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La nouvelle doctrine nucléaire russe, une menace pour l’Occident ?

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Vladimir Poutine a signé le mardi 19 novembre un décret redéfinissant la doctrine nucléaire de la Russie. Le texte élargit les critères d’utilisation de l’arme atomique. Désormais, une menace contre l’intégrité territoriale de la Russie ou celle de ses alliés, comme la Biélorussie, pourrait justifier une frappe nucléaire. Ce document, scruté à la virgule près, marque-t-il un tournant ?Alors que la guerre en Ukraine s’enlise, la Russie tente de dissuader les Occidentaux de poursuivre leur soutien militaire à Kiev en agitant le spectre d’une escalade nucléaire. Mais pour beaucoup d’experts, ce seuil reste plus élevé que redouté, malgré les provocations russes. Dans cette vidéo, Clément Daniez, journaliste au service Monde de L’Express, analyse les enjeux de ce texte.

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Source link : https://www.lexpress.fr/monde/europe/la-nouvelle-doctrine-nucleaire-russe-une-menace-pour-loccident-WWXXU4PIAVGFBLLIME2XM4M7KE/

Author : Clément Daniez

Publish date : 2024-11-22 17:00:00

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Dix ans après Charlie, ces caricatures bientôt distribuées dans les lycées d’Ile-de-France

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Un enseignant transpercé de sept couteaux, soutenu par une poignée de citoyens qui se servent de son corps comme d’un bouclier en proclamant : « On est tous derrière vous ». Ce dessin, signé Riss et publié en Une de Charlie Hebdo quelques jours après l’assassinat de Dominique Bernard à Arras par un terroriste islamiste, en octobre 2023, fait partie des douze caricatures retenues par l’association Dessinez Créez Liberté (DCL), dans le cadre d’un vaste projet sur le dessin de presse mené en collaboration avec la région Ile-de-France. Profs, on est tous derrière vous !

Retrouvez :

👉5 pages spéciales sur l’attentat d’Arras
👉Un entretien avec Maître Virginie Le Roy, avocate de la famille Paty
👉Comment des jeunes sombrent dans le terrorisme

En vente mercredi ! pic.twitter.com/Pxbn9Yfr2Z— Charlie Hebdo (@Charlie_Hebdo_) October 17, 2023Dix ans après l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, et quatre ans après l’assassinat de Samuel Paty – tué pour avoir montré à ses élèves une caricature de Mahomet -, l’association et la région ont travaillé sur un « outil pédagogique » permettant aux professeurs d’aborder avec leurs classes les sujets de liberté d’expression, de laïcité et de caricature, et qui sera distribué dans les établissements de la région à partir de janvier prochain.Après avoir précisé sur RMC et BFMTV, le 13 novembre dernier, que ni les caricatures du prophète, ni des caricatures de « Jésus ou du Pape » ne seront présentées « dans le cadre de ce programme », la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a présenté à la presse, ce vendredi 22 , les dessins finalement retenus par DCL. Le projet, baptisé « Caricature & Démocratie », sera composé de douze dessins historiques et contemporains, allant de la caricature du roi Louis-Philippe publiée en novembre 1831 dans le journal éponyme La Caricature, au fameux « Dîner de famille » qui vire au pugilat au sujet de l’affaire Dreyfus, publié dans Le Figaro en février 1898, en passant par la célèbre Une d’Hara-Kiri « Bal tragique à Colombey », parue à la mort du général de Gaulle en novembre 1970.Pour aborder les sujets de laïcité et de critiques de la religion, plusieurs dessins ont été choisis, notamment celui réalisé par la dessinatrice Coco pour Charlie Hebdo en avril 2017 représentant les dirigeants des trois principaux cultes intitulé « L’humour, un principe sacré ? », et la Une représentant, six ans plus tard et dans le même journal, la mort de Dominique Bernard. Douze fiches de décryptage et de recontextualisation relatives aux dessins, conçues par DCL, accompagneront ces caricatures, permettant aux professeurs qui le souhaiteraient de s’appuyer sur ce support pédagogique dans le cadre de leurs cours. »Il existe une indéniable autocensure de nos professeurs »Concernant les caricatures de Mahomet, de Jésus, du Pape ou d’autres personnages religieux, absentes de ce programme, le dessinateur de presse et membre de DCL Lodi Marasescu précise que « des ressources pédagogiques au sujet de ces dessins sont déjà en ligne sur le site de l’association », et que les professeurs qui le souhaitent « sont libres de les rajouter » à leurs cours sur le sujet. « Il y a une impérieuse nécessité d’entamer des discussions avec les élèves sans qu’il y ait de tabous », a ajouté Pierre Liscia, délégué spécial à la laïcité et à la citoyenneté pour la région Ile-de-France.Les dessins choisis, déjà « testés dans plusieurs lycées » où ils ont suscité « un vif intérêt auprès des jeunes », selon Valérie Pécresse, seront présentés à des élèves « qui étaient âgés de 5 à 8 ans » au moment des attentats de 2015. Alors que ces derniers « ne gardent probablement qu’un souvenir parcellaire de ce qui, de Charlie Hebdo à l’Hyper-casher et au Bataclan, fut un immense traumatisme national, l’enjeu est d’autant plus important », a ajouté la présidente de la région Ile-de-France, précisant avoir « saisi la main tendue par l’association Dessinez Créez Liberté », – créée par Charlie Hebdo et SOS Racisme en 2015. »Soyons clairs, depuis cette tragédie [l’assassinat de Samuel Paty], il existe une indéniable autocensure de nos professeurs face à ces sujets », estime-t-elle. En parallèle de cette opération, un concours inter-lycées de dessins de presse sera également organisé par la région, dont le thème pour l’année 2025 sera « la lutte contre la désinformation ». « C’est le plus bel hommage qui puisse être rendu aux victimes de l’attentat du 7 janvier 2015 », conclut Valérie Pécresse.

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Source link : https://www.lexpress.fr/societe/dix-ans-apres-charlie-ces-caricatures-bientot-distribuees-dans-les-lycees-dile-de-france-7FFVVX4D7FFODEJXLIYDWHNTI4/

Author : Céline Delbecque

Publish date : 2024-11-22 16:02:00

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Russie : l’effondrement démographique qui inquiète Vladimir Poutine

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Une natalité en berne qui préoccupe Vladimir Poutine. La Russie s’inquiète d’une « situation démographique très tendue », a affirmé ce vendredi 22 novembre le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dans une interview relayée par l’agence d’Etat Ria Novosti. « Les migrants, c’est un besoin, a ajouté le responsable. Nous vivons dans le plus grand pays du monde, mais nous sommes peu nombreux. » Estimée à 143,8 millions d’habitants l’an dernier, la population russe connaît un recul important depuis les années 80. À l’époque, l’URSS comptait au moins 10 millions d’habitants supplémentaires, avant que le déclin du régime soviétique ne fasse poursuivre la tendance à la baisse jusqu’au début du nouveau millénaire.Un léger rebond de la natalité, puis une nouvelle diminutionMalgré un léger rebond jusqu’à la fin des années 2010, la diminution de la population s’est de nouveau accentuée ces dernières années. Surtout, les projections pour les prochaines décennies montrent que la Russie devrait connaître une réduction continue du nombre de ses habitants. D’après les projections du Département des affaires économiques et sociales de l’ONU, le pays pourrait perdre 15 % de ce chiffre d’ici à 2100, soit un peu moins de 20 millions d’habitants. Une perspective qui a de quoi faire frémir les autorités russes, tant l’enjeu démographique représente un défi majeur pour permettre à la Russie de continuer d’exister sur la scène internationale sur le long terme. »Pour que nous puissions nous développer de manière dynamique, réaliser tous les projets de développement, nous avons besoin d’une main-d’œuvre », a ainsi expliqué Dmitri Peskov. Selon lui, les autorités russes ne peuvent donc que « saluer » l’arrivée de migrants dans le pays. En juillet, le Kremlin avait déjà reconnu une situation démographique « catastrophique pour l’avenir de la nation ». Dans l’objectif de remédier à cette crise, le Parlement russe a adopté le 12 novembre dernier une loi interdisant la promotion d’un mode de vie sans enfants. Ce texte prévoit de lourdes amendes pour toute personne qui se livrerait à des propos mettant en avant un tel projet de vie.La guerre en Ukraine, facteur aggravant de la baisse de la démographieLa réduction de la natalité est l’une des données les plus alarmantes pour la Russie. En 2023, le taux de fécondité était d’1,41 enfant par femme en âge de procréer, selon des estimations de l’agence russe des statistiques (Rosstat), citées par le quotidien économique RBC. Un chiffre éloigné du taux de renouvellement de la population, mais aussi des résultats dans certaines des autres régions du monde. Bien qu’en baisse, la natalité s’établissait en France l’an dernier à 1,64 enfant par femme. Aux Etats-Unis, elle a atteint 1,62 enfant par femme sur la même période. Pire encore pour la Russie : cette baisse du nombre de naissances poursuit sa chute ces derniers mois. Toujours d’après Rosstat, seuls 920 200 enfants sont nés entre janvier et septembre 2024, soit une baisse de 3,4 % par rapport à la même période de l’année précédente. Il s’agit là du pire bilan en la matière depuis la fin des années 90.Le conflit en Ukraine accroît la mauvaise dynamique démographique de la Russie. D’une part, une frange de la population a quitté la fédération après l’invasion du pays voisin par les troupes du Kremlin. Ils seraient au moins plusieurs centaines de milliers à avoir fui vers l’étranger, peut-être jusqu’à un million de personnes selon certaines projections, mais leur nombre est impossible à quantifier avec précision. Cette donnée représente en tant que tel un manque à combler démographique pour les autorités russes. De manière plus globale, le flou sur la suite du conflit peut réfréner les projets de fonder une famille de certains Russes, selon certains spécialistes. « La guerre dure depuis trois ans et touche désormais directement le territoire russe, indiquait mi-septembre le spécialiste en géopolitique à Bloomberg Alex Kokcharov, selon des propos rapportés par Euronews. L’argent n’est pas le seul facteur. La situation sécuritaire dans les régions frontalières étant incertaine, les familles repoussent leur décision d’avoir des enfants. »La volonté de Vladimir Poutine de relancer la natalité en Russie ne date toutefois pas du début du conflit ukrainien. Lors de son second mandat présidentiel, en 2006, il avait engagé une série de mesures pour tenter d’améliorer la situation, mettant par exemple en place une aide financière pour aider les parents d’un premier enfant. La baisse démographique constituait à l’époque le « problème le plus grave dans la Russie moderne », avait-il affirmé, lors de son discours annuel à la nation. Le contexte international et économique en Russie n’était néanmoins pas le même qu’aujourd’hui. « Pendant que le pays fait face à une natalité en baisse, une population de plus en plus âgée, une haute mortalité des adultes et une infertilité tant chez les hommes que chez les femmes, la hausse limitée de l’immigration et la fuite des cerveaux qui se poursuit dans le pays place la Russie particulièrement à l’épreuve », résumait ainsi le chercheur Harley Balzer cet été, dans une analyse publiée par l’Atlantic Council, un think tank américain.

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Source link : https://www.lexpress.fr/monde/russie-leffondrement-demographique-qui-inquiete-vladimir-poutine-ALQJH5VJE5BO7DFTI3UOYLF3IY/

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Publish date : 2024-11-22 15:09:00

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Depuis l’élection de Donald Trump, de plus en plus d’Américains veulent un « visa doré » pour émigrer

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L’intérêt pour les « golden visas » a explosé parmi les citoyens américains les plus aisés depuis l’élection présidentielle du 5 novembre, rapporte la chaîne d’information CNN. Ces visas dits « dorés » permettent à des Américains d’acheter une citoyenneté ou une résidence à l’étranger grâce à des investissements importants, notamment dans l’immobilier, les obligations d’Etat ou les start-up.Henley & Partners, qui se définit comme leader mondial de la planification de la résidence et de la citoyenneté, et prétend avoir inventé le concept de citoyenneté par investissement dans les années 1990, a déclaré auprès de la chaîne américaine que les demandes de renseignement des ressortissants américains via son site Web avaient augmenté de près de 400 % la semaine de l’élection par rapport à la semaine précédente. Arton Capital, un autre cabinet de conseil en migration d’investissement, a déclaré auprès de CNN avoir reçu plus de 100 demandes le lendemain de l’annonce de la victoire décisive de Donald Trump, soit cinq fois la moyenne quotidienne habituelle.Au total, les demandes de visas dorés de la part des Américains ont augmenté de 33 % depuis le début de l’année par rapport à la même période l’année dernière, les programmes européens étant les plus recherchés. Mais la plupart des demandeurs n’envisagent pas de s’installer définitivement dans un nouveau pays : « Pour beaucoup d’Américains, l’objectif principal est simplement d’avoir la possibilité de le faire… comme une police d’assurance », a déclaré Dominic Volek, responsable des clients privés chez Henley & Partners. En outre, selon le site getgoldenvisa.com, parmi les raisons avancées pour quitter les Etats-Unis figure la recherche d’un meilleur climat social et politique.L’Europe très priséeLe montant requis pour obtenir un Golden Visa va d’un investissement de 100 000 dollars dans l’immobilier au Panama, jusqu’à 21,4 millions de dollars (20 millions d’euros) sous la forme d’un dépôt auprès d’une institution financière établie au Luxembourg. Au total, près de 60 pays offrent des visas dorés, expliquait le Dr Kristin Surak, professeur agrégé de sociologie politique à la London School of Economics et auteur du livre The Golden Passport : Global Mobility for Millionaires, dans les colonnes de la BBC il y a quelques mois.L’Union européenne (UE) semble être l’une des destinations les plus recherchées par les demandeurs de ces golden visas, car le droit de vivre et de travailler dans un pays membre de l’UE permet de voyager sans visa à travers tous les États de l’espace Schengen. En 2020, 14 pays de l’UE offraient des visas dorés. La Grèce, la Lettonie, le Portugal et l’Espagne représentaient plus de 70 % des approbations dans le bloc. Mais bon nombre de ces pays ont décidé de restreindre ces programmes. En 2022, le gouvernement britannique a mis fin à un système permettant aux riches ressortissants étrangers de s’installer dans le pays s’ils apportaient des actifs avec eux. L’année suivante, l’Irlande a à son tour supprimé son visa doré, tandis que le Portugal a révisé sa propre version et que l’Espagne envisage d’abandonner le système.Pour ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir un visa doré, CNN note que les réseaux sociaux regorgent de discussions sur les autres façons de s’installer à l’étranger. Sur Reddit, un fil de discussion intitulé « Emigrer après les résultats des élections américaines » a ainsi reçu 1 300 commentaires en moins de deux semaines.

