La France comptait 68,6 millions d’habitants au 1er janvier 2025, soit une hausse de 0,25% sur un an, limitée par une nouvelle baisse des naissances et une progression des décès l’’n dernier, a indiqué ce mardi 14 janvier l’’nsee. En 2024, 663 000 bébés ont vu le jour dans le pays, soit 2,2% de moins que l’a’née précédente, ce qui correspond au plus faible nombre de naissances sur un an depuis 1946. La natalité était déjà au plus bas depuis cette période l’a’née précédente.Ce nouveau repli s’explique “principalement par le recul de la fécondité”, précise l’Institut national de la statistique dans son bilan démographique annuel. Le taux de fécondité avant 40 ans a diminué en 2024, y compris pour les femmes âgées de 30 à 39 ans, “qui n’étaient pas ou peu concernées par le recul de la fécondité avant la crise sanitaire”.Dans ce contexte, l’indice conjoncturel de fécondité (ICF) continue lui aussi de diminuer : il s’est établi à 1,59 enfant par femme en métropole en 2024, soit son plus bas niveau depuis plus d’un siècle. Il atteignait également à 1,59 en 1919, à l’issue de la Première guerre mondiale. Cette baisse s’inscrit dans une tendance de moyen terme : cet indice diminue depuis 2010, lorsqu’il s’élevait à 2,02 enfants par femme en France métropolitaine.A peine plus de naissances que de décèsEn 2024, on comptabilise également 646 000 décès, un nombre en progression de 1,1%, en raison de “l’’rrivée des générations nombreuses du baby-boom à des âges de forte mortalité”.Conséquence de ces évolutions : le solde naturel de la population française, soit la différence entre le nombre de naissances et de décès, est à peine positif (+17 000 personnes). Il s’’git là aussi du “plus faible niveau” observé depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.La croissance de la population française a surtout été tirée par le solde migratoire (estimé à +152 000 personnes), soit la différence entre le nombre personnes entrées et celles sorties du territoire.Quant à l’espérance de vie à la naissance, elle s’est stabilisée à un “niveau historiquement élevé” : 85,6 ans pour les femmes et 80,0 ans pour les hommes. Depuis le milieu des années 1990, l’espérance de vie à la naissance croît moins vite pour les femmes que pour les hommes, réduisant ainsi l’écart entre les deux sexes : il s’est établi à 5,6 ans en 2024, contre 7,1 ans en 2004
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Publish date : 2025-01-14 11:37:00
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