* . *
close

L’Express

L’Express

« Venez vous battre » : Elon Musk – Nicolas Maduro, la guerre à distance que personne n’attendait

[ad_1]


Nicolás Maduro est prêt à se battre contre l’homme le plus riche du monde. Non, il ne s’agit pas d’une énième fake news colportée aux quatre coins de la complosphère sur Internet. Le 29 juillet, face à la télévision nationale, le président vénézuélien apostrophait Elon Musk ainsi : « Tu veux te battre ? Faisons-le […], où tu veux. »La réponse du milliardaire pro-Trump ne s’est pas fait attendre. Le fondateur de Tesla a proposé, en cas de victoire de sa part, la démission de Maduro et, goguenard, est même prêt à lui offrir un voyage direction la planète Mars. Le successeur d’Hugo Chavez aurait pu en rester là, mais lors d’une conférence de presse, ce 31 juillet, il a renchéri par le mime d’un combat de boxe et déclarant : « On va se battre [sur un ring]. Mais viens ici au Poliedro [NDLR : gymnase de Caracas], toi et moi. Si je te bats Elon Musk, j’accepte ton voyage sur Mars, mais tu viens avec moi ! ».L’inimitié entre les deux hommes – l’un se revendique bolivarien et l’autre se veut chantre du libertarisme – est de notoriété publique. Mais leur relation antagoniste prend une nouvelle dimension depuis le 28 juillet, à l’occasion de l’élection présidentielle vénézuélienne. Nicolás Maduro, candidat à sa propre succession, a été déclaré vainqueur par le Conseil national électoral (CNE) avec 51 % des voix contre 44 % pour son concurrent Edmundo Gonzalez Urrutia. Cependant, le CNE n’a pas révélé le détail des voix. En conséquence, le candidat de l’opposition revendique lui aussi la victoire du scrutin.Musk, une menace pour MaduroLa contestation de la victoire de Maduro est telle que le ministre péruvien des Affaires étrangères a déclaré, sur TV Peru Noticias : « M. Gonzalez est le président élu et légitime du Venezuela. » Depuis lundi, au moins 12 personnes ont été tuées au cours des manifestations, 77 fonctionnaires ont été blessés, et plus de 1 000 personnes interpellées.Pour expliquer son incapacité à révéler le détail des résultats, le CNE assure avoir été victime d’une cyberattaque. Nicolás Maduro a annoncé la création « d’une commission spéciale pour évaluer, avec des conseils russes et chinois, le système de biosécurité du pays qui est attaqué, et en particulier l’attaque qui a gravement endommagé le système de communication du CNE… Les attaques, j’en suis sûr, sont dirigées par le pouvoir d’Elon Musk ».Il a poursuivi sa diatribe au balcon de sa résidence, au soir du 30 juillet. « Le Venezuela […] fait face à une agression nationale et internationale de la part des puissances mondiales, et il s’avère maintenant qu’Elon Musk est obsédé par l’idée de prendre le Venezuela et de gouverner le Venezuela de l’extérieur », a-t-il dit, évoquant une « alliance de l’extrême droite mondiale, de l’extrême droite fasciste, du narcotrafic, d’Elon Musk et du gouvernement impérialiste des Etats-Unis ».La rencontre de deux mondesLes attaques font référence à la proximité idéologique qu’entretient Elon Musk avec des figures néolibérales comme Donald Trump, candidat à l’élection présidentielle américaine, et le président argentin Javier Milei. Sur son réseau social X (ex-Twitter), Elon Musk n’a pas manqué de reprendre les publications de celui-ci. A la suite des résultats de la présidentielle vénézuélienne, le président argentin avait posté, selon la formule qu’il l’avait accompagnée toute sa campagne : « Dictateur Maduro, dégage ! ».DICTADOR MADURO, AFUERA!!!

Los venezolanos eligieron terminar con la dictadura comunista de Nicolás Maduro. Los datos anuncian una victoria aplastante de la oposición y el mundo aguarda que reconozca la derrota luego de años de socialismo, miseria, decadencia y muerte.…— Javier Milei (@JMilei) July 29, 2024Depuis, le milliardaire de 53 ans n’a cessé de multiplier les sorties provocatrices, qualifiant le président « d’âne » ou reprenant l’avis de recherche de Nicolás Maduro, publié par le gouvernement américain en 2020 en raison de son implication supposée dans le trafic de drogue.En pleine crise politique, le Venezuela, longtemps une des nations les plus riches d’Amérique latine, est également confronté à la déliquescence de son économie. Sa production pétrolière s’est effondrée et son PIB a été réduit, en dix ans, de 80 %. Résultats, plus de sept millions de Vénézuéliens ont fui le pays. Au pouvoir depuis 2013, Maduro avait assuré des élections « libres et transparentes », selon Forbes. Mais, les premières ingérences avaient débuté lorsque le gouvernement avait jugé non conforme la candidature de María Corina Machado, remplacée au pied levé par Edmundo Gonzalez Urrutia.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/monde/amerique/venez-vous-battre-elon-musk-nicolas-maduro-la-guerre-a-distance-que-personne-nattendait-USHJ437ZVFBQXLLS7P2EDGRBHA/

Author :

Publish date : 2024-08-01 17:35:02

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Maghreb : « Le Maroc est aujourd’hui plus apprécié que l’Algérie par les pays du Sahel »

[ad_1]


C’était une décision attendue, mais qui n’en rebat pas moins les cartes de la diplomatie française au Maghreb. Dans une lettre adressée au roi Mohammed VI le 30 juillet, Emmanuel Macron indique que le plan marocain d’autonomie du Sahara occidental « constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée ». La réaction du pouvoir algérien ne s’est pas fait attendre. Après sa décision de retirer « avec effet immédiat » son ambassadeur à Paris, l’Algérie, par la voix de son chef de la diplomatie, a annoncé ce 31 juillet d’autres mesures à venir contre la France. Un tournant dans ce dossier qui empoisonne les relations entre Rabat et Alger depuis près de cinquante ans, estime Khadija Mohsen-Finan, politologue spécialiste du Maghreb. Et un coup dur pour le président Abdelmadjid Tebboune, au moment où « la politique africaine de l’Algérie perd du terrain », notamment au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Et ce au profit du Maroc.En revanche, cette lettre du chef de l’Etat français augure d’une relation plus apaisée entre Paris et Rabat : cela va d’abord « donner la possibilité aux entreprises françaises d’investir au Sahara », analyse cette chercheuse associée au laboratoire Sorbonne Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe (Sirice). Entretien.L’Express : Comment expliquez-vous ce revirement de la France sur la question du Sahara occidental ?Khadija MohsenFinan : Ce n’est pas tout à fait un revirement pour la France, qui a toujours soutenu le Maroc, d’autant que cela avait déjà été annoncé par la voix du ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, lors de son voyage au Maroc en février dernier. La France a toujours appuyé la position marocaine, y compris au Conseil de sécurité des Nations unies, en bloquant des résolutions et en appuyant aussi le plan d’autonomie qui est proposé par le Maroc depuis 2007. La France reste donc sur cette ligne sans sortir du cadre des Nations unies, qui considèrent toujours le Sahara occidental comme un territoire non autonome, et qui reste à décoloniser, mais l’autonomie de ce même territoire, sous souveraineté marocaine, peut être une option, après consultation des populations concernées, c’est-à-dire les Sahraouis.La position d’Emmanuel Macron se distingue ainsi de celle de Donald Trump, qui a reconnu la marocanité du Sahara occidental en décembre 2020, en contrepartie de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël. [NDLR : l’ancien président américain avait reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental]. Mais, et c’est là une première, la France parle de souveraineté sur le Sahara occidental. Donc là, il y a un virage, effectivement.Pourquoi une telle annonce maintenant ?Cela s’est fait de manière progressive. Emmanuel Macron avait prévu de l’annoncer lui-même lors d’une visite d’Etat au Maroc. La politique intérieure française en a décidé autrement. Ce voyage ne s’est pas fait. Il a donc profité de la fête du Trône le 30 juillet (qui correspond au 25ᵉ anniversaire du règne du roi Mohammed VI) pour envoyer cette missive. Les choses sont plus claires, elles sont écrites. Il en a averti les Algériens quelques jours avant. Avec une petite différence de langage : l’autonomie n’est plus une base de négociation, c’est désormais la seule base possible, écartant de ce fait le référendum d’autodétermination qui est préconisé par le Front Polisario [NDLR : les indépendantistes sahraouis] et l’Algérie. Pour Alger, cela n’est pas acceptable, car le plan marocain d’autonomie n’a fait l’objet d’aucune négociation.Emmanuel Macron a pendant longtemps espéré avoir une relation équilibrée et apaisée avec à la fois Alger et Rabat. Visiblement, ce n’est pas encore possible. Chacun de ces deux grands Etats du Maghreb répugne à voir la France se rapprocher du voisin, qui est également un ennemi de longue date. Il y a une relation triangulaire entre la France, l’Algérie et le Maroc, dont la France ne parvient pas à s’extraire. Pour les classes politiques algérienne et marocaine, la France doit choisir un partenaire privilégié entre Alger et Rabat.Le président Tebboune paye-t-il le surplace des relations franco-algériennes ?En 2022, Paris et Alger ont parlé d’une « dynamique irréversible » concernant la relation entre les deux pays. Un accord a été mis en place entre la France et l’Algérie qui reposait sur deux axes principaux : un axe mémoriel avec des historiens qui allaient plancher de part et d’autre de la Méditerranée pour revenir sur cette histoire partagée entre les deux pays et un axe stratégique qui a été pensé à Zeralda, lors d’une réunion entre responsables militaires et du renseignement des deux pays. Ces relations n’ont pas été couronnées de succès, notamment sur le plan mémoriel. Et le voyage en France que devait effectuer le président Tebboune n’a pas eu lieu. Depuis 2000 et le voyage d’Abdelaziz Bouteflika, aucun autre président algérien ne s’est rendu en France pour une visite d’Etat. C’est dire que la crise est récurrente entre les deux pays, qui n’arrivent pas à dépasser cette question mémorielle et à apaiser la relation bilatérale.L’annonce de la décision française est-elle une claque pour Alger ?Elle peut être perçue comme un camouflet par Alger. Mais en même temps, nous étions jusqu’ici dans une espèce de paralysie. Les négociations étaient impossibles et chacun des protagonistes campait sur sa position : autodétermination et seulement autodétermination du côté Front Polisario et de l’Algérie, qui pensaient surtout à une indépendance du Sahara, et uniquement autonomie aux conditions marocaines du côté de Rabat. De quoi rendre la négociation et l’action des Nations unies impossibles. Nous étions réellement dans une impasse. Les Marocains attendaient ce virage de la part des Français beaucoup plus tôt, emboîtant le pas à la décision américaine en 2020.Sommes-nous face à un tournant dans ce dossier vieux de presque cinquante ans ?Oui, car la France est un acteur très important dans ce dossier. Elle n’est pas extérieure à la décolonisation du Sahara occidental, quoi qu’elle en dise. La France a dessiné les frontières des pays de la région, donnant un Sahara cinq fois plus important à l’Algérie, qui prolongeait son territoire. En 1958, elle participe avec l’Espagne à l’opération Ecouvillon dans le nord du Sahara occidental contre l’Armée de libération nationale du Maroc, soutenue par des tribus berbérophones sahraouies. Il s’agissait de mater la résistance sahraouie pour faciliter le contrôle de l’Espagne sur ce territoire.En 1978, des Jaguar de l’armée française interviennent au nord de Zouerate [NDLR : ville de Mauritanie] contre une colonne du Front Polisario, à la demande de Hassan II.En tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies, Paris a toujours agi en faveur du Maroc sur la question du Sahara occidental, notamment en bloquant des résolutions. En l’occurrence, la neutralité dont se prévalait la France dans ce conflit n’est pas réelle, la France a toujours appuyé le Maroc.L’Algérie et le Maroc sont deux Etats qui s’arment de manière démesuréeMaintenant que France s’est rangée derrière le Maroc, quelle sera la prochaine étape pour le Sahara occidental ?Cette annonce d’Emmanuel Macron va d’abord donner la possibilité aux entreprises françaises d’investir au Sahara, le ministre Séjourné l’a dit en février dernier : « La France accompagnera le Maroc dans la poursuite du développement économique et social de la région. » Ce qui revenait déjà à reconnaître implicitement la marocanité du Sahara occidental, même s’il ajoutait prudemment « au bénéfice des populations locales », sachant pertinemment que les Sahraouis ne seront pas consultés.La France a déjà donné son approbation à des financements publics dans le Sahara, notamment par une filiale de l’AFD (Proparco). Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a évoqué lors de son dernier voyage au Maroc le financement par la France de réseaux électriques pour transporter de l’énergie produite à Dakhla et qui bénéficierait aux habitants de Casablanca. Des groupes français comme Engie sont déjà installés au Sahara. Et la construction d’un port en eaux profondes à Dakhla est régulièrement évoquée. La prochaine étape sera la mise en œuvre de ces multiples projets à caractère économique, notamment.Peut-on parler de triomphe pour Mohammed VI ?Mohammed VI attendait cette reconnaissance par la France du caractère marocain du Sahara. Elle a tardé à venir compte tenu de plusieurs différends : l’affaire Pegasus (du nom de ce logiciel espion utilisé par les Marocains pour espionner les téléphones portables de ministres français et d’Emmanuel Macron lui-même) ou encore l’affaire de la réduction des visas accordés aux Marocains… La crise s’est installée entre les deux Etats, et lorsque la France a proposé son aide lors du séisme qui a frappé le Maroc en septembre 2023, Rabat l’a refusée.Le Maroc a tourné le dos à la France, et Emmanuel Macron s’est montré soucieux de se rapprocher de Mohammed VI, tout en souhaitant ménager la relation entretenue avec Alger. Dans ce contexte et compte tenu de la brouille qui date de 2020, la missive reçue par le roi pour le 25e anniversaire de son règne est naturellement considérée comme une victoire pour le Maroc.Que sait-on du rôle précis joué par Mohammed VI dans ce dossier ?Le Sahara occidental est une question centrale dans la diplomatie marocaine. De tout temps, elle a été gérée par le Palais. Le roi est entouré de conseillers, mais ce n’est pas du tout une gestion gouvernementale. Ce dossier a directement été géré par la monarchie marocaine. Ce n’est pas pour rien que la missive d’Emmanuel Macron a été envoyée au roi en personne. Elle ne concerne ni l’Etat ni le peuple. Elle concerne le roi.La rivalité entre le Maroc et l’Algérie « fait craindre une déflagration militaire » dans la région, écriviez-vous il y a un an…Je ne dis pas que cela va dégénérer maintenant, mais tout est possible. L’Algérie et le Maroc sont deux Etats qui s’arment de manière démesurée, selon le dernier rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).La politique africaine de l’Algérie a été très active par le passé, elle perd du terrain aujourd’huiLe Maroc vient d’acheter du matériel de surveillance des frontières et du matériel d’espionnage qui est très lourd. Tout cela fait peur à l’Algérie. Le rapprochement entre Rabat et Tel-Aviv lui fait peur aussi, c’est un axe stratégique. Le fait que le Maroc vienne en aide à Israël pour que ce dernier devienne un membre observateur au sein de l’Union africaine est un autre sujet possible de tensions. Le conflit peut également se déplacer sur le terrain africain. Il peut se faire sur les questions liées au Sahel. Jusqu’à présent, l’Algérie mettait en avant sa capacité à discuter et à dialoguer avec les Touaregs. Or aujourd’hui, le Maroc est plus apprécié que l’Algérie par les pays du Sahel, et notamment les Etats putschistes. L’Algérie se méfie de l’ascendant que peut avoir le Maroc sur les pays du Sahel, ne serait-ce que parce qu’elle a une frontière commune avec ce pays. Le conflit sur le terrain n’est donc pas à exclure, mais aujourd’hui, ce n’est pas à l’ordre du jour.Y a-t-il une lutte d’influence en Afrique entre les deux pays ?Le Maroc et l’Algérie essaient chacun d’être présents en Libye et de tirer à eux la Mauritanie. Mais cette dernière essaie de rester en dehors du contentieux algéro-marocain qui ne la concerne pas. En revanche, il y a une rivalité en Afrique de l’Ouest et au Sahel. La politique africaine de l’Algérie a été très active par le passé, elle perd du terrain aujourd’hui, notamment au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Cela se fait au profit du Maroc, qui a beaucoup investi dans le secteur bancaire mais aussi dans l’immobilier, dans la téléphonie mobile en Afrique de l’Ouest.Dans ce dossier du Sahara occidental, on n’entend pas ou peu les pays voisins comme la Mauritanie ou la Tunisie…On ne les entend pas délibérément. La Tunisie est sortie une fois de sa réserve le 26 août 2022, lorsque le président Kaïs Saïed a reçu à Tunis le chef du Polisario Brahim Ghali dans le cadre de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad). Mais traditionnellement, elle ne veut pas avoir à se prononcer sur ce conflit qu’elle considère être un conflit entre le Maroc et l’Algérie. Quant à la Mauritanie, elle en a été partie prenante et a revendiqué une partie du territoire du Sahara occidental. Elle a fait la guerre au Front Polisario jusqu’en 1979 avant de se retirer du conflit. Elle ne veut absolument plus se prononcer. Alors que c’est très probablement la Mauritanie qui abrite le plus grand nombre de Sahraouis. Il n’y a aucune différence sur le plan ethnique entre Sahraouis et Mauritaniens. Mais sur le plan politique, elle se garde bien de prendre position pour l’un ou l’autre, ou de se réjouir de cette reconnaissance française.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/maghreb-le-maroc-est-aujourdhui-plus-apprecie-que-lalgerie-par-les-pays-du-sahel-SN7JDPINJZBOTH4AJZCWYAGLCA/