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Source link : https://www.lexpress.fr/monde/amerique/depuis-lelection-de-donald-trump-de-plus-en-plus-damericains-veulent-un-visa-dore-pour-emigrer-YT2AZESBCVHWLBYJWXOIU52GIY/

Author : Célia Cuordifede

Publish date : 2024-11-22 14:00:00

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« Disparition » de Boualem Sansal en Algérie : des inquiétudes et des questions

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Où est Boualem Sansal ? L’inquiétude règne jusqu’à l’Elysée autour d’une « disparition » de l’écrivain franco-algérien de 75 ans, en lutte contre le fondamentalisme religieux et l’autoritarisme, qui n’a plus donné de nouvelles depuis plusieurs jours.Qui est Boualem Sansal ?Sansal est l’une des grandes voix de la littérature francophone contemporaine, auteur d’une œuvre engagée contre l’obscurantisme et pour la démocratie. Né en 1949 à Theniet El Had, en Algérie, d’un père d’origine marocaine et d’une mère qui a reçu une éducation à la française, il commence à écrire à 48 ans et publie son premier roman, « Le Serment des Barbares », deux ans plus tard. Il y raconte la montée en puissance des intégristes qui a contribué à faire plonger l’Algérie dans une décennie de guerre civile ayant fait 200 000 morts.Après une carrière d’enseignant, de chef d’entreprise et de haut fonctionnaire, il est limogé en 2003 du ministère de l’Industrie algérien pour sa position critique contre le pouvoir, en particulier sur l’arabisation de l’enseignement. En 2019, il participe à Alger aux manifestations contre le pouvoir algérien qui conduisent à la démission du président Abdelaziz Bouteflika.Que lui est-il arrivé ?Selon plusieurs médias, dont l’hebdomadaire Marianne, l’écrivain aurait été arrêté samedi à l’aéroport d’Alger, en provenance de France. Aucune information officielle, ni même sous couvert d’anonymat, n’a cependant filtré sur son sort des deux côtés de la Méditerranée, dans un contexte de relations tendues entre les deux pays.Selon Le Monde, les autorités algériennes pourraient avoir très mal pris des déclarations de Sansal au média Frontières, réputé d’extrême droite, qui reprennent la position marocaine selon laquelle le territoire marocain aurait été tronqué sous la colonisation française au profit de l’Algérie. D’après le quotidien, il s’agirait d’une « ligne rouge » pour Alger, qui pourrait valoir à l’écrivain des accusations d »atteinte à l’intégrité nationale ».Jeudi soir, l’entourage du président Emmanuel Macron a fait savoir que ce dernier était « très préoccupé par la disparition » de Boualem Sansal et précisé que « les services de l’Etat sont mobilisés pour clarifier sa situation », sans donner davantage de détails sur ce dossier.De quoi parle l’œuvre de Boualem Sansal ?L’œuvre de Boualem Sansal évoque sans tabou, et dans un style parfois caustique, l’histoire de l’Algérie, la mémoire, les relations avec la France, et dénonce inlassablement l’islamisme. Parmi ses titres célèbres, « Le village de l’Allemand » (2008), censuré en Algérie, évoque à la fois la Shoah, la guerre civile en Algérie et la vie des Algériens dans les banlieues françaises.Dans « 2084, la fin du monde » (2015), il prend des accents orwelliens pour dénoncer la menace que fait poser le radicalisme religieux sur les démocraties, en imaginant l’islamisme au pouvoir. Édité dans la prestigieuse collection Blanche de Gallimard, Boualem Sansal est habitué des prix littéraires en France : l’Académie française lui a décerné son Grand prix de la francophonie, puis son grand prix du roman pour « 2084, la fin du monde ».Quelles ont été ses prises de position ?Son engagement et ses mises en garde de l’Europe, et de la France en particulier, contre les dangers de l’islamisme ont valu à cet athée revendiqué de solides inimitiés. Et le soutien marqué d’intellectuels et de médias, dont L’Express, applaudissant ses déclarations choc sur un « ordre islamique » qui tenterait « de s’installer en France ».En Algérie, les menaces ont redoublé depuis qu’il s’est rendu, en 2014, en Israël pour y recevoir un prix littéraire. Ses prises de position lui attirent parfois des accusations d' »islamophobie », dont il se défend inlassablement. « Je n’ai jamais dit quoi que ce soit contre l’islam qui justifierait cette accusation » mais, « ce que je n’ai cessé de dénoncer c’est l’instrumentalisation de l’islam à des fins politiques et sociales », expliquait-il à l’AFP en 2017.Quelles ont été les réactions ?Plusieurs responsables politiques français, la plupart de droite, ont exprimé leur inquiétude depuis jeudi, de l’ex-Premier ministre Edouard Philippe (« Il incarne tout ce que nous chérissons : l’appel à la raison, à la liberté et à l’humanisme contre la censure, la corruption et l’islamisme »), à Marine Le Pen (RN) en passant par Laurent Wauquiez (LR).A gauche, le patron du PS Olivier Faure a appelé à « sa libération », et les socialistes Jérôme Guedj ou Laurence Rossignol ont également affiché leur soutien.Du côté des écrivains, Tahar Ben Jelloun a appelé dans l’hebdomadaire Le Point à « libérer » Boualem Sansal, tandis que Kamel Daoud a dénoncé dans le même magazine le fait que son « frère » Boualem Sansal soit « derrière les barreaux, comme l’Algérie toute entière ».Kamel Daoud, lauréat du prix Goncourt cette année, a publié à la rentrée « Houris », roman sombre se déroulant en partie à Oran sur le destin d’Aube, jeune femme muette depuis qu’un islamiste lui a tranché la gorge le 31 décembre 1999, et qui lui vaut d’être au cœur d’une polémique. Après que sa maison d’édition Gallimard a été interdite de venir au Salon international du livre d’Alger cet automne, l’écrivain franco-algérien est également visé par deux plaintes dans ce pays. Elles l’accusent, avec son épouse psychiatre, d’avoir dévoilé et utilisé l’histoire d’une patiente pour l’écriture de « Houris ».

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Publish date : 2024-11-22 13:12:00

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Viktor Orban « défie » la CPI en invitant Benyamin Netanyahou en Hongrie

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Benyamin Netanyahou a réagi en saluant la « clarté morale » de son homologue : le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dont le pays occupe la présidence tournante de l’Union européen, a annoncé ce vendredi 22 novembre inviter le Premier ministre israélien pour protester contre le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) à son encontre. « Nous n’avons pas d’autre choix que de défier cette décision. Plus tard dans la journée, je vais convier » Benyamin Netanyahou « à venir en Hongrie, où je peux lui garantir que le jugement de la CPI n’aura pas d’effet », a-t-il déclaré dans une interview sur la radio d’Etat.Selon le dirigeant nationaliste, inconditionnel soutien du dirigeant israélien, il s’agit d’une « décision éhontée, déguisée à des fins juridiques » conduisant à « un discrédit du droit international ». « Face à la faiblesse honteuse de ceux qui ont soutenu la décision scandaleuse [qui remet en cause, ndlr] le droit de l’Etat d’Israël à se défendre, la Hongrie – comme nos amis, les Etats-Unis – fait preuve de clarté morale et se place du côté de la justice et de la vérité », a répondu Benyamin Netanyahou, selon un communiqué de ses services.Après plus d’un an de conflit à Gaza, la Cour a délivré jeudi des mandats d’arrêt contre lui et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, provoquant la fureur d’Israël. Qualifiée de « scandaleuse » par Joe Biden, cette décision limite les déplacements des deux responsables israéliens puisque en principe, n’importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait théoriquement obligé de les arrêter s’ils entraient sur leur territoire.Le précédent Vladimir PoutineLa Hongrie a bien signé le Statut de Rome, un traité international ayant créé la CPI en 1999, ratifié deux ans plus tard, au cours du premier mandat de Viktor Orban. Mais elle n’a pas validé la convention associée pour des raisons de constitutionnalité et affirme donc ne pas être obligée de se conformer aux décisions de la juridiction basée à La Haye.En mars 2023, le pays d’Europe centrale avait également dit qu’il ne livrerait pas le président russe Vladimir Poutine à la CPI s’il se rendait en Hongrie. Depuis qu’il a pris la présidence semestrielle du Conseil de l’UE en juillet, Viktor Orban, resté proche du Kremlin, a multiplié les « provocations » selon ses pairs européens, notamment avec sa visite début juillet à Moscou décidée sans concertation.La France pour sa part « prend acte » des mandats d’arrêt émis jeudi par la CPI, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. « Fidèle à son engagement de longue date en soutien à la justice internationale », Paris « rappelle son attachement au travail indépendant de la Cour », souligne-t-il dans un communiqué, sans préciser explicitement si la France procéderait à son arrestation si Benyamin Netanyahou se rendait sur son territoire.

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Publish date : 2024-11-22 12:17:00

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Un brutal retour à la réalité pour Donald Trump » : le retrait de Matt Gaetz vu par la presse américaine

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Outre-Atlantique, sa nomination avait été commentée, mais son retrait l’est aujourd’hui encore plus. Matt Gaetz, sulfureux élu républicain de Floride à la Chambre des représentants, avait été nommé le 13 novembre dernier comme futur ministre de la Justice par Donald Trump, de nouveau élu président des États-Unis au début du mois. Jeudi, le responsable a fait savoir qu’il renonçait à ce poste, quelques jours seulement après cette annonce. La raison ? De fortes critiques, y compris au sein du camp républicain, sur la pertinence de son profil pour occuper une telle fonction. Ces derniers jours, de nombreuses voix se sont élevées pour critiquer son manque d’expérience dans le domaine judiciaire. Surtout, les allégations de faits présumés d’infractions sexuelles et de consommation de stupéfiants à son encontre, notamment l’accusation d’avoir eu un rapport sexuel avec une jeune fille de 17 ans, ont encore plus fragilisé sa place. »Malgré une forte dynamique, il est clair que la confirmation de ma nomination était injustement en train de devenir une diversion par rapport à la tâche cruciale de l’équipe de transition Trump/Vance », a-t-il donc déclaré sur le réseau social X jeudi. La veille, il avait passé la journée en réunion à tenter de convaincre les sénateurs républicains de confirmer sa désignation comme futur Attorney General, en compagnie du vice-président élu, J.D. Vance. Sans succès. « Durant ses quatre mandats à la Chambre des représentants, les tactiques politiciennes explosives de Matt Gaetz ont rendu fou de nombreux élus de son propre parti, dont des sénateurs, qui avaient accueilli sa nomination comme ministre de la Justice avec scepticisme », appuie le site web de CNN, dans un long papier sur les coulisses de ce retrait.I had excellent meetings with Senators yesterday. I appreciate their thoughtful feedback – and the incredible support of so many. While the momentum was strong, it is clear that my confirmation was unfairly becoming a distraction to the critical work of the Trump/Vance…— Matt Gaetz (@mattgaetz) November 21, 2024″Un revers de taille pour Trump »De manière générale, les différents titres de presse américaine s’accordent pour considérer cet épisode comme l’une des premières déconvenues pour la future administration de Donald Trump. Pour le Washington Post, il s’agit là d’un « revers de taille » pour le milliardaire républicain. « C’est aussi un signe que les institutions – ou au moins certains de leurs membres – peuvent se dresser contre lui, et une remarquable preuve qu’il pourra y avoir une série de batailles entre le président élu et son propre parti », estime le quotidien basé dans la capitale américaine. « Donald Trump fait face à un brutal retour à la réalité », résume pour sa part Politico, qui souligne que « des questions demeurent sur la manière dont Donald Trump a laissé intervenir ce revers ».Pour certains médias, le retrait de Matt Gaetz pourrait amorcer le début d’une période plus difficile politiquement que ce que le président élu avait prévu, lui qui a multiplié depuis sa victoire les nominations de ministres à la réputation controversée, comme Robert Kennedy Jr. à la Santé ou Tulsi Gabbard à la direction du renseignement. L’incident « marque un moment important pour définir la marge de manœuvre du pouvoir de Donald Trump lors ce second mandat, alors que le Congrès et la Cour Suprême lui sont désormais plus favorables que durant son premier passage » à la Maison-Blanche, note le Los Angeles Times. Après son élection en 2016, « sa mainmise sur le Parti républicain n’en était alors qu’à ses premières étapes », rappelle le journal californien. »Un cheval de Troie » pour mieux faire accepter les autres nominations ?Le New York Times se montre lui aussi particulièrement critique après la séquence de la nomination, puis du retrait, de l’ex-représentant de Floride. « L’effondrement de la candidature de Matt Gaetz […] apparaît comme l’échec le plus rapide de l’histoire moderne pour un cabinet ministériel, dévoilant la manière hasardeuse dont Donald Trump a composé sa nouvelle administration », tacle l’historique quotidien de la côte est. Revenant sur cette première débâcle connue par le nouveau président américain, le titre regrette le manque de « vérification » par rapport au profil de Matt Gaetz, nommé « presque sur un caprice » par Donald Trump.Ce premier retour en arrière peut-il présager des difficultés pour les autres personnalités nommées depuis la victoire du candidat républicain face à Kamala Harris ? Le Washington Post met en avant une autre hypothèse intéressante. « Une théorie pourrait être que Matt Gaetz soit potentiellement un cheval de Troie. Tant son comportement était inacceptable, sa nomination pourrait avoir été présentée pour être rejetée, et ainsi rendre plus acceptables les autres nominations de Trump, notamment celle du ministre de la Justice qui le remplacera », analyse le journaliste Aaron Blake dans son article.Donald Trump n’a d’ailleurs pas tardé à trouver une remplaçante à Matt Gaetz à la tête du ministère de la Justice. L’ex-procureure générale de Floride, Pam Bondi, au CV malgré tout moins clivant que Matt Gaetz, a été choisie pour le poste. Comme trois autres juristes toujours nommés au sein de cette administration, elle avait intégré l’équipe d’avocats qui avait défendu l’homme d’affaires dans le cadre du procès en destitution qui lui avait été intenté au Sénat en 2020.

