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Retraites, dissolution, gilets jaunes… Ces évènements qui ont transformé le macronisme

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Des premiers espoirs de changement démocratique à la dissolution, le macronisme touche peut-être aujourd’hui à sa fin. A travers 4 moments fondateurs des années de présidence d’Emmanuel Macron, La Loupe retrace l’histoire inédite de son mouvement politique, avec Laureline Dupont, directrice adjointe de L’Express, et Eric Mandonnet, rédacteur en chef du service Politique.EPISODE 1 : Au commencement, le Louvre et JupiterDès le lancement de son mouvement en 2016, Emmanuel Macron fait espérer un nouvel élan démocratique. Il veut marquer la différence avec ses prédécesseurs. Formation du gouvernement, députés venus de la société civile : nos journalistes se demandent comment définir le macronisme des débuts.EPISODE 2 : Les gilets jaunes et la confrontation au réelDes premières mesures qu’il prend à sa personnalité, Emmanuel Macron est rapidement contesté. Jusqu’au point culminant des gilets jaunes, qui vont marquer le président et provoquer un changement de méthode dans tout son entourage.EPISODE 3 : Les retraites et le changement de capAprès la réélection de 2022, le camp présidentiel, sans majorité absolue, est en difficulté. Il multiplie les passages en force avec le 49.3. Et la réforme des retraites en est l’illustration.EPISODE 4 : La dissolution et la marche en arrièrePeu de société civile, des ministres rodés à la politique, moins diversité de partis : le macronisme de 2024 n’est plus celui des débuts. Mais peut-il survivre jusqu’en 2027 et encore après sans Emmanuel Macron ?RETROUVEZ TOUS LES EPISODES DE LA LOUPEAbonnez-vous à La Loupe sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Google Podcasts, Podcast Addict et Amazon Music.Inscrivez-vous à notre newsletter.Comment écouter un podcast ? Suivez le guide.

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Publish date : 2024-10-05 09:15:00

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Jean Charest : « Si la France et l’Europe veulent avoir du poids face à Trump… »

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Observateur privilégié de la superpuissance voisine, Jean Charest comprend les tendances de fond qui se jouent aux Etats-Unis depuis trois décennies. L’avocat, ancien chef du parti progressiste-conservateur du Canada et du Parti libéral du Québec, a été vice-Premier ministre du Canada et Premier ministre du Québec de 2003 à 2012. Il est aujourd’hui associé au bureau d’avocats Therrien, Couture, Jolicoeur (TCJ). Pour L’Express, il commente la campagne pour la présidentielle américaine.L’Express : La campagne de Donald Trump tourne à nouveau autour de l’idée de faire revivre la grandeur perdue des Etats-Unis. Kamala Harris reprend la thématique de l’espoir de l’époque d’Obama. Comment expliquez-vous ces visions un peu nostalgiques du pays ?Jean Charest : Une phrase a marqué l’histoire des Etats-Unis : « The shining city on the hill » [la ville qui brille sur la colline], régulièrement utilisée par le président Reagan lors de sa présidence dans les années 1980 (1981-1989). Les Américains croient, à tort ou à raison, qu’ils sont le pays « élu ». Les Etats-Unis sont une superpuissance, le savent et se comportent comme telle. Ils édictent les règles et ont le réflexe de ne pas tenir compte des intérêts de ceux qui les entourent. Nous, les Canadiens, en tant que voisins, avons un poste d’observation privilégié : nous voyons comment ces Américains, biberonnés à cette idée de leur exceptionnalisme, ont souffert de la grande récession de 2007-2008. Douze millions d’Américains ont perdu leur maison, leur travail, leur dignité. Donald Trump a mis le doigt sur ce malaise. Il a nommé ce mal et a reconnu ceux et celles qui en souffraient. Le grand moment de la campagne de 2016 a été la déclaration d’Hillary Clinton reprochant à Trump d’être soutenu par les « pitoyables ». Elle a commis l’erreur de mépriser les électeurs de Trump.Un malaise interne donc et des tensions externes, avec une rivalité croissante avec la Chine ?Aujourd’hui, la superpuissance américaine se voit contestée par l’émergence d’une nouvelle superpuissance, la Chine. Graham T. Allison, ancien conseiller à la Défense, a inventé l’expression « le piège de Thucydide », à savoir l’idée que, dans l’histoire de l’humanité, l’affrontement est inévitable entre une puissance émergente et celle qui est déjà en place. Avec la Chine, cette rivalité s’est installée et remet en question la place des Etats-Unis dans le monde, leur sens de l’exception américaine. Ce qui était une rivalité commerciale au début devient une question de sécurité nationale pour les Américains. Elle pourrait avoir des conséquences énormes pour le monde entier.La présidence Trump avait créé pas mal de tensions avec le Canada autour de l’Alena, l’accord de libre-échange nord-américain. Voyez-vous avec appréhension son éventuel retour ?Un Premier ministre canadien a deux grandes priorités. La première, c’est l’unité du pays. C’est toujours un sujet. La deuxième, c’est de pouvoir gérer la relation avec les Etats-Unis. Ce n’est pas uniquement un voisin, un ami, un allié, mais c’est également une superpuissance. Un Premier ministre canadien doit pouvoir comprendre et appréhender les comportements d’un pays qui est également une superpuissance. En termes de relations internationales, si Trump l’emporte, la donne sera différente. Donald Trump ne voit que le rapport de force. Il voit le monde comme une arène. Dans une arène, il y a le vainqueur et le vaincu. Il n’y a pas de nuances entre les deux. Pour Trump, le multilatéralisme n’a pas de sens, parce qu’il dilue son influence et son pouvoir. Trump veut accentuer le pouvoir américain pour obtenir toujours le meilleur « deal ». C’est un négociateur. Si la France et l’Europe veulent avoir du poids face à Trump, il faut qu’elles aient quelque chose à lui offrir, qu’il y voit son intérêt. Vu de chez nous, le Canada est totalement dépendant des Etats-Unis : les liens représentent 78 % des exportations, 25 % du PIB. La présidence Trump a donc marqué un changement de cap majeur dans la façon d’aborder les relations bilatérales, car il a fallu la préserver.Il y a deux ans, dans votre candidature à la tête du Parti conservateur, vous aviez dénoncé un style de campagne très violent, un peu à l’américaine. Quel regard portez-vous sur la campagne actuelle aux Etats-Unis ?L’Amérique d’aujourd’hui fait face à une extrême polarisation. Depuis 2016 et la campagne Clinton-Trump, l’intensité n’a pas diminué, à la faveur des médias sociaux. Cette polarisation a un effet toxique sur la politique américaine. Elle devient une barrière à la capacité de faire des compromis fondés sur des intérêts communs. Chacun se réclame des mêmes valeurs, mais avec une interprétation propre qui empêche de pouvoir travailler avec l’autre. D’où la question de l’après-campagne. Après l’attaque contre le Capitole du 6 janvier 2021, on peut se demander si le perdant va accepter d’avoir perdu. Est-ce qu’il y aura une transition des pouvoirs comme le veut la démocratie ? Si les Américains étaient incapables de gérer les lendemains d’une élection qui serait chaudement disputée, les conséquences seraient incalculables. Si les résultats sont très serrés, on peut légitimement s’interroger sur ce qui va se passer.Que diriez-vous des relations Europe – Canada – Etats-Unis aujourd’hui ?Il manque actuellement dans le débat politique entre les Etats-Unis et avec le reste du monde, un ou des grands projets communs. Le Ceta [traité de libre-échange] était le projet commun entre l’Europe et le Canada. J’appelle de mes vœux un accord de libre-échange entre l’Europe et « les » Amériques, pour faire un contrepoids à la Chine sans lui être hostile. Jamais on ne pourra empêcher l’évolution de la Chine, mais il faut un équilibre dans les relations.

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Author : Hamdam Mostafavi, Eric Chol

Publish date : 2024-10-05 08:00:00

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« Marine Le Pen n’est sûre de rien » : le pénible dilemme du RN face au gouvernement Barnier

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Marine Le Pen a de la mémoire. Elle garde d’ailleurs un souvenir amer de l’élection présidentielle de 2007. En empruntant ses marottes et son verbe, Nicolas Sarkozy avait siphonné l’électorat de Jean-Marie Le Pen pour prendre l’Élysée. Dix-sept printemps plus tard, l’histoire bégaye. Voici Bruno Retailleau réincarné en ombre sarkozyste.Le nouveau ministre de l’Intérieur a débuté un défilé médiatique dans lequel il affirme tour à tour sa volonté de réduire « l’immigration légale et illégale », assure que celle-ci « n’est pas une chance », réclame d’ailleurs un référendum sur la question et entame une offensive contre l’État de droit. Le parti d’extrême droite en pâlirait presque.Marine Le Pen a même passé le mot à ses troupes : « Vous devez donner les clés de lecture aux gens. » En clair : bien rappeler que l’offensive droitière de Bruno Retailleau n’est qu’une fade copie du programme frontiste. En s’appropriant la dialectique RN, le ministre de l’Intérieur pourrait participer à vider le parti d’extrême droite de sa singularité contestataire, et détourner certains de ses électeurs du droit chemin. Car la multiple candidate à la présidentielle nourrit toujours une grande peur : celle de voir émerger une figure populiste, issue de la droite, à même de la concurrencer. Dans ses rangs, on se rassure. « Les gens ne sont pas dupes, Bruno Retailleau représentera toujours cette droite moisie et hypocrite qui se planque derrière le système », estime un proche de la cheffe.Bruno Retailleau, soutenu mais craintPour l’heure, Bruno Retailleau reste un nouveau-venu, sans bilan, qui pioche dans les idées du RN, et participe, de fait, à les populariser. Alors, on l’observe du coin de l’œil, avec un mélange de soutien et d’ironie. Ses récentes déclarations en matière d’immigration lui ont valu quelques railleries des élus frontistes qui se sont félicités « de voir leur programme repris ». Un ténor de la droite sourit : « A l’Assemblée, il va se faire applaudir par le RN, cela risque de lui plaire. Des âmes sensibles peuvent s’étouffer, dans les rangs de la démocratie chrétienne. » Mais à l’enthousiasme du RN se heurte aussi une forme de malaise. « Bruno Retailleau pourrait être notre porte-parole », déclarait Laure Lavalette, ce mardi, au micro de BFMTV. Sortie qui illustre l’ambivalence nouvelle à laquelle les frontistes se retrouvent confrontés. Bruno Retailleau n’est pas un élu de leur parti mais un membre du gouvernement de Michel Barnier. Alors, comment se positionner ?Le risque est grand, ici, de devenir soutien d’un gouvernement tant honni. La macronie aurait-elle apprivoisé le RN ? Marine Le Pen a averti ses troupes : à la stratégie « du chaos », elle préfère celle de la « construction » et refuse ce qu’elle appelle une « censure bas de gamme ». « Si on veut censurer, il nous faut une raison claire et valable », précise Jean-Philippe Tanguy. Résultat : le parti d’extrême droite se retrouve aujourd’hui en passe de devenir cette « béquille du gouvernement ». Une position longuement reprochée à la droite.Les frontistes flattésCar si la menace de la censure reste une constante dans les rangs du RN, ses membres savourent leur position nouvelle. Depuis le coup de fil passé par le Premier ministre à Marine Le Pen, pour s’excuser du comportement du ministre de l’Économie, qui avait considéré que le parti d’extrême droite n’appartenait pas à l’arc républicain, le RN ne touche plus terre. « Barnier a bien recadré son ministre et c’est une très bonne chose, se félicite le porte-parole du parti et député de l’Yonne Julien Odoul. Il nous respecte, ça va dans le bon sens, la suite dépendra du comportement du gouvernement. » « Je crois que dans les équilibres pour choisir les ministres, ne pas être insupportable au RN était effectivement un critère », se rengorge quant à lui le député de la Somme Jean-Philippe Tanguy.Les frontistes en sont persuadés, avec leurs 125 députés (141 avec leurs alliés ciottistes) ils sont les nouveaux maîtres des horloges dans cette Assemblée composite. « Au moment de la déclaration de politique générale, c’était une vraie démonstration de force, estime la députée du Var Laure Lavalette. Physiquement, on voyait notre supériorité dans l’hémicycle. « A les écouter, les députés RN disposeraient du pouvoir absolu de vie et de mort sur le nouveau gouvernement. C’est oublier un peu vite qu’ils auraient besoin des voix de la gauche pour faire passer une motion de censure, laquelle s’est toujours refusé d’associer ses voix à celles de l’extrême droite. Qu’importe. La menace frontiste suffit à faire trembler le gouvernement Barnier, forcé de donner des gages et Marine Le Pen, et inquiet, surtout, de la stratégie qu’adoptera la cheffe de groupe dans les semaines à venir.L’imprévisibilité comme stratégieLe RN lui-même avance dans le flou. Pour l’heure, la déclaration de politique générale du Premier ministre a, semble-t-il, calmé les ardeurs de censure. Marine Le Pen, à la tribune de l’Assemblée, a assuré qu’elle et son groupe feraient preuve d’un « esprit d’ouverture », tout en mentionnant ses lignes rouges. « Barnier nous a brossés dans le sens du poil, et nous ne sommes pas dans une optique de censure à tout prix », précise un député, pour qui son groupe n’a pas intérêt à voter contre le budget. »On préfère limiter la casse en maintenant ce gouvernement et se préparer pour de prochaines législatives », résume un autre. Tout ce qui est certain est que rien n’est sûr. Marine Le Pen conserve une stratégie : celle de l’imprévisibilité. Mardi, lors de la déclaration de politique générale, elle a d’ailleurs réécrit une grande partie de son discours pendant l’allocution du Premier ministre. Auprès de ses connaissances en macronie, elle se fait de plus en plus silencieuse, consciente que sa dangerosité réside dans sa capacité à surprendre ses adversaires. « Elle est taiseuse, ça m’inquiète », confie un conseiller de l’exécutif. Dans l’entourage d’Emmanuel Macron, on se rappelle les revirements tactiques de Marine Le Pen. « Ne vous creusez pas la tête, elle-même n’est sûre de rien », tranche un de ses proches.