Author : Laurent Berbon

Publish date : 2024-08-01 17:46:40

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Chef du Hamas tué en Iran : comment Téhéran prépare sa « vengeance » contre Israël

[ad_1]


Le message se veut ferme, sans équivoque. Ce mercredi 31 juillet, aussitôt après l’attaque israélienne à Téhéran ayant tué le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, l’ayatollah Ali Khamenei a menacé Israël d’un « châtiment sévère ». Avant d’insister : « Il est de notre devoir de venger le sang (d’Haniyeh) versé sur le territoire (iranien). »Cette promesse de riposte à cette attaque israélienne au cœur de la capitale iranienne a déjà commencé à être discutée en Iran. Selon le New York Times, une réunion d’urgence du Conseil suprême de sécurité nationale s’est tenue dès ce mercredi matin à Téhéran. Selon trois responsables iraniens, dont deux membres des Gardiens de la révolution, le guide suprême aurait donné l’ordre à l’Iran de frapper directement Israël en guise de représailles. »Au bon endroit et au bon moment »L’AFP, de son côté, affirme qu’une autre réunion s’est également tenue ce mercredi à Téhéran, entre des responsables iraniens et des représentants des formations qui leur sont alliées dans la région. L’objectif : coordonner leur position face à Israël, selon une source proche du Hezbollah libanais informée de cette réunion qui a requis l’anonymat. « Deux scénarios ont été évoqués, une riposte simultanée de l’Iran et ses alliés ou une réponse échelonnée de chaque partie », a ajouté cette source.Du côté du régime des mollahs, un précédent récent peut laisser présager de sa possible riposte. Après une frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, attribuée à Israël, l’Iran avait lancé une dizaine de jours plus tard une attaque inédite de drones et de missiles sur le territoire israélien. Mais il avait pris le soin d’avertir avant cette riposte les Etats-Unis, essentiellement par l’intermédiaire de l’ambassade de Suisse à Téhéran. La plupart des projectiles iraniens avaient alors pu être interceptés, avec l’aide des Etats-Unis et d’autres pays.La réponse de Téhéran devrait cette fois-ci se vouloir un cran plus élevé, alors qu’Israël a directement frappé au cœur de la capitale iranienne, un camouflet. « Nous mettrons certainement en œuvre l’ordre du guide suprême », « au bon endroit et au bon moment », a insisté ce jeudi le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, lors des funérailles d’Ismaïl Haniyeh.Une « riposte inéluctable », dit le HezbollahMais les autres alliés de l’Iran dans la région pourraient également avoir un rôle clef dans cette volonté de vengeance de Téhéran. Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a affirmé ce jeudi qu’Israël devait s’attendre à une « riposte inéluctable » de sa puissante formation après l’assassinat de son chef militaire Fouad Chokr ce mardi près de Beyrouth, mais aussi après la frappe contre le chef du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh. « Israël ne sait pas quelles lignes rouges il a franchies », a déclaré le chef du mouvement pro-iranien dans un discours télévisé retransmis en direct.Le Hamas, également, a promis de venger la mort de son chef. Les Palestiniens « pourchasseront Israël jusqu’à ce qu’il soit déraciné de la terre de Palestine », a averti un responsable du mouvement islamiste, Khalil al-Hayya, lors des funérailles d’Haniyeh ce jeudi à Téhéran. Une riposte qui ne peut être que d’autant plus motivée par l’annonce par l’armée israélienne ce jeudi de « l’élimination » du chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, dans une frappe le 13 juillet dans la bande de Gaza.En Irak, un dirigeant de la Résistance islamique, nébuleuse de mouvements irakiens pro-Iran, a de son côté indiqué à l’AFP que l’option la plus probable serait « que l’Iran lance, avec des formations d’Irak, du Yémen et de Syrie, une riposte contre des objectifs militaires israéliens ». Selon ce responsable qui a requis l’anonymat, « le Hezbollah pourrait ensuite frapper des objectifs civils », pour riposter à la frappe visant son responsable militaire dans laquelle cinq civils ont également été tués.Des scénarios auxquels Israël semble en tout cas se préparer. Benyamin Netanyahou a indiqué ce jeudi qu’Israël était à un « niveau très élevé » de préparations pour n’importe quel scénario, « tant défensif qu’offensif », selon un communiqué de son bureau. « Nous ferons payer un prix très élevé pour tout acte d’agression contre nous », a également insisté le Premier ministre israélien. Laissant présager d’une possible escalade au Proche-Orient qui inquiète au plus haut lieu à Washington, allié indéfectible d’Israël, mais aussi dans le monde entier.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/chef-du-hamas-tue-en-iran-comment-teheran-prepare-sa-vengeance-contre-israel-L23YPQXITVBPDFGJOIZIABLX7E/

Author :

Publish date : 2024-08-01 17:48:51

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Après la panne informatique mondiale, les déboires du groupe américain CrowdStrike

[ad_1]


C’est l’heure de faire les comptes. La compagnie aérienne Delta Air Lines s’apprête à réclamer des dommages et intérêts après avoir perdu 500 millions de dollars en raison de la panne informatique mondiale du 19 juillet, a indiqué son dirigeant, dix jours plus tard. « Nous cherchons à nous assurer que nous serons indemnisés quelle que soit la manière dont ils le décident pour ce qu’ils nous ont coûté », a-t-il prévenu, en faisant référence aux compagnies américaines Microsoft et CrowdStrike, un antivirus qui s’est retrouvé au cœur d’une paralysie géante.Le dirigeant de Delta a souligné que la panne mondiale avait coûté à la compagnie en tout « un demi-milliard de dollars sur une période de cinq jours », entre « la perte de revenus, mais aussi les dizaines de millions de dollars par jour en compensations et en hôtels » pour les passagers n’ayant pas pu prendre leur avion. À noter que la compagnie aérienne a dû annuler près de 7 000 vols et plus 176 000 clients ont demandé une indemnisation ou le remboursement de leur billet.Vendredi 19 juillet, une mise à jour d’un logiciel du groupe de cybersécurité CrowdStrike sur Windows, le système d’exploitation de Microsoft, a fait dysfonctionner de nombreux systèmes informatiques à travers le monde, des aéroports aux hôpitaux. D’après Microsoft, environ 8,5 millions d’appareils avaient été touchés par la panne, les utilisateurs étant confrontés à des « écrans bleus de la mort » qui rendaient le redémarrage impossible. »Un bug dans le programme »Pour rappel, le logiciel Falcon de CrowdStrike est utilisé par des entreprises du monde entier pour mieux identifier et contrer les logiciels malveillants et les failles de sécurité. « CrowdStrike, fondée en 2011, est une plateforme de cybersécurité basée sur le cloud dont le logiciel est utilisé par de nombreux secteurs à travers le monde pour se protéger contre les pirates informatiques et les violations extérieures », précise le New York Times. Et en quelques chiffres : CrowdStrike sert environ 29 000 clients et réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 4 milliards de dollars.Alors que s’est-il passé ? Dans un rapport d’incident, CrowdStrike a indiqué mercredi que ce bug avait été transmis à des millions d’ordinateurs Windows et qu’elle modifierait à l’avenir la manière dont elle gère les mises à jour. « En raison d’un bug dans le programme de validation, l’une des deux mises à jour a été validée alors qu’elle contenait des données problématiques », s’est justifié CrowdStrike. Le patron de l’entreprise, George Kurtz, a été convoqué par le Congrès américain pour fournir des explications. « Nous comprenons que notre travail n’est pas encore terminé et nous restons déterminés à restaurer tous les systèmes concernés », a-t-il souligné dans son message sur LinkedIn.Des actionnaires portent plainteFace à l’ampleur des dégâts, un groupe d’actionnaires de CrowdStrike a décidé de porter plainte contre l’entreprise devant un tribunal fédéral d’Austin (Texas), où se trouve le siège de l’entreprise. Les hommes d’affaires accusent l’entreprise d’avoir fait des déclarations « fausses et trompeuses » sur ses tests logiciels. « La plainte allègue que les dirigeants de CrowdStrike ont fraudé les investisseurs en leur faisant croire que les mises à jour logicielles de l’entreprise avaient été correctement testées », rapporte la BBC.De son côté, CrowdStrike nie les allégations et prévient qu’il se défendra contre le recours collectif proposé. Dans un communiqué publié mercredi, un porte-parole de l’entreprise basée à Austin, a ajouté : « Nous pensons que cette affaire manque de fondement et nous défendrons vigoureusement l’entreprise. » Si les actionnaires sont vent debout contre CrowdStricke, c’est parce que le cours de l’action de la société a chuté de 32 % dans les douze jours qui ont suivi l’incident, entraînant une perte de valeur marchande de 25 milliards de dollars (14,5 milliards de livres sterling). De quoi perdre ses nerfs.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/apres-la-panne-informatique-mondiale-les-deboires-du-groupe-americain-crowdstrike-2EM2ZQKVCFFTLO34QFHTPNLG64/

Author :

Publish date : 2024-08-01 18:00:41

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Epidémie de choléra à Mayotte : pourquoi il ne faut pas encore crier victoire

[ad_1]


L’épidémie de choléra à Mayotte, qui a fait au moins cinq morts, semble maîtrisée. Du moins pour l’instant. « Depuis le premier cas en mars, nous avons 221 cas confirmés, mais pas un de plus depuis le 12 juillet », indique Sergio Albarello, le tout nouveau directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte, confirmant le bulletin du 30 juillet de Santé publique France. Une situation « plus sereine, rassurante », commente-t-il, mais qui ne permet pas encore de crier victoire. « Comme dans toutes les épidémies, il y a des phases de creux et de pic. Là, il s’agit d’un creux nettement marqué ».Une réussite à mettre au crédit d’un discret changement de stratégie, comme L’Express le racontait en juillet dernier, qui a consisté à lancer une campagne de vaccination massive des populations vulnérables qui vivent dans les nombreux bidonvilles de Mayotte, densément peuplés et dépourvus d’accès à l’eau propre. Depuis le début de la crise, plus de 20 000 personnes auraient ainsi reçu un vaccin, dont 10 500 depuis le mois de juillet. Et 20 000 personnes de plus devraient en bénéficier, selon le Haut conseil de la santé publique (HCSP). « Je suis très heureux que la stratégie mise en place, le travail de l’ARS, mais aussi de l’ensemble du personnel soignant et du milieu associatif du territoire, paye », se félicite Sergio Albarello.Durée du vaccin, accès à l’eau potable : les craintes demeurentReste que si les deux vaccins que la France s’est procurés – le Vaxchora et le Dukoral -, sont efficaces à 85 % contre la maladie et réduisent les transmissions, leur durée de protection ne dépasse pas les six mois chez les enfants, et deux ans maximum chez les adultes. La solution vaccinale apparaît donc pour le moins temporaire, ou du moins inévitablement associée à de nouvelles futures injections. Sauf que le nombre de doses est limité. Non seulement le marché mondial est déjà saturé de commandes (les demandes en provenance d’Afrique, mais aussi des Comores voisines, explosent), mais avant la crise, la France avait un stock de quelques milliers de doses seulement. Et pour cause, notre pays n’avait pas connu d’épidémie de choléra depuis… 132 ans.Si les vaccins permettent donc de réagir en urgence, l’éradication du choléra ne passera que par un raccordement à l’eau saine et à des égouts fonctionnels, rappellent tous les experts. Le choléra est, en effet, une maladie hydrique : elle se transmet principalement par l’eau (mais aussi par les aliments souillés et des contacts interhumains). « En accord avec la préfecture, nous avons mis 120 rampes [NDLR : des systèmes de tuyaux et de robinets d’eau potable] à la disposition des populations vulnérables », tient à rappeler l’ARS.Sauf qu’un véritable système d’assainissement de ces zones constituerait un bien meilleur atout contre l’épidémie. « Cela ne relève pas de la compétence de l’ARS. Notre rôle est d’assurer que l’eau soit potable », se défend Sergio Albarello, qui ajoute néanmoins qu’il faut « densifier ces deux piliers ». En attendant, aucune stratégie pérenne – aucun projet d’infrastructure – n’a encore été annoncée par la préfecture. Sans doute par crainte d’attiser une situation déjà tendue sur l’île, où une partie de la population locale milite activement contre l’immigration comorienne, dont une large partie vit dans les bidonvilles.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/sciences-sante/epidemie-de-cholera-a-mayotte-pourquoi-il-ne-faut-pas-encore-crier-victoire-A4WMETJESJGFVLTHD66YVZPU64/

Author : Victor Garcia, Antoine Beau

Publish date : 2024-08-01 18:50:03

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Russie : le journaliste américain Evan Gershkovich va être libéré dans un échange de prisonniers

[ad_1]


La rumeur planait depuis ce mercredi. Elle s’est finalement confirmée ce jeudi 1er août. Le journaliste américain Evan Gershkovich, condamné à 16 ans de prison en Russie en juillet pour « espionnage », va être libéré des geôles du Kremlin dans un important échange de prisonniers entre Washington et Moscou, affirment plusieurs médias américains dont Bloomberg. Le journaliste du Wall Street Journal serait actuellement en route pour quitter la Russie, ont affirmé des sources au fait des tractations auprès de l’agence de presse américaine.Parmi les autres personnes échangées, la Russie aurait également libéré Paul Whelan, ancien marine américain détenu depuis 2018 par le Kremlin. De l’autre côté, le président russe Vladimir Poutine avait évoqué lui-même comme possible monnaie d’échange le cas de Vadim Krassikov, en prison en Allemagne pour l’assassinat d’un ex-commandant séparatiste tchétchène attribué aux services spéciaux russes.Le plus important échange depuis la Guerre froide ?Plus tôt ce jeudi, le Kremlin s’était refusé à confirmer ce possible échange de prisonniers. « Je n’ai toujours pas de commentaire à faire à ce sujet », avait déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.Mais un indice avait indiqué un possible rebondissement. Ces derniers jours, au moins cinq opposants russes, ainsi qu’un Russo-Allemand condamné pour « trahison » et un militant ayant « coopéré avec l’Ukraine », tous emprisonnés en Russie, avaient été transférés vers des destinations inconnues, selon leurs proches et des ONG. Ce phénomène inhabituel avait fait naître des rumeurs sur un possible échange de prisonniers imminent qui devrait aussi concerner le journaliste américain Evan Gershkovich. Cet échange pourrait en tout cas être le plus important entre Moscou et les Occidentaux depuis la Guerre froide.Une accusation d’espionnage jamais étayéeReporter reconnu pour son professionnalisme, Evan Gershkovich avait été arrêté fin mars 2023, alors qu’il était en reportage à Ekaterinbourg, dans la région de l’Oural. L’accusation d' »espionnage » n’a jamais été étayée par la Russie, et le journaliste, sa famille, ses proches ainsi que la Maison-Blanche dénonçaient une affaire montée de toutes pièces. Il avait finalement été condamné à 16 ans de prison, devant purger sa peine dans une colonie pénitentiaire à « régime sévère », ce qui signifie des conditions de détention très strictes.Le procès du journaliste, après 16 mois de détention, avait été expéditif. Toute la procédure avait été placée sous le sceau du secret et rien n’avait filtré du huis clos imposé par les autorités. Mais sa condamnation était surtout une condition préalable à un possible échange de prisonniers avec Washington, Moscou n’échangeant des détenus que s’ils sont condamnés. Chose faite, donc.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/monde/russie-le-journaliste-americain-evan-gershkovich-libere-dans-un-echange-de-prisonniers-7A5YVXSE2ZAP5DRQCMO4YC5Q3I/

Author :

Publish date : 2024-08-01 14:45:42

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Lucie Castets : la polémique qui touche l’aspirante Première ministre

