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Mpox : le variant létal découvert pour la première fois hors d’Afrique

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Une personne vivant dans la région de Stockholm en Suède a été diagnostiquée comme porteuse du sous-type clade 1 du virus du mpox – plus contagieux et dangereux – une première hors d’Afrique, a annoncé, jeudi 15 août, l’Agence suédoise de santé publique. »La personne touchée a été infectée lors d’un séjour dans une région d’Afrique où sévit une importante épidémie de mpox du sous-type clade 1″, a détaillé Olivia Wigzell, cheffe intérimaire de l’agence suédoise de santé publique lors d’une conférence de presse.L’agence de santé publique a confirmé à l’AFP dans un message qu’il s’agissait du variant du mpox du sous-type clade « 1b », qui connaît une résurgence en République démocratique du Congo depuis septembre 2023. La personne infectée en Suède a reçu des soins et des recommandations conformes aux réglementations en vigueur, a assuré Mme Wigzell. »Nous estimons que la Suède est bien préparée pour diagnostiquer, isoler et traiter les personnes atteintes de mpox de manière sûre et efficace », a-t-elle ajouté. « Qu’une personne soit traitée pour le mpox dans le pays n’implique pas de risques pour le reste de la population », a souligné dans un communiqué l’agence de santé publique.Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) considère, pour l’heure, ce risque comme étant très faible, a-t-elle précisé.L’OMS déclenche son niveau d’alerte le plus élevéL’épidémie actuelle, partie de la RDC, a ses spécificités, en premier lieu un virus plus contagieux et plus dangereux. Elle est provoquée par le clade 1 et par une variante encore plus dangereuse, le clade 1b. Son taux de mortalité est évalué à 3,6%.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché mercredi son niveau d’alerte le plus élevé au plan international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique.Le clade 1b fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.Au total, 38.465 cas de mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1.456 décès, avec notamment une augmentation de 160% du nombre des cas en 2024 comparé à l’année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l’agence sanitaire de l’Union africaine.

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Publish date : 2024-08-15 19:08:44

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Proche-Orient : les discussions pour une trêve à Gaza ont débuté à Doha

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Les discussions en vue d’une trêve dans la bande de Gaza ont lieu en ce moment au Qatar, a affirmé à l’AFP une source proche des discussions, à l’heure où le territoire palestinien, ravagé par plus de dix mois de guerre, subit des bombardements intensifs de l’armée israélienne. Le Hezbollah a annoncé mercredi soir la mort de deux de ses combattants dans de nouvelles frappes israéliennes au Sud-Liban.Les infos à retenir⇒ Des discussions en cours à Doha⇒ Harris et Biden dans la « Situation Room »⇒ Le chef de la diplomatie française se rendra au Liban jeudiHarris et Biden dans la « Situation Room »La Maison-Blanche a fait savoir que le chef d’Etat américain et Kamala Harris, sa vice-présidente, s’étaient réunis mercredi avec leurs conseillers dans la « Situation Room », centre névralgique de l’appareil d’Etat américain en cas de crise internationale, pour faire un point sur la situation. La réunion a porté sur « les efforts militaires des Etats-Unis pour soutenir la sécurité d’Israël », ainsi que sur les « efforts diplomatiques pour apaiser tensions régionales et pour faire aboutir un accord de cessez-le-feu et de libération des otages » dans la bande de Gaza.Il n’y a « plus de temps à perdre », a affirmé mercredi à Beyrouth l’émissaire américain Amos Hochstein, un cessez-le-feu pouvant aussi mettre fin aux échanges de tirs entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah, allié du Hamas et de Téhéran.Le président américain Joe Biden a estimé mardi qu’un cessez-le-feu pourrait permettre d’éviter une attaque iranienne contre Israël, annoncée par Téhéran en représailles à l’assassinat, qu’il impute à l’Etat israélien, du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh dans la capitale iranienne le 31 juillet. Joe Biden a assuré qu’il « n’abandonnait pas » cet objectif, bien que les négociations pour une trêve deviennent « difficiles ».Des discussions à DohaCes nouvelles discussions, menées à l’appel des pays médiateurs – Qatar, Etats-Unis et Egypte – se basent sur un plan annoncé le 31 mai par Joe Biden, dont la première phase prévoit une trêve de six semaines accompagnée d’un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, et de la libération d’otages – enlevés lors de l’attaque du Hamas – contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.Elles doivent se tenir en présence du directeur de la CIA William Burns, selon une source américaine proche des négociations, ainsi que des chefs du Mossad, le service de renseignement israélien, et du Shin Bet, le service de sécurité intérieure, selon le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.La participation du Hamas reste incertaine. Un cadre du mouvement a indiqué mercredi que les négociations « avec les médiateurs […] se sont intensifiées », réaffirmant que le Hamas « veut l’application du plan Biden et pas négocier pour négocier ».Le chef de la diplomatie française au Liban jeudiLe ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné est à Beyrouth jeudi, a appris l’AFP de source diplomatique mercredi. Il devrait s’entretenir avec le Premier ministre libanais Najib Mikati, son homologue Abdallah Bou Habib ainsi que le président du Parlement Nabih Berri, a fait savoir cette même source.Cette visite s’inscrit « dans le cadre des efforts diplomatiques en cours en faveur de la désescalade dans la région », alors que les craintes demeurent d’une extension régionale du conflit à Gaza.Israël en alerte élevéeLes tensions régionales ont redoublé après l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, et celui, le 30 juillet, de Fouad Chokr, le chef militaire du Hezbollah, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth. L’Iran a rejeté mardi un appel de plusieurs pays occidentaux à renoncer à attaquer Israël. Ses alliés au Liban, en Irak et au Yémen menacent aussi de riposter à l’assassinat de Haniyeh et Chokr. Le président israélien Isaac Herzog a lui affirmé que son pays restait « en alerte élevée ».Des bombardements sur GazaL’armée israélienne poursuit pendant ce temps son offensive à Gaza. La Défense civile du territoire a fait état de bombardements sur les villes de Gaza et Beit Lahya (nord), de Deir al-Balah (centre) ainsi que de Khan Younès et Rafah (sud).Deux Palestiniens tués par un drone israélien en Cisjordanie occupéeDeux Palestiniens ont été tués tôt jeudi dans une frappe aérienne sur un camp de réfugiés du nord de la Cisjordanie occupée, près duquel des fidèles juifs visitaient un lieu saint disputé, rapportent le ministère palestinien de la Santé et l’armée israélienne. »Deux hommes de 18 et 20 ans ont été tués et sept personnes ont été blessées, dont une grièvement à Balata », remuant camp de réfugiés à Naplouse où s’entassent 33 000 personnes sur un quart de kilomètre carré, indique le ministère.

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Publish date : 2024-08-15 15:22:11

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Classement de Shanghai : les universités françaises gagnent du terrain

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Le peloton de tête ne change pas. Comme chaque année, les universités anglo-saxonnes dominent le très attendu classement de Shanghai, publié ce jeudi 15 août. Ce palmarès se base sur les travaux de recherche scientifiques de plus de 2 500 établissements dans le monde pour en classer les 1 000 les plus performants. A la première marche du podium depuis la création du classement en 2003 figure l’indétrônable université Harvard, suivie de Stanford et du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Les Britanniques Cambridge et Oxford sont quant à elles en 4e et 6e position.Mais la France n’est pas en reste. Au total, 25 universités françaises sont présentes dans le classement. Deux de moins qu’en 2023, certes, mais les quatre institutions déjà classées dans le top 100 ont gagné des places. L’université Paris-Cité en a gagné neuf pour atteindre le 60e rang, Sorbonne-Université est 41e, Paris Sciences et Lettres est 33e, et Paris-Saclay se classe à la 12e position, soit la meilleure de l’Union européenne. Un record pour cette université qui a pourtant vécu une année très mouvementée, sur fond de guerres intestines pour sa présidence.Camille Galap, récemment élu président de l’établissement, « ne peut que se réjouir ». « Ce classement est celui de toutes les équipes des 220 laboratoires qui donnent le meilleur dans leurs domaines respectifs et montrent qu’elles savent aller vers les ruptures scientifiques de demain », a-t-il expliqué au Figaro. Une fierté partagée par Emmanuel Macron. « Jamais une université française n’avait été si bien classée dans le prestigieux classement de Shanghai », a-t-il posté sur X, accompagné d’un très olympien « Paris-Saclay est magique ».Politique de regroupementLes bonnes performances françaises dans ce palmarès sont le résultat d’une grande politique de regroupement des universités et des organismes de recherche menée depuis 2018. Pour réaliser le classement, le cabinet Shanghai Ranking Consultancy utilise plusieurs critères : le nombre de prix Nobel et de médaillés Fields parmi les anciens élèves et les chercheurs, le nombre d’articles publiés dans les revues Nature et Science ou encore le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline.Pour peser davantage dans ces évaluations et maximiser les chances de figurer au classement de Shanghai, de grands pôles ont donc été formés en France ces dernières années. Paris-Saclay, né en 2020, regroupe par exemple plusieurs écoles comme CentraleSupélec, AgroParisTech, et les instituts universitaires technologiques (IUT) de Cachan, Orsay et Sceaux. De même, Paris Sciences et Lettres (PSL) est la fusion de 11 établissements dont l’Université Dauphine, Mines Paris et l’École normale supérieure (ENS).Cette nouvelle conception des universités est ardemment défendue par le gouvernement. « En classant douze des seize établissements issus de la politique de regroupement, le palmarès de Shanghai confirme ainsi le succès des nouveaux modèles d’universités françaises en leur apportant une visibilité internationale », se félicite dans un communiqué Sylvie Retailleau, la ministre démissionnaire de l’Enseignement supérieur et de la recherche, qui espère ainsi attirer des étudiants étrangers.Un classement controverséOutre ces quatre institutions parisiennes, 18 universités françaises figurent dans le top 500, dont l’université d’Aix-Marseille, celle de Strasbourg et celle de Grenoble-Alpes, toutes situées entre la 101e et la 150e place. L’Allemagne, de son côté, voit trois de ses universités intégrer le top 50. Mais l’Europe reste loin derrière la Chine et les Etats-Unis, toujours largement surreprésentés avec respectivement 183 et 225 universités dans le classement.Aussi prestigieux soit-il, ce dernier suscite également de nombreuses critiques. En ne prenant en compte que les performances des universités dans la recherche, le palmarès met de côté la qualité des formations dispensées, le taux de réussite des étudiants et l’insertion professionnelle des diplômés. Les initiatives des établissements en matière d’écologie ne sont pas non plus prises en compte, et le classement se concentre sur les sciences dures, au détriment des sciences humaines et sociales, comme l’histoire, la philosophie ou la sociologie.

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Publish date : 2024-08-15 12:05:14

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Nouvelle-Calédonie : un homme tué par un tir de gendarme lors d’affrontements

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Un homme a été tué jeudi en Nouvelle-Calédonie par un tir de gendarme lors d’un affrontement entre émeutiers et forces de l’ordre à Thio (est), portant à onze le nombre de décès depuis le début mi-mai des troubles dans l’archipel, a indiqué à l’AFP le procureur de Nouméa.Un gendarme a été blessé à la suite d’un jet de pierre, qu’il a reçue dans le visage, lors d’une opération de déblaiement d’un pont à Thio. Les gendarmes ont ensuite été pris à partie et essuyé plusieurs coups de feu, selon le procureur, Yves Dupas. Plusieurs tirs de riposte ont ensuite été effectués, blessant deux émeutiers, dont un est mort durant son transfert à l’hôpital, a précisé le procureur de la République. »Plusieurs enquêtes » ont été ouvertes pour faire la lumière sur ce décès, a indiqué le procureur, ajoutant qu’il publierait dans la journée un communiqué plus détaillé sur ces faits.Un couvre-feu toujours en vigueurLa sécurité n’est pas totalement rétablie en Nouvelle-Calédonie, où les affrontements entre émeutiers et forces de l’ordre liés à la réforme du corps électoral ont débuté le 13 mai dernier. Une situation toujours suffisamment tendue pour justifier, aux yeux du Haut-commissariat, le maintien d’un couvre-feu de 22H00 à 05H00, de même que l’interdiction du port et du transport d’armes et la vente d’alcool.Les violences qui touchent la Nouvelle-Calédonie depuis trois mois, et ont provoqué la mort de onze personnes, dont deux gendarmes, ont entraîné une importante vague de départs. Encore difficile à quantifier, le phénomène inquiète en raison de ses lourdes conséquences potentielles, notamment sur le système de santé.Selon les chiffres du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, les destructions, pillages et incendies ont causé au moins 2,2 milliards d’euros de dégâts.

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Publish date : 2024-08-15 08:57:03

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Mars rachète le fabricant de Pringles et Kellogg’s : vers la création d’un géant du snacking

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Annoncé ce mercredi 14 août, le rachat de Kellanova – Pringles et Kellogg’s – par Mars entraîne l’apparition d’un géant au chiffre d’affaires cumulé de 63 milliards de dollars (année 2023). « En accueillant le portefeuille de marques mondiales en croissance de Kellanova, nous bénéficions d’une énorme opportunité pour Mars de continuer à développer une activité durable dans l’industrie des en-cas », a relevé Poul Weihrauch, PDG de Mars, cité dans un communiqué.Le groupe offre aux actionnaires de Kellanova 83,50 dollars par action, payés en numéraire, soit une prime d’environ 44 % sur le cours moyen des 30 derniers jours et de 33 % sur celui de l’année écoulée, à la date du 2 août. Soit avant que le Wall Street Journal n’évoque ce projet de rachat le 5 août. Le géant des barres chocolatées compte financer cette opération par fonds propres et par l’émission de dette, qui a déjà été organisée, précise-t-il dans le communiqué. La transaction nécessite encore le feu vert des actionnaires de Kellanova ainsi que des autorisations réglementaires. Elle devrait être finalisée dans le courant du premier semestre 2025.En juin 2021, le géant du petit-déjeuner Kellogg’s a dévoilé son intention de se diviser en trois sociétés mais a opté, au final, pour deux seulement : WK Kellogg et Kellanova, qui sont nées en octobre 2023. La première a récupéré les grandes marques de céréales (Rice Krispies, Corn Flakes, All-Bran, Froot Loops, Special…) tandis que la seconde a obtenu les snacks de marque Kellogg’s (Eggo, Nutrigain, Rice Krispies Treat…) ainsi que Pringles, Cheez-It ou encore Carr’s. Ces deux entreprises indépendantes sont cotées à la Bourse de New York, contrairement à Mars qui est un groupe familial.Ce dernier réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 50 milliards de dollars avec ses marques de snack et confiserie (Snickers, M&M’s, Twix, Dove, Extra, Kind et Nature’s Bakery) et avec dix marques dans le bien-être animalier (Royal Canin, VCA, Pedigree, Whiskas, Cesar, Sheba…). Il emploie plus de 150 000 personnes. Le chiffre d’affaires annuel de Kellanova, qui compte environ 23 000 employés, atteint plus de 13 milliards de dollars. Dans les échanges électroniques avant l’ouverture de la Bourse de New York, l’action Kellanova progressait de 7,34 %.

