En Italie, on les surnomme les "pentiti". Depuis les années 1980, la loi italienne prévoit que les membres d’une organisation criminelle puissent bénéficier d’une réduction de peine, d’une protection de l’Etat et d’un éventuel accompagnement financier s’ils acceptent de délivrer à la justice des informations fiables, nouvelles, complètes et déterminantes permettant de démanteler leurs réseaux. Ce statut, officiellement reconnu sous le nom de "collaborateur de justice" chez nos voisins transalpins, existe également en France. Mais de l’aveu même du ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, dans une interview accordée à La Tribune dimanche le 27 avril dernier, cette législation "est