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Bronchiolite : l’UE approuve un vaccin du laboratoire Moderna pour les plus de 60 ans

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Après les Etats-Unis, l’Union européenne. La Commission européenne a annoncé vendredi 23 août avoir approuvé le vaccin du laboratoire Moderna contre le virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de la bronchiolite, pour les personnes de plus de 60 ans. C’est la première fois qu’un vaccin à ARN messager a été approuvé dans l’Union européenne pour une maladie autre que le Covid-19. Les Etats-Unis avaient déjà donné fin mai leur autorisation pour ce nouveau vaccin.Le VRS est un virus très répandu et contagieux, surtout connu pour causer, durant l’hiver, des bronchiolites (infection des petites bronches) chez les enfants en bas âge. Il touche également les adultes et peut se révéler dangereux pour les personnes âgées lorsqu’il dégénère en infection respiratoire.213 000 jeunes enfants hospitalisés chaque année en EuropeDans l’UE, la Norvège et le Royaume-Uni, le VRS conduit à l’hospitalisation de quelque 158 000 adultes chaque année, ainsi que de quelque 213 000 enfants âgés de moins de cinq ans, selon l’ECDC, un organisme européen de contrôle des maladies infectieuses. »La vaccination sauve des vies », a commenté Stella Kyriakides, commissaire européenne chargée de la Santé, dans un communiqué annonçant ce feu vert des autorités européennes. La décision de la Commission a été prise à la suite d’un avis favorable délivré en juin par l’Agence européenne pour les médicaments (EMA).Cette autorisation ne concerne toutefois que les patients de plus de 60 ans.L’UE a déjà approuvé deux autres vaccins contre le VRS, produits par Pfizer et GSK, mais de conception classique n’utilisant pas la technologie dite à ARN messager.

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Source link : https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sante/bronchiolite-lue-approuve-un-vaccin-du-laboratoire-moderna-pour-les-plus-de-60-ans-7D7Y5RPIMJG3DDDCKMWHKZRENA/

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Publish date : 2024-08-23 15:38:30

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Guerre Israël – Hamas : quand Aymeric Caron recadre Rima Hassan

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Tout s’est passé sur le réseau social X, anciennement Twitter, le 22 août. Aymeric Caron, député de la 18e circonscription de Paris apparenté à La France insoumise (LFI), s’est fendu d’une publication dans laquelle il assène que les attaques du 7 octobre sont bel et bien des « actes terroristes ». Une prise de position claire, qui s’est faite au détriment de l’eurodéputée Rima Hassan. En effet, la publication du fondateur du microparti Révolution écologique pour le vivant est une réponse à la nouvelle coqueluche du mouvement propalestinien. Deux heures plus tôt, la militante publiait sur le même réseau social, un post dans lequel elle affirmait que « l’essentiel du monde en dehors de la pensée hégémonique occidentale, personne ne rattache le 7 oct (sic) à du terrorisme ».Jusqu’à la formation de l’alliance du Nouveau Front populaire (NFP) – au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République – La France insoumise se distinguait des autres formations politiques de gauche quant à sa position vis-à-vis de l’attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre, qui a coûté la vie à près de 1 200 personnes.Ce refus initial des insoumis de qualifier les attaques de « terroristes » avait, par ailleurs, entraîné la mort de la Nupes – l’ancienne coalition parlementaire des partis de la gauche. Mais, à la suite des négociations entamées entre les différentes composantes du NFP – Europe Ecologie les Verts, le Parti communiste français, le Parti socialiste et La France insoumise -, les formations s’étaient toutes accordées, le 14 juin dernier dans leur programme de « rupture », pour la libération « des otages détenus depuis les massacres terroristes du Hamas, dont nous rejetons le projet théocratique ».Les attaques du Hamas le 7 octobre sont des actes terroristes. https://t.co/heRIaGoUpo— Aymeric Caron (@CaronAymericoff) August 22, 2024Rima Hassan, en dissidence avec le NFP sur la question palestinienneLa publication de Rima Hassan est en totale rupture avec la position adoptée depuis le 14 juin, par l’alliance des partis de gauche. En voulant inscrire l’assaut des brigades Izz al-Din al-Qassam – la branche armée du Hamas – dans un contexte « d’occupation et de colonisation de la Palestine qui perdurent depuis 1948 », la Franco-Palestinienne renoue avec l’ancienne position des Insoumis.Le 11 octobre, lors d’une conférence tenue à Bordeaux, Jean-Luc Mélenchon s’expliquait sur son refus de caractériser les attaques du Hamas de « terroristes ». « En les caractérisant de la sorte nous les soustrayons au droit international », avait-il assuré, préférant l’appellation de « crimes de guerre » qui, selon lui, permettrait un jugement devant la Cour pénale internationale. Car pour le Lider Maximo, ces attaques s’inscrivent dans un contexte de guerre entre Israéliens et Palestiniens.C’est voir Rima Hassan rompre avec la ligne édictée par le NFP qui a poussé Aymeric Caron à recadrer sa camarade. Du moins c’est ainsi qu’il s’est justifié auprès de Taha Bouhafs, venu à la rescousse de la militante insoumise. La proximité de ce dernier – ancien candidat aux législatives de 2022 – avec l’eurodéputée s’illustre par le voyage qu’ils ont effectué en Jordanie, le 16 août, pour apporter leur soutien à la cause palestinienne.Je ne tape sur personne.
Et je rappelle la position du NFP.
Bonne soirée .— Aymeric Caron (@CaronAymericoff) August 22, 2024Celui qui s’est fait connaître pour avoir publié les vidéos de l’affaire Benalla reproche à Aymeric Caron « le culot qu’il faut pour reprendre publiquement une femme palestinienne membre de [son] groupe politique, quand on sait le harcèlement qu’elle se prend. » S’en est suivi un long échange entre les deux personnalités. Caron mettant en avant « le harcèlement qu’il subit depuis 10 mois », Bouhafs l’accusant de faire plus de « zèle concernant rima que d’autres camarades qui disent de la merde (sic) ». Décidément, le groupe vit bien…

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Source link : https://www.lexpress.fr/politique/lfi/guerre-israel-hamas-quand-aymeric-caron-recadre-rima-hassan-NPYLDNLV7JGVLMODQWCDORLIHU/

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Publish date : 2024-08-23 16:16:35

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Cuba : la passion de jeunesse de Jean-Pierre Bel, ex-président socialiste du Sénat

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A la fin des années 2000, Jack Lang est émissaire spécial du président de la République chargé de relancer le dialogue franco-cubain. Il croise une figure familière dans son avion en direction de La Havane : Jean-Pierre Bel. Passionné par l’Amérique latine, hispanisant, le sénateur du Parti socialiste se rend régulièrement à Cuba. « J’étais comme tous les étudiants des années 1960 », se rappelle le parlementaire auprès de L’Express, évoquant une affinité avec des figures comme Régis Debray qui fut proche du « Che ». L’homme y a de surcroît des attaches sentimentales, sa compagne d’alors étant Cubaine.Amoureux de La Havane, Jean-Pierre Bel assure être lucide sur un régime qui pousse ses dissidents à l’exil – quand il ne les condamne pas à la prison -, mais fustige aussi le rôle des Etats-Unis. « Mon point de vue est celui de l’Eglise catholique cubaine, explique-t-il. Le cardinal Ortega avait connu les camps de rétention du régime castriste. Il considérait pourtant que la politique des Etats-Unis après la révolution cubaine est une erreur : imaginer qu’asphyxier un pays est la meilleure méthode pour que le peuple se retourne contre le régime… » Pour résoudre le « dossier cubain », Bel prône la « politique des petits pas ».Des raisons affectivesElu président du Sénat, cette affinité marquée pour Cuba lui pose problème. Dans un article du Monde, plusieurs huiles du PS s’inquiètent, sous couvert de l’anonymat, des allers-retours de leur collègue « pour des raisons affectives ». On le soupçonne de lorgner davantage un poste d’ambassadeur à La Havane que son travail au palais du Luxembourg. « Un article alimenté par des gens malintentionnés », assure Jean-Pierre Bel.Il quitte le Sénat en 2014, mais ne se fera jamais appeler Excellence. Quelques mois plus tard, François Hollande le nomme « envoyé personnel pour l’Amérique latine et les Caraïbes ». Il sera à ses côtés lors de sa visite présidentielle à Cuba en 2015. Retiré de la vie politique, Bel entretient toujours des liens étroits avec La Havane et l’Amérique latine. Membre de la présidence d’honneur de l’association Cuba coopération France, il fait partie de l’Institut des hautes études de l’Amérique latine (IHEAL), à la Sorbonne. « Il y a une vie après la politique », dit-il. La politique s’arrête. Pas les passions de jeunesse.
ERRATUM – MàJ : Contrairement à ce que nous écrivions dans une première version de l’article, la journée de l’Amérique latine au Sénat a été instaurée sous la présidence de Gérard Larcher, en 2011.

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Source link : https://www.lexpress.fr/societe/cuba-la-passion-de-jeunesse-de-jean-pierre-bel-ex-president-socialiste-du-senat-VLJW64ENPRCX5BQ4TSRUCQSYW4/

Author : Alexandra Saviana

Publish date : 2024-08-23 17:30:00

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Ventes de livres : Mélissa Da Costa s’arroge la plus haute marche du podium

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Cela ne vous étonnera pas, on vous parlera essentiellement cette semaine des fictions. Deux bonnes raisons : d’une part, rien ne bouge ou presque du côté des essais, où le désormais célèbre Philippe Boxho, médecin légiste de son état, boucle un été époustouflant avec ses deux ouvrages (Les morts ont la parole et Entretien avec un cadavre, publiés par Kennes) au firmament. On signalera juste les retours d’Amin Maalouf et de son Labyrinthe des égarés. L’Occident et ses adversaires (Grasset) à la 15e place, d’Emmanuel Todd, et de Baptiste Touverey, La Défaite de l’Occident (Gallimard), au 19e rang et de Guillaume Meurice (Dans l’oreille du cyclone, Seuil) au 20e. D’autre part, les premiers titres de la rentrée littéraire 2024 pointent déjà leur nez.3817 palmaresAvec, primus inter pares, Tenir debout de Mélissa Da Costa, curieusement publié le 14 août, qui s’arroge la plus haute marche du podium avec près de 22 000 exemplaires vendus en quatre jours. On notera, au passage, que sa maison d’édition, Albin Michel, continue sur sa lancée triomphante, ayant caracolé tout l’été avec les romans de Philippe Collin (Le Barman du Ritz) et de Thomas Schlesser (Les Yeux de Mona). Mais revenons à notre recordwoman des ventes (1,3 million d’exemplaires en 2023, grand format et poches confondus), Mélissa Da Costa, qui prend donc la tête avec son histoire d’un quadra qui va enfin quitter sa femme légitime pour s’installer avec sa maîtresse quand le destin en décide autrement. Faut dire qu’Albin Michel n’a pas lésiné en effectuant un premier tirage à 180 000 exemplaires (deux nouvelles impressions de 30 000 unités étant d’ores et programmés selon nos confrères de Livres Hebdo).Derrière elle, Gaël Faye ne démérite pas, loin de là. Absent des librairies depuis huit ans et son Petit Pays, il revient sur le devant de la scène avec Jacaranda (Grasset), un superbe roman sur le Rwanda contemporain où il est notamment question du procès des génocidaires Hutu et de la difficile cohabitation interethnique. Troisième auteur à tirer les marrons du feu, Kamel Daoud, dont le nouveau roman, Houris (Gallimard) prend la 13e place. Il y traite de la guerre civile algérienne, cette décennie noire des années 1990 opposant « les ombrageux militaires et les barbus de Dieu ». Et si l’on descend un tout petit peu au-delà du 20e rang, on voit apparaître en 21e position Maylis de Kerangal et son délicat roman sur Le Havre, Jour de ressac (Verticales) et aux 25e et 26e rangs Olivier Guez avec Mesopotamia (Grasset) et Alice Zeniter et son Frapper l’épopée (Flammarion).

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Source link : https://www.lexpress.fr/culture/livre/ventes-de-livres-melissa-da-costa-sarroge-la-plus-haute-marche-du-podium-3HCEABF5RZBUHK56GH7QAPQTII/

Author : Marianne Payot

Publish date : 2024-08-23 17:45:05

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Salaire à 113 millions de dollars, jet privé… Les avantages XXL du nouveau patron de Starbucks

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Brian Niccol n’a pas encore enfilé le costume de directeur général de Starbucks qu’il se retrouve déjà enkysté dans une polémique qui gagne du terrain sur les réseaux sociaux et dans la presse. La controverse concerne les avantages en salaires et en nature jugés excessifs accordés à l’ancien patron de la chaîne de restauration Chipotle Mexican Grill.Un juteux contrat qui pourrait rapporter à Brian Niccol la coquette somme de 113 millions de dollars en seulement un an de travail. Cette rémunération est quatre fois supérieure à celle de son prédécesseur, Laxman Narasimhan, qui a touché 28 millions de dollars en 2022. Et 5 300 fois plus élevée que le salaire médian annuel des salariés de Starbucks France, qui avoisine 21 300 euros.Le précédent ChipotleAnnoncée mardi 13 août, la nomination de l’ancien PDG de Taco Bell n’a pas tardé à faire couler de l’encre. Dans un premier temps, ce sont les performances réalisées par Chipotle sous sa présidence qui ont été le plus commentées. Et pour cause, avant son arrivée aux manettes de Chipotle en 2018, l’entreprise de restauration est embourbée dans ce que le quotidien américain Financial Times décrit comme « une catastrophe en matière de relations publiques » : des centaines de clients tombent malades après avoir mangé ses plats, et Chipotle est condamné à une amende de 25 millions de dollars.Arrive alors Brian Niccol, qui parvient à redorer la réputation de l’entreprise, à multiplier par sept ses bénéfices, et à faire grimper le cours de son action de plus de 800 %. Ce, tout en augmentant la grille salariale et en accordant de nombreux avantages sociaux aux salariés. Un bilan qui fait gagner au quinquagénaire une attractivité auprès des multinationales du secteur alimentaire en difficultés. Nos confrères de Forbes ont notamment décelé plusieurs similitudes entre les situations de Chipotle en 2018 et de Starbucks en 2024.Salaire, bonus… Les avantages de Brian NiccolTout d’abord, les ventes ont chuté de 4 % en moyenne par coffee shop Starbucks au premier trimestre cette année. En outre, dans certains pays, le taux de fréquentation a significativement chuté. C’est le cas notamment de la Chine, dont les 7 306 magasins ont éprouvé une baisse de leurs revenus de 11 % au cours du dernier trimestre, et un déclin de leurs ventes comparables encore plus marqué de 14 %. Ainsi, depuis plusieurs mois le géant américain était-il à la recherche d’une stratégie pour en vue d’améliorer sa santé économique. Ce qui a un prix.Et celui de Brian Niccol est pour le moins élevé. Au lendemain de l’annonce de sa nomination, le Financial Times révèle les détails du contrat signé entre le Californien et l’entreprise du Washington. Le salaire annuel du nouveau PDG de Starbucks, qui entre en fonction le 9 septembre prochain, a par exemple été fixé à 1,6 million de dollars, et sera accompagné d’un bonus d’arrivée de 10 millions de dollars. En outre, 75 millions sous forme d’actions lui seront aussi versés « au fil du temps ». Façon, précise le Financial Times, de « compenser les bonus et actions non acquises en quittant Chipotle ».Une rémunération historiqueMais ce n’est pas tout, le désormais surnommé « homme à 113 millions de dollars » pourrait toucher en plus de son salaire annuel un bonus de 3,6 millions de dollars en fonction de ses performances. Une prime qui s’ajoute à « une subvention d’actions à long terme » d’une valeur annuelle de 23 millions de dollars, versée sur plusieurs années. Et à de nombreux avantages en nature. Parmi lesquels un jet privé lui permettant de faire les allers-retours entre son domicile californien et le siège de Starbucks basé à Seattle.Pour Ben Silverman, vice-président de la recherche chez la société d’analyse Verity, « la volonté du conseil d’administration de Starbucks de payer un prix aussi élevé témoigne de la confiance qu’ils ont en Niccol ». Et d’avertir, auprès du Financial Times : « Il va toutefois devoir prouver qu’il en vaut la peine, car sa rémunération annuelle est environ 75 % plus élevée que celle de son prédécesseur. »

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Source link : https://www.lexpress.fr/economie/salaire-a-113-millions-de-dollars-jet-prive-les-avantages-xxl-du-nouveau-patron-de-starbucks-HR5WTX5YEJCZPE6UWDB4URPMKU/

Author : Ambre Xerri

Publish date : 2024-08-23 17:51:49

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Harris contre Trump : en Pennsylvanie, la bataille acharnée pour conquérir les électrices