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Source link : https://www.lexpress.fr/politique/marine-le-pen-nest-sure-de-rien-le-penible-dilemme-du-rn-face-au-gouvernement-barnier-4PHASGRVNJFEJN34KOBOL4NLTM/

Author : Marylou Magal

Publish date : 2024-10-05 07:00:00

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L’Iran sur le point de disposer de l’arme nucléaire ? Face à Israël, le risque du basculement

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Interrogés sur leur volonté de développer une arme nucléaire, les officiels iraniens répondent toujours la même chose : non, une fatwa datant d’une vingtaine d’années du Guide suprême, Ali Khamenei, l’interdit. « La nation iranienne […] ressent plus que les autres nations le danger de produire et d’accumuler de telles armes », a réaffirmé le dirigeant de la République islamique, en 2010, à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme iranien.Il suffit d’une décision du Guide suprême pour changer la donne. Le moment est-il venu ? La question est en suspens, alors que la guerre larvée qui oppose depuis des années Israël et l’Iran se trouve dans une phase ouverte. Les forces armées israéliennes viennent de reprendre pied au sud du Liban pour y détruire les capacités militaires du principal allié de l’Iran, le Hezbollah, dont le leader historique, Hassan Nasrallah, a été éliminé dans une frappe. Téhéran a répondu par une salve de près de 200 missiles sur le territoire d’Israël, qui a promis qu’elle « en paiera le prix ».Il n’est pas à exclure que le régime iranien opte pour un autre type de réponse : le développement d’armes nucléaires. Voilà plusieurs années qu’il mène un programme d’enrichissement d’uranium le rapprochant un peu plus, chaque jour, du seuil permettant un tel objectif. Au point qu’il semble impossible, à présent, de l’empêcher de mettre au point une arme nucléaire s’il en fait le choix.L’Iran dispose déjà sur son sol des mines d’uranium, des réacteurs et des ingénieurs pour cela. Elle est également capable d’enrichir à 90 % son uranium, le taux nécessaire pour développer une arme nucléaire. Dans son rapport d’août, l’AIEA a indiqué que l’Iran a accumulé officiellement 164,7 kilos de matière enrichie à 60 %, ce qui peut déjà lui permettre de disposer de la matière fissile pour plus de trois bombes. Cela fait dire au secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, que l’Iran se trouve « probablement à une ou deux semaines de pouvoir le faire ».Vue aérienne du centre nucléaire de Natanz, dans le centre de l’Iran, le 28 janvier 2020, fournie par Maxar TechnologiesCes réserves devraient continuer à croître. L’Iran a lentement, mais sûrement, poursuivi son programme nucléaire depuis que les Etats-Unis se sont retirés, en 2018, sous la présidence de Donald Trump, du JCPOA, l’accord prévoyant la levée des sanctions internationales frappant l’Iran, en échange de l’encadrement de ses activités atomiques. Il fixait la limite du stock d’uranium enrichi à 202,8 kilos. Il dépasse dorénavant les cinq tonnes – une grande partie du stock est enrichie à 5 % et à 20 %, au-dessus du seuil civil de 3,67 % fixé par l’AIEA.Quelques mois pour disposer d’une arme nucléaireAvoir assez d’uranium de qualité militaire n’est pas suffisant pour faire une bombe. Les Iraniens possèdent déjà la technologie balistique – dont certains missiles avec une portée de près de 1 500 km –, mais il leur reste à maîtriser celle des ogives. « La question qui se pose ensuite est celle du calendrier de l’armement, pour lequel les délais varient de 6 à 18 mois, explique Behnam Ben Taleblu, du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies. Je me situe dans la fourchette basse, parce que le régime a déjà un programme d’armement actif. » Une analyse partagée par Frazin Nadimi, du Washington Institute : « Les Iraniens ont développé certaines technologies au fil du temps pour disposer de systèmes de détonation et de sphères dans lesquelles intégrer l’uranium ».Jusqu’à présent, le régime n’a pas franchi ce pas, tirant des bénéfices stratégiques du maintien de son programme atomique dans un entre-deux : plus vraiment civil, mais pas véritablement militaire. « Il estime qu’il n’a pas besoin de l’arme nucléaire pour atteindre ses buts stratégiques et notamment la protection de son territoire contre des attaques, explique la chercheuse Héloïse Fayet. Ils bénéficient de la dissuasion sans posséder l’arme, dont le coût stratégique serait plus élevé. Mais ce calcul peut changer en fonction de ce que font les Israéliens. »Le basculement pourrait intervenir, de façon paradoxale, si le Premier ministre Benyamin Netanyahou décidait de bombardements de représailles sur les différents sites du programme atomique iranien. Ce serait alors la preuve que « l’entre-deux » iranien a perdu sa capacité dissuasive. Or le régime s’y est préparé : il a dispersé les sites de son programme sur son territoire et enfoui profondément sous terre ses usines d’enrichissement d’uranium, à Fordow et Natanz, pour les protéger contre des frappes avec des missiles perforants. A cela s’ajoutent des sites qui pourraient être tenus secrets, c’est-à-dire inconnus de l’AIEA, déjà restreinte dans ses inspections. »Les frappes militaires ne suffiront pas à éliminer le programme nucléaire iranien (trop renforcé, trop avancé, trop dispersé), précise dans un post Daria Dolzikova, analyste au groupe de réflexion londonien Rusi. Elles inciteront plutôt l’Iran à renforcer davantage ses sites et sont plus susceptibles, par rapport à d’autres options de représailles, de le pousser à se doter d’armes nucléaires. » L’Iran pourrait alors revenir sur sa fatwa, expulser les inspecteurs de l’AIEA et se retirer du Traité de non-prolifération. Dans le cas de la Corée du Nord, une telle décision avait précédé de trois ans un premier essai nucléaire, en 2006. Pyongyang dispose aujourd’hui d’une cinquantaine de bombes.

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Author : Clément Daniez, Paul Véronique

Publish date : 2024-10-04 12:00:00

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Tabac : les gains spectaculaires des buralistes français

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« A l’opposé du discours qu’ils souhaitent véhiculer, les buralistes représentent une profession particulièrement lucrative », dénonce dans un rapport publié jeudi 3 octobre, l’Alliance contre le tabac (ACT), qui regroupe une vingtaine d’associations de lutte contre le tabagisme. Sur l’année 2023, la vente de cigarettes et de tabac à rouler aurait permis de dégager un chiffre d’affaires de deux milliards d’euros, soit environ 90 000 euros par buraliste, avant impôts. L’ACT s’inquiète de ces résultats : « En 2007, un buraliste retirait en moyenne 30 000 euros de ces ventes. C’était trois fois moins qu’aujourd’hui. »En cause notamment : l’augmentation continue des prix du tabac qui accroît mécaniquement les recettes des détaillants. Ces derniers sont rémunérés via une remise de 8,25 % en France métropolitaine et de 10,19 % en Corse. « La hausse de la fiscalité́ sur les produits du tabac bénéficie donc aux buralistes », analyse l’Alliance. Et pendant ce temps, le nombre de fumeurs ne baisse pas de manière drastique. D’après Santé Publique France, la proportion de consommateurs quotidiens oscille entre 24 et 25,5 % depuis 2018.Des aides publiques « mortifères »Chez les représentants des buralistes, on déplore régulièrement la disparition de presque un tiers des bureaux de tabac entre 2000 et 2020. La France comptait 23 300 buralistes en 2021 (contre 33 000 vingt ans plus tôt), ce qui correspond toujours à un vivier de 80 000 emplois. L’ACT, elle, dénonce un « discours victimaire », qui mettrait en scène « le risque que font peser les politiques de santé publique sur la situation économique » des détaillants. En tout cas, la profession bénéficie de nombreuses aides publiques – 4,4 milliards en 20 ans – réparties entre des aides à la transformation, des aides à la reprise d’activité et des mesures de soutien forfaitaires annuelles pour les buralistes les plus fragiles.A plusieurs reprises, la Cour des comptes a épinglé ces dépenses budgétaires peu ciblées et difficiles à contrôler. Elle les juge aussi souvent excessives au regard de la situation des débitants : en 2020, les buralistes étaient ainsi au quatrième rang des professions les plus rémunératrices parmi les 77 professions de très petites entreprises du commerce et de l’artisanat. L’ACT parle d’une profession aussi « lucrative » que « mortifère ». Chaque année, le tabac provoque 73 000 décès prématurés en France.

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Source link : https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sante/tabac-les-gains-spectaculaires-des-buralistes-francais-52EX6J5TLFASFMM72IMLFRANY4/

Author : Mathias Penguilly

Publish date : 2024-10-04 15:51:57

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Attaques contre Michaël Delafosse : « Une stratégie partagée entre Insoumis et islamistes »

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« Delafosse dévoilé », « islamophobe », « policier du vêtement »… Le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, est visé, depuis plusieurs mois, par de graves accusations. Ce qui lui vaut aujourd’hui d’être placé sous protection policière, comme le révèle un article de L’Opinion, publié le 2 octobre dernier. L’enquête dévoile le mode d’action (tracts accusateurs, pétition en ligne…) mis en place par un collectif citoyen qui prétend défendre « la dignité des musulmans de Montpellier et sa métropole ». Les opposants de l’élu socialiste lui reprochent certaines prises de position et actions dont le but est pourtant de faire respecter le principe de laïcité dans sa ville comme son opposition au port de l’abaya à l’école ou du burkini dans les piscines municipales ou encore la mise en place d’une offre de soutien scolaire « public, laïque et gratuite ».Sur une boucle WhatsApp intitulée « Oumma Montpellier », les arrêtés d’interdiction des rassemblements pro-Gaza ont suscité l’ire de la communauté. Toujours selon L’Opinion, l’administrateur du groupe applaudit la politique déterminée d’Alenka Doulain, élue municipale d’opposition (LFI), et qualifie Michaël Delafosse de « maire le plus sioniste de l’histoire ». Tandis que Nathalie Oziol, députée LFI de l’Hérault, aurait accusé le premier magistrat de la commune d’avoir « dévoyé la laïcité pour jeter la suspicion sur les musulmans ». Iannis Roder, professeur d’histoire-géographie et directeur de l’Observatoire de l’éducation de la Fondation Jean-Jaurès, dénonce une alliance dangereuse entre des militants insoumis et des partisans de l’islam radical.L’Express : Comment réagissez-vous aux menaces proférées à l’égard de Michaël Delafosse ?Iannis Roder : Je trouve extrêmement choquant qu’un élu soit menacé de la sorte, a priori par un mouvement politique – La France insoumise – qui s’embarrasse peu de la vérité. Car ce qui est raconté est évidemment totalement faux. Ces accusations de racisme antimusulmans à l’égard de Michaël Delafosse ne reposent sur aucun acte ni aucun propos tangible. Nous avons affaire à une entreprise de manipulation qui vise à préparer les élections municipales de 2026 (Manon Aubry, la candidate de LFI, est arrivée en tête aux élections européennes) en discréditant le maire de Montpellier aux yeux d’une partie de la population de la ville. Ces actions qui consistent à distribuer des tracts, à mentir sur le fond, me font penser aux méthodes d’extrême droite qui, comme l’Histoire nous l’a montré, a eu pour habitude de bâtir des fantasmes autour de grandes figures politiques comme celle de Léon Blum notamment.Une source interne aux services de renseignement affirme qu’il y aurait un « syncrétisme entre les Insoumis et des mouvances proches des Frères musulmans ». De quel mécanisme est-il question ?Les attaques dirigées contre le maire socialiste Michaël Delafosse sont la parfaite illustration de la stratégie aujourd’hui mise en place par Jean-Luc Mélenchon et LFI qui est de ne s’adresser qu’à des segments de la population. Ce mouvement politique, dans les discours qu’il tient, ne vise plus l’intérêt général mais une somme d’intérêts particuliers, notamment ceux des musulmans qu’il renvoie à leur identité religieuse. Une démarche totalement inverse à celle de Michaël Delafosse qui est un élu républicain universaliste très attaché à l’intérêt général. Au moment des élections européennes et actuellement, dans le cadre des événements au Proche-Orient, LFI n’a de cesse d’envoyer des signaux à la population musulmane en insistant sur l’aspect victimaire mais aussi sur les prétendues responsabilités des juifs dans les chaos du monde, en Israël comme en France – comme le montre le tweet de Jean-Luc Mélenchon qui visait le ministre Benjamin Haddad.C’est là où ces militants politiques rejoignent les discours tenus par les islamistes de tous bords, aussi bien en encourageant la lecture antisémite de la marche du monde qu’en insistant sur l’idée que les musulmans seraient discriminés, toujours sous l’emprise d’une France colonialiste et raciste qui ne voudrait pas d’eux. Ils font ainsi en sorte d’empêcher leur intégration et leur assimilation. C’est l’objectif poursuivi par les islamistes et auquel collabore, de fait, La France insoumise.Une stratégie qui cible d’ailleurs en premier lieu l’école et que Michaël Delafosse connaît bien puisqu’il est lui-même professeur d’histoire-géographie…Bien sûr. Et pourquoi les islamistes luttent-ils contre la laïcité à l’école ? Parce qu’ils considèrent que la laïcité est justement un outil d’émancipation et qu’ils ne veulent pas que cette jeunesse, celle qu’ils voient uniquement comme musulmane, s’émancipe de ce que, eux, considèrent être leur identité immuable. Il y a là, encore une fois, une convergence d’intérêts entre les islamistes et LFI qui cherche à essentialiser les musulmans dans un but purement électoral et clientéliste. Les différentes prises de position de Michaël Delafosse, sur l’interdiction du port de l’abaya à l’école par exemple pour favoriser l’émancipation individuelle et protéger les jeunes filles des pressions d’où qu’elles viennent, vont évidemment à l’encontre de leurs démarches conjointes.En instaurant une offre de soutien scolaire public, laïque et gratuit, notamment dans les quartiers populaires, le maire socialiste a fait en sorte d’offrir à tous les enfants la possibilité non seulement d’être aidés dans leur scolarité mais aussi de le faire dans un cadre républicain. Est-ce là l’action d’un maire prétendument raciste ? Cette accusation, ahurissante, n’en est pas moins inquiétante. L’idée de Michaël Delafosse est de lutter contre le risque de récupération de la part d’associations religieuses intégristes qui représentent un vrai danger pour la jeunesse et notre démocratie. Michaël Delafosse, à travers toutes ces actions, ne dévie jamais de sa ligne et reste fidèle à l’ADN de la gauche. Une gauche universaliste, républicaine et sociale.Quitte à risquer de perdre une partie de son électorat… La stratégie mise en œuvre par LFI ne se révèle-t-elle pas payante dans certains quartiers de Montpellier ?Oui, il suffit de regarder les résultats des dernières élections européennes : dans le quartier de La Paillade, par exemple, LFI a recueilli 75 % des suffrages. Ce qui veut effectivement dire que sa stratégie fonctionne. Le plus inquiétant étant que, en privilégiant les intérêts de ceux qu’ils perçoivent comme musulmans, ces militants contribuent à fracturer la communauté politique française de plus en plus divisée en différentes entités. Résultat, ces segments de population, comme les Français juifs et les Français musulmans sont renvoyés face à face par des propos et discours incendiaires et violents.En accusant Michaël Delafosse d’ » islamophobie », ses opposants politiques ne lui font-ils pas courir un véritable danger ? On ne peut s’empêcher de penser à ce qui est arrivé à Samuel Paty, victime comme lui de fausses accusations sur les réseaux sociaux…C’est une bien funeste façon pour LFI de commémorer les quatre ans de l’assassinat de Samuel Paty. Aujourd’hui, on ne manie pas de manière anodine ce type de vocabulaire. Taxer publiquement un élu d’ »islamophobie », terme sans cesse utilisé par les islamistes pour empêcher toute critique de le la religion et de ses pratiques, et que LFI a fait sien, revient très clairement à lui mettre une cible dans le dos. On sait très bien que cela peut donner l’idée à certaines personnes de passer à l’acte physiquement. Non seulement c’est extrêmement dangereux mais c’est aussi terriblement lâche puisque, encore une fois, ces mensonges et ces fantasmes proférés à l’encontre du maire de Montpellier ne visent qu’à manipuler une partie de l’opinion.Michaël Delafosse, lorsqu’il dit « je préfère être battu que de sacrifier mes idéaux » s’inscrit dans une démarche inverse de celle de LFI. Les Insoumis, pour être élus, ont clairement choisi de sacrifier les valeurs historiques de la gauche, mais restent fidèles à la vieille antienne d’extrême gauche qui est que « la fin justifie les moyens ». Ils pensent pouvoir gagner la municipalité en 2026 et sont visiblement prêts à tout. C’est là toute la différence entre un élu de gauche responsable, attaché aux principes démocratiques et un mouvement dont l’objectif est le chaos par n’importe quel moyen pourvu qu’il serve ses seuls intérêts, quitte à s’assoir sur les valeurs et principes qui guident la gauche depuis l’Affaire Dreyfus.

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Author : Amandine Hirou

Publish date : 2024-10-04 15:57:55

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L’Express

Sanction contre Didier Raoult : Trop peu, trop tard ?

