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C’est fou comme la dissolution a vraiment tout clarifié ! Ce second quinquennat est décidément à nul autre pareil. Le gouvernement Attal n’avait déjà pas duré longtemps, et voilà que Michel Barnier est renversé par une motion de censure trois mois après sa nomination. François Bayrou se retrouve à Matignon, mais la crise n’en finit plus, la vie politique entre dans l’inédit.Le musée cherche son nomAlors qu’après des mois d’incertitude, le projet de Musée-mémorial du terrorisme (MMT) a été réaffirmé le 6 mars lors d’une réunion de travail avec Emmanuel Macron, ses dirigeants ne veulent plus traîner. Le chef de l’Etat leur a demandé de réfléchir à un nouveau nom, l’actuel prêtant le flanc à la critique ? Dès le 4 avril, Henry Rousso a adressé aux membres de ses instances quatre nouvelles propositions en leur demandant un avis pour début juin. En tête : le “Musée-mémorial des victimes du terrorisme”, déjà envisagé lors du lancement du projet.Budget : surtout, pas de risques !C’est un sujet majeur pour le gouvernement, sensibilisé depuis déjà plusieurs semaines par Amélie de Montchalin, la ministre des Comptes publics : il faut à tout prix éviter un projet de loi de finances rectificative, qui pourrait donner lieu à une censure fatale. C’est pourquoi a été annoncée une baisse des dépenses de l’Etat de 5 milliards d’euros, entre annulation de certains crédits et mise en réserve d’autres. Après la réunion de François Bayrou et Sébastien Lecornu avec les groupes parlementaires à huis clos sur la défense nationale et l’Ukraine à la mi-mars, certains avaient réclamé un PLFR, mais le Premier ministre ne veut pas en entendre parler.Braun-Pivet, le détail qui tueDans son livre A ma place, publié ce jeudi 10 avril (éditions Buchet-Chastel), Yaël Braun-Pivet revient évidemment sur la dissolution. Elle raconte que c’est le samedi 8 juin 2024 au soir, à l’issue d’un dîner d’Etat en l’honneur de Joe Biden, qu’elle apprend de la bouche du secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, qu’elle est conviée à une réunion le lendemain à 19 heures. Sans en connaître la raison. Le dimanche, “pour la première fois”, elle entre par la grille du Coq du palais. Informée et non consultée comme le prévoit la Constitution, la présidente de l’Assemblée nationale obtient de s’entretenir avec le chef de l’Etat en tête à tête. Elle lui dit alors son hésitation à se représenter – elle finira par être candidate à la députation, puis réélue à Lassay.Macron et Trump “le transactionnel”Emmanuel Macron veut maintenir un contact quasi-permanent avec Donald Trump, au-delà des vicissitudes de l’actualité. “On doit être au contact des Américains tout le temps, décrypte un très proche du président français. Trump ne s’encombre pas d’un excès d’idéologie, on peut discuter avec lui, il est très transactionnel.”Un élu RN solidaire de MélenchonIl est des compassions déconcertantes. Celle de ce frontiste pour Jean-Luc Mélenchon, par exemple. “Quand on voit la façon dont il est traité par la presse aujourd’hui, qui n’hésite pas à le taxer d’antisémite, on se dit que c’est ce qui nous était réservé il y a une dizaine d’années.” Et d’ajouter : “C’est tout de même un peu disproportionné.” Pas sûr que le leader insoumis soit ravi d’un tel soutien.Le courant de Tondelier victorieux mais contestéLe Parlement des Écologistes a fait peau neuve, au gré de la première phase du congrès. “Le Collectif”, le courant de Marine Tondelier, est sans surprise arrivé en tête du scrutin, avec 54 % des sièges, progressant de 9 points par rapport au vote interne de 2022. Une victoire en demi-teinte, eu égard à la participation (entre 32 et 40 %), et puisque au pays des Verts, la majorité est fixée… à 60 %.



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Publish date : 2025-04-10 13:58:00

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