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Des vasectomies gratuites, des pilules abortives offertes par une caravane du Planning familial, des distributions de préservatifs estampillés de slogans anticonservateurs en passant par des discours passionnés sur le sujet : le thème des droits reproductifs a dominé la Convention démocrate à Chicago, qui a officialisé la candidature de Kamala Harris à la Maison-Blanche.Plusieurs jeunes femmes ont témoigné sur scène de leur terrible expérience, dont Kaitlyn Joshua, qui a manqué mourir après une fausse couche. Les urgences de deux hôpitaux en Louisiane avaient en effet refusé de pratiquer un avortement thérapeutique en raison des lois très restrictives de l’Etat. « Je souffrais, je faisais une telle hémorragie que mon mari a craint pour ma vie, a-t-elle raconté. Personne ne devrait expérimenter ce que j’ai souffert, et pourtant je ne suis pas la seule. » Même Tim Walz, le colistier de Kamala Harris, a évoqué le traitement pour la fertilité qu’a subi son épouse pour concevoir leur fille Hope. Si les démocrates parlent tant d’avortement, c’est parce que la décision de la Cour suprême en 2022 qui a conduit dans 17 Etats à sa quasi-interdiction a galvanisé les électrices. Et ils espèrent que l’enjeu va les mobiliser en novembre.L’électorat féminin va jouer un rôle centralLa campagne électorale cette année se focalise beaucoup sur les femmes. Et pas seulement parce que Kamala Harris a des chances de devenir la première présidente américaine de l’Histoire. Le message, les publicités, la stratégie marketing des deux candidats sont très centrés sur le vote féminin, qui risque de faire la différence.Notamment en Pennsylvanie, le plus crucial des Etats pivots, où va sans doute se décider une fois de plus l’élection. Donald Trump en 2016, puis Joe Biden quatre ans plus tard l’ont emporté de quelques dizaines de milliers de voix. Et le scrutin de novembre s’annonce de nouveau très serré. « La preuve, c’est qu’Harris et Trump campent quasiment dans l’Etat », plaisante Christopher Borick, professeur de sciences politiques au Muhlenberg College, pour qui « l’électorat féminin jouera très certainement un rôle central dans le résultat ».Dans la rue principale de Newtown, un petit bourg pimpant du comté de Bucks, on croise beaucoup de démocrates remontées à bloc sur la question de l’avortement. Comme Lisa, une jeune mère de trois enfants : « L’enjeu principal pour moi, ce sont les droits reproductifs. J’ai deux filles, et je veux qu’elles aient accès à l’IVG, à la contraception, aux traitements de fertilité, qui sont menacés aujourd’hui. Cette élection est aussi cruciale pour la démocratie. Donald Trump est cinglé et s’il est réélu, c’est une catastrophe. » Sur le parking du supermarché, Jacki, une éducatrice de 59 ans, est, elle aussi, motivée par la protection du droit à l’IVG : « Depuis la décision de la Cour suprême, c’est capital pour moi. Peu importe le candidat démocrate, je voterais pour une tomate si ça pouvait empêcher un second mandat de Trump, s’exclame-t-elle. C’est le pire des êtres humains ! » »Les républicains devraient arrêter de vouloir interdire l’avortement »Dans le paysage verdoyant de ce comté de la grande périphérie de Philadelphie, jadis rural, alternent fermes, lotissements cossus et petites bourgades. C’est aussi l’un des coins favoris des sondeurs. Car les trois derniers scrutins présidentiels se sont joués à quelques points. Joe Biden l’a emporté en 2020 grâce en partie aux électrices de ce faubourg et Kamala Harris espère bien réitérer l’exploit. La bataille porte surtout sur la conquête des femmes blanches, un segment important en majorité républicain. C’est en partie grâce à elles que Donald Trump a été élu en 2016. Et, en 2020, 53 % ont voté pour lui, contre 46 % pour Joe Biden, selon le Pew Research Center.Cette année, les démocrates vont-ils arriver à en faire basculer quelques-unes de leur côté ? Pas impossible si l’on en croit Amanda, une trentenaire à l’allure sportive qui soutient la vice-présidente. Sa belle-mère, une républicaine bon teint, a décidé pour la première fois de voter pour l’autre camp en novembre. « Elle a eu des difficultés à avoir des enfants et trouve que les conservateurs vont trop loin », explique cette brunette attablée à la terrasse d’un café de Newtown.Mais à la foire de Middletown Grange, entre les enchères de bovins et le concours de la plus belle botte de foin, on ne croise guère de transfuges. « Les républicains devraient arrêter de vouloir interdire l’avortement », admet Gretchen, une sémillante septuagénaire en train de regarder une course de porcelets. Ce qui ne va cependant pas l’empêcher de voter à nouveau pour l’ex-président. « Je ne l’aime pas, c’est un bouffon exaspérant, mais avec Biden les prix ont explosé et des millions de migrants débarquent à cause des frontières ouvertes », dit-elle. Et ne lui parlez pas de Kamala Harris : c’est une « marxiste ». « Si elle gagne, on va tous en enfer », s’enflamme-t-elle alors que le cochon au dossard violet passe la ligne d’arrivée sous les acclamations de la foule.Halie, une infirmière de 22 ans plantée devant une compétition de tracteurs, n’entend pas non plus renier son parti. « Je suis contre l’avortement », déclare cette petite blonde à queue-de-cheval. Quant aux propos sexistes de l’ancien président, ça ne la gêne pas. « Il est parfois grossier, reconnaît-elle, mais je suis plus inquiète par la menace terroriste que font peser tous ces migrants que par ses insultes. Je me moque de ce qu’il raconte, tant qu’il protège le pays. Quand il était au pouvoir, il n’y avait pas de guerres et l’économie se portait mieux. » A ses côtés, Sandy sa grand-mère va, elle, voter démocrate. « Kamala n’est pas parfaite, mais Trump est un connard », confie-t-elle en baissant la voix pour éviter d’être entendue par sa petite-fille.Publicités télé apocalyptiquesLes républicains, inquiets à l’idée de perdre des votes, jouent sur les peurs habituelles : l’insécurité et l’immigration illégale, qui mobilisent les femmes des banlieues résidentielles. Depuis des mois, ils matraquent les population, en Pennsylvanie et ailleurs, à coups de publicités télé apocalyptiques. En raison de l’afflux de sans-papiers, « les hôpitaux sont partout débordés, et les patients américains en paient le prix », affirme face à la caméra Julie Willoughby, une infirmière, dans l’un de ces spots. Le candidat républicain a récemment publié sur son réseau social la photo d’une foule de migrants avec la légende : « Si vous êtes une femme, vous pouvez voter Trump ou attendre qu’un de ces monstres vous attaque, vous ou votre fille. » Le milliardaire dénonce aussi l’inflation et met en garde contre « la camarade Kamala » qui va instaurer le communisme en Amérique. Encore plus sidérant, il a partagé des photos trafiquées de Taylor Swift avec le texte : « Taylor veut que vous votiez pour Donald Trump ». « J’accepte, » a répondu ce dernier, comme si la chanteuse lui avait accordé son soutien. Ce qui est évidemment faux, mais tout est bon pour attirer des électrices…Si les démocrates mettent le paquet sur le vote féminin, c’est parce qu’ils ont du mal à rallier les hommes, surtout jeunes, qui dérivent de plus en plus vers les républicains. L’ancien président, chantre du culte de la masculinité, les séduit par un message simple. Il leur promet de restaurer leur place dans la société, menacée selon eux depuis des années par les féministes, les transgenres, les gauchistes… A la Convention républicaine, mi-juillet, la testostérone était à l’honneur. Les militants ont eu droit à un défilé de mâles alpha sur fond sonore d’It’s a Man’s Man’s Man’s World, la chanson de James Brown. Le catcheur Hulk Hogan a qualifié l’ex-président de « gladiateur » avant d’arracher sa chemise pour révéler un tee-shirt Trump. Dana White, le responsable d’une organisation de MMA (arts martiaux mixtes), l’a décrit comme l’homme « le plus dur, le plus résistant que j’aie jamais rencontré ».Pour courtiser ces jeunes, le républicain a donné sur X une interview à Elon Musk, le propriétaire de l’ex-Twitter, leur idole. Il a aussi fait plusieurs apparitions sur des podcasts d’extrême droite populaires chez les moins de 30 ans, comme celui d’Adin Ross, dont l’une des spécialités semble être de renifler les chaises après le départ de leurs occupants ! Il n’a pas senti celle de Donald Trump, mais les deux hommes ont devisé de leurs champions favoris en sports de combat. Cette stratégie se révèle payante auprès des hommes. « Le problème, c’est que le parti promeut un idéal hypermasculin qui aliène les électrices », écrit Richard Reeves, fondateur de l’American Institute for Boys and Men.Ce qu’exploitent à fond les démocrates. Lorsque Charli XCX, la chanteuse de pop britannique, a écrit, en référence à son album, “Kamala is brat,” (traduisez une fêtarde, indépendante un brin rebelle…), l’équipe de cette dernière a aussitôt changé le fonds de son compte X en vert chartreuse, la couleur de l’album. Kamala Harris utilise également des mèmes (ces images souvent parodiques) pour transmettre ses messages sur les réseaux sociaux. On la voit danser, donner sa recette de dinde pour Thanksgiving, et ses fans ont repris à leur compte les montages vidéo moqueurs conçus par les républicains de son rire tonitruant pour célébrer son humeur joyeuse et son «authenticité». »La première mais pas la dernière »La vice-présidente fait bien attention toutefois à ne pas brandir la bannière féministe. « Je pense qu’elle fait le bon choix. Elle n’a pas besoin de clamer qu’elle défend les droits des femmes, cela va de soi. Hillary Clinton a trop poussé le côté féministe et cela a contribué grandement à sa défaite », remarque Elizabeth Velez, professeure d’études sur le genre à l’université de Georgetown. La candidate préfère s’inspirer de Barack Obama, qui a soigneusement évité de mettre en avant sa couleur de peau pour ne pas effaroucher les modérés. Sa boutique en ligne vend tout de même un tee-shirt avec la photo d’une Kamala enfant et le slogan : « La première mais pas la dernière ».En attendant, elle peut se targuer d’un énorme atout : la mobilisation des Afro-Américaines, un des piliers du parti. « L’enthousiasme de ces électrices surpasse de loin ce que le pays a vécu durant les campagnes d’Obama », observe Doug Sosnik, un consultant politique, ex-conseiller de Bill Clinton. Fin juillet, quelques heures à peine après l’annonce du retrait de Joe Biden de la course, un groupe baptisé « Gagner avec les femmes noires » a organisé une collecte de fonds par Zoom qui a rassemblé pas moins de 44 000 participants et levé 1,5 million de dollars en quatre heures ! Parmi les intervenantes se trouvaient plusieurs représentantes de sororités noires, ces organisations fondées au début du XXe siècle sur les campus universitaires pour permettre aux étudiantes afro-américaines de s’entraider.Kamala Harris a rejoint lors de ses études Alpha Kappa Alpha, l’une des plus importantes. Le Conseil national panhellénique, qui regroupe sororités et fraternités noires et leurs quelque 2 millions de membres, a annoncé une campagne « sans précédent » de mobilisation par le biais de son énorme réseau pour encourager les inscriptions sur les listes électorales et le vote. Dans la foulée, toute une série de groupes identitaires aux noms parfois fantaisistes – « Femmes à chat », « Femmes branchées », « Femmes juives » et même « Amoureux des trains pour Harris-Walz » – ont lancé des collectes de fonds par Zoom. Celle des « Femmes blanches » a réuni 200 000 personnes et ramassé 11 millions de dollars.En réaction, Donald Trump a redoublé d’insultes vulgaires et sexistes, au grand dam de ses équipes. Comme il l’avait fait – avec succès – contre Hillary Clinton en 2016, il traite son adversaire de « sale bonne femme », « pas très futée », se moque de son « rire de folle » et de son prénom qu’il prononce « Kamabla ». Il est « bien plus beau qu’elle », a-t-il assuré dans un meeting en Pennsylvanie. Il est même allé jusqu’à attaquer les racines de la vice-présidente, d’origine indo-jamaïcaine. Elle « est devenue noire » seulement récemment par calcul politique, a-t-il clamé devant des journalistes afro-américains.Quant à J. D. Vance, son colistier, il a des vues particulièrement rétrogrades sur le rôle du beau sexe, qu’il semble cantonner à la procréation. Il est radicalement antiavortement, y compris en cas de viol ou d’inceste, et en 2021 il a déclaré que les élites américaines étaient dominées par « des femmes à chat sans enfants qui sont malheureuses ». Un peu risqué politiquement. Donald Trump « ne va pas gagner en s’interrogeant sur la race de Kamala Harris ou en se demandant si elle est idiote », a résumé Nikki Haley, son ex-ambassadrice à l’ONU et rivale aux primaires. »Depuis le départ de Joe Biden, le fossé entre les électorats masculin et féminin s’est creusé. Les électrices migrent de plus en plus côté démocrate, selon les sondages. On note aussi une nette hausse de l’enthousiasme, dont on augure en général un taux de participation plus fort », commente le Pr Borick. Dans un sondage mené dans trois Etats clés, dont la Pennsylvanie, 56 % des électrices penchent pour Kamala Harris, contre 40 % des hommes. Ces derniers soutiennent en revanche Trump à 55 %, contre 39 % pour l’autre sexe. Rien n’est joué cependant. Les deux candidats restent au coude-à-coude dans les Etats importants. « Ces disparités entre vote féminin et vote masculin vont sans doute s’accentuer et pourraient déterminer le résultat du scrutin », poursuit Doug Sosnik. Car les femmes sont plus nombreuses que les hommes – 7,4 millions de plus en 2022 – à être inscrites sur les listes électorales. Elles se déplacent également davantage aux urnes (68,4% en 2020, contre 65% pour les hommes. Pas très bon signe pour les républicains.

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Author : Hélène Vissière

Publish date : 2024-08-23 18:00:00

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L’Express

« Entretien d’embauche » avec Castets, l’option Cazeneuve, le non à LFI… Macron cherche la sortie

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A l’Élysée, ils sont arrivés d’une seule grappe. Le Nouveau Front populaire comme un seul homme, ou plutôt comme une seule femme : Lucie Castets, en tête du cortège, la candidate au poste de Premier ministre désignée par la coalition de gauche juste avant le début des Jeux olympiques de Paris. Elle n’était pourtant pas conviée par Emmanuel Macron mais les chefs à plume du NFP ont exigé sa présence. Alors, le président a accepté. C’est elle qui a parlé la première aux caméras en arrivant au Château, et elle qui s’adressera aux mêmes en sortant. Et c’est surtout elle qui a bavardé avec l’hôte des lieux, dans le Salon vert, celui du premier étage, celui des crises, celui qui jouxte le bureau du président de la République.De l’Élysée, ils sont sortis presque trop confiants. Eux qui avaient d’abord la conviction que le président ne nommerait pas Lucie Castets, ressortent du Palais avec l’étrange impression qu’il n’exclut désormais plus cette option. Ils auraient dû faire confiance à leur premier instinct. Quelques minutes plus tôt, en quittant le Salon vert et Emmanuel Macron, un participant s’est lancé, une ultime fois : « Et donc, quand nommerez-vous un Premier ministre ? » Le président le promet : « Rapidement. » L’émissaire du NFP renvoie la balle : « Le temps presse. » Et avec le temps, tout s’en va sauf… La « question insoumise ». Car c’est la seule qui vaille dans la tête du chef de l’État. Une heure plus tard, en déjeunant avec ses alliés du bloc central, il leur demande s’ils comptent censurer un gouvernement composé d’insoumis. Tous, unanimement, répondent par l’affirmative. Il posera la même question aux Républicains de Laurent Wauquiez l’après-midi, qui répondra : « on fera barrage à La France insoumise. » Un proche d’Emmanuel Macron explique : « si l’on prend acte que l’on ne peut pas avoir de ministres LFI, cela exclut clairement Lucie Castets, puisqu’elle n’atteint pas l’objectif de la stabilité institutionnelle. »Pourtant, de l’aveu d’un convive, la réunion entre la gauche et Emmanuel Macron avait tout d’un « entretien d’embauche » du président avec Lucie Castets. Le ton a été courtois, mais ferme. Les caméras sont loin, les effets de manches n’en ont justement pas (d’effet) et les éléments de langage apparaissent bien inutiles. Seul, le chef de l’État a multiplié les questions, sourire au coin des lèvres : « Je vous reçois ici collectivement même si je sais que certains d’entre vous veulent me destituer… » Un clin d’œil aux derniers soubresauts d’une coalition de la gauche autour de la procédure de destitution lancée par La France insoumise la semaine dernière, sans l’avis de leurs partenaires socialistes, écologistes et communistes, qui, eux, ont peu goûté les grossières manières de leurs alliés. Une façon de rappeler que la coalition du NFP est aussi tenace en apparence qu’elle est fragile en coulisses. Face à lui, les deux insoumis Manuel Bompard et Mathilde Panot ne bronchent pas.Accepter un peu plus d’ouverture vers le bloc centralLucie Castets, elle, rabâche le credo des siens, vieux de sept semaines déjà : « Nous sommes prêts à gouverner. » Il fallait bien le redire, les yeux dans les yeux, à Emmanuel Macron. Telle est la logique constitutionnelle, a-t-elle renchéri. « Vous n’avez pas le gage de la stabilité », rétorque Macron, lui qui a semblé fermer la porte d’emblée à la haute fonctionnaire. Il la teste. S’il admet que le Nouveau Front populaire est arrivé en tête aux élections, que les électeurs aux élections législatives anticipées ont réclamé « un changement d’orientation politique », ce n’est pas pour autant qu’un gouvernement des gauches pourra tenir et réformer. La menace d’une motion de censure flotte dans l’air. « Je suis consciente de ne pas avoir de majorité absolue mais le parlement sera le lieu de construction de ces majorités, texte par texte », admet Lucie Castets, qui donne même des gages au président. « Je suis prête à rencontrer les forces politiques concernées pour discuter de priorités issues du programme du Nouveau Front populaire », expose-t-elle. Elle va même à rebours des mots de la gauche avant l’été, et notamment de ceux de Jean-Luc Mélenchon qui martelait « le programme du NFP, tout le programme du NFP, rien que le programme du NFP ». Manuel Bompard, qui le répétera mot pour mot à la presse en sortant de l’Élysée, renchérit : « Pour construire les majorités texte par texte. » Le projet dessiné et chiffré par la gauche ne serait ainsi pas « exclusif. » Lucie Castets se dit même « prête à réinscrire à l’agenda un certain nombre de textes laissés en suspens par la dissolution », à commencer par la question de la fin de vie ou le projet de loi d’orientation pour la souveraineté en matière agricole.Mais combien d’élus des Républicains ou de Renaissance ont d’ores et déjà déclaré qu’ils censureraient tout gouvernement comprenant des membres de La France insoumise ? D’ailleurs, Lucie Castets compte-t-elle intégrer des membres du mouvement de Mélenchon dans ce gouvernement, questionne Emmanuel Macron. « Oui », répondent les convives d’une même voix. « Il n’a pas opposé de veto à cette question », raconte à L’Express un participant à la réunion. Le chef de l’Élysée ne s’attendait pas à ce que les Insoumis aient changé leur fusil d’épaule, au point d’accepter un peu plus d’ouverture vers le bloc central, l’ex-majorité macroniste. Jusqu’où ? Est-ce là le signe de la fameuse « stabilité » ?Un autre Premier ministre ? »Est-ce que c’est à vous de composer cette solution de stabilité ? », lance le communiste Fabien Roussel. Macron réplique en citant les us et coutumes de la Constitution et de son article 8 : « Le président de la République nomme le Premier ministre. » Il y a la lettre de la Constitution et il y a la situation politique, juge un plénipotentiaire qui considère, comme ses camarades, que trop de temps a passé depuis les élections, qu’il faut nommer un Premier ministre « avant mardi ». Emmanuel Macron écoute, droit dans ses bottes, et évalue la possibilité d’autres options avec ses convives. Et si ce n’était pas Lucie Castets, quel gouvernement pourraient-ils soutenir ? Avec qui seraient-ils capables de gouverner ? Un non-sujet, jugera alors Marine Tondelier. « C’est Lucie ou rien. Ce n’est pas la peine de nous donner d’autres noms, ce sont des noms de fiction », balaie la cheffe des Ecologistes. Olivier Faure martèle : « On restera unis, ne cherchez pas à nous diviser. » Emmanuel Macron a un nom en tête, mais ne s’y aventure face à la gauche, ni face à ses alliés du bloc central à déjeuner, ni face à LR : Bernard Cazeneuve, homme de gauche, plus consensuel aux yeux du bloc central et de la droite mais urticant pour une partie du NFP. « C’est une option qui ferait sens politiquement si l’objectif est d’avoir un Premier ministre qui ne réunit pas de majorité contre lui, glisse un stratège du chef de l’État. Nous ne sommes pas dans la quête de points communs mais nous cherchons à éviter le point de crispation. » Poussant plus loin son raisonnement, notre interlocuteur imagine le bloc central se satisfaire de ce choix, tout comme la droite républicaine. Une seule question le taraude : « Le PS censurerait-il Cazeneuve ? » À gauche, rien est impossible.Le maître de maison aurait bien poursuivi la discussion, évoquer avec ses invités la question du budget, sacro-saint budget qui sonne le début de la nouvelle année politique. Voter contre, c’est être dans l’opposition. L’approuver, c’est soutenir la majorité, relative ou non. Le Projet annuel de loi de finances (PLF) doit être adopté et promulgué avant le 1er janvier 2025, et son dépôt au parlement doit se faire le 1er octobre. Qui fera quoi ? Et le coût de l’augmentation du Smic ? Quid du mur budgétaire ? « Ce n’est pas le lieu pour rentrer dans le détail ni pour constituer un programme budgétaire », a interrompu un convive, ajoutant que le Nouveau Front populaire avait relevé dans le courrier de Gabriel Attal annonçant un gel du budget et dans diverses prises de position du Modem à ce sujet « des objets de consensus ».Tout va bien alors ? Oui, non, un peu… On ne sait plus. Emmanuel Macron revient sur la présence de LFI dans un potentiel gouvernement mené par Lucie Castets par des moyens détournés. Il s’interroge ainsi sur les questions internationales, et tout particulièrement sur les deux conflits plus ardents du moment : en Ukraine et à Gaza. Deux sujets sur lesquels les prises de position de La France insoumise, et notamment de Jean-Luc Mélenchon, ont provoqué une crise à gauche, les uns et les autres s’écharpant depuis des mois sinon des années sur ces deux sujets. Il sait qu’un rien sur cette question enfonce un coin à gauche, et teste de nouveau Lucie Castets. « Y aurait-il des éléments de rupture en matière de politique étrangère ? », demande-t-il. Elle lui assure une « continuité » dans le soutien aux Ukrainiens face à la Russie de Poutine et dans le rôle de la France au Proche-Orient, mais admet deux exceptions : « Il y aura une reconnaissance immédiate de l’État palestinien et plus de pugnacité (sic) dans la résolution du conflit à Gaza. »Un second « round » de consultations s’annonce la semaine prochaine. Si aucune solution politique ne se dégage, Emmanuel Macron garde en tête l’option « société civile » pour ôter un peu plus de pouvoir aux partis politiques, au risque de s’exposer d’avantage encore en cas d’échec. Et reviendrait alors le spectre de sa démission…