[ad_1]


Une polémique pour lancer le mois d’août de Lucie Castets. Ce mercredi 31 juillet, le Canard enchaîné a révélé que la directrice des Finances et des Achats à la Mairie de Paris, propulsée il y a dix jours candidate du NFP pour devenir Première ministre, était dans une situation relativement ambivalente. Celle-ci avait en effet posé des congés payés plutôt que de se mettre en disponibilité, son statut de fonctionnaire l’obligeant pourtant à un devoir de réserve.Un possible manquement sur lequel ont sauté les élus parisiens de l’opposition de droite. Le même jour, ces derniers ont envoyé une lettre au procureur de la République de Paris évoquant « une violation de son devoir de réserve par ses prises de position politiques, ce qui l’expose, a minima, à une sanction disciplinaire ».Ils y parlent aussi d’un possible « détournement de fonds publics » car Lucie Castets est toujours rémunérée par la Ville de Paris et profitant de « l’usage du service de presse » de la Mairie. »Ma situation personnelle, elle est très claire »Cherchant à occuper le terrain en multipliant les déplacements cet été pour maintenir la pression sur le camp macroniste, Lucie Castets s’est justifiée de ce choix ce jeudi au micro de RTL. « Ma situation personnelle, elle est très claire et évidemment, je me suis assurée que tout était en ordre. Je suis actuellement en congés payés », a-t-elle confirmé, affirmant être « libre de l’usage que je fais de mes congés ». « J’ai le droit d’avoir des opinions et des activités politiques », a-t-elle ajouté, précisant que « s’il le faut, le moment venu, je me mettrai en disponibilité ».L. Castets accusée de ne pas s’être mise en retrait de la Ville de Paris : « Je suis actuellement en congé (…), je suis libre de l’usage que je fais de mes congés »

La candidate du NFP au poste de Première ministre, @CastetsLucie, au micro de @WGalibert dans #RTLMatin pic.twitter.com/tMZCAVSnSL— RTL France (@RTLFrance) August 1, 2024″Je vois bien que l’opposition de droite parisienne essaie de chercher des points d’appui contre le Nouveau Front populaire qui est arrivé en tête aux élections » législatives, a également balayé la candidate de l’alliance de gauche pour Matignon, estimant que cela « détournait le débat des vraies questions ». Elle a également précisé que tous ses frais de déplacement étaient pris en charge par les partis constituant le Nouveau Front populaire.Interrogée par l’AFP, Lamia El Aaraje, porte-parole de la maire socialiste Anne Hidalgo, a affirmé que le sujet avait été « bien identifié » par les services et que la commission de déontologie de la Ville avait été saisie. « Lucie Castets s’est mise tout de suite en congés pour la période à venir. On verra en fonction de l’évolution de la situation ou non » si elle le reste, a-t-elle aussi dit. Le président de la commission de déontologie Yves Charpenel, de son côté, a indiqué à l’AFP n’avoir pas encore reçu cette saisine.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/politique/lucie-castets-la-polemique-qui-touche-laspirante-premiere-ministre-JQOEJSFR4VGH7LFHE3V4D3THTA/

Author :

Publish date : 2024-08-01 12:27:29

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Cour suprême : pourquoi la réforme proposée par Biden n’a aucune chance de voir le jour

[ad_1]


D’aucuns peuvent imaginer combien renoncer à se représenter a coûté à Joe Biden. Lui qui s’est tant accroché à ce bureau Ovale. Et qui, avant d’y être installé, a si longtemps été écarté de la course qui pouvait l’y conduire. Ainsi, compte-t-il profiter de chaque moment qui le sépare de son départ de la Maison-Blanche. Six mois pendant lesquels il pourrait parachever « l’honneur de sa vie », selon sa formule, par une dernière réforme majeure. Pourquoi pas, par exemple, s’attaquer au vieux serpent de mer que constituerait une refonte de la sacro-sainte Cour suprême ?L’initiative a été dévoilée, ce lundi 29 juillet, en marge d’un raout commérant la loi sur les droits civiques, à Austin à la bibliothèque Lyndon B. Johnson. Ce même président qui comme lui, a renoncé à se représenter à la fonction suprême. Sous le soleil texan, les précautions sont de mise à trois semaines du grand Congrès des démocrates : « J’ai un grand respect pour nos institutions et pour la séparation des pouvoirs prévue par notre Constitution. » Et comme souvent, elles sont suivies d’un « mais » : « Mais ce qui se passe actuellement n’est pas conforme à cette doctrine de séparation des pouvoirs », pose le président démocrate. Avec, en toile de fond, une double référence.Tout d’abord, les révélations de corruption venues égratigner l’image de l’institution, concernant plusieurs juges qui auraient accepté vacances et cadeaux des mains de riches donateurs proches des milieux conservateurs. En avril 2023, le magazine d’investigation en ligne ProPublica avait notamment levé le voile sur la liste des avantages perçus par le juge Clarence Thomas dans le cadre de ses fonctions. Une somme qui se chiffre en dizaines de millions de dollars. Ensuite, une façon pour Joe Biden de donner un coup de canif à l’une des dernières décisions de la Cour suprême.L’élargissement de l’immunité présidentielleDébut juillet, le président de la Cour suprême américaine, John Roberts, a suscité la controverse en s’écartant de la neutralité institutionnelle jusqu’alors affichée depuis son entrée en fonction en 2005 sous la présidence de George W. Bush. C’est ainsi que fut interprétée la décision rendue par la majorité conservatrice six mois après la saisine du 12 février dernier de Donald Trump qui revendiquait l’immunité présidentielle. Le but pour l’ancien président ? Eviter le procès fédéral prévu le 4 mars dernier, et qui devait juger sa tentative de coup d’Etat qui a conduit à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021.Si la Cour, en se bornant aux actes constitutionnels, n’a pas concédé l’immunité pleine et entière, le verdict n’en reste pas moins un cadeau pour Donald Trump, qui voit ainsi s’éloigner le spectre d’un procès dans cette affaire. Et pour cause, dans sa décision, le président conservateur John Roberts fait valoir « la nature du pouvoir présidentiel » qui accorde à un ancien président « a minima une immunité présumée contre les poursuites pour tous ses actes officiels. » Une décision justifiée, entre autres, par la crainte d’une mise à mal de la séparation des pouvoirs.Pour de nombreux juristes, toutefois, cette décision rendue par la Cour ne se base sur aucun élément juridique. John Roberts et la majorité conservatrice de la Cour suprême n’ont fait qu’offrir à Donald Trump « une victoire significative qui pourrait inverser les rapports de force dans ses batailles juridiques », résume CNN. Et tandis que le juge libéral Ketanji Brown Jackson accuse la majorité conservatrice de semer « les graines du pouvoir absolu » pour les locataires de la Maison-Blanche, Joe Biden fustige « un précédent dangereux ».Une réforme vouée à l’échecAinsi, le chef d’Etat américain a-t-il plaidé ce lundi pour l’adoption d’un amendement constitutionnel retirant au président l’immunité « pour les crimes commis dans l’exercice de ses fonctions ». Problème : toute révision constitutionnelle nécessite l’approbation des deux tiers du Congrès et des trois quarts des Etats. Quorum dont ne disposent pas les démocrates. A peine présentée, la réforme de Joe Biden, qui comporte également la limitation du nombre de mandats des juges de la Cour suprême, est ainsi déjà flanquée de l’étiquette « mort-née ». Rien de surprenant, toutefois, tant l’institution est perçue comme intouchable aux Etats-Unis.Depuis les années 1930, aucun autre président après Franklin Delano Roosevelt ne s’est d’ailleurs risqué à toucher à la Supreme Court. A l’instar de Joe Biden, l’instigateur du New Deal avait hérité, à son arrivée au pouvoir en janvier 1933, d’une cour dominée par les conservateurs. Ainsi, pour éviter de voir ses réformes sociales retoquées par la Cour, avait-il proposé de nommer un nouveau juge à chaque 70e anniversaire d’un membre. « Mais la presse et les grands juristes sont montés au créneau, dénonçant une manipulation des institutions à des fins politiques, et faisant ainsi tomber à l’eau le projet », raconte à L’Express Françoise Coste, professeure à l’Université de Toulouse Jean Jaurès et spécialiste des Etats-Unis.Une manœuvre qui pourrait tourner en faveur de TrumpMais alors, pourquoi s’aventurer dans une réforme qui n’a aucune chance de voir le jour à six mois de l’élection suprême ? Pour canaliser la base démocrate, tout simplement. « A quelques semaines du grand congrès, Joe Biden était obligé de répondre à la décision d’étendre l’immunité présidentielle qui a fait de la Cour l’appendice de la campagne présidentielle de Trump », décrypte Françoise Coste. Davantage encore à l’heure où les décisions à forte coloration politique s’enchaînent. »Un basculement inédit semblait déjà avoir eu lieu avec l’annulation de l’arrêt Roe vs. Wade sur l’avortement en 2022″, se rappelle la spécialiste. Mais avec la décision d’étendre l’immunité du chantre du « MAGA » (pour Make America Great Again, slogan de campagne utilisé par Ronald Reagan lors de la campagne présidentielle de 1980 et reprise par Donald Trump), « la Cour suprême a atteint un point de non-retour », estime Françoise Coste, notamment avec John Roberts, « qui se lâche totalement et ne prend plus la peine de masquer son penchant pour la droite dure ». Ce même président de Cour qui martelait pourtant en 2018 : « Nous n’avons pas de juges pro-Obama ou pro-Trump, de juges pro-Bush ou pro-Clinton. »En outre, jeter un pavé dans la mare en mettant sur la table cette réforme pourrait être une façon pour le démocrate de faire la lumière sur les abus des juges conservateurs en pleine campagne présidentielle. La proposition a notamment été immédiatement soutenue par Kamala Harris, adoubée par Joe Biden immédiatement après son retrait de la course à l’élection présidentielle de novembre prochain. Attention toutefois à ne pas trop l’agiter, au risque de servir sur un plateau d’argent au candidat républicain un énième argument au service de sa rhétorique populiste.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/monde/amerique/cour-supreme-pourquoi-la-reforme-proposee-par-biden-na-aucune-chance-de-voir-le-jour-ASXLYTIBHBDDLHVCLD2BUPIW3I/

Author : Ambre Xerri

Publish date : 2024-08-01 09:30:00

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

« Je n’ai jamais vu autant d’ambiance » : quand la « Léon Marchand mania » s’empare de la Défense Arena

[ad_1]


Il est en train de construire sa propre légende. Ce mercredi 31 juillet, Léon Marchand est entré dans l’histoire des Jeux olympiques en remportant, dans la même soirée, deux médailles d’or dans deux épreuves différentes, terminant le 200 mètres papillon en 1 minute et 57 secondes et 21 centièmes, et décrochant la première place du 200 mètres brasse, deux heures plus tard, en 2 minutes et cinq secondes 85. Avant lui, aucun nageur n’avait réussi une telle prouesse – même l’Américain Michael Phelps, légende de la natation et quintuple participant aux Jeux olympiques avec 28 médailles dont 23 en or, ne s’était jamais aligné sur deux finales individuelles aussi rapprochées. Au moment des remises des médailles, l’émotion des supporters dans le stade survolté de Paris La Défense Arena prend à la gorge. Leurs hurlements de joie, la Marseillaise chantée à tue-tête, les applaudissements longs de plusieurs minutes, les incessants « Léon » scandés à plein poumons et les larmes de certains fans témoignent du caractère historique de l’événement.Dimanche 29 juillet, dans cette même arène et devant 15 000 spectateurs déchaînés, le champion remportait déjà sa première médaille d’or olympique dans l’épreuve du 400 mètres quatre nages, s’imposant avec un temps de 4 minutes et 2 secondes 95, loin devant ses concurrents. Surtout, le Français pulvérisait le record olympique de Michael Phelps, établi en 2008 aux JO de Pékin en un temps de 4:3:84. « Il nous fait rêver depuis dimanche. Et on vient encore de vivre un moment magnifique, j’étais à deux doigts de pleurer », résume Antonin à la sortie du stade. En deux heures, ce jeune nageur venu de Villeurbanne a même perdu sa voix à force d’hurler son admiration dans les gradins. « Honnêtement, je n’ai jamais vu autant d’ambiance dans un bassin », assure-t-il.A la sortie du stade, Antonin et Maxence font part de leur émotion face au « phénomène » Léon Marchand.Dès 20h38, heure exacte de l’arrivée de Léon Marchand devant le bassin olympique, une énergie indescriptible a transcendé le stade. A l’unisson, les milliers de spectateurs hurlent le prénom du Toulousain, les drapeaux bleu-blanc-rouge s’agitent, le bruit des applaudissements est assourdissant. Ligne 5, le nageur reste concentré. Pour lui, l’enjeu est colossal. Le papillon n’est pas sa discipline de prédilection, et son adversaire principal, le Hongrois Kristof Milak, est redoutable – le champion olympique en titre de la discipline a battu le record du monde en 2022, avec un temps de 1:50:34. La tension est à son comble quand le signal de départ retentit. Léon Marchand plonge dans le silence – protocole oblige -, puis remonte à la surface sous les hourras. La course est serrée : deuxième derrière Kristof Milak jusqu’aux 25 derniers mètres, le Français accélère en fin de parcours, porté par un public en folie. Les tribunes tremblent lorsqu’il reprend finalement la première place, et pulvérise son record de France en 1:51:21, débloquant du même coup un nouveau record olympique. Léon Marchand vient de décrocher sa deuxième médaille d’or en trois jours, et le public exulte.#Paris2024 | 🇫🇷🤩 LEON MARCHAND, TU ES UN ROI !

L’OR POUR LE FRANÇAIS !!!
MAIS QUELLE COURSE !!! QUEL FINISH !!!
ET QUEL RECORD OLYMPIQUE EN 1:51.21 !!!

📺 Suivez le match en direct : https://t.co/hHHwOiBmfS pic.twitter.com/yO9ASGrL3m— francetvsport (@francetvsport) July 31, 2024″Il a pris une nouvelle dimension »La soirée, pourtant, est loin d’être terminée. Juste le temps pour les spectateurs d’enchaîner quelques demi-finales, et de savourer la superbe médaille d’argent de la nageuse française Anastasiia Kirpichnikova sur le final du 1 500 mètres nage libre chez les femmes, que Léon Marchand revient déjà pour sa deuxième finale de la soirée, sur le 200 mètres brasse. Il est 22h33, le public est en transe et l’euphorie générale n’est pas retombée depuis deux heures. Le nageur, lui, reste dans sa bulle. Réfléchi et précis, il ne se laisse pas distraire par les « Allez Léon » qui résonnent dans le stade. Au signal, il plonge de la ligne 4… Puis domine ses adversaires. Comme il est de coutume depuis le début de la compétition, le public rythme ses respirations d’encouragements, lâchant à l’unisson un puissant cri, mélange flou de « Ouais » et “Allez !” lorsqu’il reprend son souffle. Pendant 2 minutes, cinq secondes et 85 centièmes, il fait monter d’un cran, si c’était encore possible, les hurlements des supporters. Avec une seconde d’avance sur ses concurrents, il décroche l’or pour la deuxième fois de la soirée. En cette dernière nuit de juillet, 15 000 personnes entonnent le « Que je t’aime » de Johnny Hallyday, et une certitude plane sur le stade de Paris La Défense Arena : Léon Marchand est définitivement entré dans la cour des grands.Cela fait quelques jours, déjà, que le jeune homme n’est plus “le petit prodige” présenté aux débuts de la compétition, reconnu chez les amateurs mais encore anonyme pour la plupart des Français. En trois épreuves, il est devenu une superstar des JO – de celles dont le portrait tapisse les Unes des magazines longtemps après leurs exploits, et dont le nom se scande en choeur chez tous les supporters des Bleus. Le travail a payé, et une carrière en or massif s’offre à lui. « On le suit déjà depuis quelques années, mais là, il a pris une nouvelle dimension” » commente Agathe, ancienne nageuse venue soutenir le jeune homme à la dernière minute. La veille au soir, cette Francilienne n’a pas hésité à débourser 150 euros pour assister à cet événement « historique ». « Si vous m’aviez demandé de citer un grand nageur français il y a un an, j’aurais sûrement pensé à Florent Manaudou ou Maxime Grousset. Là, il n’y a plus de doute : Léon Marchand est le héros des JO ! », confie-t-elle. Dorothée et Vincent, eux, ont accepté de débourser 500 euros, il y a une semaine, pour avoir la chance d’assister à ces finales, tandis qu’Antoine et Kevin avaient sorti leurs plus beaux costumes de coq pour venir soutenir le nageur. Antoine et Kévin ont sorti leurs plus beaux costumes pour venir soutenir Léon Marchand, en ce 31 juillet 2024.Avant de rafler trois médailles d’or en quatre jours, Léon Marchand était déjà le Français le plus titré de l’histoire des mondiaux, avec cinq médailles d’or gagnées aux championnats du monde entre 2022 et 2023. Il est également le premier nageur à avoir raflé trois titres individuels dans les mêmes championnats, lors du mondial de Fukuoka, au Japon, en 2023. Compétition après compétition, le jeune homme éblouit, impressionnant le public autant que les plus fins observateurs. A la sortie du stade, deux médailles d’or plus tard, Stéphane, lui, a encore des étoiles dans les yeux. « On a pris nos billets il y a un an, et on ne s’attendait pas à une telle apothéose. On racontera ce qu’on vient de voir à nos petits-enfants ! », promet déjà ce Francilien, venu avec son épouse. Le couple suivra, évidemment, la suite de la carrière de Léon Marchand outre-Atlantique – car les performances époustouflantes du nageur ont rapidement attiré l’oeil des meilleurs entraîneurs du monde. Coaché par Nicolas Castel au sein du club toulousain des Dauphins du TOEC de Toulouse jusqu’en 2021, Léon Marchand s’entraîne depuis trois ans avec les Sun Devils d’Arizona State, aux Etats-Unis, où il a choisi d’étudier. S’il a gardé auprès de lui son entraîneur de toujours, il est également préparé depuis lors par Bob Bowman, le mentor d’un certain… Michael Phelps. Le parcours du nageur semble désormais tout tracé, et sa rapidité n’a pas fini de faire rêver les supporters. Vendredi 2 août, il devrait régner en maître sur le 200 mètres quatre nages – sa discipline de prédilection -, sur une distance pour laquelle il a déjà été sacré champion du monde à deux reprises. Et le 4 août, le Français est également attendu sur le relais 4 x 100 mètres quatre nages. « On n’a pas fini de rêver », conclut Stéphane en réajustant les lunettes bleu-blanc-rouge sur son nez. Derrière lui, des spectateurs sur le chemin du retour scandent encore le nom de « Léon ».