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Publish date : 2024-11-22 11:47:00

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Guerre en Ukraine : le Kremlin est sûr que les Etats-Unis ont « compris » le message de Vladimir Poutine

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi 21 novembre la communauté internationale à « réagir » après le tir sur l’Ukraine par la Russie d’un nouveau missile balistique hypersonique, qui fait selon lui augmenter « l’ampleur et la brutalité » de la guerre entre les deux pays. Vladimir Poutine avait confirmé peu auparavant ce tir, et jugé que le conflit avait désormais tout d’une guerre « mondiale ». Les Etats-Unis de leur côté ont assuré ne « pas chercher la guerre avec la Russie » et l’ont accusée au contraire de « provoquer l’escalade ». Les chefs de la diplomatie française et britannique ont quant à eux promis dans une tribune conjointe d’empêcher Vladimir Poutine de « parvenir à ses fins » en Ukraine.Les infos à retenir⇒ Le Kremlin est certain que les Etats-Unis ont « compris » le message de Vladimir Poutine ⇒ La Russie a fourni des missiles antiaériens à Pyongyang, d’après la Corée du Sud⇒ Le nouveau missile russe ne changera pas le cours de la guerre, selon l’OtanMissile russe en Ukraine : le Kremlin est certain que les Etats-Unis ont « compris » le message de PoutineLe Kremlin s’est dit vendredi certain que les Etats-Unis, premier soutien militaire de Kiev, avaient « compris » le message de Vladimir Poutine dans son allocution de la veille, revendiquant le tir d’un missile d’un nouveau type contre l’Ukraine et menaçant l’Occident. « Le discours d’hier était très, très exhaustif, clair, logique », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « Nous ne doutons donc pas que l’administration actuelle à Washington a eu l’occasion de se familiariser avec cette déclaration et de la comprendre », a-t-il ajouté.Le Parlement ukrainien annule sa séance en raison d’un risque de frappe russeLe Parlement ukrainien a annulé sa séance prévue vendredi en raison d’un risque accru de frappe russe, au lendemain du tir d’un nouveau type de missile balistique par Moscou, ont indiqué plusieurs députés. La séance régulière avec la participation de responsables gouvernementaux « a été annulée », a indiqué à l’AFP une députée du parti présidentiel, Ievguenia Kravtchouk, confirmant des informations d’autres élus. « Il y a des signaux sur un risque accru d’attaques contre le quartier gouvernemental dans les jours à venir » ainsi que sur Kiev en général, a-t-elle ajouté.D’après Séoul, la Russie a fourni des missiles antiaériens à la Corée du Nord en échange de l’envoi de troupesLa Russie a fourni des missiles antiaériens à la Corée du Nord en échange de l’envoi de troupes, a déclaré ce vendredi un responsable sud-coréen, au moment où Pyongyang et Moscou se rapprochent sur le terrain de la guerre en Ukraine. « Il a été établi que des équipements et des missiles antiaériens destinés à renforcer le système de défense aérienne vulnérable de Pyonyang ont été livrés à la Corée du Nord », a déclaré le directeur de la sécurité nationale sud-coréen, Shin Won-sik, dans une interview à la chaîne locale SBS. Il répondait à une question concernant ce que Séoul croyait que Pyongyang avait reçu en échange du déploiement de ses troupes.Par le passé, des experts ont déclaré qu’en retour pour l’envoi de soldats, la Corée du Nord est certainement en recherche d’acquérir de la technologie militaire, allant de la surveillance satellite à des sous-marins et des garanties de sécurité de la part de Moscou. La Russie et la Corée du Nord sont unies par un traité de défense mutuelle, signé en juin et ratifié récemment. Ce traité oblige les deux Etats à fournir une assistance militaire « sans délai » en cas d’attaque contre l’autre et à coopérer au niveau international pour s’opposer aux sanctions occidentales.Le tir de missile balistique russe est une « terrible escalade », dit Olaf ScholzLe tir de missile balistique hypersonique de la Russie sur l’Ukraine constitue « une terrible escalade » dans le conflit, a déploré ce vendredi le chancelier allemand Olaf Scholz, tout en revendiquant son choix de la « prudence » dans le soutien militaire à Kiev. « Nous ne voulons pas fournir à l’Ukraine des missiles de croisière capables de pénétrer profondément dans le territoire russe », a ainsi réaffirmé le chef de gouvernement allemand, soulignant qu’à ses yeux, « la prudence et un soutien clair à l’Ukraine vont de pair ».La Chine pour sa part a appelé ce matin à la « retenue » et au « calme » pour résoudre le conflit en Ukraine. « Toutes les parties doivent rester calmes et faire preuve de retenue, travailler à désamorcer la situation par le dialogue et la consultation et créer les conditions pour un cessez-le-feu rapide », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lin Jian, lors d’un point de presse régulier.La Russie affirme avoir fait échouer la campagne militaire ukrainienne pour 2025La Russie a affirmé vendredi avoir fait échouer la campagne militaire ukrainienne pour 2025, au lendemain d’un discours du président Vladimir Poutine jugeant que le conflit ukrainien avait désormais tout d’une guerre « mondiale ». « Nous avons pratiquement fait échouer toute leur campagne pour 2025 », a affirmé le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, selon une vidéo diffusée par l’armée russe, lors d’une inspection des forces russes impliquées dans les combats.Cette déclaration a été faite, selon cette source, lors d’un déplacement du ministre vers un poste de commandement non précisé du groupement militaire Sever, déployé notamment dans la région russe de Koursk, où l’Ukraine occupe, depuis août, des centaines de kilomètres carrés. Andreï Belooussov a affirmé que l’armée russe avait « détruit les meilleures unités » ukrainiennes et salué une « avancée » des forces russes sur le front qui « s’est accélérée maintenant ».Le nouveau missile russe ne changera pas le cours de la guerre, affirme l’OtanL’utilisation par la Russie d’un nouveau missile balistique de moyenne portée contre l’Ukraine « ne changera ni le cours du conflit ni la détermination des alliés de l’Otan à soutenir l’Ukraine », a affirmé jeudi soir une porte-parole de l’Alliance atlantique. « La Russie a lancé un missile balistique expérimental de moyenne portée contre l’Ukraine. C’est un nouvel exemple des attaques de la Russie contre les villes ukrainiennes. La Russie cherche à terroriser la population civile en Ukraine et à intimider ceux qui soutiennent » le pays, a déclaré la porte-parole de l’Otan Farah Dakhlallah dans un communiqué.L’Otan et l’Ukraine se retrouveront mardi à Bruxelles pour évoquer le tir de missile sur la ville de Dnipro, a-t-on appris vendredi de sources diplomatiques. Cette réunion, à la demande de Kiev, se déroulera au niveau des ambassadeurs, a-t-on précisé de même source.

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Publish date : 2024-11-22 10:54:00

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L’Express

Ce que l’on sait du missile balistique « expérimental » russe tiré vers l’Ukraine

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Il s’agit d’une démonstration de force de Vladimir Poutine. Jeudi 21 novembre, l’Ukraine a dénoncé une frappe russe sur la ville de Dnipro. Les autorités ukrainiennes ont d’abord suggéré qu’elle provenait d’un « missile balistique intercontinental sans charge nucléaire ». Une information corrigée par un haut responsable américain, qui a ensuite décrit un missile « expérimental de moyenne portée ». Tandis que plus tard dans la journée, le président russe Vladimir Poutine a revendiqué le tir d’un nouveau missile moyenne portée. « Nos ingénieurs l’ont appelé ‘Orechnik' ». L’Express fait le point sur les dernières informations à propos de ce « nouveau » missile.Une nouvelle version du RS-26 Rubezh ?Le nouveau missile était expérimental et la Russie n’en possédait probablement qu’une poignée, ont déclaré des responsables américains, rapporte The Guardian. Selon les premières observations des experts, le missile a été tiré avec une ogive conventionnelle, mais il semblerait que Moscou puisse le modifier. « Il pourrait être réaménagé pour transporter différents types d’ogives conventionnelles ou nucléaires », a déclaré la porte-parole du Pentagone, Sabrina Singh. Ce type de missile, régulièrement testé par la Russie, est plus connu sous le nom de MIRV (Multiple Independently-targetable Reentry Vehicle). L’arme transporte une série d’ogives pouvant chacune cibler un emplacement spécifique, permettant à un missile balistique de lancer une attaque plus importante.L’armée américaine a par ailleurs déclaré que la conception du missile russe était basée sur la conception du missile balistique intercontinental (ICBM) russe à longue portée RS-26 Rubezh, dont le développement avait été arrêté en 2018. « On ne sait pas encore ce que c’est », a écrit sur son compte X Fabien Hoffman, spécialiste de la guerre et chercheur dans le programme sur le nucléaire de l’université d’Oslo. « Je serais surpris que la Russie parvienne à fabriquer (un tel engin) sans s’appuyer au moins à 90 % sur des conceptions existantes et sans cannibaliser les pièces du RS-26 (ou un autre missile) ». Nick Brown, de la société de renseignement privée britannique Janes, soulignait de son côté auprès de l’AFP que l’abandon du développement du RS-26 « n’a jamais été officiellement confirmé et qu’il a pu se poursuivre sous les radars ». Quitte à lui donner un nouveau nom, méthode fréquente dans le monde de l’industrie de guerre, dès qu’un nouveau développement apparaît.Une portée théoriquement inférieure à 5 000 kilomètresDes sources américaines et britanniques ont indiqué que le missile tiré sur le Dnipro était selon elles un missile balistique expérimental à capacité nucléaire et à portée intermédiaire (IRBM), dont la portée théorique est inférieure à 5 500 kilomètres. D’où il a été tiré, dans le sud-ouest de la Russie, cela suffit pour atteindre l’ouest de l’Europe, mais pas les États-Unis, note The Guardian. Selon le Centre pour le contrôle des armements et la non-prolifération, un missile de moyenne portée peut parcourir entre 1 000 et 3 000 kilomètres, signale la chaîne américaine CNN.En l’occurrence, le missile a parcouru 700 kilomètres entre l’oblast d’Astrakhan d’où il a été tiré et Dnipro. Selon The Kyiv Independant, une entreprise industrielle a été endommagée et deux incendies se sont déclarés dans la ville. Un centre de réadaptation pour personnes handicapées a été endommagé lors de l’attaque. Tom Karako, directeur du projet de défense antimissile au Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), a affirmé auprès de CNN qu’il s’agissait probablement de la première fois qu’un MIRV était utilisé au combat. Un nouveau tournant dans la guerre ? Ce missile « ne changera ni le cours du conflit ni la détermination des alliés de l’Otan à soutenir l’Ukraine », a affirmé jeudi une porte-parole de l’Alliance atlantique. Son utilisation intervient en tout cas alors que la guerre en Ukraine, qui a marqué mardi son 1000e jour, semble entrer dans une nouvelle phase plus dangereuse, après que les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont accepté en début de semaine que l’Ukraine utilise leurs missiles longue portée pour frapper le territoire russe.

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Source link : https://www.lexpress.fr/monde/europe/ce-que-lon-sait-du-missile-balistique-experimental-russe-tire-vers-lukraine-ZEZGQXKVONEPFNNUUQRA4V4RLY/

Author : Célia Cuordifede

Publish date : 2024-11-22 10:16:00

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L’Express

« Une vraie bêtise » : à Bruxelles, ce manque de pragmatisme qui agace Emmanuel Macron

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Ce 13 novembre, au Collège de France, Emmanuel Macron ne cache pas son agacement. « Je me fiche de savoir que l’électron qui m’aide à […] produire de l’hydrogène vert soit à base d’éolien offshore au Danemark, de solaire en Espagne ou de nucléaire en France », déclare-t-il lors d’une table ronde consacrée à la compétitivité européenne, en présence de Mario Draghi. Derrière cette offensive, l’idée que porte le président n’est pas nouvelle. Il s’agit de « la neutralité technologique » – un concept devenu le cheval de bataille de la France face à Bruxelles en matière d’énergie.Le principe est simple : ne pas privilégier une technologie et laisser le choix de la méthode aux industriels pour atteindre la neutralité carbone en Europe d’ici 2050. « Elle favorise la concurrence, remarque Paul Lehmann, professeur d’économie de l’énergie à l’université de Leipzig. Il est parfois difficile de savoir quelle technologie est la meilleure ou comment va évoluer le progrès ».Théorie et pratiqueMentionnée dans le rapport phare de Mario Draghi publié en septembre, la neutralité technologique est inscrite dans la lettre de mission du nouveau commissaire de l’énergie. Elle n’a pourtant pas toujours été prise en compte. Lors des débats autour de la taxonomie européenne, qui classifie les activités dites « durables », Paris souhaitait que le nucléaire puisse bénéficier de l’étiquette « verte », au même titre que les énergies renouvelables, en raison de son caractère décarboné. Les négociations en vue de convaincre la Commission européenne ont été rudes.Les années passent, et la France reste inflexible sur la question. En dépit des exigences européennes, elle a refusé de se fixer une cible chiffrée en termes d’énergies renouvelables, proposant plutôt dans sa feuille de route un objectif « décarboné », mêlant renouvelables et nucléaire. Même casse-tête sur la réglementation de l’hydrogène : du côté d’EDF, on déplore que la banque européenne de l’hydrogène, qui soutient le développement de la filière, soit réservée à l’hydrogène renouvelable.Cette vision bornée pénalise aussi le secteur automobile. L’Union européenne a imposé la fin du moteur thermique en 2035, misant sur l’électrique et écartant l’option des carburants de synthèse. Au grand dam d’équipementiers comme Bosch, qui continue à préconiser l’utilisation de ces derniers. Le groupe allemand affirme à L’Express être favorable à « une révision approfondie de la réglementation CO2, qui soit guidée par le principe de neutralité technologique. La lutte contre le changement climatique doit avoir lieu sur tous les fronts ». Pour sa part, Fabrice Godefroy, porte-parole du collectif des experts de la mobilité s’étonne que « la Commission ait poussé une technologie sur laquelle la Chine a de l’avance sur nous, alors que nous étions les leaders sur le véhicule thermique et pouvions innover sur le sujet ».Intérêts propresEmmanuel Macron le martèle, ignorer la neutralité technologique est « une vraie bêtise ». Le chef de l’Etat estime que l’Europe pourrait être « très compétitive par rapport aux Américains ou aux Chinois » en changeant ses pratiques. Car à la fin, l’un des critères les plus importants, c’est l’intensité carbone, plaide-t-on à l’Elysée : « des industriels s’interrogent sur la complexité des règles européennes pour telle ou telle technologie, alors que l’Inflation Reduction Act américain ne regarde que l’impact final, peu importe comment il a été atteint ».Bruxelles aurait donc tout intérêt à se saisir de la question avec pragmatisme et laisser davantage de marge de manoeuvre aux Etats membres, pointe dans un rapport Maxence Cordiez, expert associé énergie à l’Institut Montaigne. « On ne pourra pas décarboner de la même manière des pays aussi différents que l’Allemagne et Malte », qui ne partent pas du même mix énergétique.Pour autant, la défense de ce principe n’est pas toujours innocente. Chacun le brandit quand ça l’arrange. « La neutralité technologique est un mot à la mode, souvent revendiqué par des Etats ou les industries qui ont des intérêts dans une technologie spécifique », remarque Paul Lehmann. Le nucléaire pour la France, le moteur thermique pour d’autres pays. Si le principe relève du bon sens, sa mise en œuvre n’est possible que dans un monde où les Vingt-Sept peuvent parler d’une seule voix. Or en l’absence de consensus, les pays membres continuent à s’écharper autour de « la bonne » technologie à choisir. Résultat : l’Europe reste à la traîne.