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Author : Olivier Pérou, Laureline Dupont, Mattias Corrasco

Publish date : 2024-08-23 19:17:20

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L’Express

Wauquiez : la droite voterait une motion de censure contre un gouvernement comprenant des LFI

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Dernière ligne droite dans la course à Matignon ? Ce vendredi 23 août, les « consultations » politiques ont débuté à l’Elysée. Les quatre formations du Nouveau Front populaire ont ouvert le bal de cette salve d’entretiens. La France insoumise (LFI), le Parti socialiste (PS), Les Verts (EELV) et le Parti communiste français (PCF) ont été reçus ce matin au 58 rue du Faubourg Saint-Honoré. Ils étaient accompagnés de Lucie Castets, leur candidate pour Matignon. Emmanuel Macron s’est ensuite entretenu dans l’après-midi avec les représentants de la Droite républicaine et leur leader, Laurent Wauquiez.Pour cette dernière, qui reste une force d’appoint avec ses 47 sièges à l’Assemblée nationale, la ligne est claire : « On ne souhaite pas participer à une coalition », rappelait récemment le député Fabien Di Filippo. Le Rassemblement national sera reçu à l’Elysée lundi 26 août. Sur Franceinfo ce jeudi, Philippe Ballard, député de l’Oise et porte-parole du RN, qualifiait la réunion de « coup de communication » et disait ne pas s’attendre « à grand-chose »Les infos à retenir :⇒ Laurent Wauquiez affirme que la droite refuserait tout gouvernement comprenant des LFI⇒ Les législatives ne sont pas « un désaveu complet » selon Macron⇒ Lucie Castets se dit « prête » à « construire des coalitionsLaurent Wauquiez : la droite voterait « immédiatement une motion de censure » contre un gouvernement comprenant des LFILes députés de la Droite républicaine voteraient « immédiatement une motion de censure » contre un gouvernement comprenant des ministres de La France insoumise, a déclaré le président du groupe, Laurent Wauquiez, au sortir de son entretien avec Emmanuel Macron. »Nous n’avons pas l’intention d’être des opposants systématiques, parce que le pays a besoin de continuer d’avancer » mais « nous ne participerons à aucune coalition gouvernementale », a ajouté M. Wauquiez, qui s’est entretenu avec le chef de l’État en compagnie du chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, et de la dirigeante du parti, Annie Genevard.Le groupe parlementaire de la Droite républicaine rassemble les membres des Républicains ayant refusé, lors des dernières législatives anticipées, de s’unir au Rassemblement national comme l’a fait le président du parti LR, Eric Ciotti.Le Président a ensuite reçu les représentants du groupe Liot (centre). LFI est également, à leurs yeux, « un point de blocage », a déclaré son co-président Stéphane Lenormand, sans toutefois se prononcer sur une censure.Emmanuel Macron s’entretiendra lundi avec le RN et Éric Ciotti, ainsi que les présidents du Sénat Gérard Larcher et de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet. Il n’est « pas exclu » que de nouvelles consultations se tiennent mardi, en fonction de l’issue de ces premiers échanges, selon l’Elysée.Les législatives ne sont pas « un désaveu complet », selon MacronEmmanuel recevait les représentants de son propre camp peu après s’être entretenu avec la gauche. Selon l’AFP, qui s’est renseignée auprès de plusieurs participants à ce déjeuner élyséen, le chef de l’Etat leur a dit que les résultats des élections législatives avaient envoyé un « message d’alternance » au camp présidentiel, mais n’étaient « pas un désaveu complet » pour la Macronie.Le président de la République, qui consulte les dirigeants de toutes les forces politiques pour aboutir à la nomination d’un Premier ministre, a également affirmé à son camp qu’il cherchait « une solution institutionnellement stable », en vue de former « un gouvernement stable et sûr », ont indiqué à l’AFP ces mêmes sources.Macron a « reconnu » que ceux qui ont « participé au front républicain » étaient « parfaitement légitimes à gouverner »Emmanuel Macron a « reconnu que l’ensemble des forces » politiques qui ont « participé au front républicain » contre l’extrême droite aux législatives « étaient parfaitement légitimes à gouverner », a affirmé ce matin le patron du PS Olivier Faure, à l’issue de sa rencontre à l’Elysée avec les autres chefs du Nouveau Front populaire. Une formulation qui inclut en principe La France insoumise, dont la participation à un futur gouvernement a jusqu’ici fait office de ligne rouge pour le camp présidentiel et le Rassemblement national, avec menaces de censure immédiate à la clé.Les responsables du NFP, arrivé en tête des législatives mais loin d’une majorité absolue à l’Assemblée, ont toutefois tour à tour regretté qu’Emmanuel Macron soit tenté, selon eux, de chercher une majorité alternative à la gauche, au terme d’une réunion de près d’une heure et demie à la présidence.🗣 « Il n’a pas annoncé de date précise, mais il a dit que ce serait rapide. »

Selon Olivier Faure, Emmanuel Macron « a reconnu que l’ensemble des forces représentées qui avaient participé au front républicain étaient légitimes à gouverner et à incarner ce changement ». pic.twitter.com/ieUvxfHJVl— franceinfo (@franceinfo) August 23, 2024Lucie Castets se dit « prête » à « construire des coalitions »A la sortie de sa rencontre avec Emmanuel Macron à l’Elysée, la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) pour Matignon, Lucie Castets, a affirmé qu’elle était « prête » à « construire des coalitions ».Le président de la République est « lucide » sur le « souhait d’un changement d’orientation politique » exprimé lors des législatives début juillet, a noté Lucie Castets, qui s’est exprimée aux côtés des responsables du NFP. Emmanuel Macron a par ailleurs évoqué la nomination « rapide » d’un Premier ministre, a pour sa part fait savoir le patron du Parti socialiste Olivier Faure, alors que la cheffe des écologistes Marine Tondelier a exhorté à obtenir « une réponse mardi ».Lucie Castets (candidate du NFP au poste de Première ministre): « Je me tiens prête dès aujourd’hui pour aller discuter avec les autres forces politiques » pic.twitter.com/hrMeahG5BA— BFMTV (@BFMTV) August 23, 2024″On est plus beaux vus de loin » : Marine Tondelier et les Verts, entre dénis et réalitésSortie renforcée des élections législatives, la chef écologiste Marine Tondelier, qui fait partie de la délégation du NFP reçue ce matin par Emmanuel Macron, est parvenue à dissiper le très mauvais souvenir des Européennes. Mais en interne, certains la prient de faire le bilan de la séquence. Notre journaliste Mattias Corrasco a assisté hier, à Tours, au coup d’envoi des Journées d’été des Écologistes. Lire son reportage.La délégation du NFP à l’ElyséeLucie Castets et les responsables du Nouveau Front populaire (NFP) sont arrivés vers 10h30 à l’Elysée pour échanger avec Emmanuel Macron. « Nous sommes venus proposer une solution de stabilité », a affirmé l’aspirante au poste de Première ministre. »Nous sommes venus rappeler au président l’importance de respecter le résultat des élections et de sortir le pays de la paralysie dans laquelle il est plongé », a-t-elle déclaré, entourée des chefs de parti et de groupe parlementaire du NFP, « prêts » selon elle à « chercher des compromis en l’absence de majorité absolue » à l’Assemblée. »Nous allons devoir chercher des compromis, nous y sommes prêts », déclare Lucie Castets à son arrivée à l’Élysée pic.twitter.com/wNDUDCBNk0— BFMTV (@BFMTV) August 23, 2024Tondelier : « Il n’y a pas de plan B à Lucie Castets »La cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a jugé qu' »Emmanuel Macron fait son Gaulois réfractaire » en pratiquant « l’inaction » et « l’obstruction ». Mais pour la gauche, « il n’y a pas de plan B à Lucie Castets », a-t-elle souligné sur France Inter, jugeant que le chef de l’Etat devra la nommer car « il n’a pas le choix ». »Il n’y a pas de plan B à Lucie Castets », dit Marine Tondelier. « C’est le nom que l’on a choisi, il n’y en a pas d’autre. Nous y croyons et nous sommes déterminés comme jamais. » pic.twitter.com/PPc4TLf0uH— France Inter (@franceinter) August 23, 2024LFI enjoindra Macron à nommer Lucie CastetsInterrogée par nos confrères de LCI ce vendredi matin, Mathilde Panot a répondu qu’elle demanderait à Emmanuel Macron « de retrouver le goût de la démocratie et de nommer Lucie Castets à Matignon ».Et la cheffe de file des députés insoumis de surenchérir : « C’est un scandale d’avoir un président de la République qui ne respecte pas la décision des urnes ni le suffrage universel. »L’entretien pourrait être « très rapide », selon Fabien RousselCe matin, Fabien Roussel était à l’antenne de TF1. Après avoir assuré souhaiter « trouver des compromis sans compromission », le secrétaire national du PCF, qui a perdu sa circonscription aux législatives de juin dernier, a laissé entendre que l’entretien pourrait ne pas durer très longtemps : « S’il nous reçoit pour nous faire une fin de non-recevoir, il n’y a aucune raison de rester. »Et l’ancien député du Nord de marteler : « Qui aujourd’hui est le bloc politique qui a le plus de députés ? La « majorité présidentielle », ils n’en ont plus que 166 et nous près de 200 ! Admettez que sa politique a été sanctionnée ! »Macron : son fantasme de la vie sans Premier ministrePlus que jamais certain que le temps et l’absence de locataire à Matignon jouent pour lui, le président de la République recule encore et encore le moment de nommer un Premier ministre. Quitte à tout perdre. L’analyse de notre journaliste Laureline Dupont.

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Publish date : 2024-08-23 19:40:16

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L’Express

L’Ukraine dit « renforcer » ses positions dans la région russe de Koursk

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L’Ukraine poursuivait, samedi 17 août, son avancée sans précédent dans la région russe de Koursk, assurant vouloir ainsi forcer la Russie à entamer des négociations « équitables » après près de deux ans et demi d’invasion de son territoire par Moscou. L’armée russe, de son côté, maintient sa pression dans le Donbass ukrainien, où elle a l’avantage depuis plusieurs mois face aux soldats de Kiev, en infériorité numérique.Les infos à retenir⇒ L’Ukraine dit « renforcer » ses positions dans la région russe de Koursk⇒ La Russie va évacuer cinq villages frontaliers de l’Ukraine à partir de lundi⇒ L’Allemagne va suspendre toute nouvelle aide militaire à l’UkraineL’Ukraine dit « renforcer » ses positions dans la région russe de KourskLe président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que son armée « renforçait » ses positions dans la région russe de Koursk, plus de dix jours après le lancement d’une offensive d’ampleur surprise sur le sol russe. L’armée moscovite, de son côté, a dit « repousser » de nouveaux assauts de Kiev, tout en continuant à pilonner plusieurs régions d’Ukraine, notamment dans le Donbass (est), où elle a l’avantage face aux forces de Kiev, en infériorité numérique.Le 6 août, l’armée ukrainienne a attaqué la région de Koursk, s’emparant depuis, selon Kiev, de 82 localités et de 1 150 kilomètres carrés lors d’une offensive qui a surpris Moscou et constitue la plus grande opération militaire étrangère en sol russe depuis la Seconde Guerre mondiale.La Russie évacue cinq villages frontaliers de l’Ukraine à partir de lundiLes autorités russes ont prévenu vendredi qu’elles évacueraient et bloqueraient l’accès à cinq villages situés tout près de la frontière ukrainienne, dans la région de Belgorod, voisine de celle de Koursk actuellement visée par l’offensive d’ampleur de l’armée ukrainienne. « A partir du 19 août, nous bloquons l’accès à cinq localités, évacuons les habitants et aiderons à déplacer les biens », a détaillé sur Telegram le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, précisant que l’accès à un sixième village sera également « temporairement » interdit.L’Allemagne va suspendre toute nouvelle aide militaire à l’UkraineLe gouvernement allemand va suspendre toute nouvelle aide militaire à l’Ukraine dans le cadre du plan de réduction des dépenses de la coalition au pouvoir, a rapporté samedi le Frankfurter Allgemeine Zeitung, repris par le site américain Politico. Dans une lettre envoyée le 5 août au ministère allemand de la Défense, le ministre des Finances Christian Lindner a déclaré que le financement futur ne proviendrait plus du budget fédéral allemand mais du produit des avoirs russes gelés, selon le journal allemand.Moscou affirme que l’Ukraine a probablement utilisé des missiles fournis par les États-Unis à KourskHier, deux ponts importants ont été détruits dans la région russe de Koursk, sur la rivière Seïm. Moscou accuse l’Ukraine d’avoir probablement utilisé des missiles fournis par les États-Unis, rapporte le quotidien britannique The Guardian. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a déclaré sur l’application de messagerie Telegram : « Pour la première fois, la région de Koursk a été touchée par des lance-roquettes de fabrication occidentale, probablement des Himars américains. »Les Etats-Unis ont déclaré qu’ils ne pouvaient pas permettre au président russe Vladimir Poutine de gagner la guerre qu’il a lancée en février 2022. Ils considèrent jusqu’à présent cette incursion surprise comme une mesure de protection justifiant l’utilisation des armes américaines, ont déclaré des responsables à Washington.Rome défend « l’indépendance » des journalistes italiens après la convocation de son ambassadeur par MoscouL’ambassadeur d’Italie en Russie, convoqué vendredi par Moscou à la suite d’un reportage de la chaîne italienne RAI dans la région de Koursk, a défendu le travail « indépendant » des journalistes sur le terrain, a indiqué à l’AFP à Rome le ministère italien des Affaires étrangères. »L’ambassadrice Cecilia Piccioni a expliqué que la RAI et en particulier les équipes éditoriales planifiaient leurs activités de manière totalement autonome et indépendante », a indiqué un porte-parole de la diplomatie italienne. La diplomatie russe avait annoncé peu auparavant avoir convoqué l’ambassadeur pour dénoncer un récent reportage d’une équipe de la RAI dans une zone de la région russe de Koursk conquise par l’armée ukrainienne.Vladimir Poutine en visite d’Etat en Azerbaïdjan les 18 et 19 aoûtLe président russe Vladimir Poutine va effectuer les 18 et 19 août une visite d’Etat en Azerbaïdjan afin de développer les relations bilatérales et d’évoquer « les problèmes régionaux et internationaux », a annoncé le Kremlin vendredi. Ce pays du Caucase est un proche partenaire de Moscou mais aussi un important fournisseur d’énergie des pays occidentaux. « Le développement des relations russo-azerbaïdjanaises […] ainsi que les problèmes internationaux et régionaux d’actualité seront abordés », a annoncé le Kremlin dans un communiqué.

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Publish date : 2024-08-17 14:59:18

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L’Express

Comment la variole du singe est-elle devenue le Mpox ?