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Source link : https://www.lexpress.fr/economie/entreprises/mars-rachete-le-fabricant-de-pringles-et-kelloggs-vers-la-creation-dun-geant-du-snacking-MHKLWZMZGNACFE5XRP2K2JUU6I/

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Publish date : 2024-08-14 17:21:01

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Sabotage des gazoducs Nord Stream : le mandat d’arrêt qui relance l’enquête

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C’est un rebondissement de plus dans la mystérieuse affaire du sabotage des gazoducs Nord Stream. Mercredi 14 août, trois médias allemands révèlent que l’enquête sur l’explosion en 2022 des pipelines de gaz russes en mer Baltique s’oriente vers une piste ukrainienne. Selon la chaîne de télévision publique ARD et les quotidiens Die Zeit et Süddeutsche Zeitung, la justice allemande a émis un mandat d’arrêt contre un plongeur ukrainien, soupçonné d’être impliqué avec deux autres de ses compatriotes.Alors que la Suède et le Danemark avaient cessé leurs propres investigations au début de l’année, cet élément relance l’enquête sur ce sabotage, sur fonds de soupçons de complicité entre la Pologne et ce trio ukrainien.Un trio de plongeurs sur un voilier allemandL’affaire commence le 26 septembre 2022. Sept mois après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les gazoducs sous-marins russes Nord Stream 1 et 2, reliant la Russie à l’Allemagne et acheminant l’essentiel du gaz russe vers l’Europe, explosent à quelques heures d’intervalle au fond de la mer Baltique. Quatre énormes fuites de gaz font alors leur apparition à la surface, et l’enquête commence.Le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2Pour la justice allemande, le principal suspect, visé par le mandat d’arrêt révélé ce mercredi, serait un moniteur de plongée ukrainien habitant en Pologne. Un homme désigné par les médias allemands sous le nom de Volodymyr Z. afin de préserver son anonymat. L’homme est soupçonné par Berlin d’avoir été impliqué, avec deux autres plongeurs ukrainiens, Jevhen U. et Svitlana U.Le trio aurait ainsi transporté sur place des explosifs à bord d’un voilier, l’Andromeda. La découverte de traces d’explosifs sur ce bateau avait déjà été révélée un an plus tôt : le journal allemand Süddeutsche Zeitung avait alors retracé le parcours de ce voilier, partant de Rostock en Allemagne sur la mer Baltique, avant de faire escale sur l’île danoise de Christiansø, à proximité des sites des explosions. Toujours selon l’enquête allemande, les suspects auraient alors plongé jusqu’aux gazoducs Nord Stream 1 et 2, situés à environ 70 à 80 mètres de profondeur, pour y placer les charges explosives. L’équipage aurait ensuite rejoint la Suède puis la Pologne, avant de rentrer de nuit à Rostock pour rendre l’Andromeda, sans même récupérer leur caution.Polonais et Allemands se rejettent la fauteMalgré l’identification de ce plongeur ukrainien comme principal suspect, la justice allemande a échoué à obtenir son arrestation. Mercredi 14 août, le parquet polonais a pourtant confirmé auprès de l’AFP avoir reçu en juin un mandat d’arrêt européen lancé par le parquet fédéral d’Allemagne contre Volodymyr Z., vivant à l’époque près de Varsovie. En vertu des règles de l’entraide judiciaire européenne, les autorités polonaises avaient 60 jours pour réagir à la demande allemande et interpeller ce suspect.Or, ce dernier a entre-temps quitté la Pologne début juillet pour rentrer en Ukraine, a indiqué la justice polonaise. Pour le bureau du procureur général, les autorités allemandes sont responsables de cette fuite : celles-ci n’auraient pas inscrit le suspect dans le registre des personnes recherchées, ce qui a permis à l’intéressé de partir, a précisé une porte-parole du parquet polonais à l’AFP. Brièvement joints au téléphone par différents médias allemands, Volodymyr Z. et Svitlana U. ont réfuté toute implication dans l’attentat. Selon le quotidien allemand Die Welt qui a contacté mercredi Svitlana U., cette dernière compte également se défendre juridiquement contre les affirmations de ces médias.De son côté, le parquet fédéral allemand n’a pas souhaité faire de commentaire. Le porte-parole adjoint du gouvernement, Wolfgang Büchner, a toutefois répété mercredi la détermination de l’Etat allemand à mener l’enquête « sans distinction de personne et peu importe le résultat », rapporte le journal Die Zeit. Pourtant, en interne, les autorités d’outre-Rhin s’étonnent du manque de coopération de la Pologne dans cette enquête, selon les médias allemands.La responsabilité de Kiev reste floueAinsi, les autorités allemandes évoquent de possibles complicités dont aurait pu bénéficier le trio ukrainien dans ce pays. Une déclaration qui fait écho aux premières hypothèses formulées après le sabotage. En 2022, les regards s’étaient rapidement tournés vers l’Ukraine et ses alliés, alors que les gazoducs Nord Stream symbolisaient la dépendance de l’Europe au gaz russe et à la Russie, malgré son invasion de l’Ukraine.Plus récemment, une enquête de la cellule d’investigation de Radio France avait révélé en mars que l’ex-chef de l’état-major ukrainien Valeri Zaloujny, devenu ambassadeur de l’Ukraine à Londres, était soupçonné d’être impliqué dans l’explosion. Toutefois, les trois médias allemands précisent ce mercredi qu’aucun élément à ce stade n’indique que le trio ukrainien ait agi sur ordre des autorités de leur pays : ni pour un service secret, ni pour l’armée.Une analyse qui va dans le sens des premières pistes publiées en mars 2023 dans le New York Times, qui évoquait alors un « groupe pro ukrainien » tout en écartant l’implication du président ukrainien Volodymyr Zelensky, selon des informations consultées par le renseignement américain. « Je ne ferais jamais cela », avait répondu trois mois plus tard le chef de l’Etat ukrainien, lors d’une interview au quotidien allemand Bild. Questionné par Die Zeit sur la nationalité ukrainienne des suspects, le porte-parole adjoint du gouvernement Wolfgang Büchner a ajouté que cela ne changeait rien au fait que la Russie menait une guerre d’agression contraire au droit international en Ukraine.

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Publish date : 2024-08-14 17:40:01

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Le tourment d’Emmanuel Macron : comment recevoir Lucie Castets sans la recevoir ?

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Faut-il vraiment passer de Teddy Riner à Lucie Castets ? Saluer les médaillés des jeux, les volontaires des jeux, les professionnels des jeux, oui, autant de fois qu’il le faut. Recevoir celle qui effectue un tour de France en croyant qu’il peut la mener à Matignon, en revanche… Pour Emmanuel Macron, c’est le pensum du moment.A ses interlocuteurs nombreux du mois d’août, le chef de l’Etat dit vouloir « recevoir les présidents de groupes parlementaires et les chefs de partis ». Tous, y compris le RN et La France insoumise, privés de la missive de Gabriel Attal et Stéphane Séjourné. « Le président est président de tous les Français, il se doit d’avoir une vision complète pour éclairer son choix », explicite l’un des siens. L’ensemble des responsables politiques se succédant dans son bureau… Le classicisme et la simplicité auraient-ils étouffé le macronisme ?Si le Nouveau Front populaire se met d’accord et souhaite être reçu avec elle, c’est possibleAllons donc ! Emmanuel Macron teste auprès de ses amis et conseillers l’éventualité d’un format assoupli : « Si certains veulent venir accompagnés, ils le peuvent. » Un message à l’attention du NFP et de Lucie Castets. L’aspirante à Matignon regrettait en juillet qu’Emmanuel Macron n’ait pas daigné échanger avec elle. La recevoir seule ? Hors de question, mais « si le Nouveau Front populaire se met d’accord et souhaite être reçu avec elle, c’est possible », confirme-t-on dans l’entourage du président.Un stratège macroniste s’inquiète : « C’est prendre le risque de la légitimer. » Guillaume Gontard, président des Verts au Sénat, s’enthousiasme déjà : « S’il souhaite faire un tour de table et y associer Lucie Castets, ce serait un signal important. Ça montrerait que cette candidature est prise plus qu’au sérieux. » Excès d’optimisme ?Le pari du déchirementComme pour n’importe quel contrat, en politique il faut toujours lire les petites lignes et les astérisques. « Si le NFP se met d’accord »… Tout un programme pour cette alliance des gauches qui a mis des semaines à faire émerger un nom de candidat à Matignon convenant à l’ensemble de ses composantes. Et c’est sans doute sur cette aptitude aux déchirements que parie une fois encore le chef de l’Etat : contraindre la gauche à apparaître divisée et conclure de cette image qu’aucune figure de proue du NFP n’a sa place à la tête d’un gouvernement.Ce mercredi 14 août, Patrick Kanner a reçu un SMS de la part d’un collaborateur du chef de l’Etat l’informant de la volonté de ce dernier d’échanger avec lui le 22 août prochain – sans ordre du jour évoqué pour le moment. Aussitôt, le patron des sénateurs socialistes téléphone à l’Elysée afin de savoir si Lucie Castets peut prendre part à la rencontre. « Nous demandons à qui de droit et nous revenons vers vous », lui répond son interlocuteur. Patrick Kanner ne sait pas encore si la gauche, les gauches, se rendront « en délégation » rue du Faubourg Saint-Honoré. Et c’est sans doute ce qui, du côté de l’Elysée, engendre cette mise en attente. « Ça ne peut pas être les chefs de parti, puis les alliances, puis… » prévient un proche d’Emmanuel Macron.L’ombrageuse France insoumise prendrait-elle part à un rendez-vous unitaire ? « Ça pourrait faire une première rencontre pour avoir le double des clefs, ironise Hadrien Clouet, député LFI. Mais en réalité, cela pose deux questions. Sur la forme d’abord : qui accompagne qui ? Deuxièmement, le fond : pourquoi Macron veut-il voir les gens ? Je n’ai pas d’opinion tant que je n’ai pas l’ordre du jour. » On a connu plus allant. Encore un peu de patience avant de contempler les forces politiques rassemblées pour travailler au service de l’Etat et des Français. Une certitude : le nom du Premier ministre, et de ses successeurs, seront dévoilés bien avant.

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Author : Laureline Dupont, Mattias Corrasco

Publish date : 2024-08-14 18:28:23

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Mpox, l’alerte mondiale : « Nous saurions maîtriser ce virus s’il arrivait en Europe »