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Author : Tatiana Serova

Publish date : 2024-11-22 06:30:00

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L’Express

« Ils sont complètement cons » : Haïti s’indigne après les propos d’Emmanuel Macron

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Emmanuel Macron s’est attiré les foudres d’Haïti en jugeant les responsables locaux « complètement cons » d’avoir limogé il y a dix jours leur Premier ministre. Port-au-Prince a protesté auprès du chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot et convoqué son ambassadeur. Tout est parti d’une vidéo tournée mercredi 20 novembre en marge du sommet du G20 à Rio, en dehors de la présence de la presse, et qui a circulé sur les réseaux sociaux.Emmanuel Macron quittait alors le Brésil pour le Chili. Dans cette vidéo, le chef de l’État répond, selon son entourage, à un Haïtien qui l’interpelle « de manière insistante » en l’accusant lui et la France « d’être responsables de la situation en Haïti ». « Là franchement, c’est les Haïtiens qui ont tué Haïti, en laissant le narcotrafic », lui répond Emmanuel Macron. « Et là, ce qu’ils ont fait, le Premier ministre était super, je l’ai défendu, ils l’ont viré ! », ajoute-t-il en référence au limogeage le 10 novembre du chef du gouvernement Garry Conille, nommé cinq mois plus tôt, par le Conseil présidentiel de transition haïtien (CPT). « C’est terrible. C’est terrible. Et moi, je ne peux pas le remplacer. Ils sont complètement cons, ils n’auraient jamais dû le sortir, le Premier ministre était formidable », poursuit-il avant que la vidéo s’interrompe.Ce sont les Haïtiens qui ont tué Haïti selon le président français Emmanuel Macron qui qualifie de « complètement cons » ceux qui ont révoqué Gary Conille. L’ex Premier ministre faisait un travail formidable et il n’aurait pas dû être viré a-t-il jugé avant de déclarer qu’il ne… pic.twitter.com/0u0L38kBnB— Windy Phele (@windyphele) November 20, 2024″Inamical et inapproprié »Les autorités d’Haïti, pays pauvre des Caraïbes en plein chaos politique, socio-économique, sécuritaire et humanitaire, ont vivement réagi. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste a convoqué jeudi l’ambassadeur de France Antoine Michon et protesté contre les « propos jugés inacceptables » du président Macron, selon un communiqué officiel obtenu par l’AFP. Port-au-Prince a exprimé « l’indignation du Pouvoir de Transition face à ce qu’il considère comme un geste inamical et inapproprié qui mérite d’être rectifié » et « une lettre de protestation adressée au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a été remise à l’ambassadeur » Michon. Selon la diplomatie haïtienne, le diplomate français a « reconnu qu’il s’agissait de propos malheureux ».Arrivé jeudi au Chili, Emmanuel Macron est revenu sur la crise haïtienne lors d’un discours sur la relation avec l’Amérique latine prononcé devant le Congrès du Chili, à Valparaiso. « La France continuera d’apporter son soutien au peuple haïtien et de soutenir toutes les initiatives visant à rétablir la sécurité et recréer un chemin vers une situation politique stable. Les Haïtiens le méritent », a-t-il déclaré.La décision de démettre Garry Conille est survenue alors que le CPT souhaitait changer des responsables des ministères de la Justice, des Finances, de la Défense et de la Santé, contre son avis. Pour Garry Conille, « la résolution du Conseil présidentiel de transition […] est clairement entachée d’illégalité ». Il a été remplacé dès le 11 novembre par l’homme d’affaires Alix Didier Fils-Aimé qui a promis de rétablir la sécurité et d’organiser les premières élections depuis 2016. Privé de président depuis 2021, Haïti pâtit depuis des dizaines d’années d’une instabilité politique chronique. Le pays fait aussi face à la violence des gangs, accusés de meurtres, d’enlèvements et de violences sexuelles. Au moins 150 personnes ont été tuées en une semaine dans la capitale Port-au-Prince, contrôlée dorénavant à 85 % par ces bandes criminelles, portant le bilan à au moins 4 544 morts dans le pays depuis le début de l’année, selon l’ONU.

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Publish date : 2024-11-22 07:08:00

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L’Express

Qui est Pam Bondi, choisie par Donald Trump pour remplacer Matt Gaetz à la Justice ?

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Matt Gaetz ne deviendra finalement pas ministre de la Justice des États-Unis. Dans la série de nominations fracassantes annoncées par le président élu Donald Trump pour sa future administration, celle de Matt Gaetz apparaissait comme l’une des plus controversées. Le républicain a finalement renoncé à sa candidature, qui devait encore être validée par le Sénat, « dans un contexte de flambée d’accusations de consommation de drogue et de comportement sexuel inapproprié », notamment sur une mineure, comme l’indique The Wall Street Journal.Jeudi 21 novembre, en début de soirée, le nouveau président élu a donc annoncé sur son réseau Truth Social la nomination de l’ex-procureure générale de Floride, Pam Bondi, au ministre de la Justice. « Je suis fier d’annoncer que l’ancienne procureure générale du grand État de Floride, Pam Bondi, sera notre prochaine procureure générale des États-Unis. Pam a été procureure pendant près de 20 ans, où elle a été très dure envers les criminels violents », a-t-il déclaré. Si Pam Bondi a été la première femme procureure générale de Floride entre 2011 et 2019, elle est peut-être plus connue ces dernières années comme une fidèle de l’ancien président, rapporte The Guardian.Elle a ainsi fait de nombreuses apparitions lors de certains rassemblements de Donald Trump au cours des derniers jours de la campagne du milliardaire. Pam Bondi est également proche de l’entourage du nouveau président. Elle a notamment été associée chez Ballard Partners, un cabinet de lobbying dirigé par la nouvelle cheffe de cabinet de Donald Trump, Susie Wiles, et dont le fondateur, Brian Ballard, est l’un des principaux collecteurs de fonds du républicain.Un soulagement pour les soutiens de Donald TrumpLes liens de Pam Bondi avec Donald Trump remontent à plusieurs années. Alors qu’elle était procureure générale de Floride, elle a soutenu le magnat de l’immobilier en 2016 contre un candidat de son État d’origine, Marco Rubio, rappelle le quotidien britannique. Elle a été présidente de l’America First Policy Institute, un groupe de réflexion créé par d’anciens membres de l’administration Trump, et a fait partie de sa première équipe de transition. Pam Bondi a aussi fait partie de l’équipe d’avocats de Donald Trump lors de son procès en destitution au Sénat en 2020. Selon la chaîne ABC News, elle a également fait partie d’un groupe de républicains qui se sont présentés pour soutenir Donald Trump lors de son procès pénal pour trafic d’influence à New York, qui s’est terminé en mai par une condamnation pour 34 chefs d’accusation.Il est peu probable qu’elle prenne ses fonctions au ministère avant que les actes d’accusation ne prennent fin, avant l’investiture de Donald Trump le 20 janvier prochain, note Le Figaro. Elle sera en revanche chargée des dossiers des centaines de ses partisans accusés d’avoir participé à l’émeute du 6 janvier 2021 contre le Capitole, que le successeur de Joe Biden s’est engagé à gracier.Il n’empêche que jeudi soir, un sentiment général de soulagement régnait parmi ceux qui travaillent sur la transition du président élu, raconte la chaîne CNN. Et pour cause : le processus de confirmation de Pam Bondi devrait être plus facile que celui de Matt Gaetz, compte tenu de son expérience en tant que procureure générale de Floride et de ses relations avec le Capitole. Certains législateurs craignaient en effet que Matt Gaetz n’ait pas le tempérament ni l’expérience nécessaires pour diriger un département qui valorise depuis longtemps son indépendance et son impartialité dans l’application de la loi, souligne la National Public Radio (NPR).

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Publish date : 2024-11-22 07:30:00

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L’Express

Gouvernement Trump : le controversé Matt Gaetz renonce à devenir ministre de la Justice

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L’ancien élu républicain de Floride accusé notamment de trafic sexuel et choisi par Donald Trump comme ministre de la Justice, Matt Gaetz, a annoncé ce jeudi 21 novembre renoncer à ce poste, après une semaine de controverse suscitée par ce choix. « Malgré une forte dynamique, il est clair que la confirmation de ma nomination était injustement en train de devenir une diversion par rapport à la tâche cruciale de l’équipe de transition Trump/Vance », a-t-il expliqué sur le réseau social X au lendemain d’une rencontre avec des sénateurs, en vue des auditions du Sénat l’année prochaine pour confirmer sa nomination.Matt Gaetz est accusé d’avoir eu une relation sexuelle avec une jeune fille de 17 ans, ce qu’il dément, et a été visé par une enquête fédérale qui a été classée sans suite. L’enquête de la commission d’éthique lancée en 2021 porte en particulier sur des accusations de comportement sexuel inapproprié – la prostitution étant notamment illégale en Floride – et de consommation de stupéfiants.I had excellent meetings with Senators yesterday. I appreciate their thoughtful feedback – and the incredible support of so many. While the momentum was strong, it is clear that my confirmation was unfairly becoming a distraction to the critical work of the Trump/Vance…— Matt Gaetz (@mattgaetz) November 21, 2024Donald Trump lui promet un « bel avenir » »Il n’y a pas de temps à perdre dans une bagarre inutilement prolongée à Washington, c’est pourquoi je vais me retirer du processus de nomination comme ministre de la Justice », a-t-il ajouté dans son post. Donald Trump a entériné son retrait, lui exprimant sur son réseau Truth Social son « respect » pour cette décision et lui promettant un « bel avenir ». Le choix de Matt Gaetz pour le stratégique ministère de la Justice avait provoqué des remous à la fois en raison du caractère très controversé du personnage et de son manque d’expérience juridique.Matt Gaetz, qui a fait l’objet d’une enquête de la Chambre des représentants notamment pour infractions sexuelles présumées, a démissionné de cette assemblée le 13 novembre peu après l’annonce du choix du président élu. Sa démission a mis de facto un terme à l’enquête de la commission d’éthique de la Chambre portant sur des relations sexuelles tarifées, y compris avec une mineure, ce qu’il dément, consommation illégale de stupéfiants, détournement de fonds de campagne et diverses fautes professionnelles. Des dirigeants républicains, dont le président de cette assemblée, Mike Johnson, affirment que ce rapport n’a plus lieu d’être puisque l’enquête est close. Mais des élus des deux bords appelaient à ce qu’il soit au moins transmis au Sénat. Lors d’une réunion à huis clos mercredi, les deux camps ne sont pas parvenus à s’entendre sur les suites à donner à cette enquête.

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Publish date : 2024-11-21 19:20:00

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L’Express

De Boualem Sansal à Kamel Daoud, ceux qui disent « non » pour nous tous (et qu’on devrait soutenir davantage)

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Dimanche 17 novembre, Hossein Ronaghi, un blogueur, journaliste et militant iranien a posté une photo de lui sur les réseaux sociaux, lèvres cousues. Littéralement. Un fil bleu traversant ses muqueuses encore tuméfiées. « J’irai m’asseoir ainsi devant la Cour suprême de la république islamique, écrivait-il dans son message. Lèvres cousues, car je n’ai qu’un mot à leur dire : ‘non’. » Depuis, les réseaux sociaux rapportent que Hossein Ronaghi – qui a déjà passé six ans en prison depuis 2009 – aurait été arrêté et incarcéré par le régime des mollahs.é »Non ». Le petit mot qui roule du fond des âges ; qui se dit si vite et se paye si cher. Dans un entretien filmé en 1970, André Malraux résumait ainsi : « Rien n’est plus important dans l’histoire du monde que de faire partie des gens qui ont été capables de dire « non ». Le plus grand personnage de l’histoire, c’est Antigone. » A travers la jeune fille qui s’opposa aux lois de Créon pour offrir une sépulture à son frère, on sait à quels terribles cortèges Malraux rendait ainsi hommage.Ils sont fascinants, ceux qui sont « capables de dire non ». Comme Antigone. Comme Hossein Ronaghi. Comme Ahou Daryaei, cette jeune étudiante de Téhéran qui, après avoir été harcelée sur son campus par la police des mœurs, s’est dévêtue sur le parvis de son université. « Non », disaient ses cheveux au vent ; « non », insistaient son soutien-gorge et sa culotte, au milieu de ses congénères estomaqués. Le symbole fut si fort, l’émotion si grande qu’après l’avoir internée plusieurs semaines en hôpital psychiatrique, les mollahs l’ont relâchée depuis deux jours.Ils sont rares, ceux qui sont capables de dire non. Comme Boualem Sansal, l’écrivain algérien, qui, depuis la décennie noire en Algérie, n’a jamais cessé de s’opposer dans ses romans, ses essais et ses interviews à l’islamisme. Et au régime algérien. On apprend aujourd’hui que l’écrivain n’a plus donné de nouvelles depuis qu’il a atterri à Alger (où il se rendait depuis Paris), le 16 novembre. Il aurait été arrêté par les autorités, écrivent nos confrères de Marianne. Depuis des années, Boualem Sansal est de ceux qui disent non. Malgré les menaces. Malgré ce qu’il en coûte. « Mais se tenir à l’écart n’est pas très citoyen, ça ne construit pas l’avenir pour les enfants », nous a-t-il expliqué sobrement, à l’occasion d’une interview, en novembre 2020. Alors : parler. Dire et redire : non.Comme l’écrivain Kamel Daoud. Prix Goncourt 2024, pour son roman, Houris, qui met en scène une jeune femme rescapée d’un égorgement pendant la décennie noire et qui, ayant perdu l’usage de ses cordes vocales, s’adresse dans une voix intérieure à sa fille à naître. Le roman a été interdit de publication en Algérie, d’où nous parvient depuis quelques jours une campagne de disqualification à l’encontre de l’écrivain : une femme dit qu’il s’agit là de son histoire, racontée sous le sceau du secret médical à la femme de Kamel Daoud, psychiatre. Et, selon nos informations, au moins un des jurés du prix Goncourt aurait reçu des messages menaçants juste pour avoir primé Houris. Quant à Kamel Daoud, il ne les compte plus, ces menaces. Le lendemain de son Goncourt, au micro de France Inter, après avoir dit sa joie immense et rendu un hommage magnifique à ses parents, il a eu des mots qui ne pouvaient que saisir le cœur : « J’ai sur le dos les islamistes pour des raisons évidentes ; j’ai sur le dos les conservateurs du régime pour des raisons évidentes ; mais j’ai aussi sur le dos les intellectuels de la caste décoloniale, parce que je parle d’une guerre qui n’est pas la guerre de leur rente… Et si vous ajoutez le fait que j’exprime aussi ma passion pour la France, et que je parle de ma propre voix, et que je suis un villageois qui arrive à Paris sous les strass, je pense que vous réunissez tout ce qu’il faut pour une décapitation. » Tenir, malgré tout.Malgré tout, certains s’obstinent à vouloir salir un courage dont ils sont, eux, si peu dotés – traitant l’un d’ »islamophobe », l’autre de « fasciné par l’extrême droite », etc. Il faudrait, pourtant, que nous soyons plus nombreux derrière, et avec ces valeureux défenseurs de la liberté. Ce « non » qu’ils ont le courage de formuler est pour nous tous. Vive Hossein Ronaghi. Vive Ahou Daryaei. Vive Kamel Daoud. Et vive Boualem Sansal.