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/sport/je-nai-jamais-vu-autant-dambiance-quand-la-leon-marchand-mania-sempare-de-la-defense-arena-6TLUUERV7RE4VAJI7PTVADKZMU/

Author : Céline Delbecque

Publish date : 2024-08-01 07:00:00

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Paris 2024 : de nombreuses cyberattaques depuis le début des Jeux

[ad_1]


Une trentaine d’alertes concernant des drones, et 68 cyberattaques depuis le début des Jeux olympiques. Ce mercredi 31 juillet, le Premier ministre Gabriel Attal a fait un point d’étape sur la sécurité dans la capitale, en compagnie de la plupart de ses ministres. Le locataire de Matignon a affirmé que toutes ces tentatives avaient été bien gérées, tout en précisant le nom des sites ciblés : Bercy et la Villette, le lieu où a été installé le Club France, la plus grande fan-zone de Paris. « Toutes ces cyberattaques, les 68, dont les deux cyberattaques qui visaient des sites olympiques, ont été détectées dans les temps et ont été déjouées », a-t-il déclaré.À l’issue d’une rencontre avec les équipes de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), organisée le 25 juillet dernier, Gabriel Attal avait déjà pris la parole au sujet des menaces de cybersécurité durant les JO. Ce mercredi, le gouvernement n’a pas précisé la nature des attaques subies (virus informatique, saturation des serveurs…).Lors de la dernière édition, à Tokyo en 2021, les organisateurs avaient assuré avoir subi plus de 450 millions d’attaques cyber. Un chiffre impressionnant mais à relativiser, car la grande majorité de ces dernières étaient des tentatives pour paralyser des services informatiques en les saturant de connexions. Avant le début des Jeux parisiens, le directeur de la technologie de Paris 2024, Bruno Marie-Rose, disait s’attendre à « huit à dix fois plus » de cyberattaques qu’au Japon.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/sport/paris-2024-de-nombreuses-cyberattaques-depuis-le-debut-des-jeux-6UHMVPO4PNETDKCRRI5DCGEHL4/

Author :

Publish date : 2024-07-31 17:39:30

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Sahara occidental : après le soutien de Macron au Maroc, la presse algérienne en ébullition

[ad_1]


C’est une décision qui risque d’avoir d’importantes conséquences sur l’avenir de la politique étrangère française dans le Maghreb et en Afrique de l’Ouest. En actant son soutien au plan marocain pour le Sahara occidental, Emmanuel Macron ne pouvait l’ignorer : la décision allait immédiatement brusquer du côté de l’Algérie, soutien historique du Front Polisario et aux relations glaciales avec le Maroc. Cela n’a pas manqué : Alger a aussitôt annoncé le « retrait avec effet immédiat » de son ambassadeur en France, et annoncé d’autres mesures. Le chef de la diplomatie algérienne a dénoncé une décision qui « défend la légitimité de l’ordre colonial » et « ne sert pas le règlement pacifique de la question du Sahara occidental ».Dans la presse algérienne, à la liberté d’expression largement entravée, les différents articles et billets depuis ce mardi témoignent de la très grande animosité envers cette décision française. Le journal d’Etat Horizons reflète de cette vision au sommet de l’Etat algérien, expliquant que « c’est désormais à la République française d’assumer sa responsabilité historique et devant l’humanité. En soutenant l’action coloniale, la France a non seulement bafoué le droit international, mais surtout a failli dans sa mission au sein du Conseil de sécurité ».Mais même du côté de la presse plus indépendante, sérieusement tancée par le pouvoir, le discours se veut également assez critique. « La France s’aligne sur les thèses colonialistes du Maroc », titre le journal El Watan, l’un des principaux quotidiens algériens. TSA (Tout sur l’Algérie), journal en ligne indépendant, bloqué à plusieurs reprises durant les importantes manifestations comme en 2019, titrait de son côté sur les « prémices d’une nouvelle brouille diplomatique » entre les deux pays. Qualifiant cette décision de « prévisible », notamment au vu des déclarations récentes du chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné ouvrant ce chemin, le timing et la forme interroge TSA. « En choisissant de communiquer sa décision par voie diplomatique, sans tapage médiatique, dans un contexte de bouleversements géopolitiques, comme en témoigne l’impuissance de l’ONU face à la situation à Gaza, où les yeux du monde entier sont braqués sur les Jeux olympiques 2024, Paris entend visiblement mettre Alger devant le fait accompli. Ce qui explique peut-être l’’étonnement’de l’Algérie qui qualifie la décision d’’inattendue' ». »Macron piège les relations algéro-françaises »La presse algérienne s’interroge notamment sur les causes ayant poussé à ce grand pas en avant fait par Paris. Pour El Watan, entre la France et le Maroc, « la tendance est au rabibochage et aux enjeux stratégiques ou tactiques remodelés, pas suffisamment clairs pour l’heure. De quoi pousser le président français à satisfaire explicitement des attentes pressantes du Maroc sur la question du Sahara occidental ». »Macron piège les relations algéro-françaises », titre de son côté le quotidien El Khabar. Pour le journal arabe, l’un des plus lus dans le pays, cela démontre « une volonté française de promouvoir ses intérêts au Maroc, d’obtenir une part du butin des terres désertiques et d’ainsi compenser les pertes subies au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Mais aussi de chercher à restaurer le rôle que Paris a longtemps joué en faveur de la monarchie, c’est-à-dire l’exercice de la tutelle et de la protection à l’horizon de la transition du pouvoir au prince héritier de son père fatigué ». Pour Emmanuel Macron, ce calcul assumé impliquerait le fait « de geler les relations bilatérales entre les deux jusqu’à la fin de son mandat (plus de trois ans) », estiment-ils, affirmant qu’il n’était désormais pas impossible que « tous les chantiers lancés entre les deux pays au cours de son premier mandat s’effondrent, y compris les projets mémoriels ». »L’amour du règlement de comptes avec l’Algérie »Mais certains vont même plus loin. Echorouk, le quotidien le plus vendu en Algérie, n’hésite pas à associer cette décision à la longue histoire post-coloniale entre les deux pays. « La France, dit-on, a oublié toutes ses rancunes avec tous les pays contre lesquels elle a eu des guerres, des querelles et des contentieux. Elle a oublié la guerre de Cent Ans avec l’Angleterre, elle a oublié sa guerre avec l’Allemagne. Elle serait prête à oublier ses guerres avec le diable s’il lui faisait la guerre. Mais elle n’est pas près d’oublier son humiliante défaite en Algérie. Aujourd’hui encore, et peut-être pour toujours, la France ressent l’amertume de cette défaite, qu’elle n’a pu digérer », cingle-t-il.Toujours selon le journal Echorouk, cette décision de soutenir le projet marocain au Sahara occidental serait donc principalement motivée par une raison : faire payer l’Algérie. « En 1975, lorsque le Maroc s’est mobilisé en faveur de l’invasion du Sahara occidental, la France s’est trouvée face à deux choix. La première était la voie logiquement correcte ; à savoir que la France, en vertu de son passé colonial en Afrique du Nord-Ouest, de ses relations solides avec les pays de la région et de sa présence au Conseil de sécurité de l’ONU, et afin de créer de nouvelles relations dans la région, devait défendre le droit international. La deuxième voie, tortueuse et extralégale, consistait à reconnaître l’accord de Madrid pour la partition du Sahara occidental, dans le but de se venger de l’Algérie. Entre le choix de la première voie, correcte et légale, et la seconde voie pavée de rancunes, d’erreurs de calcul, d’étroitesse d’esprit, de cupidité et d’amour du règlement de comptes avec l’Algérie, la France a choisi, les yeux bandés, de suivre la seconde voie ».Pour le journal TSA, plus tempéré, cette décision était tout simplement la solution la plus simple pour améliorer les relations avec le Maroc, largement détériorées ces dernières années. « Rien de mieux pour Paris pour regagner la confiance d’un pays qui lui reproche son tropisme algérien depuis l’arrivée du président Emmanuel Macron au pouvoir en 2017 que de l’assurer de son soutien dans son approche de la question sahraouie. C’est dire le forcing opéré à Paris, depuis quelques mois, appuyé par un lobby pro-marocain assez puissant pour faire pencher la relation en faveur de Rabat et au détriment d’Alger ». Une chose est certaine : les relations entre la France et l’Algérie ne devraient pas s’embellir dans un futur proche.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/monde/afrique/sahara-occidental-apres-le-soutien-de-macron-au-maroc-la-presse-algerienne-en-ebullition-CABOFBT3ARBSXLGFVJEICZVD6A/

Author :

Publish date : 2024-07-31 18:02:33

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Mort d’Ismaïl Haniyeh : « Son élimination ne va pas suffire à faire disparaître le Hamas »

[ad_1]


Son nom figurait au sommet de la liste des cibles d’Israël depuis l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre. Le chef du bureau politique de l’organisation terroriste, Ismaïl Haniyeh, a été tué ce mercredi 31 juillet à Téhéran, dans une frappe imputée à l’Etat Hébreu. La veille, le dirigeant de 61 ans avait participé à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian, allié du Hamas et ennemi juré d’Israël. Bien que significative, cette perte ne signe toutefois pas la fin de l’organisation. « On peut détruire une structure politico-militaire, mais plus difficilement une idéologie qui se combat à un autre niveau et sur la durée », souligne David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques.L’Express : Que représente la mort d’Ismaïl Haniyeh pour le Hamas ?David Rigoulet-Roze : Ismaïl Haniyeh était une figure centrale du mouvement et, depuis 2017, le chef de son bureau politique résidant à Doha au Qatar. Il était l’incarnation diplomatique de l’organisation à l’extérieur de la bande de Gaza. C’est donc incontestablement une grosse perte pour le Hamas. D’autant plus, qu’historiquement, Ismaïl Haniyeh avait été très proche du fondateur de l’organisation, Cheikh Ahmed Yacine, tué le 22 mars 2004 par les Israéliens, et avait été un temps Premier ministre de l’Autorité palestinienne entre 2006 et 2014, avant de prendre la direction du Hamas entre 2014 et 2017 et de remplacer formellement Khaled Mechaal à la tête du bureau politique il y a sept ans. Du point de vue israélien, c’est donc une grande réussite que d’être parvenu à l’éliminer.Cette perte significative pour le Hamas n’est toutefois pas totalement une surprise. Dès le mois de novembre 2023, Benyamin Netanyahou avait clairement indiqué qu’il avait chargé le Mossad d’éliminer tous les chefs du Hamas « partout où ils se trouvent ». Ismaïl Haniyeh était donc une cible désignée officiellement. La surprise, c’est plutôt qu’il ait été tué à Téhéran, ce qui soulève d’ailleurs beaucoup de questions sur le système de sécurité iranien. Il est probable que les Israéliens ne souhaitaient pas procéder à son élimination au Qatar, dans la mesure où Doha fait partie des négociateurs impliqués dans les discussions avec le Hamas sur les otages. Cela aurait embarrassé les deux parties.Ismaïl Haniyeh avait-il été impliqué dans les attentats du 7 octobre ?Même s’il s’était réjoui de l’attaque du 7 octobre, il n’a vraisemblablement pas été un planificateur ou un donneur d’ordre. Celle-ci a été planifiée par Yahya Sinouar, le chef du bureau politique du Hamas à Gaza, et Mohammed Deif, le chef de sa branche armée. On se souvient en revanche qu’Ismaïl Haniyeh avait tourné une vidéo dans laquelle il avait remercié les participants à l’attaque, juste avant de faire une prière de bénédiction. Il avait donc cautionné politiquement l’attaque et était devenu une cible légitime du point de vue israélien.Quelles conséquences vont avoir sa mort sur l’avenir du Hamas ?Dans l’immédiat, cela constitue un nouveau choc à encaisser pour le Hamas, qui est déjà laminé militairement dans l’enclave de Gaza. Politiquement, comme le soulignent certains responsables de l’organisation, dont Sami Abu Zuhri, l’un de ses porte-parole, le Hamas est d’abord une organisation et une idéologie qui ne dépendent pas d’une seule incarnation. Le fait d’avoir éliminé Ismaïl Haniyeh ne va donc pas suffire à faire disparaître le Hamas. C’est le problème de l’objectif déclaré de l’opération israélienne dans la bande de Gaza : l’éradication du Hamas. On peut détruire une structure politico-militaire, mais plus difficilement une idéologie qui se combat à un autre niveau et sur la durée.D’un point de vue politique et médiatique, il y aura néanmoins des conséquences importantes pour le Hamas. Même s’il a toujours été fidèle à l’ADN historique du Hamas, Ismaïl Haniyeh était perçu comme la figure diplomatique de l’organisation et bénéficiait d’une image moins radicalisée que certains autres de ses membres. Il s’efforçait notamment de défendre la survie politique du mouvement en pariant sur une gouvernance inclusive pour « le jour d’après » en Palestine. Cette stratégie avait été visible récemment lors de l’accord entre les différentes composantes palestiniennes – et tout particulièrement entre le Hamas représenté par Moussa Abou Marzouk et le Fatah par Mahmoud Aloul – formalisé sous les auspices de la Chine à Pékin. A travers l’élimination d’Ismaïl Haniyeh, les Israéliens ont voulu montrer que ce n’est tout simplement pas envisageable.Qui dirige vraiment le Hamas aujourd’hui ?A l’intérieur de la bande de Gaza, il s’agit incontestablement de Yahya Sinouar. Il en est la tête pensante au sein de l’enclave, et décide de tout, en plus de valider chaque étape du processus de négociation avec Israël. A tel point qu’il y avait parfois des frictions avec Ismaïl Haniyeh et son bureau politique situé à l’extérieur de Gaza. Notamment parce que Haniyeh jugeait problématique une forme d’intransigeance de Yahya Sinouar sur certains aspects de la négociation. Désormais, la question ne se posera plus et cela renforce mécaniquement le poids de Yahya Sinouar dans l’enclave.Le Hamas a dénoncé « un acte lâche qui ne restera pas sans réponse ». A quel type de représailles peut-on s’attendre ?En réalité, le Hamas n’est plus vraiment aujourd’hui en capacité de répliquer. En revanche, la question est plutôt celle de la mobilisation potentielle de la Moukawama, c’est-à-dire les forces de ladite « résistance » à Israël, dont fait évidemment partie le Hezbollah, la milice chiite libanaise pro-iranienne qui vient de voir l’un de ses plus importants chefs militaires, Fouad Chokr, être éliminé par Israël dans son fief de Beyrouth.Certaines déclarations ont indiqué que l’élimination d’Ismaïl Haniyeh allait « renforcer la détermination des résistants sur tous les fronts à poursuivre le djihad […] et à affronter l’ennemi sioniste ». Derrière ce type de déclaration, qui renvoie pour partie à des éléments de langage, l’idée est tout de même qu’un processus belligène est à l’œuvre. Et il est certain que l’élimination d’Ismaïl Haniyeh ne va pas améliorer la situation au niveau régional.Faut-il craindre un embrasement de la région ?A priori, une élimination ciblée n’est pas de nature à déclencher un embrasement multi-fronts. C’est la raison pour laquelle les Etats-Unis s’opposaient à une opération massive d’Israël contre le Liban après le drame qu’il s’est produit sur le Golan, et ce afin précisément d’éviter un élargissement du conflit avec l’ouverture d’un deuxième front avec le Hezbollah au Liban, voire ailleurs. Sous la pression américaine, Israël a donc pour le moment privilégié la stratégie des éliminations ciblées. Mais on n’est jamais à l’abri d’un mauvais calcul aux conséquences précisément incalculables.En outre, le Hamas est un mouvement d’obédience sunnite, contrairement à la myriade des mandataires pro-iraniens de l’Iran comme le Hezbollah, chiites. Si Téhéran a fait le choix de soutenir le Hamas, ce n’est pas par affinité, mais parce que cette organisation s’inscrit, elle aussi, dans une lutte contre l’Etat d’Israël. Au-delà d’une dénonciation vigoureuse de l’élimination d’Ismaïl Haniyeh, qui entraînera sans aucun doute une réponse, Téhéran n’a pour autant pas l’intention de laisser le conflit devenir incontrôlable sur le plan régional.L’élimination d’Ismaïl Haniyeh sur le sol iranien constitue un camouflet pour Téhéran…Indéniablement. On se trouve dans le cadre d’une opération s’étant déroulée à l’intérieur du pays, alors qu’Ismaïl Haniyeh avait été invité pour venir célébrer l’élection du nouveau président iranien Massoud Pezechkian. Il y avait déjà eu des précédents en matière de défaillance sécuritaire, mais l’image que cela renvoie est désastreuse pour le pouvoir iranien, d’autant plus qu’Ismaïl Haniyeh était logé non pas dans un hôtel de la capitale mais dans un complexe supposément sécurisé des Gardiens de la Révolution. A l’inverse, Israël démontre par cette élimination que ses forces sont capables de réaliser une opération spectaculaire d’élimination ciblée en plein Téhéran.Les discussions autour d’un potentiel cessez-le-feu avec le Hamas sont-elles définitivement enterrées après l’élimination d’Ismaïl Haniyeh ?Il est incontestable que cela ne va pas les favoriser. Et c’est un euphémisme. Une « fenêtre d’opportunité » avait été signalée récemment avec l’idée que le Hamas avait accepté pour la première fois d’assouplir l’une de ses positions de principe, qui était celle d’un cessez-le-feu définitif préalable. Même si des blocages existaient encore entre les positions israéliennes et celles du Hamas, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken avait fait part d’un optimisme raisonné en indiquant que les discussions avançaient et que l’on approchait de la « ligne d’arrivée ». L’élimination d’Ismaïl Haniyeh, qui poussait en faveur de pourparlers, hypothèque donc clairement la finalisation d’un accord. C’est devenu un scénario très improbable à court terme.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/mort-dismail-haniyeh-son-elimination-ne-va-pas-suffire-a-faire-disparaitre-le-hamas-HKCCMR7PYRE5TF5MVN4HYMNGM4/