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Didier Raoult a été interdit d’exercer la médecine pendant deux ans à compter du 1er février 2025. La sanction a été prononcée par la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins, jeudi 3 octobre. Elle est bien plus lourde que le simple blâme infligé en première instance, en décembre 2021. Une décision trop indulgente selon le Conseil national de l’Ordre des médecins, qui avait alors fait appel.Cette fois, l’ex-directeur de l’IHU Méditerranée est reconnu coupable d’avoir enfreint pas moins de 11 articles du Code la santé publique. La liste est longue : « promotion d’un traitement (l’hydroxychloroquine contre le Covid-19) insuffisamment éprouvé » sans disposer de données scientifiques fiables ni « faire preuve de la prudence nécessaire, avoir « nui par des propos dénués de pondération (sur les vaccins et le confinement) aux mesures prises par les autorités sanitaires », absence de confraternité à la suite de ses propos outranciers envers les confrères qui l’ont critiqué, etc.Une sanction trop tardive et légère ?Bien sûr, la sanction constitue une victoire pour les membres de la communauté médicale et scientifique qui n’ont eu cesse de démonter la gravité des agissements de Didier Raoult. Elle n’est pourtant pas du goût de tous. Ses fans, bien sûr, fulminent sur les réseaux sociaux. Et de nombreux chercheurs, médecins et défenseurs de l’éthique et de l’intégrité scientifique estiment la sanction trop tardive. Car les premiers dérapages – qui sont sanctionnés dans ce jugement – se sont déroulés il y a quatre ans déjà. Quatre années pendant lesquelles Didier Raoult et ses proches soutiens ont pu brandir l’absence de décision de l’Ordre des médecins comme un étendard. Certes, comme Didier Raoult aime à le dire « La vérité est fille du temps », mais tout de même.Nombreux sont ceux, aussi, à trouver la sanction trop légère. Deux ans d’interdiction seulement, alors que Denis Agret, un médecin antivax et figure de la complosphère française, a été radié de l’Ordre ? Ses fautes ne paraissent pourtant pas beaucoup plus lourdes. Cette clémence s’explique, en partie, par la décision de chambre disciplinaire de ne pas considérer que Didier Raoult a fait courir « un risque injustifié » à ses patients. Selon la chambre disciplinaire, ses prescriptions d’hydroxychloroquine respectaient les doses habituellement préconisées et il a « sciemment écarté les patients qui présentaient les facteurs de risque les plus élevés ». Reste que s’il les a écartés, c’est qu’il était au courant des fameux risques.L’impact de la sanction peut aussi interroger. Condamner un médecin à ne plus exercer alors qu’il ne le fait déjà plus depuis des années relève pour le moins du symbolique. Car Didier Raoult a non seulement été poussé à la retraite de son poste de professeur d’université-praticien hospitalier à l’été 2021, mais également éjecté de son siège de directeur de l’IHU en septembre 2022. Aujourd’hui, il n’a plus aucune fonction hospitalière ni universitaire. « Je n’exerce plus depuis trois ans et je me suis même retiré du conseil de l’Ordre. Tout cela est de la pure communication », s’est-il défendu auprès du Parisien.Une jurisprudence qui fera dateIl existe, néanmoins, une satisfaction d’ordre juridique. En effet, la plainte rédigée par la Société de pathologie infectieuse de langue française et adressée à l’Ordre des médecins reprochait à Didier Raoult d’avoir notamment enfreint l’article 15 du code de déontologie médicale en menant des essais cliniques sans autorisation et en prescrivant l’hydroxychloroquine hors autorisation de mise sur le marché.En première instance, la chambre disciplinaire a écarté cet argument. Elle l’a retenu en appel. Elle reconnaît donc que Didier Raoult a bien mené un essai clinique illégal sur près de 30 000 patients ayant pris de l’hydroxychloroquine entre 2020 et 2021, « le plus grand essai clinique sauvage de l’histoire » selon 16 sociétés savantes, ce qui lui vaut une procédure pénale en cours. Cette recherche clinique « ayant pour objet de tester l’effet de l’administration d’un médicament en dehors des indications prévues dans son autorisation de mise sur le marché » n’aurait pas dû avoir lieu sans l’accord préalable des autorités de santé, confirme la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre dans son verdict.Cette décision ne coulait pourtant pas de source. Il existe en effet plusieurs interprétations juridiques possibles de l’article 15, dont une estimant qu’il n’est pas possible de l’opposer à un médecin n’ayant pas été condamné au pénal pour un essai clinique illégal. Le Conseil de l’Ordre a pourtant tranché. Il crée ainsi une jurisprudence forte en la matière. Cette décision, qui fera date, sonne comme un avertissement à l’intention de tous les médecins et futurs médecins. Elle pèse, finalement, bien plus que l’interdiction d’exercice de deux ans.

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Source link : https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sanction-contre-didier-raoult-trop-peu-trop-tard-KYSNZ2GYSFB65NXKR2C4TCF2PE/

Author : Victor Garcia

Publish date : 2024-10-04 19:30:25

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L’Express

Livres : Yuval Noah Harari ou Xavier Niel, qui vend le plus en librairies ?

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Branle-bas de combat dans les essais avec pas moins de huit nouveaux arrivants. Ça dépote sec ! A commencer par Yuval Noah Harari, l’historien et philosophe israélien, auteur, notamment, de Sapiens, de Homo Deus et de la série pour enfants Nous, les indomptables, tous traduits chez Albin Michel. Ce professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem et cofondateur de l’organisation « Sapienship » publie aujourd’hui un essai détonant sous forme de cri d’alarme, Nexus. Une brève histoire des réseaux d’information, de l’âge de pierre à l’IA, situé à la 3e place de notre classement.Il nous aide à comprendre comment les réseaux d’information ont fait et défait notre monde et comment l’IA révolutionne la médecine, la guerre, les démocraties, et menace notre existence même. A sa suite, à la 10e place, la journaliste Anne Fulda et Olivier Goy ont écrit un ouvrage aussi poignant qu’impressionnant, Invincible. Derrière le sourire, le combat d’une vie (Editions de l’Observatoire). En 2020, Olivier Goy apprend, à 46 ans, qu’il est atteint de la maladie de Charcot. Cette maladie neurodégénérative se traduit par une paralysie progressive des muscles, mais laisse au malade ses pleines capacités intellectuelles. Olivier a décidé de se battre avec détermination pour lever des fonds en faveur de la recherche, mieux faire accepter le handicap et profiter des siens au maximum.Niel, l’enfant de Créteil qui a fait de la prisonAutre auteur détonant, le milliardaire Xavier Niel qui publie chez Flammarion Une sacrée envie de foutre le bordel. Entretiens avec Jean-Louis Missika. Il y raconte son parcours d’enfant de Créteil qui n’a pas fait d’études mais de la prison et qui est devenu un homme d’affaires à succès – notamment fondateur du groupe de télécommunications Free et copropriétaire du groupe Le Monde. Lui aussi fait parler de lui depuis longtemps : Gilles Kepel. Le professeur des universités et politiste vient de publier Le Bouleversement du monde (Plon, au 21e rang des meilleures ventes), dans lequel il analyse comment la « razzia pogromiste » suivie de « l’hécatombe des Palestiniens à Gaza » a fait basculer l’ordre du monde instauré après la Seconde Guerre mondiale, bien plus encore que le 11 septembre 2001.3823 palmaresParmi les entrants de la semaine, il ne faudrait pas oublier Clément Viktorovitch et Ferdinand Barbet, les auteurs de L’Art de ne pas dire. Chronique d’un saccage du langage (Seuil). Un titre qui reprend celui du spectacle que le spécialiste reconnu du pouvoir rhétorique Clément Viktorovitch a coécrit avec son metteur en scène Ferdinand Barbet et joué dans un seul-en-scène en 2024 lors du Festival d’Avignon. Il y est question d’un ancien communicant qui révèle tous les artifices utilisés dans son métier pour écrire les discours de responsables politiques. Des usages dévoyés de la langue et de l’évidement de la politique…Et encore Laurent Obertone, dont le nouveau livre, Guerre. Un combat dont vous êtes enfin le héros (Magnus). Obertone, l’auteur à succès de La France Orange mécanique et de la trilogie Guérilla, propose ici « un manuel de survie » « pour vaincre nos failles, mobiliser nos forces, réarmer les survivants ». Et aussi Ils savent que je sais tout. Ma vie en Françafrique, de Robert Bourgi, avec Frédéric Lejeal (Max Milo), où l’auteur relate pour la toute première fois sa vie, ses rapports avec son mentor Jacques Foccart et l’ensemble des « missions » effectuées pendant près de quarante ans pour le compte des présidents africains et français.Du côté des romans, peu de changements, si ce n’est les arrivées de Hazel Diaz (à la 3e place) et son tome I de Kiara. Diamant écorché par le sang (L’Archipel), une dark romance publiée en mai 2024 ; de Bernard Werber, dont La Valse des âmes (Albin Michel) surgit au 11e rang ; de feue M. C. Beaton, qui place les tomes XXIII et XXIV de sa saga Hamish Macbeth (Albin Michel); et de l’Irlandaise Sally Rooney, qui, avec Intermezzo (Gallimard, au 21e rang) traite, comme dans Normal People, de personnages se mettant à nu, ici deux frères plus très proches l’un de l’autre qui se retrouvent à la mort de leur père.

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Author : Marianne Payot

Publish date : 2024-10-04 19:37:20

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L’Express

Jeux vidéo : la rumeur de rachat qui fait bondir l’action en bourse d’Ubisoft

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Les spéculations autour de l’avenir d’Ubisoft ont repris. Ce vendredi 4 octobre, des informations de presse évoquant un éventuel rachat par le géant chinois de la tech Tencent et la famille Guillemot, fondatrice et actionnaire principal du groupe, ont fait bondir l’action de plus de 30 % à la Bourse de Paris. Selon l’agence financière Bloomberg, Tencent et la famille Guillemot explorent plusieurs options, dont un rachat et une sortie d’Ubisoft de la Bourse.Contactés par l’AFP, Ubisoft n’a pas souhaité commenter et Tencent n’avait pas répondu dans l’immédiat. Le géant chinois, avec qui les frères Guillemot ont scellé une union en 2022 pour garder la main sur l’entreprise, détient près de 10 % du capital, tandis que la famille Guillemot en possède autour de 15 % et le Crédit Agricole près de 12 %.Le cours de Bourse d’Ubisoft avait lourdement chuté depuis le début de l’année, alors que le géant français des jeux vidéo accumule les déconvenues. « La performance de notre deuxième trimestre n’a pas été à la hauteur de nos attentes », avait déclaré son PDG Yves Guillemot fin septembre, après des premières ventes « plus faibles que prévues » de son dernier blockbuster, « Star Wars Outlaws », forçant l’entreprise à revoir à la baisse ses objectifs financiers. Il avait également annoncé le report du 15 novembre 2024 au 14 février 2025 de « Assassin’s Creed Shadows », prochain jeu de sa série phare, pour permettre à ses équipes de peaufiner le titre, sur lequel Ubisoft mise pour se relancer.Pour maximiser ses chances de réussite, l’entreprise a affirmé que le jeu sortirait également sur la plateforme de vente en ligne Steam plutôt que de le conserver sur sa propre boutique, comme elle en a l’habitude.Sous pressionUbisoft est également sous pression d’une partie de ses actionnaires : début septembre, le fonds d’investissement slovaque AJ Investments a publié une lettre ouverte où il exprime sa « profonde insatisfaction » à l’égard de la gestion de la famille Guillemot. « Privatisez Ubisoft ou laissez-le se vendre à un investisseur stratégique », réclame ce fonds, qui détient moins de 1 % du groupe. AJ Investments a affirmé depuis avoir réuni le soutien de 10 % des actionnaires et obtenu un entretien avec la direction le 1er octobre. « Nous reconnaissons la nécessité d’une plus grande efficacité tout en satisfaisant des joueurs exigeants », avait concédé fin septembre Yves Guillemot, annonçant une revue en interne pour atteindre « un modèle plus performant » pour les actionnaires.Des analystes de la banque d’investissement américaine Cantor Fitzgerald ont pour leur part récemment abaissé leur recommandation sur l’action Ubisoft, de « surpondérer » à « neutre », invitant ainsi les détenteurs de titres à alléger leurs positions. Ils ont notamment mis l’accent sur la déception des joueurs après la sortie de « Outlaws ». Les analystes ont également vu d’un mauvais œil l’annonce fin juillet du report de deux jeux mobiles, « Rainbow Six Mobile » et « The Division Resurgence », jusque-là attendus pour l’année fiscale 2025 qui se termine le 31 mars.Menace de grèveCe n’est pas la première fois que la question du rachat du géant français des jeux vidéo agite l’industrie : Tencent avait fait son entrée au capital en 2018 après une longue lutte entre Vivendi, désireux de prendre le pouvoir au sein de l’éditeur, et les frères Guillemot. La bataille s’était soldée par le retrait du groupe de Vincent Bolloré, parti en emportant toutefois Gameloft, l’éditeur de jeux vidéo pour téléphones mobiles lâché à regret par les Guillemot. Par ailleurs, la grogne monte également au sein des équipes.Plusieurs syndicats ont appelé à une grève le 15 octobre, pour 3 jours, dans les studios français d’Ubisoft pour protester contre un retour en présentiel qu’ils estiment « forcé ». Ils demandent également l’ouverture « d’une véritable négociation » sur le télétravail, ainsi qu’une augmentation des salaires, sujet qui avait causé un mouvement d’ampleur en février. Près de 700 employés avaient cessé le travail le 14 février, menant à l’une des plus importantes mobilisations du secteur.

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Publish date : 2024-10-04 18:57:35

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L’Express

Moyen-Orient : Ma nuit dans Beyrouth bombardée, par la romancière libanaise Hyam Yared

