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Ukraine : avec l’offensive de Koursk, Zelensky veut « forcer la Russie à mettre fin à la guerre »

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Six personnes ont été tuées ce 28 août par plusieurs frappes russes dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine. Une nouvelle offensive russe, alors que des frappes « massives » sur les villes et infrastructures ukrainiennes en ce début de semaine avaient déjà fait au moins cinq morts et obligé les autorités à imposer des coupures de courant dans plusieurs régions.Face à cette résurgence des frappes russes, Kiev a sollicité une réunion du Conseil Otan-Ukraine ce mercredi après-midi. La défense antiaérienne, un besoin crucial pour l’Ukraine, sera l’un des sujets principaux de cette réunion avec l’Alliance atlantique.Les infos à retenir :⇒ Six morts dans des frappes russes dans l’est de l’Ukraine⇒ Zelensky va présenter un plan à Biden pour la fin de la guerre⇒ Une réunion Otan-Ukraine à la demande de KievSix morts dans des frappes russes dans l’est de l’UkraineSix personnes ont été tuées par plusieurs frappes russes dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, a annoncé le gouverneur régional, dans une zone où les forces russes ont revendiqué la prise d’un nouveau village. »Dans la matinée, les Russes ont tué quatre personnes et détruit une maison à Izmaïlivka », village situé tout près du front, a déclaré Vadym Filachkine sur Telegram. Les victimes de cette frappe étaient de la même famille, deux parents et leurs enfants âgés de 17 et 24 ans, selon le procureur. Une autre attaque a tué deux personnes près de Tchassiv Iar, place forte régionale, a-t-il ajouté.Zelensky va présenter un plan à Biden pour la fin de la guerreSelon l’agence de presse américaine Reuters, Volodymyr Zelensky a assuré ce mardi qu’il présenterait prochainement un plan pour la fin de la guerre au président américain Joe Biden ainsi qu’à ses deux successeurs potentiels à la tête des Etats-Unis, Kamala Harris et Donald Trump. Le président ukrainien a assuré que le conflit avec la Russie se finira un jour ou l’autre par un dialogue, mais que Kiev devra être en position de force pour cela. »Le point principal de ce plan est de forcer la Russie à mettre fin à la guerre. Et c’est ce que je souhaite vivement, c’est qu’il soit juste pour l’Ukraine », a déclaré le président ukrainien lors d’un point presse à Kiev, assurant que l’incursion dans la région russe de Koursk faisait bel et bien partie de ce plan.Une réunion Otan-Ukraine à la demande de KievUne réunion du Conseil Otan-Ukraine doit avoir lieu ce mercredi après-midi, à la demande de Kiev, après des frappes russes massives lundi et mardi sur les villes et infrastructures ukrainiennes, a annoncé l’Alliance atlantique.Le ministre de la Défense ukrainien Roustem Oumerov devrait « briefer par vidéo les Alliés sur la situation sur le champ de bataille », a indiqué un porte-parole de l’Otan. La défense antiaérienne, dont l’Ukraine a un besoin crucial, sera l’un des sujets de cette réunion, a-t-on indiqué de source diplomatique.Russie : un dépôt de carburant en feu suite à une attaque de droneUn dépôt de carburant a pris feu dans la région russe de Rostov, au sud-ouest du pays, à la suite d’une attaque de drone ukrainien, a indiqué le gouverneur régional, Vassili Goloubev. L’attaque a eu lieu dans le district de Kamenski en provoquant un « incendie dans un dépôt de carburant », a-t-il écrit sur Telegram, en assurant que « personne n’a été blessé ».Un autre incendie provoqué par une attaque de drones dans un dépôt de carburant dans la région de Rostov – à Proletarsk, à quelque 200 kilomètres de la frontière ukrainienne -, est en cours depuis le 18 août, selon des médias locaux. Au moins 41 pompiers ont déjà été blessés en combattant le feu à Proletarsk, selon les autorités locales.

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Source link : https://www.lexpress.fr/monde/ukraine-avec-loffensive-de-koursk-zelensky-veut-forcer-la-russie-a-mettre-fin-a-la-guerre-SEBVOBAFJVHBHASU4TFMUS44WM/

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Publish date : 2024-08-28 12:33:19

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Mélenchon est-il antisémite ? Ce qu’en disent les maths, par Gérald Bronner

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Le leader de La France insoumise est-il antisémite ? La question n’est pas neuve. Depuis plus de dix ans, Jean-Luc Mélenchon est soupçonné d’entretenir des rapports ambigus avec les stéréotypes sur les juifs. Ce soupçon est-il une « ignominie » comme s’en indigne l’accusé ? Ou, au contraire, a-t-il donné des signes patents de son antisémitisme ? Le problème est de savoir si l’on peut avancer des arguments rationnels à ce sujet. Il me semble que oui.Prises séparément, les déclarations tonitruantes de Mélenchon peuvent parfois – dans le doute – être exonérées des suspicions qu’elles suscitent. D’autres fois, c’est plus difficile : comme lorsqu’il écrit sur son blog, alors que les actes antijuifs explosent après le 7 octobre : « Contrairement à ce que dit la propagande de l’officialité, l’antisémitisme reste résiduel en France. » Le problème est justement que ces différentes déclarations ne doivent pas être analysées séparément. Le fait est que l’on ne peut répondre à la question de savoir quelle est la probabilité exacte que cette allégation-ci ou cette autre soit réellement antisémite. En revanche, parce qu’elles sont émises par la même personne, il est nécessaire de voir ces probabilités comme liées les unes aux autres.Pour innocenter tout à fait le leader des insoumis, la seule question qui vaille est : quelle est la probabilité que telle déclaration soit ingénue et telle autre et telle autre… L’adjonction de ces probabilités se calcule très facilement en les multipliant. Comme la valeur de chacune est comprise entre 0 et 1, pas besoin d’être mathématicien pour comprendre qu’en accumulant les discours de nature douteuse, l’estimation globale de son innocence tend vers 0. Supposons qu’on puisse établir à 50 % la chance que telle déclaration qui relève de stéréotypes antisémites ait été émise en toute naïveté (comme le prétendent les défenseurs de Mélenchon), il n’y aurait alors en réalité que 6 % de chances que cette interprétation soit recevable s’il en avait fait 4 du même genre. Or les articles qui ont tenté de dénombrer ces dérapages en ont relevé bien plus depuis des années.Du dog whistle ?Sans pouvoir établir clairement le résultat de ce calcul, on peut cependant dire deux choses. D’une part, le résultat de ce type de structure probabiliste entraîne souvent un optimisme excessif – comme j’ai pu le montrer dans mon livre L’incertitude (PUF) –, c’est-à-dire que, dans le cas présent, on surestimera intuitivement l’innocence de Mélenchon. On le fera évidemment d’autant plus que sa sensibilité politique ira dans le sens de la gauche radicale et que l’on jugera ces déclarations au cas par cas, comme le traitement de l’actualité nous y invite.D’autre part, si la conjonction de ces déclarations suspectes ne fonde pas en toute certitude l’antisémitisme du leader insoumis, on ne peut, en revanche, en raison de leur accumulation, croire rationnellement à un simple hasard. Quoi alors ? On peut a minima conclure que Mélenchon pratique le dog whistle. Il s’agit d’une technique dite aussi du « sous-discours » qui consiste à utiliser un langage suggestif qui sera décodé par des groupes sociaux particuliers sans susciter la désapprobation des autres. L’opération n’est pas tout à fait réussie en l’espèce mais, tant que le plus grand nombre n’est pas convaincu de la culpabilité du messager, cela peut être un calcul politique intéressant. Intéressant, si l’on est d’un cynisme sordide.Ce que l’on peut donc dire, sans pouvoir répondre fermement au titre de cette chronique, c’est que Mélenchon n’entretient plus d’éthique de conviction concernant l’antisémitisme : cette lutte ne lui paraît plus assez importante pour qu’il s’interdise d’émettre des symboles ambigus à des parties de la population que l’on suppose – et c’est déjà problématique – sensibles à ce type de discours. Cette triste conclusion marque la déchéance de rationalité d’une figure importante de la vie politique contemporaine. Lorsque l’on perd ses valeurs et l’inconditionnalité que certaines devraient entraîner, comme le combat sans ambiguïté contre l’antisémitisme, c’est que l’on n’a pas assez de colonne vertébrale pour être grand. A chercher la tempête, on se retrouve sans sextant.Gérald Bronner est sociologue et professeur à La Sorbonne Université.

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Source link : https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/melenchon-est-il-antisemite-ce-quen-disent-les-maths-par-gerald-bronner-QLPY6PSYCZBD3J3ERG2E55CWYQ/

Author : Gérald Bronner

Publish date : 2024-08-28 12:00:00

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Prix des carburants : comment TotalEnergies chouchoute ses clients électricité et gaz

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L’énergéticien TotalEnergies a annoncé mardi qu’il allait proposer un plafond légèrement plus avantageux pour le prix à la pompe de ses carburants à ses clients électricité et gaz. »A partir du 2 septembre, tous les clients particuliers Electricité et Gaz de TotalEnergies en France bénéficieront d’un prix plafond de 1,94 euro/litre au lieu de 1,99 euro/litre pour tous les carburants en station », a annoncé le géant français dans un communiqué. TotalEnergies compte actuellement 4 millions de clients particuliers pour le gaz ou l’électricité, selon le groupe.La mesure n’aura dans l’immédiat que peu d’impact sur le pouvoir d’achat de la majorité des clients : le prix du litre de gazole était en France en moyenne de 1,63 euro et celui du litre de Super Sans plomb 95 de 1,78 euro au 23 août, selon le dernier relevé de la direction générale de l’énergie et du climat, qui dépend du ministère de la Transition écologique.Des prix variables selon les stationsMais les prix sont variables d’une station à l’autre. Au 26 août, près d’un tiers des stations du groupe affichaient des prix à la pompe supérieurs à 1,94 euro, principalement « en zones rurales et sur les autoroutes, là où les coûts d’approvisionnement des carburants sont plus élevés pour des raisons logistiques et d’exploitation », a précisé TotalEnergies.Les prix pourraient continuer à grimper et toucher plus de stations, compte tenu de la volatilité des cours du pétrole, qui ont flambé ces dernières semaines, principalement en raison des craintes géopolitiques au Proche-Orient qui menacent l’approvisionnement de la région. »Parmi nos 4 millions d’abonnés, ceux qui habitent essentiellement les campagnes ou qui vont sur les autoroutes […] profiteront du 1,94 au lieu du 1,99 […] Il y a des disparités sur le territoire et […] c’est une mesure qui protège le pouvoir d’achat », a déclaré mardi le patron du groupe, Patrick Pouyanné, sur BFMTV.La mesure d’abaissement du plafond pour les abonnés du groupe avait été évoquée par Patrick Pouyanné début juillet, lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence. Il avait alors évoqué la « colère qui monte », relative aux prix de l’énergie, sur fond de montée de l’extrême droite, entre les deux tours des élections législatives.Pour bénéficier de cette mesure, il suffit aux clients de présenter leur carte de fidélité (carte Club) TotalEnergies « et le plafond de 1,94 euro/litre s’appliquera immédiatement sur leur ticket de caisse », a indiqué TotalEnergies.Patrick Pouyanné a par ailleurs indiqué que le prix plafond à 1,99 euro le litre de carburant pratiqué pour tous les clients dans les stations du groupe continuerait en 2025 : « le 1,99 continue en 24, il continuera en 25 », a-t-il affirmé. Le groupe n’a jamais livré de chiffre sur le coût éventuel de cette mesure, mise en œuvre pour la première fois en 2023, quand les prix étaient très élevés.

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Source link : https://www.lexpress.fr/economie/prix-des-carburants-comment-totalenergies-chouchoute-ses-clients-electricite-et-gaz-UQUPIAXR3VFYHF365ZW2NYCMIA/

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Publish date : 2024-08-28 10:46:57

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Patron de Telegram arrêté : pourquoi Pavel Durov est devenu Français

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Depuis août 2021, la France compte un citoyen français pas comme les autres : un magnat des nouvelles technologies qui collectionne les passeports comme les philatélistes traquent les timbres-poste. Né en Russie, Pavel Durov, fondateur de la messagerie Telegram, est aussi de nationalité christophienne – depuis mai 2013 – et émirienne – depuis février 2021. La même année, il a également obtenu un passeport français, bénéficiant pour cela d’une procédure facilitée extrêmement rare. A l’époque, cette attribution avait interrogé, entraînant des enquêtes dans la presse. La question revient aujourd’hui en pleine lumière, alors que l’intéressé a été interpellé ce 24 août à son atterrissage à l’aéroport du Bourget. Questionné par les autorités françaises, le milliardaire était sous la menace d’un mandat de recherche. Il lui est reproché d’avoir laissé proliférer sur sa plateforme des contenus illicites – pédocriminalité, trafic de drogue, apologie du terrorisme, pour ne citer qu’eux – et de ne pas répondre aux réquisitions judiciaires.Sur le fichier protégé du Journal officiel annonçant les naturalisations, on le trouve entre un certain « Dukuray » et une « Dutton » : « Pavel Durov, né le 10/10/1984, à Léningrad, République de Russie (URSS), NAT » – l’abréviation de « naturalisé ». Traditionnellement, l’obtention de la citoyenneté française via la naturalisation est une procédure longue, qui se déroule en plusieurs étapes. Mais, avant toute chose, il faut que la personne à l’origine de la demande ait habité en France. « Normalement, un étranger doit résider en France pour une durée légale de cinq ans avant sa naturalisation, ce que l’on appelle la ‘durée de stage' », explique Fabienne Jault-Seseke, professeure de droit privée à l’Université Paris-Saclay, spécialiste du droit des étrangers.La procédure de « l’étranger émérite »Cette durée peut-être réduite dans certaines conditions, à deux ans par exemple, quand il s’agit d’étudiants ayant réussi leur diplôme. Ce n’est pas le cas de Pavel Durov. Il ne vient pas non plus d’un Etat appartenant à la liste des pays francophones reconnus par le Code civil (à l’exemple des Comores, du Congo, ou encore du Vanuatu). Comme le relevait Le Monde dans un article l’année dernière, le fondateur de Telegram n’a pas accompli un service militaire au service de la France et ne possède pas non plus le statut de réfugié. Il n’a donc pas pu obtenir de dispense de stage pour ces raisons-là.Pavel Durov détient aujourd’hui un passeport français par l’intermédiaire de la procédure « l’étranger émérite », selon des informations de France Inter que L’Express s’est fait confirmer mardi 27 août. « Le gouvernement peut accorder une dispense de la procédure habituelle en raison d’un intérêt exceptionnel présenté par l’intéressé », précise Maxime Tandonnet, chargé de cours de droit des nationalités à l’Université Paris-Est Créteil.Inscrite en 1993 à l’article 21-21 du Code civil, réalisée à l’initiative du ministre des affaires étrangères, cette disposition permet de naturaliser « un étranger francophone qui en fait la demande et qui contribue par son action émérite au rayonnement de la France et à la prospérité des relations économiques internationales ». Le site de l’administration française indique qu’il « peut s’agir, par exemple, d’une personnalité ou d’un chef d’entreprise dont l’action dans ce domaine est reconnue ». Ce chemin de naturalisation est extrêmement rare. « Il se compte en quelques dizaines de demandes par an. Sur ces dernières, seules une poignée de personnes obtiennent la nationalité française », explique un bon connaisseur du dossier.Un joueur de rugby et un autre entrepreneur dans le même casLorsque ces naturalisations sont publiées au Journal officiel accompagnées de celles réalisées via la procédure « classique », il est impossible de distinguer les unes des autres. Seule l’inscription du « département 99 » peut éventuellement indiquer une demande effectuée depuis l’étranger. « Mais ce n’est qu’un indice : dans les cas similaires à celui de Durov, aucun communiqué n’est fait pour indiquer qu’une personne a bénéficié de cette procédure », note Jules Lepoutre, professeur de droit public à l’université Côte d’Azur.Pour le savoir, il faut éplucher le Journal officiel. Une tâche fastidieuse, le nombre de naturalisations par décret oscillant d’après les chiffres de l’Insee entre 75 000 en 2021 et 40 000 l’année dernière. Quelques rares cas sont toutefois remarqués, comme celui du joueur sud-africain Maks Van Dyk, qui avait demandé la nationalité française à Emmanuel Macron en finale du Top 14, en 2019 – « Banco ! On lance la procédure », lui avait alors répondu le chef de l’Etat. La même année, Les Echos révélaient que le patron de Snapchat avait aussi profité avec son fils de cette procédure. L’un comme l’autre parlent couramment français, le premier l’ayant appris lors de son arrivée en club en 2016, le second l’ayant étudié à l’Alliance française de Los Angeles. C’est aussi le cas Pavel Durov, qui a obtenu en 2021 un certificat B1 de langue française.Refus de commenter les « décisions individuelles »Mais en quoi peut-on dire que Spiegel et Durov, géants de la tech américains et russes qui ne travaillent pas en France et n’y habitent pas, contribuent au « rayonnement de la France » ? Difficile de répondre à la question, tant l’exécutif est discret sur le sujet. Dans le cas de Spiegel, sa présence auprès d’investisseurs français et son amitié avec plusieurs entrepreneurs stars français, comme Xavier Niel ou Alexandre Arnault, ont pu être avancées comme hypothèse. L’explication est autre pour Durov : patron d’une plateforme aux 900 millions d’utilisateurs à travers le monde, il aurait obtenu la nationalité française en raison de son poids et influence économique et des difficultés rencontrées dans son pays d’origine, avance-t-on dans les cercles proches du pouvoir. En dehors de cette indication, difficile d’en savoir davantage : interrogés, le Quai d’Orsay et le ministère de l’Intérieur – dont dépend la direction de l’intégration et de l’accès à la nationalité – se renvoient la balle, les premiers refusant de « commenter toute décision individuelle ».Pavel Durov a en tout cas un historique tumultueux avec le pouvoir russe. En conflit avec les autorités depuis les grandes manifestations contre le Kremlin en 2011, il a quitté la Russie deux ans plus tard. L’année suivante, Moscou a tenté d’interdire la plateforme dans le pays. Et si la fin officielle du blocage de Telegram en 2020 est le signe pour une partie de l’opposition russe du rapprochement entre Vladimir Poutine et l’entrepreneur, ce dernier ne semble pas prêt à rentrer au pays. Chantre du libertarianisme, Durov a posé ses valises à Dubaï et semble préférer parcourir le monde. Avec sa fortune et ses quatre passeports, il en a largement les moyens.