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L’épidémie de Mpox, ou « variole du singe », inquiète. En particulier un nouveau variant, le clade 1b. Apparu pour la première fois en septembre 2023 dans la ville minière de Kamituga, au Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), il s’est propagé dans les régions et les pays avoisinants. Apparemment plus contagieux, ce variant s’est adapté à la transmission interhumaine. Il se transmet lors de contacts sexuels et circule aussi bien chez les hommes que chez les femmes, alors que le variant 2b, responsable de l’épidémie de 2022, avait principalement touché les hommes homosexuels à partenaires multiples.L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a réuni son comité d’urgence ce mercredi 14 août, vient de déclencher son plus haut niveau d’alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas. L’agence internationale indique qu’il y a plusieurs épidémies de Mpox – avec différents variants – en cours. Elle vient appuyer l’autre alerte « d’urgence de santé publique » lancée mardi 13 août par l’agence de santé de l’Union africaine. Antoine Gessain, professeur à l’Institut Pasteur et spécialiste de cette maladie, estime néanmoins qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter d’une pandémie qui toucherait l’Europe… si les mesures nécessaires sont mises en œuvre.L’Express : qu’est-ce que la Mpox et d’où vient-elle ?Antoine Gessain : Il s’agit d’une zoonose, une maladie humaine transmise par un animal, probablement un écureuil qui vit en Afrique centrale et de l’Ouest. On l’a détectée pour la première fois en 1970. Les signes cliniques sont la fièvre, le gonflement des ganglions, ainsi que des éruptions cutanées qui provoquent des lésions ressemblant parfois, dans les formes modérées, à la varicelle. Il existe deux variants du virus, le premier, le clade 1, est présent en Afrique centrale, tandis que l’autre, le clade 2, circule en Afrique de l’Ouest.Les virus des clades 1 et 2 sont tous deux responsables des formes cliniques classiques qui provoquent de petites épidémies intrafamiliales, touchant en particulier les enfants, dans des régions reculées, loin de bonnes infrastructures médicales, parfois même en zone de conflits. Ce sont les plus jeunes, principalement du fait de surinfections bactériennes, de la dénutrition et de la déshydratation, qui payent dans ces conditions le plus lourd tribut à la maladie (de 5 à 10 % de létalité).En 2017, des chercheurs ont découvert une nouvelle forme clinique de la maladie au Nigeria. Elle s’est propagée jusqu’en Europe, en touchant quasi exclusivement les populations homosexuelles masculines. A la suite des transmissions interhumaines exclusives, le virus a muté et un nouveau variant, le clade 2b, est apparu. Il y a eu environ 100 000 cas et 200 morts dans le monde, mais cette pandémie a été contenue. Ce à quoi nous faisons face aujourd’hui est une épidémie due à un nouveau variant, le clade 1b, qui a été détecté en septembre 2023 au Sud-Kivu, une province de la RDC.Faut-il s’en inquiéter ?Ce qui est préoccupant, c’est que ce nouveau variant, épidémique dans la région, s’est propagé en RDC et dans plusieurs pays voisins. En effet, le virus du clade 1b a été décrit au Rwanda, au Burundi, au Kenya et en Ouganda. Une étude scientifique, publiée en juin dans Nature Medicine, fait état de plusieurs centaines de cas – mais il y en a probablement beaucoup plus aujourd’hui – et précise que le virus se transmet avant tout par voie sexuelle au sein des populations à risque, en particulier chez les ouvriers des mines et les travailleurs et travailleuses du sexe locaux. Le clade 1b s’est donc adapté, par transmissions interhumaines successives, un peu comme le 2b de la pandémie de 2022, sauf que, cette fois-ci, les femmes sont aussi touchées.La région minière du Sud-Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).Il y a également, depuis deux ou trois ans, un plus grand nombre de cas de Mpox en Afrique centrale, notamment en RDC. Depuis 2024, il y aurait entre 12 000 et 15 000 cas et 500 victimes, dont 50 % d’enfants. Mais la majorité semble infectée par le virus du clade 1 (dénommé maintenant 1a), responsable de la maladie classique touchant surtout les enfants et les familles. Et cette augmentation est probablement liée au fait qu’on connaît mieux la maladie et que les diagnostics sont mieux posés. Il y a donc deux épidémies : une provoquée par la forme classique (clade 1a) et une autre liée au clade 1b. C’est cette dernière qui inquiète l’OMS.Ce nouveau variant peut-il atteindre la France et l’Europe ?On peut craindre une augmentation importante des cas en Afrique centrale à cause d’une situation locale complexe. De fait, cette augmentation est, malheureusement, déjà en cours. En RDC, l’épidémie a atteint la grande ville de Bukavu [NDLR : plus d’un million d’habitants, à quelques kilomètres du Rwanda et du Burundi]. Elle s’est aussi diffusée aux pays voisins. On ne peut donc pas éliminer le risque que le clade 1b se répande.Néanmoins, pour l’instant, personne n’a réussi à vraiment démontrer que le virus de type clade 1b est plus transmissible. Peut-être se transmet-il plus facilement car les conditions locales au Sud-Kivu font qu’il y a plus de transmissions sexuelles, en particulier par le biais des jeunes adultes et des travailleuses du sexe ? Ou alors est-ce le virus en lui-même qui est plus transmissible ? Nous n’avons pas encore la réponse.Ensuite, il faut rappeler que sur les 100 000 cas de la pandémie de 2022-2023, il y a eu « seulement » entre 150 et 200 morts. La quasi-totalité des victimes en Europe occidentale, aux Etats-Unis ou au Brésil étaient atteintes du VIH, et peu ou mal prises en charge pour cette maladie. En Afrique centrale, il y a des problèmes de malnutrition, de pauvreté, d’absence de soins et une population déjà très touchée par le VIH. Surtout, nous avons réussi à vaincre la pandémie de 2022 grâce aux vaccins, aux traitements, en isolant les patients et les cas contacts. Si le clade 1b arrivait en Occident, je ne doute pas de nos capacités à lutter efficacement contre ce virus. Globalement, nous sommes préparés à faire face à ce genre de situation.Quelles sont les stratégies à mettre en œuvre ?Il faut augmenter les moyens humains, logistiques et financiers en Afrique centrale de manière à faire reculer l’épidémie locale et la diffusion aux pays avoisinants. En résumé, faire ce que l’on avait fait en 2022 : améliorer la prise en charge, isoler les cas cliniques et les cas contacts, surveiller et informer les différentes populations à risque.Par ailleurs, il est fondamental de rendre les vaccins plus disponibles, ce qui n’est pas encore le cas, alors qu’en France on avait réussi à vacciner des dizaines de milliers de personnes en 2022 et 2023. Il faut enfin que les médicaments, comme le técovirimat, soient distribués efficacement dans les populations les plus à risque. Si cela est rapidement fait, l’épidémie actuelle diminuera dans les régions touchées.

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Source link : https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sciences/mpox-lalerte-mondiale-nous-saurions-maitriser-ce-virus-sil-arrivait-en-europe-O5Y56W64AFBFPHCGPE5GZAJTXA/

Author : Victor Garcia

Publish date : 2024-08-14 19:51:44

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L’Express

Venezuela : l’arsenal législatif de Maduro pour verrouiller les libertés

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Nicolas Maduro s’accroche au pouvoir comme une moule à son rocher. Depuis sa réélection contestée – marquée par de forts soupçons de fraude électorale – le dictateur multiplie les décisions autoritaires. Face à ceux qui investissaient les rues pour réclamer davantage de transparence concernant les résultats, le président sortant a envoyé la Garde nationale bolivarienne – une branche de l’armée chargée de faire respecter l’ordre public. Le dernier bilan des manifestations, chiffré par l’AFP, fait état de 25 morts et 192 blessés ainsi que 2 400 arrestations.Par l’intermédiaire de son Haut-Commissaire aux droits de l’Homme, Volker Turk, l’Organisation des Nations unies (ONU) s’est inquiétée que « tant de personnes soient détenues, accusées ou inculpées pour incitation à la haine ou en vertu de la législation antiterroriste ». Profitant de la répression des forces armées, Maduro a également tenté la légitimation institutionnelle en lançant une procédure devant le Tribunal suprême de justice pour faire valider sa réélection. Désormais, l’offensive se fait sur le plan législatif. L’instauration de lois liberticides – étudiées mardi 13 août par l’Assemblée nationale à l’occasion d’une session exceptionnelle – parachève son œuvre. La première loi, que souhaite faire passer Maduro depuis longtemps, concerne la réglementation des ONG et des associations.Avant une suspension jusqu’au jeudi 15 août, les députés ont eu le temps d’approuver plusieurs points, notamment la notification « des financements » ou « l’identification des donateurs, nationaux ou étrangers ». Les ONG ont aussi interdiction de « recevoir des contributions financières destinées à des organisations à but politique ». Ces premières attaques ont poussé la Commission interaméricaine des droits de l’homme a lancé, selon l’AFP, un « appel urgent « à l’Assemblée pour qu’elle n’adopte pas la loi. L’institution estime qu’elle » restreindrait arbitrairement le droit d’association, la liberté d’expression […] dans un contexte de fermeture de l’espace civique ».Maduro verrouille toutCette volonté de contrôle des influences étrangères témoigne de l’attitude de repli sur lui-même qu’adopte le Venezuela, comme le démontrent les propos de Jorge Rodriguez tenus le 13 août. Le président de l’Assemblée nationale a notamment qualifié « d’ordures » les quatre experts électoraux envoyés par l’ONU, chargés d’observer la tenue des élections vénézuéliennes. Devant l’Assemblée, il a fait part de sa volonté d’interdire toute observation étrangère au Venezuela « pour que plus jamais un étranger ne vienne prendre position sur quoi que ce soit en rapport avec les élections ».Le président de l’Assemblée nationale, Jorge Rodriguez, a fait part de sa volonté d’interdire toute observation étrangère au Venezuela « pour que plus jamais un étranger ne vienne prendre position sur quoi que ce soit en rapport avec les élections ».Dans leur rapport, les experts ont pointé du doigt le Conseil national électoral. Celui-ci avait déclaré Maduro vainqueur avec 52 % des voix sans fournir plus de détails, prétextant une attaque informatique. « Le processus de traitement des résultats par le CNE n’a pas été à la hauteur des mesures élémentaires de transparence et d’intégrité qui sont essentielles à la tenue d’élections crédibles », estiment-ils, notant que le conseil n’avait pas suivi les « dispositions légales et réglementaires nationales ».L’Assemblée nationale vénézuélienne s’est également penchée sur le fonctionnement des réseaux sociaux. Nicolas Maduro a déjà annoncé l’interdiction de X, jeudi 8 août, pendant dix jours et sur l’ensemble du territoire. Le dictateur vénézuélien entretient une inimitié profonde avec son détenteur, le milliardaire pro-Trump Elon Musk. En amont de la décision d’interdire le réseau social, de nombreux échanges à distance avaient eu lieu entre les deux hommes. Le dirigeant a également lancé une campagne de boycott de WhatsApp.Le dernier point sur lequel planchera le Parlement est un projet de « loi contre le fascisme » avec des amendes pouvant aller jusqu’à 100 000 dollars. Il comprend également l’interdiction pure et simple pour les entreprises, organisations ou médias qui « incitent au fascisme ». Ce qui rejoint la volonté du pays de se protéger contre ce qu’il considère être des menaces extérieures. Volker Türk, Haut-Commissaire de l’ONU, a appelé les autorités à ne pas « adopter ces lois » ou « toute autre loi qui porte atteinte à l’espace civique et démocratique dans le pays. »

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Publish date : 2024-08-14 16:09:50

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L’Express

Elon Musk vs Thierry Breton : la lettre de mise en garde qui irrite Bruxelles

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La nouvelle est suffisamment rare pour être notifiée : ce mardi 13 août, la Commission européenne s’est inscrite en faux contre l’un de ses commissaires. Au lendemain de sa lettre adressée à Elon Musk, le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton a été désavoué par Bruxelles. « Thierry a son propre esprit, sa propre façon de travailler et de penser », a fait valoir un responsable de l’UE, sous couvert d’anonymat au quotidien économique américain Financial Times.La séquence débute en fin de journée dimanche 11 août, lorsque Elon Musk annonce sur X (anciennement Twitter) avoir planifié une conversation en ligne avec Donald Trump. Le patron du réseau social donne rendez-vous aux utilisateurs X lundi soir à 20 heures, heure locale. « Divertissement assuré ! » promet-il. Le lendemain, Donald Trump, qui semble acter son retour définitif sur la plateforme trois ans après en avoir été banni, lance le même message à ses quelque 89 millions de followers. »Grandes audiences » mais « grandes responsabilités »Sans surprise, le message n’échappe pas à Bruxelles qui surveille de près les activités du réseau social racheté par Elon Musk fin 2022. En décembre dernier, une enquête a même été ouverte par la Commission qui soupçonne X de manquer à ses obligations en matière de lutte contre la désinformation. Ainsi, quelques heures avant le début du « X Space », une missive aux airs de mise en garde est publiée depuis le compte X de Thierry Breton. Elle est signée de la main du commissaire européen, s’adresse à « Monsieur Musk », et est accompagnée d’un solennel : « de grandes audiences impliquent de grandes responsabilités ».Et pour cause, comme rappelé dans la lettre, X ne compte pas moins de 300 millions utilisateurs dans le monde, dont un tiers se trouve au sein de l’Union européenne. Une audience qui fait passer le réseau social sous la coupe du statut de « Very Large Online Platform » (Très grande plateforme en ligne, en français) et le contraint ainsi à des règles plus strictes que les plateformes comptant moins de 45 millions d’utilisateurs dans l’UE. Un principe contenu dans le Digital Service Act, plus connu sous l’acronyme DSA.Une législation européenne adoptée en 2022, qui vise à encadrer les activités des plateformes en ligne. Et que Thierry Breton n’a pas manqué de rappeler au milliardaire américain. « La liberté d’expression et d’information, y compris la liberté des médias et le pluralisme (doivent être) effectivement protégées », souligne-t-il. De même que l’obligation de modération qui doit passer par la mise en place d’un système de signalement des contenus problématiques afin d’agir « promptement » pour retirer tout contenu illicite ou d’en rendre l’accès impossible.Une réponse « à la Musk »Réponse d’Elon Musk sur son agora X trois heures plus tard : un mème (élément visuel ou textuel, souvent humoristique, qui se propage rapidement sur Internet) tiré du film Tonnerre sous les tropiques de 2008, dont l’un des protagonistes crie : « Faites un grand pas en arrière et allez littéralement vous faire foutre. » La directrice de X Linda Yaccarino a également répondu au commissaire européen sur le réseau social, affirmant qu’il s’agissait d’une « tentative sans précédent d’étendre une loi destinée à s’appliquer en Europe à des activités politiques aux Etats-Unis. »To be honest, I really wanted to respond with this Tropic Thunder meme, but I would NEVER do something so rude & irresponsible! https://t.co/jL0GDW5QUx pic.twitter.com/XhUxCSGFNP— Elon Musk (@elonmusk) August 12, 2024Sans surprise, la mise en garde n’a pas été mieux accueillie du côté du Grand Old Party. « L’Union européenne devrait s’occuper de ses propres affaires au lieu d’essayer de s’immiscer dans l’élection présidentielle américaine », persifle un porte-parole de la campagne de Donald Trump. Et d’ajouter en pleine course à la Maison-Blanche : « Ce n’est que dans l’Amérique de Joe Biden et de Kamala Harris qu’une organisation étrangère non démocratique peut se permettre de dire à ce pays quoi faire ».Lors du X Space lundi soir, Elon Musk a tenté de faire réagir son invité concernant l’avertissement de Bruxelles. « J’ai reçu une lettre de la Commission européenne m’avertissant de ne pas diffuser de désinformation. C’est un moyen d’imposer la censure aux Américains au travers de législation d’autres pays. Qu’en penses-tu ? ». Tout en se gardant d’entrer dans le vif du sujet, Donald Trump a critiqué les barrières douanières mises en place par l’Union européenne sur l’achat de voitures et de produits agricoles américains.Une publication déclenchée par l’échange Trump-MuskMais le lendemain, mardi 13 août, le Financial Times révèle que la lettre publiée par Thierry Breton à l’endroit du patron de Tesla et de Space X serait une initiative personnelle, qui n’engage en rien la responsabilité de la Commission européenne. « Le timing et la formulation de la lettre n’ont été ni coordonnés ni approuvés par la présidente [Ursula von der Leyen, NDLR] ni par les [commissaires] », a fait savoir Bruxelles, désavouant ainsi l’initiative du commissaire au Marché intérieur.En parallèle, l’entourage proche de Thierry Breton aurait indiqué au quotidien américain que la lettre avait été planifiée depuis un certain temps et que l’interview a été perçue comme un événement opportun pour la publier. Et de rappeler, qu’en tant que commissaire délégué au Marché intérieur, Thierry Breton est habilité à veiller à la bonne application du DSA, et dispose pour ce faire, de toute la latitude de communiquer de manière indépendante avec les différents acteurs économiques. Même lorsque celui-ci se trouve être le très influent Elon Musk.

