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Immobilier : la baisse des taux va-t-elle se poursuivre ?

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Les banques prêtaient en moyenne à 3,6 % sur vingt ans en septembre, contre 4,3 % en décembre 2023. Cette bonne nouvelle se traduit en espèces sonnantes et trébuchantes pour les emprunteurs. Une mensualité de 1 000 euros permet d’emprunter aujourd’hui 171 000 euros hors assurance, contre 162 000 euros fin 2023. Dans le même temps, les acheteurs profitent de la contraction des prix de l’immobilier, avec des reculs de 4,8 % sur un an à Paris et de 1,9 % en moyenne dans les dix principales villes de France, d’après le dernier baromètre SeLoger Meilleurs Agents. « La situation est favorable aux emprunteurs qui peuvent négocier à la fois le prix du bien qu’ils convoitent et les conditions de leur crédit », résume Maël Bernier, la porte-parole de Meilleurtaux.Les meilleurs dossiers obtiennent déjà 3,4 % sur vingt ans, d’après Cafpi. « Les banques devraient continuer à baisser le taux de leurs crédits immobiliers dans les prochains mois dans un contexte de détente des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) », indique Caroline Arnould, la directrice générale de Cafpi, qui anticipe des prêts sur vingt ans à 3 % d’ici la fin de l’année. En effet, la BCE a une nouvelle fois réduit son taux directeur à 3,5 % le 12 septembre, après un premier pas en juin, dans un contexte de réduction de l’inflation et de croissance atone.Calme plat sur le marchéDe plus, le taux de l’emprunt d’Etat à dix ans sur le marché français, l’OAT 10 ans, est lui aussi sur la pente descendante, aux environs de 2,8 % actuellement, contre 3,5 % il y a un an. Cela permet aux banques de dégager une marge lorsqu’elles octroient un prêt à leurs clients. « Le crédit immobilier est une activité rentable pour les banques, mais c’est surtout une opération de conquête de clientèle », note Pierre de Buhren, directeur général d’Empruntis. Elles sont donc prêtes à faire des efforts pour capter un nouveau client, d’autant que nombre d’entre elles sont en retard sur leurs objectifs de production de crédit, le marché immobilier étant très calme.Le nombre de transactions devrait reculer à moins de 800 000 cette année, selon SeLoger Meilleurs Agents, après 900 000 en 2023 et plus d’un million en 2021 et 2022, deux années pendant lesquelles les taux d’emprunt étaient au plancher. Ce qui se traduit dans la production de nouveaux crédits : elle s’est limitée à 47,3 milliards d’euros au premier semestre 2024, en baisse de 36 % par rapport au premier semestre 2023. Un frémissement se fait cependant sentir depuis cet été puisqu’elle a atteint 11,3 milliards d’euros en juillet, au plus haut depuis mai 2023.Des prêts à taux bonifiés pour les jeunesLes banques sont donc ouvertes à la négociation mais cela ne signifie pas qu’elles sont moins exigeantes sur le dossier des emprunteurs. Elles demandent au minimum 10 % d’apport, même si on voit, depuis quelques mois, des banques accepter en province des opérations sans apport. « Il est conseillé de ne pas investir toute son épargne dans l’apport : mieux vaut en conserver une partie pour la placer dans la banque, et y puiser en cas de coup dur », recommande toutefois Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer. Pour boucler son opération, il faut aussi penser aux différents prêts aidés du marché. Ils sont pour la plupart réservés aux emprunteurs aux revenus modestes, comme le prêt à taux zéro ou le prêt accession d’Action Logement. Mais certains établissements accordent des prêts à taux bonifié aux jeunes, sans conditions de ressources, sur des enveloppes allant jusqu’à 20 000 euros.L’emprunteur doit par ailleurs rester en dessous du plafond de taux d’endettement de 35 % fixé par le Haut Conseil de stabilité financière. Une règle plus facile à respecter grâce à la baisse des taux d’intérêt, qui réduit la mensualité pour un même montant emprunté. Autre solution, la délégation de l’assurance de prêt – elle couvre l’emprunteur en cas de décès ou d’invalidité – permet, elle aussi, de réaliser des économies. Il convient de la souscrire non pas auprès de la banque accordant le crédit mais auprès d’un autre assureur en direct. Le taux proposé par les banques s’élève en moyenne à 0,32 %, contre 0,15 % en cas de délégation pour un emprunteur de 35 à 50 ans assurant un crédit de 200 000 euros sur vingt ans, d’après le courtier Réassurez-moi. Une piste permettant d’alléger significativement la note sur une longue durée.

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Publish date : 2024-09-28 10:30:00

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Barnier : comment le Premier ministre prépare sa déclaration de politique générale

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Michel Barnier a réuni, vendredi 28 septembre, son gouvernement pour s’accorder sur la feuille de route qu’il présentera mardi à l’Assemblée nationale, puis a tenté de rassurer, dans une interview à un journal régional, sur les options fiscales qu’il retiendra dans le budget 2025 afin d’endiguer le dérapage des finances publiques.Le séminaire du gouvernement a duré près de quatre heures à l’hôtel Matignon. L’objectif était de préparer la déclaration de politique générale que le Premier ministre prononcera mardi prochain et aussi de s’efforcer d’asseoir son autorité déjà mise à mal par certains ministres. Mais l’échéance la plus délicate se profilera la semaine suivante avec la présentation le 9 octobre du prochain budget, alors que le gouvernement prévoit désormais un déficit dépassant 6 % du PIB cette année. « La situation de la France est très grave sur le plan budgétaire et financier », elle est « beaucoup plus dégradée que cela n’a été dit », a-t-il observé dans une interview au Journal de Saône-et-Loire, à la veille d’un déplacement à Mâcon.Avant d’ajouter : « Sur la question de la fiscalité, j’ai dit que je protégerais de toute augmentation fiscale ceux qui sont sur le terrain, qui travaillent, qui produisent ». Puis d’envisager de « faire appel, de manière exceptionnelle et temporaire, à ceux qui peuvent contribuer » à l’effort de redressement des finances publiques.Un contexte inédit de « multicohabitation »A Matignon lors de leur séminaire, les ministres avaient travaillé par tables de huit sur plusieurs thématiques (niveau de vie, territoires et services publics, économie et finances publiques, intégration et immigration, transition écologique) pour « dégager des idées fortes qui puissent alimenter la déclaration de politique générale » (DPG). Ils ont été rejoints par deux nouveaux collègues, Charlotte Parmentier-Lecocq (Horizons) nommée auprès des Personnes en situation de handicap, et le LR Jean-Louis Thiériot (Armées et anciens combattants).Ce qui a permis une photo officielle dans les jardins de Matignon, et non à l’Elysée comme de coutume, sans le président Emmanuel Macron, marquant symboliquement la distance entre leurs deux locataires, l’un de droite, l’autre du centre.Nous nous sommes réunis aujourd’hui pour un séminaire à Matignon. C’est un gouvernement au complet, avec l’arrivée de @LecocqCharlotte et @JL_Thieriot.