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Comme un air de déjà-vu ? Cette semaine, des premiers cas de Mpox ont été répertoriés hors d’Afrique, en Suède et au Pakistan. La découverte d’un nouveau variant – plus transmissible et plus grave – a incité l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer, mercredi 14 août, une urgence de santé publique de portée internationale, soit l’alarme la plus élevée. Une décision qu’avait déjà pris l’OMS en 2022 lorsqu’une épidémie de Mpox s’était étendue à travers le monde. A l’époque, cette maladie virale était encore appelée « variole du singe ». Pourquoi a-t-elle changé de nom ?Revenons d’abord sur les origines de sa première appellation. « La maladie a été identifiée pour la première fois dans des colonies de singes maintenues pour la recherche en 1958 », indique l’OMS sur son site. A l’époque, ces animaux de laboratoire présentent des lésions cutanées qui évoquent la variole humaine, détaille l’Institut Pasteur. Dans les années 1970, la maladie est détectée pour la première fois chez l’humain en République démocratique du Congo et on lui donne le nom de « variole du singe ». Mais dans la vraie vie, on l’attrape généralement auprès de rongeurs. Autrement dit : le nom est trompeur, car le virus n’a aucun rapport avec le singe.Lors de l’épidémie de 2022, qui a touché une quarantaine de pays, le nom « variole du singe » donne lieu à des propos stigmatisants pour les pays africains. « Les singes sont généralement associés aux pays du Sud, en particulier l’Afrique », rappelle sur le site The Conversation le chercheur Moses John Bockarie. Le spécialiste ajoute par ailleurs : « Il existe une longue et sombre histoire selon laquelle les Noirs sont comparés aux singes. Aucune nomenclature de maladie ne devrait constituer un déclencheur pour cela. »En juin 2022, Moses John Bockarie fait partie de la trentaine de scientifiques, pour beaucoup originaires d’Afrique, qui signe une tribune pour demander à changer ces noms, jugeant urgent de mettre en place « une nomenclature qui ne soit ni discriminatoire ni stigmatisante ». Objectif : éviter de pointer du doigt des personnes ou même tout un continent.Ne pas stigmatiser le continent africainDe façon plus globale, l’Afrique est fréquemment ciblée comme le foyer d’origine de maladies s’étant répandues dans le monde. « On a surtout vu ça avec le sida dans les années 1980, Ebola lors de l’épidémie de 2013, puis avec le Covid et les supposés variants sud-africains », fait remarquer auprès de l’AFP l’épidémiologiste Oliver Restif. A noter que l’OMS recommande d’éviter les noms d’animaux ou les régions géographiques pour les virus et les maladies. En juin 2022, l’institution sanitaire réfléchit donc à « changer le nom du virus ». Sur son site, l’OMS dit avoir repéré « des messages stigmatisant certains groupes de personnes autour de cette épidémie de variole. Nous voulons qu’il soit très clair que ce n’est pas correct. »Un mois plus tard, la municipalité de New York enfonce le clou : elle demande à la plus haute institution de santé de rebaptiser la maladie afin d’améliorer la prise en charge des patients. En effet, le nom stigmatisant risquait de les pousser à s’isoler plutôt que de les encourager à demander des soins. D’après le commissaire à la santé de la ville, Ashwin Vasan, cette « terminologie » est également « ancrée dans une histoire raciste et douloureuse pour les communautés de couleur ».De son côté, l’OMS s’attele alors à trouver un nouveau nom. Pour cela, elle s’entretient avec plusieurs experts au sein de différents organes consultatifs au niveau médical, scientifique, mais aussi des comités de classification et de statistiques issus de 45 pays avant de finalement prendre une décision. Quelques mois plus tard, « la variole du singe », devient « Mpox », abréviation du nom anglais de la maladie monkeypox, comme le précise l’OMS dans un communiqué datant de novembre 2022. A partir de cette date, l’institution adopte le terme Mpox dans ses communications « afin de minimiser tout impact négatif permanent du nom actuel et de l’adoption du nouveau nom ». Si son appellation a donc évolué, la maladie, elle, est toujours là.

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Publish date : 2024-08-17 17:02:35

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L’Express

Russie : les services de sécurité ouvrent une enquête contre deux journalistes italiens

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Les services de sécurité russes (FSB) ont ouvert samedi 17 août une enquête contre deux journalistes de la chaîne italienne RAI. Ceux-ci ont réalisé un reportage dans la région de Koursk, après avoir franchi « illégalement » la frontière depuis l’Ukraine, selon le FSB, ont rapporté les agences de presse russes.Le FSB « a ouvert une enquête pénale » contre les journalistes italiens Stefania Battistini et Simone Traini pour « franchissement illégal de la frontière », ont indiqué les services russes dans un communiqué cité par les agences russes.L’ambassadrice d’Italie en Russie, Cecilia Piccioni, avait été convoquée vendredi à Moscou par la diplomatie russe à ce sujet. A l’issue de sa convocation, un porte-parole de la diplomatie italienne avait dit que l’ambassadrice avait défendu face aux autorités russes le travail « indépendant » des journalistes sur le terrain, dans la région russe de Koursk, où l’armée ukrainienne mène une incursion depuis le 6 août. »L’ambassadrice (italienne) s’est vu exprimer une vive protestation du fait des agissements d’une équipe de tournage de la radio-télévision publique RAI qui est entrée illégalement en Russie pour couvrir l’attaque terroriste criminelle de soldats ukrainiens contre la région de Koursk », avait pour sa part dénoncé la diplomatie russe dans un communiqué.Les journalistes rapatriés en ItalieLe reportage, diffusé cette semaine, a été réalisé par deux journalistes italiens de la RAI, Stefania Battistini et Simone Traini, avec l’armée ukrainienne dans la ville russe de Soudja, située à une dizaine de kilomètres de la frontière ukrainienne et que Kiev affirme avoir conquise entièrement. Soudja abrite un important noeud gazier du géant russe Gazprom qui permet de fournir toujours l’Europe via l’Ukraine.Les deux reporters italiens, qui ne se trouvent pas en Russie, risquent jusqu’à cinq ans de prison, selon le Code pénal. Stefania Battistini et Simone Traini vont être rapatriés en Italie « pour garantir leur sécurité », a affirmé le PDG de la RAI à l’agence de presse italienne Ansa.Les forces ukrainiennes ont attaqué le 6 août la région de Koursk, s’emparant depuis, selon Kiev, de 82 localités et de 1 150 kilomètres carrés lors d’une offensive inédite qui a surpris l’armée russe.

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Publish date : 2024-08-17 17:18:09

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L’Express

Le Hamas estime que « dire qu’on approche d’un accord de trêve est une illusion »

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Après plus de dix mois de conflit dans la bande de Gaza, les négociations pour parvenir à un cessez-le-feu piétinent. L’optimisme du président américain, qui avait jugé qu’un accord de cessez-le-feu était « proche », a été douché par les propos d’un haut responsable du Hamas, ce samedi 17 août. Il a qualifié la perspective d’un accord d' »illusion ». La situation humanitaire dans la bande de Gaza empire : un premier cas de polio a été détecté dans le territoire palestinien assiégé. Dans le même temps, les violences se poursuivent en Cisjordanie occupée où une attaque meurtrière perpétrée par des colons juifs a provoqué un tollé international.Les infos à retenir⇒ Le Hamas qualifie d' »illusion » la perspective de parvenir bientôt à un accord pour une trêve ⇒ L’ONU réclame une « pause polio » à Gaza afin de vacciner 640 000 enfants⇒ Plusieurs pays condamnent les nouvelles violences perpétrées par des colons en Cisjordanie »Dire qu’on approche d’un accord de trêve est une illusion », déclare le Hamas »Nous ne sommes pas face à un accord ou à de véritables négociations, mais plutôt face à l’imposition de diktats américains », a dénoncé samedi 17 août dans une déclaration à l’AFP un membre du bureau politique du Hamas, Sami Abou Zohri, fustigeant « un énorme retour en arrière » lors de pourparlers jeudi et vendredi à Doha entre les pays médiateurs, Etats-Unis, Qatar et Egypte, et les Israéliens.Il a estimé que « dire qu’on approche d’un accord de trêve » était « une illusion », en référence aux propos du président américain la veille. Un accord n’a « jamais été aussi proche », a assuré le président américain, Joe Biden, qui s’est entretenu avec les dirigeants égyptien et qatari. Le dirigeant a également appelé toutes les parties à ne pas « saper » les négociations. « Je pense que nous avons une chance », insisté M. Biden devant des journalistes, se disant « optimiste ».Les Etats-Unis ont présenté vendredi 16 août une proposition remaniée d’accord pour un cessez-le-feu à Gaza, après deux jours de négociations à Doha, mais le Hamas a immédiatement rejeté de « nouvelles conditions » israéliennes, au moment où la pression diplomatique s’intensifie pour éviter une escalade militaire régionale.Les médiateurs – Etats-Unis, Qatar et Egypte – ont annoncé la reprise des pourparlers la semaine prochaine au Caire, après la présentation vendredi à Doha d’un nouveau compromis en vue de la « mise en œuvre » d’un accord sur un cessez-le-feu.Mais deux cadres du Hamas ont indiqué à l’AFP que le mouvement rejetait de « nouvelles conditions » d’Israël. Parmi les « nouvelles conditions » israéliennes rejetées par le Hamas, un de ses responsables a cité le « maintien de troupes » israéliennes le long de la frontière de Gaza avec l’Egypte et « un droit de veto » sur la libération de certains prisonniers palestiniens.Les discussions se basent sur un plan annoncé le 31 mai par Joe Biden, prévoyant dans une première phase une trêve de six semaines accompagnée d’un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d’otages israéliens en échange de celle de prisonniers palestiniens.Les efforts diplomatiques visent aussi à prévenir une riposte de l’Iran et de ses alliés, dont le Hezbollah, à l’assassinat, imputé à Israël, du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh le 31 juillet à Téhéran, et à la mort la veille du chef militaire du mouvement islamiste libanais dans une frappe israélienne près de Beyrouth.Premier cas de polio confirmé à GazaL’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, a fait état d’un premier cas de polio à Gaza. Ce premier cas a été confirmé à l’issue d’analyses d’échantillons de selles de trois enfants gazaouis « présentant une suspicion de paralysie flasque aiguë, un symptôme courant de la poliomyélite » au laboratoire national jordanien de la polio. Il s’agit, selon le ministère palestinien, d’un « bébé de 10 mois qui n’avait pas été vacciné » à Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien assiégé, privé d’électricité, fortement rationné en eau et dont la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants ont été déplacés par la guerre.Quelques heures plus tôt vendredi, le patron de l’ONU Antonio Guterres avait appelé « toutes les parties à fournir immédiatement des assurances concrètes garantissant des pauses humanitaires pour la campagne » de vaccination. « Il est impossible de mener une campagne de vaccination contre la polio au milieu de la guerre », avait insisté M. Guterres. « Une pause polio est nécessaire ».Avant lui, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef avaient demandé des pauses humanitaires « de sept jours » pour permettre deux campagnes de vaccination pour plus de 640 000 enfants de moins de dix ans.Le poliovirus a d’abord été détecté en juillet dans des échantillons d’eaux usées collectés fin juin à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza et Deir el-Balah, rappellent l’OMS et l’Unicef, alors que le territoire palestinien est exempt de cette maladie depuis vingt-cinq ans, selon l’ONU. Plus de 1,6 million de doses du vaccin nOPV2 doivent être acheminées à Gaza à la fin du mois d’août, selon le communiqué.L’ONU souligne que la couverture vaccinale doit être d’au moins 95 % à chaque campagne de vaccination pour empêcher la propagation de la polio, « étant donné que les systèmes de santé, d’eau et d’assainissement sont gravement perturbés à Gaza ».Menace largement répandue il y a encore une quarantaine d’années, la poliomyélite – qui peut entraîner en quelques heures des paralysies irréversibles – a très largement disparu dans le monde grâce aux vaccins. Mais une autre forme de poliovirus peut se propager : celle qui a muté à partir de la source contenue à l’origine dans le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO). C’est ce poliovirus dérivé d’une souche vaccinale qui a été retrouvé à Gaza. Et la polio « se fiche des lignes de démarcation », a insisté Antonio Guterres, soulignant la menace « non seulement pour les enfants à Gaza, mais aussi dans les pays voisins ».Condamnations d’une nouvelle attaque de colons en CisjordanieLes violences flambent aussi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Jeudi soir, des dizaines de colons israéliens, dont l’un a été arrêté, ont incendié bâtiments et véhicules dans le village de Jit (nord), selon l’armée.L’Autorité palestinienne a fait état d’un Palestinien tué par balles, dénonçant un « terrorisme d’Etat ». « Ils étaient armés de couteaux, d’une mitraillette et d’un silencieux. Leur but était clair : brûler, tuer et détruire », a raconté à l’AFP Hassan Arman à Jit.Le président israélien, Isaac Herzog, a « condamné » l’attaque, également vivement dénoncée à l’international.L’ONU, qui juge illégale la colonisation israélienne en Cisjordanie a pointé « l’impunité dont jouissent les auteurs de violations aussi graves ». Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell va proposer des sanctions contre des responsables israéliens. « Tout acte qui viendrait à déstabiliser un processus de négociation et de conclusion d’un accord, notamment sur le cessez-le-feu » à Gaza en contrepartie d’une libération des otages détenus dans le territoire palestinien en guerre, « est inacceptable et encore plus inacceptable dans cette période que nous vivons », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné.Stéphane Séjourné au Caire pour aborder la situation à GazaLe chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, s’est entretenu samedi 17 août au Caire avec son homologue égyptien des efforts diplomatiques en cours en vue d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, a indiqué le porte-parole de la diplomatie égyptienne, Ahmed Abou Zeid.Le ministre français, qui conclut une tournée au Proche-Orient, a aussi discuté avec Badr Abdelatty des moyens de « contenir l’escalade » dans la région, où les tensions sont exacerbées par la poursuite de la guerre à Gaza, a précisé Ahmed Abou Zeid sur X. Le ministre français, qui était jeudi au Liban et vendredi en Israël, devait être reçu plus tard samedi par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.Au moins neuf morts dans une frappe israélienne dans le sud du LibanLe ministère libanais de la Santé a annoncé samedi 17 août qu’une frappe israélienne dans le secteur de Nabatieh, dans le sud du pays, avait causé la mort d’au moins neuf personnes, dont une femme et ses deux enfants. Il s’agit d’une des frappes les plus meurtrières en plus de dix mois de violences à la frontière israélo-libanaise entre le Hezbollah libanais et l’armée israélienne.L’armée israélienne a pour sa part indiqué avoir frappé « durant la nuit, un entrepôt d’armes du Hezbollah » dans la région de Nabatieh, ainsi que « des structures militaires » du mouvement islamiste libanais dans les régions de Hanine et de Maroun El Ras, près de la frontière.Le Hezbollah pro-iranien a ouvert un front contre Israël le 8 octobre dans le secteur frontalier, pour soutenir le Hamas palestinien. Les échanges de tirs, quasi-quotidiens depuis entre la formation libanaise et l’armée israélienne, se sont intensifiés avec la mort, fin juillet, du chef militaire du Hezbollah, tué dans une frappe israélienne à Beyrouth, la veille de l’assassinat à Téhéran du chef du Hamas, imputé à Israël par l’Iran et ses alliés. Téhéran et le Hezbollah ont menacé Israël de représailles, faisant craindre une escalade militaire régionale.Avec cette nouvelle frappe, ces violences ont fait au moins 579 morts au Liban, pour la plupart des combattants du Hezbollah mais également au moins 121 civils, selon un décompte de l’AFP. En Israël et sur le plateau du Golan occupé, 22 militaires et 26 civils ont été tués dans des tirs de roquettes et de missiles depuis le Liban, selon les autorités israéliennes.

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Publish date : 2024-08-17 13:48:40

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L’Express

Des JO « augmentés » autorisant le dopage ? Le projet fou du libertarien Peter Thiel

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Les Jeux olympiques de Paris viennent à peine de s’achever sur un immense succès populaire que déjà l’entrepreneur australien Aron D’Souza prépare la suite. Pas les Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles. Mais les « Enhanced Games », ou « Jeux augmentés », qu’il espère voir se tenir dans les prochaines années, après avoir rassemblé les fonds nécessaires. Ces Jeux seront spéciaux en cela que le dopage, chimique, génétique ou mécanique, sera non seulement autorisé mais activement encouragé, afin de repousser les limites de la performance humaine.Derrière cette idée un peu folle, on trouve l’investisseur libertarien Peter Thiel, cofondateur de PayPal. Aron D’Souza l’avait aidé à mener une guerre par procuration contre un média américain – Thiel avait financé la plainte en diffamation du catcheur Hulk Hogan qui a conduit à la faillite de Gawker, site de potins auquel le milliardaire vouait une haine féroce depuis qu’il avait révélé son homosexualité. Dans le viseur du duo, cette fois, le Comité international olympique (CIO), qu’ils dépeignent comme corrompu et cupide. D’après eux, les athlètes ne seraient pas correctement récompensés par le système olympique à but non lucratif alors que les Jeux généreraient 8 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Ils envisagent ainsi d’accorder un prix d’une dizaine de millions de dollars, soit la totalité des récompenses gagnées par Usain Bolt pendant sa carrière, pour un record du monde sur 100 mètres.Des frictions existent bel et bien sur le sujet – il suffit de voir comment les athlètes ont protesté contre les limites imposées aux sponsors personnels avant les JO de Tokyo en 2021. La hausse des coûts menace par ailleurs le modèle actuel des Jeux, en témoigne l’annulation des Jeux du Commonwealth en 2026, faute de ville candidate. L’autre moteur de cette initiative est le transhumanisme affiché de ses promoteurs. Peter Thiel est un investisseur averti dans le secteur de la longévité, aux côtés du pionnier des biotechnologies Christian Angermayer. Il soutient la Fondation Mathusalem, qui vise à prolonger la durée de vie humaine en bonne santé et a lui-même demandé à être cryogénisé à sa mort.De l’amélioration au dopageAron D’Souza a qualifié l’Agence mondiale antidopage de « force de police anti-science ». A ses yeux, les Jeux augmentés signeraient la fin d’une hypocrisie car l’amélioration et le dopage ont des frontières floues. Aucune substance n’a été interdite aux JO avant 1968. La caféine n’a pas été prohibée à l’origine, puis l’a été de 1984 à 2004. Elle ne l’est plus aujourd’hui. En somme, le dopage ferait partie de l’histoire des Jeux.L’étude des échantillons prélevés aux JO de Londres par l’Agence internationale de contrôle a conduit au retrait de 31 médailles olympiques et à la réattribution de 46 autres. Certains records établis à une époque où les tests étaient moins stricts sont détenus par des athlètes sur lesquels pèsent de forts soupçons, issus notamment de l’ex-Allemagne de l’Est. L’idée que les fédérations nationales couvrent leurs athlètes respectifs a fait, de nouveau, l’objet de vifs débats cet été, sur fond de rivalité entre la Chine et les Etats-Unis au classement des médailles.Le débauchage des athlètes a commencéA première vue, le projet des « Enhanced Games » est absurdement ambitieux. Quel athlète s’engagerait dans une compétition aussi controversée ? Quelles marques sponsoriseraient un événement aussi compromis sur le plan éthique ? Quelle ville en serait l’hôte ? Le monde sportif a, dans l’ensemble, accueilli avec dédain le dessein de D’Souza. Travis Tygart, le directeur de l’Agence américaine antidopage, a même évoqué les menaces juridiques qui pèseraient sur les organisateurs en cas d’incident sur la santé des sportifs.Pour autant, il ne faut pas enterrer cette initiative trop vite. Elle a des chances non négligeables d’aboutir. D’abord, parce que l’attitude de la société à l’égard des risques associés aux améliorations humaines évolue. Aron D’Souza, qui a débuté sa campagne de débauchage d’athlètes, aurait, en outre, déjà levé une centaine de millions de dollars auprès d’investisseurs de premier rang. Le sport, enfin, ne cesse de tendre vers un modèle lucratif. Circuit LIV dans le golf, Super League dans le football… Les projets privés se multiplient pour concurrencer des institutions établies en attirant les champions.