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Source link : https://www.lexpress.fr/monde/elon-musk-vs-thierry-breton-la-lettre-de-mise-en-garde-qui-irrite-bruxelles-5C4V2AFTCFDJPHIA3AC6YYEUE4/

Author : Ambre Xerri

Publish date : 2024-08-14 13:00:48

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L’Express

Proche-Orient : les Etats-Unis approuvent la vente de 20 milliards de dollars d’armement à Israël

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Les Etats-Unis ont approuvé, mardi 13 août, la vente d’armement à leur allié israélien pour plus de 20 milliards de dollars, balayant ainsi les pressions des organisations de défense des droits humains pour que ces livraisons cessent. L’annonce survient alors que la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas entre dans son 11e mois et que le président américain Joe Biden pousse pour un cessez-le-feu.Les faits à retenir :⇒ Les Etats-Unis approuvent la vente de 20 milliards de dollars d’armement à Israël⇒ Biden estime qu’un cessez-le-feu à Gaza pourrait dissuader l’Iran d’attaquer Israël⇒ Cinq Palestiniens tués par l’armée israélienne en Cisjordanie occupée50 avions de chasse F-15 vendus à IsraëlLe département d’Etat a déclaré dans une notification au Congrès américain que cette vente de 20 milliards de dollars d’armement à Israël allait « améliorer la capacité d’Israël à faire face aux menaces ennemies actuelles et futures ».La vente inclut 50 avions de chasse F-15 pour une valeur de 18,82 milliards de dollars, près de 33 000 munitions pour tanks et 50 000 obus de mortiers. Ces livraisons prendront des années : les F-15, équipés de radars et d’équipements de communication sécurisés, ne commenceront à être livrés qu’en 2029. »Les Etats-Unis sont attachés à la sécurité d’Israël et il est vital pour les intérêts nationaux américains d’aider Israël à développer et à garder une importante capacité d’autodéfense », a déclaré le département d’Etat dans sa note concernant la vente des F-15, construits par Boeing.Biden estime qu’un cessez-le-feu à Gaza pourrait dissuader l’Iran d’attaquer IsraëlJoe Biden a estimé mardi qu’un accord sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza pourrait dissuader l’Iran, alors que les discussions en vue d’une trêve doivent reprendre jeudi à la demande des pays médiateurs, Qatar, Etats-Unis et Egypte. »C’est ce que je crois », a-t-il dit, interrogé sur ce scénario, en assurant qu’il « n’abandonnait pas » l’objectif d’un cessez-le-feu bien que les négociations deviennent « difficiles ». Face au risque d’une extension de la guerre, Joe Biden et ses homologues de France, d’Italie, d’Allemagne et du Royaume-Uni avaient appelé lundi Téhéran à « renoncer à ses menaces d’attaque militaire contre Israël ». »La République islamique est déterminée à défendre sa souveraineté », a réagi mardi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani.Washington juge « inacceptable » la prière d’un ministre israélien sur l’esplanade des MosquéesLes Etats-Unis ont qualifié mardi d' »inacceptable » la prière conduite par le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, sur le site hautement sensible de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est à l’occasion d’une fête juive.Itamar Ben Gvir, colon d’extrême droite habitué des provocations, a prié mardi avec quelque 3 000 fidèles sur le site pour la fête juive Ticha Beav, appelant notamment à « battre » le Hamas plutôt qu’à négocier avec le mouvement islamiste palestinien. « Les Etats-Unis sont fermement pour la préservation du statu quo historique en ce qui concerne les lieux saints de Jérusalem et toute action unilatérale, comme celle-ci […] qui met en péril ce statu quo est inacceptable », a déclaré à la presse un porte-parole du département d’Etat, Vedant Patel.Deux Palestiniens tués par l’armée israélienne en Cisjordanie occupéeDeux Palestiniens ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi par les forces de sécurité israéliennes près de Jérusalem et dans le nord de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les autorités israéliennes et l’agence palestinienne Wafa. »A l’aube, l’armée est entrée dans Toubas », dans le nord de la Cisjordanie occupée « et a tué par balle un jeune homme retranché dans sa maison », indique Wafa. L’armée israélienne, de son côté, affirme avoir « lancé une opération antiterroriste » à Toubas, « éliminé un terroriste » et en avoir « touché d’autres lors d’échanges de tirs ».

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Source link : https://www.lexpress.fr/monde/proche-moyen-orient/proche-orient-les-etats-unis-approuvent-la-vente-de-20-milliards-de-dollars-darmement-a-israel-UD32FSW4PNDYLFHROF5O24MI54/

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Publish date : 2024-08-14 09:42:34

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L’Express

Astronautes coincés dans l’ISS : « Boeing semble avoir des difficultés à gérer des sujets techniques »

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Leur séjour dans l’espace sera plus long que prévu. Au début du mois d’août, la Nasa a prévenu que le séjour des deux astronautes Butch Wilmore et Suni Williams sur la Station spatiale internationale (ISS) pourrait se prolonger jusqu’en 2025, alors qu’il ne devait durer qu’une semaine. La faute aux difficultés rencontrées par la capsule Starliner. Développé par Boeing, l’engin a enregistré des fuites d’hélium et des problèmes de propulsion. Un nouveau coup dur pour le fleuron américain, dont les activités dans l’aéronautique sont plombées par de graves problèmes de sécurité et de qualité depuis les deux accidents mortels de 737 MAX en 2018 et 2019.Si la Nasa fait d’un retour de ses astronautes par Starliner son « option privilégiée », elle explore désormais aussi l’hypothèse d’un rapatriement par le biais du concurrent SpaceX. De quoi conforter la place incontournable qu’occupe la société d’Elon Musk dans « une grande partie des activités spatiales », estime Paul Wohrer, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri). L’entreprise d’Elon Musk pourrait, selon lui, encore creuser l’écart grâce à son projet Starship, qui doit faire l’objet d’un nouveau test prochainement.L’Express : Au début du mois d’août, la Nasa a admis que les astronautes conduits à l’ISS par la capsule Starliner de Boeing devraient rallonger leur séjour dans l’espace. Cet événement est le dernier en date d’une longue série noire pour le groupe américain, dont les pratiques en matière de sécurité et de qualité sont sous le feu des critiques dans le domaine de l’aéronautique civile. En est-il de même dans le domaine du spatial ?Paul Wohrer : Il est délicat de se faire une idée claire de la situation sans savoir précisément ce qu’il se passe au sein de l’entreprise. On sait qu’après le rachat de la société McDonnell Douglas, la culture a changé chez Boeing. Certains experts vont jusqu’à dire qu’elle est passée d’une culture de l’excellence technique à une culture de l’optimisation financière. Je ne saurais dire si on en est arrivé à ce point, mais il semble que ce problème existe, susceptible d’affecter tous ses domaines d’activités. Dans l’aéronautique, les terribles crashs de 2018 et 2019, ainsi que l’incident récent de la porte arrachée en témoignent.Un rapport d’audit publié par le Bureau de l’inspection générale de la Nasa montrait aussi d’énormes défaillances dans la gestion du projet pharaonique qu’est le « Space Launch System » (SLS), auquel on peut rajouter le retard et les surcoûts dans le développement de la capsule Starliner. Boeing semble avoir des difficultés à gérer certains sujets techniques, qui ont pourtant un impact sur des vies humaines. Or, c’est un enjeu auquel la Nasa est d’autant plus sensible qu’elle a enregistré deux accidents majeurs de navettes spatiales au cours de son histoire, qui ont coûté la vie à 14 personnes.Comment expliquer alors que l’agence fédérale américaine ait procédé au lancement de Starliner malgré plusieurs fuites d’hélium identifiées au cours des derniers mois ?Le programme est vieux d’une dizaine d’années : il n’est pas du tout étonnant qu’il se soit poursuivi. La Nasa a estimé qu’elle ne prenait pas de risques à envoyer la capsule. Mais il semble que ces signaux faibles aient caché des problèmes plus profonds dans la gestion du programme, en témoignent les difficultés que rencontrent les moteurs d’altitude de la capsule de Boeing.La politique de la Nasa consistant à confier la conception des vaisseaux de transport à destination de l’ISS à des acteurs privés a-t-elle pesé sur sa capacité à superviser les travaux du groupe américain ?Je ne le pense pas. Si elle s’est orientée vers des acteurs privés pour la gestion de l’orbite basse [NDLR : où se trouve l’ISS] à partir de la présidence de Barack Obama pour se concentrer sur l’espace lointain, la Nasa conserve toujours un rôle de superviseur. La logique a surtout consisté à confier aux acteurs privés le développement de vaisseaux, mais à des coûts fixes. En clair, si le développement coûte plus cher que prévu au fournisseur, c’est à lui qu’échoit la responsabilité de régler les coûts supplémentaires. SpaceX y est parvenu alors que Boeing perd de l’argent avec le Starliner.L’agence fédérale semble explorer la piste d’un rapatriement des deux astronautes coincés sur la station spatiale internationale par le biais de SpaceX. L’entreprise d’Elon Musk a-t-elle définitivement conquis le secteur spatial ? Comment parvient-elle à creuser sans cesse l’écart avec les acteurs historiques ?SpaceX domine effectivement une grande partie des activités spatiales. Son arrivée il y a un peu plus d’une dizaine d’années a eu un effet gigantesque sur le secteur et beaucoup de concurrents ont disparu. L’entreprise enchaîne les réussites depuis sa création et ses premiers partenariats avec la Nasa, contraignant la concurrence à réviser son organisation. Ses activités dans les satellites avec Starlink commencent ainsi à poser de sérieux problèmes aux opérateurs traditionnels. Et si SpaceX ne domine pas encore les aspects les plus sensibles du spatial, comme les satellites espions pour les militaires et les agences de renseignement, il s’en rapproche vite.Ce n’est pas tant sur les innovations techniques que SpaceX a su s’illustrer que par sa capacité à proposer des engins réutilisables, qui lui permettent de bénéficier d’un rythme de lancement soutenu, et son niveau d’intégration. Tout cela lui permet d’occuper une position incontournable. Il sera intéressant de voir combien de vols la Nasa achète à ses deux fournisseurs, à savoir Boeing et SpaceX, une fois que la capsule Starliner sera pleinement opérationnelle.Après une longue traversée du désert dans le domaine des lanceurs, l’Europe a assisté au premier décollage d’Ariane 6 en juillet. A-t-elle aussi les moyens de se doter de capacités dans le domaine des capsules spatiales ?Il existe de nombreuses initiatives privées en Europe visant à développer ce type de capacités, par exemple des capsules cargos destinées à fournir des services à l’ISS ou aux futures stations qui pourraient naître en orbite basse. Des entreprises telles qu’ArianeGroup et The Exploration Company y travaillent. Thomas Pesquet, ainsi que tous les astronautes de sa génération, ont également suscité un réel engouement dans leurs pays respectifs. Reste à savoir si le financement suivra, quelles seront les missions prévues et surtout quelle sera la volonté politique dans le vol habité.Il s’agit en effet d’un domaine singulier dans les activités spatiales, dans la mesure où il vise essentiellement à générer du prestige. Or, l’Europe n’a pour l’instant jamais trouvé de raison de développer des capacités autonomes dans ce domaine. Le vol habité procède d’une décision politique qui n’a pas encore été prise, bien que l’engouement du public ait certainement dû faire réfléchir les décideurs. Ce n’est pas du tout une question technique : l’Europe dispose de toutes les compétences nécessaires pour s’y engager.Faut-il donc s’attendre à ce qu’un éventuel rival à SpaceX émerge plutôt au sein de pays comme la Chine ?Le vol habité fait partie des attributs des grandes puissances, et les Chinois ont effectivement développé leurs propres capsules pour lancer des taïkonautes à partir de technologies d’origine soviétique. A l’heure où la rivalité sino-américaine est de plus en plus forte, se pose la question d’une nouvelle course à la Lune.Cela étant, si l’on parle de rival commercial comme on l’entend en Europe, la réponse est clairement non. En revanche, si l’on raisonne en termes de capacités technologiques et non de marché, la Chine pourrait devenir capable de faire la même chose que SpaceX. Le secteur bouge aujourd’hui beaucoup alors qu’il a longtemps été très stable. L’Europe a été au sommet avec Ariane 5, sans concurrence possible. Mais les années 2010 ont tout changé et cela pourrait continuer. Le lanceur lourd de SpaceX, Starship, pourrait aboutir prochainement. La grande question sera de savoir s’il va changer à nouveau la face du spatial, comme le précédent projet de fusée l’a fait. Un nouveau test, planifié ce mois-ci, pourrait apporter un début de réponse.