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Source link : https://www.lexpress.fr/societe/patron-de-telegram-arrete-pourquoi-pavel-durov-est-devenu-francais-XIAH4DBRYVFCXBHW2X26N7IVLA/

Author : Alexandra Saviana

Publish date : 2024-08-28 06:47:53

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Donald Trump et l’élection de 2020 : pourquoi l’ex-président est loin d’être tiré d’affaire

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Le 1er juillet, dans un arrêt inédit, la Cour Suprême américaine avait reconnu à l’ex-président des États-Unis une large immunité pénale « pour ses actes officiels », renvoyant en première instance le dossier sensible des poursuites contre Donald Trump pour tentatives illicites d’inverser les résultats de l’élection de 2020.Mais le procureur spécial en charge de l’affaire ne baisse pas les bras : il a publié, mardi 27 août, un acte d’accusation, certes révisé, mais qui reprend les quatre mêmes lourdes charges contre l’ancien président américain. Le document a été amendé pour tenir compte de l’arrêt de la Cour suprême et « traduit la volonté de l’accusation de respecter et d’appliquer les conclusions et instructions de la Cour suprême », explique dans un document joint le procureur spécial Jack Smith.Ce nouveau rebondissement dans la campagne électorale intervient après la demande hier par le même procureur de casser la décision d’une juge de première instance annulant les poursuites contre l’ex-président Donald Trump pour rétention de documents classifiés après son départ de la Maison-Blanche. Cela n’aura toutefois probablement pas d’incidence sur l’élection présidentielle américaine du 5 novembre.Donald Trump inculpé de « complot » et « d’atteinte au droit de vote »Le milliardaire républicain, à nouveau candidat à la Maison-Blanche, reste donc inculpé de « complot contre les institutions américaines » et d' »atteinte au droit de vote » des électeurs pour ses pressions sur les autorités locales de plusieurs États clés afin d’invalider les résultats officiels du scrutin remporté par le démocrate Joe Biden.L’intéressé s’en est offusqué dans une série de messages sur son réseau Truth Social, criant une fois encore à l’instrumentalisation de la justice par l’administration démocrate sortante et accusant le procureur spécial de « tenter de ressusciter une chasse aux sorcières ‘morte’ dans un acte de désespoir ». Jack « Smith a réécrit exactement le même dossier afin de tenter de contourner la décision de la Cour suprême », ajoute-t-il.Dans un arrêt inédit le 1er juillet, la plus haute juridiction du pays a reconnu au président des Etats-Unis une large immunité pénale. Par une majorité de six voix contre trois – les juges conservateurs contre les progressistes – la Cour considère que « le président ne jouit d’aucune immunité pour ses actes non officiels » mais qu’il « a droit au moins à une présomption d’immunité pour ses actes officiels ».Retour en première instance pour déterminer les actes immunisésLa Cour a renvoyé le dossier à la juge de première instance, Tanya Chutkan, pour déterminer quels actes sont potentiellement immunisés de poursuites pénales. A charge pour l’accusation de démontrer qu’ils ne le sont pas lorsqu’ils ont été accomplis dans l’exercice des fonctions présidentielles.La Cour suprême a également exclu du champ des poursuites toutes les discussions entre Donald Trump et le ministère de la Justice jusqu’à la fin de son mandat. En conséquence, les procureurs ont retiré de l’acte d’accusation révisé une série de conversations ou de communications au moment des faits entre Donald Trump et des responsables du pouvoir exécutif, en particulier du ministère de la Justice.Ainsi, des « six conjurés » figurant dans l’acte d’accusation initial, essentiellement des juristes impliqués dans ses machinations présumées, qui n’étaient pas nommément identifiés, le « numéro 4 », un responsable du ministère de la Justice, a purement et simplement disparu de la nouvelle version. Quant aux cinq autres, « aucun d’entre eux n’était un responsable gouvernemental au moment du complot et tous agissaient à titre privé », soulignent les procureurs.Probablement pas d’autre procès avant l’élection de novembreLa procédure, gelée pendant près de six mois en attendant que la Cour suprême se prononce sur l’immunité pénale revendiquée par Donald Trump, a repris début août. Aucune nouvelle date pour le procès, prévu initialement à Washington à partir du 4 mars, n’a encore été fixée. Visé par quatre procédures pénales, le candidat républicain à l’élection présidentielle fait feu de tout bois pour passer en jugement le plus tard possible, en tout cas après le scrutin du 5 novembre.Donald Trump a été reconnu coupable le 30 mai à New York de « falsification comptable aggravée pour dissimuler un complot visant à pervertir l’élection de 2016 », dans l’affaire du paiement de 130 000 dollars, maquillé en frais juridiques, pour acheter le silence de l’actrice de films pornographiques Stormy Daniels.Mais cette première condamnation pénale, inédite pour un ancien président américain, sera selon toute probabilité la seule avant le vote et le prononcé de la sentence, prévu en septembre, pourrait également être reporté en raison de la décision de la Cour suprême. S’il était de nouveau élu, Donald Trump pourrait, une fois investi en janvier 2025, ordonner l’arrêt des poursuites fédérales à son encontre.

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Source link : https://www.lexpress.fr/monde/amerique/donald-trump-et-lelection-de-2020-pourquoi-lex-president-est-loin-detre-tire-daffaire-YULVSIUMGJGITK34YMX6OLVA4I/

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Publish date : 2024-08-28 08:26:35

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EN DIRECT. Premier ministre : selon Rachida Dati, « le coup de force vient de la gauche »

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Emmanuel Macron a entamé mardi de nouvelles consultations pour trouver un Premier ministre, cette fois sans le RN ni LFI, après avoir balayé l’option Lucie Castets et ainsi suscité l’ire de la gauche dont une partie appelle à manifester le 7 septembre contre ce qu’elle considère comme un « coup de force ».Les infos à retenir⇒ Dati : « le coup de force vient de la gauche »⇒ Une délégation des Républicains (LR) à l’Elysée⇒ Une manifestation le 7 septembreDati : « le coup de force vient de la gauche »Invitée de la matinale de France Inter, la ministre démissionnaire de la Culture, Rachida Dati a affirmé, ce mercredi 28 août, que « le coup de force, il vient de la gauche qui prétend incarner l’ensemble du pays alors qu’elle est largement minoritaire, intellectuellement et électoralement ». .@datirachida : « Le coup de force, il vient de la gauche qui prétend incarner l’ensemble du pays alors qu’elle est largement minoritaire, intellectuellement et électoralement » #le710inter pic.twitter.com/Jq2mlalSUM— France Inter (@franceinter) August 28, 2024″La porte est ouverte » »Les travaux continuent. La porte est ouverte et je reçois tous ceux qui veulent bien venir continuer à œuvrer pour l’intérêt supérieur du pays », a commenté le chef de l’Etat lors d’une brève déclaration à l’Elysée, en marge de la réception du Premier ministre irlandais Simon Harris. »L’idée c’est (de trouver) un Premier ministre qui incarne un changement de politique et un dépassement de la logique des blocs », indique à l’AFP un proche du président, soulignant une « volonté d’aller assez vite ».Macron a compris qu’il y avait « urgence »Contrairement aux rendez-vous organisés vendredi et lundi, ces nouvelles rencontres pour résoudre une crise politique inédite depuis des décennies se tiennent à l’écart des caméras. Selon son entourage, le chef de l’Etat a ainsi eu des contacts notamment avec ses alliés François Bayrou (Modem) et Edouard Philippe (Horizons), et a reçu des représentants du groupe centriste Liot (Libertés, indépendants, Outre-mer et territoires), qui compte 22 députés.Emmanuel Macron « a compris qu’il y a urgence à nommer quelqu’un, quelqu’un de politique, et qui ait une chance d’élargir le soutien parlementaire », a dit à l’AFP le chef de file des élus Liot, Stéphane Lenormand, après son rendez-vous à l’Elysée.Une délégation des Républicains (LR) à l’ElyséeUne délégation des Républicains (LR) doit être reçue à son tour mercredi, dont Laurent Wauquiez. Ce dernier a jusqu’à présent exclu toute participation à une coalition, mais a cependant laissé entendre que, sous certaines conditions, son groupe pourrait ne pas voter contre le budget, observe le proche du président. La même source souligne que la patronne des députés frontistes Marine Le Pen, ne censurerait « pas systématiquement » un gouvernement « autre que purement NFP ».Le PS diviséPrésentée comme un épouvantail par ses adversaires macronistes et de droite, la France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon n’a pas été conviée à ces nouvelles consultations. En revanche, « notre porte reste ouverte jusqu’au bout aux socialistes, écologistes et communistes », précise-t-on à l’Elysée, qui tente ainsi d’enfoncer un coin dans l’unité affichée entre les partenaires du Nouveau front populaire.Dès lundi, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure avait affirmé qu’il n’irait pas à l’Elysée pour le second round de discussions, et que les députés socialistes voteraient une motion de censure contre tout autre gouvernement que celui du NFP. Un point sur lequel le PS s’est divisé mardi lors d’un bureau national, les courants minoritaires appelant à ne pas barrer la route d’emblée à un gouvernement qui serait dirigé par une personnalité de gauche, non-membre de cette alliance.Depuis que l’Elysée a formellement refusé lundi au nom de la « stabilité institutionnelle » de nommer un gouvernement dirigé par la candidate du NFP Lucie Castets – qui serait selon lui « immédiatement censuré » à l’Assemblée nationale – de nombreuses voix à gauche expriment leur colère.Une manifestation le 7 septembreCe refus équivaut à un « coup de force », s’est indignée mardi LFI, qui avec plusieurs organisations syndicales lycéennes et étudiantes appelle à une « grande manifestation » à Paris le 7 septembre. « Nous voulons qu’un maximum de monde soit dans la rue » à cette date, car « la colère est immense », a commenté sur BFMTV la députée insoumise Aurélie Trouvé. »Quand Emmanuel Macron nous parle de stabilité, il se fiche du monde », a commenté de son côté sur BFMTV la patronne des écologistes Marine Tondelier. « Il confond la continuité institutionnelle et la continuité de ses politiques », a-t-elle ajouté, tandis que le communiste Fabien Roussel dénonçait dans Libération un « coup d’Etat » d’une « brutalité sans nom ».Dans ce contexte, hors de question pour la gauche de poursuivre les échanges avec un président qui « refuse de nous laisser mettre en place la politique qu’on propose », a affirmé Lucie Castets.

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Source link : https://www.lexpress.fr/politique/en-direct-premier-ministre-macron-va-recevoir-une-delegation-des-republicains-aujourdhui-ZIGTVHLUGVHQDIOZSWTYIC27VE/

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Publish date : 2024-08-28 08:33:59

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Budget 2025 : les scénarios qui font craindre un chaos fiscal

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D’ordinaire, quand le chef du gouvernement dispose d’une majorité absolue, le vote du budget au Parlement s’apparente à une promenade de santé. Lors des deux derniers examens, Élisabeth Borne ne pouvait compter que sur une majorité relative : la cadence fut donc plus soutenue, au son martial du 49.3. Cette fois, c’est un 110 mètres haies qui s’annonce. Avec vent de face, sans échauffement, et dans un stade globalement hostile, quel que soit le dossard de celui ou celle qui portera le texte.Le 1er octobre au plus tard, l’exécutif doit transmettre au Parlement, qui ouvrira à cette date sa session ordinaire, un projet de loi de finances (PLF) pour 2025. Mais avant même de discuter de ces orientations budgétaires, les députés sont tenus de se prononcer sur un autre projet de loi, celui relatif aux résultats de la gestion et portant approbation des comptes de 2023, déposé par le gouvernement précédent en juillet 2024. En gros, signer l’état des lieux de sortie.L’issue de ce « vote » est indifférente, il doit seulement avoir lieu pour permettre la suite du processus. Plus le temps file, et plus cette banale étape risque de devenir compliquée à organiser. « Le président de la République peut convoquer une session extraordinaire du Parlement en septembre pour permettre aux députés de se prononcer sur ce texte comptable, quitte à ce qu’il soit défendu par le gouvernement démissionnaire », précisent à L’Express Aurélien Baudu et Xavier Cabannes, professeurs de droit public à l’université de Lille et à celle de Paris Cité. Avec une question : « Défendre son bilan relève-t-il des ‘affaires courantes’ ? »Le 1er octobre au plus tard, l’exécutif doit transmettre au Parlement, qui ouvrira à cette date sa session ordinaire, un projet de loi de finances (PLF) pour 2025. Pour lever l’impôt, l’indispensable accord du ParlementLe premier obstacle levé, les suivants ne manqueront pas. Ce PLF a beau s’annoncer comme un texte croupion, expurgé de toute dépense à connotation politique pour éviter une coagulation des oppositions, il reste indispensable au fonctionnement du pays. Et pour cause : c’est par lui que l’exécutif reçoit l’autorisation des représentants du peuple de percevoir les impôts. « On l’a un peu oublié mais en 1789, on a fait la Révolution pour ça, rappelle Martin Collet, professeur de droit public à l’université Panthéon-Assas. Le consentement à l’impôt est un élément essentiel de notre démocratie, consacré par l’article 14 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Le gouvernement ne peut pas se passer ici de l’accord parlementaire. »A moins que la navette entre l’Assemblée et le Sénat traîne en longueur et dépasse les 70 jours. Dans ce cas, l’exécutif reprend la main et, d’autorité, met en œuvre le PLF par ordonnances. « On peut imaginer un blocage en commission mixte paritaire, réunissant les protagonistes parlementaires du texte, et un enlisement des débats. Depuis 1959, il y a déjà eu des dépassements de ce délai d’un ou deux jours, mais le gouvernement n’a jamais usé de la faculté offerte par l’article 47 de la Constitution, pointent Aurélien Baudu et Xavier Cabannes. N’oublions pas non plus qu’il faut laisser un délai raisonnable au Conseil constitutionnel pour se prononcer sur le texte en fin d’année… Le Parlement n’aurait aucun intérêt à se priver de sa compétence budgétaire. »Les deux jokers du gouvernementPour obtenir l’aval de la représentation nationale sur la question essentielle des impôts, le gouvernement dispose de deux cartes dans sa manche : demander un vote séparé sur la première partie du PLF – les recettes – ou, à défaut d’accord des députés sur ce point, revenir à la charge en mettant au vote une loi de finances spéciale qui l’autorise à lever les impôts existants. La manœuvre aurait l’avantage de reporter l’examen de la deuxième partie du PLF, la plus urticante, celle dédiée aux dépenses. Elle permettrait aussi au Premier ministre de signer des décrets de « services votés », soit les crédits minimums que le gouvernement juge indispensables pour poursuivre l’exécution des services publics – comme payer les salaires des fonctionnaires – dans les conditions approuvées l’année précédente par les deux chambres. »Est-ce dans l’intérêt du Parlement d’aller jusqu’à priver l’État de tout moyen d’action ? », s’interrogent Aurélien Baudu et Xavier Cabannes. D’autant que la loi de finances, rappellent-ils, fixe et arrête aussi les crédits de fonctionnement… du Palais Bourbon. S’il advenait, ce double blocage, inédit sous la Ve République, conduirait le pays dans l’impasse. « Le rejet du budget aurait l’effet équivalent à celui du vote d’une motion de censure », estiment les deux spécialistes. Avec pour conséquence immédiate la démission du gouvernement. Un chaos fiscal doublé d’une crise institutionnelle. Funeste cocktail.L’article 16, objet de fantasmesLe pire n’étant « pas toujours sûr », comme l’écrivait Paul Claudel, certains juristes ont évoqué ces derniers jours le recours possible du président de la République à l’article 16 de la Constitution qui le dote de « pouvoirs exceptionnels » en cas de menaces graves et immédiates sur « les institutions de la République, l’indépendance de la nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux. »Une hypothèse balayée par Denys de Béchillon, professeur de droit public à l’université de Pau et chroniqueur à L’Express : « On parle trop légèrement de l’article 16. D’abord, il n’est pas fait pour répondre à un couac budgétaire mais à un coup d’Etat ou à une guerre. Ensuite, avant de pouvoir être mis en œuvre, il doit faire l’objet d’un avis du Conseil constitutionnel, immédiatement rendu public, qui aurait alors une magnitude politique colossale. Si les Sages disaient non au président, ce dernier s’exposerait très sérieusement à une destitution. » Son collègue Martin Collet abonde : « Le Conseil constitutionnel se ridiculiserait s’il admettait que le président puisse en passer par là pour faire adopter un simple budget. La souplesse du Conseil et son sens de l’Etat sont bien connus. Mais en l’espèce, cette position serait vraiment difficile à tenir… »Un 49.3 vidé de sa substanceLa voie législative reste donc la seule qui vaille pour que la France se dote d’une loi de finances. Avec un dernier handicap, un de plus, par rapport aux procédures habituelles : le recours à l’article 49.3 de la Constitution est désormais vidé de sa substance. Grâce à lui, le Premier ministre peut faire passer un texte sans vote en engageant la responsabilité de son gouvernement. « En temps normal, c’est un dispositif utile pour souder une coalition parlementaire hétéroclite, détaille Denys de Béchillon. Parce qu’il y a un revers de la médaille : en cas de motion de censure, l’Assemblée peut être dissoute par le président de la République, ce qui oblige les députés à y réfléchir à deux fois puisqu’ils prennent le risque de devoir retourner devant les électeurs. »Pas cette fois. La cartouche ayant été grillée par Emmanuel Macron, les censeurs ont tapis rouge : aucune dissolution nouvelle n’étant possible avant un an, soit en juin 2025, ils seraient assurés de ne pas perdre leur siège si l’envie leur prenait, cet automne, de faire tomber le gouvernement. Un budget de tous les dangers : rarement formule galvaudée n’aura sonné aussi juste.

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Author : Arnaud Bouillin

Publish date : 2024-08-28 07:52:30

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L’Express

Dix morts dans des raids israéliens sur le nord de la Cisjordanie occupée

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L’armée israélienne a annoncé mardi avoir sauvé un otage israélien dans la bande de Gaza, où elle a mené de nouvelles frappes meurtrières et multiplié les ordres d’évacuations, aggravant selon l’ONU la catastrophe humanitaire en cours dans le territoire assiégé.Les infos à retenir⇒ Dix tués dans des raids israéliens sur le nord de la Cisjordanie⇒ L’armée israélienne dit mener une opération dans le nord de la Cisjordanie⇒ Les discussions sur une trêve à Gaza se poursuivent à DohaDix tués dans des raids israéliens sur le nord de la Cisjordanie occupéeLe porte-parole du Croissant-Rouge palestinien a annoncé mercredi à l’AFP que dix Palestiniens avaient été tués dans la nuit lors de raids israéliens sur plusieurs villes du nord de la Cisjordanie occupée. Deux Palestiniens ont été tués dans la ville de Jénine, quatre autres dans le bombardement d’une voiture dans un village proche et quatre encore dans un camp de réfugiés près de la ville de Toubas, a précisé Ahmed Jibril, porte-parole du Croissant-Rouge. »Les deux morts de Jénine ont été transférés à l’hôpital de Jénine », a-t-il détaillé. « Quatre Palestiniens tués dans le bombardement de leur voiture au sud de Jénine et deux (des) Palestiniens tués dans le camp de réfugiés d’al-Faraa ont été transférés à l’hôpital turc de Toubas », a-t-il ajouté.L’armée israélienne dit mener une opération dans le nord de la CisjordanieL’armée israélienne a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi mener une opération à Jénine et Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie occupée. « Les forces de sécurité ont lancé une opération pour combattre le terrorisme à Jénine et Tulkarem », a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué.Le Jihad islamique, allié du Hamas, a dénoncé une « vaste agression sur les villes et les camps du nord de la Cisjordanie occupée », estimant qu’Israël « cherche à transférer le poids du conflit à la Cisjordanie occupée » en vue d’une « annexion » de celle-ci.Les discussions sur une trêve à Gaza se poursuivent à DohaLes discussions sur un cessez-le-feu et une libération des otages dans la bande de Gaza, démarrées il y a quelques jours en Egypte, au Caire, se poursuivent au Qatar, à Doha, a indiqué mardi un responsable américain.Brett McGurk, conseiller du président Joe Biden pour ce qui concerne le Moyen-Orient, se trouve sur place, a-t-il précisé.Une frappe israélienne sur le camp de réfugiés d’al-MaghaziMardi, sept personnes, dont au moins trois enfants d’une même fratrie, ont péri dans une frappe israélienne sur le camp de réfugiés d’al-Maghazi (centre), d’après les secours. Quatre sont mortes dans un bombardement à Khan Younès (sud) et quatre autres, trois enfants et leur mère, dans une frappe sur la ville de Gaza (nord), selon la Défense civile.Un nouvel ordre d’évacuation de l’armée de plusieurs zones de Deir el-Balah (centre) « remet en cause tout un centre humanitaire mis en place » dans la ville, a déploré le bureau des affaires humanitaires de l’ONU.