Cet après-midi, nous avons échangé sur nos priorités. Et surtout, nous avons pris le temps de dialoguer, ensemble, sur les… pic.twitter.com/WiRMxZHg80— Michel Barnier (@MichelBarnier) September 27, 2024Michel Barnier présentera la semaine prochaine son programme dans un contexte inédit de « multicohabitation », selon le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius. Cohabitation avec le président même si les deux hommes réfutent ce terme, cohabitation à l’Assemblée nationale où il ne dispose d’aucune majorité absolue même en additionnant les élus du centre et de la droite, et cohabitation au sein même de son gouvernement. Il semble de ce fait peu probable que Michel Barnier demande un vote de confiance, comme il peut le faire à l’issue de son discours. »Responsables avant d’être populaires »La gauche a déjà prévu de déposer une motion de censure en fin de semaine prochaine, tandis que l’extrême droite en agite la menace, sans dire à quelle échéance. Avant ces échanges avec ses ministres, le Premier ministre avait reçu dans la semaine l’ensemble des forces syndicales et patronales qui ont salué son « écoute », sans déceler ses intentions. Il a aussi réuni mercredi autour d’une même table les groupes politiques de sa coalition, après plusieurs couacs et le recadrage de deux ministres EPR (Ensemble pour la République, ex-Renaissance). »Nous devons être responsables avant d’être populaires ». « On ne sera pas toujours applaudis mais il faut qu’on soit respectés comme des gens honnêtes et sérieux qui essaient de faire le travail », se sont entendus dire des participants au séminaire gouvernemental. Mais le coup de fil du Premier ministre à Marine Le Pen, qui n’avait pas apprécié que le nouveau locataire de Bercy Antoine Armand refuse de travailler avec le RN, a exaspéré dans le camp présidentiel. »Dévastateur »Une cadre Renaissance regrette même la participation de son parti au gouvernement. « On a Marine Le Pen qui appuie sur le bouton, le Premier ministre qui se couche, c’est absolument dévastateur ». Les élus RN, comme les élus de La France insoumise « sont des élus de la République », « point final », a voulu clore Michel Barnier dans le « JSL ».Le nouveau chef du gouvernement a par ailleurs réuni à Matignon jeudi les ministres Bruno Retailleau (LR, Intérieur) et Didier Migaud (ex-PS, Justice) qui, à peine nommés, avaient engagé un bras de fer par médias interposés. Didier Migaud s’est dit vendredi prêt à travailler avec Bruno Retailleau pour voir s’il faut « faire évoluer l’arsenal juridique » après le meurtre de l’étudiante Philippine alors que le suspect était en attente d’expulsion.Outre l’immigration, qui a déjà fracturé l’ex-majorité, plusieurs sujets seront difficiles à arbitrer, comme la proportionnelle, à laquelle le parti allié Horizons et LR ne sont pas favorables, le texte sur la fin de vie, auxquels sont opposés plusieurs ministres conservateurs. Mais vendredi à Matignon, plusieurs ministres se sont montrés très préoccupés par la situation budgétaire. « A 5 ans, nous empruntons plus cher que la Grèce », a déploré un participant. L’équilibre entre coupes dans les dépenses et recettes fiscales supplémentaires s’annonce par conséquent très délicat à trouver, alors que la France est visée par une procédure de déficit excessif par la Commission européenne.

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Publish date : 2024-09-28 10:31:35

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Elias d’Imzalène : ce qui a vraiment été dit en arabe le jour où il a dérapé, par Omar Youssef Souleimane