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Source link : https://www.lexpress.fr/economie/astronautes-coinces-dans-liss-boeing-semble-avoir-des-difficultes-a-gerer-des-sujets-techniques-MEA5OTMMOFDNLIP3TRD2BOZA7E/

Author : Julie Thoin-Bousquié

Publish date : 2024-08-13 17:01:02

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L’Express

Les incendies en Grèce font une victime, la France envoie des renforts

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Alors que des incendies ravagent le paysage grec depuis trois jours, le pays est plongé dans un état de sidération après la mort d’une première victime à Patima Halandri ce lundi 12 août. Une municipalité dans la banlieue nord-est d’Athènes, et dont les quelque 70 000 habitants ont été en partie évacués lundi.Agée d’une soixantaine d’années et de nationalité moldave, la victime était employée dans une usine qui a pris feu lundi en fin de journée. Bouleversé, le propriétaire de l’établissement a expliqué à l’AFP que son corps avait été retrouvé dans les installations sanitaires lundi soir dans son usine.Un autre homme présent sur les lieux raconte que d’autres employés se sont enfuis par l’arrière lorsque l’incendie s’est déclaré, mais que la salariée décédée a eu trop peur et s’est réfugiée dans les sanitaires en pensant qu’elle y serait en sécurité.Des milliers de personnes contraintes de fuirDans la soirée, le maire de Halandri, Simos Roussos, a assuré à la télévision publique ERT avoir vu une dizaine de maisons détruites par le feu. Commerces, parcs de voitures d’occasion, dépôts de charbon et entrepôts de peinture ont également été touchés. « Le feu a parcouru 50 kilomètres et a changé de direction 10 fois », a-t-il déclaré.Alimenté par des vents violents, le feu s’est transformé en un front de flammes de 30 kilomètres de long et de plus de 25 mètres de haut par endroits, selon ERT. Il s’agirait dès lors du pire incendie de forêt de l’année en Grèce, forçant des milliers de personnes à fuir leur domicile et semant la destruction dans les environs de la capitale. »Les pins sont comme une allumette. Et le changement climatique a amené le désert dans les bois. Cette zone est proche de la forêt, donc évidemment elle a été affectée », explique Asterios, un pompier vétéran de 45 ans originaire d’Athènes. Et de poursuivre : « Ce sont de loin les incendies les plus graves de l’été. À cause de la chaleur. Et avec le vent, ils se sont propagés à une vitesse folle ».Renforts de six paysPendant deux jours consécutifs, la majeure partie d’Athènes a été recouverte d’une fumée âcre et les scientifiques ont signalé une augmentation alarmante des particules dangereuses en suspension dans l’air, en particulier dans la nuit de dimanche à lundi.Et alors que le gouvernement conservateur est vivement critiqué depuis par la presse locale, les autorités grecques ont appelé à la rescousse leurs alliés, en activant le mécanisme de la protection civile de l’Union européenne.Ainsi, des unités de pompiers de six pays ont renforcé les effectifs grecs : 300 pompiers supplémentaires venus entre autres de France, d’Italie et de Turquie étaient attendus sur place ce mardi 13 août avec des hélicoptères, des véhicules incendies et des camions-citernes. Un premier contingent de 91 sapeurs-sauveteurs est parti de l’Hexagone en directement de la Grèce ce mardi à l’aube, a constaté l’AFP.

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Publish date : 2024-08-13 17:31:38

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L’Express

« Un nouveau fiasco » pour Poutine : comment l’incursion ukrainienne à Koursk change la donne

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Dans le petit village russe de Darino, à proximité de la frontière, le drapeau tricolore de la Fédération de Russie flotte sur la façade de l’école. Quelques secondes plus tard, un soldat ukrainien ayant participé à la prise de la bourgade le décroche avant de le jeter au sol. Cette scène captée en vidéo semblait encore totalement impensable pour l’état-major russe il y a un peu plus d’une semaine. Elle s’est pourtant répétée dans plusieurs villages pris par les forces ukrainiennes depuis le début de leur incursion menée au pas de charge dans la région de Koursk, le 6 août.Six jours plus tard, le 12, les autorités russes ont admis avoir perdu 28 localités et ordonné l’évacuation de 121 000 civils dans la zone, tandis que dans le même temps, l’armée ukrainienne a affirmé avoir pris le contrôle de 74 localités. Un camouflet inédit pour Vladimir Poutine, dont les forces n’avaient jamais été confrontées à une incursion d’une telle ampleur sur leur territoire. « C’est un nouveau fiasco avec une dimension symbolique extrêmement forte puisque cela se passe cette fois directement en Russie, abonde le général (2S) Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la Revue Défense nationale. La faillite du commandement russe est d’avoir continué à sous-estimer les capacités de l’Ukraine à surprendre. »Réorienter l’effort de guerreSi plusieurs raids de moindre ampleur avaient déjà été menés dans les régions de Belgorod et Koursk par des unités de Russes combattant pour l’Ukraine en 2023 et 2024 – sans succès majeur -, il s’agit de la première offensive d’une armée étrangère en Russie depuis la Seconde guerre mondiale. A court terme, l’ouverture de ce nouveau front pourrait perturber les plans du commandement russe, dont les forces sont à l’offensive depuis plusieurs mois dans l’est de l’Ukraine, et avancent de manière continue au prix de lourdes pertes. « Cela rebat en partie les cartes sur le front terrestre, note le général Pellistrandi. Les Russes ont désormais besoin d’envoyer des forces en urgence pour protéger la zone, quitte à les retirer sur le front du Donbass où se situe leur effort principal. »Une situation que les Ukrainiens avaient connue en mai dernier lorsque les Russes avaient rouvert un nouveau front dans la région de Kharkiv, avec pour objectif affiché de créer « une zone tampon » visant à protéger l’oblast de Belgorod des bombardements adverses. « L’état-major ukrainien avait été obligé de dégarnir une partie des réserves du front principal pour venir renforcer le nord du pays, rappelle le général Nicolas Richoux, ancien commandant de la 7e brigade blindée. Nous allons assister au même processus mais dans le sens inverse : ce qui va forcément ralentir les offensives russes majeures dans l’Est du pays, notamment autour de Tchassiv Iar. »Soucieux de reprendre la main dans la région, Vladimir Poutine a lui-même promis le 12 août « d’expulser l’ennemi », assurant qu’il s’agit de « la tâche principale du ministère de la Défense ». A l’heure où les forces ukrainiennes ont commencé à creuser des tranchées dans la région pour fortifier leurs positions, l’incertitude domine toutefois toujours quant à l’issue des combats dans la zone dans les semaines à venir.Dilution des forcesA plus long terme, l’action surprise des forces ukrainiennes pourrait forcer le commandement russe à consacrer plus de moyens à la protection des quelque 700 kilomètres de frontières séparant leur pays du nord de l’Ukraine. « Sécuriser une zone aussi étendue demandera des dizaines de milliers d’hommes, pointe le général Richoux. Mais cela demandera aussi d’envoyer de l’équipement, de construire des bases arrière et de mettre en place de nouveaux flux logistiques. » Autant de moyens supplémentaires qui ne pourront pas être utilisés en Ukraine par une armée russe lessivée par bientôt deux ans et demi de guerre.La difficulté des troupes russes à gagner du terrain en Ukraine pourrait n’en être que plus grande. « Une offensive consiste à concentrer des moyens à un endroit donné, pour pouvoir percer les défenses adverses, reprend le général Richoux. Mais plus vous diluez vos moyens, en les dispersant dans différentes zones, moins vous serez en mesure de percer. » Un possible répit pour les forces ukrainiennes après un début d’année difficile marqué par une pénurie de munitions et une pression croissante de l’armée russe.Sur le front diplomatique, l’Ukraine a indiqué le 13 août ne pas vouloir « annexer » les territoires conquis, et appelé Moscou à accepter « une paix juste ». La veille, le chef du Kremlin avait accusé Kiev de mener cette opération pour être en meilleure « position » en cas de pourparlers. De fait, si les forces ukrainiennes parviennent à tenir ces territoires dans la durée, ils disposeront d’un vrai levier de négociation.

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Author : Paul Véronique

Publish date : 2024-08-13 18:25:20

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L’Express

Gabriel Attal et son « pacte d’action » : pourquoi cette coalition à l’Assemblée s’annonce périlleuse

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Gabriel Attal marque la fin de la « trêve » olympique. Dans une lettre envoyée lundi et consultée ce mardi 13 août par L’Express, le Premier ministre démissionnaire et président du groupe Ensemble pour la République (EPR) lance un appel à une coalition transpartisane pour gouverner au lendemain des élections législatives. Un « pacte d’action » proposé à cinq présidents de plusieurs groupes parlementaires de l’Assemblée : Laurent Wauquiez (Droite républicaine), Stéphane Lenormand (Liot), Boris Vallaud (Socialistes et apparentés), Cyrielle Chatelain (Ecologiste et social) et André Chassaigne (Gauche démocrate et républicaine).Soit toutes les forces d’opposition du Parlement, sauf trois : le groupe de gauche La France insoumise, et les groupes d’extrême droite « A Droite » (AD, mené par Eric Ciotti) et Rassemblement national. Une main tendue visant à « dépasser » les désaccords politiques sur la base de six ou sept grands thèmes, bien qu’elle exclut plus d’un tiers des élus de l’Hémicycle.Des priorités larges pour pouvoir fédérerPour expliquer cet appel à l’union, Gabriel Attal part du constat « qu’aucune formation politique […] ne s’est vue donner par les Français une majorité suffisante pour gouverner [seule] le pays ». Face à l’absence d’une majorité absolue, le président du groupe EPR souhaite donc « trouver une nouvelle voie à l’Assemblée nationale, par le dialogue et le dépassement des clivages habituels ».Il liste alors six chantiers qualifiés de « prioritaires », sur la base desquels le groupe EPR se dit prêt « à engager des discussions » : « Le rétablissement de nos comptes publics et le renforcement de notre souveraineté économique », « la défense de nos valeurs, de notre laïcité et le renouveau de nos institutions », « la qualité de vie des Français : leur pouvoir d’achat, leur logement et leur travail », « l’environnement », « la sécurité » et « les services publics » avec une priorité donnée à « l’éducation et la santé ».Dans un autre courrier consulté par BFMTV et adressé le même jour aux responsables des partis politiques (hors LFI, RN et AD), le secrétaire général du parti Renaissance, Stéphane Séjourné, mentionne un septième chantier : « la souveraineté militaire ». Des thèmes à la formulation assez large et consensuelle, dans l’optique de trouver un écho auprès de la gauche et de la droite.Dans le détail, un programme plus clivantEn complément de son « pacte d’action », le groupe EPR complète cependant chaque thème par des propositions de mesures déjà défendues et plus clivantes au sein de la classe politique : « réformer l’assurance chômage », instaurer une « règle d’or anti-augmentation d’impôts », « augmenter les peines minimales pour les incivilités du quotidien », ou encore un appel à une « application rapide des mesures de la loi immigration ».Ensemble pour la République veut aussi rassurer les partis d’opposition. En fin de courrier, EPR se dit ouvert « à discuter de propositions » absentes du texte. Le document liste alors plusieurs sujets « susceptibles de faire l’objet de discussions », allant d’un « durcissement plus important de la politique pénale » à « la taxation de profits ou de rentes indus ». De même, Gabriel Attal affirme qu’il est « sain d’avoir des désaccords et des différences », appelant à les « surmonter » plus que de les « effacer ».Plus largement, le président du groupe EPR appelle à éviter les divisions politiques « par un enfermement dans les questions des personnes – le “qui”, avant le “quoi” ». Par cette précision, Gabriel Attal semble donc d’abord vouloir s’accorder sur un même programme avant de débattre d’un candidat commun pour lui succéder au poste de Premier ministre. Un choix qui s’annoncerait difficile, face à une Assemblée nationale toujours plus divisée.Un appel à l’union sans l’union de la gauchePour justifier cet appel à un pacte d’action, Gabriel Attal précise que son groupe est le « deuxième le plus important en nombre à l’Assemblée », derrière le Rassemblement national et alors que le Nouveau Front populaire totalise, lui, 193 députés, contre 166 pour la coalition présidentielle et 142 pour l’extrême droite.La capacité de rassemblement derrière la majorité s’annonce donc compliquée… Qui plus est, alors que Gabriel Attal fait le choix de trier les forces de gauche de l’Hémicycle. En effet, cet appel à dépasser les clivages politiques s’adresse à une partie précise de l’Assemblée : « de la gauche républicaine à la droite républicaine ». Cette formulation exclut donc aussi bien l’extrême droite que La France insoumise, troisième plus gros parti de l’Assemblée et principale formation du Nouveau Front populaire. Un appel qui ressemble aux consignes de report de votes de l’entre-deux tours et qui fait donc obstacle à une hypothétique coalition avec les autres partis de gauche.Et pour cause : depuis la mi-juillet, le Nouveau Front populaire défend une candidature commune pour Matignon, Lucie Castets, sur la base de son propre programme. Celle-ci a d’ailleurs elle-même adressé lundi ses priorités aux députés et aux sénateurs dans un courrier cosigné par les sept chefs des groupes parlementaires de gauche. Si Emmanuel Macron avait écarté fin juillet cette proposition, renvoyant à la « mi-août », la fin de la trêve olympique devrait forcer le chef de l’Etat à prendre une décision.

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Publish date : 2024-08-13 19:16:58

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L’Express

JO 2028 à Los Angeles : épreuves, lieux de compétition.. A quoi faut-il s’attendre ?