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Publish date : 2024-08-28 07:16:05

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L’Express

NFP-Macron, le bras de fer continue : la rumeur Lombard, la pression des Insoumis, Hollande furieux

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« Toutes ces nuits, pourquoi, pour qui… Et ce matin qui revient pour rien. » Le classique de Gilbert Bécaud résonne-t-il dans les oreilles des lieutenants du Nouveau Front populaire ? Car lundi 26 août, trois phrases dans un communiqué élyséen auront suffi pour réduire comme peau de chagrin les objectifs d’une intense campagne, commencée le mois dernier. « Au terme des consultations, le président de la République a constaté qu’un gouvernement sur la base du seul programme et des seuls partis proposés par l’alliance regroupant le plus de députés serait immédiatement censuré par l’ensemble des autres groupes de l’Assemblée nationale. Un tel gouvernement disposerait donc immédiatement d’une majorité de plus de 350 députés contre lui, l’empêchant de fait d’agir. Compte tenu de l’expression des responsables politiques consultés, la stabilité institutionnelle de notre pays impose donc de ne pas retenir cette option. » Lucie Castets, candidate du NFP à Matignon, produit d’un douloureux accouchement entre les forces de l’union, le 23 juillet dernier, est courtoisement renvoyée à ses affaires, à l’Hôtel de Ville de Paris. Insoumis, socialistes, écologistes et communistes enjoignent au chef de l’État de respecter leur lecture du résultat des urnes. « Et maintenant, que [vont-ils] faire ? »Condamner le choix d’Emmanuel Macron, dans un premier temps. « La démocratie ne signifie rien aux yeux du président », enrage Lucie Castets. Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, déplore une « décision lunaire », quand Marine Tondelier, patronne des écologistes, juge le communiqué présidentiel « honteux ». Dans un deuxième temps, tenter de comprendre – ou pas – la prise de position du président de la République. « Il ne veut pas de la gauche pour gouverner, s’indigne le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner. Il a quand même réussi ce tour de force auprès des Français, les rendant amnésiques de sa participation à un gouvernement socialiste. » Jérémie Iordanoff, député écolo de l’Isère, lui, se trifouille les neurones. « S’il n’a pas à préjuger de la durée de vie d’un gouvernement, c’est quand même difficile à comprendre, d’un point de vue tactique. Admettons qu’ils arrivent à torpiller le NFP : Wauquiez a d’ores et déjà annoncé que la droite ne voulait pas participer à un gouvernement ! » »Macron se moque de la rue »Agir, dans un troisième temps. Mais le répertoire d’action est maigrelet… Les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon avaient dégainé – seuls et sans concertation avec leurs camarades du NFP – la procédure de destitution du président de la République. « Une mauvaise hypothèse car elle est irréaliste : le Sénat ne validerait jamais cela », euphémisme un député socialiste. Il faut dire qu’au PS, on a peu goûté la grossière manœuvre qui ne se résume qu’à faire « du bruit médiatique avec sa bouche » – l’expression est d’un cadre du NFP. « Un sale coup », dixit les proches de François Hollande lui-même qui s’en était ému auprès d’Olivier Faure, le premier secrétaire (et son ancien collaborateur).Autre option, la rue. Les mêmes Insoumis n’ont pas abandonné la carte de la destitution et y ajoutent un appel à manifester lancée aux organisations de jeunesse et aux forces syndicales et politiques. L’idée avait d’abord été lancée par les communistes. Fabien Roussel a lancé un appel à la mobilisation « partout, devant les préfectures, dans les villes » contre un Emmanuel Macron qu’il qualifie de « méprisant de la République » pour protéger une « République menacée », dit-il. Manifestation, marche… Quelle différence entre l’appel des communistes et celui des Insoumis ? « Nous ne sommes pas dans la logique d’accentuer le chaos pour l’accentuer », temporise Christian Picquet, contre-amiral du PCF. Les socialistes ne sont guère emballés par l’idée, même si Olivier Faure a fait savoir qu’il s’y rendrait. « Ça ne sert pas à rien, ça permet à ceux qui ne sont pas parlementaires, aux gens, aux Français, d’agir, mais cela n’est pas efficace d’un point de vue institutionnel », abonde un proche du premier secrétaire, qui renchérit : « D’autant plus qu’Emmanuel Macron se moque de la rue, on l’a vu avec les gilets jaunes puis avec les milliers de gens qui marchaient contre la réforme des retraites. »Alors, que vont-ils faire ? La gauche maintient la pression sur le chef de l’État, et cherche la faille. Aux Insoumis, le premier rôle. Aux autres, et en particulier les socialistes, les conversations de palais, à l’abri des regards curieux, pour « trouver un chemin » selon l’expression consacrée, mais « sans compromission », prévient un cacique du PS. Ainsi, les relations ne sont pas si mauvaises avec les députés de Renaissance, du MoDem ou d’Horizons. Certains se voient et bavardent entre deux couloirs, autour d’un café, voire partagent un taxi. N’ont pas échappé au député Arthur Delaporte les mots d’Aurore Bergé dans Libération : « Il y aura une déclaration de politique générale et c’est sur cette base que je pourrai me décider sur une censure ou non. De la même manière que je ne dis pas : je signe un chèque en blanc et par principe, je ne censure pas, je ne peux pas dire : peu importe la DPG, censure immédiate. »Le premier de saluer son adversaire politique : « C’est positif, constructif. On peut avancer comme cela. » D’autant que la Macronie ne comprend plus vraiment le premier d’entre eux, le président de la République. « Il est carbonisé », disent certains élus, qui ne prennent pas plus au mot Gabriel Attal – « affaibli », selon les mêmes – quand il affirme que la censure d’un gouvernement NFP serait « inévitable. » « Inévitable oui, automatique pas forcément », temporise un MoDem. Le chef de file des députés socialiste Boris Vallaud l’assure : « Ce n’est pas nous qui avons jeté une grenade dégoupillée mais le président de la République. Nous, nous cherchons à être constructifs. Et parmi les macronistes, quoique certains en disent, il y en a qui sont moins opposés à la possibilité d’un gouvernement du NFP que leur président. »Le coup de pression de François HollandeMais puisque personne ne traverse de pont, il faut tenir tête au président. « La stabilité, c’est l’argument des autocrates qui refusent l’alternance », fustige Arthur Delaporte, en réponse au communiqué du président de la République. La menace d’une motion de censure reste la clef de voûte de la stratégie d’opposition de la majorité relative du NFP au président de la République. Mardi matin 27 août, en réunion de groupe, les socialistes se sont mis d’accord sur trois points : ils ne participeront pas aux manifestations, contrairement à la déclaration d’Olivier Faure le matin même, n’offriront aucun soutien à la procédure de destitution, et censureront tout ce qui est une reproduction du macronisme.François Hollande, l’ancien président devenu député du NFP, n’en a pas dit moins. Furieux contre le communiqué de l’Elysée la veille, il a déploré la double faute d’Emmanuel Macron, « institutionnelle et politique », en refusant de nommer Lucie Castets. Pour lui, la participation aux consultations voulues par le chef de l’État n’a plus lieu d’être, pas plus que les manifestations voulues par les Insoumis. « De quoi aurions-nous l’air à aller devant les préfectures pour défendre le gouvernement de Castets qui n’a pas été nommé ou de dire comme Ruffin qu’il va falloir aller chercher le président ? » a-t-il lancé devant ses pairs. Il assure d’autant plus n’avoir aucun problème avec la censure d’un Premier ministre qui serait dans la continuité du macronisme. Emmanuel Macron est prévenu, par son prédécesseur.Mais au bal des prétendants, tous ne sont pas suspects de continuité avec Emmanuel Macron. Outre les rumeurs lançant Bernard Cazeneuve ou le maire socialiste de Saint-Ouen Karim Bouamrane, d’autres noms virevoltent dans les couloirs de l’Élysée, et notamment de chefs d’entreprise, comme le directeur général de la Maif, Pascal Demurger, ainsi que l’a rapporté L’Opinion. Selon les informations de L’Express, un nouveau nom agite désormais le Château : Éric Lombard, le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations. En 2022, le quotidien Les Echos lui consacrait un portrait, titré : « Eric Lombard, le banquier qui se verrait bien ministre ». L’ancien rocardien, conseiller ministériel de Michel Sapin, y est décrit comme « compatible avec la Macronie et apprécié par la gauche ». « C’est un homme de gauche comme Olivier Dussopt ? On connaît la chanson, il ne suffit pas de se décréter de gauche », prévient, ironique, un cadre du PS. La chanson de Bécaud entête… « Et puis un soir dans mon miroir, je verrai bien la fin du chemin. »

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Author : Olivier Pérou, Mattias Corrasco

Publish date : 2024-08-28 06:00:00

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L’Express

Pavel Durov arrêté en France : « Dès sa naissance, Telegram a été prisée des groupes terroristes »

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« Je lis ici de fausses informations concernant la France. » Face à l’intense polémique provoquée par l’arrestation de Pavel Durov, le président Emmanuel Macron a pris la parole sur X. « L’arrestation du président de Telegram sur le territoire français a eu lieu dans le cadre d’une enquête judiciaire en cours. Ce n’est en rien une décision politique. Il revient aux juges de statuer. » Pavel Durov est suspecté de complicité de plusieurs actes – fraude, trafic de drogue, vente de contenus pédopornographiques, transactions criminelles, etc. Egalement dans le viseur de la justice, le manque de coopération de Telegram lorsque les autorités lui demandent des données relatives aux utilisateurs commettant ce type de crimes et de délits sur sa plateforme.Une honte, estiment les partisans de Pavel Durov, parmi lesquels Elon Musk et Edward Snowden. Se sont aussi émues de cette arrestation les autorités russes – qui n’ont décidément pas peur du ridicule vu la répression féroce qu’elles mènent sur leur sol. Une affaire qui met en lumière l’influence très politique que Telegram a acquise ces dernières années. Entretien avec Julien Nocetti, chercheur associé à l’Institut Français des Relations Internationales (Ifri), spécialiste de l’Internet russe et de la diplomatie du numérique.L’Express : Que la France ait arrêté le patron de Telegram Pavel Durov est-il surprenant ?Julien Nocetti : Ça l’est sans l’être. Dans le contexte politique français actuel, en l’absence de gouvernement, il est un peu curieux en effet d’arrêter une personne d’une telle importante dans cette industrie sensible. Telegram compte plus de 900 millions d’usagers et est impliqué dans plusieurs crises et conflits internationaux. La messagerie est cependant dans le viseur de régulateurs et d’autorités de plusieurs pays : la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni… Dès sa naissance, elle a été prisée des groupes terroristes, notamment djihadistes, pour lever des fonds et diffuser de la propagande.Telegram se distingue nettement d’un WhatsApp, même si ce dernier abrite aussi des usages illicites. L’outil créé par Pavel Durov est bien plus qu’une messagerie instantanée chiffrée, c’est aussi un réseau social et une place de marché. Sur cette plateforme, les groupes peuvent accueillir un nombre de personnes bien plus élevé que WhatsApp ou Signal, ce qui permet des opérations d’influence massives. Cela fait plus de dix ans que les autorités françaises l’étudient de près, leur approche est informée.L’application était vue comme un bastion de résistance au Kremlin. Les autorités russes n’ont pourtant pas l’air de se réjouir de l’arrestation de Pavel Durov. Sont-elles inquiètes ?La position de la Russie sur Telegram est ambiguë. Pavel Durov a toujours indiqué avoir résisté aux pressions des services russes voulant déchiffrer les contenus de la messagerie. Nous n’en avons toutefois pas la certitude absolue. Depuis la guerre en Ukraine, le bras de fer entre le Kremlin et Telegram sur les clefs de chiffrement a de toute façon cessé. Au début de l’invasion, alors que le discours des autorités à la TV et dans les médias classiques était laconique, l’application a été un canal d’information majeur, un écrin de liberté pour la population russe. Mais Telegram est aujourd’hui très utilisé par les principaux responsables russes et leurs conseillers. C’est également devenu un outil de communication majeur de l’armée russe. Il y a des quantités de boucles de messages créées par des blogueurs nationalistes virulents.Tout cela alimente un écosystème informationnel qui soutient globalement la vision du pouvoir. Le Kremlin se sert aussi, de manière très assumée, de la plateforme pour diffuser son récit en Afrique subsaharienne francophone. Là encore, une galaxie de boucles créées par les sphères Wagner vise à déstabiliser les intérêts français en Afrique. L’arrestation de Pavel Durov ne réjouit donc pas le Kremlin. Les médias officiels russes ont d’ailleurs diffusé beaucoup de récits anxiogènes à ce propos. Le Kremlin suggère que Telegram va devenir « l’application de l’Otan », que ses opérations militaires en Ukraine seront « compromises ». L’axe est toujours le même : celui de la forteresse assiégée. Edward Snowden a repris ce narratif russe, accusant la France et les Occidentaux plus largement de pratiquer la censure d’Etat.Dans quels pays Telegram est-il le plus populaire ? Les Ukrainiens l’utilisent-ils toujours beaucoup ?Si la messagerie n’est que modérément utilisée dans l’UE, elle est extrêmement populaire dans l’espace post-soviétique et en Inde. Telegram intéresse également le monde arabe et l’Afrique. En Ukraine, une partie de la population utilise toujours la messagerie mais les forces armées qui l’utilisaient au début de la guerre ont, elles, basculé leurs communications sur Signal.Quels problèmes soulève Telegram ? Sont-ils différents de ceux qui se posent sur d’autres messageries ?Contenus terroristes, pédocriminels, vente de stupéfiants… Nombre d’activités sur Telegram peuvent légitimement attirer l’attention des autorités. Et le manque de coopération de la plateforme sur ces sujets est sans doute visé. Ce qui est surprenant c’est que depuis quelques années, Paris et Bruxelles jouaient la partition du gentil et du méchant flic. Le premier déroulait le tapis rouge aux patrons internationaux de la tech, quand le second campait droit dans ses bottes de régulateur sévère. Là c’est l’inverse. Paris prend une mesure très forte, une arrestation physique.Cela n’a pas manqué d’être exploité par l’alt-right américaine, à commencer par Elon Musk qui, sans réelle surprise, hystérise le débat. Notons au passage qu’Elon Musk, si vocal sur les supposés manquements de la France, l’est beaucoup moins sur les répressions numériques en Chine, où il a des intérêts commerciaux majeurs.

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Author : Anne Cagan

Publish date : 2024-08-27 06:30:00

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L’Express

Emmanuel Macron, un président dépassé par sa propre dissolution

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Que pense Gabriel Attal de la quête soulignée, surlignée même, par Emmanuel Macron de la « stabilité », formule répétée une fois de plus dans le communiqué publié lundi soir par l’Elysée ? Lui, tout jeune et tout frais Premier ministre, fauché en plein décollage par un président qui n’avait que faire, alors, de la fameuse stabilité… A moins que le mot, aujourd’hui, ne soit qu’un moyen d’éloigner le Nouveau Front populaire des responsabilités.Charivari institutionnel : le président ne sait plus sur quel pied danser. Ce qui ne se conçoit pas bien doit être énoncé clairement – pour faire illusion. Lundi soir, l’Elysée souligne qu’Emmanuel Macron a reçu les délégations partisanes « dans son rôle constitutionnel d’arbitre, garant de la stabilité institutionnelle et de l’indépendance de la Nation ». A l’évidence, il fait des efforts. Ses interlocuteurs de vendredi ont remarqué qu’il cherchait vraiment à s’élever au-dessus de la mêlée. « Il affectait de montrer qu’il était président et non chef de gouvernement », souligne un visiteur de l’ex-majorité, qui ajoute : « Emmanuel Macron, structurellement, ne comprend pas bien ce que ça peut être de ne pas gouverner complètement. »Depuis le second tour des législatives, le chef de l’Etat donne l’impression de ne plus savoir où il habite. Il accepte la réalité à un rythme de tortue et contraint ses équipes à ramer pour tenter de dissimuler les décalages.Le 22 août, l’Elysée organise un briefing avec les journalistes : « La première leçon, c’est que la majorité sortante a perdu. Le président en a parlé très clairement d’ailleurs, dans ses interventions du mois de juillet. » Il est devenu urgent de mettre en exergue ce point, car il est évidemment faux que le chef de l’Etat en ait parlé « très clairement » en juillet. Dans sa lettre du 10 juillet, il écrit : « Personne ne l’a emporté. » Ce qui ne veut pas dire que son camp a été défait.Il faudra attendre son intervention télévisée du 23 juillet pour qu’il reconnaisse que « la majorité sortante a perdu cette élection ». Premier retard à l’allumage. Le deuxième vient de la marge de manœuvre qu’Emmanuel Macron pense garder sur la politique mise en œuvre. En juillet, il est encore question d’une feuille de route. A la télévision, il remarque que « l’urgence du pays n’est pas de détruire ce qu’on vient de faire, mais de bâtir et d’avancer », il dit sa volonté que ne soit pas remise en question la politique de lutte contre le chômage et d’attractivité de la France, il ajoute même qu’il faut « consolider » la compétitivité.Les mots sont devenus videsSauf que la politique économique qui sera menée, y compris le sort de la réforme des retraites, ne dépend plus de lui. Là encore, l’Elysée, la semaine dernière, est obligé de remettre l’église au milieu du village : « A partir du moment où il y a eu défaite du camp présidentiel, c’est au futur Premier ministre et au futur gouvernement de proposer des mesures. » Pas au président d’indiquer le chemin qu’il convient d’emprunter.Les temps ont changé, il peine tant à le comprendre. De là vient aussi la difficulté à nommer un Premier ministre. « Il a tardé à acter que ce ne pouvait être quelqu’un issu de son camp », note l’un de ses ministres sortants. Il arrive désormais à Emmanuel Macron d’évoquer de plus en plus souvent une « coalition ». Il y a même fait allusion lors du 80e anniversaire de la libération de Paris, le 25 août.Cette fois, c’est François Bayrou qui bondit en entendant cela : le centriste, qui se veut aujourd’hui plus gaulliste que le dernier des gaullistes, considère que le président n’est pas là pour se mettre dans la main des partis et que l’exécutif ne procède pas du législatif – sans quoi le gouvernement serait la somme de délégations parlementaires. Quid du fameux article 8 de la Constitution, qui indique que « le président nomme le Premier ministre » ? Selon La Tribune dimanche, Emmanuel Macron a répondu à François Bayrou vendredi dernier que « personne n’accepterait que je décide tout seul ».Le front républicain ne se porte pas mieux que les institutions. On le croyait revigoré par la dissolution, il est en réalité en lambeaux. L’exécutif paie aujourd’hui les manœuvres de Gabriel Attal pendant l’entre-deux-tours : LFI appelé à la rescousse hier, cloué au pilori aujourd’hui. « J’ai conscience que ce vote m’oblige pour les années à venir », disait Emmanuel Macron au soir de sa réélection face à Marine Le Pen, le 24 avril 2022. « Les partis politiques de gouvernement ne doivent pas oublier les circonstances exceptionnelles d’élection de leurs députés au second tour des législatives. Ce vote les oblige », indique le communiqué de l’Elysée lundi soir. Les mots sont devenus vides. C’est aussi à cela que se mesure l’étendue d’un chaos.