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Author : Robin Rivaton

Publish date : 2024-08-17 11:30:00

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L’Express

L’Ukraine dit vouloir « persuader » la Russie d’entamer des négociations « équitables »

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L’Ukraine veut « persuader » la Russie d’entamer des négociations « équitables », a déclaré ce vendredi 16 août la présidence ukrainienne, justifiant ainsi l’avancée sans précédent des troupes de Kiev dans la région russe de Koursk depuis le 6 août. « L’outil militaire est utilisé objectivement pour persuader la Russie d’entrer dans un processus de négociation équitable », a déclaré Mykhaïlo Podoliak, conseiller du président Volodymyr Zelensky, sur le réseau social X.S’il a répété que Kiev n’avait pas l’intention « d’occuper » une partie du territoire russe, il a également noté que, dans le cas de négociations « potentielles », il fallait trouver un moyen de faire s’assoir la Russie « de l’autre côté de la table ».Les faits à retenir :⇒ Kiev revendique de nouvelles avancées dans la région russe de Koursk⇒ Des chars britanniques utilisés par Kiev sur le sol russe⇒ Sept civils morts à la suite de frappes russes dans trois régions ukrainiennesKiev revendique de nouvelles avancées dans la région russe de KourskLe commandant de l’armée ukrainienne Oleksandre Syrsky a revendiqué jeudi une progression de 35 kilomètres en profondeur pour un contrôle total de 1 150 km2 et de 82 localités, soit huit de plus par rapport à mardi.Le président Volodymyr Zelensky a quant à lui annoncé que les troupes ukrainiennes avaient entièrement « libéré » Soudja, une ville russe de 5 500 habitants située à une dizaine de kilomètres de la frontière. Signe de l’intention des Ukrainiens de s’implanter dans la durée, le général Syrsky a annoncé la création d’une administration militaire dans la région, chargée des affaires courantes, de la logistique et d’assurer la sécurité.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé jeudi 15 août que ses forces avaient pris le contrôle complet de la ville russe de Soudja, dans la région de Koursk, théâtre d’une offensive surprise des forces de Kiev depuis plus d’une semaine.La Russie dit avoir intercepté dans la nuit 12 missiles visant le pont de CriméeLa Russie a affirmé ce vendredi avoir intercepté dans la nuit 12 missiles américains ATACMS tirés par les forces de Kiev sur le pont de Crimée, qui relie la Russie à cette péninsule ukrainienne qu’elle a annexée en 2014. « Les moyens de défense aérienne ont repoussé dans la nuit une attaque groupée de 12 missiles ATACMS de fabrication américaine contre le pont de Crimée », a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram. « Tous les missiles ont été détruits », a-t-il affirmé.Ce n’est pas la première fois que l’armée russe dit avoir repoussé une attaque visant le pont de Crimée, qui enjambe le détroit de Kertch.Des chars britanniques utilisés par Kiev sur le sol russeDes médias britanniques ont affirmé jeudi que les Ukrainiens utilisaient des chars lourds Challenger 2 livrés par le Royaume-Uni au cours de son offensive en Russie.Sans confirmer cette information, un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, a argué jeudi que les récents « changements sur la ligne de front » montraient que Kiev mettait « efficacement » à profit « l’aide militaire et financière » reçue de l’étranger. Les autorités ukrainiennes ont fourni diverses raisons pour expliquer l’assaut contre la Russie : forcer Moscou à retirer des troupes d’autres parties du front, créer une « zone tampon » en territoire russe contre les bombardements ou encore s’en servir comme monnaie d’échange au cours de futures négociations.Prise au dépourvu face à des formations motorisées ukrainiennes très mobiles et qui ont facilement franchi la frontière, l’armée russe a assuré depuis avoir envoyé des renforts et a affirmé jeudi avoir repris un village, celui de Kroupets. Le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, a fait état jeudi de l’allocation de « moyens supplémentaires » dans la région de Belgorod, voisine de celle de Koursk. La situation y est « extrêmement tendue », selon son gouverneur, Viatcheslav Gladkov.Sept civils morts à la suite de frappes russes dans trois régions ukrainiennesLa pression ne semble pas s’alléger dans l’est de l’Ukraine, où se déroule toujours l’essentiel des combats. La Russie y a revendiqué jeudi la prise du village d’Ivanivka, à une quinzaine de kilomètres de Pokrovsk, un important nœud logistique. Selon le commandant de l’armée ukrainienne, la situation sur les fronts oriental et méridional reste « difficile mais sous contrôle ». Sur Telegram, l’administration de Pokrovsk a néanmoins appelé jeudi la population à évacuer, soulignant que l’ennemi avançait « à un rythme rapide ».Les frappes russes continuent aussi. Les autorités locales ukrainiennes ont signalé dans la journée la mort de trois civils dans la région de Donetsk, de deux dans celle de Kharkiv (nord-est) et de deux dans celle Kherson (sud).Les Etats-Unis approuvent la vente de cinq milliards de dollars de missiles à l’AllemagneLes Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir approuvé la vente à l’Allemagne de quelque 600 missiles et équipements à destination de ses systèmes de défense antiaérienne Patriot, pour un montant de cinq milliards de dollars. Dans le cadre de son aide militaire à l’Ukraine, l’Allemagne avait fait don à Kiev de plusieurs de ses systèmes Patriot.Cette vente par Washington « consolidera la politique étrangère et la sécurité nationale des Etats-Unis en renforçant la sécurité d’un allié de l’Otan qui est aussi une force importante pour la stabilité économique et politique en Europe », a indiqué dans un communiqué l’Agence américaine pour la coopération en matière de défense (DSCA). La transaction « améliorera les capacités de l’Allemagne à faire face aux menaces présentes et futures et augmentera les capacités défensives de ses forces armées », a ajouté la DSCA.

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Publish date : 2024-08-16 14:35:05

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L’Express

Mpox : contagion, symptômes, vaccins… Tout ce qu’il faut savoir sur le nouveau variant

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Les pays de l’Union européenne doivent « se préparer » en vue d’une propagation de l’épidémie de Mpox sur leur territoire, a annoncé l’agence sanitaire de l’UE ce vendredi 16 août. Deux jours plus tôt, la recrudescence de ce virus en République démocratique du Congo (RDC), qui touche aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, a incité l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale, l’alarme la plus élevée qu’elle puisse déclencher. Le premier cas du variant le plus dangereux, le Clade 1b, a depuis été découvert en Suède, marquant son entrée sur le sol européen.Rapports sexuels, contacts étroits et gouttelettesCette maladie virale, découverte en 1958 au Danemark a été enregistrée pour la première fois chez l’homme en 1970 dans ce qui est aujourd’hui la République démocratique du Congo (RDC). Plusieurs souches se sont désormais développées dans plusieurs parties du globe. Il existe deux sous-types du virus : le clade 2, endémique en Afrique de l’Ouest, et le clade 1, plus virulent et plus contagieux, endémique dans le bassin du Congo en Afrique centrale depuis fin 2023. Environ 16 000 cas « potentiels » et 548 décès ont été enregistrés cette année en RDC.La maladie se propage de l’animal à l’homme, mais se transmet aussi via un contact physique étroit avec une personne infectée par le virus. Selon le ministère de la Santé français, la contagion s’effectue lors d’un « contact physique rapproché, notamment lors d’un rapport sexuel, par le contact de la peau ou des muqueuses avec les boutons ou les croûtes », lors de partage d’objets de toilettes ou de linge ou « lors d’un long face-à-face par les gouttelettes ». « Les rapports sexuels, avec ou sans pénétration, réunissent les conditions pour une potentielle contamination. Plus généralement, quiconque a un contact physique étroit avec une personne infectée risque de contracter la maladie », précise le ministère de la Santé. Le clade 1b, variant le plus dangereux, ne nécessite pas de rapport sexuel pour être transmis.Les symptômes s’aggravent avec le nouveau variantLors de la première explosion épidémique en 2022 (clade 2), alors particulièrement active chez les hommes homosexuels et bisexuels, les symptômes observés se limitaient principalement à des éruptions cutanées et des lésions localisées, notamment sur le visage, la bouche, les mains et les pieds ou les parties génitales. Les symptômes observés avec le nouveau variant Clade 1b sont d’autant plus virulents : les lésions et les éruptions peuvent désormais apparaître sur tout le corps. Ils peuvent dans de nombreux cas être suivis par de la fièvre, des douleurs musculaires, des ganglions volumineux, des maux de tête ou une forte fatigue, liste le ministère de la Santé.Si dans la majorité des cas, le Mpox « guérit spontanément, au bout de deux à trois semaines », il peut dans certains cas se compliquer de surinfection des lésions cutanées ou d’atteintes respiratoires, digestives, ophtalmologiques ou neurologiques ». Avec un taux de mortalité estimé à 3,6 %, les personnes les plus à risque sont les femmes enceintes, les jeunes enfants et les immunodéprimés.Un vaccin à l’efficacité remise en causeIl existe un vaccin homologué contre le Mpox, efficace à 80 % selon certains médecins. « Il est fondamental de rendre les vaccins plus disponibles, ce qui n’est pas encore le cas, alors qu’en France on avait réussi à vacciner des dizaines de milliers de personnes en 2022 et 2023 » expliquait, cette semaine à L’Express, Antoine Gessain, professeur à l’Institut Pasteur. Ces derniers avaient alors été administrés principalement « aux hommes, rapportant des partenaires sexuels multiples, ayant des relations sexuelles avec des hommes ». L’efficacité de ces vaccins a néanmoins depuis été remise en cause par Santé Publique France, dans un rapport d’avril 2023. « À ce jour, on ne dispose que de peu de recul sur l’efficacité des vaccins de 3e génération contre l’infection par Mpox. Il n’existe pas de données sur la protection à long terme après un schéma complet de vaccination », soulevait l’autorité française.Face au nouveau variant, l’OMS a néanmoins invité cette semaine les fabricants mondiaux de vaccins contre le Mpox à se manifester en vue d’une autorisation d’utilisation d’urgence. Le laboratoire pharmaceutique danois Bavarian Nordic, fabricant d’un vaccin ciblant le Mpox, a aussi annoncé ce vendredi avoir demandé à l’Agence européenne du médicament l’extension de l’utilisation de son sérum aux adolescents de 12 à 17 ans. Le ministère de la Santé américain a de son côté annoncé mercredi que les Etats-Unis allaient donner 50 000 doses de vaccin contre le Mpox à la RDC pour lutter contre la propagation de l’épidémie.

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Publish date : 2024-08-16 15:17:09

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L’Express

Forcer Moscou à des discussions « équitables », l’autre raison qui motive l’incursion ukrainienne

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Les forces ukrainiennes ont attaqué le 6 août la région de Koursk, s’emparant de plusieurs dizaines de localités et de centaines de kilomètres carrés. L’offensive a surpris l’armée russe au moment où celle-ci avançait lentement, plus au sud, dans la région ukrainienne du Donbass. Kiev a fourni diverses raisons pour justifier son assaut, alors que la Russie occupe près de 20 % du territoire ukrainien : notamment obliger Moscou à retirer des troupes d’autres parties du front, ou créer une « zone tampon » pour mettre fin aux bombardements dans les territoires ukrainiens frontaliers.Mais Kiev veut aussi se servir des territoires russes conquis comme monnaie d’échange lors de possibles négociations avec le Kremlin. « L’outil militaire est utilisé objectivement pour persuader la Russie d’entrer dans un processus de négociation équitable », a déclaré ce vendredi 16 août Mykhailo Podoliak, conseiller du président Volodymyr Zelensky, sur X.S’il a répété que Kiev n’avait pas l’intention « d’occuper » une partie du territoire russe, il a également noté que, dans le cas de négociations « potentielles », il fallait trouver un moyen de faire s’asseoir la Russie « de l’autre côté de la table ». Mardi, un diplomate ukrainien avait déjà appelé Moscou à accepter « une paix juste », Kiev exigeant le retrait de l’armée russe de son territoire internationalement reconnu.Ukraine is not interested in occupying Russian territories. This is obvious. Because #Ukraine is waging an exclusively defensive war strictly within the framework of international law… But if we are talking about potential negotiations – I emphasize potential – we will have to…— Михайло Подоляк (@Podolyak_M) August 16, 2024″On a tout laissé »Or, les négociations entre les deux parties sont complètement bloquées depuis le printemps 2022, Moscou continuant d’exiger que l’Ukraine accepte l’annexion d’une partie de son territoire. Volodymyr Zelensky a dit vouloir élaborer d’ici à novembre, date de la présidentielle aux Etats-Unis – un allié vital de Kiev -, un plan qui servirait de base à un futur sommet pour la paix auquel le Kremlin doit être convié.Il répète qu’une paix ne peut être possible que si l’armée russe se retire complètement, y compris de la péninsule de Crimée, annexée dès 2014 par la Russie. Quant à Vladimir Poutine, il exige que Kiev lui cède les régions ukrainiennes dont il revendique l’annexion et renonce à adhérer à l’Otan. Des revendications inacceptables pour les Ukrainiens et les Occidentaux, qui n’ont cessé d’en appeler au respect du droit international.Après dix jours d’avancée sur le sol russe, l’Ukraine revendique la prise de contrôle de 1 150 km² et 82 localités. En face, l’armée russe affirme avoir déployé des renforts. Kiev dit s’être emparé en particulier de la ville de Soudja, située à 10 kilomètres de la frontière et où se trouve un important nœud gazier du géant russe Gazprom permettant de fournir l’Europe via l’Ukraine. @lexpress 🇺🇦 Une nouvelle incursion de l’armée ukrainienne est en cours dans la région russe de Koursk. Voici ce que l’on sait. Pour le général Dominique Trinquand, l’incursion menée par l’Ukraine, depuis le début de semaine à la frontière russe, vise à soulager ses troupes en difficulté dans la région de Donetsk. Retrouvez son interview en intégralité sur le site de L’Express. #Ukraine #Russie #Invasion #news ♬ son original – L’Express Au moins 12 civils ont été tués et plus de 120 blessés depuis le début de l’opération ukrainienne, selon un bilan des autorités russes, fourni en début de semaine. Dans la ville de Koursk, à plusieurs dizaines de kilomètres des combats, plusieurs dizaines de personnes, de tous âges, étaient massées jeudi dans un centre d’hébergement temporaire après avoir précipitamment quitté leur domicile. »On ne sait pas quoi faire. On pleure jour et nuit », a confié à l’AFP Zinaïda Tarassiouk, une retraitée de 70 ans. « On a tout laissé. » « Quand on a voulu partir, il y avait nos chars détruits, qui étaient en feu », a témoigné pour sa part Inna Pereverzeva, 50 ans. Les évacuations ont lieu alors que les combats se poursuivent dans la zone. Lors de l’une d’entre elles, deux travailleurs humanitaires russes ont trouvé la mort vendredi dans une frappe ukrainienne, selon leur organisation.