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Depuis la manifestation du 8 septembre, organisée par plusieurs associations pro-palestiniennes, une polémique circule à propos de l’appel d’Elias d’Imzalène, placé en garde à vue mardi 24 septembre pour provocation à la haine et incitation à des crimes en raison de son appel à « mener l’intifada ». L’activiste néo-salafiste sera jugé devant le tribunal correctionnel de Paris le 23 octobre. D’autres déclarations, plus graves encore, ont été lancées lors de cette manifestation.Ce jour-là, entouré par Rima Hassan et Thomas Portes, deux parlementaires de LFI, Elias d’Imzalène arrive à la manifestation, place de la République à Paris. A la tribune, les déclarations s’enchaînent. Omar Alsoumi, figure du collectif Urgence Palestine et d’une association affiliée au FPLP (Front populaire de libération de la Palestine), une organisation classée terroriste par l’Union européenne, distribue la parole. Après plusieurs discours, des slogans en français, tels que « Israël assassin, Macron complice », et en arabe, comme « du fleuve à la mer, la Palestine est arabe », – et non « sera libre » – sont scandés. Cela ne signifie pas seulement la destruction d’Israël, mais aussi l’exclusion des autres ethnies non arabes de cette région.Vient le tour de parole de Ramy Shaath, militant palestino-égyptien et membre du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions). Entre 2019 et 2022, il a été emprisonné en Egypte, accusé de financer des actes terroristes et de mener des « troubles contre l’Etat ». Il s’est ensuite réfugié en France. Il déclare en arabe : « Depuis 1967, le mouvement sioniste essaie de judaïser la Cisjordanie. Ils ont profité de la solution à deux Etats pour augmenter le nombre de colons à 700 000. Mais malgré cela, en novembre 2021, les sionistes se sont rendu compte que le nombre de Palestiniens arabes est égal à celui des juifs. » Omar Alsoumi traduit le discours de Shaath en français pour le public, remplaçant le mot « juifs » par « Israéliens ». Shaath poursuit : « Ces dernières semaines, ils ont intensifié ce génocide en Cisjordanie en attaquant les camps de réfugiés survivants de la Nakba de 1948 pour y appliquer le même génocide qu’à Gaza. Les sionistes ont oublié que nous ne quitterons pas notre terre une deuxième fois ; nous resterons accrochés à nos armes face aux colons. Je leur dis d’ici : vous n’aurez aucun otage, la guerre ne s’arrêtera jamais au nord d’Israël, et la mer Rouge ne s’ouvrira pas tant que le génocide à Gaza ne prendra pas fin. » Des propos se plaçant du côté du Hamas.Une militante monte sur la tribune et confirme que « le génocide continue contre tous les Palestiniens. » Elle demande ensuite le retour des Palestiniens « du fleuve à la mer. » Il n’est pas facile de distinguer le visage de cette femme parmi les centaines de manifestants et les drapeaux palestiniens levés. On peut apercevoir des banderoles appelant à la libération de Georges Abdallah. Ce terroriste libanais a été reconnu coupable du meurtre de deux diplomates, l’un américain et l’autre israélien, à Paris en 1982. Il a été arrêté par les autorités françaises et condamné à la réclusion à perpétuité. L’une de ces banderoles est tenue par le député de LFI, Manuel Bompard, où il est écrit en arabe : « Liberté pour Georges Abdallah. »Renverser des MerkavasLa manifestation se clôt avec le discours d’Elias d’Imzalène. Il commence par appeler à résister « de Paris à Gaza. » « Est-ce que nous aussi, nous sommes la résistance ? Les hommes de Gaza qui se battent pour que leurs femmes et leurs enfants vivent ? C’est un génocide, et avec les génocidaires, il y a des complices ; ils s’appellent Biden ; ils s’appellent Macron. Le voleur des élections, on connaît les voleurs qui habitent à l’Elysée. Est-ce qu’on est prêt à les virer, eux aussi ? Est-ce qu’on est prêt à amener l’Intifada à Paris ? Dans la banlieue, dans nos quartiers. Pour leur montrer que la voix de libération vient de nous. »Je suis face à la tribune. Autour de moi, des gens de différents âges et de classes sociales, y compris des étudiants, des militants et des membres de BBG (Blouses blanches pour Gaza) un collectif de soignants solidaires avec la population palestinienne. Ils applaudissent chaque mot prononcé par d’Imzalène. Si son appel à l’Intifada, qui signifie « soulèvement » en français, avait été prononcé dans un autre contexte, il aurait pu être considéré comme une résistance pacifique.Cependant, dans le discours de ce militant se présentant comme un néo-salafiste, il est essentiel de poursuivre sa déclaration pour mieux comprendre le sens de ce mot dans son propos : « La guerre va continuer, mais la résistance va aussi se poursuivre, car ils ont cru qu’avec le temps, ils allaient faire taire la résistance. Mais vous la voyez comme moi sur tous les réseaux sociaux, des gens capables de renverser des Merkavas. » Le Merkava, chariot de guerre dans la Bible hébraïque, est très populaire au Proche-Orient comme symbole de l’armée israélienne. Depuis le 7 octobre, la fierté du Hamas est de détruire ces chariots avec leurs obus les plus connus, « Al-Yassine », nommés au nom du fondateur du Hamas en 1987 : le « cheikh » Ahmed Yassine, tué en 2004 par le Mossad. »Al-Quds » plutôt que JérusalemD’Imzalène ne laisse aucun doute sur son appel à faire une « résistance » islamique armée en établissant le lien entre l’Intifada et Al-Yassine. Il termine son discours par : « Alors, nous disons au ministre de l’Intérieur que nous allons continuer, qu’ils le veulent ou pas. Et bientôt, Jérusalem sera libérée et nous pourrons prier au Masjid Al-Aqsa, et Jérusalem deviendra la capitale de tous les révolutionnaires. »Omar Alsoumi répète la dernière phrase d’Imzalène en remplaçant « Jérusalem » par « Al-Quds » afin que son discours soit cohérent avec celui des islamistes au Proche-Orient. Pour eux, cette ville, Al-Quds, qui signifie « sacré » en français, ne doit pas être appelée par un autre nom. En 2020, le Hamas a publié un appel à l’occasion du 27e anniversaire de l’accord d’Oslo, titré « Al-Quds est la capitale éternelle de la Palestine ». Cette ville n’est pas seulement la boussole du Hamas, mais de tous les mouvements terroristes : Hezbollah, al-Qaïda, Daech. Sa libération des Juifs, surtout la mosquée Al-Aqsa, est la mission la plus importante eux. C’est pourquoi le massacre du 7 octobre a été nommé par le Hamas : « Le déluge d’Al-Aqsa ».Pour comprendre le danger de cette manifestation, on ne peut pas séparer la déclaration de Shaath de celle d’Imzalène, ni des propos d’Alsoumi. C’est un seul discours, pour un seul objectif : mettre en place une ambiance séparatiste, identitaire et haineuse, pour créer le chaos, tout en manipulant les jeunes avec une « résistance » fantasmée.* Ecrivain et poète né à Damas, Omar Youssef Souleimane a participé aux manifestations contre le régime de Bachar el-Assad, mais, traqué par les services secrets, a dû fuir la Syrie en 2012. Réfugié en France, il a publié chez Flammarion Le Petit Terroriste, Le Dernier Syrien, Une chambre en exil, et récemment Etre Français.

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Publish date : 2024-09-28 12:00:00

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Hassan Nasrallah « éliminé » par Israël à Beyrouth : ce que l’on sait