Author : Paul Véronique

Publish date : 2024-07-31 18:38:17

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Boeing : en pleine crise, le géant américain désigne un nouveau patron

[ad_1]


Un vétéran de l’industrie aérospatiale, pour un géant de l’aéronautique. Ce mercredi 31 juillet, le groupe américain Boeing a annoncé la désignation de Kelly Ortberg au poste de président-directeur général dès le 8 août, en remplacement de Dave Calhoun, qui avait annoncé au printemps son départ avant la fin de l’année. « Le conseil d’administration a mené un processus de recherche vaste et approfondi ces derniers mois pour sélectionner le nouveau patron de Boeing et Kelly dispose des compétences et de l’expérience adéquates pour diriger Boeing dans son prochain chapitre », a commenté Steven Mollenkopf, président du conseil, dans un message adressé aux employés du groupe ainsi que dans le communiqué annonçant ce choix. Robert K. « Kelly » Ortberg, de son nom complet, a travaillé pendant trente-cinq ans dans le domaine de l’aéronautique après avoir commencé sa carrière en 1983 comme ingénieur chez Texas Instruments. Il a ensuite rejoint Rockwell Collins qui, après de multiples fusions et acquisitions, s’appelle désormais Collins Aerospace et est une filiale de l’entreprise américaine d’aéronautique et de défense RTX (ex-Raytheon). Aujourd’hui âgé de 64 ans, il avait pris sa retraite de RTX en 2021. « Je suis extrêmement honoré et reconnaissant d’intégrer ce groupe emblématique », a commenté Kelly Ortberg, cité dans le communiqué.Des problèmes de productionMembre du conseil d’administration depuis 2009 et nommé directeur général début 2020 pour rétablir la situation après les crashes de deux 737 MAX8 en 2018 et 2019, qui ont fait 346 morts, Dave Calhoun a été emporté par la crise que traverse Boeing depuis de longs mois avec des problèmes de production et de contrôle qualité. Son départ à la retraite a été annoncé le 25 mars, dans le cadre d’une réorganisation à la tête du groupe.Dans un communiqué distinct, l’avionneur a publié des résultats pour le deuxième trimestre bien inférieurs aux prévisions des analystes, avec une perte nette de 1,44 milliard de dollars due à des livraisons moindres dans sa branche aviation commerciale et à des pertes sur des contrats dans sa branche défense. Le consensus des analystes de Factset attendait une perte nette de 913 millions de dollars (perte nette de 149 millions un an plus tôt). Le chiffre d’affaires a atteint 16,86 milliards entre avril et juin, soit 15 % de mois que sur la même période de l’année précédente.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/economie/entreprises/boeing-en-pleine-crise-le-geant-americain-designe-un-nouveau-patron-RSBCW53ISNGTFOL6NGNS7YSK6Q/

Author :

Publish date : 2024-07-31 15:30:16

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Sahara occidental : ce que contient le plan du Maroc

[ad_1]


C’était un geste très attendu au Maroc, mais qui envenime davantage les relations entre la France et l’Algérie. Mardi 30 juillet, Emmanuel Macron a adressé une lettre au roi Mohammed VI, dans laquelle il affirme que « le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Par ces mots, le président français entérine son soutien au plan marocain d’autonomie du Sahara occidental, déposé à l’ONU en 2007, pour mettre fin à l’impasse de plus de trente ans sur le statut de l’ancienne colonie espagnole, annexée par Rabat en 1975.A l’époque, ce rattachement au territoire marocain a été refusé par le Front Polisario, un mouvement politique indépendantiste local, soutenu par l’Algérie. Il faut dire que la zone possède d’importances ressources, entre ses riches eaux poissonneuses et ses larges réserves en phosphates, utilisés dans certains engrais ou additifs alimentaires. Une guerre a opposé les deux parties jusqu’en 1991, date de l’instauration d’un cessez-le-feu négocié sous l’égide de l’ONU. Un référendum d’auto-détermination devait depuis avoir lieu, mais il n’a jamais été organisé.Un compromis « gagnant-gagnant »Le projet marocain se présente pourtant comme un compromis « gagnant-gagnant ». Si l’Etat préserverait son unité territoriale, une partie de ses compétences serait transférée à un gouvernement local, dirigé par un chef préalablement élu par le Parlement régional – mais investi par le roi. Ce gouvernement « autonome » gérerait notamment la fiscalité du territoire – impôts, taxes, revenus issus des ressources naturelles -, tandis que l’Etat marocain conserverait ses attributs liés à la souveraineté (drapeau, monnaie) et ses prérogatives en matière de défense et de sécurité. La proposition, refusée par le Front Polisario, avait donné lieu à un contre-projet de sa part, qui offrait notamment des garanties sur le statut des résidents marocains ou l’exploitation en commun des ressources. Le mouvement politique, qui contrôle 20 % du Sahara, continue également à appeler à un référendum d’auto-détermination, plus respectueux selon lui de la volonté des habitants.Mardi, Mohamed Sidati, le haut responsable du Front Polisario, a fustigé la déclaration d’Emmanuel Macron, estimant que la France soutenait « l’occupation violente et illégale du Sahara occidental ». De son côté, l’Algérie a décidé de retirer « avec effet immédiat » son ambassadeur à Paris, en signe de protestation. En adoptant cette position, la France « bafoue la légalité internationale, prend fait et cause pour la négation du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et se démarque de tous les efforts patients et persévérants déployés par les Nations unies », a déclaré le pays dans un communiqué. Stéphane Séjourné, le chef de la diplomatie française, s’est défendu en évoquant un cap « naturel » et un « consensus international » de plus en plus large sur l’initiative que le Maroc a présentée en 2007.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/monde/afrique/sahara-occidental-ce-que-contient-le-plan-du-maroc-UA3GHVHMOJHRHIO7SY5YYZXJ64/

Author :

Publish date : 2024-07-31 13:10:07

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Chef du Hamas tué : le guide suprême iranien promet un « châtiment sévère » à Israël

[ad_1]


Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a été tué dans une frappe ce mercredi 31 juillet à Téhéran, a annoncé le mouvement islamiste palestinien en accusant Israël, pays contre lequel il est en guerre à Gaza depuis près de dix mois. Un haut responsable du Hamas, Taher al-Nounou, a déclaré qu’il s’agissait d’un « ciblage direct » de Haniyeh dans sa résidence de la capitale iranienne.Les infos à retenir :⇒ Le Hamas affirme que son chef Ismaïl Haniyeh a été tué dans une frappe « sioniste » à Téhéran⇒ L’Iran accuse Israël et jure de lui faire « regretter » son acte⇒ Le président palestinien condamne un « lâche assassinat »Le guide suprême iranien promet un « châtiment sévère » à IsraëlLe guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a juré d’infliger un « châtiment sévère » à Israël, accusé d’avoir tué à Téhéran le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh. »Avec cet acte, le régime sioniste criminel et terroriste a préparé le terrain pour un châtiment sévère pour lui-même, et nous considérons qu’il est de notre devoir de venger le sang (de Haniyeh) qui a été versé sur le territoire de la République islamique d’Iran », a-t-il déclaré dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle Irna.L’Iran accuse Israël et jure de lui faire « regretter » son acteLe président iranien Massoud Pezeshkian a accusé ce mercredi Israël d’avoir tué à Téhéran le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh, et a juré de lui faire « regretter » cet « acte lâche ». « La République islamique d’Iran défendra son intégrité territoriale, son honneur, sa fierté et sa dignité, et fera regretter aux envahisseurs terroristes leur acte lâche », a déclaré sur X Massoud Pezeshkian en rendant hommage à Ismaïl Haniyeh, qualifié de « leader courageux ».La Chine condamne « l’assassinat » en Iran du chef du HamasLa Chine a condamné ce mercredi « l’assassinat » du chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, tué dans une frappe contre son lieu de résidence en Iran à Téhéran. « Nous sommes très préoccupés par cet incident, nous nous opposons vigoureusement et condamnons cet assassinat », a déclaré un porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian, interrogé lors d’un point de presse régulier. La Chine soutient depuis des décennies la cause palestinienne.Appel à la grève générale dans les territoires palestiniens après l’assassinat du chef du HamasLes mouvements palestiniens en Cisjordanie occupée ont appelé à une grève générale dans les territoires palestiniens quelques heures après l’annonce de l’assassinat à Téhéran d’Ismaïl Haniyeh. « Les mouvements islamistes de Palestine annoncent une grève générale et des marches de colère (pour protester) contre l’assassinat du grand leader national Ismaïl Haniyeh, qui s’inscrit dans le cadre du terrorisme de l’Etat sioniste (Israël, NDLR) et de sa guerre d’extermination », indiquent les mouvements palestiniens dans une déclaration commune. »La résidence d’Ismaïl Haniyeh a été touchée à Téhéran »Chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, la soixantaine, était basé à Doha. Il avait participé mardi à Téhéran à la cérémonie d’investiture du président iranien Massoud Pezeshkian, un réformateur. « (Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans une frappe sioniste contre sa résidence à Téhéran après sa participation à l’investiture du nouveau président » iranien Massoud Pezeshkian, a écrit dans un communiqué le Hamas.Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique iranienne ont annoncé que « la résidence d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, a été touchée à Téhéran, et […] lui et l’un de ses gardes du corps sont tombés en martyrs », selon un communiqué sur leur site d’information Sepah. »Haniyeh se trouvait dans l’une des résidences spéciales pour les vétérans de guerre dans le nord de Téhéran, lorsqu’il a été tué par un projectile aérien », a déclaré l’agence de presse locale Fars. D’autres médias ont publié la même déclaration. Sollicitée, l’armée israélienne n’a pas souhaité faire de commentaire.Un « lâche assassinat »Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a condamné dans un communiqué le « lâche assassinat » du chef politique du Hamas.Moussa Abou Marzouk, un responsable du bureau politique du Hamas, a déclaré de son côté dans un communiqué que cet « acte lâche, ne restera pas sans réponse ».Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas depuis 2017Ismaïl Haniyeh, qui avait rejoint le Hamas en 1987, s’était fait connaître en 2006 en devenant Premier ministre de l’Autorité palestinienne après la victoire surprise de son mouvement aux législatives. Il avait été élu chef du bureau politique du Hamas en 2017, succédant à Khaled Mechaal, et vivait en exil volontaire au Qatar. Il avait été élu chef du bureau politique du Hamas en 2017, succédant à Khaled Mechaal, et vivait en exil volontaire au Qatar.Dans son offensive à Gaza, l’armée israélienne a tué plusieurs membres de la famille d’Ismaïl Haniyeh, dont trois de ses fils et quatre petits-enfants. Début juillet, l’armée avait dit que « de plus en plus de signes » laissaient présager que le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, avait été tué dans une frappe qu’elle avait menée dans la bande de Gaza. Mais aucune confirmation de sa mort n’a été annoncée.La Russie dénonce un « assassinat politique inacceptable »La Russie a condamné la frappe. « C’est un assassinat politique tout à fait inacceptable, et cela va aboutir à une escalade ultérieure des tensions », a déclaré un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, à l’agence de presse publique RIA Novosti. »Tout cela est très mauvais », a-t-il ajouté. Pour sa part, Konstantin Kossatchev, vice-président du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement russe), a déclaré s’attendre désormais à une « brusque escalade de la haine mutuelle dans le Proche-Orient ».Les rebelles yéménites houthis condamnent un « crime terroriste »Un haut responsable des Houthis, qui contrôlent Sanaa et une bonne partie du nord du Yémen, a vu mercredi dans l’assassinat à Téhéran du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh « un crime terroriste odieux ». « C’est un crime terroriste odieux et une violation flagrante des lois », a écrit sur X Mohammed Ali al-Houthi, membre du bureau politique d’Ansar Allah, le mouvement politique des rebelles.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/chef-du-hamas-tue-ismail-haniyeh-touche-par-un-projectile-aerien-selon-des-medias-iraniens-3MLWEW7POJG5FA2K4R3DFPN6IQ/

Author :

Publish date : 2024-07-31 10:19:38

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué dans une frappe à Téhéran

[ad_1]


Le chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh a été tué dans une frappe à Téhéran, ont annoncé ce mercredi 31 juillet le mouvement islamiste palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza, et les Gardiens de la Révolution en Iran. « (Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans une frappe sioniste contre son quartier général à Téhéran après sa participation à l’investiture du nouveau président » iranien Massoud Pezeshkian, a écrit dans un communiqué le Hamas.Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique iranienne ont annoncé pour leur part que « la résidence d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique de la résistance islamique du Hamas, a été touchée à Téhéran, et (…) lui et l’un de ses gardes du corps sont morts en martyrs », selon un communiqué sur leur site d’information Sepah.Investiture de Massoud PezeshkianIsmaïl Haniyeh s’était rendu à Téhéran pour assister mardi 30 juillet à la prestation de serment du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian devant le Parlement. L’Iran, allié du Hamas, ne reconnaît pas l’Etat israélien et a fait du soutien à la cause palestinienne un élément central de sa politique étrangère depuis la Révolution islamique de 1979.La guerre dans la bande de Gaza a éclaté le 7 octobre, quand des commandos du Hamas ont mené une attaque dans le sud d’Israël qui a entraîné la mort de 1197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes alors enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l’armée. En riposte, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans le territoire palestinien, qu’il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l’Union européenne. Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu’à présent 39 400 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne pas d’indications sur le nombre de civils et de combattants morts.Lors de son discours d’investiture mardi, Massoud Pezeshkian, un réformateur, a dénoncé les « crimes » d’Israël dans le territoire palestinien, tandis que des Iraniens présents à la cérémonie scandaient « Mort à Israël! Mort à l’Amérique! ». « Ceux qui fournissent les armes qui tuent les enfants à Gaza ne peuvent pas donner des leçons d’humanité et de tolérance aux autres », a-t-il déclaré en faisant référence aux Etats-Unis. « Le soutien à la cause de la nation palestinienne opprimée se poursuivra avec force, et aucun facteur ne pourra perturber notre volonté dans ce sens », avait déjà affirmé lundi Massoud Pezeshkian dans un communiqué.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/le-chef-politique-du-hamas-ismail-haniyeh-tue-dans-une-frappe-a-teheran-EDD3QV67UZCIBOMUPPW7JFVMEI/