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Author : Anne Rosencher

Publish date : 2024-11-21 18:01:00

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L’Express

Vladimir Poutine confirme que la Russie a frappé l’Ukraine avec un nouveau missile balistique

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Vladimir Poutine a prononcé un discours surprise à la nation. A cette occasion, le président russe a confirmé, ce jeudi 21 novembre, que ses forces ont frappé l’Ukraine avec un nouveau missile balistique de moyenne portée, après un tir sur la ville de Dnipro qui ne portait pas de charge nucléaire. »Nos ingénieurs l’ont appelé ‘Orechnik' », a déclaré Vladimir Poutine lors de cette adresse retransmisse à la télévision. Selon lui, cette frappe a visé « un site du complexe militaro-industriel ukrainien ».Vladimir Poutine a également estimé que le conflit en Ukraine avait pris un « caractère mondial », en rendant responsable les Occidentaux qui ont autorisé l’usage de missiles américains et européens sur le sol russe. »A partir du moment où (ces missiles ont été tirés sur la Russie), et comme nous l’avions souligné à maintes reprises (au préalable), le conflit provoqué par l’Occident en Ukraine a pris les éléments d’un (conflit) à caractère mondial », a dit le président russe, affirmant cependant que les frappes de missiles occidentaux tirés par l’Ukraine vers le territoire russe avaient échoué.Poutine n’exclut pas de frapper les pays dont les armes sont utilisées par Kiev en Russie »Nous avons toujours été prêts, et nous le sommes toujours, à résoudre tous les problèmes par des moyens pacifiques, mais nous sommes également prêts à faire face à tout développement », a-t-il déclaré dans ce discours diffusé à la télévision russe. « Si quelqu’un en doute encore, c’est inutile. Il y aura toujours une réponse », a-t-il mis en garde.Autre menace prononcée ce jeudi, le président russe a indiqué Moscou n’excluait pas de frapper les pays dont les armes sont utilisées par l’Ukraine contre le territoire russe. « Nous considérons être dans notre droit d’utiliser nos armes contre les installations militaires des pays qui autorisent l’utilisation de leurs armes contre nos installations. Et en cas d’escalade d’actions agressives, nous répondrons de manière tout aussi forte », a-t-il déclaré lors de ce discours télévisé.

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Publish date : 2024-11-21 17:58:00

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L’Express

La dette, un défi pour Donald Trump : la périlleuse équation budgétaire du futur président

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« Le prix de la liberté ». C’est ainsi que le secrétaire au Trésor Alexander Hamilton définissait la dette des Etats-Unis, en janvier 1790, à l’occasion du premier rapport sur le crédit public. Plus de deux siècles plus tard, la facture donne le vertige : la dette américaine dépasse les 35 000 milliards de dollars. A ce stade, sans dommages… Ce montant a beau avoir été multiplié par cinq en une vingtaine d’années, il n’effraie pas les investisseurs. « La dette américaine arrive à se placer grâce au statut unique du dollar et à un taux marginalement plus élevé », remarque Vincent Mortier, directeur des investissements d’Amundi, le numéro un européen de la gestion d’actifs.Pendant la campagne présidentielle, la question de la dette n’a pas été au cœur des débats, éclipsée par des préoccupations sur l’inflation ou la croissance. Pourtant, d’après le think tank Committee for a Responsible Federal Budget (CRFB) les programmes des candidats amenaient tous les deux à une nouvelle dégradation. Donald Trump, en droite ligne de son précédent mandat, a mis l’accent sur la baisse de la fiscalité. Au menu : la prolongation des dispositions temporaires comprises dans le Tax Cuts and Jobs Act (TCJA) – une réforme fiscale majeure de 2017 – qui étaient censées expirer fin 2025. En parallèle, le président élu a prévu une réduction de l’impôt sur les sociétés produisant aux Etats-Unis, qui passerait de 21 % à 15 %. Dans sa hotte, le père Noël républicain porte aussi la défiscalisation des heures supplémentaires et des pourboires ou encore la révision de l’imposition des Américains à l’étranger. Alors comment financer tout cela ?Le principal levier évoqué par Donald Trump serait l’application de droits de douane sur les importations, à hauteur de 60 % pour la Chine et au moins 10 % depuis le reste du monde. Même si les ordres de grandeur sont loin de coïncider : « les importations américaines représentent 3 000 milliards de dollars, alors que l’assiette de taxation de revenus s’élève à 20 000 milliards », rappelle Bruno Cavalier, chef économiste à Oddo BHF.Recettes incertainesDans le cas où ce cocktail de mesures serait effectivement mis en place, c’est la santé financière américaine qui trinquerait. Le CRFB calcule, dans son scénario central, que le programme de Donald Trump alourdirait l’endettement fédéral de 7 750 milliards de dollars entre 2026 et 2035. Et les recettes fiscales seraient amputées de 3 000 milliards de dollars sur la prochaine décennie, d’après le modèle de la Tax Foundation. Néanmoins, « tout ce qui est lié au programme de Donald Trump est pour l’instant incertain. On ne connaît pas encore le nom du secrétaire du Trésor par exemple, pointe Samy Chaar, chef économiste de la banque suisse Lombard Odier. Si son approche sur les tarifs douaniers est plutôt transactionnelle, on ne sait pas quels revenus il pourra en tirer ». Il est en effet possible que les menaces protectionnistes de Trump servent surtout de moyen de pression pour obtenir des concessions commerciales de la part de ses partenaires. Elles pourraient donc être temporaires, limitées à la durée de négociations musclées.En parallèle, le nouveau président mise sur un rabotage des dépenses grâce à davantage « d’efficacité gouvernementale ». Un département à part entière est dédié à cet objectif. A sa tête, le fidèle Elon Musk ne manque pas d’ambition. Lors d’un congrès fin octobre, le patron de Tesla s’est dit capable de couper 2 000 milliards dans les dépenses publiques, soit près d’un tiers du total. « Votre argent est gaspillé et le département de l’Efficacité gouvernementale va corriger cela », avait-il clamé face à un public conquis. Si l’on en croit l’expérience Twitter, sa vision de l’efficacité rime avec licenciements massifs.A défaut de toucher aux programmes, tels que la sécurité sociale, sa marge de manœuvre s’annonce limitée. « Il ne faut pas espérer monts et merveilles du rôle de Musk car les dépenses publiques américaines comptent pour moins d’un quart du PIB et beaucoup sont presque sacralisées », note Bruno Cavalier. Chef économiste de la société de gestion Candriam, Anton Brender rappelle que « Donald Trump avait déjà promis lors de sa précédente élection de réduire les dépenses budgétaires au rythme ‘modéré’ de 1 % par an – son ‘penny plan’. Il ne l’a jamais fait ! ». Les dépenses de santé, qui pèsent lourd dans le budget, pourraient aussi être passées au crible par celui qui rêvait d’abroger l’Obamacare il y a quelques années. Un point peu développé durant sa campagne.Pas de stressEn réalité, l’endettement américain est sur une pente glissante depuis plusieurs années. Au point d’avoir conduit l’agence de notation Fitch à retirer aux Etats-Unis leur précieux triple A en août 2023, reléguant la puissance mondiale à AA +. Quant à la charge d’intérêt de la dette, elle frôle les 900 milliards de dollars et ne cesse de grimper. En juillet dernier, le président de la Réserve Fédérale, Jerome Powell, résumait la situation en ces termes : « Notre niveau d’endettement n’est pas insoutenable, mais la voie sur laquelle nous sommes engagés l’est ».Insoutenable ? Tout le monde ne se montre pas si alarmiste. Le scénario catastrophe d’un stress de la dette n’est pas prévu pour tout de suite. « Une crise de la dette de l’Etat fédéral est loin d’être certaine. Son poids est passé de 30 % du PIB au début des années 2000 à près de 100 % aujourd’hui… sans que la pression sur les taux des emprunts d’Etat ne monte », constate Florence Pisani, directrice de la recherche économique à Candriam.Samy Chaar, lui aussi, tempère les craintes. Il s’attache moins à l’ampleur de la dette qu’à l’utilisation qui en est faite. « Avec Joe Biden déjà, la dette a augmenté, mais au profit d’investissements, de grands projets d’infrastructures. Si Trump accroît la dette seulement pour des baisses d’impôt, la situation pourrait se détériorer. A moins qu’il mène des politiques permettant d’améliorer la compétitivité des entreprises et de générer de la croissance, ce qui serait une bonne utilisation de la dette », nuance l’économiste.Finalement, les marchés financiers seront les arbitres de la politique économique menée. « Une stimulation budgétaire excessive ferait craindre aux marchés une réaccélération de l’inflation. Ils anticiperaient des hausses de taux de la Réserve fédérale : détenir des titres à long terme du Trésor deviendrait moins attractif. Les taux d’intérêt à long terme monteraient… et la Bourse serait fragilisée », analyse Florence Pisani.L’avenir appartient à ceux qui modèrent les taux. Il n’est pas exclu que le président soit attentif à la réaction des marchés pour ajuster sa politique. « On se souvient que Donald Trump n’aime pas que la Bourse baisse. C’est donc peut-être la seule force de rappel qui puisse calmer ses ardeurs en matière budgétaire », estime Anton Brender. Et si le scénario d’un retour de l’inflation ne se confirme pas ? Christopher Dembik, conseiller économique de la société de gestion Pictet AM, envisage l’hypothèse. « Une répétition du scénario de 2016 se traduirait par une hausse des taux longs jusqu’à l’été 2025, mais ils pourraient chuter ensuite, sans toutefois revenir aux niveaux d’avant élection ».Pour l’instant en tout cas, les signaux de marché semblent au vert. Wall Street a applaudi à l’annonce de la victoire du républicain, témoignant de l’optimisme des investisseurs, qui gardent le souvenir de son bilan économique favorable avant la pandémie. « Si en même temps que les taux montent, l’imposition des entreprises est sensiblement réduite, la Bourse pourra tenir… un temps au moins », conclut Anton Brender.

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Author : Tatiana Serova

Publish date : 2024-11-21 17:00:00

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L’Express

Volodymyr Zelensky : le « voisin fou » russe utilise l’Ukraine comme « un terrain d’essai »

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Alors que le cap du 1000e jour de guerre a été dépassé mardi, la tension continue de monter entre l’Ukraine et la Russie. Kiev a accusé ce jeudi 21 novembre Moscou d’avoir tiré un missile intercontinental sur la ville de Dnipro, une première depuis le début des combats en février 2022. Si l’usage de ce type d’armement, vecteur de la dissuasion nucléaire russe, est confirmé, il marque une nouvelle escalade. Le « voisin fou » russe utilise l’Ukraine comme « un terrain d’essai », a dénoncé le président Volodymyr Zelensky. La Russie avait dit préparer une réponse « appropriée » au recours par l’Ukraine à des missiles occidentaux en territoire russe, ce que Moscou avait qualifié de ligne rouge.Les infos à retenir⇒ La Russie aurait tiré pour la première fois un missile intercontinental sur l’Ukraine⇒ Moscou assure faire « le maximum d’efforts pour éviter » une guerre nucléaire⇒ L’Ukraine a frappé la Russie avec des missiles longue portée britanniquesL’Ukraine accuse Moscou de l’avoir frappée avec un missile stratégique sans charge nucléaire, une premièreLa Russie a tiré jeudi un missile balistique intercontinental lors d’une attaque sur la ville de Dnipro dans le centre-est de l’Ukraine, pour la première fois depuis le début son invasion en 2022, a accusé l’armée de l’air ukrainienne. « Un missile balistique intercontinental a été lancé depuis la région russe d’Astrakhan », a indiqué l’armée de l’air dans un communiqué. « C’est la première fois. Nous n’avons jamais eu ce genre de missiles avant », a précisé à l’AFP une source au sein de cette armée. Il est « évident » que le missile utilisé ne portait pas de charge nucléaire, a ajouté cette source. Les missiles de ce type sont conçus pour transporter des ogives nucléaires et frapper à des milliers de kilomètres de distance. Ils peuvent aussi être équipés d’une charge conventionnelle. Selon Kiev, la Russie a attaqué Dnipro avec neuf missiles dont un intercontinental. L’attaque a fait deux blessés et des dégâts mineurs, selon les autorités régionales.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué que des expertises sont encore en cours, mais que le tir avait « les caractéristiques » d’un missile intercontinental. Il a aussi qualifié la Russie de « voisin fou » utilisant l’Ukraine comme « terrain d’essai » militaire. D’après Washington, la Russie a tiré un missile « expérimental de moyenne portée » sur l’Ukraine.Interrogé par des médias à ce sujet lors de son briefing quotidien, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a refusé de commenter : « Je n’ai rien à dire sur ce thème », a-t-il balayé. Un peu plus tard, la porte-parole de la diplomatie russe a reçu en direct lors d’une conférence de presse l’instruction de ne pas commenter la frappe contre la ville de Dnipro. Lors de ce briefing, Maria Zakharova a été interrompue par un appel téléphonique. Une voix au bout du fil lui a demandé de « ne pas pas commenter » la frappe « de missiles balistiques » sur l’usine de fabrication de satellites Pivdenmach, située dans le centre de Dnipro.De son côté, un porte-parole de la Commission européenne a estimé qu’un tir de missile intercontinental de la Russie sur l’Ukraine « marquerait une escalade claire ». « Nous suivons bien sûr les informations selon lesquelles la Russie aurait utilisé un missile balistique intercontinental contre une ou plusieurs cibles en Ukraine. […] Il est évident qu’une telle attaque marquerait une nouvelle escalade de la part de Poutine », a réagi Peter Stano. Un tel tir serait « un événement extrêmement grave » s’il était avéré, a estimé pour sa part le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine. La Russie fera « le maximum d’efforts pour éviter » une guerre nucléaireLe Kremlin a affirmé ce jeudi que la Russie ferait le « maximum d’efforts » pour empêcher une guerre nucléaire après une révision de la doctrine russe qui élargit la possibilité d’utiliser l’arme atomique, en pleine tension entre Moscou et l’Occident autour du conflit en Ukraine. »Nous avons souligné que, suivant notre doctrine, la Russie adopte une position responsable afin de faire le maximum d’efforts pour ne pas permettre un tel conflit », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, disant espérer que « d’autres pays » auront « cette posture responsable ».Moscou dit avoir abattu deux missiles britanniques longue portée Storm Shadow lancés par l’UkraineLe ministère russe de la Défense a annoncé aujourd’hui avoir abattu « deux missiles de croisière’Storm Shadow’de fabrication britannique » tirés par l’Ukraine et qui visaient son territoire, sans préciser le lieu ni le moment de cette interception. Des médias britanniques avaient annoncé mercredi que Kiev avait utilisé pour la première fois ces missiles longue portée après avoir obtenu l’autorisation de Londres. Jusqu’à présent, ni Kiev, ni Londres n’ont confirmé ces informations.Mardi déjà, l’Ukraine avait utilisé pour la première fois des missiles américains ATACMS, d’une portée de 300 km, contre une installation militaire dans la région russe de Briansk. Certains pays occidentaux fournissaient des missiles à longue portée à l’Ukraine mais n’autorisaient pas leur usage en territoire russe.Washington justifie l’envoi de mines antipersonnel à l’UkraineL’administration Biden, pourtant critique des mines antipersonnel en raison de leur danger pour les civils, s’est efforcée mercredi de justifier sa décision d’envoyer de telles armes à l’Ukraine, censées permettre de ralentir l’avancée des troupes russes dans l’est du pays. « Les forces mécanisées ne sont plus en tête. Ils avancent à pied de manière à s’approcher et faire des choses pour ouvrir la voie aux forces mécanisées », a déclaré au Laos le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, parlant d’un changement de tactique des Russes sur le champ de bataille. Les Ukrainiens « ont besoin de choses qui peuvent aider à ralentir cet effort de la part des Russes », a-t-il ajouté au moment où l’avancée des troupes russes s’accélère dans l’est de l’Ukraine.La décision américaine d’envoyer ces mines à Kiev a été qualifiée de « désastreuse » par la Campagne internationale pour interdire les mines (ICBL). Selon Lloyd Austin, les mines fournies par les Etats-Unis sont « non persistantes » c’est-à-dire équipées d’un dispositif d’autodestruction ou d’autodésactivation, ce qui limiterait théoriquement les risques pour les civils. Elles peuvent s’autodétruire ou devenir inactives après avoir perdu la charge de leur batterie. Sur la défensive, le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller, a de fait expliqué qu’il s’agissait de mines « très différentes » de celles déployées par la Russie. « La batterie s’épuisera […] au maximum deux semaines après leur déploiement […] de sorte qu’elles ne représenteront plus une menace pour la population civile à la fin du conflit », a-t-il assuré.