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Tout le monde l’a vu (ou presque). Dimanche 11 août, pendant la cérémonie de clôture, Tom Cruise est venu dérober le drapeau olympique. En pleine cavale, la star américaine a arpenté les rues parisiennes à moto avant d’embarquer à bord d’un avion militaire. Après un vol transatlantique, l’acteur de la série de films Mission impossible a déclenché son wingsuit pour planer dans le ciel de la Californie. Tom Cruise s’est posé comme une feuille sur le mont Lee, à Los Angeles, où il s’est attelé à fixer – sur le célébrissime panneau Hollywood – les anneaux olympiques. Cette mise en scène entérine la fin des Jeux olympiques de Paris 2024 et nous laisse, pendant quatre ans, orphelins d’un moment de concorde internationale. En 2028, Los Angeles sera la prochaine à être chargée de rassembler – le temps de deux semaines – le monde entier.Se pose d’ores et déjà la question de l’image. Paris a pu compter sur la richesse de ses monuments pour donner de l’âme à chacun de ses sites. L’arrivée des escrimeurs sur le balcon du Grand Palais, leur descente côte à côte du grand escalier d’honneur – orné de volutes de fer et de colonnes de porphyres verts – pour rallier la piste où ils croisèrent le fer sous la grande verrière, cela ne pourra pas se faire dans la Cité des Anges. Mais la cité californienne n’est pas une novice en la matière. Par deux fois, en 1932 et en 1984, Los Angeles a hébergé les olympiades et la ville compte bien faire vivre cet héritage.Le comité d’organisation des Jeux olympiques de Los Angeles, a annoncé le 21 juin dernier – via un communiqué de presse – que les épreuves de plongeon auraient lieu au bassin de l’Exposition Park, là où se déroulait le concours il y a de cela quatre-vingt-seize années. Mère patrie du beach-volley – discipline apparue à Santa Monica dans les années 1920 – le tournoi pourra se dérouler sur les plages bordant l’océan Pacifique, lieu de naissance de ce sport. Quant à la cérémonie d’ouverture, elle devrait renouer avec la tradition des stades. Il faudra attendre avant de revoir l’exploit de la Seine. Celle de l’édition de Los Angeles se tiendra dans deux stades : l’emblématique Memorial Coliseum et le stade SoFi, distants de quelques kilomètres.A l’instar de Paris, certaines épreuves seront délocalisées. Le tournoi de softball et les compétitions de canoë prendront place à Oklahoma City, dans la région géographie des Grande Plaines, à 2 100 kilomètres de la ville hôte. Selon NBC Los Angeles, ces déplacements ont lieu pour répondre à la promesse de ne construire aucune infrastructure sportive nouvelle. Autre engagement promis par la mairesse Karen Bass, lors d’une conférence de presse avant la passation de drapeau : celui de Jeux « sans voiture ». Le 12 août, sur le tarmac de l’aéroport de Los Angeles – revenant de Paris où elle prenait part à la passation – l’édile a déclaré que sa ville « avait beaucoup à apprendre » de la capitale française.Pas une grande culture des transports en communLos Angeles est une ville étalée sur 70 kilomètres et héberge une dizaine de millions d’habitants. La mégalopole a un trafic très peu fluide. Karen Bass mise sur le réseau de transports en commun pour desservir ses sites et incite les locaux à privilégier le télétravail pendant les deux semaines d’olympiades. Interrogé par NBC, James Moore, professeur émérite à l’Université de Californie du Sud, déclare que les habitants de la ville « ne recourent pas aux transports en commun ». En plus de rappeler que Los Angeles ne dispose pas d’une grande culture des transports en commun, le spécialiste du génie industriel et des systèmes pointe que le réseau n’est pas « sûr ». »Nous sommes en train de développer notre réseau de transports publics », a assuré Karen Bass. Un plan, dévoilé en 2019, du nom de 28by28 prévoit ainsi plus de 40 milliards de dollars d’investissements pour remettre le réseau d’équerre. Comme son nom l’indique, il contient 28 projets qui comprennent notamment le prolongement de certaines lignes de métro ainsi que la création de pistes cyclables. Mais seuls trois projets ont été terminés et sept sont en cours. 3 000 bus supplémentaires, mobilisés dans tout le pays, afflueront également pour l’occasion, toujours selon la chaîne américaine NBC.Sur le plan sportif, Los Angeles – via son comité d’organisation dirigé par Casey Wasserman – a annoncé que l’athlétisme se déroulerait en première semaine et la natation en seconde. Il s’agissait de l’inverse lors des olympiades de Paris 2024. L’édition californienne des Jeux sera marquée par l’introduction de nouveaux sports. Ces sports, dits « invités », varient d’une édition à l’autre. Cette année, la France a ainsi introduit le breaking, mais ce dernier ne sera pas au programme de Los Angeles 2028. Le comité d’organisation américain a choisi – à l’occasion de la 141e session du Comité international olympique (CIO) à Bombay en octobre dernier – de favoriser des sports typiquement nord-américains comme le lacrosse, le softball, le cricket ou encore le football flag – variante sans contact du football américain. Ce dernier, avec le squash, fera sa toute première apparition aux Jeux olympiques.Le pentathlon moderne sera aussi remanié. A la suite du scandale de la coach allemande ayant frappé un cheval pendant l’épreuve se déroulant à Tokyo en 2021, l’Union internationale de pentathlon moderne (UIPM) a choisi de retirer l’équitation de sa programmation et la remplacer par une course d’obstacles. Quant à la boxe, dont la fédération internationale est en querelle avec le Comité international olympique – notamment en raison de scandales d’arbitrage et de la gestion financière de la fédération -, son sort n’est toujours pas fixé et la discipline pourrait disparaître de la programmation. Thomas Bach, président du CIO, a déclaré le 9 août : « Notre position est très claire : le CIO n’organisera pas la boxe à Los Angeles sans partenaire fiable. »

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Publish date : 2024-08-13 18:45:00

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L’Express

Guerre en Ukraine : l’offensive en Russie s’arrêtera si Moscou accepte une « paix juste », dit Kiev

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Près de 30 localités conquises, plus de 120 000 civils évacués… L’avancée des troupes ukrainiennes dans la région russe de Koursk (ouest de la Russie, frontalière de l’Ukraine), constitue un revers inattendu pour le régime russe. Le président, Vladimir Poutine, a promis lundi 12 août, d' »expulser » les forces ukrainiennes de la zone, théâtre depuis le 6 août d’une incursion de l’armée ukrainienne.De son côté, la diplomatie ukrainienne a affirmé ce mardi que cette offensive en Russie était « légitime » et s’arrêtera si Moscou accepte une « paix juste » et met fin à son invasion de l’Ukraine, alors que l’AFP estime que l’armée de Kiev contrôlait ce lundi soir 800 km2 dans la région russe de Koursk.Les dernières infos : ⇒ L’offensive ukrainienne en Russie s’arrêtera si Moscou accepte une « paix juste », dit Kiev⇒ L’armée russe dit avoir « déjoué » de nouvelles attaques ukrainiennes dans la région de Koursk⇒ L’Ukraine contrôle 800 km2 sur le sol russeL’offensive ukrainienne en Russie s’arrêtera si Moscou accepte une « paix juste », selon KievL’offensive ukrainienne en Russie est « légitime » et s’arrêtera si Moscou accepte une « paix juste » et met fin à son invasion de l’Ukraine, a déclaré ce mardi la diplomatie ukrainienne. « Plus vite la Russie acceptera de rétablir une paix juste (…), plus vite cesseront les incursions des forces de défense ukrainiennes en territoire russe », a déclaré le porte-parole de la diplomatie ukrainienne Gueorguiï Tykhiï en qualifiant ces opérations d' »absolument légitimes ». L’Ukraine ne cherche pas à « annexer » des territoires russes, a également assuré le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Georguiï Tykhiï. « Contrairement à la Russie, l’Ukraine n’a pas besoin de la propriété d’autrui. L’Ukraine ne souhaite pas annexer de territoire de la région de Koursk, mais elle veut protéger la vie de son peuple », a déclaré le diplomate lors d’une conférence de presse.L’armée russe dit avoir « déjoué » de nouvelles attaques ukrainiennes dans la région de KourskLe ministère russe de la Défense a affirmé ce mardi avoir « déjoué » de nouvelles attaques ukrainiennes dans sa région frontalière de Koursk, théâtre depuis une semaine d’une offensive de grande ampleur des forces de Kiev.Les forces russes, appuyées par l’aviation, l’artillerie et des drones, « ont déjoué des tentatives des groupes mobiles ennemis à bord de véhicules blindés de pénétrer profondément dans le territoire russe », a assuré le ministère dans un communiqué.L’Ukraine contrôle 800 km2 dans la région russe de KourskL’Ukraine contrôlait ce lundi soir 800 km2 dans la région russe de Koursk, selon une analyse ce mardi de l’AFP à partir de données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW).A titre de comparaison, la Russie a progressé de 1 360 km2 en Ukraine depuis le début de l’année 2024, et les contre-offensives de l’Ukraine sur son propre territoire sur la même période ne représentaient que 20 km2, selon une analyse de l’AFP mardi. La grande contre-offensive ukrainienne manquée de l’été 2023 avait permis à Kiev de reprendre jusqu’à 250 km2 à l’armée russe dans les régions de Donetsk et Zaporijjia.Le commandant de l’armée ukrainienne, Oleksandr Syrsky, a de son côté revendiqué le contrôle par ses troupes de près de 1 000 km2 de territoire en Russie, soit bien davantage que ce qui a été reconnu par les autorités russes.2/ Senior Ukrainian officials provided updates about the ongoing Ukrainian incursion into Kursk Oblast and warned that Russian forces may stage war crimes in Kursk Oblast in order to discredit Ukraine and Western support for Ukraine. pic.twitter.com/tfHGxNt2fJ— Institute for the Study of War (@TheStudyofWar) August 13, 2024Poutine promet d' »expulser » les forces ukrainiennes du sol russeVladimir Poutine a promis ce lundi d' »expulser » les forces ukrainiennes de la région russe de Koursk, théâtre depuis le 6 août d’une incursion qui a permis à Kiev de s’emparer de 28 localités, poussant plus de 120 000 civils au départ. »La tâche principale du ministère de la Défense est sans aucun doute d’expulser l’ennemi de nos territoires », a déclaré Vladimir Poutine lors d’une réunion diffusée à la télévision russe. « L’ennemi cherche à améliorer sa position de négociation à l’avenir », a-t-il encore dénoncé, accusant Kiev d' »exécuter la volonté » des Occidentaux. »Un autre objectif évident de l’ennemi est de semer la discorde et la zizanie dans notre société, d’intimider les gens, de détruire l’unité et la cohésion de la société russe », a également déclaré le président russe lors d’une réunion gouvernementale.

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Publish date : 2024-08-13 14:42:24

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L’Express

Vivre nu, tout un art… Au Mucem, une exposition sur le naturisme

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« Vivre nu en communauté pour communier avec la nature serait-il le secret du bonheur et de la santé ? » C’est la question posée par le Mucem, à Marseille, en préambule de sa présentation de Paradis naturistes, première exposition d’ampleur sur le sujet dans l’Hexagone et visible jusqu’au 9 décembre. Répartis sur 500 mètres carrés, des centaines de photographies, films, œuvres d’art, objets et documents d’archives se déploient dans un décor de palissades et de cannisses. Une ode au soleil qui semble répondre par l’affirmative à l’interrogation ouvrant ce parcours très documenté où il y a beaucoup à lire – autant dire qu’on n’en fait pas le tour en une petite heure.C’est que le thème, notamment la question de ses origines, se nourrit de diversité, à l’instar de l’éclectique quatuor des commissaires, formé par le philosophe Bernard Andrieu, le directeur de la Villa Noailles Jean-Pierre Blanc – tous deux fervents adeptes et défenseurs de la pratique –, la conservatrice Amélie Lavin et l’universitaire David Lorenté.Une médecine de l’hygièneEn Allemagne, en Suisse puis en France, les premiers naturistes sont des disciples d’Hippocrate qui rejettent l’industrialisation galopante de l’Europe au XIXe siècle et invitent les corps à se fortifier au contact de la nature : se baigner, respirer un air pur, s’exposer aux rayons du soleil. La nudité n’est alors qu’un élément parmi d’autres dans cette fusion avec les éléments, qui associe hygiène de vie et végétarisme – on ne consomme ni alcool ni viande et on fait du sport en plein air pour mieux se ressourcer. Un évangile du bien-être porté, entre autres, par les Dr Durville, deux frères auteurs de Fais ton corps (1933).Peu à peu, la dimension médicale laisse place à des pratiques plus hédonistes. Les vêtements tombent, le plaisir et la liberté de se dénuder s’expérimentent dans de petites enclaves de nature protégées. »Vivre intégralement », n°94, juin 1931.La quête de l’EdenDès ses débuts, la pratique s’inscrit dans le champ des beaux-arts. Les médecins pionniers du naturisme exhalent les vertus de l’exercice physique par le biais d’images idéalisées de corps minces et athlétiques, sur le modèle de la statuaire antique. Très tôt, le mot paradis devient un terme largement répandu chez les naturistes, certains se référant à l’iconographie d’Adam et Eve nus au cœur d’une nature luxuriante, reprise sur la toile par nombre d’artistes au cours des siècles, pour illustrer leur recherche d’un paradis perdu.Au début du XXe siècle, les peintres orientalistes se font l’écho du fantasme européen qui voit cette quête paradisiaque se fondre dans une vision colonialiste, où les contrées extra-occidentales sont perçues comme des « Eden sauvages ». Plus tard, d’éminents créateurs – photographes, chorégraphes ou intellectuels – accompagneront l’émergence des communautés naturistes françaises, contribuant largement à leur rayonnement international.Isaak van Oosten, « Le Paradis terrestre, Adam et Eve au milieu des animaux de la création », 1625-1650.Le paradoxe du naturisme tricoloreSi la Freikörperkultur (« culture du corps libre ») s’est installée dans les mœurs allemandes dès la fin du XIXe siècle, en France, il faut attendre l’entre-deux-guerres pour amorcer l’histoire de ces micro-sociétés. Le corps nu restant marqué par la honte et la censure, elles essaiment à l’abri des regards, dans des lieux clos, châteaux privés ou îles. Le climat tempéré et la présence de trois mers favorisent leur éclosion et leur développement un peu partout sous nos latitudes, sans équivalent dans les autres pays européens, la Suisse exceptée.Si l’Hexagone est aujourd’hui la première destination touristique naturiste au monde avec 4 millions de visiteurs chaque année, son rapport à la nudité reste ambigu. En 1994, le délit d’atteinte à la pudeur a bien été supprimé mais pour être remplacé par celui d’ »exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui » : se déshabiller dans les espaces publics, ou sur son balcon à la vue de tous, relève donc de l’infraction, sauf à se désaper dans les quelques lieux « autorisés », comme les campings ou les plages « dédiés ». A l’inverse, l’Allemagne, la Suisse, la Grande-Bretagne ou les pays scandinaves ont de longue date dépénalisé les « culs nus », les affranchissant de toute connotation sexuelle.La « gymnité » au Sparta-ClubParmi les plus emblématiques communautés naturistes figure le Sparta-Club, implanté en 1928 dans le parc du château de Garambouville (Eure) par Marcel Kienné de Mongeot, professeur d’éducation physique, militant acharné de la nudité intégrale – ou « gymnité » – et cofondateur avec le Dr Viard de la revue hygiéniste Vivre. Déplacé au manoir Jan à Fontenay-Saint-Père, dans les Yvelines, le Sparta-Club trouve enfin un ancrage durable au château d’Aigremont de Chambourcy.Là encore, c’est une pratique salutaire pour l’organisme qui y est défendue, écartant toute intrusion érotique : « Si nous avions l’habitude de voir nos contemporains dans le plus simple appareil, l’attrait de la curiosité disparaîtrait, emportant avec lui le désir que seul l’amour ferait naître », martèle Kienné de Mongeot dès 1924. »Nu dans les criques lavantines », juin 2021, photographie de Raphaël Chatelain.Du Levant à Agde, une culture pérenneEn 1929, l’aventure de Physiopolis, sur l’île de Platais, près de Paris, est lancée par les frères Durville. L’année suivante, ils acquièrent 65 hectares du Levant, au large d’Hyères, dans le Var, pour y aménager Héliopolis, « une simple cité rustique où les amateurs d’air et de soleil viendront, dans le calme d’une nature splendide, se reposer des fatigues de la civilisation artificielle des villes, avec le seul luxe d’un idéal élevé et le seul souci d’une santé robuste ». En 1950, la première Fondation française de naturisme voit le jour sous la houlette des époux Lecocq qui créent la même année le Centre héliomarin de Montalivet, en Gironde.Une poignée d’étés plus tard, frappés par les touristes allemands qui viennent ici planter leur tente et ne s’embarrassent pas d’un maillot de bain pour faire trempette, Paul et René Oltra, viticulteurs au Cap d’Agde, improvisent un campement familial inspiré de ce mode de vie d’outre-Rhin. Succès immédiat. Au fil des ans et des investissements immobiliers, Agde se mue en référence du naturisme, même si l’incursion des « libertins », à partir des années 1980, brouille quelque peu l’image de la station balnéaire. Mais la culture naturiste perdure, nous rappelle le Mucem, qui joue le jeu jusqu’au bout du nombril : un mardi par mois, des « visites nues » de l’exposition sont proposées aux adeptes. Et le carnet de rendez-vous ne désemplit pas.