Author : Yohan Blavignat

Publish date : 2024-07-31 06:49:54

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Mali : les forces russes de Wagner mises en déroute au nord du pays

[ad_1]


Des combats au Mali d’une violence inédite depuis plusieurs mois, et qui ont tourné à la déroute pour l’armée malienne et ses soutiens russes de Wagner. Ce dimanche, une alliance des groupes armés séparatistes a revendiqué une « victoire éclatante » dans le nord du pays. « Nos forces ont définitivement anéanti ces colonnes de l’ennemi samedi. Un important matériel roulant et armements a été saisi ou endommagé. Les rares survivants des rangs Famas et de la milice (russe) Wagner ont été faits prisonniers », détaille un communiqué signé Mohamed Elmaouloud Ramadane, porte-parole de cette alliance de groupes à dominante touareg (CSP-DPA).Des affrontements avaient éclaté à partir du jeudi 25 juillet entre l’armée malienne et les séparatistes dans la localité de Tinzaouatene, alors que l’état-major avait annoncé avoir repris dernièrement plusieurs localités dans sa mission de reconquête du territoire. Côté forces armées de l’Azawad, région du Nord dont les Touaregs réclament l’indépendance, sept soldats ont été tués et douze blessés, dit le communiqué. « Le CSP-DPA se félicite de cette victoire arrachée par ses hommes, images et vidéos à l’appui durant toutes ces batailles ».Une intervention de forces djihadistesOutre l’attaque des séparatistes touareg, un autre acteur semble avoir joué un rôle clé pour défaire les forces russes et maliennes : les djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affiliés à Al-Qaïda. Dans un communiqué distinct authentifié par SITE, ONG américaine spécialisée dans le suivi des groupes radicaux, ces derniers ont aussi affirmé avoir piégé un convoi de l’armée malienne et de leurs alliés russes de Wagner au sud de la ville de Tinzaouatene. Ils disent avoir tué 50 Russes et 10 Maliens, des chiffres que l’AFP n’était pas en mesure de confirmer.La junte malienne et les forces de Wagner n’ont pas manqué d’accuser cette alliance entre forces djihadistes et séparatistes touaregs. Ces derniers ont fermement démenti la participation du GSIM, les accusant de vouloir tirer la couverture en leur faveur. « Aucun amalgame ou autres propagandes subtilement hostiles à notre engagement ne peut nous voler notre éclatante victoire », ont-ils affirmé dans leur communiqué. »Un nombre important de pertes »Séparatistes touaregs ou forces djihadistes, une chose est sûre : l’armée malienne, soutenue par les forces de Wagner, a subi une très lourde défaite. Les forces régulières de la junte du colonel Assimi Goïta, déjà, avaient d’abord affirmé dans un premier temps que leurs unités avaient « amorcé leur mouvement rétrograde », à comprendre une retraite forcée.Avant finalement d’admettre leur revers de façon plus étayée ce lundi. « L’unité FAMa (NLDR : les forces armées maliennes) a été encerclée par la coalition des forces terroristes du Sahel et de violents combats se sont engagés avant l’arrivée de renforts. La bravoure et la détermination exemplaire de nos soldats n’ont pas permis d’éviter un nombre important de pertes en vies humaines et matérielles », a déclaré l’état-major des armées dans son communiqué lu à la télévision nationale, sans donner de chiffres.L’état-major rapporte avoir infligé dans un premier temps de grosses pertes aux « terroristes », avant que les conditions météorologiques ne viennent « influer fortement sur la situation ». Une tempête de sable aurait en effet freiné la progression des forces régulières maliennes, et donné l’opportunité aux rebelles de reformer leurs rangs et de reprendre le dessus. « Les FAMas prennent pleinement et en toute responsabilité la mesure de cet évènement et procèdent actuellement à une analyse détaillée des évènements pour en tirer toutes les leçons nécessaires et réadapter leur stratégie de sécurisation et de stabilisation », selon leur communiqué. Elles affirment que cette « situation ne saurait remettre en cause la dynamique d’exercice de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national ».Quel avenir pour Wagner au Mali ?Du côté russe, le récit de cette défaite est relativement similaire. La chaîne Telegram « Razgrouzka Wagnera », associée à la milice Wagner, a publié ce lundi une déclaration attribuée au groupe paramilitaire. Celle-ci a été reprise par des médias officiels russes, comme l’agence d’Etat Tass, sans qu’il soit possible d’en confirmer l’authenticité. »Du 22 au 27 juillet 2024, les militaires de la FAMa et les combattants du 13e groupe d’assaut de Wagner […] ont mené de violents combats avec des militants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et du groupe terroriste interdit en Russie’Al-Qaida au Sahel’ (JNIM) », indique cette déclaration, qui précise que les combattants de Wagner étaient commandés par un certain Sergueï Chevtchenko, nom de code « Proud ». « Le premier jour, le groupe de Proud a éliminé une grande partie des islamistes et a entraîné la fuite des autres. Cependant, une tempête de sable est survenue et a permis aux radicaux de se regrouper et d’augmenter leurs effectifs jusqu’à 1 000 personnes », poursuit le communiqué.Les vendredi 26 et samedi 27 juillet, « les radicaux ont augmenté le nombre d’attaques massives en utilisant des armes lourdes, des drones et des voitures piégées, ce qui a entraîné des pertes au sein de Wagner et des soldats de la FAMa », précise cette déclaration. « Le dernier message radio du groupe de Proud a été reçu le 27 juillet à 17h10 : ‘Nous ne sommes plus que trois, nous continuons à nous battre.’ Le commandant du 13e Groupe d’Assaut, Sergueï’Proud’Chevtchenko, est mort au combat », conclut ce message. Plusieurs sources proches des milieux militaires russes ont également annoncé la mort du créateur de la chaîne Telegram Grey Zone, diffusant des informations sur les actions de mercenaires russes à travers le monde et suivie par plus de 550 000 personnes.Cette défaite n’a rien d’anecdotique. Arrivés à partir de 2021 au Mali pour supplanter les forces armées françaises et européennes chassées par la junte militaire d’Assimi Goïta, cette déroute témoigne d’une certaine incapacité des forces russes de Wagner à assurer des opérations d’ampleur dans le nord du pays. « C’est vraiment important. C’est la première fois que cela se produit sur le sol africain et cela va changer la dynamique », a expliqué Wassim Nasr, journaliste et spécialiste des mouvements djihadistes auprès de l’agence de presse américaine AP. « Ils (Wagner) n’enverront plus d’expéditions comme celle-ci près de la frontière avec l’Algérie. Ils se sont vantés de leur réussite et de leur force, mais ils n’ont pas les effectifs nécessaires pour faire cela longtemps, ou pour tenir le territoire afin de sécuriser les déploiements. »

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/monde/mali-les-forces-russes-de-wagner-mises-en-deroute-au-nord-du-pays-5ANMTVZJ7ZDC7CLTQXYDKPGJZQ/

Author :

Publish date : 2024-07-30 17:43:12

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Crise au Venezuela : « Maduro va durcir la répression, à la manière du régime cubain »

[ad_1]


Depuis l’âge de la domination espagnole, lorsque le Venezuela était la « caserne » de la colonie, ce sont toujours les militaires qui détiennent les clefs du pouvoir et décident de l’avenir du pays. Alors qu’à la suite d’une nouvelle fraude électorale grossière, la pression de la rue s’accroît sur le pouvoir de Nicolás Maduro, l’armée est une fois de plus au cœur de la partie politique. Telle est l’analyse de Mariasol Pérez Schael, intellectuelle vénézuélienne et autrice de nombreux ouvrages sur son pays dans lesquels elle examine les mœurs politiques, les systèmes politiques ou encore la « malédiction du pétrole ».Après vingt-cinq ans de dictature tropicale, sous Chavez puis Maduro, le pays peut-il renouer avec la démocratie à laquelle les 28 millions de Vénézuéliens aspirent tant ? Celle qui fut éditorialiste et gérante d’un magazine renommé (Exceso, qui a fermé ses portes sous la pression de feu Hugo Chavez) pensent plutôt que le pays va se refermer et la répression, se durcir.L’Express : Comment évaluez-vous la situation au Venezuela ?Mariasol Pérez Schael : D’après ce que je vois et les informations qui me parviennent, Nicolás Maduro est sur la défensive, en mode panique. Le fait que, dans les quartiers populaires, on déboulonne des statues de Chavez et que sa tête en métal roule sur le pavé, l’inquiète forcément. Il a coupé les liaisons aériennes vers le Panama et la République dominicaine, qui sont les deux pays de transit pour les Vénézuéliens qui veulent entrer ou sortir du pays. Maduro a aussi expulsé des observateurs appartenant aux missions diplomatiques d’Argentine, du Panama, du Costa Rica et d’autres pays encore. Le centre Carter et tout son personnel ont quitté le pays.J’ai l’impression qu’il essaye de fermer les frontières et d’entamer un repli sur soi, à la manière du régime cubain. Maduro ne veut pas non plus que les Vénézuéliens reprennent le chemin de l’exode à pied en direction de la Colombie et du Brésil voisins, ce qui créé des tensions politiques avec ces pays et, par ricochet, accentue la pression sur Caracas. Le régime va envisager de retirer les passeports aux personnes qui en sont détentrices. La répression risque de se durcir.Mariasol Pérez Schael, intellectuelle vénézuélienne, auteure, notamment, de « Pétroleo, cultura y poder en Venezuela »Déjà 8 millions de Vénézuéliens ont quitté le pays et si les choses se tendent, beaucoup vont songer à un avenir meilleur ailleurs. Songez qu’au Venezuela, les élèves ne vont à l’école que deux jours par semaine. Pour survivre, les enseignants sont obligés de faire des petits boulots, comme vendeur de rue ou chauffeur de taxi. Ils n’ont pas le temps d’enseigner à plein temps. D’où la pénurie de maîtres et maîtresses d’écoles et des profs de lycées. La situation est également désastreuse dans le système de santé.Le problème vénézuélien est international ?Tous les pays du continent, au Nord et au Sud, sont impactés. Terre de transit vers les Etats-Unis, le Mexique voudrait éviter qu’à nouveau des dizaines ou plutôt des centaines de milliers de Vénézuéliens transitent ou s’installent chez eux. Mexico, dont le gouvernement est à gauche, réfléchit à la meilleure déclaration à faire du point de vue diplomatique. Les Américains, qui cette année avaient entamé un rapprochement avec Maduro, en espérant l’amadouer et infléchir le cours des choses, doivent tout reprendre à zéro. Ils avaient levé une partie des sanctions et redémarré chez nous une activité pétrolière limitée. En agissant ainsi, Washington s’attendait à une certaine ouverture de la part de Maduro qui avait affirmé qu’il respecterait le résultat du scrutin présidentiel. En définitive, je pense que Maduro fera le choix de la fermeture du Venezuela car il n’a guère d’autres options.Que peut faire l’opposition ?Son objectif est que Maduro quitte le pays, y compris avec des valises pleines d’argent s’il le faut. Dans l’intérêt du Venezuela, il faut que cesse ce régime dictatorial qui détruit le pays depuis vingt-cinq ans. La stratégie de Maria Corina Machado est d’enfoncer un coin entre Nicolás Maduro et les militaires. Le soutien de ces derniers constitue l’élément clef en vue de la stabilité du pays. Si la pression de la rue se maintient au point que cela fasse réfléchir l’armée, alors il est possible que Maduro doive négocier. En 1959, sous le dictateur Marco Perez Jimenez, la situation était la même. Après un scrutin truqué, le régime avait tenté de maquiller sa défaite en victoire. Après un peu plus d’un mois, la pression de la rue avait eu un effet sur les militaires qui avaient déposé le tyran (NDLR : les Forces armées ont affirmé ce mardi soir leur « loyauté absolue » à Maduro).La cheffe de l’opposition au Venezuela, Maria Corina Machado, à Caracas le 29 juillet 2024Dans l’histoire du Venezuela, c’est toujours l’armée qui tranche en dernier. Il ne faut pas oublier que pendant la colonie, le Venezuela était la caserne de l’Espagne en Amérique du Sud. Les militaires y ont toujours joué un rôle prédominant. Le père des Indépendances Simon Bolivar était un civil qui, une fois devenu militaire, a imposé l’ordre par les forces armées. Au XIXe siècle, nombre de caudillos en uniforme se sont succédé à la tête du pays qui a été fondé, bâti et développé par les militaires. C’est un pays très différent de la Colombie où les civils, descendants d’Espagnols, ont toujours tenu les rênes du pouvoir avec un grand sens de l’Etat et des institutions. Dans les années 1960, la démocratie vénézuélienne s’est construite sur le Pacte de Punto Fijo qui a permis une entente des deux grands partis politiques faisant contrepoids aux militaires. Cela a tenu jusqu’à l’arrivée de Chavez. Après ses deux coups d’Etat manqués en 1992, il s’est présenté sous des habits civils et une fois arrivé au pouvoir par les urnes, en 1999, il a remis son treillis de lieutenant-colonel et installé un régime d’officiers.A quelle date, selon vous, la démocratie a-t-elle pris fin ?Très peu de temps après l’avènement d’Hugo Chavez. A peine arrivé aux manettes en décembre 1999, il a noyauté le système judiciaire et évincé tous les magistrats qui n’avaient pas un profil conforme à ses idées autoritaires. J’ai assisté à ça en première ligne car, à l’époque, je travaillais dans une ONG qui, précisément, s’était fixée pour objet d’observer les épurations en cours dans les tribunaux. D’abord, ils ont évalué les CV des juges. Puis, ils ont viré ceux qu’ils ne le jugeaient pas « fiables ». Enfin, ils nous ont chassés, nous, les membres de cette ONG, Veedores. Au même moment, ils se sont attaqués, avec les mêmes méthodes, au Conseil national électoral (CNE) qui organise les élections et proclame les résultats. En 2004, c’est la Cour suprême qui est passée sous la coupe réglée des chavistes.La presse indépendante et les médias critiques ont, eux, été attaqués dès 2000 par la méthode du boa constrictor. Ils ont été étouffés par des voies juridiques, avec des procès en diffamation. Puis, ils ont aussi été privés de la manne publicitaire d’Etat. La puissante compagnie pétrolière nationale, qui arrosait tous les médias de ses juteux contrats publicitaires, leur a coupé les vivres, privilégiant les organes de presse aux ordres. A cela se sont ajoutées intimidations, pressions et, parfois, agressions contre des journalistes et directeurs de journaux et de chaînes télé. Il y a aussi eu des manifestations populaires téléguidées par le pouvoir devant le siège de certains journaux. Pour finir, le régime a exproprié plusieurs détenteurs de médias.Pour vous donner une idée de l’environnement médiatique actuel, il ne reste plus que deux chaînes de télévision privées… qui se consacrent presque exclusivement au divertissement. A côté de cela, il existe cinq chaînes contrôlées par le pouvoir, qui diffusent la bonne parole politique. Enfin, il y a deux chaînes liées au pouvoir religieux. Voilà l’univers médiatique dans lequel baignent ceux, majoritaires, qui n’ont pas les moyens de se payer la fibre.Cependant, depuis un quart de siècle, des élections continuent d’être organisées…Certes, mais depuis le début, le régime de Chavez s’est employé à enfreindre l’exercice du droit de vote. Les inscriptions sur les listes électorales étaient passées au peigne fin afin d’éliminer les électeurs qui ne leur semblaient pas fiables et les empêcher de voter. Les jours d’élection, il était fréquent que des coupures d’électricité ralentissent la tenue des scrutins. Je me souviens un jour avoir voté à 10 heures du matin et de n’avoir pu déposer mon bulletin dans l’urne qu’à 6 heures de l’après-midi.Entre-temps, un nombre incalculable d’électeurs s’étaient découragés, avaient rebroussé chemin, étaient rentrés chez eux, à cause du soleil et la chaleur insupportables. Le régime a fait les choses habilement, usant d’une stratégie soft qui leur a permis de déconstruire la démocratie sans trop prêter le flanc aux critiques internationales. Pour les observateurs étrangers, tous ces subterfuges ne sont pas faciles à déceler. Les jours de scrutins, les étrangers de passage voient en effet des files d’électeurs devant les bureaux de vote. Ce qu’ils ne voient pas, ce sont le découragement des gens qui renoncent à voter, les pannes électriques, les « bugs » des urnes électroniques et tous les gens de la fonction publique qui subissent des pressions pour aller voter conformément aux directives.Un manifestant donne un coup de pied dans une bannière de campagne du président vénézuélien Nicolas Maduro lors d’une manifestation à Valencia (Etat de Carabobo), au Venezuela, le 29 juillet 2024Pourquoi le scrutin de dimanche dernier est-il différent ?La fraude n’est pas une nouveauté. Elle a lieu depuis bien longtemps par différents moyens. En 2012, par exemple, le candidat d’opposition Henrique Capriles a remporté le scrutin. Mais il n’a pris aucune mesure pour démontrer la fraude ni défendre et protéger sa victoire. Le régime a facilement pu maquiller sa victoire en défaite sans être contredit. Aujourd’hui, c’est différent. Outre l’immense mobilisation populaire qui dure depuis des mois et rend invraisemblable la défaite de l’opposition, Maria Corina Machado, qui est une ingénieure doublée d’une stratège a pris des dispositions pour contrer la fraude.Par exemple, des groupes électrogènes ont été positionnés près des bureaux de vote pour suppléer aux coupures d’électricité et rétablir immédiatement le courant en cas de tentative de triche. Aussi, il a été possible de suivre et accompagner le dépouillement du scrutin jusqu’au document de synthèse final. Ainsi l’opposition a pu surveiller le comptage et accéder aux documents attestant les résultats des votes dans 72 % des bureaux de votes. Voilà pourquoi l’opposition affirme qu’elle détient les preuves de sa victoire.A tous les bulletins de vote contre Maduro, il faut ajouter les 8 millions de Vénézuéliens en exil qui n’ont pas pu voter. Il faut considérer que tous ces gens, qui ont d’abord « voté avec leurs pieds » en quittant le pays, sont des opposants. Il faudrait additionner toutes leurs voix car il est clair et net qu’ils rejettent le maduro-chavisme.En France, où se trouvent 40 000 Vénézuéliens, seulement 1 600 ont pu voter. En Espagne, où résident 220 000 compatriotes, seulement 2 500 ont accédé aux bureaux de vote. Après avoir reçu les formulaires d’inscriptions sur les listes voilà quelques semaines, les fonctionnaires consulaires leur ont renvoyé des documents deux jours plus tard pour leur signifier qu’il y avait un prétendu vice dans leur procédure de demande et que, « hélas », ils ne pourraient pas participer au scrutin le jour du vote.Malgré tout, il reste tout de même 30 % des gens qui ont probablement voté pour Maduro de bon cœur…Oui mais il faut comprendre qu’il y a parmi eux des gens qui travaillent pour l’État et bénéficient du système, d’autres qui sont idéologiquement proches du chavisme et d’autres encore qui ont peur du système et se sentent obligés de voter pour le régime en place, notamment une partie des fonctionnaires.La pression internationale peut-elle faire tomber Maduro ?Non, car il peut choisir la voie de l’isolement grâce à l’appui de la Chine et de la Russie, qui peuvent soutenir financièrement le régime. Cependant, comme je l’ai dit, si une fracture apparaît au cœur du système, notamment dans l’armée, alors tout peut changer. Dans ce cas, les Russes comme les Cubains – tout-puissants soient-ils – seront obligés d’abandonner la partie et de s’en aller. Sinon, il y aura une confrontation entre différentes factions… Je ne parle pas qu’une guerre civile car ce n’est pas l’état d’esprit actuel des Vénézuéliens.En tout cas, j’espère que Maduro tombera car, sinon, le régime se durcira à coup sûr. Je sais que c’est difficile à entendre pour certains compatriotes qui ont perdu leurs enfants lors des répressions contre les manifestants en 2017 (NDLR : 140 adolescents tués par les forces de l’ordre dans les rues de Caracas) mais il faut en passer par la négociation. C’est la meilleure solution pour une transition pacifique. Le mieux est que Nicolás Maduro et sa clique s’en aillent tranquillement, pour vivre heureux au Mexique ou en Russie avec l’argent qu’ils auront pillé. Et qu’ils laissent notre beau pays tranquille.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/monde/amerique/crise-au-venezuela-maduro-va-durcir-la-repression-a-la-maniere-du-regime-cubain-YK3JF4MRVBD7RLVTBZ6EMFILYA/