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Par une nuit tranquille au cours de laquelle Beyrouth s’habitue à dormir noyée dans un bruit d’obus que nous avons appris à banaliser depuis le début des offensives, une quintuple, sextuple, septuple déflagration a enfanté l’écho. Ou était-ce l’écho de la réalité dans nos lits : dans le mien où dormait ma fille, Inès (10 ans), et pas loin, sur un matelas de fortune posé dans le walk-in closet, Alexandra, sa puînée (8 ans) ? Depuis l’extension du conflit sudiste sur Beyrouth, elles ont pris l’habitude de se blottir dans le cocon de ma chambre au prétexte illusoire qu’une mère peut les protéger de la guerre. J’alimente cette croyance. Je leur fais croire qu’il y a dans chaque mère des toits et des charpentes plus solides que la colère des hommes.Juste avant de nous coucher, nous avions échangé sur leur sécurité, sur la logique des guerres. Inès, 10 ans, me parle de l’animalité des humains qui les provoquent. Je lui dis de veiller à bien choisir les mots : les animaux ne tuent que pour survivre, pas les humains. L’inhumanité sied mieux aux guerres que la notion d’animalité. Sans transition, elle m’explique que pour elle, contrairement à sa sœur, ce n’est pas mon affection qui la sécurise mais le fait de se savoir rationnellement en sécurité. Je la rassure, lui dis qu’elle l’est, malgré notre maison perchée sur une colline résidentielle à 2 kilomètres à vol d’oiseau de la banlieue sud bombardée sans relâche depuis le début des affrontements sur Beyrouth. Sa petite sœur l’interrompt, comme à son habitude : « Moi, c’est ton affection, maman, qui me sécurise. Où tu es je me sens bien. » Un mois plus tôt, c’est elle aussi qui m’avait dit avec un cœur auréolé de surréalisme qu’à chacun de mes voyages elle avait le sentiment que toute la maison était détruite sauf sa chambre, intacte au milieu des ruines.Hier, les déflagrations ont implosé là où ça fait mal. Dans la mémoire. A la première explosion, je n’ai pas bougé. Je me suis dit : cible atteinte. Avec ce réflexe pavlovien hérité de nos enfances dans les abris, j’ai attendu la deuxième. La troisième. De plus en plus proche. Violente. La plus forte jamais entendue. Le bruit des obus, c’est la moitié de la guerre. A la quatrième, j’ai sauté du lit, secoué ma fille réveillée en sursaut et appelé sa jeune sœur endormie. Je hurle son prénom. « Alexandraaa, debout. Vite dans le corridor ! » Comme si ces corridors qui nous avaient servi de remparts contre les obus des années 1980 avaient encore quelque chose à voir avec la technologie militaire israélienne actuelle. Gaza et les derniers événements au Liban en sont la preuve. Il y a une dissymétrie entre une force de frappe capable de transformer un immeuble en feuilleté, et les roquettes du Hezbollah. Mes réflexes de survie face au danger leur font croire à un reste de sécurité. Tant mieux. La grande ne contrôle plus rien. Tout tremble en elle. Ses lèvres. Son corps, son visage. Deux jours plus tôt, elle m’expliquait qu’il était possible de mourir sans perdre la vie. « Tu sais maman, il y a des gens qui échappent aux obus mais cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas morts de l’intérieur. Il suffit pour cela qu’ils perdent un être cher. » Ou l’innocence, m’étais-je retenue de répliquer.L’enfance est ainsi. Elle coupe le souffle. Hier, c’est de peur que nous avons eu le souffle coupé. Une fois à l’abri dans une petite chambre de fortune dans les hauteurs du Metn, en retrait des bruits de détonations et d’obus, les peurs ont délié les langues des deux petites. Nous n’avions pas attendu longtemps pour embarquer dans la voiture, conduite à toute vitesse. Un luxe. Nous savions qu’au réveil, nous regagnerions notre maison, intacte, car, a priori, en zone sécure, non infiltrée par des cellules du Hezbollah, concentrées sur la région de la banlieue sud et ses alentours. J’ai une pensée pour ces familles en fuite, en pyjama, avec pour garantie de retrouver des ruines le lendemain. Au fur et à mesure que le sentiment de sécurité s’installait, Inès s’insurgeait. « Tout cela en vérité est injuste. On ne peut pas tuer comme ça, sans donner à ceux qui risquent de mourir la possibilité de répondre. Les victimes n’ont rien. Ni missiles, pour réagir, ni même la possibilité de répondre par une lettre. C’est injuste, il faudrait donner à ceux qui sont exposés à mourir le droit de répondre ce qu’ils ressentent face à la violence. Peut-être même d’envoyer une colombe. Tout cela est trop cruel. Je ne comprends pas ce qu’Israël gagne. Ils ont eu ce qu’ils voulaient. Ils ont eu Hassan Nasrallah. Qu’est-ce qu’ils veulent de plus ? Je ne comprends pas, qu’est-ce qu’ils ont de plus à gagner, s’ils ont déjà gagné ? »C’est Alexandra qui lui répond, du haut de ses 8 ans : « La peur. Ils gagnent la peur. Avec ça, ils peuvent continuer de nous faire croire qu’ils sont les plus forts. » Inès se tait. Elle cherche une contenance. Elle a encore des trémolos dans la voix tandis que la voiture file en trombe. Une fois arrivées en lieu sûr, ses yeux embués de larmes me regardent. « Je suis fière de toi, maman », dit-elle. « Pourquoi ? » « Parce que tu as les bons réflexes. Tu es aussi une soldate de la guerre. Mais toi, pour sauver des vies. Nos vies. » Je suis épuisée par l’émotion, la prends dans mes bras, lui propose de monter nous reposer dans la chambre. Il est une heure du matin. Aucune des deux n’arrive à dormir. Inès pourtant tente de s’assoupir. Dans un dernier sursaut de conscience face à ce qui broie mais ne tue pas, elle me dit : « La vraie question, je pense est de savoir si dans tout ça il y a de l’amour. »J’en suis coite. Je cherche à la consoler du manque d’amour de la manière la plus douce possible. Mécaniquement, je m’apprête à confirmer qu’il n’y a en effet aucun amour dans les guerres. Elle ne m’en laisse pas le temps. « La réponse est oui, poursuit-elle. Bien sûr qu’il y en a. Il n’y a que ça dans les guerres. L’amour des gens qui s’entraident pour atténuer la douleur et le malheur des victimes. Les accueillir. Les soigner. Il est là le message. Dans l’amour possible en réponse. » Cette nuit j’ai eu honte de mes privilèges. De ceux de mes filles, pas orphelines. Parler avec elles est un privilège. Nous n’étions pas mortes, de l’intérieur. Leur enfance est une lutte qui joue au bras de fer entre l’espoir et la réalité. Je leur ai proposé de dormir. Demain sera un autre jour.* Hyam Yared, poète et romancière libanaise, est notamment l’auteure de Sous la tonnelle, Beyrouth comme si l’oubli, Tout est halluciné, Implosions…

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Publish date : 2024-10-04 18:00:00

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L’Express

Il y a dans la musique de DJ Mehdi une certaine idée de la France, par Abnousse Shalmani

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DJ Mehdi : made in France est le documentaire à voir d’urgence. Je sais, cher lecteur, que tu n’en crois pas tes yeux. Comment ça ? DJ ? Made in France ? Anglicisme, musique électro, clubbing, rap ? A défaut d’avoir une oreille musicale, j’ai toujours l’oreille à l’affût. Par frustration et fascination, aucune musique ne me rebute, aucun son ne me dégoûte. Des amis m’ont parlé de ce documentaire et je m’y suis plongée. Et j’en suis sortie aussi émue qu’hypnotisée par un gamin de Colombes devenu prince de la ville puis roi du monde, avant de mourir dans un accident en 2011 à l’âge de 34 ans.Par quoi commencer ? Par un gamin élevé dans la première famille noire tunisienne de Gennevilliers, dont l’administration transforme tous les prénoms du pays d’origine en prénoms Frenchy ? Par un gamin qui dès 11 ans bidule, triture, fabrique de quoi faire office de sampler ? Qui se nourrit de toutes les musiques du monde pour créer la sienne ? « Il n’y avait pas de geek en banlieue », dit sa cousine. Mehdi Faveris-Essadi est de banlieue et déjà du monde. Il produit du son pour les rappeurs et devient une référence avant la puberté. Intransigeant, « radical » dixit Kery James, il refuse de se plier aux diktats commerciaux de sa première maison de disques et préfère attendre la rupture du contrat. Et c’est le succès.Avec le groupe Ideal J qu’il forme avec Kery James depuis l’enfance, puis avec le collectif hip-hop la Mafia K’1 Fry, enfin, c’est l’album Les Princes de la ville de 113. L’album qui fait entrer le rap dans les familles françaises à travers les Victoires de la musique et le morceau Tonton du bled qui avec ironie et humour raconte le départ en vacances des blédards. C’est un autre monde, un monde où l’autodérision avait valeur d’intégration. DJ Mehdi ose ce que personne n’avait osé : il fait rapper le 113 sur un son de Kraftwerk, groupe allemand de musique électronique des années 1970 dont n’avaient jamais entendu parler les rappeurs, mais ils s’en foutaient, passée la première surprise, c’est du bon son. Et voilà deux mondes qui s’écoutent et collaborent.Faites des pieds et des mains, sortez Les Héritiers de Bourdieu comme on agite l’ail pour faire fuir les vampires, des études sociologiques tronquées pour coller à une réalité militante, DJ Mehdi, par ses sons, explose le déterminisme, dynamite les étiquettes et offre le meilleur contre-exemple à toutes les théories fumeuses qui voudraient condamner les banlieues à la violence et à la haine, ou les célébrer pour la violence et la haine seulement sans vouloir voir autre chose, parce que cela casserait un narratif misérabiliste bien rodé qui rapporte électoralement.Le cosmopolitisme tel qu’on l’entendait au XIXe siècleIl y a dans la musique de DJ Mehdi une certaine idée de la France ; davantage que le métissage, c’est le cosmopolitisme tel qu’on l’entendait au XIXe siècle, cette idée évidente que chaque création humaine, quel que soit son concepteur, d’où qu’elle vienne sur la Terre, est universelle. C’est l’appropriation culturelle, qui ne connaît ni frontière ni chasse gardée. Ce qui est créé est créé pour tous sans discrimination. Le contraire du multiculturalisme qui n’est que coexistence sans liens, sans trocs enrichissants entre les cultures.Et DJ Mehdi de s’envoler vers l’électro. C’est le choc pour ses anciens amis : la house des Blancs contre le rap des Noirs. Ironie : la house est née dans les quartiers noirs de Chicago… Ce que fait DJ Mehdi, c’est se réapproprier l’origine du son, la faire sienne. Quinze ans après qu’il a mixé l’électro et le rap en France, les Américains suivent sa voie. Il devient alors incontournable sur les scènes électro du monde, c’est le carton de la French Touch, collaborant au passage avec M comme avec Diam’s. Et parce que rien n’est rejeté, rien n’est dévalorisé, parce que rien n’est hiérarchisé, tout est authentique et tout sonne vrai, tout sonne spécifique.Quand on demande à ses camarades d’avant-hier et d’hier ce qui faisait l’originalité de DJ Mehdi, tous répondent qu’avec lui rien n’était impossible, rien n’était inatteignable, le monde était vaste. DJ Mehdi ou un destin français, qui célèbre des gammes universelles qui n’appartiennent pourtant qu’à lui. Ça s’appelle le style.

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Author : Abnousse Shalmani

Publish date : 2024-10-04 17:30:00

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L’Express

Sahara occidental : le Maroc en colère contre un jugement de la Cour de justice de l’UE

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La Cour de justice de l’Union européenne a donné raison, ce vendredi 4 octobre, aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par l’Algérie au Sahara occidental, en invalidant définitivement deux accords commerciaux conclus entre le Maroc et l’UE. Une décision de justice non reconnue par Rabat. Ces accords de 2019 sur la pêche et l’agriculture ont été conclus en « méconnaissance des principes de l’autodétermination » du peuple sahraoui, a estimé dans un arrêt la haute juridiction établie à Luxembourg.La Commission européenne a réagi en soulignant l' »amitié profonde » et la « coopération solide et multiforme  » entre l’UE et le Maroc, soulignant que celle-ci serait portée « à un niveau supérieur dans les semaines et les mois à venir ». En d’autres termes, la Commission va devoir renégocier un accord commercial avec le Maroc, pour tenir compte de son annulation par la Cour de justice de l’UE. L’UE « entend préserver et continuer à renforcer ses relations étroites avec le Maroc dans tous les domaines de ce partenariat, conformément au principe ‘pacta sunt servanda' », une locution latine signifiant que les conventions doivent être respectées, ont affirmé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.Rabat a critiqué avec force le contenu de cette décision de la Cour de justice de l’Union européenne, qui contient, à ses yeux, des « errements juridiques évidents » et des « erreurs de fait suspectes ». « Le Maroc ne se considère aucunement concerné par la décision » de la Cour, a souligné le ministère marocain des Affaires étrangères, expliquant n’avoir participé à « aucune phase » de la procédure. Il appelle par ailleurs l’UE à prendre « les mesures nécessaires pour respecter (ses) engagements internationaux ». »Mesures nécessaires »La décision de cette juridiction vendredi n’a pas de conséquence à court terme. L’accord de pêche avait déjà expiré en juillet 2023, et la Cour a prolongé d’un an à compter de vendredi l’application de l’accord concernant les produits agricoles. Le consentement du peuple sahraoui à la conclusion de ces accords était une des conditions de leur validité, a expliqué la Cour de Luxembourg. Or, celle-ci a jugé que même si des consultations avaient été menées au Sahara occidental, ancienne colonie espagnole passée presque entièrement sous contrôle marocain, elles ne signifiaient pas consentement.Ce consentement aurait pu être retenu si l’application de ces accords avait donné « un avantage précis, concret et substantiel », ce qui n’a pas été le cas, selon la Cour. En conséquence, les demandes d’annulation d’une décision de la justice européenne prise en première instance en 2021 ont été rejetées vendredi. A l’époque le tribunal de l’UE avait annulé les deux accords commerciaux UE-Maroc.Dans une autre décision, la Cour de justice de l’UE a également stipulé que l’étiquetage des melons et des tomates récoltés au Sahara occidental devait mentionner ce territoire, et non le Maroc, en tant que pays d’origine. La Confédération paysanne, syndicat agricole français, avait demandé à la France d’interdire l’importation de melons et de tomates originaires du territoire du Sahara occidental, étiquetés, à tort selon elle, comme provenant du Maroc. La Cour lui a donné raison, jugeant que le pays d’origine était bien le Sahara occidental et non le Maroc.Un territoire convoitéVaste étendue désertique de 266 000 km2 situé au nord de la Mauritanie, le Sahara occidental est le dernier territoire du continent africain dont le statut post-colonial n’est pas réglé : le Maroc en contrôle plus de 80 % à l’ouest, le Front Polisario moins de 20 % à l’est, le tout étant séparé par un mur de sable et une zone tampon sous contrôle des Casques bleus de l’ONU.Fin 2020, les Etats-Unis de Donald Trump avaient reconnu la souveraineté marocaine sur l’ancienne colonie espagnole, brisant le consensus international sur le statut actuel du territoire disputé.

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Publish date : 2024-10-04 16:34:16

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L’Express

Erreur de méthode ou enfumage ? Pourquoi l’impôt sur les riches risque de faire pschitt

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C’est une idée neuve qui tranche avec les vieilles recettes jusqu’alors utilisées pour taxer les grandes fortunes et faire rentrer de l’argent dans les caisses. D’une pierre deux coups, c’est aussi une solution futée pour satisfaire la promesse de justice fiscale faite par le Premier ministre lors de son installation à Matignon. Alors qu’une contribution exceptionnelle et transitoire des Français les plus riches au redressement des comptes a été annoncée lors de la déclaration de politique générale de Michel Barnier ce mardi, le secret avait été jalousement gardé sur la méthode choisie. Tout juste a-t-on appris hier que la mesure toucherait 0,3 % des foyers fiscaux, soit près de 65 000 ménages.Par le passé, lorsqu’il s’agissait de faire payer les riches, les gouvernements successifs jouaient soit avec l’ISF, soit avec une nouvelle tranche d’impôt sur le revenu ou une surtaxe sur la dernière tranche existante à l’instar de la CEHR – la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus – créée en 2011 par Nicolas Sarkozy, et qui n’a jamais disparu.L’imagination fiscale n’ayant pas de limite, le gouvernement Barnier aurait cette fois choisi de prendre l’affaire par l’autre bout : imposer un taux minimum d’impôt sur le revenu sur les grandes fortunes. Sur le papier, ce seuil minimal gravé dans la loi éviterait que, par le jeu des multiples abattements et niches fiscales dont regorge le système français, un ménage échappe en partie à l’impôt.Depuis plus de dix ans, les experts de l’OCDE se sont attachés à traiter cette question du côté des entreprises. Un accord global embarquant 140 pays signé en octobre 2021 avait porté à 15 % le taux minimum d’imposition des multinationales. Ce compromis est tombé dans les limbes. Alors qu’il devait être ratifié par bon nombre de parlements nationaux, le Congrès américain y a mis son veto au début de l’été, sonnant la fin de la partie. Mais jamais, au niveau international, la question de l’imposition minimale des ménages n’avait réellement été mise sur la table.En juin 2023, les experts de l’Institut des politiques publiques (IPP) ont publié une note sur l’imposition réelle des ménages français très aisés. L’originalité de la méthode retenue ? Ne pas se baser sur le revenu fiscal de référence pour calculer le taux de taxation mais recalculer un « revenu économique » qui prendrait en compte les salaires et les revenus de l’épargne, mais également les bénéfices des sociétés contrôlées par les foyers fiscaux. Les résultats de l’étude – qui s’appuyait sur les données fiscales anonymisées des ménages et des entreprises en 2016 – sont édifiants. Le taux global d’imposition est bien progressif, mais jusqu’à un certain niveau. Autour de 600 000 euros annuels de « revenu économique », il est à son zénith : 46 % du gâteau revient au fisc. Ensuite, le taux commence à régresser. Et pour les ultra-riches, soit 0,0002 % de la population française (75 foyers fiscaux), il tombe à 26 %.Si l’on en croit nos confrères des Echos, Bercy travaillerait sur un taux d’imposition sur le revenu minimum compris entre 15 et 25 %. Problème : le ministère de l’Economie n’aurait pas retenu comme le suggéraient les experts de l’IPP une vision large du revenu mais en serait resté à la définition classique du revenu fiscal. « Normal, puisqu’une taxe portant sur des revenus non distribués serait probablement jugée inconstitutionnelle », précise l’économiste et fondateur du site Fipeco François Ecalle. L’annonce de Barnier risque-t-elle alors de faire pschitt ?Haute voltige politique »Le gouvernement a clairement raté sa cible, souligne Clément Malgouyres, l’un des auteurs de l’étude de l’IPP. Si on veut que cette taxe soit rentable, il ne faut pas partir du revenu fiscal de référence car toutes les stratégies d’optimisation fiscale consistent justement à le réduire à la portion congrue. Dans les faits, cet impôt minimum toucherait essentiellement les revenus du capital ». Le prélèvement forfaitaire unique de 30 % instauré le 1er janvier 2018 se décompose en effet entre 17 % de prélèvements sociaux et 13 % d’impôt sur le revenu. C’est donc cette partie du revenu seulement, taxée à 13 %, qui serait concernée. « En clair, la proposition de Michel Barnier reviendrait à augmenter le taux de la flat tax, en ramenant l’imposition du capital à son niveau d’avant la réforme de 2018 », conclut Clément Malgouyres.Erreur de méthode ou écran de fumée pour donner l’illusion d’un grand soir fiscal ? Si la mesure est réellement inscrite dans le projet de loi de Finances qui sera présenté le 10 octobre prochain, Michel Barnier aura gagné sur les deux tableaux : faire croire à la gauche qu’il a entendu leur souhait de taxer les grandes fortunes, et permettre aux plus fortunés d’échapper à un vrai coup de bambou. De la haute voltige politique.