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Publish date : 2024-08-16 16:20:15

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L’Express

L’Allemagne en alerte après des craintes de sabotage sur des bases aériennes militaires

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La paranoïa grandit en Allemagne, tandis qu’une nouvelle alerte vient s’ajouter à la longue liste de soupçons de sabotage de bases militaires à travers le pays en l’espace de quelques jours. Ce vendredi 16 août, c’est une caserne militaire située dans la municipalité de Mechernich (près de Bonn), abritant près de 10 000 personnes, qui est concernée, selon la BBC. Les autorités ont d’abord soupçonné une contamination volontaire de l’eau potable de la caserne, suite à une intrusion sur le site local de traitement et de distribution, qui alimente entre autres le site militaire. Cette intrusion a été repérée par une patrouille de l’armée, après que les contrôles autour de Cologne ont été renforcés récemment. L’alerte a finalement été levée en fin de journée après de premières vérifications : « La contamination présumée de l’eau potable est presque exclue, mais nous le saurons avec certitude seulement après le week-end », a annoncé la municipalité de Mechernich en fin de journée vendredi.La réactivité des autorités allemandes s’explique compte tenu du fait qu’il ne s’agit pas du premier soupçon de sabotage visant la zone ces derniers jours. « Nous avons réagi rapidement dans deux endroits, fermé les accès, renforcé les contrôles, alerté les enquêteurs et ordonné des analyses de laboratoire » sur de possibles contaminations des sites, déclarait déjà le ministre de la Défense Boris Pistorius plus tôt dans la semaine. Mercredi 14 août, les autorités avaient découvert à Cologne un trou dans une clôture entourant une autre station d’eau potable, qui alimente cette fois le site de l’armée de l’Air de Cogne-Wahn, situé près de l’aéroport de Cologne Bonn et abritant plus de 5 000 soldats et civils, rapportait le journal allemand der Spiegel. « Comme le système d’eau potable présentait des valeurs inhabituelles, l’approvisionnement en eau potable de la caserne a été coupé », a indiqué le porte-parole de la base au média européen Politico. Après avoir reçu vendredi les résultats finaux des analyses de laboratoire, l’armée s’est montrée rassurante, indiquant qu' »aucun dépassement des valeurs limites n’avait été constaté ». « L’eau peut à nouveau être utilisée », a-t-elle dit dans un communiqué.La crainte de sabotages russesLa base de Cologne-Wahn abrite à elle seule les plus hauts échelons de l’armée de l’air allemande ainsi que des avions utilisés par les ministres du gouvernement pour les voyages à l’étranger, et est considérée comme essentielle dans le soutien militaire allemand à l’Ukraine. L’Otan a aussi fait état d’une tentative d’intrusion sur sa base aérienne de Geilenkirchen (à 80 kilomètres de Cologne, près de la frontière néerlandaise), où sont basés ses avions de reconnaissance AWACS, et procède désormais à des vérifications de l’approvisionnement en eau sur le site.Des incidents pris particulièrement au sérieux. Si l’ampleur des contaminations n’est pas connue pour l’instant, l’armée a été placée en état d’alerte dans le contexte de la guerre Russe en Ukraine. La ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, a mis en garde cette semaine contre un danger accru de sabotages russes en Allemagne. « Les menaces contre lesquelles nous devons nous protéger vont de l’espionnage, du sabotage et des cyberattaques au terrorisme d’Etat », a-t-elle déclaré lundi au journal Handelsblatt, expliquant que l’avancée ukrainienne sur le territoire russe pourrait exacerber la menace, alors que des blindés allemands Marder seraient apparemment utilisés par les troupes ukrainiennes dans la région de Koursk. Le président de la commission de la Défense de la chambre des députés allemands, Marcus Faber, a lui très clairement pointé du doigt le président russe Vladimir Poutine en tant que possible commanditaire de ces deux tentatives supposées de sabotage, dans les pages du quotidien allemand Bild : « On peut imaginer qu’un acteur de premier plan veuille montrer ses capacités de sabotage. Celui qui a le plus grand intérêt à cela, c’est Poutine. »

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Publish date : 2024-08-16 17:40:39

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L’Express

Meilleures ventes de livres : les femmes ont pris le pouvoir

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Parmi les rescapés de l’été, voire du trimestre, voici six femmes, fières représentantes d’un genre qui monte, qui monte. Ainsi les quatre Seasons (Hugo Roman) de Morgane Moncomble, atteignent, au bas mot, les ventes stratosphériques de 630 000 exemplaires (dont 240 000 pour le tome I, Un automne pour te pardonner).Bon, on lui pardonne, surtout Sarah Rivens, l’autre star de la romance (dark celle-là), qui place le tome I de Lakestone (HLab) à la 10e place, le tome I de Captive, publié en août 2022 ( !) au 16e rang (cumulant ainsi 67 semaines de présence dans notre palmarès des fictions) et le tome II (datant de janvier 2023) en 20e position. Là encore, les chiffres donnent des frissons. Le premier volume de Captive affiche 430 000 exemplaires au compteur, le 2e 290 000 et son Lakestone (publié en janvier de cette année) frôle les 235 000 exemplaires.Le palmarès de L’Express. Un style qui a le vent en poupeQui dit mieux ? Pas Chloé Wallerand, autre Dame de la romance, dont le tome IV de sa série The Devil’s Sons (Plumes du Web) se situe à la 15e place avec 45 000 exemplaires. Pas si mal que cela par les temps qui courent. Pour en finir avec ce genre qui a plus que jamais le vent en poupe, il nous faut encore citer Hazel Diaz et son tome I de Kiara. Diamant écorché par le sang (L’Archipel, sorti le 16 mai 2024), échantillon parfait de la dark comme son titre l’indique, doté de 60 000 exemplaires, l’Américaine Ana Huang dont le premier tome de la série Twisted, Twisted Love (Hugo Roman, sorti en octobre 2023), dépasse les 142 000 exemplaires et Anita Rigins qui surgit, dès sa sortie, à la 2e place avec Le Jeu des menteurs (Hugo Roman).Et l’honneur masculin ? Il est sauvé par Philippe Collin qui continue sa course en tête avec Le Barman du Ritz (Albin Michel), phénomène de l’été qui frôle les 130 000 exemplaires vendus. Et par cette autre très belle surprise du semestre, Les Yeux de Mona de Thomas Schlesser, publié également par Albin Michel, qui cartonne avec 245 000 exemplaires vendus en un peu plus de sept mois, tandis que le roman Un animal sauvage (Rosie & Wolf) de Joël Dicker atteint les 355 000 exemplaires.On citera également Guillaume Musso, Franck Thilliez et Jean-Baptiste Andrea pour la gent masculine. Si l’on fait les comptes, on dénombre 14 romans de femmes, et six d’hommes. Un déséquilibre assez rare pour être signalé.

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Author : Marianne Payot

Publish date : 2024-08-16 18:54:10

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L’Express

Yahya Sinouar, le chef du Hamas, veut libérer Jérusalem des juifs, par Omar Youssef Souleimane

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C’est la première fois que le dirigeant militaire du Hamas s’occupe également de sa politique générale. Depuis 1987, année de la création du mouvement islamiste, les brigades Izz al-Din al-Qassam, l’armée du Hamas, étaient indépendantes de son dirigeant politique. Celui-ci vivait à l’étranger depuis 1996. Khaled Mechaal résidait à Damas, et son successeur Ismaël Haniyeh au Qatar. Suite à l’assassinat de ce dernier à Téhéran le 31 juillet, Yahya Sinouar, surnommé par certains officiers israéliens « le boucher de Khan Younès », l’a remplacé. Cela signifie-t-il que le mouvement a décidé d’aller jusqu’au bout dans cette guerre en mettant de côté la libération des otages ? Ou Sinouar, qui connaît bien Israël et parle couramment l’hébreu, est-il capable de diriger directement les négociations avec le gouvernement israélien ? Pour avoir des éléments de réponse sur la stratégie du Hamas, il faut comprendre la manière dont Sinouar réfléchit, et quels sont ses objectifs dans cette guerre.Le 11 octobre 2011, Israël libérait 1 027 Palestiniens des prisons en échange du retour de Gilad Shalit, soldat enlevé par le Hamas en 2006. En Syrie, nous étions alors préoccupés par les attaques quotidiennes du régime de Bachar el-Assad contre les manifestants. Mais ce jour-là, les médias du régime, tout comme ceux de l’opposition, n’ont parlé que cette grande nouvelle. Parmi les visages visibles dans les vidéos diffusées sur les chaînes de télévision, on découvrait celui d’un homme maigre, à la petite barbe blanche et aux yeux cruels, faisant des signes aux personnes qui l’accueillaient depuis la fenêtre du train. Mais aucun média ne s’est concentré sur lui. C’était Yahya Sinouar, aujourd’hui considéré comme le cerveau de l’attaque du 7 octobre.Après la fin de ses études de langue arabe à l’université de Gaza à l’âge de 20 ans, Sinouar est rapidement devenu le bras droit d’Ahmed Yassine, fondateur du Hamas. Il a proposé au chef de créer un groupe de renseignement pour identifier les agents du Shin Bet israélien, omniprésents à Gaza. Sinouar a fait exécuter plusieurs Gazaouis par balle ou par pendaison. En 1989, lui-même a été arrêté par le Shin Bet. Accusé d’avoir tué quatre Palestiniens, il a été condamné à 430 ans de réclusion. En prison, Sinouar s’est imposé comme le leader des membres du Hamas et d’autres milices islamistes arrêtés. Là encore, il a traqué les « oiseaux », terme désignant les agents parmi les détenus palestiniens. Certains ont été tués avec des rasoirs ou des canifs. Sinouar a ainsi été placé dans une cellule d’isolement, où il a passé quatre ans. « Aujourd’hui, je suis emprisonné chez vous, mais un jour, vous et votre famille serez mes otages ». C’est en ces termes que Sinouar s’est adressé à l’officier israélien qui l’interrogeait à l’époque. Dans son témoignage sur la chaîne israélienne 12, il a confirmé en décembre dernier : « Je me suis moqué de cette phrase ; je n’ai jamais imaginé qu’elle deviendrait une réalité. »Faux pacifisteDevenu un homme plus calme, Sinouar étudie l’hébreu et traduit des livres en arabe, dont un ouvrage de Carmi Gillon, ancien chef du Shin Bet. Il lit des biographies des présidents d’Israël. De retour dans la cellule collective, il encourage les autres détenus à étudier l’hébreu. Il regarde la télé israélienne et répète aux enquêteurs qu’il souhaite passer le reste de sa vie dans la tranquillité. En 2004, il commence à éprouver de vives douleurs à la tête, ce qui l’empêche de dormir, de marcher, ou même de parler correctement. Les gardiens l’emmènent aux urgences, où les médecins découvrent une tumeur à son cerveau. Après avoir été opéré dans l’un des meilleurs hôpitaux d’Israël, le Centre médical Shamir, il devient proche de son médecin : Yuval Bitton. Ce dernier a déclaré, après l’attentat du 7 octobre sur CNN, que Sinouar lui a confirmé qu’il fallait signer une trêve de vingt ans entre Israël et le Hamas, et que le mouvement islamiste ne devait plus résister contre l’État le plus puissant du Proche-Orient. La même année, Sinouar répète cette idée sur une chaîne israélienne qui l’interviewe, déclarant en hébreu : « Israël a 200 armes nucléaires, il est inutile de continuer la guerre contre lui. Il faut que cette zone reconnaisse le calme et la croissance. Tout ce qu’on demande, c’est qu’Israël nous aide à reconstruire Gaza et à le développer économiquement. » Lors de l’enlèvement de Gilad Shalit, Sinouar devient, depuis sa prison, le responsable des négociations entre Israël et le Hamas. L’Etat hébreu accepte que cet homme qui a passé toute sa jeunesse en geôle figure parmi les personnes libérées. C’est la plus grande erreur qu’Israël ait commise dans toute son histoire.À la suite de sa libération, Sinouar s’occupe de la coordination entre le bureau politique du Hamas et les Brigades Izz al-Din al-Qassam jusqu’en 2017, année où il est nommé chef du Hamas à Gaza. Il annonce que sa priorité est le développement de cette zone et la lutte non violente pour la mosquée Al-Aqsa. En 2018, il déclare sur Al-Jazeera que le Hamas suivra la résistance pacifique contre Israël. Ce dernier autorise l’entrée des subventions venant du Qatar à Gaza via le passage d’Erez, contrôlé par les Israéliens, y compris des matériaux de construction et des carburants. Israël accorde la permission à plus de 18 000 Gazaouis de travailler dans ses villes. Sinouar encourage cette démarche.Plus tard, on découvrira que parmi ces travailleurs se trouvaient des agents du Hamas et que les matériaux envoyés à Gaza ont été utilisés pour fabriquer des armes. En réalité, dès sa sortie de prison, Sinouar a oeuvré discrètement pour le renforcement de la milice. Il a amélioré les relations avec l’Iran qui soutient le Hamas avec 70 millions de dollars par an depuis 2018, en lui fournissant des missiles à la technologie avancée, des munitions et des entraînements militaires. Selon The Wall Street Journal, lorsqu’il était en prison, le futur chef du Hamas a dit à son médecin qu’Israël se considère comme un État fort parce que la majorité des Israéliens font le service militaire et que les soldats ont une valeur supérieure dans ce pays, mais que cette puissance pourrait aussi devenir une faiblesse. Cela s’est réalisé en 2011, lorsque 1 027 Palestiniens accusés de terrorisme ont été libérés en échange d’un seul soldat israélien. Pour Yuval Bitton, c’est l’une des raisons pour lesquelles Sinouar a fait enlever des soldats de Tsahal le 7 octobre. Il misait sur leur libération en échange de milliers de Palestiniens arrêtés en Israël. Sinouar a bien étudié la société israélienne et la manière de penser de ses citoyens.Une vie basée sur la vengeancePetit à petit, son discours est devenu plus violent. En 2022, il déclare devant des centaines de Palestiniens qu’il inondera Israël « d’un déluge rugissant et d’innombrables missiles » si les juifs continuent à entrer dans la mosquée Al-Aqsa. Mais Israël ne prend pas cette menace au sérieux, la considérant comme des paroles en l’air.En vérité, Sinouar a tout organisé pour se venger. Selon plusieurs témoignages de ses camarades de prison, il n’avait aucun doute que le djihad était le seul moyen de faire payer les juifs pour leurs actions à Jérusalem. Il voulait également venger ses camarades, les anciens chefs du Hamas Ahmed Yassine et Abdel Aziz al-Rantissi ainsi que des dizaines d’autres djihadistes éliminés par Israël. Il ne faut pas oublier que la vengeance est un aspect central de l’idéologie du Hamas. Ce mouvement est prêt à attaquer en réponse à la mort de l’un de ses dirigeants, comme ce fut le cas en 2012, lorsque la guerre a été déclenchée en réaction à l’élimination d’Ahmad Al-Jaabari, le chef à l’époque des Brigades Izz al-Din al-Qassam. Depuis sa création, le Hamas nomme ses armes d’après les noms de ses dirigeants morts en tant que « martyrs » ayant mené le djihad contre Israël, tel le fusil de précision Al-Goul, en l’honneur d’Adnan al-Ghoul, responsable de la fabrication des armes assassiné par Israël en 2004.Prêt à aller jusqu’au boutIl est possible que le Hamas ait décidé de nommer Sinouar comme son chef général parce que les dirigeants sont plus en sécurité dans les tunnels de Gaza qu’à l’étranger. Mais en analysant son parcours, on peut être sûr que ce djihadiste, le plus extrémiste au sein de l’organisation islamiste, est prêt à aller jusqu’au bout dans cette guerre, non pas pour la vie des Palestiniens, mais pour la mort d’Israël. Dès sa nomination, il a annoncé que son mouvement ne cessera pas le feu avant le départ d’Israël de Gaza et la libération des Palestiniens emprisonnés, y compris Marwan Barghouti, accusé d’avoir commandité un attentat ayant tué plusieurs civils israéliens pendant la deuxième Intifada en 2000. Ce qu’Israël a refusé.À la suite de l’annonce de nouvelles négociations entre les deux parties en conflit à Doha ce 15 août, Sinouar a refusé d’envoyer une délégation du Hamas. Les discussions se donc déroulées donc entre le Qatar, l’Égypte et les États-Unis. Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères a annoncé que l’objectif des négociations est d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza, la libération des otages et l’entrée de la plus grande quantité possible d’aide humanitaire sur le territoire. Mais même si cela se réalise, il ne faut pas s’attendre à une paix durable. Sinouar veut libérer Jérusalem des juifs ; ce n’est pas seulement l’idéologie du Hamas, mais l’objectif central de sa stratégie, construite autour des services de renseignement, des manipulations et de la haine.* Ecrivain et poète né à Damas, Omar Youssef Souleimane a participé aux manifestations contre le régime de Bachar el-Assad, mais, traqué par les services secrets, a dû fuir la Syrie en 2012. Réfugié en France, il a publié chez Flammarion Le Petit Terroriste, Le Dernier Syrien, Une chambre en exil, et récemment Etre Français.

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Publish date : 2024-08-16 18:02:52

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L’Express

Cisjordanie : l’Union européenne dénonce « l’impunité quasi-totale » des colons israéliens

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Les négociations continuent, ce vendredi 16 août, à Doha en vue de parvenir à une trêve dans la bande de Gaza, au moment où une attaque sanglante perpétrée par des colons juifs en Cisjordanie a soulevé la réprobation générale, y compris celle des dirigeants israéliens.Les faits à retenir :⇒ Josep Borrell (UE) s’apprête à proposer des sanctions contre des responsables israéliens⇒ Le président israélien dénonce un « pogrom »⇒ Reprise des négociations pour une trêve à GazaJosep Borrell s’apprête à proposer des sanctions contre des responsables israéliensLe chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a annoncé ce vendredi qu’il entendait proposer des sanctions contre des responsables israéliens en réponse aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée « dans une impunité quasi-totale ». « Nous condamnons les attaques des colons à Jit, visant à terroriser les civils palestiniens », a indiqué Josep Borrell sur X. »Le gouvernement israélien doit immédiatement mettre un terme à ces actes inacceptables », a-t-il poursuivi. « Je confirme mon intention de mettre sur la table une proposition de sanctions de l’UE contre ceux qui rendent possibles les actes de ces colons violents, y compris certains membres du gouvernement israélien », a-t-il ajouté. De telles sanctions devraient être adoptées à l’unanimité des 27 qui restent très divisés sur le dossier israélo-palestinien.Berlin et Londres condamnent les attaques de colons en CisjordanieLe ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a condamné, ce 16 août, « dans les termes les plus fermes » l’attaque « abjecte » de colons juifs la veille sur un village en Cisjordanie occupée. « Les images de cette nuit de bâtiments incendiés, de cocktails Molotov jetés sur des voitures […], de gens poursuivis pour être sortis de chez eux sont abjectes », a-t-il dit à Jérusalem, aux côtés de ses homologues français et israélien.Le ministère allemand des Affaires a fait de même, dénonçant une « violence inacceptable ». « Israël a l’obligation de protéger les Palestiniens de Cisjordanie, de mettre un terme à ces attaques et de poursuivre leurs auteurs », a déclaré le ministère sur X.En cas d’attaque iranienne, Israël attend de ses alliés qu’ils l’aident à « attaquer l’Iran »Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a affirmé jeudi attendre de ses alliés qu’ils « se joignent à Israël » pour « attaquer l’Iran » si la République islamique s’en prenait à son pays, en recevant ses homologues français et britannique. « Israël attend de la France et du Royaume-Uni qu’ils disent clairement et publiquement à l’Iran qu’il est interdit d’attaquer Israël et que si l’Iran attaque, la coalition emmenée par les Etats-Unis se joigne à Israël, non seulement pour le défendre mais aussi pour attaquer des cibles importantes en Iran », a-t-il dit, selon un communiqué de son bureau.Washington fustige les attaques « inacceptables » de colons israéliens en Cisjordanie occupéeLa Maison-Blanche a qualifié jeudi d' »inacceptables » les violences de colons juifs sur des civils palestiniens en Cisjordanie occupée, après une attaque ayant fait un mort et un blessé grave selon l’Autorité palestinienne. »Les attaques par des colons violents contre des civils palestiniens en Cisjordanie sont inacceptables et doivent cesser », a déclaré dans un communiqué un porte-parole du Conseil de sécurité nationale, organe rattaché à la Maison-Blanche. Le porte-parole a exhorté également les autorités israéliennes à prendre les mesures nécessaires pour « protéger toutes les communautés ».Le ministère palestinien des Affaires étrangères a qualifié ce vendredi cette attaque de colons juifs de « terrorisme d’Etat organisé ».Le président israélien dénonce un « pogrom »L’attaque a également été condamnée par les Etats-Unis et par de nombreux dirigeants israéliens, le président Isaac Herzog allant jusqu’à dénoncer un « pogrom ». « Je condamne fermement le pogrom de ce soir en Samarie », écrit Isaac Herzog dans un message sur X, en utilisant le nom de la province biblique correspondant au nord de la Cisjordanie.Selon l’armée israélienne, des dizaines de civils israéliens ont fait irruption vers 20H00 (17H00 GMT) dans Jit, situé entre Naplouse et Qalqilya, ont incendié des bâtiments et des véhicules et lancé des pierres et des cocktails molotov. Des soldats et des garde-frontières « ont évacué les civils israéliens de la ville » et remis l’un d’eux à la police, a indiqué à l’AFP un porte-parole militaire. Selon le ministère palestinien de la Santé, un homme a péri « sous les balles de colons » et un autre a été blessé d’une balle dans la poitrine. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou « prend au sérieux les émeutes qui ont eu lieu ce soir dans le village de Jit », a indiqué un communiqué de son bureau, assurant que « les responsables de tout acte criminel seront arrêtés et poursuivis en justice ».Reprise des négociations pour une trêve à GazaA Doha, le ministère qatari des Affaires étrangères a confirmé que les négociations en vue d’une trêve dans la bande de Gaza allaient se poursuivre ce vendredi. Les médiateurs qataris, égyptiens et américains « restent fermement engagés à poursuivre leurs efforts pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza qui faciliterait la libération des otages et permettrait l’entrée dans Gaza de la plus grande quantité possible d’aide humanitaire », a indiqué le ministère dans un communiqué.Le directeur de la CIA William Burns et les chefs des services de renseignement extérieur (Mossad) et intérieur (Shin Beth) israéliens sont présents à ces pourparlers. Le Hamas n’y participe pas, mais jeudi soir, un de ses responsables, Oussama Hamdane, a déclaré à l’AFP que le mouvement avait informé les médiateurs à Doha de sa position.Si les discussions visent « à fixer un calendrier pour mettre en oeuvre ce qui a été présenté et accepté par le Hamas, alors nous y participerons », a-t-il expliqué. « Si les médiateurs parviennent à forcer (Israël) à accepter cela, nous participerons (aux discussions). Mais, jusqu’à présent, il n’y a rien de nouveau ».