Author : Axel Gyldén

Publish date : 2024-07-30 18:39:55

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Après l’attaque sur le Golan, Israël vise un commandant du Hezbollah près de Beyrouth

[ad_1]


L’armée israélienne a mené une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais, visant selon elle un commandant « responsable » du tir meurtrier sur le Golan auquel Israël avait promis de riposter. Deux personnes ont été tuées dans le raid israélien, a indiqué une source proche du mouvement islamiste pro-iranien, affirmant que le commandant visé, Fouad Chokr, qui joue « un rôle de premier plan dans les opérations du Hezbollah contre Israël depuis le sud du Liban », avait survécu.L’armée israélienne a annoncé dans un communiqué avoir « mené une attaque ciblée à Beyrouth contre le commandant responsable du meurtre des enfants de Majdal Shams et de nombreux autres civils israéliens », sans divulguer son identité. Au total, 12 jeunes âgés de 10 à 16 ans, qui jouaient sur un stade de football, ont été tués et plusieurs blessés lors de cette attaque. Le Hezbollah est accusé par Israël et les Etats-Unis d’être à l’origine du tir meurtrier sur la ville Majdal Shams située dans la partie du plateau syrien du Golan annexée par l’Etat israélien. Quelques minutes après la frappe de ce mardi soir, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que le Hezbollah avait « franchi la ligne rouge ». Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait assuré lundi que son pays apporterait une « réponse sévère » à l’attaque.Dans la banlieue sud de Beyrouth, un photographe de l’AFP a vu que le dernier étage d’un immeuble de huit étages avait été touché, tandis que des ambulances tentaient de se frayer un chemin parmi la foule de passants agglutinés autour de voitures couvertes de débris. Selon le département d’Etat américain, Fouad Chokr est « un haut commandant militaire des forces du groupe au Sud-Liban » qui a joué « un rôle-clé » dans des « opérations militaires du Hezbollah en Syrie » mais aussi, il y a plus longtemps, dans l’attaque qui a fait plus de 200 morts en 1983 parmi les Marines américains à Beyrouth. En 2017, Washington avait annoncé offrir des récompenses en échange d’informations utiles à la traque de deux dirigeants du Hezbollah, dont Fouad Chokr.Le Premier ministre libanais Najib Mikati a dénoncé comme une « agression flagrante » la frappe israélienne. Dans un communiqué, il a dénoncé un « acte criminel » et appelé « la communauté internationale à assumer ses responsabilités et faire pression pour contraindre Israël à arrêter son agression et ses menaces et appliquer les résolutions internationales ». L’Iran a, quant à lui, qualifié cette riposte de « vicieuse », quand la Russie a dénonce une  » grossière violation du droit international ».La zone frontalière entre le Liban et Israël et le plateau du GolanInquiétudes de la communauté internationaleL’attaque sur Majdal Shams a ravivé les craintes d’une extension au Liban de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien, allié du Hezbollah, et d’un conflit généralisé dans la région. Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, les échanges de tirs sont presque quotidiens à la frontière nord d’Israël avec le Liban, entre l’armée israélienne et le Hezbollah, un mouvement tout puissant au Liban, soutenu par l’Iran.Plus tôt dans la journée, un civil israélien a été tué par la chute d’une roquette dans le nord d’Israël, selon les secours, et l’armée a affirmé avoir riposté à un barrage de roquettes en tirant vers le Liban. Elle avait annoncé plus tôt avoir frappé « une dizaine de cibles terroristes du Hezbollah » dans « sept zones différentes » du sud du Liban, et tué un membre du mouvement armé. En réponse à ces frappes, qui ont causé « des dégâts importants » d’après l’ANI, le Hezbollah a dit avoir lancé plusieurs attaques, dont deux dans le nord d’Israël à l’aide de roquette katioucha et de drones explosifs.La communauté internationale multiplie les efforts pour empêcher une propagation du conflit. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’est dit ce mardi « vivement préoccupé par la menace croissante d’un conflit généralisé dans toute la région ». Plusieurs compagnies aériennes ont suspendu depuis lundi leurs vols vers Beyrouth.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/israel-hezbollah-un-responsable-de-lattaque-sur-le-golan-tue-dans-une-frappe-pres-de-beyrouth-DM6ZZOXOFVBPFLA7X2IG342GTY/

Author :

Publish date : 2024-07-30 21:22:22

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Cérémonie d’ouverture des JO : la cinglante défaite des VRP de la sinistrose

[ad_1]


En annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin dernier, Emmanuel Macron avait fait le pari d’une « clarification » qui… n’a pas eu lieu. D’aucuns connaissent le goût prononcé du chef de l’Etat pour le théâtre mais c’est d’un metteur en scène que cette clarification promise est finalement arrivée ce 26 juillet 2024 : Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris.Première clarification : malgré les plaies béantes de la société française et les discours de division que les extrêmes aiment faire souffler dessus, cette flammette d’unité qui rassemble encore la population n’est pas complètement éteinte. Ce soir-là, les Français n’ont toujours pas de nouveau gouvernement, mais ils sont 23 millions devant leur télévision à regarder un show spectaculaire et inédit. Signant au passage la deuxième meilleure audience de l’histoire de la télévision hexagonale. Les Français ont-ils apprécié ? Selon un sondage Harris, plus de 85 % d’entre eux ont jugé le spectacle réussi. Seules 5 % des personnes interrogées l’ont trouvé « pas du tout réussi ». « Nous sommes plus nombreux à vouloir bien vivre ensemble, mais nous sommes moins bruyants… sauf hier soir », s’est réjoui Thomas Jolly au lendemain de l’événement.Ici intervient la deuxième clarification : profondément divisés dans les urnes, les Français se sont retrouvés et mis d’accord, au moins le temps d’une soirée, sur l’envie d’avoir un cap, un récit, une vision pour leur pays, ce qui fait tant défaut depuis longtemps dans la classe politique. Ce soir-là, cette vision, aussi court-termiste fut-elle, nous la dûmes à l’homme qui a relancé avec succès Starmania l’an passé. Une vision légère certes -, point question ici de réforme des retraites ou du budget de la France -, qui a permis aux Français de trouver le soleil au milieu de leur nuit : une nation créative, audacieuse, talentueuse dans sa diversité, qui assume ses différences, son irrévérence et son côté « champagne ».Ainsi, 19h30, premiers frissons. Le gong de la cérémonie d’ouverture retentit au son de Parade, le thème musical officiel des Jeux olympiques de Paris composé par Victor Le Masne (connu pour avoir travaillé avec Juliette Armanet ou encore le groupe Justice). Dans la foulée, le Pont d’Austerlitz disparaît derrière un épais nuage bleu blanc rouge. Nous voici subitement replongés dans la France des années Champs-Élysées de Michel Drucker et son inoubliable générique (pas l’original mais celui relifté dans les dernières années de l’émission). Ce temps où les Français se massaient encore devant la télévision le samedi soir pour regarder le même programme.Marion Maréchal, Mélenchon, Rohff… Même combatEn tribune, Emmanuel Macron, lui, semble avoir du mal à décocher un sourire. Pourtant, la cérémonie d’ouverture est une ode de trois heures trente au « en même temps ». Du métal épousant du lyrique, du voguing côtoyant la bourrée auvergnate, une pop star américaine reprenant du Zizi Jeanmaire ou encore ce pas de deux improbable entre Aya Nakamura et la Garde républicaine. Des délégations qui défilent en bateau sur une playlist qui voit se succéder Véronique Sanson, Desireless, Sheila, Michel Polnareff, Justice, Gala ou Europe, pour ne citer qu’eux. Et les Français, depuis les quais ou depuis leur salon, ont célébré. Savouré. Communié. Sachant ranger leurs divergences et faire la part des choses quand quelque chose de plus grand qu’eux est en jeu, quand quelque chose de majestueux est sous leurs yeux. Démentant au passage le tweet rageux de Marion Maréchal posté à 21h14 : « Difficile d’apprécier les rares tableaux réussis entre les Marie-Antoinette décapitées, le trouple qui s’embrasse, des drag-queens, l’humiliation de la Garde républicaine obligée de danser sur du Aya Nakamura, la laideur générale des costumes et des chorégraphies. On cherche désespérément la célébration des valeurs du sport et de la beauté de la France au milieu d’une propagande woke aussi grossière ». »La Garde républicaine obligée de danser sur du Aya Nakamura » ? : « C’était incroyable pour nous, croyez-le », réagira le lendemain le chef de la musique de la Garde républicaine. « Un trouple qui s’embrasse ? » : plutôt une version moderne du « ménage à trois » popularisé grâce au Germinal de Zola. Une formule dont raffolent, qui plus est, les Anglo-Saxons et dont la littérature et le cinéma français regorgent d’exemples. « On cherche désespérément la célébration des valeurs du sport » ? : encore eut-il fallu patienter jusqu’au fabuleux passage de relais de la flamme entre Charles Coste, le plus ancien champion olympique encore en vie, et le duo Teddy Riner-Marie-José Pérec. Elle n’est pas la seule. »Le déluge qui s’est alors abattu sur la Ville Lumière ne peut être qu’une punition divine. À quelque chose, malheur est bon : après cette soirée apocalyptique, je suis devenu croyant », a raillé de son côté le philosophe Alain Finkielkraut. Insupportable spectacle pour les VRP du déclin que celui d’une France qui sort un instant de la sinistrose dans laquelle leur argumentaire vise toujours à l’enfermer. Bonne nouvelle : qu’ils soient politiques, éditorialistes ou intellectuels, de droite ou de gauche, nombreuses étaient les personnalités ce soir-là à avoir arrêté un instant de croiser le fer pour saluer collectivement « un de ces événements qui marquent une génération ». Bien entendu, chacun a le droit de ne pas avoir adhéré à l’intégralité du spectacle et de porter un regard critique sur certains tableaux. Mais ici se trouve une autre clarification : il est des voix qui, dans leur obsession d’une France condamnée à l’échec, refuseront toujours de faire la part des choses. Elles ne se déferont jamais de l’image d’un pays qui va mal : et pour cause, elle est leur carburant, leur ivresse. En approuvant massivement la cérémonie d’ouverture, les Français leur ont apporté un cinglant démenti.Le spectre des anti-blasphèmeIroniquement, à la gauche de la gauche, Jean-Luc Mélenchon, lui aussi, n’a « pas aimé la moquerie sur La Cène chrétienne : à quoi bon risquer de blesser les croyants ? ». Du pain béni pour les sympathisants d’extrême droite, qui n’ont pas manqué de relever sur X : « Si même Jean-Luc Mélenchon n’a pas apprécié la décapitation de Marie-Antoinette et La Cène woke, ça donne le ton sur le mauvais goût de ces passages ! ».C’est peut-être bien ici que se situe la dernière clarification : dans ce brouhaha d’indignations, semble se dessiner, à nouveau, le spectre des anti-blasphème. Une cause que l’on aurait sans doute tort de sous-estimer, à en juger par les surprenantes alliances qu’elle est capable de faire naître. Ainsi, ce tweet du rappeur Rohff le 27 juillet : « Une pensée pour les Chrétiens qui eux comme nous musulmans, respectent les gens du livre. La cérémonie des JO fut malheureusement le théâtre du satanisme décomplexé sur l’espace public, aux yeux du monde entier. Le mépris des religions vient de faire date. Manquait plus que l’antéchrist… ».Parodie de La Cène ? Reproduction du banquet des dieux de l’Olympe ? Qu’importe ! Au pays de Charlie Hebdo, d’avoir blasphémé, on ne s’excusera jamais.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/ceremonie-douverture-des-jo-la-cinglante-defaite-des-vrp-de-la-sinistrose-OPLOWB44UZG6XDW4WQW3WHLBAU/

Author : Laurent Berbon

Publish date : 2024-07-30 18:00:00

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Israël – Liban : l’impressionnant arsenal militaire du Hezbollah

[ad_1]