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Israël a annoncé, ce samedi 28 septembre, la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, « éliminé » dans une frappe massive la veille sur la banlieue sud de Beyrouth. Le mouvement chiite libanais n’a pas confirmé cette mort. L’Express fait le point sur ce que l’on sait.Quel est le sort de Nasrallah ? »Hassan Nasrallah est mort », a déclaré ce samedi matin sur X un porte-parole de l’armée israélienne, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani. Un autre porte-parole de l’armée, le capitaine David Avraham, a confirmé à l’AFP que le chef du Hezbollah avait été « éliminé » dans la frappe qui a visé vendredi une zone de la banlieue sud de Beyrouth, présentée par Israël comme le QG du mouvement.Peu après cette frappe, une source proche du Hezbollah avait assuré que son chef « allait bien ». Mais samedi matin, une autre source proche de la formation pro-iranienne a reconnu que le contact était « perdu » avec Hassan Nasrallah depuis vendredi soir, sans pour autant confirmer sa mort. Le chef du Hezbollah, 64 ans, est considéré comme l’homme le plus puissant du Liban. Depuis des années, il vit dans la clandestinité et apparaît rarement en public. En 2006, lors de la dernière guerre entre Israël et le Hezbollah, le dirigeant du mouvement avait disparu pendant deux jours et des rumeurs avaient fait état de sa mort, avant qu’il ne réapparaisse.Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi, a promis ce samedi dans un communiqué d' »atteindre » toute personne menaçant Israël. « Nous n’avons pas épuisé tous les moyens dont nous disposons. Le message est simple : quiconque menace les citoyens d’Israël, nous saurons comment l’atteindre », a-t-il déclaré. Selon un communiqué de l’armée israélienne, le bombardement de vendredi à Beyrouth a également provoqué la mort d’Ali Karaké, identifié comme le commandant du front sud du Hezbollah, ainsi que d’autres commandants du mouvement. « Pendant ses 32 ans de règne en tant que secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah a été responsable du meurtre de nombreux civils et soldats israéliens, ainsi que de la planification et de l’exécution de milliers d’activités terroristes », a ajouté l’armée dans un communiqué. « Il était responsable de la direction et de l’exécution d’attaques terroristes dans le monde entier, au cours desquelles des civils de diverses nationalités ont été assassinés. Nasrallah était le principal décideur et le leader stratégique de l’organisation », poursuit l’armée.We searched up “dismantled” on the internet, this is the picture that came up: pic.twitter.com/C5p3jmhwIZ— Israel Defense Forces (@IDF) September 28, 2024Que s’est-il passé vendredi ?Juste avant 18h30 vendredi d’énormes explosions retentissent dans Beyrouth et ses environs, provoquant la panique chez les habitants. Une « série de frappes israéliennes a visé la banlieue sud » de la capitale, fief du Hezbollah, rapporte l’agence de presse officielle libanaise.Des colonnes de fumée s’élevant de différents endroits sont visibles sur les images diffusées en direct par la télévision locale et les sirènes des ambulances retentissent dans la capitale libanaise. Le raid détruit des dizaines d’immeubles, pousse à la fuite des centaines de personnes et fait au moins six morts, selon un bilan du ministère libanais de la Santé.Sur les lieux des frappes, à Haret Hreik, plusieurs immenses cratères mesurant jusqu’à cinq mètres de diamètre étaient visibles, selon les photographes de l’AFP sur place. Des habitants du quartier densément peuplé ont raconté à l’AFP avoir entendu des explosions successives et avoir eu leurs maisons « secouées » par celles-ci.Israël a déclaré juste après avoir mené une « frappe précise » sur le « quartier général » du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. Le porte-parole de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari, a précisé que ce QG se « situait sous des immeubles résidentiels au coeur de Dahiyeh », terme arabe pour « banlieue ». Une source proche du Hezbollah a déclaré que les frappes visaient des bâtiments dans une zone résidentielle où se trouve des organisations et des bureaux appartenant au Hezbollah et à ses élus.Intenses frappes nocturnesL’armée israélienne a indiqué ce samedi matin avoir frappé dans la nuit plus de 140 cibles du Hezbollah au Liban. Toute la nuit, les frappes ont visé plusieurs zones de la banlieue sud de Beyrouth. Le raid israélien de vendredi a détruit des dizaines d’immeubles, poussé à la fuite des milliers de personnes et fait au moins six morts selon un bilan des autorités libanaises. Plusieurs familles ont dormi dans la rue. Des colonnes de fumée s’élèvent encore des décombres. Le Hezbollah a revendiqué samedi plusieurs tirs de roquettes contre le nord d’Israël.Le Hezbollah a commencé à tirer des roquettes sur Israël après le début de la guerre le 7 octobre dans la bande de Gaza entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et l’armée israélienne, distant agir ainsi en soutien au Hamas, son allié. La guerre a été déclenchée à la suite de l’attaque sans précédent du Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre.

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Publish date : 2024-09-28 12:30:33

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L’exposition à voir : à Lyon, les instantanés humanistes d’Henriette Ponchon de Saint André

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« On ne peut bien photographier que seul », affirme cette baroudeuse de l’image, qui, paradoxalement, ne cesse de célébrer l’altérité dans ses clichés en noir et blanc, fruits de voyages en solitaire à travers le monde. Des processions de la Vierge noire de Guadalupe, en Espagne, aux chantiers de démolition navale d’Alang, en Inde, des villages du Burkina Faso jusqu’à l’ombre des pyramides aztèques de Teotihuacan, la « cité des dieux » du Mexique central, Henriette Ponchon de Saint André a capté les visages, les instantanés de vie, qu’ils soient faits d’épisodes rituels ou d’histoires personnelles. Le caractère ethnologique de ses photos se fond ainsi dans les rencontres humaines – son véritable « centre », comme elle appelle sa quête des regards. Bientôt six décennies qu’elle manie la petite boîte noire dans un parcours atypique, plusieurs fois distingué, comme en 1977 quand elle a reçu le prestigieux prix Ilford pour son travail aux îles Hébrides, en Ecosse, ou plus récemment, en 2019, le prix Coline-Rafer, dédié aux femmes. »Jeux sur les ghats », Varanasi, Uttar Pradesh, Inde, 1994.Celle qui fêtera ses 95 ans le soir de Noël est aujourd’hui au centre d’une exposition à la Bibliothèque municipale de Lyon (BmL), visible jusqu’au 31 décembre. L’occasion de célébrer l’enfant du pays car Henriette Ponchon de Saint André, native de Saint-Didier-au-Mont-d’Or (Rhône), a grandi dans la capitale des Gaules où elle œuvre toujours dans son laboratoire de l’Atelier d’images, un lieu de transmission et de conservation photographique qu’elle a fondé sur les pentes de la Croix-Rousse. Si cette grande dame de la photographie humaniste a sillonné les cinq continents, elle a aussi largement documenté « sa » ville.Alors que nombre de ses œuvres ont rejoint les collections de la BnF dès 1992, la photographe a fait don l’an dernier à la BmL d’une partie de ses archives autour de la métropole lyonnaise. Cet ensemble, qui s’étend de la fin des années 1970 jusqu’au milieu de la décennie 1990, avant que la retraite permette à Henriette, bon pied, bon œil, de multiplier les périples lointains, comprend plus de 13 000 diapositives et une centaine de tirages. Ce sont les témoins d’une époque révolue, lorsqu’elle s’est immergée au sein de 75 usines de Villeurbanne pour explorer le tissu industriel local ou qu’elle est partie sur les traces des canuts, trimballant son appareil au cœur des derniers ateliers de soyeux croix-roussiens. »Le lait », îles Hébrides de l’extérieur, Ecosse, 1978.A 12 ans, déjà, la gamine, réfugiée près de Roanne pendant la guerre, mitraillait son entourage avec le « Piccolette » de ses parents. Après une parenthèse de vingt-cinq ans comme peintre-décoratrice de jouets en bois dans la société familiale, elle est revenue à sa passion première pour ne plus la quitter. Henriette Ponchon de Saint André photographie comme elle respire. Sans s’arrêter, jamais. Nul mieux qu’elle n’a saisi l’amour maternel, la confraternité des hommes au labeur, l’éclat du sourire édenté d’un enfant. Des moments fugitifs qui évoquent le talent d’un Paul Strand ou d’une Dorothea Lange, parmi les grands noms de son art qui l’ont durablement influencée. Comme eux, elle place les petites gens, les oubliés, l’observation sociale au cœur de sa pratique. Et elle pourrait reprendre à son compte le credo de Sabine Weiss, adepte, dans ses clichés, de la figure humaine et de l’économie de moyens, proche d’elle à bien des égards : « Il ne s’agit pas d’aimer bien, il faut être ému. » »Pour la vie », exposition des photographies d’Henriette Ponchon de Saint André, à la Bibliothèque municipale de Lyon, jusqu’au 31 décembre.

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Author : Letizia Dannery

Publish date : 2024-09-28 11:30:00

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Education : arrêtons de parler d’intelligences multiples, par Franck Ramus

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La théorie des intelligences multiples fait partie des mythes les plus populaires et les plus résilients à la réfutation. Bien qu’elle figure en bonne place dans la liste des « légendes pédagogiques » compilée par le philosophe Normand Baillargeon, tout comme dans la série des « neuromythes » dénombrés par la fondation La Main à la pâte, elle n’en finit pas d’être invoquée et de revenir, notamment dans le monde de l’éducation.Cette théorie a été inventée par le professeur de psychologie Howard Gardner en 1983, puis développée dans plusieurs livres successifs. Elle postulait qu’il existait sept formes distinctes d’intelligence : logico-mathématique, linguistique, musicale, spatiale, corporelle-kinesthésique, interpersonnelle et intrapersonnelle. En postulant de plus que ces intelligences étaient « largement indépendantes » les unes des autres, elle visait à s’opposer à la théorie dominante de « l’intelligence générale », définie comme la part commune à toutes les capacités cognitives. Elle visait également à dénoncer les tests d’intelligence comme étant trop restrictifs.Un abus de langageIl est vrai que les tests d’intelligence usuels ne sondent pas toutes les habiletés humaines, négligeant par exemple de mesurer les compétences sociales ou artistiques. Malheureusement, Gardner n’a jamais comblé cette lacune en proposant des tests permettant de mesurer ces différentes intelligences. Non seulement il n’a pas amélioré la mesure de l’intelligence, mais il n’a même fourni aucun moyen de tester empiriquement sa théorie. D’autres chercheurs s’en sont chargés, et ont trouvé que les performances dans les différents domaines distingués par Gardner étaient toutes corrélées, en conformité avec la théorie de l’intelligence générale.Il est bien sûr incontestable que l’être humain possède de multiples fonctions cognitives, et peut déployer ses talents dans de nombreux domaines. Appeler chaque capacité « une intelligence » n’apporte rien, si ce n’est de la confusion sur la notion d’intelligence. On peut d’ailleurs se demander pourquoi s’arrêter à sept, et ne pas nommer « intelligences » les dizaines de fonctions cognitives connues ? De fait, Gardner lui-même s’est laissé aller jusqu’à dix, et d’autres en ont proposé bien plus, sans jamais qu’un principe clair ne distingue les fonctions cognitives qui auraient droit au titre d’intelligence de celles qui devraient rester de simples capacités.Ainsi, il ne s’agit pas tant d’une théorie scientifique que d’un abus de langage consistant à nommer « intelligences » des capacités cognitives déjà connues. Cette « théorie » n’explique rien de plus que la théorie de l’intelligence générale, et ne prédit aucun fait nouveau. Pour ces différentes raisons, elle ne jouit plus d’aucun crédit dans la recherche en psychologie.Des profils cognitifs variésElle a en revanche connu plus de succès auprès du grand public, qui apprécie peut-être l’idée légèrement démagogique selon laquelle « chacun est intelligent à sa manière ». Aux enseignants, elle peut suggérer qu’il est important d’identifier chez chaque enfant « son type d’intelligence » pour mieux le renforcer. A moins qu’il ne faille au contraire développer les intelligences dans lesquelles il est plus faible ?Globalement, aucune démarche consistant à catégoriser les élèves en « types d’intelligence » ou en « styles d’apprentissage », ni aucune autre application éducative des intelligences multiples n’a jamais démontré sa validité ni son efficacité. Howard Gardner lui-même a d’ailleurs fini par se distancier de la plupart d’entre elles.A mon sens, ce que les enseignants peuvent en retenir, c’est plutôt que les profils cognitifs de leurs élèves sont variés. Pour ceux qui sont en difficulté en langage et en mathématiques, qui sont les capacités les plus sollicitées à l’école, il peut être utile de repérer et valoriser leurs autres compétences. Cela éviterait à ces élèves (notamment ceux ayant un trouble des apprentissages) de se sentir idiots, incompétents, rejetés, et de sombrer dans la prophétie autoréalisatrice de l’échec. Beaucoup d’enseignants y sont déjà attentifs. Pour cela, nul n’est besoin de revendiquer une théorie scientifique discréditée, ni de commettre l’abus de langage de nommer chaque capacité une intelligence.

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Author : Franck Ramus

Publish date : 2024-09-28 10:55:16

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L’Express

EN DIRECT. L’armée israélienne annonce avoir « éliminé » le chef du Hezbollah dans une frappe à Beyrouth

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Les frappes se sont arrêtées avec le lever du soleil. Dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 septembre, l’armée israélienne a bombardé intensément la banlieue sud de la capitale Beyrouth (Liban), bastion du Hezbollah. Une zone vidée en partie de ses habitants après un avertissement d’évacuation lancé en pleine nuit par Israël.Ce raid d’une violence inouïe, selon les médias israéliens, a visé le puissant chef du mouvement armé pro-iranien, Hassan Nasrallah.Des dizaines d’immeubles de la banlieue sud de Beyrouth se sont effondrés, a constaté un photographe de l’AFP. Certains immeubles continuaient de brûler samedi matin et de la fumée s’en dégageait, alors que les gravats obstruaient certaines rues, a-t-il ajouté.Les infos à retenir⇒ L’armée israélienne annonce avoir « éliminé » le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans une frappe à Beyrouth⇒ Des dizaines d’immeubles de Beyrouth pilonnés par Israël en une nuit⇒ Israël frappe samedi l’est et le sud du Liban ; le Hezbollah riposte sur le nord d’Israël10h05L’armée israélienne annonce avoir « éliminé » le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans une frappe à BeyrouthL’armée israélienne a annoncé ce samedi avoir « éliminé » le chef du mouvement islamiste armé libanais, Hassan Nasrallah, dans une frappe la veille sur le QG de l’organisation à Beyrouth. « Hassan Nasrallah est mort », a déclaré un porte-parole de l’armée, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, sur le réseau social X. Un autre porte-parole de l’armée, le capitaine David Avraham, a confirmé à l’AFP que le chef du Hezbollah avait été « éliminé ».08h55Israël annonce des « frappes d’envergure » à l’est et au sud du LibanL’armée israélienne a indiqué samedi avoir mené des « frappes d’envergure » sur des « dizaines de cibles » du mouvement islamiste armé Hezbollah au Liban, ajoutant qu’un missile sol-sol tiré depuis le Liban était tombé dans une zone non habitée du centre d’Israël. »Au cours des deux dernières heures, [l’armée] a mené des frappes d’envergure sur des dizaines de cibles […] appartenant à l’organisation terroriste du Hezbollah dans la région de la Békaa [est] et dans différentes zones du sud du Liban », a-t-elle indiqué dans un communiqué.LIRE AUSSI >> Bernard Haykel : « Israël veut vraiment en finir avec la menace du Hezbollah »07h25En réponse, Hezbollah annonce avoir bombardé le nord d’IsraëlLe Hezbollah a annoncé samedi avoir tiré des roquettes sur le nord d’Israël, première attaque après les frappes intenses israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth pendant la nuit.Le mouvement pro-iranien a déclaré dans un communiqué avoir ciblé avec des roquettes Fadi-1 le kibboutz Kabri dans le nord d’Israël, en réponse aux attaques « barbares » d’Israël « sur les villes, villages et civils » au Liban.LIRE AUSSI >> Au Liban, l’offensive israélienne affaiblit le soutien au Hezbollah06h50Evacuation des hôpitaux de la banlieue sud de Beyrouth après les frappes israéliennesLes hôpitaux de la banlieue sud de Beyrouth vont être évacués, a indiqué samedi le ministère libanais de la Santé après une nuit de frappes israéliennes sans précédent contre ce fief du Hezbollah.Les patients de ces hôpitaux vont être évacués vers d’autres établissements « non touchés par l’agression israélienne ». Ces derniers de leur côté sont appelés à « cesser de recevoir des cas non urgents jusqu’à la fin de la semaine prochaine », a ordonné le ministère de la Santé, qui n’a pas encore donné de bilan actualisé des victimes des frappes.LIRE AUSSI >> Sans bipeurs ni talkies-walkies, l’impossible communication du Hezbollah

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Publish date : 2024-09-28 10:09:23

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L’Express

Yasser Arafat, Golda Meir… Ces figures qui ont marqué le conflit israélo-palestinien

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Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, de nombreuses personnalités du Proche-Orient se retrouvent au cœur du conflit : le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, ou encore Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah libanais. A chaque étape de son histoire depuis le milieu du XXe siècle, le conflit israélo-palestinien a basculé sous l’influence d’importants personnages. La Loupe dresse leurs portraits dans cette série de podcasts avec Frédéric Encel, géopolitologue et chroniqueur à L’Express, et Corentin Pennarguear, grand reporter au service Monde.EPISODE 1 : Golda Meir et la guerre du KippourMéconnue aujourd’hui, Golda Meir est la seule femme à avoir occupé le poste de Premier ministre en Israël. Dans ce premier épisode, on revient notamment sur son rôle dans la guerre du Kippour et les parallèles existants avec Benyamin Netanyahou et l’attaque du 7 octobre.EPISODE 2 : Anouar el-Sadate et ce qu’il reste des accords de Camp DavidFin stratège, ce dirigeant égyptien a fait la guerre pour obtenir la paix. Dans cet épisode, La Loupe raconte comment l’action d’Anouar el-Sadate a conduit à la signature des accords de Camp David en 1978, et ce qu’ils sont devenus aujourd’hui.EPISODE 3 : De Yasser Arafat à l’émergence du HamasDevenu le « Che Guevara du Moyen-Orient », le fondateur de l’Organisation de Libération de la Palestine est resté célèbre pour sa poignée de main avec l’Israélien Yitzhak Rabin. Dans ce troisième épisode, on vous raconte le parcours de Yasser Arafat jusqu’à la signature des accords d’Oslo, avant sa perte d’influence qui a laissé place à la montée en puissance du Hamas.EPISODE 4 : L’ombre d’Hafez el-Assad règne encore au LibanLe père de Bachar el-Assad était lui aussi président de la Syrie. Dans ce dernier épisode, on vous raconte comment Hafez el-Assad s’est appuyé sur le conflit israélo-palestinien pour imposer l’influence syrienne chez son voisin libanais.RETROUVEZ TOUS LES EPISODES DE LA LOUPEAbonnez-vous à La Loupe sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Google Podcasts, Podcast Addict et Amazon Music.Inscrivez-vous à notre newsletter.Comment écouter un podcast ? Suivez le guide.

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Publish date : 2024-09-28 09:00:00

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L’Express

TDAH : quand la Haute autorité de santé désavoue Caroline Goldman (et les psychanalystes)

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Oui, le TDAH existe. Non, ce n’est pas une invention des laboratoires pharmaceutiques pour vendre des médicaments. Dans un rapport qui fera date, la Haute autorité de santé (HAS) vient de ramener de la rationalité dans le débat français autour des troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité. Le 23 septembre, cette institution indépendante, chargée de promouvoir les bonnes pratiques médicales et la qualité des soins, a publié des recommandations très attendues sur ce handicap. Etrillant au passage tous ceux qui, dans notre pays, niaient sa réalité, à l’encontre de toutes les évidences. A commencer par la très médiatique, et très controversée, Caroline Goldman, et au-delà, par une partie des acteurs du champ de la psychologie et de la psychiatrie encore sous influence de la psychanalyse.Podcasts, interviews, émissions de radio, livres… La fille du chanteur à succès, elle-même psychologue d’obédience psychanalytique, n’a eu de cesse de le répéter : selon elle, le « véritable TDAH » toucherait 0,5 % des enfants diagnostiqués. Un chiffre jamais documenté, mais peu importe : les autres seraient victimes de « surdiagnostic ». Leur agitation, leur impulsivité, leurs difficultés de concentration ? Dues à des « raisons psychoaffectives […], des désordres de l’attachement ou des dysfonctionnements éducatifs », comme elle l’écrit encore dans son récent Guide des parents d’aujourd’hui (Flammarion). En toute logique, le surdiagnostic entraînerait aussi la « surprescription » de méthylphénidate, plus connue sous le nom de Ritaline, dont Caroline Goldman (qui n’a pas donné suite aux sollicitations de L’Express) va jusqu’à reprendre le surnom de « drogue des enfants » ou « opium de la population scolaire ». »Un tel discours cause beaucoup de dégâts. Il invalide le travail des spécialistes d’un revers de la main et suscite des doutes et des inquiétudes chez les parents, forcément coupables du malheur de leurs enfants », dénonce le Dr Hugo Baup, psychiatre au centre hospitalier de Périgueux. Il laisse croire aussi au grand public qu’il existerait un débat scientifique autour de ce trouble et de sa prise en charge, ce qui n’est pas le cas. Une petite musique pourtant encore entonnée l’an dernier par le Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge dont la présidente, Sylviane Giampino se trouve, elle aussi, être psychanalyste. Cet organisme avait publié un rapport dénonçant entre autres l’augmentation de la prescription de méthylphénidate. « Mais il s’appuyait sur une lecture incomplète des données disponibles qui était quand même assez troublante », rappelle le Dr Hugo Peyre, pédopsychiatre au CHU de Montpellier. »La Haute autorité de santé, c’est le juge de paix »Conséquence de ces errements, le TDAH reste encore très largement sous-diagnostiqué en France, et notre pays est l’un de ceux où la prescription de Ritaline demeure la plus faible. Parce que ce psychostimulant traîne une image de stupéfiant, « les patients s’avèrent encore parfois stigmatisés, y compris en pharmacie », regrette Hugo Baup. L’errance diagnostic et le retard à la prise en charge ne sont pas rares, avec des résultats parfois dramatiques. Non traité, le TDAH expose à des difficultés scolaires, et plus tard à des conduites addictives ou encore à des taux de suicides et de tentatives de suicide plus élevés que dans la population générale.Pour ses travaux, la Haute autorité de santé a pris en compte la totalité de la littérature scientifique disponible. « C’est le juge de paix. Et ses conclusions viennent très clairement à l’encontre de beaucoup d’erreurs qui ont pu être dites ces dernières années », tranche le Dr Etienne Pot, délégué interministériel aux troubles du neurodéveloppement. Les experts de la HAS le rappellent, le TDAH est très fréquent, « avec une prévalence estimée autour de 5 % des enfants et des adolescents, et 3 % des adultes ». Il doit être diagnostiqué et pris en charge par un médecin formé. L’accompagnement repose d’une part sur des thérapies comportementales et de la guidance parentale (les parents ne sont pour rien dans les difficultés de leurs enfants, mais apprendre à les accompagner ne s’improvise pas et nécessite une formation), et d’autre part sur un traitement médicamenteux en fonction de la sévérité des troubles, si la prise en charge psychologique ne suffit pas. Et surtout, les auteurs l’écrivent en toutes lettres : les thérapies psychanalytiques « ne sont pas recommandées dans le traitement spécifique du TDAH ». Pour une bonne raison : ils n’ont pas trouvé de preuve de leur efficacité.Alors que les idées fausses sur ce trouble restent encore très ancrées, y compris dans certaines structures d’accueil des enfants, ce rapport suffira-t-il à offrir à toutes les familles un accompagnement conforme aux données de la science ? C’est désormais à la délégation aux troubles du neurodéveloppement de s’en assurer, en mobilisant les différents acteurs autour de cet objectif. De multiples actions en ce sens sont déjà engagées, avec la création, localement, de filières de soins labellisées TDAH, pour que les familles, mais aussi les médecins généralistes, sachent vers qui s’orienter. « Les agences régionales de santé y travaillent, en s’adaptant aux particularités de leurs territoires. Dans certains cas, il suffira de répertorier les professionnels, dans d’autres il faudra prévoir un rattrapage de formation pour les soignants », résume Etienne Pot. Une enquête est par ailleurs en cours auprès des centres médico-psychologiques et plateformes de coordination et d’orientation, pour obtenir une vision précise de leur approche des troubles neurodéveloppementaux. « Les méthodes étant encore parfois très hétérogènes, l’objectif est aussi de les accompagner dans leurs évolutions », constate encore Etienne Pot.Pour autant, tous les spécialistes ont bien conscience que dans le champ de la santé, les changements de pratiques peuvent se révéler assez lents. « On a tendance à travailler de la façon dont on a été formé. Remettre en cause ces croyances peut être difficile, surtout sur des sujets présentés dans l’espace public comme des conflits idéologiques », note Hugo Payre. Le rapport de la HAS devrait néanmoins beaucoup aider. « En attendant, les parents confrontés à une prise en charge inadaptée ont désormais un outil pour la dénoncer, et pour se tourner vers des soignants respectant les recommandations », résume Christine Gétin, la directrice de l’association HyperSupers – TDAH France. Il était temps.