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Publish date : 2024-08-16 14:59:01

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L’Express

JO : les Français et leurs étranges paradoxes sportifs, par Denys de Béchillon

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L’extraordinaire réussite des Jeux olympiques pousse à réfléchir à un intéressant paradoxe de la société française. Tout se passe comme si le sport de haut niveau nous mettait en condition d’adorer ce que, politiquement, nous haïssons d’ordinaire.A commencer par la glorification du « talent », de ce qui fait que les champions ne sont pas faits comme les autres. En bonne logique, nous ne devrions pas : rien ne traduit plus l’injustice génétique, l’obscénité de la « naissance ». Et nous n’avons même pas le secours de pouvoir nous raconter, comme on l’a beaucoup fait dans la sociologie bourdieusienne du génie littéraire, que leur supériorité procède d’une construction sociale, d’une addition de conditions favorables ; bref, que le « doué » ne l’est pas vraiment. On n’y croirait pas. Ils sont trop beaux, trop rapides, trop forts. Nous les acceptons dans leur état de demi-dieux et de demi-déesses. Leur surhumanité nous ravit, y compris quand nous pleurons avec eux à l’instant de leur chute.D’accord, mais l’entraînement ? Certes, mais c’est encore plus paradoxal. Nous sommes éblouis par l’ascèse d’un Teddy Riner ou d’une Simone Biles, la profondeur de leur apostolat… Cela signifie que nous célébrons leur travail pour lui-même, pour sa valeur d’élévation, son potentiel de réalisation de soi et pas seulement pour son efficience. Très exactement ce que nous détestons au quotidien ou, si vous préférez, ce qu’un nombre croissant de Français associe à la plus grande des aliénations. Selon toute évidence, nous voulons travailler le moins possible, le plus brièvement possible, n’effectuer que des tâches épanouissantes… N’empêche : nous nous délectons de savoir que nos champions font l’inverse – ah, les longueurs de bassin stakhanovistes de Léon Marchand – et les admirons pour cette raison précise ; y compris parce qu’ils y laissent souvent une part de leur santé, physique ou mentale : c’est encore plus beau quand c’est absolu si ce n’est un peu dingue. Pour qui se souvient du débat sur les retraites et du « travail, valeur de droite », selon Sandrine Rousseau, le contraste est fascinant.Pire : nous exaltons aussi les qualités qu’il faut pour supporter la durée desdites tortures préparatoires, à savoir, là encore, l’inhumain de l’affaire. Personne n’est dupe : il faut un supplément d’âme pour encaisser ces dizaines de milliers d’heures de trime, ces cadences infernales, ces renoncements, cette discipline de fer. Au sens le plus strict, ce n’est pas donné à tout le monde. Faibles que nous sommes, nous savons bien – pour l’avoir éprouvé cent fois – que nos bonnes résolutions n’ont pas cette constance. La volonté ne triomphe pas des masses dans la vraie vie. Rebelote. Au plus décevant de l’expérience, nous aimons chez eux ce qui n’est guère distribué chez nous.Et puis l’argent des rémunérations, son volume mais aussi l’iniquité de son déversement sur les seuls sports et sportifs bankables. La complaisance avec laquelle on s’accommode de voir quelques happy few payés en (dizaines de) millions d’euros tient du pur prodige dans un pays aussi rétif aux privilèges et aussi allergique à la fortune d’autrui, peu important qu’elle ait été créée ou non par les mains de ceux qui la possèdent. On invoque, pour justifier cette verrue, le rêve nécessaire du gamin de banlieue, projeté jusqu’à l’âme dans le trajet de son idole. Sauf que tout ça n’a d’égalitariste que l’apparence. Chacun peut jouer au foot, mais c’est le doigt de Dieu qu’il faut pour s’espérer Mbappé. La France n’accepte la richesse de ses compétiteurs illustres que parce qu’ils sont élus par des forces qui nous dépassent.Nous ne sommes pas modernes. La couche de droits de l’homme, d’égalité et de démocratie que nous avons – heureusement – déposée sur nos mœurs n’a pas fait disparaître notre fond archaïque, y compris en ce qu’il a d’estimable. Il y avait des héros grecs à Paris 2024. On y aimait ce que nous ne sommes pas, ce qui ne se réduit pas à notre médiocrité. On y cherchait une transcendance. On y glorifiait l’effort, le sacrifice, le dépassement, le drapeau. C’était beau. Mais pourquoi diable faut-il que ça s’arrête aux portes des stades ?

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Author : Denys de Béchillon

Publish date : 2024-08-16 11:17:28

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L’Express

Caroline Goldman, parents, médecins… Le dossier de L’Express sur la psychanalyse fait réagir

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La France est bien une grande passionnée de la psychanalyse. Pour son numéro double du 8 août, toujours en kiosques, L’Express a consacré un vaste dossier de 20 pages sur cette pratique, intitulé : Faut-il en finir avec la psychanalyse ? Nous avons interrogé des dizaines d’experts, chercheurs, scientifiques, médecins psychiatres, psychologues, mais aussi des psychanalystes à qui nous avons donné la parole pour défendre leur discipline.Le résultat : un tour d’horizon de ce que les études scientifiques disent de l’efficacité de la psychanalyse, des enquêtes sur ses dérives à l’hôpital, dans les centres médico-psycho-pédagogiques ou dans les tribunaux, un portrait des frères Miller, gourous lacaniens déchus, ou encore un rappel de son influence persistante dans la culture populaire.Ce dossier a provoqué de nombreuses réactions, aussi bien chez nos abonnés que chez les internautes. Les encouragements et félicitations ont fusé, mais aussi les critiques, parfois très virulentes, venant notamment de psychanalystes, dont des psychologues d’orientation psychanalytique, encore très nombreux en France, comme nous le soulignons par ailleurs dans notre dossier. La violence de certaines réactions n’est, d’ailleurs, pas sans rappeler les attaques en meute auxquels les journalistes peuvent faire face lorsqu’ils traitent d’autres sujets sensibles, comme les vaccins, les fausses informations ou les pseudosciences. Florilège.Les psychologues en guerre : « Des journalistes militants » »Toujours les trois mêmes “journalistes” militants qui tournent en boucle… Mais leurs papiers sont tellement inconsistants qu’ils ne peuvent laisser aucune trace dans le cerveau d’un lecteur… Ils devraient jeter un coup d’œil sur les taux d’augmentation de consommation de psychotropes par les enfants pour leur faire réaliser les moyens d’action de l’approche dite “scientifique” qu’ils pensent très au-dessus du soin psychanalytique. Je ne leur souhaite pas de voir leurs enfants souffrir psychiquement au cours des prochaines années… » Ce message peu amène est signé de la pédopsychologue Caroline Goldman, qui se revendique de la psychanalyse, et à qui L’Express a consacré plusieurs articles l’an passé, pour dénoncer les conseils infondés qu’elle égraine dans de nombreux médias.Son message était une réponse à un post LinkedIn de Damien André, psychologue clinicien et fervent défenseur de la psychanalyse, qui s’est particulièrement illustré par la virulence de ses propos. Il y dénigre le travail d’enquête mené sur plusieurs semaines par les journalistes de L’Express et attaque directement les personnes citées dans le dossier : « Faut-il en finir avec le mauvais journalisme et les dossiers tout pourris sur la psychanalyse ? Visiblement non, le filon a l’air aussi bon que les numéros sexos. Une lecture vraiment très drôle pour l’été qui compile des “on m’a dit que”, des interviews avec des acteurs présentés complaisamment (par exemple comme expert judiciaire et pas comme responsable d’une petite structure qui fait son beurre de la contre-expertise/les auteurs Odile Jacob comme Patrick Lemoine), des histoires caricaturales, des statistiques au doigt mouillé estimé, et les quatre ou cinq habituels clients du Muppet Show qui ressassent leurs obsessions. Rien n’est aussi plaisant qu’une critique du manque de scientificité asséné avec aussi peu de scientificité et d’objectivité. Tout le bingo y passe : du rapport Inserm à Gérard Miller, le tout avec un vague lustre journalistique qui laisse à penser que c’est un dossier et non un tract. Bon, je retourne lire L’Equipe. » (sic).Cet internaute ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a publié une dizaine de messages sous les posts des réseaux sociaux de plusieurs journalistes de L’Express, nous accusant notamment de ne pas avoir cité « les sources scientifiques ». Et pourtant, ces sources sont citées, notamment dans notre article « La psychanalyse au révélateur de la science ». Parmi elles, des méta-analyses, c’est-à-dire des études qui compilent le résultat de dizaines, voire de centaines d’études, ainsi qu’une revue parapluie, qui compile cette fois le résultat de plusieurs méta-analyses, soit le résultat de plusieurs centaines d’études. Des chercheurs, qui lisent ces études et font des revues de la littérature, ont également été interrogés. Les études citées par L’Express montrent d’ailleurs que la psychanalyse a un effet bénéfique sur les dépressions légères et certains troubles anxieux, mais s’avère inefficace pour des pathologies plus lourdes.Yann Leroux, docteur en psychologie et psychanalyste, est allé encore plus loin puisqu’il s’est rendu sur la plateforme X, mais aussi sur LinkedIn, pour commenter quasiment tous les messages du compte de L’Express, de ses journalistes, ou des personnes qui saluaient notre travail, parfois même en publiant des dizaines de réponses sous un seul message. Lui aussi affirme que nous ne citons pas nos sources, nous accuse de ne pas avoir travaillé notre dossier et de ne pas citer les approches psychodynamiques anglo-saxonnes… ce qui est pourtant bien le cas. Pour contrecarrer les méta-analyses évoquées dans nos articles il cite, notamment… une analyse publiée dans une revue scientifique, mais qui n’est pas, elle-même, un article scientifique. Il n’oublie pas, enfin, de s’écharper avec les psychanalystes lacaniens. Des querelles de chapelles que nous rappelons par ailleurs dans notre dossier.Guillaume Gillet, qui se présente comme psychologue clinicien et psychothérapeute, a, de son côté, envoyé un mail à la rédaction pour dénoncer « des erreurs objectives qu’il serait important de corriger », exiger « les sources administratives, juridiques et même parfois scientifiques sur lesquelles vous appuyez pour porter certaines affirmations » afin de répondre « point par point » à nos articles. Le tout accompagné d’une menace : « Naturellement, en l’absence de réponse ou de possibilité de rectifier ces erreurs par votre intermédiaire, je serais hélas contraint de le faire sur Internet, sur des blogs dédiés et sur les réseaux sociaux en apportant des preuves irréfutables de ces erreurs que je diffuserai au plus grand nombre. »Nombreux ont été ceux qui ont conseillé aux journalistes de L’Express de « se faire soigner » ou de « suivre une psychanalyse ». Nous noterons que l’un de ces contempteurs qui accusait L’Express, sous le pseudonyme « JP », de ne pas citer ses sources s’est finalement excusé lorsqu’il a constaté que c’était bien le cas. Il aura été le seul.Des lecteurs « en colère »Notre fidèle abonné Thierry B. nous a d’abord adressé « un grand merci » pour « la qualité de vos publications ». Il nous a, ensuite, fait part d’un « malaise » en lisant l’article « Autisme, TDAH : les dégâts sans fin de la psychanalyse chez les enfants. « Que les articles soient fondés et très bien écrits, je n’en disconviens pas. Par contre je note une recrudescence d’articles attaquant cette pratique sous divers aspects (efficacité, influence, académique…). Je mets L’Express très au-dessus d’une presse de propagande, de désinformation, de manipulation. Aussi je vous invite à ne pas prendre certains travers de cette presse qui consiste à s’acharner sur un thème, avec des arguments de divers niveaux, sans donner la parole à ses défenseurs, ni en laissant aux lecteurs le temps de s’imprégner, confronter, peser les faits. Ne vous méprenez pas. J’ai la plus haute estime pour L’Express, sa rédaction, ses journalistes. »Nous avons pourtant interrogé plusieurs psychanalystes lors de la réalisation de ce dossier, et nous avons aussi accordé un entretien de deux pages à la psychanalyste Clotilde Leguil. Notre journal a en effet à cœur de toujours respecter le contradictoire, et de donner la parole aux personnes mises en cause. Comme nous avons aussi à cœur de faire écho au corps médical, aux chercheurs et aux associations de parents, tous horrifiés par les dégâts et les dérives de la psychanalyse.Muriel G., qui a « fait l’effort d’acheter ce numéro », ne décolère pas. « Ni vous, ni vos collègues n’avez fait l’effort de lire Freud. Pas même capables de faire la nuance entre inconscient et préconscient. Tout ce qui échappe à la conscience ne procède pas du refoulement ; les éléments constitutifs du surmoi relèvent eux aussi de l’inconscient. Freud tombe en disgrâce parce que la cure de l’Occident chrétien est achevée ; la sexualité est désormais légitime. Mais ça non plus vous ne l’avez pas compris », affirme-t-elle. Pourtant, non seulement nous avons lu Freud, mais avons surtout demandé à l’un des plus grands experts du père de la psychanalyse, l’universitaire Jacques Van Rillaer, ancien psychanalyste devenu critique de la discipline, d’écrire un article visant spécifiquement à exposer les erreurs de Freud.Une autre lectrice, Valérie K., a lu « avec intérêt » notre dossier, mais elle l’estime trop simpliste. « La psychanalyse est une aventure d’une complexité rare, d’une exigence folle, mais surtout une découverte et une compréhension de soi et des autres comparables à nulle autre. C’est l’un des évènements marquants d’une vie. C’est démêler les innombrables fils de l’immense pelote de laine que nous sommes », écrit-elle.Il s’agit, ici, d’une critique récurrente du dossier, et peut-être un aspect que nous n’avons pas suffisamment expliqué. L’Express ne critique pas la psychanalyse comme méthode de développement personnel ou de bien-être. La psychanalyse peut, effectivement, faire du bien aux personnes qui ont besoin de parler d’elles pour mieux se comprendre, et c’est tant mieux ! Chacun est libre de trouver du réconfort où il le souhaite. Nous alertons, en revanche, sur les errances de cette discipline, et sur les dégâts, documentés, qu’elle a provoqués, notamment chez les enfants, mais aussi les personnes souffrant de pathologies psychiatriques lourdes.Mais aussi des félicitationsChaque journaliste le sait, le lecteur qui prend son clavier ou sa plume pour critiquer est plus commun que celui qui félicite. Ce dossier a pourtant provoqué son lot de remerciements, dont ceux du médecin généraliste Jean-Jacques Fraslin, engagé contre les pseudo-médecines, notamment l’homéopathie. « Un excellent dossier dans ⁦L’Express sur la psychanalyse, une exception presque française ! », a aussi écrit Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.Constatant la violence des réponses des partisans de la psychanalyse, certains n’ont pas manqué de saluer le travail de la rédaction et de nous adresser leur « soutien », comme Cyrille Vidal, dentiste et ex-président du collectif « NoFakeMed », qui lutte contre les fausses médecines. D’autres ont confirmé les dérives de la psychanalyse en nous confiant leurs propres expériences. « Je me suis complètement déconvertie de la psychanalyse quand mon fils a eu des problèmes psy. Je ne leur souhaite pas d’avoir un enfant de 2 ans en souffrance psychique à qui on fait un jeu de mots lacanien », indique par exemple Billie B. sur le réseau social X.Toujours sur X, le journaliste et chroniqueur judiciaire Julien Mucchielli a de son côté confirmé les dérives que nous évoquons dans l’article « Psychanalyse : dans les tribunaux, les douteuses expertises inspirées des théories de Freud » : « On en a des exemples chaque jour dans les comptes rendus de procès : des “expertises”, de psychanalystes parfois starifiés par la presse, mais qui sont des conteurs plutôt que des scientifiques. C’est un scandale absolu et tout le monde applaudit parce que c’est bon pour le story-telling. » »Une guerre sans fin pour obtenir le droit de soigner son enfant, une première victoire au bout de presque dix ans en ce qui me concerne. Des services sociaux à la ramasse qui niaient le TND [NDLR : trouble neurodéveloppemental] et menaçaient de faire placer mon fils. Un adolescent exclu du système. Mais vivant », nous écrit de son côté Caro. FreValva, encore sur X, s’inquiète des nombreuses personnes « sous emprise psychanalytique pendant de nombreuses années », et dénonce « l’enjeu financier considérable pour des “thérapeutes” qui remplissent leurs agendas et leurs comptes avec quelques “clients” addicts ».Un responsable de deux associations d’accompagnement de personnes autistes a pris le temps de nous adresser un mail, après avoir lu l’entretien du Dr. Etienne Pot, délégué interministériel aux troubles du neurodéveloppement, qui critique l’utilisation de la psychanalyse dans le traitement de l’autisme. « Je ne peux qu’aller dans son sens. Nous y sommes souvent confrontés lors d’échanges avec des structures dédiées à l’autisme, voire avec certains CRA [NDLR : Centres ressources autisme] toujours noyautés par des psychanalystes accrochés à leurs dogmes et encore parfois à leurs sources de financement, conservant ce pouvoir exorbitant et manipulateur auprès de familles totalement désarmées et en plein désespoir. »Un autre lecteur, Florian C., nous a indiqué par courriel que l’article concernant les errances de la psychanalyse chez les enfants atteints de TDAH et de TSA « fait malheureusement écho à l’actualité de sa famille ». Outre la psychanalyse, il s’inquiète d’un potentiel « dysfonctionnement systémique dans la prise en charge des patients en situation de handicap et de troubles mentaux » en France.Les jeux de mots « lacaniens »Des lecteurs ont préféré nous adresser des messages d’humour, fort bienvenus. Répondant à un message d’une psychologue critiquant L’Express et estimant que les psychanalystes n’ont « rien à justifier », le compte humoristique « Evidence Based Bonne Humeur » s’est laissé aller à une psychanalyse sur Internet. « Cette personne exprime clairement sa volonté inconsciente de se tenir EN DEHORS de la situation, de se dissocier de l’obligation de justifier quoi que ce soit, commence-t-il. Cette faute révèle un conflit latent : d’une part, le besoin conscient de ne pas avoir à justifier ses actes ou ses pensées, et d’autre part, un désir inconscient de se distancier de cette situation, de se mettre “hors” de tout jugement ou responsabilité. Une mise à l’écart qui peut également traduire une tentative de se libérer de l’influence paternelle et de la dynamique œdipienne, marquant un désir inconscient d’émancipation vis-à-vis de l’autorité psychanalytique. »Une mise à l’écart qui peut également traduire une tentative de se libérer de l’influence paternelle et de la dynamique œdipienne, marquant un désir inconscient d’émancipation vis à vis de l’autorité psychanalytique.— Evidence Based Bonne Humeur (EBBH/Romain) (@Evidencebbh) August 11, 2024Notre abonné Denis Malgrange a lui aussi voulu apporter une « modeste contribution » : « Jacques-Alain Miller est surnommé, par la grâce de ses initiales, “JAM”. Tout psy digne de ce nom vous trouvera dans le jeu de mots un sens ésotérique caché. Donc, que peut bien nous dire “JAM” ? En français, rien. En anglais, confiture, embouteillage, pétrin, peut-être une allusion à de la bouillie intellectuelle ? C’est peu clair : c’est donc que l’algorithme de formation était inadapté. Prenons, au lieu de l’initiale, la seconde lettre de chaque nom, et nous trouvons “ALI”. Ali fut un successeur de Mahomet dont il épousa la fille Fatima. C’est le fondateur du chiisme, l’une des grandes branches de l’islam. Jacques-Alain Miller, successeur et gendre de Lacan, est le leader de l’une des grandes écoles de la psychanalyse. Le parallélisme est flagrant et la conclusion évidente : la psychanalyse est une religion, avec ses fidèles, ses hérétiques (Adler, Jung…), et même ses versets sataniques (les TCC). Pour se convertir, il suffit de prononcer la profession de foi des croyants : il n’est de psy que Freud, et Lacan est son prophète. »