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Source link : https://www.lexpress.fr/economie/politique-economique/le-gouvernement-a-rate-sa-cible-pourquoi-limpot-sur-les-riches-risque-de-faire-pschitt-T4EWYGKNNZDX5NIHPU5QIVVR5Q/

Author : Béatrice Mathieu

Publish date : 2024-10-04 13:00:00

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L’Express

Michel Barnier : « La crise financière est devant nous, il faut la prévenir »

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Michel Barnier agite le risque d’une possible future crise financière. Elle « est devant nous, il faut la prévenir », a affirmé ce vendredi 4 octobre le Premier ministre pour justifier ses mesures de 60 milliards d’économies dans le prochain budget 2025, dont 40 milliards de réductions de dépenses et 20 milliards d’impôts supplémentaires. »Ce freinage, il est indispensable, sinon on va droit vers une crise financière. (…) Elle est devant nous, il faut la prévenir », a affirmé le Premier ministre en marge d’un déplacement au Sommet de l’élevage à Cournon-sur-Auvergne (Puy-de-Dôme). »On va essayer de faire mieux ou bien avec moins d’argent » »Je veux l’empêcher pour protéger les plus faibles et notamment les épargnants », a-t-il ajouté. « Donc on va essayer de faire mieux ou bien avec moins d’argent, et je pense que c’est possible ». « Il y a beaucoup de collectivités, ici-même, dans les régions, les départements, les communes qui ont fait des efforts de meilleure gestion des fonds publics. Et cela, c’est l’intérêt aussi des contribuables », a-t-il souligné.En revanche les engagements pris par le précédent gouvernement en faveur des agriculteurs, contenus dans un projet de loi qui va être repris par le Sénat, « seront tenus », a-t-il assuré. Il a cité de nouveau les mesures de « simplification », après avoir promis jeudi de « faire une pauses sur les normes », qui permettent d' »économiser beaucoup d’argent et (de) remonter le moral des exploitants agricoles ».

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Publish date : 2024-10-04 14:33:42

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L’Express

Voitures électriques : l’UE frappe la Chine au portefeuille

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Les Etats membres de l’Union européenne ont confirmé lors d’un vote, ce vendredi 4 octobre, l’imposition de droits de douane sur les voitures électriques importées de Chine, malgré l’opposition des Allemands qui redoutent une guerre commerciale avec Pékin.La Commission européenne a désormais les mains libres pour ajouter aux 10 % de taxe déjà en place une surtaxe allant jusqu’à 35 % sur les véhicules à batterie de fabrication chinoise. Ces droits compensateurs doivent entrer en vigueur fin octobre. L’objectif est de rétablir des conditions de concurrence équitables avec des constructeurs accusés de profiter de subventions publiques massives. Il s’agit de défendre la filière automobile européenne et ses quelque 14 millions d’emplois contre des pratiques jugées déloyales identifiées au cours d’une longue enquête de la Commission.Les représentants des pays membres de l’UE, réunis à Bruxelles, ont voté en fin de matinée. Ils étaient, comme prévu, très divisés. L’Allemagne, avec quatre autres pays (Hongrie, Slovaquie, Slovénie, Malte) s’est exprimée contre, mais a largement échoué à rassembler la majorité nécessaire pour renverser la décision de la Commission, selon des résultats transmis à l’AFP par des diplomates européens. Le projet de taxes a reçu le soutien de dix Etats membres dont la France, l’Italie et la Pologne. Douze autres se sont abstenus, dont l’Espagne et la Suède qui avaient pourtant exprimé leur hostilité.La colère de PékinCette décision de l’UE a déclenché la colère de la Chine qui dénonce des « pratiques protectionnistes injustes, non conformes et déraisonnables ». La Chambre de commerce chinoise auprès de l’UE (CCCEU) a exprimé ce vendredi « une profonde déception face à ce résultat » et encouragé « vivement » l’Union européenne « à retarder la mise en œuvre des droits de douane et à privilégier la résolution des différends et des tensions commerciales à travers le dialogue ».Pékin a déjà répliqué en lançant des enquêtes anti-dumping visant le porc, les produits laitiers et les eaux-de-vie à base de vin importés d’Europe, dont le cognac – une filière qui se dit ce vendredi « sacrifiée » par l’UE.Au sein de l’UE, l’Allemagne craint que ce différend ne se transforme en guerre commerciale avec le géant asiatique. Ses fleurons BMW, Mercedes et Volkswagen, fortement implantés sur le premier marché automobile mondial, redoutent d’en faire les frais. Le ministre allemand des Finances a exhorté, ce vendredi, la Commission européenne à éviter le déclenchement d’une « guerre commerciale » avec Pékin, et le premier groupe automobile européen Volkswagen a dénoncé une « mauvaise approche » pour la compétitivité de l’industrie européenne.Des droits de douane qui varient selon le constructeurL’exécutif européen pourra, comme il en a l’intention, mettre en œuvre ces droits de douane compensateurs qui s’appliqueront aussi aux modèles des groupes non chinois assemblés en Chine. Leur montant varie selon le constructeur en fonction du niveau estimé des subventions reçues.Dans le détail, les taxes supplémentaires s’élèveront à 7,8 % pour Tesla, 17 % pour BYD, 18,8 % pour Geely et 35,3 % pour SAIC, selon un document final transmis aux pays membres le 27 septembre. Les autres groupes ayant coopéré à l’enquête européenne se verront imposer 20,7 % de taxes supplémentaires, contre 35,3 % pour ceux n’ayant pas coopéré.La Commission européenne s’est félicitée vendredi d’avoir « obtenu le soutien nécessaire des Etats membres », dans un communiqué. Elle a souligné que Bruxelles et Pékin continuaient de dialoguer pour tenter de trouver une solution négociée. A tout moment, les surtaxes pourraient être supprimées si une telle solution permettait de compenser le préjudice identifié par l’enquête européenne.

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Publish date : 2024-10-04 13:55:17

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L’Express

Après l’attaque iranienne, les options dont dispose Israël pour répliquer

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« Je ne crois pas qu’il y aura une guerre totale. Je pense que nous pouvons l’éviter. Mais il y a encore beaucoup à faire », déclarait jeudi 3 octobre dans la soirée le président américain Joe Biden, au moment où la communauté internationale craint un conflit de grande ampleur au Moyen-Orient. La région est en effet suspendue à la réponse d’Israël, après l’attaque d’envergure mardi menée par l’Iran, impliquant 200 missiles, qui ont largement été interceptés par l’État hébreu et la coalition de défense dirigée par les États-Unis.L’Iran a qualifié cette attaque de juste vengeance après l’assassinat, attribué à Israël, du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, le 31 juillet à Téhéran, et celui, revendiqué par Israël, du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah, le 27 septembre à Beyrouth, le mouvement islamiste libanais étant largement soutenu par le régime des mollahs. Une attaque avant tout « symbolique », comme l’analyse K. Campbell, vétéran du renseignement militaire américain, auprès de l’AFP : « Tous les systèmes de défense aérienne ont un point de saturation, et l’Iran semble être resté délibérément en dessous du point de saturation de la défense aérienne israélienne ».La crainte d’un conflit de haute intensitéToujours est-il que l’attaque iranienne pourrait avoir des conséquences régionales. Dès mardi soir, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avertissait : « L’Iran a commis une grave erreur […] et en paiera le prix ». Les Israéliens « sont obligés de riposter à cause de l’ampleur de l’attaque et le fait qu’il y ait un changement de nature des cibles » visées par l’Iran (notamment des installations du Mossad), par rapport à la première attaque iranienne directe sur Israël, en avril dernier, analyse de son côté David Khalfa, codirecteur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès, auprès de l’AFP.Quelle forme pourrait prendre la riposte israélienne ? La guerre totale entre l’Iran et Israël est-elle encore évitable ? Après des mois d’escalade, le risque d’un basculement vers un conflit de haute intensité qui déborderait sur d’autres pays de la région, bien qu’il donne des sueurs froides à la communauté internationale, est bien réel pour plusieurs analystes.Une attaque aérienne contre des installations nucléaires ?D’autant que depuis le début de la semaine, plusieurs voix en Israël, y compris des membres du gouvernement, évoquent « une opportunité historique pour Israël de régler définitivement son compte au régime iranien », rappelle David Khalfa. « Au vu des circonstances, Israël peut estimer que le moment est venu pour taper très fort contre l’Iran », affaibli par les coups durs infligés à son allié libanais, le Hezbollah, analyse L’Orient-Le Jour. L’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett a notamment appelé mercredi à une frappe décisive pour détruire les installations nucléaires de l’Iran, le pays étant soupçonné de vouloir se doter de la bombe nucléaire, jusqu’ici uniquement détenue dans la région par Israël.Une frappe contre des installations nucléaires iraniennes nécessiterait cependant le soutien des États-Unis. Or, le président Joe Biden s’est montré très clair à ce sujet : « La réponse est non », a-t-il indiqué mercredi. Une hypothèse a priori à écarter donc, puisque, comme l’analyse le Financial Times, Tsahal est incapable de mener cette opération seule : « En raison de la distance d’abord. Plus d’un millier de kilomètres séparent Israël des principales installations nucléaires iraniennes, et pour les atteindre, Israël devrait traverser l’espace aérien de l’Arabie saoudite, la Jordanie, l’Irak, la Syrie et potentiellement la Turquie », se confrontant également à « des problèmes de ravitaillement en carburant ». Enfin, « le troisième obstacle concerne la défense aérienne iranienne. Les principaux sites nucléaires du pays sont très bien gardés et les bombardiers israéliens devraient être protégés par des avions de chasse ».L’option d’un sabotage à distanceA l’heure actuelle, seuls les États-Unis disposeraient du matériel et de la force militaire suffisante pour mener une telle opération. « Une guerre avec l’Iran nécessiterait le soutien politique, économique et militaire, voire la participation des États-Unis. Israël reconnaît sans doute que Washington n’a aucun intérêt à s’engager dans un tel conflit », d’autant plus à l’approche des élections américaines, indique Norman Roule, expert de la région, cité par le Wall Sreet Journal.Selon Axios, un responsable américain a déclaré que lors des discussions entre l’administration Biden et le gouvernement israélien mardi, les États-Unis avaient clairement indiqué qu’ils soutiendraient une réponse israélienne, mais qu’ils pensaient que celle-ci devait être mesurée.Un sabotage à distance du réseau électrique, ou une cyberattaque semblent ainsi plus probables, selon le Financial Times. « En 2021, une panne de courant, apparemment causée par une explosion planifiée, a frappé le réseau électrique interne de Natanz [où se trouve une usine d’enrichissement, au nord d’Ispahan, qui produit des niveaux d’uraniums proches de celui de la bombe atomique, ndlr]. En 2010, les États-Unis et l’État hébreu auraient également attaqué le programme nucléaire iranien grâce au virus informatique Stuxnet. Mais de telles attaques n’ont pas réussi à arrêter indéfiniment son travail », rappelle le quotidien économique.La thèse d’une attaque contre des installations pétrolièresParmi les options, les experts et médias israéliens envisagent également des frappes sur des sites stratégiques. Jeudi, Joe Biden a ainsi dit être « en discussion » avec Israël sur d’éventuelles attaques contre les installations pétrolières de l’Iran. « De nombreux responsables israéliens considèrent les installations pétrolières iraniennes comme une cible probable, mais certains affirment que des assassinats ciblés et la destruction des systèmes de défense aérienne iraniens sont également des possibilités », poursuit Axios.Néanmoins, une attaque contre des installations pétrolières et la fragilisation de l’équilibre dans le golfe Persique pourrait accroître la pression internationale contre Israël. Quelle que soit la réponse, elle pourrait en tout cas s’avérer périlleuse pour Israël, déjà engagé militairement sur plusieurs fronts : dans la bande de Gaza, où se trouveraient encore une centaine d’otages, en Cisjordanie occupée, contre les rebelles Houthis du Yémen, et enfin, au Liban, après des jours de bombardements contre le Hezbollah.

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Publish date : 2024-10-04 13:19:45

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L’Express

Mpox : l’OMS donne son feu vert à un test pour diagnostiquer la maladie

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L’OMS a donné son feu vert au premier diagnostic in vitro (DIV) pour le mpox, qui doit permettre de mieux lutter contre l’épidémie actuelle, selon un communiqué de l’organisation vendredi 4 octobre. « Un diagnostic précoce du mpox permet un traitement et des soins rapides, ainsi qu’un contrôle du virus », souligne le communiqué, alors que la maladie a déjà fait près de 900 morts en Afrique depuis le début de l’année.En le mettant sur sa liste d’utilisation d’urgence, l’OMS permet à d’autres agences de l’ONU de le distribuer, et assure les autorités sanitaires des pays touchés de son efficacité et permet donc d’en accélérer la diffusion. « En Afrique, les capacités de dépistage sont limitées et les retards dans la confirmation des cas de mpox persistent, contribuant à la propagation continue du virus », explique l’Organisation mondiale de la santé.Le mpox, appelé auparavant variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais se transmet aussi entre humains, provoquant fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées. En 2024, plus de 30 000 cas suspects ont été signalés en Afrique, les chiffres les plus élevés se trouvant en République démocratique du Congo, au Burundi et au Nigeria. En République démocratique du Congo, seuls 37 % des cas suspects ont été testés cette année.Un test PCR en temps réelLe test approuvé par l’OMS – l’Alinity mMPXV fabriqué par les laboratoires Abbott Molecular- est un test PCR en temps réel qui permet de détecter l’ADN du virus, aussi bien le clade (le variant) 1 que le clade 2 à partir d’écouvillons de lésions cutanées humaines. Comme les tests PCR, qui ont rythmé la vie de millions de gens au plus fort de la pandémie de Covid-19, il doit être utilisé par des laborantins.En détectant l’ADN à partir d’échantillons d’éruptions pustuleuses ou vésiculaires, les laboratoires et les professionnels de santé peuvent confirmer les cas suspects de mpox de manière efficace et efficiente. « Ce premier test de diagnostic mpox répertorié dans le cadre de la procédure d’utilisation d’urgence représente une étape importante dans l’élargissement de la disponibilité des tests dans les pays touchés », a déclaré Yukiko Nakatani, sous-directrice générale de l’OMS pour l’accès aux médicaments et aux produits de santé. « L’amélioration de l’accès à des produits médicaux de qualité est au cœur de nos efforts pour aider les pays à contenir la propagation du virus et à protéger leur population, en particulier dans les régions mal desservies », a-t-elle ajouté.