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Author : Eric Mandonnet

Publish date : 2024-08-27 06:54:53

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L’Express

Vins : pourquoi Bordeaux mise de plus en plus sur le blanc

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Malgré le formidable élan de l’agriculture biologique, la filière vin souffre. Six millions d’hectolitres sont partis en distillation l’année dernière et une centaine de milliers d’hectares vont être arrachés, soit près de 15 % de la surface totale. La faute au désamour qui frappe le sang de la vigne en France : moins 70 % en soixante ans – les rouges étant plus à la peine que les autres. Pour conjurer l’inexorable tendance, les initiatives se multiplient. Comme, pour recouvrer la faveur des palais féminins et des milléniaux, réduire le taux d’alcool, casser les codes de la consommation. Ou encore relancer la production de blanc. De quoi redonner des couleurs à notre viticulture ? Notre guide.Opportunisme ? Retour aux origines ? Le vignoble bordelais, dont l’étoile pâlit dans les vins rouges, est saisi d’une frénésie de blancs. Et pas seulement à Pessac-Léognan, l’une des rares appellations déclinées dans les deux couleurs. On plante du sauvignon et même du chardonnay à proximité de Saint-Emilion et de Pomerol, à Castillon, Fronsac, Lussac, Lalande… pour faire des bordeaux blancs ou des Vins de France. Au diable les étiquettes. A Sauternes, les châteaux mettent leurs liquoreux au régime sec : Climens, Rieussec, Guiraud, Sigalas Rabaud, Lafaurie-Peyraguey ou Rayne Vigneau s’inscrivent dans le sillage des Doisy-Daëne et d’Yquem qui avaient commencé il y a un demi-siècle. Mais dans un mouvement de défense plus que d’innovation… Enfin, le Médoc, synonyme de flacons tanniques, finalise un dossier d’AOP médoc blanc auprès de l’Inao. Hérésies collectives au royaume des rouges ?Un besoin de se diversifierDans un vignoble globalement en crise, les domaines ont besoin de se diversifier pour se mettre au goût du jour. Ils renouent en fait avec le passé, puisque le vin blanc domina la région du XVe siècle au milieu du XXe. Il ne fut supplanté par le rouge qu’après les restructurations massives consécutives au grand gel de 1956. Aujourd’hui, les blancs secs sous AOC représentent 11 % des volumes. En Gironde, les plantations s’accélèrent hors appellations : les 1 400 hectares de blancs sans indication géographique revendiquée ont grossi de 51 % en 2023.Dans le Médoc, où 40 hectares supplémentaires ont été créés en 2023, le Caillou Blanc de Talbot, commercialisé depuis 1952, et le Merle Blanc de Clarke, produit dès 1898, témoignent d’une tradition encore vivace. Hélène Larrieu, la directrice du syndicat Médoc-Haut Médoc, attend les enquêteurs de l’Inao début juillet, et espère « un premier millésime de médoc blanc en 2025 ». Il épouserait la grande aire médocaine de 22 000 hectares, dont 16 000 sont réellement plantés – 200 en blanc. « Attention, prévient Eloi Jacob, directeur général du château Fourcas Hosten, à Listrac. On ne veut pas voir surgir des centaines d’hectares. » Il est un fervent promoteur de l’initiative « à condition de se cantonner à des terroirs spécifiques, avec des critères de production très qualitatifs ». Le domaine a planté, en 2012, une parcelle identifiée sur une belle veine calcaire, telle qu’il en existe notamment à Listrac et dans les villages les plus septentrionaux de l’estuaire, Valeyrac, Saint-Christoly, Jau-Dignac-et-Loirac. Estampillé bordeaux, le blanc de Fourcas Hosten est vendu à un prix très supérieur dans cette catégorie : « L’appellation médoc blanc aurait le mérite de valoriser l’origine », estime Eloi Jacob. C’est aussi le pari du monochromatique Clos Albus : une co-création en 2023 du château Bellerive (famille Gouache) et du Clos Manou (Stéphane Dief), dynamiques acteurs des prometteurs terroirs du nord.Les grands crus s’y sont mis depuis longtempsUne vingtaine de grands crus (la plupart classés) de la rive gauche élaborent déjà de grands blancs, comme Lynch-Bages, Margaux, Mouton Rothschild, Cantenac Brown, Cos d’Estournel, Lagrange… Mais beaucoup regardent ce dossier d’assez loin, leur notoriété faisant loi en matière de qualité et de tarifs. Tactique ou accident, tous ne rentreront pas dans le cahier des charges, comme sans doute Kirwan, qui fait le pari de l’originalité avec un 100 % chardonnay. Reste que la plupart des 90 producteurs médocains de vins pâles sont dans les clous des cépages autorisés : les traditionnels sauvignon, sémillon et muscadelle, après avoir essayé – vainement – d’accréditer le chenin, le viognier et le gros manseng. C’est à peu de chose près l’assemblage du Tertre Blanc, tandis que le Retout a introduit du savagnin et de la mondeuse blanche.Le syndicat défend encore le chardonnay dans les variétés accessoires. Le cépage bourguignon occupe déjà une cinquantaine d’hectares en Gironde, dont une dizaine en Médoc. Il a conquis la rive droite : Clos Dubreuil, Mouty, les vignobles Thunevin avec leur cuvée Bad Boy, et le dernier en date, La Croix de Labrie (Camille). « Il a de fortes dispositions à Bordeaux sur des terroirs frais », assure Hubert de Boüard, qui en cultive à la Fleur de Boüard. « Il faut sortir des clichés, encourage-t-il. En restant prudent, sans tomber dans l’excès de production. »Valandraud (encore Jean-Luc Thunevin) avait montré l’exemple dès les années 1990 avec un blanc iconoclaste issu de parcelles pourtant classées en saint-émilion. Sa réussite (plus de 70 euros la bouteille en primeurs) fait des émules : le Blanc du Milieu d’Angélus, produit sur Castillon depuis 2020, comme celui tout juste sorti de Fleur Cardinale, voisin du « Bad Boy » – deux hectares de sauvignon et de sémillon plantés en 2018. « L’équation économique est différente dans les grands terroirs, souligne Axel Marchal, œnologue-consultant. C’est prendre un grand risque d’utiliser des parcelles classées en saint-émilion ou pomerol : même avec des vins chers, les vignes perdent de leur valeur. »Mille et une recettes pour transformer le rouge en blancD’ailleurs, certains ont trouvé l’astuce pour produire des flacons à la robe pâle sans raisins jaunes : le blanc de noirs. Le concept a fait son apparition cette année au Château Castéra (une réussite à l’esprit « rosé » par ses arômes fruités), à Courlat (un 100 % cabernet franc plutôt zesté), ou encore à Paloumey – ce dernier accompagné par Axel Marchal. L’assemblage décoloré de cabernets-sauvignons et de merlots prend ici des accents très floraux. « Le pressurage est court, les jus séparés très vite des peaux, sans passer par la phase de macération, et une filtration au charbon permet d’ôter les excès de teinte », explique l’œnologue.Julien Meyre travaille depuis plusieurs années sur ce produit dans son chai de Cap Léon Veyrin, à Listrac-Médoc, poussé « par la nécessité de se diversifier, mais pressé par le temps : cela prend sept à huit ans d’amener une vigne replantée en production. » A force d’essais avec le laboratoire Rolland, il a trouvé un moyen (« top secret ») d’éviter « la manipulation » de l’éclaircissage, alors même qu’il a choisi le cabernet-sauvignon, réputé le plus foncé. Elevé en cuve inox, Blanc of Black sonne comme un riff de heavy metal avec son étiquette dans l’esprit AC/DC : « Je casse les codes du marketing et de l’aromatique, entre le chenin et le gewurztraminer. »Pour Axel Marchal, le blanc de noirs reste une anecdote : « Une réponse économique intéressante avec un produit différent. Mais ce n’est pas un révélateur de terroirs. » Dans un tout autre registre, le grand blanc de Cos d’Estournel, qui rivalise avec ses saint-estèphe, est issu de vignes surgreffées il y a une quinzaine d’années. Une méthode qui a peut-être plus d’avenir… »Le grand Emile Peynaud disait : ‘Le vin est le fils du client’, cite Axel Marchal. Si les gens veulent boire du blanc, il y a tout intérêt à en produire à Bordeaux – mais pas en allant déloger les meilleurs cabernets sauvignons. Il y a encore de la place dans les sols argilo-calcaires pour produire des vins à forte identité dans les deux couleurs. »BLANCS DE BORDEAUX : NOS 40 COUPS DE CŒUR1 LES BORDEAUX BLANCS CLASSIQUESIssus d’un assemblage traditionnel de l’appellation, leurs profils changent selon la proportion de chacun des cépages autorisés et les terroirs où ceux-ci sont plantés. Le sauvignon blanc joue le registre de la fraîcheur, de la tension et développe des notes florales (buis, bourgeon de cassis écrasé, genêt), de citron jaune et de fruits blancs (pomme, poire). Doté d’une acidité moins élevée, le sauvignon gris donne, lui, des vins plus corsés, avec des arômes de pain grillé, de pamplemousse blanc, de groseille à maquereau et de fruits de la passion. Surtout connu pour les merveilleux liquoreux qu’il offre à Sauternes et à Barsac, le sémillon, vinifié en sec, apporte au vin de la richesse et de la complexité, qui s’expriment dans des arômes frais d’agrumes (citron vert, mandarine, pamplemousse rose), d’ananas et de fruits exotiques. La muscadelle, souvent utilisée comme une épice dans l’assemblage (de 5 à 10 %), imprime au vin un caractère musqué et intensément floral, avec des nuances soutenues de chèvrefeuille, d’acacia et de fruits exotiques.1.1 Château Le Grand Verdus 2 023 8,50 €70 % sauvignon blanc, 30 % sémillonDourthe N° 1 2 023 9 €100 % sauvignon blancChâteau de Crane Jardiner… 2 023 9 €50 % sauvignon gris, 25 % sémillon, 25 % muscadellePavillon de Trianon 2 023 12 €50 % sauvignon blanc, 50 % sémillonChâteau de Sours Quarry 2 021 13,95 €100 % sauvignon blancCroix de Labrie Stella Solare 2 021 45 €60 % sémillon, 20 % sauvignon blanc, 20 % sauvignon gris (complantés)Fleur Cardinale Blanc 2 023 54 € (primeurs)57 % sauvignon blanc, 43 % sauvignon gris1.2 LES MÉDOCAINSLes cépages blancs couraient sur tout le vignoble de la presqu’île jusqu’au phylloxera. A l’aube du troisième millénaire, néanmoins, quelques hectares subsistaient, notamment du côté de Listrac-Médoc, dont les vins blancs conservent toujours une solide réputation ; et dans quelques grands crus classés de margaux, pauillac, saint-julien, saint-estèphe…, qui donnent de véritables icônes très recherchées et, souvent, très chères. Depuis une vingtaine d’années, de nombreuses parcelles de sauvignon — surtout —, et de sémillon ou de muscadelle fleurissent un peu partout dans le Médoc, livrant millésime après millésime, de vrais petits nectars.Parfaitement Sauvignon de Fourcas Dupré 2 023 15 €100 % sauvignon blancChâteau Doyac Le Pélican Blanc 2 022 18,50 €100 % sauvignon blancChâteau Malleret Blanc 2 023 19,50 €100 % sauvignon blancLe Cygne de Fonréaud 2 022 25 €60 % sauvignon blanc, 25 % sémillon, 15 % muscadelleChâteau Fourcas Hostens Blanc 2 022 28 €65 % sauvignon blanc, 20 % sauvignon gris, 15 % sémillonLe Merle Blanc de Château Clarke 2 023 32 €70 % sauvignon blanc, 10 % sauvignon gris, 10 % sémillon, 10 % muscadelleClos Albus 2 023 32 €51 % sauvignon blanc, 36 % sémillon, 13 % muscadelle1.3 LES BORDEAUX-BLANCS DES GRANDS CRUS CLASSÉS DU MÉDOCArums de Lagrange 2 022 23,5073 % sauvignon blanc, 12 % sauvignon gris, 15 % sémillonAlto de Cantenac-Brown 2 022 30 €90 % sauvignon blanc, 10 % sémillonChâteau Talbot Caillou Blanc 2 022 43,70 €71 % sauvignon blanc, 29 % sémillonPagode de Cos d’Estournel 2 022 60 €57 % sauvignon blanc, 43 % sémillonBlanc de Lynch Bages 2 022 60 €67 % sauvignon blanc, 22 % sémillon, 11 % muscadelle2. LES PESSAC-LÉOGNANLes seigneurs des Graves comptent les seuls crus classés en blanc sec. Complexes, charnus et ronds, ils sont longs en bouche et d’une très grande persistance aromatique. Beau potentiel de garde.Les Chênes de Bouscaut 2 021 21 €70 % sauvignon blanc, 30 % sémillonDomaine de la Solitude 2 022 21 €60 % sauvignon blanc, 40 % sémillonLes Demoiselles de Larrivet Haut-Brion, 2 019 22 €95 % sauvignon blanc, 5 % sémillonLagrave-Martillac 2 022 27 €60 % sauvignon blanc, 40 % sémillonChâteau Haut-Bergey Feu. Air. Eau. Terre. 2 019 35 €95 % sauvignon blanc, 5 % sémillonChâteau Carbonieux 2 022 36 €65 % sauvignon blanc, 35 % sémillonLes Hauts de Smith 2 022 38 €100 % sauvignon blancChâteau Malartic-Lagravière 2 023 53,75 € (primeurs)80 % sauvignon blanc, 20 % sémillon3. LES BLANC de NOIRSComme leur nom générique l’indique, ces blancs sont vinifiés à partir de raisins à peau noire de l’appellation bordeaux : merlot, cabernet-sauvignon et cabernet- franc pour l’essentiel. Leur chair blanche livre un jus qui demeure quasi translucide tant qu’il reste éloigné des anthocyanes contenus dans la pellicule des grains. Une approche iconoclaste qui les tient en dehors des AOC du Bordelais. D’où leur classement en Vin de France. Outre l’assemblage qui les compose, nous indiquons aussi le vignoble et l’appellation dont ils sont issus.Anthoinette Cap-Castera 2 023 12 €(Château Castéra, médoc) 70 % cabernet-sauvignon, 30 % merlotBlanc de Nuit 2 023 13 €(Domaines de l’Émissaire, bordeaux) 100 % merlot noirBlanc de Paloumey 2 023 14 €(Château Paloumey, haut-médoc) 65 % cabernet-sauvignon, 35 % merlotBlanc of Black 2 023 15 €(Château Cap-Léon Veyrin, listrac-médoc) 100 % cabernet-sauvignonBlanc de Noirs du Courlat 2 023 18 €(Château du Courlat, lussac-saint-émilion) 100 % cabernet-franc4. LES CHARDONNAYS DE LA RIVE DROITELes terroirs calcaires de la rive droite, notamment dans le Libournais, ont donné l’idée à des vignerons du cru de planter du chardonnay, cépage emblématique de la Bourgogne, friand de ces sols. En dehors du cahier des charges de l’appellation bordeaux-blanc, ils sont classés en Vin de France pour la plupart.Camille de Croix de Labrie 9 €Vin de France(Château Thieuley) Les Truffières Chardonnay 2 022 15 €Vin de FranceJean-Luc Thunevin Bad Boy 2 023 18 €Vin de FranceAnthologie de Marjosse Cuvée Chardonneret 2 022 25 €Vin de FranceLa Fleur de Boüard Chardonnay 2 021 28 €IGP AtlantiqueDubreuil Chardonnay 2 022 65 €Vin de France5. LES AVENTUREUXDes deux côtés du fleuve, certains domaines ont choisi de pousser le bouchon encore plus loin dans le choix des cépages qu’ils ont plantés. Sur ces terres bordelaises, le pyrénéen gros manseng, le ligérien chenin, le rhodanien viognier, la savoyarde mondeuse, l’alsacien riesling, ou encore le jurassien savagnin et le portugais alvarinho (récemment autorisé par l’Inao) semblent bien exotiques…Le Retout Blanc 2 022 16 €Vin de France 50 % gros manseng, 40 % sauvignon gris, 10 % savagninTertre Blanc 2 022 29,50 €Vin de France 39 % gros manseng, 23 % chardonnay, 19 % viognier et 19 % sauvignon blanc(Château Petit Val) Orfèvre du Val 2 020 69 €Vin de France 100 % riesling6. LES SAUTERNES SECSConfrontés à la baisse de la consommation des liquoreux, de plus en plus de domaines de Sauternes et de Barsac, notamment les crus classés, vinifient une partie (10 %) de leur récolte en sec. Le succès de ces cuvées excellentes à petits prix s’est révélé si probant que beaucoup de propriétés proposent aujourd’hui une version premium de leur blanc sec, à l’attrait qualité-prix moins évident.Le Sec de Rayne Vigneau 2 022 12,50 €100 % sauvignonClos des Lunes Lune d’Argent 2 022 13 €70 % sémillon, 30 % sauvignon blancG de Château Guiraud 2 023 13,50 €60 %, sémillon, 40 % sauvignon blancLions de Suduiraut 2 022 14 €52 % sémillon, 48 % sauvignon blancChâteau de Rolland Clos des moines 2 022 18 €100 % sauvignonChâteau Doisy-Daëne Grand Vin Sec 2 022 19 €100 % sauvignonR de Rieussec 2 022 26,50 €55 % sauvignon blanc, 45 % sémillonChâteau Lafaurie-Peyraguey Blanc Sec 2 022 40 €67 % sauvignon blanc, 33 % sémillonClos des Lunes Lune d’Or 2 022 45 €70 % sémillon, 30 % sauvignon blanc

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Publish date : 2024-08-27 11:57:46

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L’Express

Bruno Le Maire à l’université d’été du Medef : un adieu chaleureux après les querelles

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Rarement un homme silencieux aura fait autant de bruit. Arrivé sous l’œil attentif des caméras à l’université d’été du Medef, organisée pendant deux jours à l’hippodrome de Longchamp, dans le sud-ouest parisien, Bruno Le Maire s’est offert un adieu en fanfare depuis les tribunes, où il siégeait en tant que ministre démissionnaire avec un autre représentant du gouvernement Attal, l’éphémère délégué au Logement, Guillaume Kasbarian. Sur scène, le porte-parole de l’organisation patronale, Patrick Martin, a chaleureusement salué le bilan de l’ancien ministre de l’Economie devant une foule encravatée venue écouter son discours inaugural sous le franc soleil de cette fin août. »Cher Bruno, nous avons pu avoir des divergences sur le rythme de suppression de la CVAE [NDLR : cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises], mais tu as été un artisan déterminé et déterminant de ces politiques pro-business ». Et de le féliciter pour « [son] écoute et [sa] réactivité face au Covid ». « Pour tout cela, merci », a lancé Patrick Martin, suscitant une salve nourrie d’applaudissements à laquelle Bruno Le Maire a répondu par un sourire effacé, la main sur le cœur.Oubliées les querelles entre le Medef et le gouvernement sur les dividendes en plein Covid, les crispations autour des retraites complémentaires Agirc-Arcco… Et tant pis pour les résultats mitigés de « BLM » en matière de pouvoir d’achat, de réindustrialisation et surtout de finances publiques – ce qui lui a valu l’ouverture d’une procédure européenne pour déficit excessif en guise de cadeau de départ.En cette période de flou politique et d’incertitudes économiques, « remettre en cause ou suspendre la politique de l’offre » initiée par François Hollande et approfondie sous les mandats d’Emmanuel Macron, « se paiera cash », a répété à l’envi le représentant du Medef. Un soutien qu’aurait certainement apprécié Bruno Le Maire en juin, lui qui avait appelé – en vain – les organisations patronales, Medef compris, à prendre clairement parti contre le RN avant les législatives.

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Author : Julie Thoin-Bousquié

Publish date : 2024-08-27 12:51:40

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L’Express

Donald Trump : pourquoi le procureur spécial ne veut pas lâcher l’ex-président

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Donald Trump n’est peut-être pas totalement tiré d’affaire. Le procureur spécial Jack Smith a demandé, lundi 26 août, à une cour d’appel fédérale américaine de casser la décision d’une juge de première instance annulant les poursuites contre l’ex-président Donald Trump pour rétention de documents classifiés après son départ de la Maison-Blanche. L’ancien président, visé par 40 chefs d’accusation pour lesquels il a plaidé non coupable, était accusé d’avoir pris des centaines de documents appartenant au gouvernement et de les avoir conservés après avoir quitté ses fonctions. Un éventuel procès du candidat républicain à l’élection présidentielle ne pourrait toutefois toute pas se tenir avant le scrutin présidentiel du 5 novembre.Pourquoi une telle insistance vis-à-vis du candidat à la Maison-Blanche ? Dans ses arguments écrits, Jack Smith, procureur spécial chargé des deux enquêtes fédérales visant Donald Trump, reproche à la juge de Floride Aileen Cannon de s’être fourvoyée sur toute la ligne en décidant, le 15 juillet, que sa nomination comme procureur spécial dans ce dossier et le financement de ses travaux violaient les sections de la Constitution portant sur les nominations et les dépenses. En effet, la juge Aileen Cannon a rejeté les poursuites contre Trump le mois dernier jugeant que le travail de Smith est si important qu’il aurait dû, soit être confirmé par le Sénat, ou bien explicitement autorisé par le Congrès. Un argument de la défense des avocats de Donald Trump, qui n’ont cessé de soutenir que l’affaire n’était pas valide parce que Smith n’avait pas été nommé ni financé conformément à la Constitution.Une « mauvaise interprétation » des loisPar cette décision, elle « s’est écartée de la jurisprudence de la Cour suprême qui fait autorité, a mal interprété les lois autorisant la nomination du procureur spécial et insuffisamment pris en compte la longue tradition de nominations de procureurs spéciaux par les ministres de la Justice », poursuit le procureur spécial dans son courrier. « Son raisonnement pourrait compromettre le fonctionnement établi du ministère de la Justice et remettre en question des centaines de nominations au sein du pouvoir exécutif », y compris dans la Défense, la diplomatie ou le Trésor, ajoute Jack Smith. La défense a maintenant trente jours pour répondre, puis le procureur spécial disposera de trois semaines pour formuler un contre-argumentaire. En outre, USA Today rappelle que la juge Aileen Cannon, qui a été nommée par Donald Trump, a pris un certain nombre de décisions inhabituelles dans cette affaire qui ont été favorables à l’ancien président.Dans cette affaire, l’une des quatre procédures pénales visant Donald Trump, il lui était reproché d’avoir compromis la sécurité nationale en conservant dans sa résidence privée ces documents, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, après la fin de sa présidence, au lieu de les remettre aux Archives nationales comme l’exige la loi. Il était également accusé d’avoir tenté de détruire des preuves. Les charges les plus lourdes étaient passibles de 10 ans de prison.Sans se prononcer sur le fond du dossier, la juge Cannon s’est notamment appuyée sur la position exprimée par le juge conservateur de la Cour suprême Clarence Thomas dans l’arrêt inédit de la plus haute juridiction du pays le 1er juillet reconnaissant au président des Etats-Unis une large immunité pénale. Le juge Thomas y avait, dans un avis d’accord distinct, contesté la légalité de la nomination de Jack Smith dans un autre dossier, la procédure fédérale contre Donald Trump pour tentatives d’inverser illégalement les résultats de l’élection de 2020. Néanmoins, ce rejet surprenant par la juge Aileen Cannon de l’affaire pénale de Donald Trump en Floride « pourrait mettre en péril non seulement les futurs procureurs spéciaux, mais aussi tout procureur fédéral ou haut fonctionnaire occupant un poste temporaire, selon des experts juridiques », rapporte un article du Washington Post.

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Publish date : 2024-08-27 13:59:57

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L’Express

Mark Zuckerberg : comment le patron de Meta cherche à flatter Donald Trump

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Une conversation rendue publique ce mardi 27 août, et qui charge frontalement la présidence Biden. Dans une lettre envoyée au président – républicain – de la commission judiciaire de la Chambre des représentants américaine, Mark Zuckerberg s’est lancé dans un grand mea culpa de la gestion de la désinformation sur Facebook durant la pandémie de Covid-19. « En 2021, des hauts fonctionnaires de l’administration Biden, y compris la Maison-Blanche, ont exercé des pressions répétées sur nos équipes pendant des mois pour qu’elles censurent certains contenus Covid-19, y compris l’humour et la satire, et ont exprimé beaucoup de frustration à l’égard de nos équipes lorsque nous n’étions pas d’accord », a écrit le patron du groupe Meta dans sa missive. »Je pense que les pressions exercées par le gouvernement étaient une erreur, et je regrette que nous n’ayons pas été plus francs à ce sujet », écrit encore Mark Zuckerberg, assurant avoir fait des choix que, « avec le recul et de nouvelles informations à notre disposition, nous ne ferions pas aujourd’hui ».Mark Zuckerberg just admitted three things:

1. Biden-Harris Admin « pressured » Facebook to censor Americans.

2. Facebook censored Americans.

3. Facebook throttled the Hunter Biden laptop story.

Big win for free speech. pic.twitter.com/ALlbZd9l6K— House Judiciary GOP 🇺🇸🇺🇸🇺🇸 (@JudiciaryGOP) August 26, 2024Ce message a fait le plus grand bonheur des élus républicains, qui accusent régulièrement les réseaux sociaux de censure envers leurs opinions. « Une grande victoire pour la liberté d’expression », a réagi le compte X de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, affirmant que « l’administration Biden-Harris a ‘fait pression’ sur Facebook pour qu’il censure les Américains ». Autre soutien : Elon Musk, fervent opposant à la moindre entrave à la liberté d’expression et toujours plus proche de Donald Trump. « Quelle qu’en soit la raison, c’est un pas dans la bonne direction », a-t-il affirmé sur son réseau social X, voyant derrière cette censure une « violation du Premier amendement ».La Maison-Blanche n’a pas tardé pour se défendre, affirmant dans un communiqué que « lorsque confrontée à une pandémie mortelle, cette administration a encouragé des actions responsables pour protéger la santé publique et la sécurité de tous. Notre position a été claire et consistante : nous croyons que les entreprises technologiques et les acteurs privés doivent prendre en compte les effets de leurs actions sur le peuple américain, tout en faisant des choix indépendants quant aux informations qu’ils présentent ».Entre Trump et Zuckerberg, un historique personnel tumultueux…Cette lettre ressemble tout droit à un signal envoyé par Mark Zuckerberg à l’adresse du clan républicain, à trois mois des élections américaines. Car dire que les relations entre Donald Trump et le patron de Meta sont glaciales n’est qu’un euphémisme. Dès 2017, l’ex-président américain chargeait Facebook d’être « anti-Trump ». En 2020, alors que Mark Zuckerberg était vivement accusé d’une certaine indulgence envers le chef d’Etat américain et ses propos outranciers, le patron du groupe Meta avait réagi en se disant « profondément ébranlé et dégoûté par la rhétorique clivante et incendiaire du président Trump ».Mais la rupture s’était définitivement consumée après l’assaut du Capitole de janvier 2021, à la suite duquel le compte de Donald Trump avait été suspendu de Facebook, et ce jusqu’en janvier 2023. Un bannissement que le triple candidat à la présidentielle américaine a encore en travers de la gorge. « Tout d’un coup, je suis passé du numéro 1 à personne », disait-il encore dans une interview au média américain Bloomberg en juillet dernier.Cette lettre ne s’arrête pas seulement à la question du Covid-19, mais aborde plusieurs autres sujets qui tiennent particulièrement à cœur aux élus républicains. Le premier : l’affaire Hunter Biden, le fils de Joe Biden. Alors que Facebook avait supprimé un article de presse en raison de suspicions de « désinformation russe », dans l’attente de vérification par des services de fact-checking, Mark Zuckerberg affirme qu’il a été « rendu clair que ce post n’avait aucun lien avec la Russie, et que rétrospectivement, nous n’aurions pas dû supprimer cet article ».Autre point : le financement de Mark Zuckerberg en faveur d’associations visant à soutenir le système électoral américain. Alors que le milliardaire américain avait versé via sa fondation près de 400 millions de dollars lors de la dernière élection présidentielle – visant notamment à l’achat de protections pour empêcher la propagation du Covid-19 dans les bureaux de vote ou des équipements pour le traitement des bulletins de vote par correspondance -, ce soutien financier avait été la cible d’intenses critiques du camp républicain, l’accusant d’être partisan et biaisé en faveur des démocrates. Ce sujet était l’un des principaux chevaux de bataille de Donald Trump, qui affirmait encore dans un post sur son réseau social Truth Social en juillet dernier qu’il emprisonnerait les « fraudeurs électoraux » s’il est réélu, en citant nommément Mark Zuckerberg.Pour la présidentielle de 2024, le patron de Meta l’assure : il « ne compte pas faire de contribution similaire ». Assurant que ces donations avaient un but « non-partisan », Mark Zuckerberg a reconnu que « certaines personnes pensent que ce travail a bénéficié à un parti plutôt qu’à l’autre. Mon objectif est d’être neutre et de ne pas jouer un rôle » dans l’élection, justifie-t-il, accordant encore un point au camp trumpiste.… et des enjeux commerciaux capitauxDe bout en bout, cette lettre semble donc s’inscrire dans une tentative d’apaisement de Mark Zuckerberg envers Donald Trump. Une stratégie également renforcée par sa réaction à la suite de la tentative d’assassinat du candidat républicain en juillet dernier, la qualifiant de « badass » – à comprendre cool -, disant qu’il était « difficile de ne pas être ému par cet esprit et ce combat ».Mais si le patron du groupe Meta tente d’arrondir les angles avec Trump, c’est peut-être bien aussi car un dossier crucial pour lui pourrait bien complètement basculer en fonction du résultat de l’élection présidentielle de novembre prochain : le cas TikTok. Car si l’ex-président avait tout d’abord été un fervent combattant du réseau social chinois, celui-ci a drastiquement changé d’avis récemment, s’opposant désormais à son interdiction sur le sol américain. Et ce, notamment pour une raison : son refus d’offrir un tel cadeau au patron de Meta. « S’il n’y a plus TikTok, il reste Facebook et Instagram. Et ça, vous savez, c’est Zuckerberg », a-t-il ainsi insisté dans son interview à Bloomberg.Pour Mark Zuckerberg, la fin de TikTok sur le sol américain ne pourrait avoir que des conséquences positives, notamment pour son réseau social Instagram, qui se veut son principal concurrent. Et si publiquement, le milliardaire américain n’a jamais frontalement soutenu l’interdiction du réseau social chinois, une enquête du Wall Street Journal en 2020 avait révélé que le patron de Meta avait joué un rôle prépondérant auprès de Donald Trump pour faire monter les inquiétudes à propos de TikTok. En bon patron d’entreprise, Mark Zuckerberg le sait : avoir contre lui un ennemi à la Maison-Blanche, aussi déchaîné celui-ci puisse-t-il être, ne lui apportera rien de bien.

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Publish date : 2024-08-27 17:47:31

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L’Express

Olivier Milleron : « Pour sauver l’hôpital, encadrons le nombre de patients par infirmière »

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Longues heures d’attente aux urgences, généralistes débordés, spécialistes injoignables… Les Français sont-ils condamnés à avoir toujours plus de mal à être pris en charge correctement quand ils sont malades, et à voir la qualité des soins se dégrader ? Le cardiologue Olivier Milleron, fer de lance du Collectif inter hôpitaux, refuse de baisser les bras. Avec le Pr André Grimaldi, il publie le 28 août un « Guide des intox sur notre système de santé » (1) : les deux médecins y détaillent la longue liste des erreurs politiques qui ont conduit à la situation actuelle. Ils proposent aussi des réformes, validées par des études scientifiques et des expériences étrangères, pour y remédier – ainsi que les économies qui permettraient de les financer. Entretien.L’Express : L’été a-t-il été plus facile ou plus difficile que les années précédentes dans les hôpitaux ?Olivier Milleron : En Ile-de-France, on a gardé plus de lits ouverts et de personnel que d’habitude du fait des Jeux olympiques. Dans le même temps, la fréquentation des urgences a été moindre qu’attendu. Il n’y a donc pas eu de difficultés majeures cette année. Mais cela ne doit pas masquer les tensions dans le reste du pays, avec des services d’urgence toujours en souffrance dans de nombreux établissements. On l’a vu à Brest, avec ce « mur de la honte » où les soignants affichaient les heures passées sur les brancards par les patients. D’autres mouvements démarrent, à Aix-en-Provence, à Laval, à Nantes… Le Collectif inter hôpitaux organise une revue de la presse locale et nous voyons très régulièrement des services d’urgence fermés ponctuellement, ou pour la nuit, ou pour lesquels il faut appeler avant de se présenter.On peut anticiper une dégradation de la situation dans les mois à venir, puisque cette année, 1 500 internes vont manquer à l’appel. Face à une nouvelle réforme des examens classants nationaux, ils ont préféré redoubler plutôt que de risquer un mauvais classement. Ils n’avaient pas confiance dans la nouvelle méthode d’évaluation ! Or les internes participent à la permanence des soins à l’hôpital. Dans de nombreux établissements, les listes de garde vont donc se trouver encore plus difficiles à remplir que d’habitude…Plusieurs réformes ont été mises en œuvre ces dernières années pour pallier les difficultés des urgences – service d’accès aux soins, revalorisation des gardes et des heures de nuit – sans parler des hausses de rémunération dans le cadre du Ségur de la santé. Pourquoi a-t-on l’impression que rien ne change ?La situation des urgences n’est que le reflet de l’état plus global de l’hôpital. Si les urgences sont engorgées, c’est parce qu’on ne trouve pas de lits pour hospitaliser les patients. Cela montre que les établissements sont sous-dimensionnés, par manque de personnel. Sans oublier qu’avec le financement à l’activité, qui oblige à multiplier les actes, les responsables des différents services sont souvent peu enclins à accueillir les malades qui arrivent des urgences, surtout s’ils sont âgés ou polypathologiques, car ils craignent que ces patients ne restent hospitalisés trop longtemps et « bloquent » des lits. On le sait, les hôpitaux sont pris dans une course aux actes techniques plus rémunérateurs, qui ne répond pas du tout aux besoins de soins d’une population vieillissante et atteinte de maladies chroniques. Avec cette difficulté à trouver des lits d’aval, les soignants des urgences, qui font déjà un métier très difficile et peu valorisé, se sentent maltraitants avec leurs patients. Certains craquent, finissent par partir, et les difficultés s’aggravent.De l’autre côté, à l’entrée des urgences, nous continuons de payer la suppression de l’obligation de participer à la permanence des soins pour les médecins libéraux (NDLR : qui exercent en ville ou dans les cliniques) au début des années 2000. Depuis, les patients ont de plus en plus de mal à trouver une réponse médicale le soir et le week-end. On ne peut pas reprocher à des parents inquiets parce que leur enfant a de la fièvre à 21 heures de venir aux urgences, même si c’est surtout d’un accès à des consultations non programmées dont ils ont besoin.Les préfets pourraient réquisitionner des médecins mais ils ne le font pas. Par conséquent, effectivement, on a inventé les SAS, les services d’accès aux soins : les patients peuvent appeler le 15 pour obtenir un avis médical et être orientés vers une réponse adaptée. Mais cela pose toute une série de difficultés. D’abord, on paye – de l’ordre de 100 euros de l’heure ! – des généralistes pour venir participer au fonctionnement du 15. Mais pendant ce temps-là, ils ne sont pas dans leur cabinet à recevoir des patients. On a fait mieux comme allocation pertinente des ressources… Et par ailleurs, une enquête du syndicat Samu Urgences de France a montré que les temps de « décroché » du 15 avaient malgré tout augmenté par endroits, car ils recevaient trop d’appels. Cela met en péril les patients atteints d’urgences vitales comme les infarctus ou les AVC, où chaque minute compte.Dans votre livre, vous plaidez pour la mise en place d’un nombre maximal de patients par infirmière. En quoi cela permettrait-il de résoudre les difficultés actuelles ?Nous sommes convaincus que les soignants reviendraient massivement à l’hôpital. Beaucoup de personnels paramédicaux sont partis à cause de leurs mauvaises conditions de travail mais seraient prêts à revenir si celles-ci s’amélioraient. On ne parle pas là uniquement de salaire ou de RTT, mais d’un environnement qui permet de bien soigner les malades, de pratiquer correctement son métier.Nous disposons de plus en plus d’études confirmant qu’avec des ratios, on augmente très vite la qualité des soins. En Californie, en Australie, ce type de mesures a permis d’améliorer la qualité de vie des soignants, et donc de réduire le turn-over – vous n’imaginez pas le temps, et donc l’argent, que l’on dépense ici à former des personnels qui partent ensuite très vite. Avec ces équipes plus stables, avec moins d’absences pour arrêts maladie aussi, une diminution des taux de complication durant l’hospitalisation a été observée, tout comme une baisse des réhospitalisations et de la mortalité.Une proposition de loi a déjà été adoptée en ce sens, où en est ce texte aujourd’hui ?Il s’agissait d’une proposition du sénateur socialiste Bernard Jomier, qui a été votée assez largement le 1er février 2023, toutes tendances politiques confondues, par ses collègues. Ce texte pourrait être repris assez vite par l’Assemblée nationale, car toutes les données scientifiques montrent que cela changerait rapidement la donne pour nos concitoyens.Une telle réforme risquerait néanmoins de se montrer complexe à mettre en œuvre : certains ont évoqué de potentielles fermetures de services si les ratios n’étaient pas respectés faute de recrutements…Cette réforme ne deviendrait pas effective du jour au lendemain. Il faudra du temps pour définir les bons ratios, avec la Haute autorité de santé et les sociétés savantes, qui regroupent les experts médicaux des différentes disciplines. Le sénateur Jomier avait prévu une application progressive, étalée sur quatre ou cinq ans.Le corollaire, c’est qu’il faut sanctuariser les budgets nécessaires au financement de la masse salariale supplémentaire, et donc sortir les salaires de la tarification à l’activité (NDLR : le mode actuel d’allocation des ressources hospitalières). C’est d’ailleurs ce qu’a fait l’Allemagne récemment. Imaginerait-on une caserne de pompiers payés en fonction du nombre d’incendies ?Mais où trouverait-on l’argent nécessaire pour financer ces personnels supplémentaires ?Je ne suis pas persuadé que nous ayons réellement besoin d’une hausse considérable des moyens consacrés à la santé. Commençons déjà par faire la chasse aux actes inutiles, généralement estimés à 20 % des dépenses. C’est colossal ! Pourquoi des chirurgiens sont-ils payés par la Sécurité sociale pour opérer des varices, alors qu’il s’agit d’un acte réalisé le plus souvent à visée purement esthétique, et dont l’intérêt médical n’est pas démontré ? Pourquoi accepte-t-on que les grands groupes qui rachètent actuellement les cabinets de radiologie les poussent à faire des IRM, mieux payées, que des échographies, et ce sans justification médicale ? Pourquoi continue-t-on à tolérer les surprescriptions d’antibiotiques ou d’inhibiteurs de la pompe à proton (IPP, utilisés dans les troubles digestifs), au-delà de toutes les recommandations ?Une partie des médecins brandit la liberté de prescription à chaque fois que cette question est évoquée, mais la réalité, c’est que nous sommes à l’ère de la médecine basée sur les preuves, et que respecter les données scientifiques pour offrir aux patients la meilleure qualité de prescription possible devrait être une exigence de base.Alain Juppé avait tenté en son temps de rendre les recommandations de bonnes pratiques opposables, mais le conseil d’Etat avait retoqué la mesure…Il avait prévu des pénalités financières, c’est ce point qui a été retoqué. Mais il existe d’autres modes de sanctions, des audits, des déconventionnements… Cela nécessiterait des moyens, mais regardez tout l’argent dévolu au fonctionnement de la tarification à l’activité : une agence publique fixe les tarifs des actes, les hôpitaux payent des codeurs et des consultants pour « optimiser » le codage, la Sécurité sociale contrôle pour prévenir la « survalorisation » des actes… Toute cette bureaucratie est très coûteuse !Le « 100 % Sécu », qui viserait à confier la gestion de la totalité des remboursements à l’Assurance maladie, pourrait aussi dégager des moyens, à coût constant pour les citoyens. Le fait d’avoir un double paiement (pour partie par la Sécurité sociale et pour partie par les complémentaires santé) nous coûte également très cher : nous payons deux fois pour la gestion du remboursement de nos soins ! Sans compter que les organismes privés doivent aussi financer leurs dépenses de marketing et, pour les assurances, leurs actionnaires. Ce sujet avait été ouvert par Olivier Véran quand il était ministre de la Santé, mais Emmanuel Macron l’avait rapidement refermé. Pourtant, différentes études montrent que le 100 % Sécu ferait économiser à nos concitoyens de l’ordre de 7 milliards d’euros par an.Toutes ces mesures sont connues, et souvent assez consensuelles. On a pourtant l’impression qu’elles ne seront jamais adoptées…Elles nécessitent du courage politique, pour affronter les représentants des assureurs et les tenants de la médecine libérale la plus dure. Mais ne nous y trompons pas : il y a là un enjeu politique majeur. La dégradation des services publics, et notamment du service public de santé, nourrit un sentiment d’abandon très fort de la part des populations concernées. Ce ressentiment est un moteur très fort du vote pour le Rassemblement national.(1) Guide des intox sur notre système de santé, Textuel, petite encyclopédie critique, 188 euros, 18,90 euros, parution le 28 août.

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Author : Stéphanie Benz

Publish date : 2024-08-27 18:00:00

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L’Express

Mpox : les gouttelettes dans l’air, une voie de transmission du virus ?

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Les scientifiques continuent d’étudier le mode de transmission du Mpox. Ainsi, selon une porte-parole de l’OMS les gouttelettes sont bien une voie de transmission « mineure » du virus. D’après l’Organisation mondiale de la santé, le Mpox se transmet d’une personne à l’autre principalement par « contact étroit ». Sur son site internet, l’OMS explique qu’elle entend par contact étroit « le contact peau à peau (le toucher ou les relations sexuelles, par exemple) et le contact bouche-à-bouche ou bouche à peau (les baisers). Et également le fait de se trouver en face de quelqu’un (parler ou respirer à proximité et ainsi être en contact avec des particules respiratoires infectieuses) ». »Si vous parlez à quelqu’un de près, si vous respirez sur lui, si vous êtes physiquement proche de lui, il est possible que les gouttelettes, si vous avez des lésions, se propagent à quelqu’un d’autre », a indiqué, ce mardi 27 août, une porte-parole de l’OMS, Margaret Harris, lors d’un point de presse régulier à Genève. « Mais il s’agit d’une source mineure » de transmission, a-t-elle insisté. Dans tous les cas, a-t-elle ajouté, « des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement la dynamique de la transmission » du virus.Le port du masque pas nécessaireSelon l’OMS, il est aussi possible que le virus reste présent pendant un certain temps sur des vêtements, du linge, des objets… et des surfaces qui ont été touchés par une personne atteinte de la maladie. Une personne qui les toucherait à son tour risquerait elle aussi d’être infectée si elle présente des coupures ou des abrasions ou si elle se touche les yeux, le nez, la bouche ou d’autres muqueuses avant de s’être lavé les mains.L’OMS recommande le nettoyage et la désinfection des surfaces et des objets ainsi que le lavage des mains après avoir touché des surfaces ou des objets potentiellement contaminés. Elle ne recommande en revanche pas le port généralisé du masque. Le port du masque est recommandé aux travailleurs de la santé et aux personnes en contact avec une personne malade, a rappelé Margaret Harris. Selon l’OMS, les personnes atteintes de Mpox sont contagieuses jusqu’à ce qu’une croûte se soit formée sur toutes leurs lésions, que les croûtes soient tombées et qu’une nouvelle couche de peau se soit formée dessous, et que toutes les lésions sur les yeux et sur le corps aient cicatrisé, ce qui prend « deux à quatre semaines ».La recrudescence du Mpox en Afrique, qui touche de plein fouet la République démocratique du Congo (RDC) voisine, mais aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, et l’apparition d’un nouveau variant (1b) ont poussé l’OMS à déclencher le 14 août son plus haut degré d’alerte au niveau international. L’OMS évalue à 135 millions de dollars les fonds requis pour financer la riposte internationale au Mpox au cours des six prochains mois. Elle a lancé mardi un appel de 87,4 millions de dollars pour soutenir ses propres activités de lutte contre le virus.

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Publish date : 2024-08-27 18:35:02

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L’Express

Guerre en Ukraine : Koursk, Zaporijia… Des centrales nucléaires sous haute surveillance

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Le 6 août dernier, à la surprise générale, les forces armées ukrainiennes ont lancé une offensive en territoire russe. Le théâtre des opérations ? L’oblast limitrophe de Koursk, localisé à sa frontière nord orientale. Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, une armée étrangère foule le sol de la Grande Russie. Et de ce climat de stupéfaction, ou de surprise pour les plus endurcis, sourdent l’étrange et l’imprévu. Il faut dire que voir Christian Freuding, général de la Bundeswehr – l’armée de terre allemande -, commenter l’offensive ukrainienne en direction de la ville Koursk, sur une carte interactive, peut troubler, nous ramenant à un passé que l’on aimerait plus loin qu’il n’est.Voilà pour l’étrange, maintenant qu’en est-il de l’imprévu ? Le conflit, opposant depuis deux ans et demi l’Ukraine et la Russie, ne cesse de susciter l’inquiétude en raison d’une potentielle escalade guerrière. Il faut dire qu’un conflit de grande envergure, engageant l’une des neuf puissances nucléaires – la Russie dispose de l’arsenal nucléaire le plus dotée, quantitativement parlant – ravive la psychose de l’hiver nucléaire omniprésente lors de la Guerre froide et si bien chantée dans les années par le groupe allemand Nena et leur tube 99 Luftbaloons. Mais après deux ans et demi, et quand bien même Poutine continue de brandir la menace du feu nucléaire, aucun missile n’est « monté tout droit au ciel » comme s’égosillaient, en 1996, les Bordelais de Noir Désir.Alors si l’emploi d’une telle arme apparaît comme au mieux, neutralisé, ou au pire, retardé, il existe encore d’autres moyens de subir la fureur de l’atome. Les installations du nucléaire civil restent des objectifs militaires pour les deux armées, manipulées avec plus moins de précaution. Au début de l’invasion russe, les yeux de la communauté internationale se sont successivement tournés vers les sites de Tchernobyl, puis celui de Zaporijia. Le premier, au nord – où a eu lieu, en 1986, l’une des plus grosses catastrophes nucléaires de l’Histoire – s’est retrouvé aux mains des Russes un court instant, avant que leur offensive sur Kiev ne soit repoussée par les Ukrainiens.Zaporijia, situé sur le fleuve du Dniepr, a connu un plus triste sort. Mieux implantée au sud du territoire ukrainien, l’armée russe a pris position sur la rive gauche du fleuve, prenant possession du complexe. Le 12 août dernier, quelques jours après les débuts de l’offensive ukrainienne, un incendie s’était déclaré dans l’une des tours de refroidissement de la centrale. Russes comme Ukrainiens s’accusaient d’en être à l’origine. Cinq jours plus tard, une frappe de drone à proximité du site poussait l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à communiquer publiquement son inquiétude quant à la « détérioration » de la sécurité de la centrale, envoyant ensuite une délégation sur place.Carte localisant les centrales nucléaires d’Ukraine.Koursk, nouveau berceau des inquiétudesMais, depuis l’offensive ukrainienne, c’est sur le territoire de la Fédération de Russie que se focalise l’attention. Ce mardi 27 août, Rafael Grossi – directeur de l’AIEA – s’est rendu à la centrale nucléaire de Koursk, située à 50 kilomètres des positions ukrainiennes. Dans un communiqué paru la veille de sa venue, l’Argentin motive sa présence par la volonté « d’évaluer de façon indépendante ce qui se passe », ajoutant que « la sécurité de toutes les centrales nucléaires [était] une question centrale [pour l’AIEA] ». La visite du chef de l’organisation onusienne a été précédée par des accusations de Vladimir Poutine, portées à l’encontre de l’Ukraine. L’autocrate a reproché – lors d’une réunion tenue le 22 août, selon l’AFP – aux troupes de Kiev d’avoir « essayé de frapper la centrale nucléaire pendant la nuit ».En octobre 2023, l’administration de la centrale russe signalait et recensait trois attaques de drones ukrainiens qui n’avaient, pour autant, fait ni victime, ni dégât. Les tensions autour des sites nucléaires avaient amené Rafael Grossi, le 9 août, à appeler « à la retenue maximale afin d’éviter un accident nucléaire ». Ce 27 août, il a affirmé avoir pu visiter « les parties les plus importantes » de la centrale. Pour lui, l’infrastructure fonctionne dans « des conditions très proches de la normale », mais, devant la presse, il a tenu à rappeler : « Une centrale nucléaire de ce type si proche du point de contact ou d’un front militaire est un fait extrêmement grave. »Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, s’exprime devant la presse, dans la localité Kourchatov, à la suite de sa visite de la centrale nucléaire de Koursk, le 27 août 2024.Administré par Rosatom – entreprise publique russe -, le complexe de Koursk concentre six réacteurs nucléaires, dont deux sont encore en construction. Ces derniers sont de la même nature que ceux de la centrale de Tchernobyl. De plus, ils ne disposent pas d’enceinte de confinement, un équipement qui protège des menaces climatiques venues de l’extérieur tout comme il empêche, en cas d’accident, la propagation de particules radioactives.Néanmoins, selon Tariq Rauf – un ancien de l’AIEA, interrogé par l’AFP – ces réacteurs ont fait l’objet « d’améliorations significatives en matière de sécurité ». Egalement interrogé par l’agence de presse, Robert Kelley – ancien directeur des inspections pour l’agence onusienne – assure que « la possibilité d’un incident de type Tchernobyl [NDLR : avec un réacteur qui explose et brûle pendant des jours] est de zéro ». Pour lui le danger viendrait d’une frappe de missile qui pourrait, par exemple, toucher des lieux de stockage du combustible, engendrant une libération de gaz et de particules radioactives.

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Publish date : 2024-08-27 18:09:29

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L’Express

« L’offensive de Koursk a été organisée dans un secret total » : notre reportage avec les soldats ukrainiens

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Galina se souvient encore de l’invasion de Soudja, dans l’oblast russe de Koursk, près de la frontière avec l’Ukraine. La première, celle de 1941, quand les soldats allemands sont entrés dans sa chambre en pleine nuit. Elle avait 6 ans. Huit décennies plus tard, le 6 août dernier, cette médecin à la retraite se trouve chez elle, dans ce même village de 5 000 habitants, quand elle entend des tirs. « Quand on voit ce que les nôtres ont fait en Ukraine, on se demande qui sont les vrais nazis », s’emporte-t-elle. L’électricité a disparu, le réseau téléphonique aussi. Galina ne le sait pas encore, mais c’est le début d’une nouvelle invasion, la première en Russie depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans un incroyable coup de poker, les troupes de Kiev portent le conflit sur le sol russe.Durant les premiers mois de la guerre, l’Ukraine avait certes mené de petits assauts et elle bombarde régulièrement les raffineries de pétrole et les aérodromes russes avec ses drones de fabrication artisanale. Kiev avait même lancé avec succès deux petites incursions en Russie, avec des groupes d’exilés russes soutenus par l’armée ukrainienne. Mais le 6 août, les troupes ukrainiennes, qui ont facilement franchi la frontière faiblement défendue de la région de Koursk, se sont enfoncées sur des dizaines de kilomètres en Russie. Une percée qui a changé le cours de la guerre, après une année morose au cours de laquelle l’Ukraine s’est efforcée, souvent en vain, de contenir les avancées russes sur son front oriental. La Russie voulait « nous détruire » mais la guerre est « revenue chez elle », a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une vidéo depuis la zone frontalière d’où Kiev a lancé son assaut. « Quiconque veut semer le mal sur notre terre en récoltera les fruits sur son propre territoire. Il ne s’agit pas d’une prophétie, ni d’une jubilation, ni d’une vengeance aveugle. Ce n’est que justice », a-t-il ajouté.Galina, qui s’est trouvée aux premières loges de cette incursion, s’est réfugiée dans sa cave. Pendant des jours, elle a vécu dans le noir, perdant la notion du temps et se nourrissant de conserves. Son fils Oleg, 61 ans, qui vit avec elle, était à Moscou en voyage d’affaires. Le 8 août, revenu à Koursk, il décide d’aller chercher sa mère en voiture. Les Russes se sont déjà retirés, les Ukrainiens ne tiennent pas encore la ville. En chemin, le bourdonnement des drones et le grondement des explosions résonnent en permanence.L’offensive ukrainienne en Russie.Coincés dans les caves »Lorsque je suis arrivé dans la ville, la route était déjà parsemée de mines anti-tanks. Un drone a tiré sur ma voiture, j’étais blessé, je commençais à perdre du sang. J’ai conduit avec mes pneus crevés jusque chez ma mère, qui m’a soigné », raconte Oleg. Sur place, ceux qui restent sont tétanisés. « Les autorités se sont enfuies en premier avec leurs familles, il n’y a pas eu d’évacuation organisée. Ceux qui avaient une voiture sont partis, les autres sont restés coincés dans les caves », témoigne-t-il.Mais Oleg, homme d’affaires qui dispose d’un passeport américain et dont la famille vit toujours aux Etats-Unis, parvient à se faire évacuer par les soldats ukrainiens vers la ville de Soumy, en Ukraine, où L’Express les a rencontrés dans un abri pour réfugiés de la zone. Sa mère et lui n’ont pas vu d’un bon œil l’invasion russe contre l’Ukraine, en février 2022. « Nous ne croyions pas à la propagande russe : avant la guerre, nous avions toujours vécu sans problème avec les Ukrainiens. Si les Russes ne les avaient pas attaqués, nous n’en serions pas là », se souvient Galina – peu représentative des habitants de son village -, en éclatant en sanglots. « Si on m’avait dit il y a un an que des Russes viendraient se réfugier chez nous parce qu’on a conquis leur territoire, je ne vous aurais pas cru », souffle une bénévole ukrainienne.A Soumy, une ville de 260 000 habitants encerclée par les troupes russes au printemps 2022, la traditionnelle croix blanche a été remplacée par des triangles, symboles de cette opération audacieuse. Des chars ukrainiens sous des filets de camouflage, des véhicules blindés américains et des tanks russes capturés à l’ennemi : même dans le Donbass, il est rare de voir autant de matériel militaire. Les soldats ukrainiens eux-mêmes, rencontrés sur le chemin de Soudja, n’en reviennent pas. « On n’a pas eu le temps de réfléchir. Tout a été très bien organisé, dans un secret total. Notre commandant nous a seulement dit le jour précédent que nous allions en Russie », relate un soldat d’une brigade d’assaut, qui revient d’une bataille dans la région de Koursk. « Ce n’est pas pareil que de se battre en Ukraine. Pour cette opération, nous avons de quoi tirer. Avec plus de matériel, de meilleure qualité », poursuit le combattant.Trois semaines après le début de l’incursion, Kiev a conquis 1 263 kilomètres carrés et 93 localités. Une humiliation pour la Russie, incapable de repousser une attaque sur son propre territoire. Près de 133 000 Russes ont dû être évacués, selon les autorités. Les troupes ukrainiennes ont aussi détruit plusieurs ponts stratégiques sur la rivière Seïm et se sont emparées en une semaine d’autant de territoires que la Russie en Ukraine depuis le début de l’année. L’Ukraine cherche à « détruire autant de potentiel de guerre russe que possible », mais aussi à « créer une zone tampon » contre les bombardements, a indiqué Volodymyr Zelensky.Bombes planantesDans la région de Soumy, la plupart des habitants semblent soutenir l’opération. « L’incursion a réduit le nombre de tirs ennemis contre nous, car la ligne de front a reculé. Les Russes ne peuvent plus tirer au mortier, rapporte le maire de Khotyn, un village situé à la frontière, Mykola Torianik. Mais désormais, ils envoient plus régulièrement des bombes planantes qui font beaucoup plus de dégâts. Si une bombe tombe ici, c’est toute la rue qui est détruite. » « Notre armée ne fait que son travail, souffle Olena, qui a quitté le village voisin en mobylette avec son mari. On espère juste que cela permettra d’arrêter la guerre plus vite. »Si la paix semble encore bien loin, l’opération de Koursk a regonflé le moral des soldats comme de la société, qui en avaient bien besoin. De nombreux soldats russes ont été faits prisonniers, notamment des conscrits positionnés à la frontière. Ces derniers constituent désormais une « monnaie d’échange ». Samedi 24 août, jour de l’indépendance ukrainienne, Moscou et Kiev ont échangé 230 prisonniers de guerre, tous des conscrits, une première depuis le 6 août. Parmi les Ukrainiens libérés, beaucoup avaient été faits prisonniers au début de l’invasion russe, notamment 50 soldats capturés à Marioupol.L’opération a prouvé aux Occidentaux que l’Ukraine est encore capable de reprendre l’initiative. La réaction de ses alliés a été étonnamment positive : pourtant généralement soucieux de ne pas causer « d’escalade » avec Moscou, Berlin et Washington ont indiqué qu’ils ne voyaient pas d’inconvénient à ce que leurs armes soient utilisées sur le sol russe. L’opération écorne l’image de force et de contrôle que cherche à imposer Vladimir Poutine. Alors qu’il menaçait d’utiliser « tous les moyens » possibles pour défendre les citoyens russes, une menace nucléaire à peine voilée, le chef du Kremlin s’est contenté de déclencher une opération antiterroriste et de réprimander les responsables de l’armée à la télévision.Si beaucoup d’Ukrainiens espéraient que les territoires pris à Moscou puissent être échangés contre des zones ukrainiennes occupées, ce scénario paraît peu probable. « Poutine ne voit cette situation que comme une expansion de la guerre », estime l’analyste ukrainien Vitaliy Portnikov, qui ajoute que les gains territoriaux ukrainiens sont trop faibles et pas assez symboliques. « Abandonner le Donbass ou la Crimée serait politiquement très délicat, voire impossible pour Poutine », complète Ilia Ponomarev, ancien député russe réfugié en Ukraine.Une habitante passe devant un immeuble touché par des frappes ukrainiennes à Koursk, le 16 août 2024 en RussieCette initiative réussie donne tout de même à Kiev une position plus favorable dans de potentielles négociations avec les Russes – pour l’instant inexistantes depuis l’échec d’une première série de pourparlers au printemps 2022. Le président ukrainien dit vouloir élaborer, d’ici à novembre, date de la présidentielle aux Etats-Unis, un plan qui servirait de base à un futur sommet pour la paix, auquel le Kremlin devrait être convié.Camouflet pour PoutineJusqu’à présent, l’opinion publique russe, nourrie à la propagande des médias d’Etat, ne semble pas trop incriminer Vladimir Poutine pour le terrible camouflet récemment infligé par Kiev. « L’incursion ukrainienne est une ‘dose de poison’ trop faible pour arrêter l’’organisme’ de l’assaillant. Elle porte certes un coup à la réputation du Kremlin, mais il est peu probable qu’elle provoque une montée significative du mécontentement social ou politique au sein de la population, ni qu’elle conduise à une rébellion des élites, » analyse la politologue russe Tatiana Stanovaya, sur X. Pour le moment, il semblerait que le Kremlin se contente de laisser la situation pourrir d’elle-même, ajoute la chercheuse. « Cela signifie que la présence ukrainienne dans les régions frontalières russes pourrait persister pendant des mois, voire des années, et que la population pourrait finir par s’y habituer. »Dans la région de Koursk, l’Ukraine se retrouve dans la position délicate de la force occupante. Sur le plan militaire, pousser encore plus loin l’incursion pourrait étirer les lignes de ravitaillement et épuiser les troupes et les ressources. « La présence de ses propres soldats en territoire ennemi soutient certes le moral de la population ukrainienne, mais c’est le nombre d’équipements et de militaires sur le front qui sera déterminant pour la suite de la guerre », prévient l’analyste Vitaliy Portnikov. Kiev espérait que le Kremlin détournerait ses troupes du Donbass, en particulier dans la région de Donetsk. Mais pour le moment, les Russes continuent à grignoter du terrain, notamment vers le nœud logistique stratégique de Pokrovsk.Distribution d’eauL’Ukraine devra aussi trouver un moyen d’administrer les civils russes potentiellement hostiles qui demeurent sous son contrôle. Environ 19 300 d’entre eux se trouvent toujours dans les zones frontalières de l’oblast de Koursk, selon les autorités russes. L’administration militaire nouvellement créée par Kiev dans la région commence tout juste un premier recensement de la population et de ses besoins. A Soudja, les militaires ukrainiens ont commencé à distribuer de l’eau, de la nourriture, des produits d’hygiène et des médicaments. »Nous ne voulons pas garder ces terres, nous n’en avons pas besoin », confie à L’Express Oleksiy Dmytrashkivskyi, le porte-parole de l’administration militaire. Le ministère ukrainien de la Réintégration des territoires occupés, qui s’occupe désormais de cette région, assure que l’Ukraine est prête à organiser des couloirs d’évacuation vers la Russie. « Pour l’instant, la Russie, qui aurait dû s’occuper de ses citoyens, ne nous a pas demandé d’ouvrir un tel couloir », a déclaré la ministre Iryna Verechtchouk, qui a averti qu’elle n’accueillera pas les Russes de la région de Koursk en Ukraine. Oleg et Galina, qui y ont trouvé refuge en Ukraine, sont particulièrement chanceux.

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Publish date : 2024-08-27 16:50:01

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L’Express

Gaza : l’armée israélienne annonce avoir sauvé un otage

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L’armée israélienne a annoncé, ce mardi 27 août, avoir sauvé Qaid Farhan Alkadi, un Bédouin du sud d’Israël, otage dans la bande de Gaza lors d' »une opération complexe » dans le sud du territoire palestinien. »L’armée et le Shin Bet », le renseignement intérieur israélien, « ont sauvé l’otage Qaid Farhan Alkadi, 52 ans, originaire de Rahat », une ville bédouine du désert du Néguev, « qui a été enlevé par l’organisation terroriste Hamas et emmené dans la bande de Gaza le 7 octobre », affirme l’armée dans un communiqué. Tsahal n’a pas donné plus de détails sur l’opération invoquant « la sécurité des otages, des forces militaires et la sécurité nationale ». Le porte-parole de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari, a affirmé lors d’un point presse que Qaid Farhan Alkadi avait été retrouvé dans « un tunnel souterrain ». Il a insisté sur le fait qu’il ne donnerait aucun détail supplémentaire « pour des raisons de sécurité » et refusé de répondre à la question de savoir si Qaid Farhan Alkadi avait été retenu dans ce tunnel avec d’autres otages. Il y a une semaine, six corps d’otages avaient été retrouvés dans le même tunnel.Aujourd’hui, Tsahal et le Shin Bet ont secourus Qaid Farhan Alkadi, âgé de 52 ans, originaire de Rahat, qui avait été pris en otage par le Hamas à Gaza le 7 octobre.

Il est en bonne santé et est actuellement transféré à l’hôpital pour des examens médicaux. Sa famille a été… pic.twitter.com/GvRtvhRh6M— Tsahal (@Tsahal_IDF) August 27, 2024Qaid Farhan Alkadi, père de onze enfants, travaillait comme vigile au kibboutz Magen, frontalier de la bande de Gaza, quand il a été enlevé le 7 octobre lors de l’attaque du Hamas en Israël qui a déclenché la guerre, selon le Forum des familles des otages. L’hôpital Soroka de Beersheva (sud), qui a accueilli l’ex-otage, a indiqué dans un communiqué « que son état de santé était bon » et qu’il avait rencontré sa famille.Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, s’est entretenu au téléphone avec Qaid Farhan Alkadi, selon son bureau. Il a par ailleurs précisé qu’Israël menait de front « des négociations et des opérations de sauvetage » afin de libérer tous les otages.104 otages toujours retenus à GazaLe président israélien Isaac Herzog a salué « le sauvetage réussi » et qualifié sa libération de « moment heureux pour l’Etat d’Israël et la société israélienne », selon un communiqué de son bureau. Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 104 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée. « Les autres otages ne peuvent pas se permettre d’attendre un autre miracle de ce genre […] un accord négocié est le seul moyen d’avancer », a plaidé mardi le Forum des familles des otages. « Nous appelons la communauté internationale à maintenir la pression sur le Hamas pour qu’il accepte l’accord et libère tous les otages », ajoute son communiqué.Alors qu’un nouveau cycle de négociations a débuté jeudi au Caire avec les Israéliens, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, John Kirby, a fait état lundi de « progrès » dans les discussions en cours sur une trêve assortie de la libération d’otages – emmenés à Gaza lors de l’attaque du Hamas – en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël. « Nous nous attendons à ce que ces discussions […] continuent au moins ces prochains jours », a-t-il indiqué, assurant qu’une vaste attaque menée dimanche contre Israël par le Hezbollah libanais, un allié du Hamas, « n’a pas eu de conséquences » sur les discussions.Après plus de dix mois de guerre, Israël et le Hamas s’accusent mutuellement de faire échouer les négociations pour une trêve. Le mouvement islamiste ne participe pas aux pourparlers actuels mais une délégation du Hamas a rencontré dimanche au Caire les médiateurs égyptiens et qataris, selon un cadre du mouvement. Les discussions achoppent notamment sur le contrôle du « couloir de Philadelphie », une bande de terre le long de la frontière entre Gaza et l’Egypte, et sur les prisonniers palestiniens susceptibles d’être échangés contre des otages.

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Publish date : 2024-08-27 14:47:10

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L’Express

Arturo Pérez-Reverte : « L’homme n’est pas aussi intéressant que la femme »

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« Excusez mon français, il est un peu brutal », sourit Arturo Pérez-Reverte, avant d’expliquer avoir essentiellement appris la langue de Molière auprès des « chauffeurs de taxi et des soldats » côtoyés lors de ses années de reporter de guerre. En définitive, le français du prolifique auteur espagnol, qui a redonné ses lettres de noblesse au roman historique, se révèle de bonne tenue et sera usité tout du long de l’entretien accordé à l’occasion de la publication de son 29ᵉ roman, L’Italien*. Ce récit d’aventures situé à Gibraltar en 1942 et 1943 est le premier à paraître chez son nouvel éditeur français, Gallimard, qui s’apprête également à republier en poche la plupart des titres de son œuvre (Le Tableau du maître flamand, son premier best-seller, paru en 1990, est déjà disponible).Son nouvel opus relate la dangereuse connivence entre une libraire espagnole, Elena Arbuès, et un plongeur de combat italien, Teseo Lombardo, chargé d’envoyer par le fond les bâtiments de la Royal Navy. Au-delà des scènes d’action au réalisme impeccable dans les profondeurs de la baie d’Algésiras, fruit d’une documentation minutieuse, le récit creuse les thèmes chers à l’auteur, le courage, fût-il irrationnel, la relation entre la vie et les livres, les amours et leurs implications irrévocables, toutes choses aboutissant à une réflexion sur les notions d’héroïsme et d’honneur, chères à ce grand lecteur de Joseph Conrad. Entretien.L’Express : Comment l’envie d’un nouveau livre survient-elle ?Arturo Pérez-Reverte : Il y a plusieurs sortes de romanciers. Pour ma part, j’ai toujours eu beaucoup d’histoires dans la tête, dès mon plus jeune âge. Je regardais des films à la télé, au cinéma, je lisais des livres, je me déguisais, je jouais avec des amis, des frères, j’ai toujours eu une disposition pour inventer des histoires. Quand je me suis lancé dans le journalisme, c’était pour vérifier si la réalité allait correspondre à ce que j’avais lu dans les livres : si je trouverais des filles, des héros, des méchants qui ressembleraient à ceux des romans. Et maintenant que j’ai 72 ans, j’ai toujours la tête remplie d’histoires, et ce que j’ai lu, ce que j’ai vécu et ce que j’imagine se mélange.Alors, un jour, quelque chose de quasi mystique se produit, une fille qui passe, un ami qui prononce une phrase, une musique, une lecture active cette partie de mon cerveau et va déclencher le roman. Cette fois, l’idée qui m’a guidé, c’est la façon dont le regard d’une femme construit le héros. L’Italien est un soldat, il ne dit rien d’intéressant, il n’est pas cultivé, ce n’est pas un intellectuel, mais il est beau et il est courageux. Elena, en revanche, a lu, elle connaît L’Iliade et l’Odyssée, c’est elle qui fait la projection sur lui et construit le héros. L’homme n’est jamais un héros complet s’il n’y a pas une femme qui le regarde. Tel était le point de départ. Je raconte ce que j’ai vécu et ce que j’imagine. C’est pourquoi je ne me considère pas comme un artiste, à la manière dont pouvait l’être mon ami Javier Marias, qui vivait la littérature de façon intellectuelle, à partir d’un monde intérieur : moi, je suis un artisan.Le sens de l’honneur est partagé par nombre de vos personnages, mais un honneur très personnel, en vertu duquel on rend des comptes essentiellement à soi…En effet, et il y a plusieurs raisons à cela. Je viens d’une famille où ce mot, « honneur », avait un certain sens. Il signifiait le panache face à l’adversité. La parole donnée était importante. Quand j’étais enfant, si je donnais ma parole d’honneur et que quelqu’un se moquait de moi, je me battais… Je la donne encore aujourd’hui mais plus grand monde ne le fait. [Rires.] Ensuite, les lectures. Petit, j’ai lu Les Trois Mousquetaires, un récit dans lequel l’honneur, la loyauté, la fidélité aux principes, à la patrie, aux amis, importent… Idem dans les films que j’ai pu voir enfant. J’avais donc été élevé pour être un gentleman, et quand je me suis retrouvé plus tard dans des situations qui entraient en contradiction avec ces valeurs, j’ai toujours eu comme refuge de me demander quelles étaient les choses qu’on ne pouvait pas faire et celles qu’on devait faire. Car tu es ton propre témoin, et un jour tu risques de regretter certains choix.Comme tous les citoyens de ma génération, j’ai été élevé dans des mots grandiloquents comme « patrie », « honneur », « drapeau », « religion », « Dieu ». La vie réelle a eu tôt fait de les anéantir. Et quand ces grands mots ont été détruits, il convient de construire ses propres règles. Ça a été mon cas et c’est celui de la plupart mes personnages. Ils ont dû renoncer à une idéalisation du monde et développer des règles personnelles dans lesquelles se réfugier.Je n’ai eu de cesse de chercher des Milady, j’en ai même épousé uneCela vous vient-il aussi de la lecture de Conrad ?J’ai lu La Ligne d’ombre quand j’avais 15 ans. J’étais lié à la mer depuis mon plus jeune âge : mon père, ingénieur, voyageait à bord de pétroliers dans les pays producteurs, ses amis étaient capitaines de marine, mon oncle était aussi dans la marine, mon grand-père a été marin de guerre… Quand j’ai lu Conrad, c’était comme s’il parlait de moi, je n’étais pas un témoin, mais un protagoniste de tout ce qui arrivait à Lord Jim, à Marlow… Il y a des auteurs auxquels je dois beaucoup : Dumas, Stendhal, Chateaubriand, Barjavel, Montaigne, Dostoïevski, Scott Fitzgerald, mais peu à peu ils sont restés derrière moi, ils m’ont donné tout ce que je pouvais prendre d’eux, je les ai pressés comme des citrons. L’unique qui vit toujours avec moi, c’est Conrad.Il y a deux semaines, j’ai relu pour la dixième fois La Rescousse, toujours avec la même humilité, je prends des notes, je repère des choses que je n’avais pas encore vues… Dans mon bureau, j’ai une photo de lui, ainsi que sur mon bateau. Conrad, c’est un ami. Lui a passé trente ans en mer, moi vingt à couvrir la guerre [avant de devenir écrivain]. J’ai une bibliothèque avec 300 de ses livres, biographies, correspondance, dans toutes les langues. Un ami a récemment refait la traduction espagnole d’Au cœur des ténèbres, et aucune traduction du premier paragraphe n’était correcte, car la manœuvre que décrit Conrad exige de connaître très bien le monde marin. Mon ami a sollicité mon aide, et j’ai proposé une autre traduction. Je suis fier de ça…Vos personnages féminins sont très forts, indépendants, des femmes puissantes, pourrait-on dire…Je crois que tout commence avec Dumas. Je lis Les Trois Mousquetaires, et je tombe amoureux de Milady, une femme qui se bat seule contre le monde des hommes. Ma conception selon laquelle la femme est un soldat perdu en territoire ennemi vient de là. Elle a marqué ma vie. Je n’ai eu de cesse de chercher des Milady, j’en ai même épousé une… [Sourire.] L’idée de la femme face à un monde hostile est là depuis le début. Et je n’ai cessé de l’approfondir, cette idée, dans mes romans, comme Le Tango de la vieille garde. L’homme n’est pas aussi intéressant que la femme. Même la femme la plus heureuse en apparence a des recoins de solitude, d’obscurité. En Espagne, j’ai subi récemment une campagne de féministes, par rapport au langage [NDLR : il a pris position contre l’écriture inclusive]. Moi, j’ai besoin d’un outil professionnel efficace, je ne suis pas prêt à me laisser emmerder pour des conneries qui n’ont rien à voir avec la langue. Mais tous ceux qui lisent mes romans savent que les femmes y sont très puissantes, en contrôle de leur existence. Dans L’Italien, Elena devient une héroïne par défi.Vous êtes un grand collectionneur de livres, comment voyez-vous son avenir ?Je ne suis pas bibliophile : j’ai des livres pour les lire. Il y a une vraie contraction des lecteurs. L’édition espagnole de La Reine du Sud [2002] s’était vendue à 800 000 exemplaires en un an ; aujourd’hui, si je parviens à franchir la barre des 200 000 ou 300 000 exemplaires, c’est un exploit. Et encore, je suis un écrivain privilégié. Le livre tel qu’on le connaît va exister encore dix ou vingt ans, et ce sera un objet pour les élites. Mais ça n’a aucune importance. L’être humain, du jour où il affrontait des mammouths, a toujours raconté et écouté des histoires. Cela élève, amuse, et cela va continuer, mais les supports seront différents. Le livre comme objet de lecture est déjà mort. Pour moi, c’est trop tard, je ne vais pas essayer de m’adapter, je descends à la prochaine…* L’Italien, par Arturo Pérez-Reverte. Gallimard, 448 p., 24 €.

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Publish date : 2024-08-27 15:46:09

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L’Express

Zelensky annonce le test réussi d’un premier missile balistique ukrainien

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé, ce mardi 27 août, le test réussi d’un premier missile balistique de fabrication ukrainienne, quelques jours après s’être félicité de l’apparition sur le front d’un drone-missile de longue portée. « Le premier missile balistique ukrainien a été testé avec succès. Je félicite notre industrie de la défense pour cela », a déclaré Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse à Kiev, tout en refusant de « donner plus de détails » sur cette nouvelle arme. Ces missiles ont une trajectoire essentiellement dite « balistique », c’est-à-dire influencée uniquement par la gravité et la vitesse acquise par l’impulsion fournie au moment de la propulsion.Les infos à retenir⇒ L’Ukraine dit avoir capturé 594 soldats russes au cours de son offensive dans la région de Koursk⇒ Quatre morts dans des frappes russes en Ukraine⇒ Zelensky veut utiliser les armes à longue portéeL’Ukraine a utilisé des F-16 pour repousser les dernières frappes aériennes russesL’Ukraine a utilisé des avions de chasses F-16 livrés par ses partenaires occidentaux pour repousser les dernières frappes aériennes russes massives, a déclaré le président ukrainien mardi. « Dans ces attaques massives russes, nous avons déjà détruit des missiles et des drones à l’aide de F-16 », a dit Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse, répétant aussi que le nombre d’appareils reçus par Kiev n’était pas « suffisant ».L’Ukraine dit avoir capturé 594 soldats russes au cours de son offensive dans la région de KourskL’Ukraine contrôle 100 localités et 1.294 km2 dans la région frontalière russe de Koursk, où elle a capturé 594 soldats ennemis depuis le début de son offensive il y a trois semaines, a annoncé mardi le commandant en chef de l’armée ukrainienne. »A ce jour, nous avons pris le contrôle de 1.294 km2 de territoire et de 100 localités », a dit Oleksandre Syrsky durant un forum à Kiev. « 594 membres des forces armées russes ont été faits prisonniers dans cette zone », a-t-il ajouté. L’Ukraine dit avoir capturé 594 soldats russes au cours de son offensive dans la région de Koursk.Le gouverneur de la région russe de Belgorod se dit informé d’une possible incursion ukrainienneLe gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, a dit mardi avoir reçu des informations faisant état d’une tentative d’incursion des forces armées ukrainiennes, plusieurs médias russes rapportant qu’une attaque terrestre était en cours. »Des informations affirment que l’ennemi essaye de franchir la frontière de la région de Belgorod. Selon le ministère russe de la Défense, la situation à la frontière reste difficile, mais sous contrôle », a indiqué le gouverneur Viatcheslav Gladkov, sur son compte Telegram.Quatre morts après de nouvelles frappes russesAu moins quatre personnes ont trouvé la mort au cours de la nuit de lundi à mardi en Ukraine dans de nouvelles frappes russes, au lendemain d’une des attaques les plus « massives » depuis le début du conflit. Deux personnes ont été tuées dans le district de Kryvyï Rig (centre de l’Ukraine), et cinq autres blessées, lors d’une « frappe », ont annoncé les services d’urgence ukrainiens sur Telegram. « Vers minuit, un missile a touché un hôtel et partiellement détruit le bâtiment de quatre étages », a indiqué cette même source.Un homme et une femme sont également morts lors d’une frappe de drone Shahed qui a détruit des habitations dans la région de Zaporijia, a indiqué le gouverneur local, Ivan Fedorov. Des alertes aériennes sont en vigueur mardi matin, essentiellement dans le nord du pays. »Beaucoup de dégâts »Quinze régions avaient été ciblées lundi par la campagne de bombardements qui, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a employé « au moins 127 missiles et 109 drones », en faisant « l’une des plus importantes attaques russes » selon lui. L’Ukraine a abattu 201 des 236 engins aériens lancés par la Russie, a indiqué Mykola Olestchouk, commandant des forces aériennes ukrainiennes, dénonçant « la plus grosse attaque de missiles » depuis le début de la guerre. »Il y a beaucoup de dégâts dans le secteur de l’énergie », a dit Volodymyr Zelensky dans une allocution sur Telegram, précisant que des réparations étaient en cours.Le distributeur ukrainien d’énergie Ukrenergo a procédé à des coupures d’électricité d’urgence pour stabiliser le réseau, immobilisant brièvement le trafic ferroviaire. Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir mené une « frappe massive » contre des aérodromes militaires et des sites énergétiques. « L’ennemi terrorise à nouveau l’ensemble de l’Ukraine avec ses missiles », a déclaré le ministre de l’Energie, Guerman Galouchtchenko.Washington a dénoncé des frappes « scandaleuses »Washington a dénoncé des frappes « scandaleuses », tandis que Londres les a jugées « lâches ». Le ministère allemand des Affaires étrangères a accusé la Russie de « tenter de détruire l’approvisionnement » en électricité de l’Ukraine.Le Premier ministre indien Narendra Modi, en déplacement la semaine dernière en Ukraine, a échangé lundi avec Joe Biden et répété sa volonté de « paix et de stabilité », selon la diplomatie indienne. Le président américain a, lui, salué « le message de paix et le soutien humanitaire constant à l’Ukraine » livré par M. Modi, d’après la Maison-Blanche.Zelensky veut utiliser les armes à longue portéeVolodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à autoriser son pays à utiliser leurs armes à longue portée contre la Russie, ce qu’ils refusent pour l’heure. L’offensive surprise lancée par Kiev dans la région russe de Koursk, début août, vise à « compenser » ce manque de portée, a-t-il dit.Certains des missiles lancés de Russie lundi l’ont été depuis les espaces aériens de Koursk, Belgorod et d’autres régions russes frontalières, ainsi que la Crimée, annexée par la Russie en 2014, a ajouté le président.Le chef de l’AIEA attendu à la centrale nucléaire russe de KourskLe directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a affirmé ce mardi que la proximité des combats entre les armées ukrainienne et russe avec la centrale nucléaire de Koursk était un « fait extrêmement grave ». »Une centrale nucléaire de ce type si proche du point de contact ou d’un front militaire est un fait extrêmement grave », a-t-il déclaré lors d’une visite de cette infrastructure située dans la région russe frontalière de Koursk, où l’armée ukrainienne a lancé une offensive surprise il y a trois semaines.Une « détérioration des conditions de sécurité »Parallèlement, l’armée russe continue son avancée dans l’Est face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses. Dans la région orientale de Donetsk, les autorités ont décidé d’élargir les évacuations aux alentours de Kostiantynivka, située à une quinzaine de kilomètres de la ligne de front, en raison de la « détérioration des conditions de sécurité ».Le secteur de la ville de Pokrovsk, important nœud logistique de cette région, est « le plus difficile » et concentre la majorité des attaques russes, a déclaré lundi Volodymyr Zelensky.

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Publish date : 2024-08-27 15:03:19

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L’Express

Royaume-Uni : le prochain budget sera « douloureux », prévient Keir Starmer

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Le premier budget du gouvernement travailliste au Royaume-Uni, qui sera présenté fin octobre, promet d’être « douloureux », a prévenu ce mardi 27 août le Premier ministre Keir Starmer, qui a dénoncé le « trou noir économique » laissé par les conservateurs. »Je vais être honnête avec vous : le budget qui arrive en octobre sera douloureux », a admis le chef du gouvernement, largement élu début juillet après 14 ans de pouvoir conservateur, lors d’un discours dans les jardins de Downing Street en amont de la rentrée parlementaire. « Nous n’avons pas le choix vu la situation dans laquelle nous sommes : ceux qui ont les épaules les plus solides devront porter le plus lourd fardeau », a-t-il souligné, esquissant des réductions des dépenses publiques ou des augmentations de certains impôts le 30 octobre.Un trou budgétaire de 26 milliards d’euros ?Le Labour a mené campagne en insistant sur son recentrage économique et en promettant une gestion rigoureuse des dépenses publiques, imposant des choix drastiques. Mais le gouvernement prévient désormais qu’il devra aller encore plus loin que prévu depuis que la ministre des Finances Rachel Reeves a accusé en juillet les conservateurs d’avoir « masqué » un trou budgétaire de 22 milliards de livres (soit environ 26 milliards d’euros). »La situation est pire que ce que nous avons jamais imaginé », a abondé mardi Keir Starmer, affirmant que l’Office for Budget Responsibility (OBR, équivalent de la Cour des comptes française) « n’était pas au courant ». « Nous avons hérité d’un trou noir, aussi bien dans l’économie que sur les sujets de société », a-t-il poursuivi, en référence aux émeutes qui ont secoué des dizaines de villes d’Angleterre et d’Irlande du Nord début août.Celles-ci ont éclaté après une attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes lors d’un cours de danse le 29 juillet à Southport (nord-ouest de l’Angleterre). Elles ont été attisées par des agitateurs d’extrême droite, sur fond de rumeurs présentant à tort le suspect comme un demandeur d’asile musulman. Ces violences xénophobes et islamophobes, qui ont notamment visé des mosquées et des hôtels accueillant des demandeurs d’asile, ont « mis à nu les fissures dans nos fondations, affaiblies par une décennie de division et de déclin » sous les conservateurs, a condamné Keir Starmer. « C’est pourquoi nous devons agir et faire les choses différemment. Cela implique d’être honnête avec les gens […] et honnêtement, les choses vont empirer avant que ça aille mieux », a-t-il reconnu.

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Publish date : 2024-08-27 14:17:52

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L’Express

Nouveau Premier ministre : Macron accusé par la presse étrangère de semer le « chaos » en France

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Après la trêve enchantée des Jeux olympiques de Paris 2024, l’actualité politique est revenue à grandes foulées dans le débat national. Aucun gouvernement n’a été désigné depuis le résultat des élections législatives anticipées, entraînées par la dissolution de l’Assemblée nationale voulue par Emmanuel Macron fin juin. « Des élections anticipées qui ont laissé plus de questions que de réponses », pointe la Deutsche Welle. Et, « le blocus politique n’est pas encore terminé », constate le quotidien espagnol El Pais (centre gauche).Lundi 26 août, le président français Emmanuel Macron a refusé de nommer un candidat issu de l’alliance de gauche au poste de Premier ministre et a appelé à une nouvelle série de consultations avant de nommer un gouvernement.Emmanuel Macron « a constaté qu’un gouvernement sur la base du seul programme et des seuls partis proposés par l’alliance regroupant le plus de députés, le Nouveau Front populaire, serait immédiatement censuré par l’ensemble des autres groupes représentés à l’Assemblée nationale », a argué l’Elysée. Les représentants de la gauche ont aussitôt dénoncé « un coup de force antidémocratique inacceptable » et « affligeant ». « La France est plongée dans un nouveau chaos politique », titre le journal britannique The Guardian (centre gauche). »Des compromis nécessaires »Le président a en outre appelé le Parti socialiste (PS), les écologistes et le Parti communiste (PC), à proposer des « pistes pour coopérer avec les autres forces politiques », excluant de fait La France insoumise (LFI). Une invitation rejetée en bloc par les divers partis de gauche. « C’est non. Il n’y aura pas de gouvernement dirigé par Lucie Castets », observe le quotidien belge Le Soir (centre). Pourtant, l’espoir était grand du côté de la gauche qui s’était « préparée pour cet entretien avec le chef de l’État », rappelle le quotidien.Peu avant le communiqué élyséen, Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire et chef des députés du parti présidentiel, avait confirmé le scénario d’une « censure inévitable » pour tout gouvernement autour du programme du seul NFP. Les autres mouvements alliés d’Emmanuel Macron, ainsi que la droite et l’extrême droite, avaient dit la même chose. »Le meilleur espoir d’Emmanuel Macron serait un pacte entre les centristes et les conservateurs modérés des Républicains et des petits partis de centre droit, même s’ils ne représentent qu’environ 65 sièges », note The Times. « Des compromis seront nécessaires, puisque de nouvelles élections législatives ne pourront pas être convoquées avant un an », souligne de son côté, et à juste titre, le quotidien espagnol El Pais. Le choix d’Emmanuel Macron devient urgent alors que Gabriel Attal gère les affaires courantes à Matignon depuis déjà 41 jours, du jamais-vu depuis l’après-guerre. Et qu’un budget doit être présenté théoriquement avant le 1er octobre. Un vote important puisque la France fait l’objet d’une procédure de l’Union Européenne pour déficit excessif », conclut Le Soir.

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Publish date : 2024-08-27 13:15:00

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L’Express

Un Premier ministre nommé… et aussitôt destitué ? La motion de censure, nouvel objet non identifié

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C’était une arme à blanc. On la brandissait par effet de manche, pour manifester sa colère. Un discours dans l’hémicycle, un vote perdu d’avance et puis s’en va. Ainsi vivaient les motions de censure sous la Ve République. De simples outils de communication de l’opposition face à un exécutif tout puissant. Du folklore parlementaire, frappé d’une exception : le renversement du gouvernement Pompidou en 1962 pour protester contre l’élection du président de la République au suffrage universel direct. Tout a changé le 7 juillet. Le fusil est désormais chargé. Dans une Assemblée éclatée façon puzzle, chaque gouvernement est condamné à vivre sous la menace d’une coalition des oppositions. Le prochain exécutif est déjà en sursis.Emmanuel Macron a écarté lundi 26 août la nomination à Matignon de la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) Lucie Castets au nom de la « stabilité institutionnelle ». Un tel gouvernement « serait immédiatement censuré par l’ensemble des autres groupes représentés à l’Assemblée nationale », juge l’Elysée, qui s’arroge la responsabilité de constituer une majorité parlementaire.Le NFP et la menace d’une censure immédiateLes macronistes, la droite et le Rassemblement national promettaient en effet de faire tomber un gouvernement du NFP comprenant des ministres issus de La France insoumise. Le coup de poker de Jean-Luc Mélenchon, qui avait ouvert la voie à un soutien sans participation de LFI à l’exécutif, n’a pas suffi. L’existence même d’un gouvernement de gauche était de trop pour une large partie de l’hémicycle. En réponse à cette annonce, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée Mathilde Panot menace déjà la censure de « tout autre Premier ministre » que Lucie Castets.Ce veto présidentiel nourrit un procès en autoritarisme du chef de l’Etat et de ses troupes. Pourquoi priver du pouvoir le NFP ? Pourquoi avoir promis de faire tomber un exécutif en gestation ? Voilà Emmanuel Macron dépeint en « autocrate », incapable d’entendre le verdict des urnes. La gauche a ici la mémoire courte. LFI avait sommé en juin 2022 Elisabeth Borne de se soumettre à un vote de confiance de l’Assemblée nationale. Majorité relative oblige, la Première ministre s’y était refusée. Elle avait alors récolté alors sa première motion de censure, malgré ses 245 députés. »Il y a une forme d’immaturité générale »A chacun sa légitimité propre. Le « vainqueur relatif » des urnes convoquait son soutien populaire pour agir. Les « oppositions » vantent leur droit à former une majorité de circonstances pour écarter un exécutif qui leur déplaît. L’arithmétique, science à l’étonnante souplesse. « Il y a une forme d’immaturité générale. J’ai l’impression d’être au milieu d’ados, se désole un député NFP. Nos institutions ont été pensées pour des situations de majorité absolue, tout est organisé autour du chef de l’État. Quand il est démonétisé et qu’il n’y a pas de majorité absolue, tout le monde est perdu. »La configuration à l’Assemblée interroge l’essence même de la motion de censure. La Constitution régit son processus d’adoption, mais ne s’aventure guère sur le terrain politique. Le droit, rien que le droit. Est-elle un acte d’opposition ordinaire ou doit-elle être empreinte de gravité ? Peut-elle être déclenchée contre un gouvernement à peine nommé ou faut-il le laisser agir avant de frapper ? Aux députés le soin d’utiliser à leur guise cet outil. Tous partent de zéro, tant la motion a changé de relief. Le rituel innocent n’est plus.Place aux travaux pratiques. Survient ici l’éternelle opposition entre légalité et légitimité. Ce qui est conforme au droit peut être inopportun. Comme renverser un exécutif sur un coup de tête. « Une censure vient sanctionner une action. On ne devrait pas censurer un gouvernement pour ce qu’on suppute qu’il va être », note Jean-Jacques Urvoas, ancien ministre de la Justice et professeur de droit public. « Il y a une part de solennité dans la motion de censure, ajoute Aurore Bergé, ministre déléguée démissionnaire chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et députée des Yvelines. En faisant tomber un gouvernement, on participe d’une forme d’instabilité institutionnelle tant on sait qu’il sera aujourd’hui difficile d’en former un nouveau. Le prétexte doit être fort et vu comme légitime par nos électeurs. Je ne veux pas tomber dans les excès de LFI pour qui la censure était devenue une activité banale. » »Ultime recours avant d’en revenir au peuple »Cette « solennité », approche consensuelle, est éminemment subjective. Ainsi, le bloc central n’a pas hésité à dépeindre LFI en ennemi de la République pour justifier une censure d’un hypothétique exécutif NFP comprenant des ministres insoumis. L’ex-majorité y percevait un combat de valeurs, quand la gauche étrille un cache-sexe au refus d’une politique de gauche. « La motion de censure fut pensée comme un ultime recours avant d’en revenir au peuple, met en garde le député du groupe communiste (GDR) du Val-d’Oise Emmanuel Maurel. Dans les autres démocraties européennes, cela intervient à l’issue d’une crise politique longue, après que toutes les autres voies aient été recherchées et aient échoué. » « Solenniser » ces divergences avec l’adversaire, c’est légitimer l’emploi immédiat de l’arme nucléaire.Les parlementaires tâtonnent avec cet outil à la vigueur inédite. Gare à ne pas le banaliser. Gare, aussi, à ne pas entraver le Parlement en l’activant trop souvent. Là réside l’ambiguïté de la motion de censure sous majorité relative. A la fois moyen de pression du pouvoir législatif sur l’exécutif, et instrument d’affaiblissement du Parlement. Censurer un gouvernement, n’est-ce pas aussi renoncer à bâtir des compromis avec les autres groupes politiques ? Brandir la menace de la censure à tout instant n’empêche-t-il pas de parlementariser le régime en laissant les députés chercher des points d’entente ? « L’utilisation pavlovienne de la motion de censure montre qu’on n’a pas envie de jouer le jeu du parlementarisme. Avec ce genre de spectacle, je ne suis pas sûr que les Français aient envie que l’Assemblée soit le centre du pouvoir », estime Jean-Jacques Urvoas. »Il faudra passer par l’agression »Les usages ont la vie dure. Pour écarter la menace de la censure, chaque camp doit rompre avec une culture majoritaire propre à nos institutions. Les contradictions rejaillissent. LFI prône une VIe République parlementariste, mais a revendiqué une posture maximaliste au lendemain des législatives. « Le programme, rien que le programme », répétaient en chœur les cadres insoumis, malgré leur maigre majorité relative. Le NFP n’a jamais engagé de discussions avec d’autres groupes pour asseoir son assise, au prix de quelques concessions programmatiques. Cette intransigeance idéologique, survivance du fait majoritaire, les exposait à une censure immédiate. « Dès lors que LFI n’offrait qu’une possibilité marginale d’aménagement de son programme, il était logique qu’il y ait une censure ab initio, juge un constitutionnaliste. Mais si un gouvernement technique est nommé et promet de chercher des accords sur des mesures, il serait moins logique politiquement qu’il soit renversé immédiatement. »Déjà, on phosphore. Le député socialiste Philippe Brun appelle le prochain Premier ministre à « négocier un accord de non-censure » avec les autres groupes politiques, fait « d’engagements réciproques ». Sa proposition, émise dans une tribune publiée par Le Monde, a attiré l’attention de plusieurs cadres du bloc central. Mais l’Assemblée est-elle assez mure pour une telle diplomatie ? « Pour en arriver à un pacte de non-agression, il faudra passer par l’agression », juge le constitutionnaliste Didier Maus. Censurer un ou plusieurs exécutifs, avant de retrouver la raison. Le parlementarisme n’est pas un art inné. Surtout pour des élus biberonnés à la verticalité de la Ve République.

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Author : Paul Chaulet

Publish date : 2024-08-27 12:00:00

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