* . * . . .

L’irruption du robot conversationnel R1 de la start-up chinoise DeepSeek a stupéfié l’industrie de la tech par sa capacité à égaler ses concurrents américains pour un coût moindre, rebattant les cartes de l’intelligence artificielle (IA). Mais ce chatbot à peine lancé, plusieurs gouvernements ont déjà restreint son utilisation, invoquant des menaces pour la sécurité nationale ou de potentielles fuites d’informations sensibles.Qui a interdit DeepSeek ?L’ talie est le premier pays à avoir ouvert une enquête sur DeepSeek, à qui elle a interdit de traiter les données d’utilisateurs italiens. En 2023, l’organisme de surveillance italien avait déjà temporairement bloqué le chatbot d’OpenAI dans le pays, ChatGPT, pour des raisons de confidentialité.Après l’Italie, les autorités taïwanaises ont interdit à leurs fonctionnaires et à des infrastructures-clés d’utiliser les applications de la start-up chinoise, invoquant des risques pour “la sécurité nationale de l’information”. Cette décision a été suivie quelques jours plus tard par l’Australie. “Après une analyse des risques et des menaces, j’ai considéré que l’utilisation des produits, des applications et des services internet de DeepSeek représentait un niveau de risque inacceptable en matière de sécurité pour le gouvernement australien”, a écrit la ministre de l’Intérieur, Stephanie Foster, dans une directive publiée le 4 février.En Corée du Sud, plusieurs ministères, dont celui qui supervise les relations avec la Corée du Nord, ont bloqué l’accès à DeepSeek sur leurs ordinateurs. Ces mesures de blocage concernent également les “PC militaires”. Ce lundi 17 février, les autorités sud-coréennes ont par ailleurs annoncé le retrait de DeepSeek des boutiques d’applications locales le temps d’étudier la manière dont la startup chinoise gère les données des utilisateurs. DeepSeek “a reconnu certains manquements” concernant le respect de la vie privée, a précisé la commission sud-coréenne chargée de la protection des données personnelles. @lexpress 🇨🇳 Dans la course à l’IA, avec DeepSeek, la Chine revient à égalité avec les États-Unis. L’analyse de Maxime Recoquillé, journaliste service économie de L’Express. #tech #IA #chine #deepseek #étatsunis #chatgpt #openAI #apprendresurtiktok #tiktokacademie #Sinformersurtiktok #newsattiktok ♬ original sound – L’Express Aux Etats-Unis, une proposition de loi a été présentée par des parlementaires pour empêcher l’utilisation de DeepSeek – qualifiée d'”entreprise affiliée au Parti communiste chinois” par le représentant Darin LaHood – sur les appareils du gouvernement pour des raisons de cybersécurité.Que craignent ces pays ?Les conditions générales de DeepSeek renferment une section sur la transmission des données personnelles à des tiers, très semblable à celle de ChatGPT, le robot conversationnel de son rival américain OpenAI. Mais “en Chine, lorsque le gouvernement demande l’accès aux données des utilisateurs, les entreprises sont légalement tenues de les fournir”, relève Youm Heung-youl, enseignant et spécialiste de la sécurité des données à l’université Soonchunhyang en Corée du Sud.Selon la politique de confidentialité de DeepSeek, la start-up chinoise collecte également des informations sur “les frappes au clavier”, c’est-à-dire toute interaction qu’un utilisateur effectue avec une touche de son clavier.La Cnil en France, chargée de la protection des données, et la Data Protection Commission (DPC) irlandaise -qui régule les géants technologiques au nom de l’UE- ont réclamé des explications à DeepSeek sur le traitement des données.Ces inquiétudes sont-elles justifiées ?”Aucune grande entreprise de la tech n’est politiquement neutre”, souligne Vladimir Tikhonov, professeur d’études coréennes à l’université d’Oslo. “Google stocke les données relatives à l’historique de navigation et il est naïf de penser qu’elles ne sont pas partagées avec des agences gouvernementales lorsqu’elles en font la demande”. Vladimir Tikhonov reconnaît toutefois que la collaboration des grandes entreprises de la tech avec les autorités chinoises est probablement “plus approfondie”.Pékin affirme pour sa part que le gouvernement chinois “n’exigera jamais des entreprises ou des individus qu’ils collectent ou stockent illégalement des données”. La Chine a dénoncé les restrictions récemment imposées par plusieurs pays, y voyant une “politisation des questions économiques, commerciales et technologiques”.



Source link : https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/intelligence-artificielle-ces-pays-qui-interdisent-deepseek-R7S45CEXNRFNZJQL6ECUMWR2J4/

Author :

Publish date : 2025-02-17 07:48:00

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

Exit mobile version

.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %%%. . . * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - . . . . .