Le rêve de Narendra Modi de transformer son pays en Etat hindou s’envole. A l’issue des élections législatives dont le dépouillement a eu lieu ce mardi, le parti du leader nationaliste, le BJP, a perdu la majorité absolue obtenue lors des deux scrutins précédents, en 2014 et en 2019. En bonne position néanmoins pour être vraisemblablement reconduit à la tête du géant d’Asie du sud pour un troisième mandat de cinq ans, exploit que seul le socialiste Nehru avait réussi avant lui, le dirigeant d’extrême droite, 73 ans, va devoir s’appuyer sur plusieurs petites formations régionales pour gouverner. Il espérait,