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Publish date : 2024-11-21 16:17:00

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L’Express

Les bienfaits trop méconnus de la luminothérapie pour combattre la dépression

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Trois petites heures à Dijon, quatre à Rennes, neuf à Strasbourg, à peine dix à Paris… Entre le 1er et le 13 novembre, la lumière du Soleil s’est faite rare, très rare, dans certaines villes, indique Météo France. Cette année, l’automne est particulièrement éprouvant en France, notamment dans les régions de la moitié nord du pays, qui traversent une période inhabituellement grise. Ce manque de luminosité n’est pas sans conséquences. Il peut notamment avoir un impact sur la santé mentale, allant d’une chute de moral à une dépression saisonnière.Pour contrer ces effets délétères, des industriels ont développé des lampes de luminothérapie, qui produisent une lumière blanche, bleue ou cyan censée reproduire, en partie, la lumière du Soleil. Les effets positifs de ces dispositifs restent pourtant méconnus et leur succès commercial tout relatif. Ces lampes sont souvent considérées comme des placebos, voire des arnaques. Mais lorsqu’on se plonge dans les études scientifiques, on découvre que non seulement leur efficacité contre la dépression saisonnière est avérée depuis longtemps, mais que de récents travaux démontrent aussi leur utilité pour traiter les dépressions classiques et les phases dépressives chez les personnes bipolaires. Synchronisation des cycles de sommeil, augmentation de l’énergie et de la concentration… Les bénéfices semblent multiples et poussent les chercheurs à explorer leur intérêt dans d’autres applications, comme l’apnée du sommeil ou même… Le sevrage des addicts à la cocaïne.De solides preuves scientifiques »L’effet physiologique de la lumière est connu depuis l’Antiquité, mais il y a eu un regain d’intérêt ces dernières années grâce aux neurosciences, qui nous ont beaucoup appris », explique le Pr. Pierre Alexis Geoffroy, professeur de psychiatrie au Groupe hospitalier universitaire Paris et à l’hôpital Bichat (AP-HP) et grand spécialiste de la luminothérapie. A la faveur de recherches commencées dans les années 1960, nous savons désormais que la diminution du taux d’ensoleillement en automne et en hiver provoque un déclin de la sérotonine, l’hormone du bonheur, et à l’inverse une augmentation de la mélatonine, l’hormone de la nuit qui favorise le sommeil. Un cocktail délétère, qui peut conduire à une baisse d’humeur et d’énergie. Il a aussi été démontré que la lumière pouvait avoir un effet direct sur certains centres du cerveau, notamment ceux de l’émotion et de la vigilance, et sur les processus liés aux troubles de l’humeur.La première étude clinique suggérant une efficacité de la luminothérapie pour la dépression saisonnière a été publiée en 1984 par le psychiatre américain Norman E. Rosenthal. Ces travaux ont montré qu’il était possible de corriger les cycles du sommeil grâce à une exposition à la lumière qui synchronise l’horloge interne en inhibant la production de la mélatonine. En 2006, après la publication de nouvelles études sur le sujet, l’Association américaine de psychiatrie a reconnu la luminothérapie comme un traitement efficace contre la dépression saisonnière et certains troubles du sommeil. Les années suivantes, d’autres travaux ont suggéré une efficacité sur les dépressions non saisonnières.En 2019, une méta-analyse – une compilation des résultats de nombreuses études scientifiques – publiée par le Pr. Geoffroy et son équipe confirme cette nouvelle piste. Ces travaux portent sur l’effet de la luminothérapie dans la dépression sous toutes ses formes, saisonnières ou non, bipolaires (une pathologie qui combine des phases dépressives et maniaques) ou unipolaire. Ils démontrent non seulement que la luminothérapie fait aussi bien que des antidépresseurs, mais aussi que la combinaison des deux donne de meilleurs résultats que les antidépresseurs seuls, à la fois pour les dépressions saisonnières et non-saisonnières.Des doutes apparaissent néanmoins en 2021, après la publication d’une méta-analyse concluant que la luminothérapie n’est finalement pas efficace dans le traitement de la dépression. « Mais ces travaux comportent plusieurs biais : ils intègrent des essais qui utilisent la lumière bleue et non la lumière blanche, et la durée totale d’exposition à la luminothérapie était probablement trop courte pour obtenir des résultats significatifs sur la dépression », analyse Sébastien Catoire, psychiatre et addictologue à l’hôpital du Vinatier (Lyon).L’efficacité de la luminothérapie dans la dépression a finalement été confirmée par une autre méta-analyse. Ces travaux, publiés en octobre 2024 dans la revue JAMA, se sont intéressés à ses effets sur les dépressions non saisonnières. Conclusion ? « La luminothérapie est un traitement d’appoint efficace pour les troubles dépressifs. En outre, elle peut améliorer le temps de réponse au traitement initial [NDLR : par antidépresseurs] », indiquent les chercheurs.Quand, où et comment faire sa luminothérapie ?Dans quelles conditions la luminothérapie s’avère-t-elle bénéfique ? Peut-elle être pratiquée n’importe quand et avec n’importe quel dispositif ? Dans le cas d’une dépression saisonnière, elle doit idéalement s’effectuer après le réveil. « Avec le manque de lumière en hiver, des personnes peuvent se sentir somnolentes le matin car leur corps continue de produire de la mélatonine, ce qui peut conduire à des états léthargiques qui favorisent des baisses de moral. Or la lumière est un inhibiteur de production de mélatonine », souligne le Pr. Geoffroy. Pour les dépressions non saisonnières, l’exposition matinale est moins importante, mais les spécialistes rappellent qu’il faut l’éviter après 15 heures en raison des propriétés stimulantes de la lumière et des risques de perturbation des cycles du sommeil.La lampe doit être placée à une quarantaine de centimètres pendant trente à quarante minutes à puissance maximale, généralement 10 000 lux. Si la puissance est de 5 000 lux, il faut s’exposer une heure, etc. La lumière doit idéalement être de couleur blanche, dont la longueur d’onde est plus efficace, et non pas bleue ni cyan. « Il n’y a pas vraiment de raison de penser que les dispositifs sur le marché comportent de grossières erreurs, mais je recommande le plus souvent ceux qui possèdent un marquage CE », ajoute le Dr. Catoire. Néanmoins, si la lampe est trop loin ou n’est pas face au visage, les effets sont diminués et l’exposition doit être prolongée.Les personnes sujettes à la dépression saisonnière mais bénéficiant du télétravail peuvent donc facilement passer leur journée avec une lampe à proximité d’elles, sans qu’elle soit forcément à pleine puissance ou juste en face. Pour qui n’a pas le luxe du temps, il est possible d’utiliser des lunettes de luminothérapie – un peu comme des lunettes classiques, mais équipées de rangées de petites LED sur la monture. Leur positionnement près de la rétine autorise une luminosité moins élevée et permet, aussi, de se déplacer, d’effectuer d’autres activités. Les psychiatres privilégient d’ailleurs ce dispositif chez les patients très déprimés. « Nous conseillons surtout les lunettes chez nos patients car rester longtemps assis devant une lampe fixe peut favoriser l’inactivité et donc indirectement les ruminations et la dépression », indique le Dr. Catoire.La luminothérapie peut apporter des bénéfices rapides comme le gain d’énergie et l’amélioration de la concentration. « Une session peut être aussi requinquante qu’une sieste », assure le Dr. Catoire. En revanche, pour les symptômes dépressifs, les médecins rappellent qu’il faut suivre le traitement au moins un mois pour bénéficier d’effets positifs. Pour les personnes souffrant de dépressions saisonnières, il peut être nécessaire de le suivre pendant toute la saison automne-hiver.Il existe néanmoins quelques rares contre-indications. Impossible bien sûr de conduire en portant des lunettes de luminothérapies. Le traitement doit être évité chez les individus souffrant d’épilepsie non stabilisée et ceux ayant des problèmes ophtalmologiques, en particulier des rétinopathies. « Et chez les bipolaires, la luminothérapie doit toujours être réalisée sous couvert d’un stabilisateur de l’humeur qui protège d’un virage maniaque, car comme tout antidépresseur, il y a un risque d’induire une augmentation pathologique de l’humeur et de l’énergie », souligne le Pr. Geoffroy. »Les patients qui ont compris que cela marche sur eux n’ont plus besoin de nous »Peut-on également pratiquer la luminothérapie en prévention, par exemple dès le mois d’octobre, pour empêcher la dépression saisonnière ? Sur ce point la revue Cochrane, une référence en la matière, indique que les preuves scientifiques sont insuffisantes. « Les études sont plus nombreuses sur l’aspect curatif – c’est-à-dire pendant la dépression, mais il manque des données sur le plan préventif, avant l’apparition d’une dépression, reconnaît Sébastien Catoire. Mais il faut rester pragmatique : il serait logique que la luminothérapie fonctionne en prévention. » Et comme il n’y a aucun effet secondaire ou presque, les personnes sujettes aux dépressions saisonnières auraient tort de s’en priver.Le Pr. Geoffroy confirme : « La vente de lampes n’est pas très rentable et les industriels qui en fabriquent n’ont pas la puissance financière de l’industrie pharmaceutique pour conduire des études randomisées contrôlées avec des centaines de participants – très coûteuses – afin de démontrer les bénéfices en prévention. » Le spécialiste rappelle d’ailleurs que la plupart des études sur la luminothérapie sont des études universitaires. « Pour les dépressions saisonnières, les patients qui ont compris que cela fonctionne sur eux n’ont plus besoin de nous, ils le font de manière préventive quand les premiers symptômes se manifestent », ajoute-t-il.Des pistes pour lutter contre la cocaïne, l’apnée du sommeilLa lumière paraît même si prometteuse que les chercheurs explorent ses bienfaits dans d’autres applications. Le projet CokeLux, lancé par l’hôpital du Vinatier, vise ainsi à explorer l’usage de luminothérapie pendant le sevrage hospitalier de la cocaïne. Plus de 250 participants seront inclus dans cet essai, qui a obtenu un financement de 692 000 euros. « Le problème avec la cocaïne c’est qu’il n’existe pas de traitement substitutif ou ayant l’indication pour le sevrage, contrairement à l’alcool, au tabac ou aux opiacés », explique le Dr. Catoire. Or la cocaïne trouble les rythmes du sommeil. Et lors du sevrage, les cocaïnomanes subissent les effets inverses de la cocaïne : ils sont léthargiques, rencontrent des difficultés à se lever le matin et à se concentrer, etc. « Comme la luminothérapie diminue la somnolence et la fatigue et augmente la concentration, on espère qu’elle diminuera l’envie d’un recours à des stimulants lors du sevrage », ajoute-t-il.Un autre projet, également lancé par le Vinatier, vise à explorer l’effet la luminothérapie chez les patients atteints de syndrome d’apnée du sommeil. Cette fois, l’idée est d’introduire une prescription de luminothérapie en même temps que le traitement classique de l’apnée du sommeil, des machines qui peuvent être difficiles à supporter chez certaines personnes. Les chercheurs espèrent que la luminothérapie puisse contribuer à diminuer les symptômes de l’apnée du sommeil, et donc indirectement contribuer à augmenter la motivation du patient dans la poursuite du traitement classique. Si ces bénéfices se confirment, il y a fort à parier que les chercheurs tenteront d’explorer encore d’autres pistes.

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Source link : https://www.lexpress.fr/sciences-sante/les-bienfaits-trop-meconnus-de-la-luminotherapie-pour-combattre-la-depression-AAHTTE4STFGPLPY2NO4HII7PIQ/

Author : Victor Garcia

Publish date : 2024-11-21 15:00:00

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L’Express

En Ukraine, des missiles longue portée britanniques pour frapper la Russie ?

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Est-ce un tournant dans la guerre en Ukraine ? Pour la première fois, Kiev a utilisé des missiles longue portée Storm Shadow britanniques contre la Russie, après avoir obtenu l’autorisation de Londres. Kiev réclamait de longue date l’autorisation d’utiliser ces armements mais les Occidentaux craignaient la réaction de Moscou, qui présentait cela comme une ligne rouge.Selon le journal britannique The Guardian, la décision d’approuver les frappes a été prise en réponse au déploiement de plus de 10 000 soldats nord-coréens à la frontière entre la Russie et l’Ukraine, ce qui, selon les responsables britanniques, constitue une escalade significative du conflit qui dure depuis près de trois ans. Plusieurs missiles Storm Shadow ont ainsi été lancés par l’Ukraine sur au moins une cible militaire russe, rapporte le Financial Times, citant trois sources anonymes dont un responsable occidental informé de la frappe. Les missiles Storm Shadow sont des missiles de croisière anglo-français d’une portée maximale d’environ 250 kilomètres, qui ont jusqu’à présent été utilisés pour frapper des cibles russes en Crimée occupée, notamment le quartier général de la flotte russe de la mer Noire. Ils sont généralement utilisés pour cibler avec précision les bunkers et les dépôts de munitions.Des missiles américains utilisés la veilleMercredi, des vidéos postées sur les réseaux sociaux et diffusées par des blogueurs pro-guerre russes ont montré que jusqu’à 12 missiles ont frappé une cible, présumée être un quartier général de commandement, dans le village de Maryno, dans la région de Koursk (près de la frontière ukraienienne au nord-est), souligne The Guardian. « Nous sommes informés que depuis 14h50 l’ennemi a tiré jusqu’à 12 missiles Storm Shadow sur la région, dont des fragments sont sur la photo dans la ville de Marino », peut-on lire dans une mise à jour Telegram du blogueur militaire pro-Kremlin Dva Mayora et reportée par The Kyiv Post. Les médias ukrainiens ont par ailleurs rapporté que le site de Marino aurait pu être utilisé par des officiers nord-coréens et russes. Jusqu’à présent, ni Kiev, ni Londres n’ont pour l’heure confirmé ces informations d’utilisation de missiles britanniques contre le territoire russe.Cet accord des Britanniques pour l’utilisation de Storm Shadow, s’il est avéré, intervient tout juste 24 heures après que le président américain Joe Biden a accepté de faire de même pour l’exploitation des missiles balistiques ATACMS. Mardi 19 novembre, un dépôt de munitions de la région russe de Briansk a été frappé par cette toute première frappe ukrainienne de missiles américains ATACMS. Néanmoins, les effets de ces tirs de missiles, américains comme britanniques semblent relatifs. « Il y a la réalité inconfortable selon laquelle le stock ukrainien de missiles Storm Shadow est très limité, de sorte que leur utilisation n’aura qu’un effet marginal », analyse Sky News.L’administration de Joe Biden a également annoncé mercredi son intention de fournir à l’Ukraine des mines antipersonnel, un type d’armement très critiqué pour le nombre de victimes civiles qu’il provoque, y compris longtemps après la fin des conflits. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté assuré que ces mines étaient « très importantes » pour stopper l’avancée des soldats de Moscou. Selon Washington, les mines fournies à l’Ukraine seront « non-persistantes », c’est-à-dire équipées d’un dispositif d’autodestruction ou d’autodésactivation.Crainte d’une riposte russePar la voix de son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, la Russie a dénoncé ce mardi en début d’après-midi une « nouvelle phase de la guerre occidentale contre la Russie » et annoncé une réponse « appropriée ». La Russie a d’ailleurs de nouveau adressé des mises en garde nucléaires ces derniers jours, accusant les Occidentaux de « vouloir l’escalade ». Selon sa nouvelle doctrine sur l’emploi de l’arme nucléaire, officialisée mardi, la Russie peut désormais recourir à cette dernière en cas d’attaque « massive » par un pays non nucléaire mais soutenu par une puissance nucléaire, référence claire à l’Ukraine et aux États-Unis.Ce changement « exclut de facto la possibilité de vaincre les forces armées russes sur le champ de bataille », a souligné mercredi le patron du renseignement extérieur russe, Sergueï Narychkine, laissant entendre que la Russie pourrait recourir à la bombe atomique plutôt que risquer la défaite dans une guerre conventionnelle. Washington, Paris, Londres et l’Union européenne ont dénoncé une attitude « irresponsable ». Face à la crainte d’une riposte russe, au moins cinq ambassades occidentales, celles des États-Unis, d’Espagne, d’Italie, de Hongrie et de Grèce, ont annoncé fermer provisoirement pour la journée de mercredi.

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Source link : https://www.lexpress.fr/monde/europe/en-ukraine-des-missiles-longue-portee-britanniques-pour-frapper-la-russie-MPUJX6RP6JFDFKQZKASFCHF3UA/

Author : Célia Cuordifede

Publish date : 2024-11-21 09:04:00

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L’Express

Face au changement climatique, Montpellier fait le pari de l’eau à tarif éco-solidaire

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Et si c’était la solution ? Depuis 2023, Montpellier applique un tarif éco-solidaire sur l’eau pour tenter de préserver cette ressource qui se tarit. Dans les 14 communes de la métropole livrées en eau par une régie publique, les 15 premiers mètres cubes sont gratuits, le prix est ensuite de 0,95 euro le mètre cube entre 15 et 120 mètres cubes ; il passe à 1,40 euro jusqu’à 240 mètres cubes et à 2,70 euros au-delà.Résultat : Sophie Santos a vu sa facture légèrement grimper dans sa maison avec piscine de Jacou, près de Montpellier, où elle dit pourtant faire « attention » au gaspillage. Chrystelle Faure, elle, malgré sa piscine, son jacuzzi et son jardin de Murviel-lès-Montpellier, a eu droit au contraire à « une quinzaine d’euros » de remboursement l’an dernier. Mais avec trois personnes à la maison, contre cinq pour la famille Santos, la consommation n’est pas la même.Selon le Conseil économique social et environnemental (Cese), la tarification progressive peut d’ailleurs s’avérer « injuste » pour les familles nombreuses. Un argument balayé par René Revol, président de la Régie des eaux de Montpellier. « Ce ne sont pas elles qui consomment le plus d’eau, mais les grandes propriétés », assure l’élu. Une aide basée sur le quotient familial est d’ailleurs prévue pour les particuliers. « Nous attendons le décret d’application pour utiliser les données de la CAF, mais d’ores et déjà, la tarification progressive de l’eau s’est traduite par une baisse de la facture en 2023 pour 70 % de la population. »Des pelouses arrosées en permanenceTout dépend surtout de l’usage qu’on en fait. « Dans ma ville de Grabels, un habitant vide sa piscine chaque automne et arrose en permanence sa pelouse ; d’autres lavent leurs voitures tous les trois jours. C’est aberrant, déplore René Revol. Heureusement, ces pratiques sont en train de disparaître, la consommation a baissé de 2 % l’an dernier dans la métropole, et cela s’inscrit dans un phénomène général de prise de conscience du changement climatique. » Pas suffisant pour convaincre Thierry Uso, du collectif Eau secours 34. Selon lui, « il serait plus efficace de sensibiliser régulièrement les ménages sur la nécessité de moins consommer d’eau ».Faut-il la généraliser ce procédé, comme le préconise le chef de l’Etat ? Oui, répond Jean Jouzel à L’Express. « Une tarification progressive de l’eau me semble tout à fait pertinente face à cette raréfaction de la ressource », valide le célèbre climatologue. Non, pense le Cese, selon lequel les conditions ne sont « pas réunies », notamment parce que les premiers retours sur les expérimentations menées ne sont pas assez probants. « Plusieurs collectivités l’ont adoptée, comme Dunkerque, où elle a entraîné une baisse de la demande les premières années, analyse l’universitaire Alexandre Mayol. Cependant, toutes les collectivités ne suivent pas la même voie. Si Lyon en fera de même le 1er janvier prochain, la métropole de Bordeaux, elle, a fait machine arrière. « L’expérimentation n’a pas été concluante. 41 % de la population métropolitaine vit en logement collectif et ne pouvait donc en bénéficier », explique sur place Sylvie Cassou-Schotte, présidente de la Régie de l’eau. »C’est pourquoi il est important de faire individualiser les compteurs. Nous accompagnons le parc social dans cette démarche, précise le président de la métropole de Montpellier Michaël Delafosse (PS). Nous menons parallèlement des travaux pour lutter contre les fuites d’eau, la tarification n’est qu’un des leviers. » Toulouse a opté, de son côté, pour un prix saisonnier : l’eau y est plus chère l’été. Mais Montpellier croit dur comme fer à son approche. Michaël Delafosse prévient : « On ne reviendra pas dessus ou alors, il faudra me battre aux élections ! ».

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Source link : https://www.lexpress.fr/societe/region/face-au-changement-climatique-montpellier-fait-le-pari-de-leau-a-tarif-eco-solidaire-FRQ4G5PN4FFIBKRS24M5ATGOC4/

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Publish date : 2024-11-21 08:00:00

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L’Express

Santé : les dépenses des Français ont augmenté de plus de 5 % en 2023

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Les dépenses liées aux soins et biens médicaux ont « accéléré » pour atteindre 249 milliards d’euros en 2023 (+ 5,2 %), soit une dépense moyenne de 3 660 euros par habitant, selon le rapport annuel sur les comptes de la santé de la Drees, publié ce jeudi 21 novembre. Cette consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) est « plus dynamique qu’avant la crise », tirée par la consommation de soins hospitaliers (+ 5,7 %), de soins de ville (+ 5,7 %) et de médicaments (+ 3,1 %), précisent les services statistiques des ministères sociaux (Drees). La part de ces dépenses dans le PIB diminue légèrement pour s’établir à 8,8 %, un niveau proche d’avant l’épidémie de Covid-19. Entre 2010 et 2019, la croissance de ces dépenses était d’environ 2,0 % par an.La CSBM recouvre les soins hospitaliers, honoraires des médecins, dentistes ou laboratoires d’analyses, les soins paramédicaux, les transports de malades, les médicaments et dispositifs médicaux… En revanche, son périmètre ne comprend pas les soins de longue durée ou la prévention, comme la vaccination.Dans le détail, les dépenses liées aux soins hospitaliers atteignent 122 milliards d’euros (49 % du total), portées par les salaires à l’hôpital et la hausse des prix de l’énergie. Les prix ont augmenté davantage dans le secteur public, conséquence d’une « hausse marquée des rémunérations à l’hôpital », dont l’augmentation des indemnités de gardes de nuit et de week-end, décidée à l’été 2023. Les soins de ville ont, eux, coûté 72 milliards d’euros (+ 5,7 %). La hausse est surtout forte chez les médecins spécialistes (+ 6,6 %). Entre 2019 et 2023, la dépense chez les spécialistes a augmenté de 18,5 %, contre 3,4 % chez les médecins généralistes. En 2023, le coût des transports sanitaires s’est aussi fortement accru (+ 10,8 %).274 euros de reste à charge par an par personneLes dépenses de médicaments quant à elles « augmentent pour la troisième année consécutive », atteignant 33 milliards d’euros. Pour la Drees, cette hausse reflète notamment « l’effet de l’innovation », alors que le nombre de boîtes de médicaments remboursables délivrées en pharmacie diminue, lui, de 1,1 %.Depuis 2019, la structure du financement des dépenses de santé a évolué : la Sécurité sociale et l’Etat ont financé 80,1 % de la CSBM en 2023, soit 1,5 point de plus qu’en 2019, tandis que les organismes complémentaires en ont financé 12,4 % (-0,7 point) et les ménages 7,5 % (-0,9 point). Pour les ménages, ce reste à charge, après remboursements de l’Assurance maladie et des complémentaires santé, s’élève environ à 274 euros sur l’année par personne.

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Source link : https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sante/sante-les-depenses-des-francais-ont-augmente-de-plus-de-5-en-2023-WVRJSNAYZZAG7DQJEW57H4XUAM/

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Publish date : 2024-11-21 07:28:00

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L’Express

Du Covid au VIH en passant par Donald Trump… L’indispensable biographie du Docteur Fauci

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Le docteur Anthony (Tony) Fauci est un médecin interniste, spécialiste des maladies infectieuses qui fit toute sa carrière au NIH (National Institute of Health) à Washington en tant que clinicien et chercheur. Il fut responsable pendant près de quarante ans, à partir de 1984, du département chargé de la recherche sur les maladies infectieuses et immunologiques. Mais Tony Fauci est surtout connu comme conseiller pour les questions de santé de sept présidents des Etats Unis, sans discontinuité depuis Reagan jusqu’à Biden, de façon transpartisane. Il travailla également avec les administrations républicaines et démocrates. Il eut à gérer l’émergence de maladies infectieuses dans un monde où l’on pensait que celles-ci étaient en voie de disparition. Sa notoriété est de ce fait immense, héros pour beaucoup, démon pour d’autres. Anthony Fauci relate cette expérience dans un livre de mémoire intitulé On call (« De garde »), paru récemment (édition Viking, non traduit).Un ouvrage passionnant, qui se lit comme un livre d’aventure. Il y est pourtant question des risques majeurs pour notre santé. Fauci a connu l’émergence du sida en 1981, les menaces d’épidémie grippale (1997, 2003 et 2009), le bioterrorisme avec l’épisode de l’anthrax en 2001, l’émergence de Zika et bien sûr la pandémie de Covid à partir de 2020. Autant d’expériences appelant des réactions rapides et coordonnées des autorités de santé publique, qu’il sut impulser. Ce livre est un témoignage essentiel sur l’importance de l’expertise scientifique – ce qui est connu, ce qui ne l’est pas – auprès des décideurs politiques. Fauci sut gagner la confiance des présidents des Etats-Unis, de leurs conseillers, des chambres (Sénat et représentants) pour leur faire prendre conscience des menaces et de la nécessité d’interventions énergiques et… coûteuses. Il sut mobiliser la communauté scientifique, mais aussi les industriels, pour qu’ils s’engagent dans les recherches sur ces maladies (origines du sida, trouver des médicaments, des vaccins). Il faut dire que Fauci disposait du levier financier à travers les fonds de recherche du NIH, mais il obtint aussi des crédits supplémentaires à de nombreuses reprises.Face à Donald Trump, un invraisemblable combatSes qualités, son intelligence, sa clairvoyance, lui ont permis d’associer à ces efforts les communautés de patients concernées. Il est remarquable de voir à quel point il a su prendre en compte l’inquiétude et les demandes de la communauté homosexuelle américaine face au sida. Ce ne fut pas facile étant donné l’agressivité, certes compréhensible, des activistes, mais il sut là aussi établir des liens de respect et de confiance. Il put ainsi lancer l’implication directe des patients dans les études sur le sida. Ce fut globalement une réussite, la recherche américaine mit au point les traitements efficaces pour contenir l’évolution jusque-là inéluctable du virus. Conscient du caractère mondial de la progression du VIH, il sut convaincre les présidents pour qu’un fonds d’aide permette de mettre à disposition des traitements antirétroviraux dans les pays pauvres.Fauci a gardé tout au long de sa carrière une capacité de jugement indépendante des mondes politique et industriel, une qualité requise pour un expert. Il put bénéficier du fait que l’administration américaine est ouverte à l’idée que la recherche scientifique est un atout, ne serait-ce qu’en tant qu’élément contribuant à la grandeur du pays. Mais Fauci put aussi percevoir les limites et les dangers de son action lors de la pandémie de Covid. Face à Trump, malgré ses capacités remarquables de communicant, Fauci eut la vie dure. Ce président lui faisait autant de déclarations d’amour qu’il le menaçait, le faisait harceler et essayait de l’empêcher de s’exprimer, par exemple lorsque Trump voulait promouvoir l’hydroxychloroquine comme traitement du Covid. Fauci résista courageusement, au bénéfice de la santé publique de son pays. Il put aussi percevoir le fait que promouvoir la meilleure recherche scientifique, si elle est indispensable, ne suffit pas à développer une politique de santé publique efficace dans un pays handicapé par un système de soins défaillant pour les plus modestes.Son ouvrage est un témoignage indispensable, retraçant une aventure humaine contemporaine et exemplaire, qui touche à ce qui nous est le plus cher, notre santé.Alain Fischer est président de l’Académie des sciences et cofondateur de l’Institut des maladies génétiques.

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Author : Alain Fischer

Publish date : 2024-11-17 07:00:00

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L’Express

La tyrannie de la liberté d’expression selon Donald Trump, par Gérald Bronner

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« Tyrannie de la liberté d’expression » : la formule semblera oxymorale. Pourtant, il est difficile d’employer un autre terme en regardant cette vidéo de Donald Trump, datant de 2022, mais repartagée, il y a quelques jours, avec enthousiasme par Elon Musk à ses 204 millions de followers sur X. « Sans liberté d’expression il n’y a pas de pays libre, c’est aussi simple que cela », affirme Donald Trump. Il accuse les médias, l' »Etat profond », les tyrans de la Silicon Valley… d’avoir censuré des informations importantes concernant les élections ou la santé publique. Ce cartel doit être démantelé et détruit, poursuit-il.Et pour cela, son plan est très clair : à la minute même où il sera aux commandes, il signera l’ordre de bannir de l’administration tous ceux qui auront collaboré à ce type d’actions et d’assécher tous les financements qui contribuent à labelliser les contenus en les stigmatisant par l’appellation de « fausses informations ». Il menace notamment les universités impliquées dans la recherche sur les infox d’être privées de ressources fédérales, y compris pour les bourses étudiantes.La régulation de la fausse information sur les réseaux sociauxLe terme de « censure » dissimule, dans la bouche du futur président des Etats-Unis, la question de la régulation de la fausse information sur les réseaux sociaux. Lui qui a diffusé à longueur de journée des mensonges, notamment concernant le trucage imaginaire de l’élection de 2020, n’a pas envie que la question de la possibilité de débattre loyalement en démocratie se pose. Pour Donald Trump, il s’agit d’une atteinte à la liberté d’expression, oubliant que l’usage inconditionnel de la liberté conduit à la pire des tyrannies.Ainsi, la possibilité de prendre tout ce qui nous fait envie attente nécessairement à la liberté des autres de bénéficier du droit de propriété ou de disposer de leur corps comme ils l’entendent. Les lois et la régulation des comportements dans un espace social sont, certes, une limitation d’une forme radicale de liberté mais elles garantissent sa possibilité même. Il se trouve que cette évidence s’applique aussi au marché cognitif qui est devenu cacophonique et donne des avantages concurrentiels à la conflictualité ou à la fausse information et à ceux qui, en général, parlent plus et plus fort que les autres, comme – quelle coïncidence – les supporters de Donald Trump. Ce qui est donc en péril, c’est un espace de pensée commun qui est absolument nécessaire à la vie démocratique.Démocratie des crédulesLes menaces de Donald Trump, si elles aboutissent, nous rapprocheront encore un peu plus de La démocratie des crédules dont je décrivais les contours dans un livre paru en 2013. Elles sont à prendre au sérieux car les attaques contre les chercheurs sur la question de la désinformation ont déjà commencé aux Etats-Unis. En effet, le célèbre Observatoire des dérives d’Internet de l’université de Stanford a fermé ses portes sous les coups de boutoir juridiques des républicains. Ceux-ci – qui partagent le plus de fausses informations – n’aiment pas qu’on puisse faire de la recherche sur ces sujets. Ils ont donc fini par étrangler juridiquement les universitaires qui travaillent à protéger la démocratie. Des procès en cours et deux enquêtes du Congrès sur cet Observatoire ont coûté à Stanford des millions de dollars en frais juridiques.L’une des stratégies fut, par exemple, de convoquer des représentants des universités pour les intimider en espérant faire pression sur les donateurs de ces établissements dont on sait combien ils sont essentiels dans l’économie du savoir outre-Atlantique. Et c’est ainsi que la recherche est menacée. Et comment mieux ignorer la fièvre qu’en cassant le thermomètre ?On peut se demander encore si Donald Trump considérera les pays européens comme des tyrannies et comment les traitera-t-il, le cas échéant, attendu qu’ils ont mis en place une régulation très volontariste du marché cognitif : le Digital Services Act. Celui-ci encadre vigoureusement les activités des plateformes depuis le 17 février 2024, mais sera-t-il suffisant ? Nous devons nous attendre désormais à être pris entre le marteau des pays pratiquant la guerre cognitive comme la Russie et leurs idiots utiles – les Etats-Unis – qui érigent en principe moral leur droit de le faire.Gérald Bronner est sociologue et professeur à La Sorbonne Université.

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Author : Gérald Bronner

Publish date : 2024-11-17 07:30:00

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L’Express

Déchets, eau, végétalisation… Carcassonne, un modèle en matière d’écologie ?

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« Il faut mettre le paquet ! » Régis Banquet, le président (socialiste) de Carcassonne Agglo, est bien décidé à passer à la vitesse supérieure en matière d’écologie. En témoigne le pacte vert, doté de 100 millions d’euros sur quatre ans, qu’a fait voter l’élu en décembre 2022. Au programme ? Renouvellement de la flotte de bus au profit de modèles plus propres ; installation de panneaux solaires ; mesures de préservation de l’eau ou encore végétalisation des rues. Et ce afin de réduire les consommations énergétiques de moitié et de multiplier par six la production d’énergie renouvelable d’ici à 2050.Il faut dire qu’il y a urgence : l’agglomération languedocienne et ses 114 000 habitants subissent de plein fouet les effets du dérèglement climatique. Inondations dévastatrices en 2018 et 2020 ; incendies de forêt ; épisodes inédits de sécheresse depuis deux ans sans oublier les vagues de canicule. On a enregistré ici 43,2 °C en août 2023, un record absolu… »Ces questions ne m’avaient jamais interpellé par le passé, reconnaît ouvertement Gérard Larrat, (divers droite), le maire octogénaire de Carcassonne. Mais on m’a convaincu qu’il fallait passer un cap et surtout ne pas reproduire ce qui se faisait à une certaine époque. » Pour lutter contre l’étalement urbain et l’artificialisation des sols, il a par exemple interdit la création de nouvelles zones commerciales et sanctuarisé des corridors verts.Dans la revue Urbanisme, Jean-Marc Jancovici, le fondateur du cabinet de conseil Carbone 4, cite d’ailleurs la préfecture audoise comme un « bon modèle urbain », à savoir « une petite ville très compacte, avec une barrière franche et derrière, plus de ville du tout ». Quand on est perché sur les remparts de la célèbre cité médiévale, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, le constat est flagrant. Au sud, l’Aude sert de barrière ; au-delà, la nature s’étend à perte de vue. Au nord : l’aire urbaine. Ce n’est pas un hasard non plus si elle termine à la première place du classement Ecologie établi par l’Express à partir de statistiques officielles.Place au végétal !Afin de contrer le phénomène d’îlots de chaleur, la municipalité vient également de lancer un vaste plan de désimperméabilisation de ses cours d’école. Exit le bitume, place au végétal ! Une expérimentation est actuellement menée au sein de deux sites pilotes, avec l’aide d’un chercheur du CNRS. « Nous créons aussi de plus en plus d’aires de stationnement perméables afin d’éviter le ruissellement et d’alimenter les sols en eau », ajoute Arnaud Albarel, l’adjoint chargé de l’environnement à la mairie.Cette stratégie se heurte toutefois à des contraintes historiques. Avec ses petites ruelles tirées au cordeau datant du XIIIe siècle, difficile de trouver des emplacements pour planter des arbres au sein de la très minérale Bastide Saint-Louis, le cœur de ville. Pourtant, ici et là, des plantes jaillissent du sol et grimpent sur les façades. Il s’agit de l’opération « Carcasème ». Lancée en 2023 sur les bâtiments communaux, elle a été étendue aux particuliers cette année. Le principe ? La Ville plante des végétaux grimpants devant les immeubles des habitants qui en font la demande, à charge pour ces derniers de les entretenir. Une centaine de dossiers ont été reçus pour cette première édition.Elle permet d’alimenter environ 380 foyers en électricité.Une minicentrale hydroélectriqueLes efforts portent également sur le plan énergétique. Pour faire face à une facture d’électricité qui a soudainement explosé de 40 % à la suite de la crise de 2022, la cité occitane a pris la décision d’éteindre l’éclairage public de 23 heures à 6 heures en hiver et de 1 heure à 6 heures en été. Par ailleurs, une enveloppe de 2,8 millions d’euros a été allouée pour équiper les candélabres d’ampoules LED, plus économes. « 50 % du parc a été modernisé et il le sera intégralement d’ici à cinq ans », assure Romain Virot, le directeur général des services techniques de la commune. A la clé, 32 % d’économie d’énergie et 417 000 € de gains financiers par an.La municipalité s’apprête aussi à mettre en service son premier réseau de chaleur dans le quartier de Grazailles, au nord du canal du Midi. La piscine, le gymnase et les écoles situés à proximité ne seront plus chauffés au gaz mais avec du bois local venu de la montagne Noire ou de l’Ariège. « Ce système est tellement vertueux que nous réfléchissons à un projet plus ambitieux en centre-ville », confie Romain Virot. Mise en service espérée : avril 2028.Enfin, l’accent est évidemment mis sur la production d’énergie renouvelable. Après la création d’une minicentrale hydroélectrique en 2019 au Païcherou, sur les bords de l’Aude, la ville a lancé quatre projets de centrales photovoltaïques, représentant plus de 50 hectares en cumulé. De quoi atteindre l’autosuffisance énergétique à l’horizon 2028. « On sent enfin un début de prise de conscience de l’équipe municipale mais il faudrait aller plus vite », regrette néanmoins Xavier Bigot, membre du groupe d’opposition « Carcassonne citoyenne écologique et sociale », qui déplore notamment le retard en matière de mobilité douce.Une première nationaleCarcassonne se distingue toutefois sur un domaine en particulier : la gestion de ses déchets. Mis en service en 2017 et opéré par Suez, le pôle environnement se veut à la pointe en matière d’économie circulaire. Le centre de tri, en grande partie automatisé, affiche un taux de valorisation des matières collectées supérieur à 92 %. Record de France ! Son originalité : afin de mutualiser les équipements et de réaliser des économies d’échelle, il accueille les déchets de l’agglomération de sa voisine et souvent rivale Narbonne, laquelle, en contrepartie, s’occupe de la collecte des encombrants de Carcassonne.Autre première nationale : le Recydrive. Dans cette déchèterie nouvelle génération, ce sont les agents valoristes qui effectuent le tri des déchets apportés par les usagers, afin de récupérer ce qui peut être recyclé, voire reconditionné. A l’image de cette lampe halogène apportée par un habitant, qui s’apprête à être revendue… dans un magasin de seconde main attenant ! « Il est tellement victime de son succès que l’on s’apprête à l’agrandir », se réjouit Philippe Marcel, chef de pôle du Covaldem 11, le syndicat mixte qui gère les lieux. Une bonne manière de montrer que, parfois, écologie peut rimer avec économies.L’eau, ressource crucialeGérer le trop et le trop peu. Voilà l’enjeu de l’eau à Carcassonne, victime à la fois d’inondations en hiver, du fait de fortes précipitations, et de sécheresses en été, particulièrement inquiétantes pour son agriculture. « Le changement climatique est si net que l’on est obligé d’agir vite », alerte l’adjoint à l’environnement Arnaud Albarel.Fini, donc, les plantes en pot et les jardinières. Place aux essences méditerranéennes, peu gourmandes en eau, et aux oyas, ces pots en terre cuite plus efficaces pour l’irrigation. Des systèmes d’arrosage automatisé, avec des sondes mesurant le taux d’humidité, ont également été mis en place dans les grands jardins de la ville.La communauté d’agglomération investit de son côté pour limiter les déperditions, avec l’installation de compteurs intelligents pour les particuliers ou de capteurs pour détecter les fuites d’eau. « On constate environ 20 % de gaspillage dans les réseaux en moyenne en France. A Carcassonne, ce taux n’est que de 8 % », se félicite Régis Banquet, le président de Carcassonne Agglo. Pour l’agroclimatologue Serge Zaka, il faut aussi envisager de nouvelles cultures plus adaptées au climat qui évolue. Comme la pistache, la grenade, le pois chiche ou encore la cacahuète. Loin, très loin du melon, de la truffe ou de la cerise, les spécialités locales traditionnelles.

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Publish date : 2024-11-17 07:45:00

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L’Express

Joe Biden et Xi Jinping : le contenu de leur dernier tête-à-tête avant le retour de Donald Trump

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À Lima (Pérou), ce samedi 16 novembre, Joe Biden et Xi Jinping se sont vus pour un ultime tête-à-tête officiel avant l’arrivée au pouvoir de la nouvelle administration de Donald Trump, avec lequel le président chinois a assuré qu’il œuvrerait à une « transition en douceur ».Washington et Pékin devraient « continuer à explorer la bonne voie » pour s’entendre et « parvenir à une coexistence pacifique à long terme », a déclaré Xi Jinping, cité par l’agence d’Etat Chine nouvelle, au début de leur rencontre dans la capitale péruvienne. Il a assuré que la Chine était « prête à travailler avec la nouvelle administration américaine pour maintenir la communication, élargir la coopération et gérer les différences ».En écho, Joe Biden a dit que les deux pays devaient tout faire pour éviter que la concurrence entre eux ne « dérive en conflit », lors du tête-à-tête de 1 h 40, selon la présidence américaine, qui s’est tenu dans l’hôtel où loge depuis jeudi le président chinois. « Nos deux pays ne peuvent pas laisser cette concurrence dériver en conflit. C’est notre responsabilité et, au cours des quatre dernières années, je pense que nous avons prouvé qu’il était possible d’entretenir cette relation », a-t-il ajouté.Cette rencontre entre les dirigeants des deux superpuissances était la dernière avant le retour à la Maison-Blanche en janvier de Donald Trump, dont le premier mandat (2017-2021) a été marqué par des tensions et une confrontation commerciale avec la Chine. Et pendant sa campagne, le milliardaire a promis de protéger l’industrie américaine, menaçant d’imposer des droits de douane de 10 à 20 % sur les produits importés et jusqu’à 60 % sur ceux provenant de Chine. Il a en outre déjà nommé dans son équipe des tenants d’une ligne dure face à Pékin.Conversations « franches »Joe Biden, qui effectue l’une de ses dernières grandes sorties internationales, s’est dit « fier des progrès accomplis » pour stabiliser la relation entre Washington et Pékin. « Nous n’avons pas toujours été d’accord, mais nos conversations ont toujours été franches », a-t-il affirmé. La rencontre intervenait au terme de la 31e édition du sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec), qui regroupe 21 économies pesant 60 % du PIB mondial.Le sommet a vu exprimées de la part de plusieurs dirigeants des craintes de « protectionnisme » et « d’isolationnisme », dans des références plus ou moins manifestes à la prochaine présidence de Donald Trump. Lors d’échanges à huis clos dans la matinée, Xi Jinping a appelé les pays de la région à « s’unir et coopérer », dans un contexte de « défis tels que la géopolitique, l’unilatéralisme et le protectionnisme montants ». »Déni » et « isolationnisme »Vendredi déjà, Xi Jinping avait mis en garde « contre la montée de l’unilatéralisme et du protectionnisme », et jugé que le monde était « entré dans une nouvelle période de turbulences et de transformation ». Le président chilien Gabriel Boric a lors de la même session, samedi matin, lui aussi appelé à l’unité « face à la menace de l’isolationnisme, du déni de la crise climatique par certains », mais sans mentionner explicitement le président élu Trump.Joe Biden, pour sa part, avait estimé vendredi, en marge d’une rencontre avec ses alliés de la région Pacifique, le Japon et la Corée du Sud, que « nous avons maintenant atteint un moment de changement politique important ». En fermant le sommet, samedi, la présidente péruvienne Dina Boluarte a salué un consensus obtenu sur la « feuille de route de Lima », pour « promouvoir la transition vers l’économie formelle et mondiale » de l’économie informelle, prégnante dans plusieurs pays de la région.Puis elle a transmis la présidence de l’Apec à la Corée du Sud, qui accueillera le sommet en 2025. Après Lima, Joe Biden et Xi Jinping se rendront au Brésil pour participer au G20.

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Publish date : 2024-11-17 07:47:00

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