C’est l’un des acteurs non étatiques les plus puissants du Moyen-Orient, mais aussi la seule formation libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990. Le Hezbollah, une organisation reconnue comme terroriste par de nombreux pays, est redevenu ces derniers jours une cible à abattre pour Ies forces israéliennes, après que des tirs de roquettes sur le plateau du Golan ont fait 12 morts le 27 juillet. L’équipement utilisé – des roquettes iraniennes de type Falaq – est loin de représenter la totalité du vaste arsenal dont dispose le Hezbollah : d’après des estimations, la milice posséderait entre 130 000 et 150 000 roquettes et missiles, soit plus de quatre fois plus que ce que son allié le Hamas aurait stocké avant la guerre à Gaza. Une grande partie de ce qui est connu publiquement provient des déclarations du groupe et de son chef, Hassan Nasrallah, qui affirme que ses combattants n’ont utilisé qu’ »une partie » de leurs armes dans l’escalade des attaques contre le nord d’Israël, depuis le 7 octobre. L’Express fait le point.Une vaste quantité de missiles et de roquettesLe Hezbollah a utilisé différents missiles et roquettes à courte portée, ciblant d’abord des chars et d’autres équipements techniques près de la frontière, avant de passer à des attaques contre des casernes et des bases militaires. Le 11 novembre, Nasrallah a révélé que le Hezbollah utilisait notamment le modèle Burkan, une munition pouvant facilement être assemblée et causer une destruction massive jusqu’à 150 mètres du point d’impact. C’est l’arme qui a été privilégiée durant la guerre civile syrienne, où le Hezbollah a déployé quelques-uns de ses 100 000 combattants – des chiffres susceptibles d’être gonflés -, pour soutenir le président Bachar el-Assad.Nasrallah a également révélé en novembre que le groupe utilisait des roquettes Katioucha. Fabriquées à l’origine par l’Union soviétique et copiées par l’Iran, elles peuvent parcourir de 20 à 40 kilomètres et sont tirées en série. Bien qu’elles ne soient pas guidées, Fabien Hinz, analyste de la défense à l’Institut international d’études stratégiques, affirme que le Hezbollah « peut en tirer beaucoup parce qu’elles sont bon marché et que, jusqu’à une certaine portée, elles fonctionnent », rapporte le Washington Post.Autre modèle, plus dangereux : les missiles balistiques guidés de plus grande taille, comme le Fateh 10, dont la portée, allant jusqu’à 300 kilomètres, pourrait mettre Tel-Aviv et même Jérusalem dans la ligne de mire. En 2022, Nasrallah a également évoqué des munitions à guidage de précision, mais le groupe ne les a jamais testées ni présentées en public.Une flotte de drones variéeDepuis plusieurs mois, le Hezbollah a recours intensivement aux drones pour attaquer des positions militaires israéliennes, généralement proches de la frontière. Selon les déclarations officielles, le groupe a commencé à utiliser des engins volants chargés d’explosifs le 2 novembre, lors d’une attaque contre un poste de l’armée israélienne sur le plateau du Golan, faisant deux blessés. À la mi-mai, après l’invasion de Rafah par les forces israéliennes, dans le sud de Gaza, la milice a lancé une version plus avancée qui peut tirer deux roquettes et exploser à l’impact.Bien que l’Iran soit le principal fournisseur d’armes du Hezbollah, le groupe est devenu plus autonome ces dernières années. « Aujourd’hui, au Liban, et depuis longtemps, nous avons commencé à fabriquer des drones », a déclaré Nasrallah en 2022, une affirmation qu’il a réitérée en juin. Le Hezbollah a également utilisé des drones commerciaux pour la reconnaissance et pour tester les failles dans les défenses aériennes d’Israël, comme fin juin à Haïfa, où un engin a survolé la ville sans être détecté pendant des heures, enregistrant des images de sites stratégiques. Le Hezbollah n’a pas confirmé le modèle.Des défenses antiaériennes solidesOutre ses capacités offensives, le Hezbollah bénéficie aussi d’un solide bouclier antiaérien. A plusieurs reprises, il a utilisé des munitions sol-air, notamment le missile antiaérien iranien 358, pour abattre des drones israéliens. Le groupe affirme également avoir utilisé des munitions plus sophistiquées – probablement le missile iranien Sayyad-2C –, un engin guidé par radar qui peut atteindre des cibles à près de 90 000 pieds, forçant les avions de chasse israéliens à battre en retraite.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/israel-liban-limpressionnant-arsenal-militaire-du-hezbollah-MPK5XSTWIZDJTNFM2PD66HXXYM/

Author :

Publish date : 2024-07-30 14:50:00

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Mélenchon, le blasphème et la cérémonie d’ouverture des JO : chronique d’un zigzag

[ad_1]


Samedi 27 juillet, lendemain de la cérémonie d’ouverture de ces 33e Jeux olympiques estivaux de Paris. L’écrasante majorité des Français plastronnent fièrement, jugeant, pour 85 % d’entre eux, le spectacle réussi. Le microcosme d’extrême droite, lui, s’insurge sur la toile, et déplore un tableau offensant pour les catholiques. En cause, une parodie de La Cène (ou une représentation d’un banquet de Jupiter ?), rejouée par une DJ, aux côtés d’une dizaine de drag-queens.C’est Marion Maréchal, eurodéputée fraîchement élue, qui affuble ces olympiades de « J-Woke ». Ou encore Philippe de Villiers, fondateur du Puy du Fou, qui s’émeut du « suicide de notre pays devant le monde entier ». De l’autre côté de l’échiquier politique, Jean-Luc Mélenchon a publié une « note » sur son blog sous le titre : « J’ai aimé ou bien je n’ai pas aimé ? » Et celle-ci, une fois n’est pas coutume, a ravi la presse réactionnaire. »La gauche ne se lève pas pour défendre les bigots »Verdict. « Je n’ai pas aimé la moquerie sur La Cène chrétienne, dernier repas du Christ et de ses disciples, fondatrice du culte dominical. Je n’entre pas bien sûr dans la critique du ‘blasphème’. » Le patriarche de La France insoumise interroge à demi-mot l’opportunité-même de blasphémer. « A quoi bon risquer de blesser les croyants ? Même quand on est anticlérical ! […] Dans le milliard de chrétiens du monde, combien de braves et honnêtes personnes à qui la foi donne de l’aide pour vivre et savoir participer à la vie de tous, sans gêner personne ? » poursuit l’auteur. Une prise de position qui a suscité du débat en interne, incitant même l’intéressé à compléter sa première note par une seconde – intitulée « Le lendemain après que j’ai aimé ou pas aimé » – où il publie ses échanges (apaisés) avec ses camarades. Il rassure : « J’exprimais, je le répète, un point de vue strictement personnel. »Quête de buzz, recentrage anti-woke, apologie de la paix ou clin d’œil aux croyants ? Les quatre à la fois ? Ou bien l’expression d’un malaise sincère ? « Quand l’excellence académique, scientifique et artistique est attaquée par l’extrême droite, la gauche doit être en défense et en affirmation. Elle ne se lève pas pour défendre les bigots. Ça n’est pas son rôle, ça n’est pas son histoire », déplore Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier, auprès de L’Express. Le député LFI de Haute-Garonne Hadrien Clouet tempère : « C’est vrai que ça a surpris, dit-il. Mais est-ce qu’à une seule occasion il a défendu qu’une cérémonie publique puisse mobiliser de manière transgressive ? » Les insoumis, pacificateurs en herbe.Raquel Garrido, son ancienne partenaire de route, récemment excommuniée de LFI, fulmine : « Mélenchon est un bon connaisseur de la laïcité. C’est franchement choquant de parler de blasphème s’agissant d’une œuvre d’art : notre école de pensée a toujours clamé ‘toute licence en art’. » L’homme n’a pas employé ce terme si connoté, mais certains le reçoivent ainsi. « Que celui à qui je dois mes convictions républicaines des années 1990 se positionne ainsi… regrette Michaël Delafosse. J’avais 16 ans et j’ai entendu Jean-Luc Mélenchon faire un discours contre la loi Falloux en défense de la laïcité. Il parlait de ces sujets avec une force et une éloquence incroyables. Il a évolué dans ses convictions », raille-t-il. Jean-Luc Mélenchon, l’ancien « bouffeur de curés » auto revendiqué, surpris en plein acte de repentance ? »Je ne me suis jamais moqué de la foi et je ne le ferai jamais »A vrai dire, le catéchisme de Mélenchon en matière de blasphème est changeant. « Je ne me suis jamais moqué de la foi et je ne le ferai jamais. » La citation du triple candidat à l’élection suprême ne date pas du lendemain de la cérémonie d’ouverture mais du mois d’avril 2012, dans les colonnes de L’Express, alors que le champion du Front de gauche concourt à sa première aventure présidentielle. Dans nos pages, Jean-Luc Mélenchon raconte sa jeunesse, celle d’un jeune homme qui « a servi la messe en latin », élevé dans la foi par une mère catholique pratiquante. Une adolescence marquée par les lectures, comme celle du jésuite et scientifique Pierre Teilhard de Chardin, et plus tard du Brésilien Leonardo Boff, inspirateur de la théologie de la libération. Jean-Luc Mélenchon, un homme de foi ? « Ma spiritualité va à un être qui n’existe pas : l’humanité universelle. Un être mythique. Est-ce que ce que je ressens participe d’une certaine spiritualité ? Je ne vous dirais pas que je suis absent de grands élans. »Et pourtant, l’insoumis a longtemps été un « laïcard ». Dans les années 2010, les sphères catholiques traditionalistes et intégristes s’émeuvent de la diffusion de plusieurs pièces de théâtres qu’ils jugent « offensantes » et « blasphématoires », à l’instar de Sur le concept du visage du fils de Dieu de Romeo Castellucci, ou de Golgota Picnic, écrite par Rodrigo Garcia. Le Parti de gauche, formation de Jean-Luc Mélenchon, s’insurge contre les tentatives de déstabilisations de ces représentations. Au Conseil de Paris, ses élus dénoncent un amendement déposé par le conseiller centriste Yves Pozzo di Borgo visant à réduire la subvention du théâtre qui accueillait la première pièce. A Strasbourg, alors que Rodrigo Garcia est visé pour une plainte pour « blasphème et tentative de blasphème », le Parti de gauche demande l’abrogation du Concordat en Alsace-Moselle.2015, à Pontoise. Un dernier adieu avant l’inhumation de Charb. Mélenchon rend un vibrant hommage à son camarade de lutte et ami, assassiné aux côtés de ses collègues de Charlie Hebdo, par des terroristes islamistes. « La laïcité brocardée et les laïcards moqués ont la preuve par Charb de leur sens complet », lance-t-il à la tribune. Charlie, journal avec lequel il a pourtant depuis rompu, dénonçant sa proximité avec l’extrême droite, et le comparant même à Valeurs Actuelles…C’est l’ironie d’une trajectoire, celle de Jean-Luc Mélenchon, d’autant plus étonnante à la lecture de ces quelques lignes d’un chapitre écrit en contribution au Dictionnaire de la laïcité (Armand Colin, 2016), intitulé « Droit au blasphème ». « Les mêmes qui défendent le blasphème sont les défenseurs de la théorie du ‘choc des civilisations […]' », dit-il au sujet de la recrudescence des législations condamnant ce délit. « Pour eux, ‘chacun son blasphème, chacun sa religion, chacun sa civilisation’ est la nouvelle devise des temps modernes. Ce n’est que régression par rapport à l’esprit des Lumières et une négation de la laïcité. »En 2022, dix ans après l’avoir déjà dit sans l’imposer à ses camarades, le candidat l’annonçait à l’INA au cours d’un entretien : « Etant entouré de gens qui croient, que j’aime, et que je respecte, je ne ferai plus les mauvaises blagues de ma jeunesse où nous étions assez grossièrement anticléricaux au point d’être offensants pour ceux qui croyaient. » Jean-Luc Mélenchon est-il en train d’adhérer à « cette nouvelle devise des temps modernes » ?

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/politique/melenchon-le-blaspheme-et-la-ceremonie-douverture-des-jo-chronique-dun-zigzag-AXYN54X4AZHVLMJZ6KDAY7PDLI/

Author : Mattias Corrasco

Publish date : 2024-07-30 11:35:34

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Cérémonie d’ouverture des JO Paris 2024 : quand Trump s’en mêle

[ad_1]


Donald Trump a un avis sur tout, y compris sur les choix artistiques de la France. Le candidat républicain a qualifié, ce lundi 30 juillet, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, et notamment la séquence des drag queens à table, de « honte ». »Je suis très ouvert d’esprit, mais j’ai trouvé que ce qu’ils ont fait, c’était une honte », a déclaré l’ancien président américain lors d’une interview à Fox News.Interrogé sur le type de cérémonie d’ouverture qu’il souhaiterait voir aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028, s’il était alors président, Donald Trump a assuré : « Nous n’aurons pas de Cène dépeinte comme ils l’ont fait l’autre jour. »Le milliardaire républicain faisait référence au tableau des drag queens de la cérémonie d’ouverture des Jeux, vendredi à Paris, que certains ont interprété comme une moquerie du dernier repas de Jésus avec ses apôtres, la Cène. Cette séquence a donné lieu à de vives critiques de responsables politiques d’extrême droite sur les réseaux sociaux, notamment en France et en Italie. « Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit », a répondu le metteur en scène de la cérémonie Thomas Jolly. « J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie ».

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/monde/amerique/ceremonie-douverture-des-jo-paris-2024-quand-trump-sen-mele-JXYTYAVVJRFKNGFS4SDYRWCBFM/

Author :

Publish date : 2024-07-30 08:32:53

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
L’Express

Sabotage du réseau SNCF : la piste de l’ultragauche se précise

[ad_1]


« C’est le mode traditionnel d’action de l’ultragauche », a affirmé Gérald Darmanin, invité ce lundi matin sur le plateau de France 2. Le ministre de l’Intérieur assure que les autorités ont identifié « un certain nombre de profils qui auraient pu commettre » les actes de malveillance impactant plus de 800 000 voyageurs. Dans la nuit du 25 au 26 juillet, quatre sites de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), exclusivement sur le réseau des lignes à grande vitesse, ont été visés par des actes de sabotage. Du câblage de la fibre optique – transmettant notamment des informations de sécurité comme les feux de circulation – a été endommagé à la suite d’incendies volontaires. »Cette opération a été préparée, coordonnée, que des points névralgiques ont été ciblés, ce qui montre une forme de connaissance du réseau pour savoir où frapper », déplore le Premier ministre, évoquant la possibilité que des sources internes est facilitée la tenue des opérations de sabotage. Le Premier ministre, Gabriel Attal, a appelé à rester « prudent », ne voulant pas faire de conclusions hâtives. Un temps, la piste d’une déstabilisation venue de l’étranger fut envisagée.Néanmoins plusieurs indices orientent les soupçons vers la mouvance d’ultragauche. Le premier, le modus operandi. « Les engins incendiaires utilisés, embarquaient des bouteilles d’essence », relève Le Parisien, une pratique que l’on retrouve chez les activistes d’extrême gauche. Gérald Darmanin appuie que « les sabotages étaient volontaires, très précis [et] extrêmement bien ciblés ». A cela s’ajoute l’arrestation, le 28 juillet en Seine-Maritime, d’un individu disposant dans sa voiture, selon l’AFP, « des clés d’accès à des locaux techniques de la SNCF, des pinces coupantes, un jeu de clés universelles notamment, ainsi que de la littérature en lien avec l’ultragauche ».Une attaque revendiquéeUn autre élément est venu rajouter du crédit à la piste d’une opération de l’ultragauche, un e-mail de revendication envoyé à des médias français et internationaux. Dans leur mail, les saboteurs appellent « de tout cœur » à « la chute d’un monde qui repose sur l’exploitation et la domination » et dont les Jeux olympiques seraient « une célébration du nationalisme, une gigantesque mise en scène de l’assujettissement des populations par les Etats ».L’adresse : [email protected], se singularise par son nom de domaine RiseUp, dont la traduction de l’anglais signifie : se soulever. Ce nom de domaine sécurisé est « régulièrement aperçu dans des enquêtes en France sur la mouvance contestataire violente des écologistes radicaux et des anarchistes insurrectionnels », selon Le Parisien. Eux-mêmes se définissent comme « un outil de communication pour les personnes et les groupes qui militent en faveur d’un changement social libérateur ».Trois jours après l’action dirigée contre la SNCF, d’autres réseaux de câblage optique ont été visés par des actes malveillants. Cette fois-ci les cibles étaient des opérateurs de télécommunication – Free et SFR – sur l’ensemble du territoire. Pour le moment, aucun lien n’a été fait avec les actes de vandalisme contre le réseau ferroviaire.

[ad_2]

Source link : https://www.lexpress.fr/societe/sabotage-du-reseau-sncf-la-piste-de-lultragauche-se-precise-4GSVF6U3VBEAVDB7QMZ3LT6FTY/

Author :

Publish date : 2024-07-29 16:55:35

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

read more
1 49 50 51 52 53 58
Page 51 of 58

.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %%%. . . * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - . . . . .