Partir la tête haute et la conscience tranquille. Jusque dans les derniers instants, Bruno Le Maire aura tenté d’imposer sa solution pour mener à bien la mission périlleuse qu’il avait faite sienne : rétablir les finances publiques, dont la dérive n’a fait que s’accentuer sous la présidence d’Emmanuel Macron. En vain. Alors que le ministre de l’Economie, au record de longévité, avait mis sur la table une baisse des dépenses de 5 milliards d’euros pour le budget 2025, Gabriel Attal en a décidé autrement. Le Premier ministre a préféré la prudence à l’aplomb, en proposant de geler les crédits de