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Author : Victor Garcia

Publish date : 2024-08-16 08:15:00

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L’Express

Etats-Unis : la réforme des médicaments, un succès à point nommé pour Kamala Harris

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C’est une bonne nouvelle pour des millions d’Américains… mais aussi pour Kamala Harris. Après de longues négociations, la Maison-Blanche a annoncé, ce jeudi 15 août, avoir trouvé un accord avec les sociétés pharmaceutiques pour encadrer le prix de dix médicaments très utilisés par les personnes âgées. Pour la première fois, le ministère américain de la Santé a directement négocié avec les entreprises au nom du programme « Medicare », l’assurance de santé publique des Américains de plus de 65 ans. Les médicaments concernés traitent des pathologies répandues chez les seniors, comme les caillots de sang, les maladies cardio-vasculaires, le diabète ou encore l’arthrite.Cet accord est une grande victoire pour l’exécutif américain en termes de pouvoir d’achat, une des principales préoccupations des électeurs. A partir de 2026, quand les nouveaux prix seront effectifs, les bénéficiaires de Medicare économiseront 1,5 milliard de dollars par an et 6 milliards de dollars pour les contribuables, selon le communiqué de la Maison-Blanche.De nombreux citoyens américains verront la différence dans leur vie quotidienne. Selon le Secrétariat adjoint à la planification et à l’évaluation (ASPE), qui conseille le ministère de la Santé, environ neuf millions de bénéficiaires de Medicare utilisent au moins un des dix médicaments sélectionnés. D’autant plus que la santé est source d’inquiétude financière pour les Américains. Le prix des médicaments aux Etats-Unis échappe à toute régulation publique et il est donc beaucoup plus élevé que dans les autres pays développés. Il faut même souvent en payer une partie de sa poche, même quand on est assuré.Muscler son bilanL’accord a été annoncé par un communiqué commun du président Joe Biden et de sa vice-présidente, Kamala Harris. « Aujourd’hui, l’administration Biden-Harris tient sa promesse de réduire le coût des médicaments pour les personnes âgées et de faire faire des économies aux Américains », se félicite le couple exécutif. Cette victoire économique n’aurait pas été possible sans l’Inflation Reduction Act, le gigantesque plan d’investissement de Joe Biden pour le pouvoir d’achat, qui a autorisé « Medicare » à négocier le prix de certains médicaments. La loi avait aussi permis le plafonnement du prix de l’insuline pour les personnes âgées à 35 dollars par mois, alors que certains patients devaient payer plusieurs centaines de dollars. C’est d’ailleurs une des mesures de Joe Biden les plus appréciées des Américains.Le fait que Kamala Harris soit associée à cet accord n’est pas anodin. Elle n’a pourtant pas joué un rôle central dans les réformes économiques de Joe Biden. Mais le communiqué mentionne son vote déterminant pour adopter l’Inflation Reduction Act au Sénat. Les démocrates n’avaient alors pas de majorité absolue et la chambre haute du Congrès était divisée. C’est donc le vote de la vice-présidente qui avait permis à la loi de passer. Désormais, Kamala Harris peut utiliser cette réforme des médicaments pour muscler son bilan sur le pouvoir d’achat. L’inflation, en baisse aujourd’hui, est longtemps restée élevée aux Etats-Unis, éclipsant les autres accomplissements économiques de Joe Biden et nourrissant les attaques de Donald Trump.Des points chez les électeurs âgésLa candidate démocrate, en plus de récolter les fruits de la présidence Biden, dit aussi vouloir aller plus loin. « Le président Biden et la vice-présidente Harris ont affronté Big Pharma et ont gagné […] Nous ne nous arrêterons pas là », lit-on dans le communiqué. Continuer à faire baisser le prix des médicaments est une des grandes promesses de campagne de Kamala Harris. Depuis quelques jours, des publicités de campagne mettent déjà en avant ses victoires contre l’industrie pharmaceutique et elle devrait détailler des propositions sur ce sujet lors d’un meeting vendredi 16 août.Sur le plan électoral, la réforme pourrait être utile aux démocrates, notamment dans les swing states. Selon une étude de la Kaiser Family Foundation, une organisation à but non lucratif spécialisée dans les politiques de santé, seule la moitié des Américains de plus de 65 ans ont connaissance de ces négociations sur le prix des médicaments. Si Kamala Harris parvient à faire connaître cette mesure, elle pourrait réaliser une percée importante chez les électeurs âgés.La candidate démocrate sera justement dans le Maryland ce jeudi 15 août en compagnie de Joe Biden pour célébrer l’accord et révéler le nouveau montant des médicaments, qui n’a pas encore été communiqué. Depuis son retrait de l’élection présidentielle, Joe Biden n’apparaît plus beaucoup en public et Kamala Harris préfère ne pas trop s’appuyer sur lui pour tracer son propre chemin et ne pas souffrir de son impopularité. Mais en se montrant à la tâche, au premier plan avec le président américain, elle peut être perçue comme plus « présidentiable », comme quand elle a accueilli, avec Joe Biden, les prisonniers américains libérés de Russie. Selon les derniers sondages, Kamala Harris et Donald Trump sont au coude-à-coude. La démocrate gagne même du terrain dans certains Etats-clés. Cette stratégie de la crédibilité et de la responsabilité pourrait lui permettre de consolider son avance.

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Publish date : 2024-08-15 17:26:02

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L’Express

L’Ukraine responsable du sabotage de Nord Stream ? Le démenti de Kiev

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Le démenti est ferme. La présidence ukrainienne a qualifié, ce jeudi 15 août, de « non-sens absolu » sa mise en cause dans le sabotage en septembre 2022 des gazoducs russes Nord Stream en mer Baltique, après des informations de presse en ce sens.Le Wall Street Journal a affirmé que l’ancien chef d’état-major ukrainien, Valeri Zaloujny, avait supervisé le plan visant à faire sauter les oléoducs qui alimentaient encore à ce moment-là l’Europe en gaz russe, malgré l’invasion par les troupes russes de l’Ukraine à partir du 24 février 2022. »L’implication de l’Ukraine dans les explosions de Nord Stream est un non-sens absolu. Ces actions n’avaient aucun intérêt pratique pour l’Ukraine », s’est défendu auprès de l’AFP le conseiller présidentiel Mykhailo Podoliak, en réaction à l’article du quotidien américain.Zelensky au courant ?Selon le Wall Street Journal, le président ukrainien Volodymyr Zelensky aurait été au courant du projet avant de faire volte-face et de demander son arrêt. Le porte-parole de la présidence a observé que l’implication de l’Ukraine dans le sabotage aurait « pu mettre un terme » à l’aide apportée à Kiev par les « partenaires européens ». Il a en revanche qualifié d' »évidentes » les motivations de Moscou dans la destruction du gazoduc. »La Russie a estimé qu’il était nécessaire de discréditer l’Ukraine de manière conjoncturelle, afin de réduire son influence diplomatique, émotionnelle et informationnelle sur la communauté européenne », a-t-il soutenu, quitte à « perdre les opportunités commerciales de Nord Stream ».Les affirmations du Wall Street Journal surviennent au lendemain de révélations dans la presse allemande selon lesquelles l’enquête judiciaire menée en Allemagne sur le sabotage s’orientait vers l’Ukraine, avec un mandat d’arrêt récemment lancé contre un plongeur professionnel de ce pays. »Comme une torpille »Selon le WSJ, six personnes au total ont été directement impliquées dans cette opération spectaculaire et inédite, pour un coût d’environ 300 000 dollars, le tout financé par de l’argent privé. « Volodymyr Zelensky avait initialement approuvé le plan, selon un officier qui y participait et trois qui en avaient connaissance », a écrit le journal américain. « Mais après, quand la CIA en a eu vent et a demandé de l’empêcher, il a ordonné de le stopper », poursuit-il.Valeri Zaloujny, commandant en chef de l’armée ukrainienne à l’époque, aurait ignoré cet ordre et son équipe aurait modifié le plan initial, affirme le journal.Contacté par le WSJ, Valeri Zaloujny, qui a depuis été nommé ambassadeur pour l’Ukraine à Londres, a déclaré dans un échange par écrit qu’il n’avait aucune connaissance d’une telle opération, et a qualifié de « provocation » toute affirmation du contraire.Après avoir demandé de stopper l’opération, Volodymyr Zelensky avait demandé des explications à Valeri Zaloujny, selon le WSJ, citant trois personnes ayant eu connaissance de cet échange. Ce dernier lui a répondu qu’il était trop tard, affirmant qu’il n’était plus possible de communiquer avec l’équipe du sabotage car tout contact aurait pu mettre en danger l’opération. »Il a été dit (à M. Zelensky, NDLR), c’est comme une torpille, une fois que vous l’avez lancée sur l’ennemi, vous ne pouvez pas la récupérer, elle continue jusqu’à faire boum », décrit un haut gradé, informé de cette conversation, cité par le WSJ.Les médias allemands, qui ont révélé l’avancée récente de l’enquête judiciaire, sont eux beaucoup plus prudents sur l’implication des hautes autorités ukrainiennes et tendent au contraire à disculper le président Zelensky au moins. L’hebdomadaire Der Spiegel évoque en revanche une possible implication de Valeri Zaloujny.

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Publish date : 2024-08-15 17:58:37

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L’Express

Débarquement de Provence : l’hommage de Macron aux combattants français et africains

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« Il n’y aurait pas eu de victoire alliée » sans « les étrangers, les tirailleurs » d’Afrique : les présidents français Emmanuel Macron et camerounais Paul Biya ont rendu un vibrant hommage jeudi à Boulouris-sur-Mer (Var) à l’armée « bigarrée » du débarquement de Provence, il y a 80 ans.Deux mois après les commémorations du Débarquement de Normandie, Emmanuel Macron et les chefs d’Etat et de gouvernement du Cameroun, du Gabon, des Comores, de Centrafrique, du Togo et du Maroc étaient réunis dans le sud de la France pour le 80e anniversaire de l’opération « Dragoon », son équivalent en Provence, épisode méconnu mais essentiel de la Libération.Les célébrations ont cependant été amputées d’un déjeuner à bord du porte-hélicoptères Dixmude et d’une évocation du débarquement prévue en début d’après-midi à Toulon en raison d’une météo capricieuse. Parmi les pays récemment brouillés avec Paris, le Burkina Faso était représenté par un chargé d’affaires, mais le Niger, le Mali ou l’Algérie n’ont envoyé personne. »Ils n’avaient jamais foulé le sol de la métropole »Si les difficultés diplomatiques de la France en Afrique ont réduit la liste des présents, un hommage appuyé a été rendu aux soldats des ex-colonies françaises ayant combattu aux côtés des Français d’Afrique du Nord et de métropole. »Officiers de l’Empire ou enfants du Sahara, natifs de la Casamance ou de Madagascar, […] ils n’étaient pas de la même génération, ils n’étaient pas de la même confession, […] ils étaient pourtant l’armée de la nation, armée la plus fervente et la plus bigarrée », a rappelé le chef de l’Etat français à la nécropole internationale de Boulouris-sur-Mer. « Ces hommes s’appelaient François, Boudjema, Harry, Pierre, Niakara », a insisté Emmanuel Macron, rappelant qu' »un grand nombre d’entre eux, spahis, goumiers, tirailleurs africains, antillais, marsouins du Pacifique, n’avaient jamais foulé le sol de la métropole » avant d’être envoyés participer à la libération de la France. »La part d’Afrique en France est aussi ce legs qui nous oblige », a plaidé le président, insistant sur le fait que les noms de ces soldats devaient « continuer d’être donnés à nos rues, nos places, pour inscrire leurs traces impérissables dans notre histoire ». « Lorsqu’il s’agit de défendre l’intérêt vital de la nation, tous ceux qui se reconnaissent comme Français ont vocation à être ensemble », a-t-il ajouté. »Il n’y aurait pas eu de victoire alliée sans la contribution des autres peuples, sans les étrangers, et autres tirailleurs » africains, a insisté le chef d’Etat camerounais Paul Biya, ajoutant : « Cette lutte a été menée ensemble, pour défendre les valeurs et les idéaux universels de paix et de justice ».Après les discours, Emmanuel Macron a remis la Légion d’honneur à une résistante, Thérèse Dumont, qui a participé à la libération d’Arras, et à deux anciens combattants, le Marocain Larbi Jawa, blessé lors de la bataille du Mont Cassin en Italie, et le Français Pierre Salsedo, pied-noir de Tunisie affecté au PC du général De Lattre de Tassigny jusqu’à Berlin.Agé de 100 ans, il a raconté jeudi son arrivée à Marseille, peu après la libération de la ville : « Nous étions très émus de débarquer en métropole. On a été un peu refroidi parce que le premier soir, on a dû dormir dans une porcherie désaffectée. Mais à la guerre comme à la guerre… ». »Rattraper le temps perdu »Le 15 août 1944, quelque 100 000 soldats, essentiellement américains, canadiens et britanniques, ont débarqué sur les plages du Var, ouvrant la voie à plus de 250 000 Français de l’Armée « B », composée essentiellement de troupes venues des colonies françaises en Afrique, qui ont repris Toulon puis Marseille en moins de deux semaines.Ce succès a contribué à la libération de l’Europe grâce au matériel acheminé via ces deux ports méditerranéens. Mais il a aussi permis à la France, humiliée en 1940, de s’asseoir à la table des vainqueurs grâce à l’engagement massif de ses forces en Provence alors qu’il n’était que symbolique en Normandie.Placée sous les ordres du général de Lattre de Tassigny, l’Armée « B », future « Première armée », comptait 84 000 Français d’Afrique du Nord, 12 000 soldats des Forces françaises libres (FFL) fidèles au général de Gaulle et 12 000 Corses, mais aussi 130 000 soldats dits « musulmans », d’Algérie et du Maroc, et 12 000 soldats de l’armée coloniale, comme des tirailleurs sénégalais, ou des marsouins du Pacifique et des Antilles. »Si la France a pu écrire sous son drapeau Liberté, égalité, fraternité, c’est en partie grâce aux tirailleurs sénégalais », avait insisté mercredi auprès de l’AFP N’Dongo Dieng, tirailleur ayant participé aux guerres d’Indochine et du Cameroun. »La France nous avait oubliés, mais ils sont en train de rattraper le temps perdu », ajoutait de son côté Oumar Diémé, invité, comme son compatriote, parmi une délégation de cinq anciens tirailleurs à la nécropole de Boulouris, où reposent 464 soldats tués sous l’uniforme français durant l’été 1944.

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Publish date : 2024-08-15 18:46:31

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