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Publish date : 2024-10-04 12:07:50

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L’Express

Antisémitisme à l’école : l’histoire secrète de l’audit demandé par Macron… qui n’a jamais vu le jour

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Ce soir de février 2019, ils sont un millier à se presser au Carrousel du Louvre pour le traditionnel dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Il y a les dignitaires communautaires, des ministres, d’anciens Premiers ministres, des personnalités des arts et quelques autres. 200 gendarmes et policiers sécurisent les lieux, l’inquiétude est perceptible : récemment, à Paris, des portraits de Simone Veil ont été tagués de croix gammées, le philosophe Alain Finkielkraut a été bousculé dans une manifestation de gilets jaunes et les arbres plantés en mémoire d’Ilan Halimi sciés.Dans un discours d’une trentaine de minutes, Emmanuel Macron affiche sa détermination. Il promet l’adoption par la France d’une définition de l’antisémitisme élargie à l’antisionisme comme le souhaite le Crif, il annonce le vote d’une proposition de loi contre la haine sur Internet et lance l’idée d’un audit sur la déscolarisation des enfants juifs des écoles publiques.En politique, il est parfois des mots et des phrases qu’il vaut mieux ne pas prononcer. Cinq ans ont passé, presque une éternité. Les deux premières mesures sont entrées en vigueur, mais d’audit, point. Des ministres l’ont évoqué, des promesses ont été faites, mais aujourd’hui encore, nul ne sait combien d’enfants juifs ont quitté l’école de la République par sentiment d’insécurité. Excès de communication, négligence, difficultés légales ? L’Express retrace l’histoire de cet audit maintes fois annoncé, jamais réalisé.Le transfert d’élèves juifs vers le privéLorsque le chef de l’Etat évoque pour la première fois au Crif le phénomène de la déscolarisation, voilà plusieurs années déjà que, dans certains départements, en Seine-Saint-Denis en particulier, on constate que des enfants juifs quittent l’école publique parce qu’ils ne s’y sentent plus en sûreté, les parents préférant les scolariser dans des écoles confessionnelles juives ou privées catholiques. A la fin des années 1990, puis dans un rapport datant de 2004 portant sur « les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires », Jean-Pierre Obin, inspecteur général de l’Education nationale, mentionne des proviseurs qui organisent le transfert d’élèves juifs vers le privé faute de pouvoir en assurer la sécurité. Mais personne ne sait combien ils sont, ni où, précisément, la ségrégation est à l’œuvre.Des données, comme les inscriptions dans les écoles juives communautaires, fournissent une indication, mais elles ne sont que partielles. Parfois, des familles déménagent mais sans renoncer à l’école publique. Parfois, elles choisissent le privé catholique. En employant le terme d’ »audit « , Emmanuel Macron marque l’ambition d’un état des lieux chiffré. Et incontestable parce que porteur de la marque présidentielle.De l’annonce de février 2019, les mémoires n’ont souvent gardé qu’un souvenir flou. Un conseiller du président ne sait plus d’où l’idée est venue – d’une députée très sensibilisée sur le sujet peut-être ? – ni si elle a continué à être portée par le chef de l’Etat après le dîner du Crif. Un ancien de l’Education nationale se souvient de la préoccupation qui a guidé Emmanuel Macron à l’époque, mais ne peut citer d’initiatives concrètes qui auraient suivi. « Mais ce n’est pas parce que je ne m’en souviens pas qu’il ne s’est rien passé », ajoute-t-il aussitôt, soucieux de ne pas être pris en faute. Il faut dire qu’à l’époque, sur la question du fait religieux à l’école, Jean-Michel Blanquer et son équipe de la Rue de Grenelle se piquent d’être les bons élèves du gouvernement.Quelques semaines plus tard d’ailleurs, en déplacement dans le Val-de-Marne, le ministre reprend presque mot pour mot les termes du président de la République. Il rappelle que, désormais, en cas d’actes antisémites portant atteinte à la scolarité d’un élève, un audit sera mené dans l’établissement en question. Quelques semaines plus tard, c’est Gabriel Attal, alors secrétaire d’Etat chargé de la vie associative sous la tutelle de Jean-Michel Blanquer, qui affirme à la télévision que des diagnostics ont déjà été lancés, dont deux dans l’académie de Créteil. Les deux hommes donnent le sentiment que le travail réclamé par le chef de l’Etat est en bonne voie.La commande présidentielle pas simple à mettre en œuvre.Il n’en est rien. Du côté de la Rue de Grenelle, on a vite compris que la commande présidentielle, séduisante sur le papier, n’est pas simple à mettre en œuvre. Premier obstacle, la législation et l’interdiction des statistiques ethniques. « L’administration ne sait pas qui est juif ou qui ne l’est pas, avance un ancien responsable du cabinet de Jean-Michel Blanquer. Avec le passé, faire des listes d’enfants juifs est embarrassant. C’est toujours mieux de ne pas être dans le fantasme, de chiffrer, mais on s’est heurté à la législation et à l’Histoire. » Pour certains, l’excuse n’en est pas une.Sans faire de statistiques ethniques, il est, selon eux, possible de documenter le phénomène : les CPE et les proviseurs ont une vision assez claire de la religion de leurs élèves, ne serait-ce que parce que les parents leur demandent fréquemment d’être vigilants face à l’antisémitisme. Ils connaissent aussi les raisons pour lesquelles un élève quitte leur établissement en cours d’année et peuvent apporter des éléments assez précis pour nourrir un rapport. Jean-Pierre Obin se souvient de réticences similaires lorsqu’il menait son enquête il y a deux décennies : « Les inspecteurs d’académie nous disaient : ‘Il ne se passe rien dans mon département, mais s’il se passe quelque chose, ce sera à tel endroit.’ Dans l’établissement, le proviseur disait, ‘chez moi, il ne se passe rien’. Mais quand on interrogeait les parents d’élèves, les enseignants ou le reste du personnel éducatif, tout sortait. »Plus que tout, l’administration redoute de se lancer dans une enquête où le moindre mot malheureux, la moindre phrase, voire l’objet de l’étude lui-même pourrait mettre le feu à la communauté scolaire. Les rectorats paniquent à l’idée de rédiger le mail portant l’instruction ministérielle : quel vocabulaire employer ? Comment expliquer l’objectif ? Et si un proviseur le faisait fuiter dans la presse, avec une justification telle que « moi, je refuse de compter les juifs » ? La peur de l’instrumentalisation par des groupes de tous bords incite à une extrême prudence. L’une des solutions consisterait à confier l’enquête à un laboratoire ou à un chercheur en sociologie, extérieur à l’administration et garant d’une démarche scientifique, mais aucun moyen n’est débloqué pour une telle mission.Le ministre de l’Education et le secrétaire d’Etat à la Jeunesse, à la sortie de l’Elysée, le 21 novembre 2018 à Paris. Au cabinet de Jean-Michel Blanquer, Richard Senghor, alors conseiller spécial du ministre, a pris la préoccupation présidentielle au sérieux. Mais il en connaît aussi les écueils. Plutôt que d’élaborer un « audit » en bonne et due forme, il contourne la difficulté et se concentre sur la réponse à apporter aux enfants juifs confrontés à de l’ostracisme ou à du harcèlement en raison de leur religion. Il demande que les équipes du ministère sur le terrain interviennent dans les établissements où des problèmes sont signalés, il prône la mise en place d’un grand plan de formation des enseignants et des chefs d’établissements à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Mais 2020 arrive, le Covid et le confinement bouleversent les priorités.Les rares statistiques manquent de cohérenceEn mai 2022, quand Jean-Michel Blanquer quitte le ministère, l’audit n’a pas vu le jour. Pour parler de la déscolarisation, on se réfère toujours au rapport de Jean-Pierre Obin de 2004 et aux livres qui le citent alors que près de vingt ans se sont écoulés. On soupçonne le phénomène de s’être amplifié. Les indices sont là, mais quelles conclusions en tirer ? La hausse des inscriptions dans les écoles confessionnelles juives est indéniable, mais quelle est la part liée à une volonté de retour à la religion et celle due au renoncement à l’école publique par peur ? Nul ne se risque à l’avancer. Moché Lewin, rabbin au Raincy, a également constaté que, depuis quinze ans, le nombre d’enfants inscrits au Talmud Torah de sa synagogue a été divisé par quatre. La raison ? Ces cours, destinés à préparer la bar-mitsvah, sont surtout fréquentés par les enfants scolarisés dans le public, ceux qui vont à l’école confessionnelle juive les suivent sur le temps scolaire. Mais là encore, les motivations des parents lors du choix de l’établissement pour leurs enfants sont mal connues.Même les rares statistiques sont très imprécises. Quelle est la proportion actuelle d’enfants juifs dans le public, dont on a longtemps dit qu’ils se répartissaient à parts égales – soit 33 % – entre l’école publique, le confessionnel juif et d’autres établissements privés ? Dans le dernier baromètre du Fonds social juif unifié, plusieurs chiffres cohabitent, pas toujours cohérents. Dans un texte, il est écrit que la part de l’école publique n’est plus que de 27 % quand celle du privé juif serait de 40 % ; dans le graphique d’à côté, 32 % des étudiants disent avoir fait leurs études en école juive, 44 % dans le public, 25 % dans le privé. Et la proportion est encore différente, en ne tenant compte que des écoliers actuels, la part du confessionnel juif monte à 72 % mais, est-il précisé en commentaire, sans doute « en raison du mode d’administration du questionnaire ».En mai 2023, alors qu’il est ministre de l’Education depuis quelques mois, Pap Ndiaye reprend le dossier en main. Interrogé à l’époque par L’Express, il répond : « Plutôt que de fermer les yeux et de mettre cette question de côté au prétexte que nous n’avons pas de statistiques ethniques, faisons un état des lieux. » Et il ajoute : « J’ai demandé au Conseil des sages de la laïcité et des valeurs de la République de se pencher sur cette question dans le cadre de l’élargissement de ses missions. Ce n’est pas le seul chantier, mais c’est un exemple qui me semble être particulièrement frappant et, répétons-le, inadmissible. » La détermination du ministre ne fait guère de doute. Du fait de ses engagements passés dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, il est sensible à la question. Il s’est aussi interrogé sur les raisons pour lesquelles les enfants juifs de son immeuble ne fréquentent pas la même école que ses enfants – il habite alors dans le XIXe arrondissement de Paris. Il ne se souvient pas que le président de la République en ait parlé quatre ans plus tôt, mais il estime le sujet sous-traité et le reprend à son compte.Le ministre de l’Education à l’Assemblée nationale, le 11 juillet 2023Il l’évoque à plusieurs reprises, devant différents auditoires, les référents laïcité dans les académies, les inspecteurs généraux de l’Education nationale, le Conseil des sages de la laïcité ou le Fonds social juif unifié. Le moment est propice. En janvier 2023, Elisabeth Borne a présenté un grand plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, avec un volet scolaire comprenant plusieurs mesures, notamment l’ajout de questions sur le sujet dans les enquêtes de climat scolaire. Dans les mois qui suivent, plusieurs d’entre elles sont mises en œuvre, mais d’audit, il n’est toujours pas question.Au Conseil des sages de la laïcité, la commande ministérielle a été entendue, mais l’instance est alors traversée par des remous, certains accusent Pap Ndiaye d’avoir voulu l’affaiblir en élargissant ses missions et en revoyant sa composition. Un groupe de travail se constitue pourtant, autour de Iannis Roder, professeur d’histoire, d’Alain Seksig, ancien inspecteur d’académie, de Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah, et d’une inspectrice d’académie. Mais la commande n’est pas très précise et une nouvelle fois, aborder la question de la religion des enfants semble un obstacle insurmontable.Des outils pédagogiques contre le racisme et l’antisémitismeEt puis pourquoi réaliser un audit qui ne servira pas à grand-chose puisque lorsqu’une situation conflictuelle est détectée, il n’y a souvent pas d’autres solutions que de déplacer l’enfant victime ? Même quand le problème est résolu, la peur subsiste, la confiance est rompue et l’élève quitte l’établissement. Dans les esprits, s’installe l’idée qu’il vaut sans doute mieux consacrer temps et moyens à élaborer des outils pédagogiques de lutte contre le racisme et l’antisémitisme plutôt qu’à un audit aux finalités incertaines. Quelques auditions sont tout de même menées. Mais très vite, Pap Ndiaye est pris par d’autres sujets, il ne suit pas le dossier. De son propre aveu, lorsqu’il quitte le ministère à la mi-2023 et laisse la place à Gabriel Attal, il ne sait pas si ses directives ont été suivies d’effets.Le 7 octobre et ses répliques changent la donne. Les actes antisémites se multiplient. En particulier dans le cadre scolaire. Plus de 184 actes y ont été commis entre le 7 octobre et la fin de l’année 2023 et 130 au premier semestre de 2024, selon les données du ministère de l’Intérieur et du Service de protection de la communauté juive. Mais tous ne remontent pas jusqu’à la Place Beauvau, une large partie d’entre eux sont gérés directement par la hiérarchie scolaire. Au total, sur l’année scolaire 2023-2024, 1.670 actes à caractère antisémite (insultes et violences verbales ou physiques, inscriptions antisémites…) ont été recensés par le ministère de l’Education nationale.Les collèges sont particulièrement concernés. Et les signalements s’étendent à des structures et des zones géographiques jusque-là épargnées. Les parents s’inquiètent et la tentation de la déscolarisation s’accélère. « Le rajeunissement des auteurs a augmenté la pression et l’angoisse des parents dans les écoles publiques », confirme Yonathan Arfi, le président du Crif. « Nous avons reçu un afflux de candidatures, on a dû refuser entre 1 000 et 2 000 enfants dans l’ensemble des écoles juives, faute de places et de moyens », ajoute Marc Eisenberg, président de l’Alliance israélite universelle.Nicole Belloubet, qui a repris le flambeau de la Rue de Grenelle au début de 2024, s’enquiert auprès du Conseil des sages de la laïcité de l’avancée des travaux. Elle les encourage à poursuivre, mais sans date limite, ni moyens supplémentaires. Tout le monde sait alors que rien ne viendra combler les années perdues et qu’en l’absence de point de départ, on ne connaîtra jamais l’ampleur de la défaite de la République incapable d’accueillir tous ses enfants à l’école publique. Mais à la fin de l’été 2024, le groupe de travail reprend ses travaux. Il a déjà auditionné des responsables d’académie qui ont dû faire face à des incidents, à Nice et Toulouse notamment. A l’automne, il prévoit d’entendre des responsables de l’enseignement confessionnel juifs et catholiques. L’idée ? Tracer des tendances les plus objectives possible en s’appuyant sur quelques cas emblématiques. Et rendre public un rapport d’ici la fin de l’année 2024 ou au tout début de 2025, peut-être en février. Si la nouvelle ministre de l’Education nationale donne son feu vert à un audit dont elle n’a vraisemblablement jamais entendu parler…

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Source link : https://www.lexpress.fr/societe/antisemitisme-a-lecole-lhistoire-cachee-dun-audit-demande-par-macron-qui-na-jamais-vu-le-jour-C57J4C6HFNEYNFTEEFT4WJRIZI/

Author : Agnès Laurent

Publish date : 2024-10-04 05:45:00

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L’Express

« On va y passer des jours et des nuits » : Laurent Saint-Martin, un ministre en mission commando

