Amateurs de phrases joliment tournées, d’atmosphères léchées et d’intrigues impeccables, passez votre chemin, cette chronique n’est pas pour vous. La nouvelle série d’espionnage de Gallimard est de celle qu’on lit lorsque l’on a envie de mettre ses neurones au repos, de céder à un moment de pur divertissement. Mais rien de péjoratif là-dedans, L’Agent Seventeen et L’Assassin Eighteen, signés du britannique John Brownlow, sont des modèles du genre. Efficaces, mais originaux. On les avale en quelques heures, sans même s’en rendre compte, on les referme ravi de s’être amusé à suivre les pérégrinations à 300 à l’heure du héros.Tout tourne,