Dans le petit monde de la communication de crise, "la rumeur de Cannes" peut être considérée comme un cas d’école. Où les règles d’or du métier - ne pas crédibiliser un ouï-dire en le commentant - ont dû être transgressées. "Pour stopper le processus, il vaut mieux, dans un cas précis comme celui-là, parler", avance Guillaume Didier, ancien magistrat et communicant de crise depuis vingt ans. Avant même que les réseaux sociaux ne s’emparent du sujet, plusieurs professionnels du secteur ont confirmé à L’Express avoir "entendu parler", depuis plusieurs semaines, dans des boucles WhatsApp ou des discussions informelles, d’une poignée