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Author : Letizia Dannery

Publish date : 2024-08-13 11:00:00

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L’Express

« La dernière semaine est souvent gâchée » : ces managers en vacances… mais la tête au travail

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Depuis la loi Travail du 8 août 2016, chaque salarié bénéficie du droit à la déconnexion. Du moins en théorie. Car cette nécessité de « couper » n’est pas forcément respectée, surtout quand les cadres ont des dossiers à boucler. Fin 2018, 68 % des managers utilisaient leurs outils numériques le soir, 63 % le week-end et 53 % en vacances. Par ailleurs, 37 % des managers « culpabilisaient » de ne pas se connecter si on les sollicitait pendant leurs vacances – contre 27 % un an auparavant (OpinionWay pour Eleas).Deux ans plus tard, la pandémie oblige toute l’organisation du travail à évoluer et 76 % des cadres sont connectés en dehors de leur temps de travail pour des raisons professionnelles (ViaVoice pour Secafi/Ugict CGT). C’est maintenant l’ensemble de la société qui doit s’autodiscipliner pour préserver sa santé psychologique : en 2023, 30 % des 20 000 utilisateurs de Microsoft 365 envoient un jour sur deux un mail hors des horaires 9h-18h et sont en hyperconnexion (étude CogX et Lecko). Profitent-ils de leurs congés alors que le droit à la déconnexion fête ses 8 ans ? Même pas. »La dernière semaine de vacances est souvent gâchée par l’anticipation du retour au travail », indique Kim Le, Chief Marketing Officer chez Deskeo (opérateur et spécialiste de l’aménagement des bureaux), qui révèle dans une étude qu’en juillet 2024, 47 % des vacanciers regardent leurs mails « de temps en temps » et 27 % « régulièrement ».Comme le blues du dimanche soirPour l’experte, « cette période est marquée par une projection mentale des responsabilités professionnelles à venir, ce qui génère stress et anxiété ». Ils sont conduits à se priver des dernières baignades, car si 13 % des répondants traitent eux-mêmes leurs mails pendant leurs vacances, 51 % des juillettistes ou des aoûtiens savent que personne ne les gère en leur absence (OpinionWay pour Eleas). « Ce phénomène, connu sous le nom de ‘syndrome du dimanche soir’, est exacerbé par les e-mails non lus, les réunions planifiées et les tâches en attente », analyse Kim Le. »De prime abord, dimanche rime davantage avec joie, détente et plaisir, qu’avec tristesse, tension et morosité. Pourtant, de nombreuses personnes n’apprécient guère cette journée, l’assimilant à une chute lente, progressive et inexorable du moral. Chute qui atteint généralement son paroxysme au début de la soirée dominicale, d’où son nom : blues du dimanche soir », décrivent Florian Ferreri, psychiatre, et Gautier Bouchaud, professeur des écoles (Vaincre le blues du dimanche soir, Hachette, 2016). Des chercheurs de l’université d’Exeter (Royaume-Uni) indiquent que les déclencheurs du blues, alors même que les frontières entre ses vies familiale et professionnelle se sont estompées depuis la pandémie, peuvent inclure la réception d’e-mails le week-end, un travail inachevé la semaine précédente et la pression que l’on s’auto-inflige pour le terminer. Cette projection des tâches qui l’attendent de pied ferme le lundi, se transforme en peur XXL de tout ce qui s’accumule pour le manager en vacances. L’étude de Deskeo montre que de nombreux salariés résolvent cette névrose en restant connectés, ce qui rend la transition vers la fin des vacances encore plus difficile et empêche une véritable coupure.Se croire indispensablePourquoi sont-ils si nombreux à avoir la tête au travail les derniers jours de vacances ? Pour Kim Le, « la peur de prendre du retard, évoquée par 32 % des sondés, pousse à anticiper les tâches à venir. De plus, 37 % des salariés se sentent indispensables en raison de leurs responsabilités. Enfin, pour certains, le travail est étroitement lié à leur identité et leur routine, rendant difficile la transition vers un rythme de vacances. Ce manque de déconnexion est souvent renforcé par une culture d’entreprise valorisant la disponibilité constante, bien que seulement 9 % des salariés indiquent que leur employeur s’attend à ce qu’ils soient disponibles ».Alors, pour vraiment profiter de ses congés, 64 % des salariés préconisent à l’avenir l’interdiction de l’accès aux mails professionnels et 53 % que leur direction encourage activement à ne pas travailler. Une nécessité pour préserver son couple ou sa famille : 68 % des répondants avouent que travailler en vacances n’est pas accepté par leurs proches (Deskeo).

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Source link : https://www.lexpress.fr/economie/emploi/management/la-derniere-semaine-est-souvent-gachee-ces-managers-en-vacances-mais-la-tete-au-travail-H6GL4FQVCBEMRFHKNCWJWCYUJU/

Author : Claire Padych

Publish date : 2024-08-13 09:00:00

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L’Express

Sport et bien-être dans les meilleures ventes de livres : un effet JO ?

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C’est fou, la « trêve » se perçoit jusque dans les librairies. Exit la plupart des livres politiques ou ayant trait aux conflits du monde – si ce n’est l’essai de la rabbine Delphine Horvilleur, Comment ça va pas ? Conversations après le 7 octobre (Grasset) qui demeure dans notre palmarès de la non-fiction depuis sa sortie, le 21 février, et qui atteint aujourd’hui les 60 000 exemplaires (selon Edistat). Et le livre à quatre mains de Vincent Lemire et Thomas Snégaroff, Israël/Palestine. Anatomie d’un conflit (Les Arènes/France Inter) publié le 4 avril, qui s’est écoulé à quelque 27 000 exemplaires.Sinon ? Sinon, l’heure est au corps, au mental, à la résilience, aux sentiments et au bien-être en général. Avec, bien sûr, comme à l’accoutumée, le duo gagnant du Dr Philippe Boxho, médecin légiste belge qui « fanfaronne » dans le Top 20 avec ses ouvrages sur les corps, bien occis ceux-là (Les Morts ont la parole et Entretien avec un cadavre, publiés chez Kennes). Dans le même registre, on notera le retour du livre du youtubeur de True Crime McSkyz, Tremblez ! Crimes au Japon. 8 histoires criminelles vraies et flippantes au pays du soleil levant (Dark Side).Pour le reste, mentalistes, philosophes, psychologues, sportifs, coach mental, spécialistes du développement personnel, blogueurs, se partagent les ventes. Avec, dans l’ordre d’arrivée, Votre attention est votre superpouvoir (First), de Fabien Olicard, Avoir le courage de ne pas être aimé (Guy Trédaniel), d’Ichiro Kishimi et Fumitaka Koga, La Clé de votre énergie. 22 protocoles pour vous libérer émotionnellement (Albin Michel, 139e semaine de présence), de Natacha Calestrémé et Vivre de sports. Pour rester en forme (Flammarion), de Bixente Lizarazu. Publié le 3 avril, le livre du champion du monde 1998 de foot a mis un peu de temps à s’imposer. Grâce aux Jeux olympiques, sans doute, son bréviaire sportif, (ski, surf, cyclisme, plongée sous-marine, jiu-jitsu brésilien), illustré de plus de cent photos, s’octroie aujourd’hui la 6e place. A sa suite, l’ancien militaire américain David Goggins et ultramarathonien réputé publie Plus rien ne pourra me blesser. Maîtrisez votre esprit et défiez le destin (Solar). Il y confie « les clés de sa résilience et les recettes qui lui ont permis d’affronter l’adversité pour s’épanouir ».Rarement aura-t-on autant vu d’ouvrages dans le palmarès L’Express sur le mieux-être et le développement personnel. Pas sûr que cela dure. Un hymne à la préparation mentalePuis viennent Les 25 règles d’or de la préparation mentale (Solar) de Thomas Sammut, seule entrée de cette semaine du 29 juillet au 4 août), hymne à la préparation mentale qui permet de maîtriser émotions et de gagner en efficacité, et Zéro contrainte pour rester jeune. Il n’y a pas d’âge pour commencer ! (Flammarion) du bon docteur Jimmy Mohamed. Et encore, au 11e rang, L’Art subtil de s’en foutre. Un guide à contre-courant pour être soi-même (Eyrolles) du blogueur Mark Manson, qui veut mettre fin à la pensée positive, et dans sa foulée, Un rien peut tout changer ! (Larousse), de James Clear, « expert mondial en matière de création d’habitudes réputé pour sa capacité à transformer des processus complexes en comportements simples facilement applicables à la vie quotidienne et au travail », dixit son éditeur.A cette cohorte d’ouvrages sur le mieux-être et le développement personnel, il faut encore ajouter La Théorie du bourgeon. Une philosophie anti-découragement (Flammarion/Versilio) de Fabrice Midal, qui « nous amène à reprendre confiance en nous et en l’humanité », et l’autobiographie de la marathonienne de 33 ans Anaïs Quemener, atteinte d’un cancer du sein à l’âge de 24 ans, Tout ce que je voulais, c’était courir (Flammarion).

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Author : Marianne Payot

Publish date : 2024-08-12 16:11:23

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L’Express

Sous-marins nucléaires en Australie : l’accord avec les Etats-Unis qui contrarie Pékin

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Un rapprochement supplémentaire entre Washington, Londres et Canberra. L’Australie a annoncé ce lundi 12 août avoir signé un accord autorisant l’échange d’informations et d’équipements en matière de propulsion nucléaire navale avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. « Cet accord constitue une étape importante vers l’acquisition par l’Australie de sous-marins à propulsion nucléaire conventionnels », a déclaré le ministre australien de la Défense Richard Marles.Cet accord a été conclu dans le cadre du pacte Aukus noué en septembre 2021 avec Washington et Londres, lequel prévoit de doter l’Australie d’une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire à partir de 2040 avec pour objectif de contrecarrer l’influence de la Chine dans le Pacifique-Sud. Concrètement, l’Australie prévoit d’acheter au moins trois sous-marins de classe Virginia aux Etats-Unis durant la décennie 2030. Avant de construire avec le Royaume-Uni dans la décennie 2040 une nouvelle classe de sous-marins à propulsion nucléaire, appelés SSN-Au. »Un maillon essentiel de la capacité navale australienne »La future flotte australienne de sous-marins à propulsion nucléaire satisfera les « normes les plus élevées en matière de non-prolifération », a voulu rassurer Richard Marles, ajoutant que l’Australie ne cherchait pas à se doter d’armes nucléaires. « Les sous-marins constituent un maillon essentiel de la capacité navale australienne, offrant un avantage stratégique en termes de surveillance et de protection de nos approches maritimes », souligne l’accord.Les sous-marins à propulsion nucléaire offrent davantage de furtivité et surtout beaucoup plus d’autonomie que les sous-marins conventionnels. L’Australie dispose à ce jour d’une flotte de sous-marins diesel-électriques vieillissants, plombés par des défauts de conception.La Chine, de son côté, a évidemment vivement dénoncé le pacte de sécurité Aukus, estimant que la livraison à Canberra de sous-marins à propulsion nucléaire est une violation des règles de non-prolifération nucléaire et une menace pour sa sécurité.Faire de l’Australie « le 51e Etat américain » ?Mais en Australie aussi, ce nouveau stade passé dans le pacte Aukus a également suscité des critiques. Le porte-parole des Verts australiens sur les sujets de défense, David Shoebridge, a affirmé qu’il n’avait « jamais vu un accord international unilatéral aussi irresponsable signé par un gouvernement australien, affirmant que « chaque aspect de cet accord porte un coup à la souveraineté australienne ».L’ancien Premier ministre travailliste (1991-1996) Paul Keating a également dénoncé un accord qui allait faire de l’Australie « le 51e Etat américain », remettant en question le rapprochement du pays avec un « allié agressif comme les Etats-Unis ».Mais l’ancien leader du Labour australien a également créé la polémique la semaine passée, déclarant que « Taïwan n’est pas un intérêt vital pour l’Australie » et que les inquiétudes concernant les visées de la Chine sur Taïwan n’étaient pas justifiées étant donné que l’île était un « bien immobilier chinois ». Des propos dont s’est désolidarisé l’actuel gouvernement travailliste d’Anthony Albanese, mais qui témoignent des différends dans le pays concernant la la stratégie dans le Pacifique face à l’expansion chinoise.Le gouvernement australien a d’ailleurs voulu calmer certaines inquiétudes ce lundi, affirmant qu’il avait été signé dans ce nouveau traité que les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou l’Australie pouvaient quitter l’accord avec un préavis d’un an seulement. Tempérant ainsi l’idée d’un engagement irréversible aux côtés des Américains, quel que soit le contexte dans le Pacifique.Autre point de tension en Australie : la question des déchets nucléaires liés à la fabrication de ces sous-marins. Auprès du journal britannique The Guardian, des sources australiennes ont insisté sur le fait que l’accord ne prévoyait pas que l’Australie prenne en charge des déchets hautement radioactifs, n’enrichisse de l’uranium ou ne traite du combustible nucléaire usé.