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« Novice en matière de finances publiques. » Voilà comment Laurent Saint-Martin se décrivait, lorsqu’il débarqua en 2017 à l’Assemblée nationale, après son élection, sous l’étiquette LREM, dans la troisième circonscription du Val-de-Marne. Malgré son manque d’expérience, c’est vers la commission des Finances qu’il se dirige pour en prendre la vice-présidence. « Un mot, peut-être, pour expliquer ce choix, qui, à première vue, peut sembler surprenant. Les raffinements techniques des finances publiques sont certes alors autant de nouveautés pour moi, mais j’ai pleinement conscience de l’enjeu démocratique que représente le budget », écrivait-il en 2020 dans son livre La Fabrique de l’impôt. Pour un consentement citoyen (Alma Editeur). Il sera ensuite élu rapporteur général de cette même commission, l’un des postes les plus convoités du Palais-Bourbon.Sept ans plus tard, le voici désormais ministre du Budget et des Comptes publics, dans le tout jeune gouvernement Barnier. Un plongeon dans le grand bain. « En 2017, il s’est coulé très vite dans cette matière ardue. Il a une immense capacité d’absorption », loue son ancienne cheffe de cabinet, Florence Grognard. Et sans doute plus qu’aucun autre de ses prédécesseurs, il s’apprête à vivre un intense baptême du feu, lié à l’examen du projet de loi de finances. Un budget concocté dans l’urgence et sous la pression.L’an prochain, Bercy va devoir trouver 60 milliards d’euros d’économies pour ramener le déficit public à 5 % du PIB. Sans quoi, si rien n’est fait, il pourrait dépasser les 7 %, soit plus qu’en 2021, année du Covid. « C’est un défi de taille. Je suis prêt à le mener, on va y passer des jours et des nuits », assure auprès de L’Express Laurent Saint-Martin.Michel Barnier l’a précisé dans sa déclaration de politique générale, les deux tiers de l’effort viendront de la baisse de la dépense publique. Le reste, d’une plus grande efficacité dans la gestion de l’Etat et de hausses d’impôts « temporaires et ciblées ». Un objectif pour le moins ambitieux, alors que les dépenses des administrations publiques – Etat, collectivités et Sécurité sociale – n’ont jamais diminué en l’espace de quarante ans. « Beaucoup de gens parlent de la réduction des dépenses, mais n’ont pas le courage de le faire », pointe Laurent Saint-Martin.Un homme de compromisPour cela, le nouveau ministre a sa recette : « le principe de vérité ». « Nous devons expliquer pourquoi nous avons besoin de baisser les dépenses publiques. Et nous ne le ferons pas en imposant, mais en dialoguant. En essayant de comprendre quels sont les postes où on a laissé filer la dépense. C’est un travail de fourmi. Pour éviter de donner, indistinctement, des coups de rabot, il faut regarder ligne à ligne. Il s’agit bien d’une œuvre d’intelligence collective », détaille-t-il.Un exercice d’orfèvre que Laurent Saint-Martin compte mener à l’expérience. « Le fil rouge, c’est de ne pas casser les outils de la croissance et de maintenir l’attractivité. J’ai porté cette méthode chez Business France et je compte la mettre en œuvre à Bercy. » L’opérateur d’Etat, qui aide les entreprises à exporter et dont il a été directeur général pendant plus d’un an et demi, affiche un bon bilan. « Cette structure est bien gérée. Au niveau de l’efficacité de l’argent public, c’est un exemple », assure le sénateur (LR) Alain Chatillon, membre du conseil d’administration de Business France.La mission s’annonce d’autant plus périlleuse que ce diplômé de l’Edhec, encarté un temps au Parti socialiste et battu par Louis Boyard (LFI) aux législatives de 2022, va devoir composer avec une Assemblée nationale plus éclatée que jamais. « Je ne suis pas naïf quant à la complexité politique. Il y a un chemin à trouver », veut croire Laurent Saint-Martin.Son mandat précédent peut l’y aider. « Il connaît bien la mécanique des débats parlementaires. Il a montré par le passé qu’il était capable de parler à tous les groupes. Ce sera essentiel pour naviguer dans le calendrier budgétaire », juge un ancien collègue de la commission des Finances. « Quand il était rapporteur, il avait le souci de trouver des compromis avec les oppositions. Cette démarche était assez naturelle chez lui », abonde le député (Renaissance) Daniel Labaronne. En 2020, Laurent Saint-Martin concluait son livre par cette phrase aux accents prémonitoires : « Si nous laissons les choses persister, la maladie de nos finances publiques atteindra un stade incurable. » Une pathologie chronique à laquelle il va devoir trouver un remède. Et vite.

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Source link : https://www.lexpress.fr/economie/on-va-y-passer-des-jours-et-des-nuits-laurent-saint-martin-un-ministre-en-mission-commando-B2O4PVB675HAREX33RRPEJ2ICM/

Author : Thibault Marotte

Publish date : 2024-10-04 06:30:00

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L’Express

EN DIRECT. De nouvelles frappes israéliennes au Liban, le guide suprême iranien va prendre la parole

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L’armée israélienne a mené dans la nuit de jeudi à vendredi une nouvelle salve de frappes sur le sud de Beyrouth, bastion du mouvement chiite Hezbollah, dans l’un des raids les plus violents depuis le début de sa campagne de bombardements sur le pays, le 23 septembre. 37 personnes ont perdu la vie en 24 heures au Liban, selon le ministère de la Santé. Selon des médias américains, Hachem Safieddine, potentiel successeur d’Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah, aurait par ailleurs été visé mercredi soir par des attaques israéliennes. En Iran, le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, doit diriger ce vendredi 4 octobre un prêche très attendu, qui pourrait donner le ton des plans de son pays face à Israël.Les infos à retenir⇒ Le guide suprême iranien doit prendre la parole vendredi matin⇒ Une nouvelle salve de frappes nocturnes sur le sud de Beyrouth⇒ Hachem Safieddine, pressenti futur dirigeant du Hezbollah, aurait été ciblé par Israël08h55Le ministre iranien des Affaires étrangères au LibanLe chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi est arrivé vendredi à Beyrouth, au moment où Israël intensifie ses bombardements au Liban contre le Hezbollah, a annoncé l’agence nationale de presse libanaise. Il s’agit de la première visite au Liban d’un haut responsable iranien depuis l’assassinat le 27 septembre du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe israélienne.07h45Le principal axe routier entre le Liban et la Syrie coupé par les frappesL’agence de presse libanaise ANI a indiqué qu’un raid israélien mené à la frontière avec la Syrie avait coupé ce vendredi matin la principale route qui relie les deux pays, alors que des dizaines de milliers de personnes fuient ces derniers jours le Liban, où Israël mène d’intenses bombardements contre le mouvement Hezbollah.Selon un chiffre fourni, le 1er octobre 2024, par le Centre de crise libanais, « 176 080 citoyens syriens et 63 373 citoyens libanais ont fui vers la Syrie depuis le début de la campagne israélienne. Soit un total de 239 453 personnes », cite l’Orient-Le Jour.07h25Le guide suprême iranien doit prendre la paroleLe guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, doit diriger ce vendredi à 09h00, heure française, la grande prière hebdomadaire et prononcer un prêche qui pourrait donner le ton des plans de l’Iran. La guerre désormais ouverte entre Israël et le Hezbollah s’accompagne en effet d’une escalade entre Tel-Aviv et Téhéran, entraînant des craintes concernant un embrasement du Moyen-Orient. Cette rare prise de parole doit intervenir trois jours avant le premier anniversaire de l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre.07h15″Nous pouvons éviter » une « guerre totale » au Moyen-Orient, dit Joe Biden »Nous pouvons éviter » une « guerre totale » au Moyen-Orient, a déclaré dans la nuit le président américain Joe Biden, interrogé sur le sujet au moment où la communauté internationale craint un conflit de grande ampleur dans la région. « Je ne crois pas qu’il va y avoir une guerre totale. Je pense que nous pouvons l’éviter. Mais il y a encore beaucoup à faire », a-t-il déclaré à la presse. Plus tôt jeudi, il avait dit être « en discussion » avec Israël sur d’éventuelles frappes contre les installations pétrolières de l’Iran.07h00Nouvelles victimes civiles à GazaL’offensive israélienne se poursuit parallèlement sur la bande de Gaza, dévastée et assiégée depuis un an. Jeudi, sept personnes ont été tuées par des frappes israéliennes dans différents secteurs de ce territoire palestinien, selon la Défense civile, qui a par ailleurs fait état de cinq morts dans de nouvelles frappes vendredi.06h4518 morts en Cisjordanie dans une frappe contre un camp de réfugiésEn Cisjordanie occupée, l’Autorité palestinienne a annoncé jeudi soir la mort de 18 personnes dans une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Tulkarem. L’armée israélienne a affirmé y avoir « éliminé » un chef local du Hamas, Zahi abd al-Razaq, alias Zahi Oufi. Il s’agit de la frappe la plus meurtrière en Cisjordanie depuis 2000, selon une source au sein des services de sécurité palestiniens. Un témoin, le travailleur social Alaa Sroji, a expliqué à l’AFP qu’un avion israélien avait « frappé une cafétéria ». Il y a « des enfants, des jeunes dont les corps sont déchiquetés », a-t-il dit.Le Fatah, mouvement du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a appelé lui à un « jour de colère » vendredi en l’honneur des « martyrs héroïques » de Tulkarem.06h40L’un des principaux responsables du Hezbollah aurait été visé par une attaque aérienneD’après le site américain Axios, qui cite trois responsables israéliens non identifiés, Hachem Safieddine, potentiel successeur d’Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah, aurait été visé mercredi soir par des attaques israéliennes. L’armée israélienne, interrogée par l’AFP, n’a pas confirmé pour l’instant ces informations.06h30Une quarantaine de personnes tuées en 24h au LibanLe ministère libanais de la Santé a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi la mort de 37 personnes en 24 heures dans les différentes frappes israéliennes.06h20Nouvelles frappes israéliennes sur le sud de Beyrouth dans la nuitL’armée israélienne a mené dans la nuit de jeudi à vendredi une nouvelle salve de frappes sur le sud de Beyrouth, bastion du mouvement chiite Hezbollah. Jeudi soir, « Israël a frappé la banlieue sud (de Beyrouth) onze fois d’affilée », a déclaré une source proche du mouvement, sous couvert de l’anonymat.L’agence de presse officielle libanaise ANI fait état de « l’un des raids les plus violents sur la banlieue sud de Beyrouth depuis le début de la guerre israélienne contre le Liban ». Selon des correspondants de l’AFP, les frappes ont déclenché les alarmes des voitures et secoué des immeubles dans un vaste périmètre. Des images montrent des boules de flammes géantes s’élevant du site visé, avec une épaisse fumée et des fusées éclairantes.

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Source link : https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/en-direct-de-nouvelles-frappes-israeliennes-au-liban-le-guide-supreme-iranien-va-prendre-la-parole-OE3XFLFZQFHFJP5MD7YHQJRYZA/

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Publish date : 2024-10-04 08:59:32

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L’Express

Corée du Nord : la dernière menace de Kim Jong-un en cas d’attaque

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La Corée du Nord utilisera « sans hésiter » l’arme atomique en cas d’attaque par la Corée du Sud et les Etats-Unis, a annoncé son dirigeant Kim Jong-un dans des propos rapportés ce vendredi 4 octobre par l’agence officielle KCNA. Pyongyang « utilisera sans hésiter tous les moyens offensifs à sa disposition, y compris l’arme nucléaire » si « l’ennemi » attaque le pays au moyen de « forces armées », a souligné mercredi le dirigeant, dans un contexte de tensions avec Séoul.Kim Jong-un a dans sa déclaration fait référence à l’alliance entre Séoul et Washington, principal allié militaire de la Corée du Sud. Cette dernière ne possède pas d’armes atomiques et compte sur la force de dissuasion de son partenaire américain.Regain de tensions entre Pyongyang et SéoulLes propos de Kim Jong-un interviennent alors que la Corée du Sud vient de célébrer mardi sa Journée des forces armées. Le président Yoon Suk Yeol a affirmé à cette occasion que Kim Jong-un s’exposerait à la « fin de son régime » en cas d’utilisation de l’arme nucléaire. Il a menacé d’une « réponse résolue et écrasante » de son armée et de l’alliance Séoul-Washington. Des dizaines de milliers de militaires américains sont stationnés en Corée du Sud. Kim Jong Un a, en réponse, qualifié Yoon Suk Yeol de « marionnette » et d' »homme anormal », selon KCNA.Mi-septembre, la Corée du Nord a publié pour la première fois des images de ses installations d’enrichissement d’uranium, Kim Jong-un appelant une nouvelle fois à développer l’arsenal nucléaire du pays. Les relations entre les deux Corées traversent l’une de leurs périodes les plus tendues de ces dernières années. Pyongyang a notamment annoncé début août le déploiement de 250 lance-missiles à la frontière avec le Sud.

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Publish date : 2024-10-04 09:28:57

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L’Express

Israël : après un an de guerre, l’économie encaisse le choc… pour le moment

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Le lendemain du 7 octobre 2023, les employés du port d’Ashdod sont retournés à leur poste, comme chaque matin. Situé au sud d’Israël et à quelques dizaines de kilomètres de la bande de Gaza, Ashdod accueillait 40 % du commerce maritime du pays. Alors que plusieurs compagnies de fret maritime ont déclaré des cas de « force majeure », limitant leurs dessertes, le port a vu ses volumes s’effondrer de près de la moitié sur le dernier trimestre 2023. Un an plus tard, « l’activité est presque revenue à la normale », observe Shaul Schneider, président exécutif d’Ashdod Port Company. « Les entreprises qui avaient suspendu leurs livraisons sont revenues en mars et nous avons assisté à une augmentation progressive des échanges, à mesure que les compagnies de fret s’adaptaient à la situation », ajoute-t-il.Le port d’Ashdod est une illustration parmi d’autres de l’étonnante résilience de l’économie israélienne. A la situation sécuritaire dans le pays s’ajoute un tableau économique peu réjouissant : la croissance est en berne, le déficit budgétaire s’est creusé et la dégradation de la note de crédit par l’agence de notation Moody’s, le 27 septembre, sonne comme un nouveau revers pour l’État hébreu. A en croire, pourtant, le ministre israélien de l’Economie et de l’Industrie, Nir Barkat, ce bilan est à relativiser. « Au fil des guerres et des épisodes de violence dans notre région, nous avons appris qu’il y a généralement un léger déclin pendant la guerre, mais qu’un rebond économique se produit dès sa fin », confie-t-il à L’Express.Des importations en déclinIsraël, tributaire du commerce extérieur, a vu ses importations de marchandises plonger de 15 % en 2023 et de près de 8 % sur les huit premiers mois de cette année. Une partie de ce recul peut être attribuée au déclin de la demande intérieure, explique Eran Yashiv, professeur d’économie à l’université de Tel-Aviv et membre du Center for Macroeconomics à la London School of Economics. « Entre octobre et décembre 2023, près de 300 000 hommes ont été mobilisés dans l’armée et de nombreuses personnes ont été déplacées depuis la frontière avec le Liban. Ces mouvements ont entraîné une baisse de la consommation, et donc une diminution des importations de biens et de services », détaille l’universitaire.En parallèle, l’instabilité en mer Rouge, liée aux attaques des rebelles Houthis, a rendu plus dangereux l’acheminement de marchandises vers Israël. Le temps de transit s’est rallongé de plusieurs semaines, de nombreux navires choisissant désormais de passer par le cap de Bonne-Espérance. Et ces retards se sont reflétés sur les prix, le taux d’inflation israélien oscillant entre 2,5 et 3,7 % depuis le début du conflit.La crise a particulièrement affecté les secteurs de l’agriculture et de la construction. Ces derniers ont été frappés par une pénurie de main-d’œuvre au début du conflit, alors qu’Israël n’autorisait plus l’entrée de travailleurs palestiniens, qui étaient nombreux dans la filière agricole. Quant au secteur des hautes technologies, qui porte l’économie du pays, il a subi une baisse des levées de fonds de 33 % sur le dernier trimestre 2023 par rapport à l’année précédente. « Si le déclin de l’investissement se poursuit et s’accompagne d’une fuite des cerveaux, le milieu de la tech pourrait en pâtir fortement. C’est un problème majeur », s’inquiète le professeur Eran Yashiv.Ultime coup dur pour l’Etat hébreu : la Turquie, qui fournissait à Israël un large éventail de marchandises, notamment des métaux et des matériaux de construction, lui a tourné le dos au printemps dernier. Ankara a réclamé, pour la reprise des échanges, un cessez-le-feu permanent entre Israël et le Hamas et un flux d’aide humanitaire ininterrompu vers Gaza. Quelques mois plus tard, la Colombie lui a emboîté le pas, annonçant suspendre ses exportations de charbon vers Tel-Aviv.S’ajuster à la nouvelle réalitéFace à la décision de la Turquie, le monde des affaires israélien n’a pas baissé les bras. « A l’époque, les dirigeants des entreprises m’ont dit : ‘Nous savons comment gérer cette situation et nous n’avons pas besoin de l’aide du gouvernement' », se souvient le ministre de l’Economie Nir Barkat.Si, officiellement, les relations commerciales avec la Turquie ont été suspendues, le business passe aujourd’hui par des voies alternatives, observe Elad Barshan, fondateur de la société SlickChain, une plateforme digitale pour le commerce international de véhicules. « Les marchandises turques sont détournées vers des pays tiers comme la Grèce, la Slovénie et la Géorgie, d’où elles sont réacheminées vers Israël. Il est facile de modifier les documents d’expédition, ce qui permet au commerce de se poursuivre en toute discrétion », explique-t-il. Difficile, toutefois, de quantifier ces flux, faute de statistiques sur l’origine des marchandises lorsqu’elles passent par un pays tiers.Dès juin, les échanges israéliens de biens avec l’Union européenne ont augmenté proportionnellement au déclin commercial entre Ankara et Tel-Aviv, remarque Noah Trowbridge, analyste de risques maritimes chez Dryad Global. « Le transit de biens étrangers – notamment le pétrole azéri – de la Turquie vers Israël ne semble pas avoir été particulièrement affecté par ces sanctions », ajoute-t-il.Le fret maritime s’est aussi adapté à la menace persistante des Houthis, les armateurs payant désormais des primes de risque sur les marchandises transportées. Ces primes s’élèvent entre 0,25 % et 0,65 % de la valeur assurée, en fonction des ports israéliens desservis, soit deux fois plus que pour le port de Benghazi, en Libye, note Elisabeth Braw, chercheuse principale à l’Atlantic Council. « La poursuite des échanges avec Israël n’est pas une position politique, souligne-t-elle, c’est une décision commerciale. De nombreuses compagnies continuent de naviguer vers les ports israéliens parce qu’elles estiment que cela vaut la peine de prendre ce risque et de payer une prime. »Au fil des mois, le secteur agricole israélien s’est remis d’aplomb. Il produit actuellement 95 % de ses volumes avant la guerre, indique le ministre Nir Barkat. Des bénévoles ont prêté main-forte dans le sud du pays – le plus touché par les frappes – et des travailleurs sont arrivés de l’étranger. Résultat : Israël est parvenu à augmenter ses exportations de fruits et légumes vers l’Union européenne, en 2023 comme sur la première partie de 2024. Le secteur de la tech, enfin, s’est doucement relevé, affichant une hausse des levées de fonds au deuxième trimestre 2024. Au total, les firmes israéliennes ont levé 8,8 milliards de dollars entre le 7 octobre 2023 et le 15 août 2024, une part grandissante étant liée aux entreprises de cybersécurité.Partenaires solidesL’économie israélienne a pu résister au conflit grâce à plusieurs alliés de longue date. Si la masse globale de ses échanges avec l’Etat hébreu a connu une inflexion, l’Union européenne a gardé son rang de premier partenaire commercial, augmentant par exemple ses exportations de métaux et de produits chimiques industriels sur les huit premiers mois de cette année. Des échanges qui devraient encore augmenter, Israël ayant lancé une réforme pour harmoniser les standards réglementaires sur ses importations. Les exportations de marchandises israéliennes vers les Etats-Unis ont progressé de 14 % entre juin et août, avec d’importants volumes d’équipements électroniques et de produits chimiques. Le pays cultive aussi ses relations avec l’Inde, fidèle acheteur de diamants israéliens, et poursuit ses échanges avec les Émirats arabes unis, impulsés par la signature des accords d’Abraham en 2020.La Chine – son troisième partenaire commercial – a vu ses exportations vers Israël augmenter de 13 % entre juin et août. Pékin fournit, entre autres, des équipements électroniques ou du textile, et s’est imposée sur le marché local des véhicules électriques. « La volonté de chercher d’autres partenaires que la Turquie pourrait être l’une des raisons à cette hausse des exportations chinoises », analyse Tomer Fadlon, chercheur associé à l’Institute for National Security Studies.Sur le plan géopolitique, la Chine se montre pourtant proche des ennemis d’Israël et tarde à condamner le Hamas et le Hezbollah. Mais cette hostilité ne se reflète pas sur les volumes commerciaux entre les deux pays. « La Chine adopte cette posture diplomatique non pas parce qu’elle est contre Israël en tant que tel, mais parce qu’Israël est un proche allié des Etats-Unis, son grand rival sur la scène mondiale », note Tomer Fadlon. Nir Barkat se veut pragmatique : « En tant que ministre de l’Economie, je me focalise sur le coût de la vie en Israël. Tant que la Chine continue à nous fournir des produits bon marché dans des conditions honnêtes, cela nous convient. »Prudence de miseIl y a un an, Tomer Fadlon pensait que le conflit aurait un impact beaucoup plus important sur l’économie israélienne. « Mais personne ne sait combien de temps cette résilience va durer, surtout au vu des récents événements », s’interroge le chercheur. Les attaques de missiles iraniens sur Israël et l’intensification du conflit au Liban brouillent un peu plus les perspectives macroéconomiques.La prudence reste donc de mise. « Nous continuons de recommander à nos clients de ne pas transiter par la mer Rouge jusqu’à ce qu’un accord de cessez-le-feu pérenne soit signé entre Israël, le Hamas et le Hezbollah », indique l’analyste Noah Trowbridge. « D’ici-là, les primes de risque pour le fret sont vouées à augmenter, au vu notamment de l’escalade actuelle », prévient-il. Un contexte qui modifie aussi les équilibres au sein de l’Union européenne. Si la majorité des Vingt-Sept restent réticents à imposer des sanctions à Israël, l’Irlande et l’Espagne ont demandé à revenir sur l’accord de libre-échange signé en 1995 avec le pays. Une première.

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Author : Tatiana Serova

Publish date : 2024-10-04 08:00:00

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L’Express

Etats-Unis : les dockers reprennent le travail après trois jours de grève

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Un accord a finalement été trouvé : les dockers américains vont reprendre le travail après trois jours de grève, ont annoncé jeudi 3 octobre syndicat et employeurs dans un communiqué commun. « Dès maintenant, toutes les actions en cours cesseront et tous les postes couverts par le contrat-cadre reprendront », indiquent le syndicat des dockers (ILA) et l’Alliance maritime des Etats-Unis (USMX), qui représente leurs employeurs. Ils déclarent avoir « conclu une entente de principe sur les salaires », sans plus de précision. Mais, selon le Wall Street Journal qui cite des personnes proches du dossier, les employeurs ont proposé une augmentation des salaires de 62 % sur six ans, qui a été acceptée par le syndicat.Les deux parties vont toutefois devoir reprendre les discussions, car elles « ont convenu de prolonger le contrat-cadre jusqu’au 15 janvier 2025 afin de revenir à la table de négociation pour négocier toutes les autres questions en suspens ». « Ils ont les prochains 90 jours pour tout mettre en place », a déclaré Joe Biden à des journalistes jeudi soir, de retour à la Maison-Blanche. Le président américain avait, peu avant, salué dans un communiqué cet accord, qui va permettre de « rouvrir les ports de la côte Est et du Golfe », et « représente un progrès crucial vers un contrat solide ». Il avait aussi remercié « les travailleurs syndiqués, les transporteurs et les opérateurs portuaires qui agissent avec patriotisme pour rouvrir nos ports et assurer la disponibilité de fournitures essentielles au rétablissement et à la reconstruction à la suite de l’ouragan Hélène ».La « force vive » du paysQuelque 45 000 membres du syndicat des dockers (ILA) étaient en grève depuis mardi dans 36 ports de l’Alliance maritime des Etats-Unis (USMX) sur la côte Est et le Golfe du Mexique, faute d’entente sur un nouvel accord social de six ans. Cela représente en moyenne plus de 2,1 milliards de dollars de valeur commerciale par jour, selon plusieurs sources. Cet accord ne concerne en réalité que 25 000 syndiqués travaillant dans les terminaux de conteneurs et d’import/export de véhicules de 14 grands ports (dont Boston, New York, Philadelphie, Baltimore, Savannah, Miami, Tampa, Houston).Joe Biden avait refusé d’intervenir dans le conflit. La porte-parole de la Maison-Blanche avait jugé qu’il était « temps que l’USMX négocie un accord juste avec les dockers qui reflète leur contribution importante à notre reprise économique ». L’ex-président Donald Trump, qui brigue un nouveau mandat, avait estimé à Milwaukee que Joe Biden « aurait dû travailler à un accord entre eux » et relevé que les dockers représentaient « la force vive » du pays.A un mois désormais de l’élection du 5 novembre, cette grève menaçait de provoquer des pénuries et d’attiser l’inflation. Les transporteurs, contraints de dérouter leurs bateaux, avaient ainsi prévu d’appliquer des surcharges : 1 000 dollars supplémentaires par conteneur pour l’armateur allemand Hapag-Lloyd, entre 800 et 1 500 dollars pour son concurrent français CMA CGM, d’après la plateforme allemande de logistique Container xChange. Et jusqu’à 3 780 dollars pour le géant danois Maersk, selon les analystes de TD Cowen. En parallèle, les prix augmentaient vers des destinations où il n’y avait pas de grève.

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Publish date : 2024-10-04 07:48:34

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L’Express

Impôts : comment les plus fortunés sont taxés chez nos voisins européens

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La contribution des plus fortunés se précise. Interrogé jeudi soir sur France 2, le Premier ministre Michel Barnier a indiqué que cet « effort » pour redresser les finances publiques permettra « de récupérer 2 milliards d’euros ». Sans en détailler les modalités, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a indiqué de son côté dans la matinée, toujours sur France 2, que cette contribution « exceptionnelle » et « temporaire » des plus riches devrait concerner environ 65 000 foyers en France, sur les 20 millions de foyers s’acquittant de l’impôt sur le revenu. Soit « 0,3 % des ménages », a précisé le locataire de Bercy. Les niveaux de revenus concernés dépendront quant à eux de la composition du foyer fiscal.Une taxation des plus riches qui pourrait s’inspirer de ce qui se fait chez nos voisins européens. Retour sur les différentes formes et niveau d’imposition des plus hauts revenus dans le reste de l’Europe.Les impôts dédiés aux plus fortunés se font raresOn peut d’abord se pencher sur l’existence ou non dans les pays d’Europe d’un prélèvement dédié aux plus fortunés : un impôt sur la fortune (ISF). Dans une publication en février dernier, le cercle de réflexion américain Tax Foundation classe ainsi les pays concernés selon deux catégories : les Etats qui taxent seulement une partie de la fortune des plus aisés, comme l’immobilier ou les actions en bourse, et les Etats qui taxent l’ensemble de leur fortune.Résultats des comptes : seuls trois pays d’Europe taxent la richesse dans son ensemble aujourd’hui. Ainsi, la Norvège prélève « depuis 1892 » cet impôt selon deux seuils de richesse : soit une « taxation de 1 % de la fortune des particuliers dépassant 1,7 million de couronnes norvégiennes » (ou 145 000 euros), soit « un taux de 1,1 % » pour la richesse nette « dépassant les 20 millions de couronnes » (ou 1,7 million d’euros), précise la Tax Foundation.Types d’impôts sur la fortune en Europe par pays (en février 2024), selon le cercle de réflexion Tax FoundationOn retrouve également l’Espagne, avec « un impôt progressif allant de 0,16 % […] à 3,5 % des actifs d’une valeur supérieure à 700 000 euros » selon les régions autonomes, auquel s’ajoute un « impôt [national] « de solidarité sur la fortune depuis 2022 et 2023 », allant de « 1,7 à 3,5 % pour les particuliers dont les actifs nets dépassent 3 millions d’euros ». Enfin, la Suisse fait office de doyenne de l’ISF en Europe, avec une taxe sur la fortune nette mise en place pour la première fois « en 1840 » et dont « les taux d’imposition et les déductions fiscales varient considérablement d’un canton à l’autre ».Enfin, quatre pays européens taxent certains types de revenus précis. Outre la France et son impôt sur la fortune immobilière (IFI), l’Italie taxe à environ 1 % les actifs financiers et biens immobiliers détenus à l’étranger, la Belgique taxe seulement les comptes-titres de plus de 1 million d’euros, et les Pays-Bas taxent le patrimoine à environ 30 % hors résidence principale et hors certains actifs financiers.Une taxation variable selon les salaires ou les dividendesToutefois, l’existence ou non d’un impôt sur la fortune ne suffit pas à comparer la taxation des plus riches en Europe. Il faut également prendre en compte les impôts nationaux sur les revenus du travail (comme les salaires) et du capital (loyers, dividendes, etc), appliqués à beaucoup plus de foyers mais en étant généralement progressifs selon les niveaux de richesse.Pour tenter d’y voir plus clair, une étude publiée en 2023 par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a comparé les taxations des plus hauts revenus en 2021 sur un pied d’égalité. Celle-ci examine en effet « les taux moyens d’imposition de célibataires sans enfant gagnant 1 fois, 3 fois, 5 fois ou 20 fois le salaire moyen dans [chacun des 38 pays de l’OCDE], et dont les revenus sont composés uniquement soit de salaires, soit de dividendes », rapporte le site spécialisé Finances publiques et économie (Fipeco).Dans ma nouvelle note sur le site de FIPECO https://t.co/gtxAHgQKdo je présente une comparaison internationale des taux de taxation des salaires et dividendes avec un focus sur les très hauts revenus pic.twitter.com/4Bor4N9lOS— fipeco (@ecallefipeco) October 3, 2023Ainsi, si on se limite aux personnes gagnant 20 fois le salaire moyen national, le taux de taxation des très hauts salaires en France est de 64 %, en deuxième place du podium européen et de l’OCDE, « derrière la Belgique (67 %) et devant la Finlande et la Slovénie (63 %) », indique Fipeco. Dans le reste de l’Europe, le taux d’imposition de ces plus fortunés atteint 52 % au Royaume-Uni, 50 % en Italie, ou encore 47 % en Allemagne et en Grèce.Quant aux taxes sur les dividendes pour ces mêmes célibataires gagnant 20 fois le salaire moyen national, « la France est au quatrième rang de l’OCDE » avec un taux de 51 %, à égalité avec la Suisse, indique encore Fipeco. Le pays se place en revanche derrière l’Espagne (57 %) et le Danemark (55 %), mais devant l’Allemagne (49 %), la Belgique (48 %) ou l’Italie (47 %).Ces chiffres de 2021 semblent ainsi montrer que la France est l’un des pays d’Europe qui taxe le plus les plus hauts revenus. Toutefois, c’est aussi l’un des pays qui a le plus d’écart entre son imposition des salaires et des dividendes : on note une différence de 13 points entre les deux taux, « au douzième rang de l’OCDE », contre 1,1 point en Allemagne, 3 en Italie ou 4,4 au Royaume-Uni. De quoi convaincre les fortunes françaises de toucher des dividendes plutôt qu’un salaire.

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Publish date : 2024-10-04 07:00:00

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L’Express

L’actu à La Loupe : au Liban, le fleuve Litani comme limite pour Israël

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Dans cet épisode de l’actu à La Loupe, Hamdam Mostafavi, directrice adjointe de la rédaction et spécialiste du Moyen-Orient, explique les raisons pour lesquelles cette zone est au cœur des tensions depuis plus de 70 ans.RETROUVEZ TOUS LES EPISODES DE LA LOUPEÉcoutez cet épisode et abonnez-vous à La Loupe sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Google Podcasts, Podcast Addict et Amazon Music.Inscrivez-vous à notre newsletter.L’équipe : Charlotte Baris (présentation, écriture), Jules Krot (réalisation)Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio TorrentCrédits image : AFPLogo : Jérémy CambourComment écouter un podcast ? Suivez le guide.Charlotte Baris : Depuis le début de la guerre au Proche-Orient, il y a presque un an, vous avez certainement découvert de nouvelles zones sur la carte de la région. Je suis allée fouiller dans le placard du service Monde, pour emprunter l’une d’elles, très détaillée. On y voit par exemple Rafah et son poste frontière, au sud de la bande de Gaza. Mais également le Golan, ce plateau à l’ouest de la Syrie, ou encore tout le complexe découpage de la ville de Jérusalem…Aujourd’hui, nous allons regarder du côté du Liban, précisément au sud du pays, à la frontière avec Israël. Ce qui nous intéresse, c’est ce fleuve, le Litani, qui se retrouve à nouveau au cœur de la guerre… Pour tout nous expliquer, j’ai fait appel à Hamdam Mostafavi, directrice adjointe de la rédaction, spécialiste de la région.Pour aller plus loinMoyen-Orient : un conflit désinhibé aux airs de guerre froide, par Eric CholFabrice Balanche : « Bachar el-Assad peut être emporté par ce grand nettoyage d’Israël »Yaakov Amidror : « Il faut empêcher le Hezbollah d’être en mesure de lancer son propre 7 octobre »

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Publish date : 2024-10-04 06:00:00

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