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Publish date : 2024-08-12 16:33:16

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L’Express

Moyen-Orient : pourquoi les Etats-Unis accélèrent le déploiement de leur porte-avions USS Abraham Lincoln

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L’ordre arrive tout droit du Pentagone. Ce lundi 12 août, Lloyd Austin a enjoint au porte-avions USS Abraham Lincoln, transportant à son bord des avions de combat F-35C, d' »accélérer son transit » vers le Moyen-Orient. Mais ce n’est pas tout. D’après son porte-parole, Pat Ryder, le ministre de la Défense aurait également ordonné le déploiement du sous-marin nucléaire lanceur de missiles de croisière USS Georgia dans la même zone.Il faut dire que depuis plusieurs semaines maintenant, les craintes d’une régionalisation de la guerre entre Israël et le Hamas n’ont cessé de se renforcer, a indiqué dimanche le Pentagone. Et pour cause, le spectre d’une offensive de grande envergure du Hezbollah libanais soutenu par l’Iran, ou de l’Iran lui-même, contre Israël semble se rapprocher.Et la situation est d’autant plus tendue depuis les assassinats en juillet du chef militaire du Hezbollah Fouad Chokr, près de Beyrouth dans une frappe revendiquée par Israël, et celui à Téhéran du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Deux morts attribuées à Israël, que l’Etat hébreu n’a pas démenties.Les Etats-Unis, un soutien historique face à l’IranRaison pour laquelle, les « Etats-Unis misent sur la dissuasion », décrypte le site militaire spécialisé Opex360. Ainsi, Lloyd Austin a-t-il échangé avec son homologue israélien Yoav Gallant ce dimanche, réaffirmant « l’importance de réduire le mal fait aux civils, de progresser vers la conclusion d’un cessez-le-feu et la libération des otages retenus à Gaza », a expliqué Pat Ryder. Les deux ministres auraient également discuté de plusieurs pistes visant à dissuader les proxys de l’Iran d’attaquer l’Etat hébreu.Quelques heures plus tard, Yoav Gallant a martelé que « quiconque nous attaque d’une manière inédite risque d’être frappé d’une manière inédite ». Et celui qui affirme avoir à sa disposition « des capacités significatives » d’opérer depuis la base militaire Tel Hashomer : « J’espère qu’ils réfléchiront à cela et ne nous pousseront pas à un point où nous serions contraints de causer des dommages significatifs et d’augmenter les chances de déclencher une guerre sur d’autres fronts. Nous ne voulons pas cela, mais nous devons être prêts. »Ces pays qui favorisent la diplomatieOutre-Atlantique, le Pentagone a réitéré dans un communiqué publié ce dimanche, « l’engagement des Etats-Unis à prendre toutes les mesures possibles pour défendre Israël ». La semaine dernière déjà, Washington avait annoncé le renforcement de son dispositif militaire au Moyen-Orient, déployant davantage de navires de guerre et d’avions de combat. En outre, d’après Opex360, le navire d’assaut amphibie USS Wasp « se tient prêt en Méditerranée à lancer une éventuelle opération d’évacuation de civils ».À rebours des autres alliés d’Israël, à l’instar du Royaume-Uni, de la France ou encore de l’Allemagne qui misent avant tout sur la diplomatie pour mettre fin au conflit. Dans une déclaration commune publiée ce lundi, ces trois pays ont appelé l’Iran et ses alliés à « s’abstenir d’attaques qui pourraient aggraver les tensions régionales et compromettraient la possibilité de parvenir à un cessez-le-feu et à la libération des otages ». Et de répéter : « Aucun pays ou nation n’a à gagner d’une nouvelle escalade au Moyen-Orient. »Alors qu’Israël a accepté de reprendre le 15 août les discussions en vue d’une trêve et d’une libération des otages détenus par le Hamas, le président français Emmanuel Macron a martelé vendredi que la guerre devait « s’arrêter » à Gaza. « Tous doivent l’entendre. C’est crucial pour les Gazaouis, pour les otages, pour la stabilité de la région aujourd’hui en jeu », a écrit le chef de l’Etat sur X.

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Publish date : 2024-08-12 17:23:39

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L’Express

JO de Paris 2024 : tous Français, et fiers de l’être, par Abnousse Shalmani

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« Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse », écrivait Alfred de Musset dans une dédicace à un ami, en exergue du poème dramatique La Coupe et les lèvres. Devenu proverbe, la citation achève un court passage qui exhorte à aimer l’Amour : « Doutez, si vous voulez, de l’être qui vous aime, / D’une femme ou d’un chien, mais non de l’amour même. / L’amour est tout, – l’amour, et la vie au soleil. / Aimer est le grand point, qu’importe la maîtresse ? »Durant la cérémonie d’ouverture des JO, c’est ce poème de Musset qui résonnait à mes oreilles, tandis que je me demandais si ce déluge de disgrâce allait m’achever. J’exagère. J’ai adoré le pont d’Austerlitz, j’ai été émue aux larmes devant Axelle Saint-Cirel, sublime, époustouflante, royale, chantant La Marseillaise sur le toit du Grand Palais, j’ai aimé la chevauchée sur la Seine et j’ai éclaté d’un rire de joie enfantine devant Aya Nakamura et la Garde républicaine. Mais l’inesthétisme crasse des costumes, le parti pris adolescent « on va faire la nique à l’extrême droite parce que nous on est des progressistes conformistes lalalère » et surtout la brutale volonté d’effacer les corps féminins m’ont davantage attristé que mise en colère. Depuis quand faut-il cacher ce sein que je ne saurais voir ? Depuis quand la Liberté guidant le peuple a perdu son téton ? Pourquoi les seuls corps de femmes étaient celles des statues émergeant de la Seine, des femmes du passé, des femmes mortes, des femmes sans corps, où étaient les femmes qui vibrent, qui vivent, qui se meuvent, qui jouissent ? Marie-Antoinette est apparue dans sa dernière parure, tronquée, tête coupée, discontinuité du corps féminin, refus absolu du corps féminin redevenu le lieu de la honte. Dans ce délire de refuser « d’objectiver » les femmes, il n’y plus de corps de femmes du tout.L’ivresse étant Paris, l’éternelleMais je répondrai à quiconque me posera encore la question dans quelques mois, dans quelques années, si j’ai aimé la cérémonie d’ouverture des JO Paris, je dirai « oui ». Comme la majorité des Français. Et pourquoi donc ? Parce qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, le flacon étant ce qu’il pouvait avoir d’affligeant de laideur et d’idéologie inutile et l’ivresse étant Paris, l’éternelle. Ce que cette cérémonie a réactivé est une fierté française qui ne s’exprime jamais aussi fortement que dans la célébration de Paris, capitale du monde. Ce que la majorité des Français ont aimé, ce qui les a fait vibrer, c’est le décor, c’est de retrouver la Seine et ses monuments au centre de leur Histoire qui est leur présent. L’esprit français, fait d’ironie et d’un indécrottable sentiment de supériorité, était là, malgré le désir pathétique et aigri des « scénaristes » de la cérémonie, en premier lieu Patrick Boucheron, démolisseur en chef de la République, tout en haine sanglante, de massacrer l’Histoire, de faire oublier le bicentenaire de la Révolution et surtout François Furet, de ne plus conjuguer la France qu’au présent de son amertume.Ce sentiment de fierté marié à l’enthousiasme joyeusement débridé, cette communion collective tenant la main à l’exploit sportif individuel, s’est confirmé durant les compétitions. Cette France-là, c’est la mienne, c’est la nôtre. A la sortie d’une année difficile, d’une dissolution qui a confiné à l’hystérie, d’une France fracturée, où les marchands identitaires ont vendu au rabais de la division sordide, où s’est douloureusement effacée l’universalité française, où les antagonismes artificiels ont fait oublier la beauté et la spécificité si particulière de la France, j’ai vibré, j’ai crié, j’ai applaudi toutes les médailles, j’ai chanté à pleins poumons à chaque Marseillaise, et j’ai pleuré toutes les médailles ratées. Comme pour tous les Français, il n’y avait plus de noirs, de blancs, de souches, d’origines, de rouges, de verts. Il n’y avait plus que des Français, des Français qui, consciemment ou non, se rappelaient ce qu’est la France. Ce pays merveilleux où, malgré toutes les tentatives de piétiner le citoyen, de le réduire à son sexe, sa couleur, son ethnie, sa religion, de l’enfermer dans l’immonde prison identitaire, quelque chose qui vient du tréfonds de son histoire et de sa Révolution, se révolte encore, pour dire non. Nous sommes tous Français, et fiers de l’être. Merci à nos extraordinaires athlètes de nous le rappeler. Au moment opportun.Abnousse Shalmani, engagée contre l’obsession identitaire, est écrivain et journaliste.

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Author : Abnousse Shalmani

Publish date : 2024-08-12 17:46:06

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L’Express

Lucie Castets : les « priorités » de l’aspirante Première ministre

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Au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques voulus comme une « trêve politique » par Emmanuel Macron, Lucie Castets remet un coup de pied dans la fourmilière dans la course à Matignon. Pouvoir d’achat, écologie, santé : la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) pour le poste de Première ministre a listé ce lundi 12 août ses « cinq grandes priorités » si elle prenait la tête du gouvernement. Le tout, dans un courrier aux députés et sénateurs des « groupes républicains », auxquels elle a promis un « regain de place » face à l’exécutif. »Les électeurs et électrices ont exprimé une très forte attente de changement » lors des législatives de juillet, qui ont « placé le Nouveau Front populaire en tête » mais laissé l’Assemblée nationale « fragmentée et sans majorité », écrit Lucie Castets dans ce courrier, cosigné par les sept chefs des groupes parlementaires de gauche.S’ils revendiquent le pouvoir, ces responsables entendent toutefois « prendre en compte l’ensemble des implications de ce scrutin », à commencer par la nécessité de « convaincre au-delà des rangs du NFP pour construire des majorités parlementaires ». Ils proposent donc un « changement de pratique » au sein du Parlement, pour « élaborer les textes en amont », mieux « répartir les responsabilités » lors des débats et davantage « partager l’ordre du jour » avec l’exécutif.Des « discussions approfondies avec les groupes parlementaires républicains »En gage de ce « regain de place donnée au travail parlementaire », la gauche assure qu’un gouvernement Castets mènerait « dès sa nomination » des « discussions approfondies avec les groupes parlementaires républicains » – formulation qui exclut a priori le Rassemblement national. Ces travaux, qui associeraient également syndicats, élus locaux et « société civile organisée », porteraient à la fois sur « le budget pour 2025 » et sur « un programme de travail gouvernemental pour les mois à venir ».Un plan qui repose sur « cinq grandes priorités », au premier rang desquelles « le pouvoir d’achat et la justice sociale », avec notamment la hausse du Smic et l’abrogation de la réforme des retraites. La gauche souhaite aussi mettre l’accent sur « la bifurcation écologique », l’éducation, « le service public de santé » et « une fiscalité juste » focalisée sur « les foyers les plus aisés, les multinationales » ainsi que « la fraude et l’évasion fiscales ».Le NFP compte par ailleurs reprendre certains dossiers « interrompus par la dissolution », en particulier « la fin de vie, la protection de l’enfance, les familles monoparentales, l’instauration d’un nombre minimum de soignants par patient hospitalisé ou les violences sexuelles dans le milieu culturel ».

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Publish date : 2024-08-12 17:27:55

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L’Express

Macron après la fin des JO : « On n’a pas envie que la vie reprenne ses droits »

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Les Jeux olympiques de Paris ont montré « le vrai visage de la France », a affirmé le président Emmanuel Macron, ce lundi 12 août, devant plusieurs centaines de professionnels mobilisés durant cet événement qui a été « un succès de sécurité, d’organisation, un succès sportif et populaire » selon le chef de l’Etat. »Nous qui avons vécu pendant plus de deux semaines dans un pays où on a eu le sentiment que l’air était plus léger […] On n’a pas envie que la vie reprenne ses droits », a estimé le président, confessant de la « nostalgie » lors de cette réception dans les jardins de l’Elysée, où étaient réunis des volontaires des JO, des élus locaux, des policiers, des militaires, des gendarmes ou encore des pompiers. »Il n’y a plus d’épreuve à suivre, il n’y a plus l’enthousiasme de chaque matin », a-t-il également regretté, saluant le bilan sportif des athlètes français, qui ont fini à la 5e place du classement des médailles.Emmanuel Macron a vu dans le succès de cette compétition la preuve que le « en même temps », sa marque politique depuis son élection en 2017, « est une réalité ». « On peut être en même temps créatif et rigoureux et on peut être en même temps complètement fou et très bien organisé », a-t-il appuyé, accompagné notamment de Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Valérie Pécresse, Tony Estanguet ou encore Amélie Oudéa-Castera. »Quand on est tous ensemble, on est imbattable » »Cet esprit des Jeux nous montre une chose très simple […] c’est que quand on est tous ensemble, on est imbattable », a encore martelé Emmanuel Macron, qui fait face à une situation politique bloquée après la dissolution. Le chef de l’Etat a notamment mis l’accent sur la réussite sécuritaire de ces JO : les policiers chargés de la prévention des actes de violences et/ou terroristes ont pu entraver des « centaines d’actions » dangereuses pendant les Jeux olympiques, s’est-il félicité. « Tout cela a été d’abord possible parce qu’il y a eu des centaines d’actions qui ont été entravées grâce à plus d’un million d’enquêtes administratives conduites par le SNEAS », le Service national des enquêtes administratives de sécurité. Ces enquêtes ont permis d' »écarter près de 5 600 personnes potentiellement dangereuses », a-t-il précisé. »On a fait des Jeux durables et paritaires. Ça ne pourra plus jamais être autrement », a également assuré Emmanuel Macron, alors que le témoin est désormais passé à Los Angeles, hôte de l’événement en 2028. « La Seine baignable nous l’avons fait, et ça restera. La Seine et la Marne », a-t-il appuyé, en promettant que les héritages « social » et « culturel » de ces festivités perdureront. « Des Jeux comme ça, on verra qui les refera », a-t-il ironisé, appelant cependant les différents acteurs à ne « pas relâcher l’effort jusqu’au 8 septembre », date de clôture des Jeux paralympiques, qui commenceront le 28 août.

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Publish date : 2024-08-12 14:14:05

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