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Author : Stéphanie Benz

Publish date : 2024-09-28 08:15:00

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L’Express

Liban : ces hauts responsables du Hezbollah tués ou ciblés par Israël

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Ces derniers mois, et plus en particulier ces derniers jours, Israël a porté des coups très durs au Hezbollah libanais en éliminant plusieurs de ses hauts commandants, affaiblissant considérablement la structure militaire du mouvement chiite pro-iranien.Tour d’horizon des principales figures du Hezbollah visées par Israël depuis la reprise des affrontements transfrontaliers il y a près d’un an, lorsque le Hezbollah a ouvert un « front de soutien » au Hamas à Gaza.Fouad ChokrLe chef militaire du Hezbollah, tué le 30 juillet dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, est l’une des cibles les plus importantes abattues par une attaque attribuée à Israël. Cet homme de l’ombre, un des fondateurs du Hezbollah et bras droit du chef du mouvement Hassan Nasrallah, jouait « un rôle de premier plan dans les opérations du Hezbollah contre Israël depuis le sud du Liban », selon une source proche de la puissante formation libanaise.Selon Israël, Fouad Chokr était notamment responsable d’une attaque qui a tué 12 enfants et adolescents le 27 juillet sur la partie du Golan syrien occupée et annexée par Israël. Le Hezbollah avait nié toute implication, et a depuis promis de venger la mort de son chef militaire.Dans un communiqué publié à sa mort, le Hezbollah a salué « une grande figure de la résistance » et Hassan Nasrallah a déclaré qu’ils étaient en contact quotidien depuis l’ouverture du front contre Israël, après l’attaque terroriste sans précédent menée le 7 octobre par son allié, le Hamas palestinien. @lexpress Israël durcit son offensive contre le Hezbollah depuis plusieurs jours et transforme le Liban en théâtre d’une guerre de haute intensité. sinformersurtiktok apprendreavectiktok israel hezbollah liban ♬ original sound – L’Express – L’Express Ibrahim AqilChef de la redoutable unité d’élite Al-Radwan du Hezbollah, qu’il avait fondée en 2008, Ibrahim Aqil a été tué le 20 septembre dernier avec 15 autres membres de cette force dans une frappe israélienne sur un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth. La frappe a fait au total 55 morts dont des civils, selon les autorités libanaises.Considéré comme « terroriste » par le Département d’Etat américain, Ibrahim Aqil était recherché par Washington pour son implication dans les sanglants attentats antiaméricains de Beyrouth en 1983.Ali KarakéConsidéré comme le numéro 3 militaire du Hezbollah, Ali Karaké a été visé le 23 septembre par une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, selon une source proche de la formation libanaise.Le Hezbollah a toutefois affirmé quelques heures plus tard que ce commandant avait échappé à la frappe. « Ali Karaké va bien et s’est rendu en lieu sûr », avait communiqué le mouvement chiite.Ibrahim KoubaissiIbrahim Koubaissi a été tué le 24 septembre dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth. Selon l’armée israélienne, Kobeissi, qui commandait plusieurs unités, dont une de missiles guidés de précision, a été visé avec d’autres commandants de la force des missiles et roquettes du Hezbollah. »Kobeissi était une source importante de connaissances dans le domaine des missiles et entretenait des liens étroits avec les hauts responsables militaires du Hezbollah », selon l’armée israélienne.Ibrahim Kobeissi avait rejoint le mouvement en 1982 et occupé plusieurs postes militaires, dont celui de chef de l’unité Badr, chargée de l’une des trois zones d’opérations du Hezbollah dans le sud du Liban, selon la formation islamiste.Mohammed SrourLe chef de l’unité de drones du Hezbollah, Mohammed Srour, a été tué le 26 septembre dans une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, ont annoncé Israël et le mouvement chiite libanais. Le commandant était né en 1973 dans la ville d’Aïta al-Chaab dans le sud du Liban, selon le Hezbollah.Selon une source proche de la formation libanaise, le mathématicien faisait partie des hauts commandants du mouvement envoyés au Yémen pour entraîner les rebelles houthistes, eux aussi soutenus par l’Iran. Il a été ciblé par des avions de chasse, selon l’armée israélienne, les autorités libanaises précisant que la frappe avait tué deux personnes et blessé quinze autres.Parmi les autres figures proéminentes du Hezbollah, Wissam Tawil, un commandant de l’unité d’élite Al-Radwan est mort en janvier dans une frappe israélienne sur son véhicule dans le sud du Liban. Deux des trois commandants des secteurs du sud du Liban ont également été tués : Mohammed Nasser et Taleb Abdallah.

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Publish date : 2024-09-27 15:48:16

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L’Express

Au Liban, l’offensive israélienne affaiblit le soutien au Hezbollah

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« La solidarité nationale est un devoir moral et politique à ce stade de l’histoire du Liban. L’appui à notre peuple du Sud, de la Békaa et de la banlieue [de Beyrouth] est la responsabilité de tous les Libanais, au-dessus de toute autre considération ». Ce message, publié sur X le 24 septembre, n’a pas été écrit par un allié politique du Hezbollah. Mais par l’ancien Premier ministre libanais Saad Hariri, dont l’assassinat du père, Rafic Hariri, en 2005, a été attribué à des membres du groupe paramilitaire chiite libanais.Il témoigne de la gravité des pertes humaines infligées par Israël aux civils libanais depuis que son gouvernement a déplacé le « centre de gravité » de la guerre « vers le Nord » et lancé une campagne meurtrière de bombardements sur le Liban. Une nouvelle phase qui fait suite à onze mois d’échanges de tirs transfrontaliers avec le Hezbollah depuis que ce dernier a unilatéralement ouvert, le lendemain des massacres du 7 octobre en Israël, un « front de soutien » au Hamas, son allié à Gaza. Le déluge de commentaires qui ont accueilli ce tweet résume la complexité du sentiment des Libanais à l’égard du Hezbollah, oscillant entre hostilité commune envers Israël et dénonciation de la milice chiite alliée de l’Iran, sur fond de fractures politiques internes. »La société libanaise est extrêmement polarisée sur la question du Hezbollah », explique Karim Bitar, professeur de relations internationales. Face à la violence de l’offensive israélienne, qui frappe une grande majorité de civils, on observe une réelle solidarité avec les habitants qui fuient le Sud et la plaine de la Békaa. Fait notable, les adversaires politiques du parti chiite ont même mis leurs critiques en sourdine. Mais ils n’en jugent pas moins sévèrement le Parti de Dieu. « L’émotion actuelle ne signifie pas en effet que le Hezbollah ne sera pas accusé d’avoir contribué à amener le Liban à cette situation dramatique. Car compte tenu de l’effondrement de ses institutions étatiques et de son délabrement socio-économique, le pays n’est pas en mesure d’affronter une guerre de cette ampleur. Et la société en est profondément traumatisée », poursuit Karim Bitar.Une population déstabiliséeDe nombreux Libanais ne cachent pas leur abattement. « Je suis épuisé, personne ne veut de cette guerre. Que ce soit pour le Hezbollah ou Israël, nos vies ne valent rien ; nous sommes pris au milieu d’affrontements qui durent depuis que le Liban et Israël existent », soupire Hanna, un vieux militant qui s’est enflammé pour toutes les causes depuis les années 1970, mais qui aujourd’hui ne pense qu’à sa subsistance dans un pays en faillite, sans système de retraite ni couverture santé.Pourquoi le Hezbollah a-t-il choisi d’ouvrir le front le 8 octobre, malgré le risque d’embraser le Liban ? Du fait de son positionnement stratégique dans « l’axe de la résistance » à Israël mené par l’Iran, « il jouait sa crédibilité locale et régionale », analyse un observateur occidental tenu à l’anonymat. Selon la même source, l’organisation armée par l’Iran a bénéficié jusque-là « d’un soutien politique relativement solide, dans un environnement libanais où cette question est fortement confessionnalisée et particulièrement complexe. En plus de la communauté chiite [NDLR : environ 30 % de la population], il pouvait notamment compter sur les sunnites et les Druzes. Seuls les chrétiens ont exprimé très clairement leurs réticences, par la voix de leurs leaders communautaires. » @lexpress Israël durcit son offensive contre le Hezbollah depuis plusieurs jours et transforme le Liban en théâtre d’une guerre de haute intensité. sinformersurtiktok apprendreavectiktok israel hezbollah liban ♬ original sound – L’Express – L’Express « Contrat de protection » mis à malDans un contexte de vacance politique dans la communauté sunnite, profondément secouée par ce qu’elle perçoit comme le martyre des Palestiniens, l’ancrage du Hezbollah aux avant-postes de la défense de Gaza a nettement remonté sa cote de popularité dans cette partie de la population. « On a assisté à des initiatives spontanées et massives de solidarité dans les quartiers sunnites de Tarik Jdidé, à Beyrouth », poursuit le même analyste, en référence aux dons du sang organisés après l’opération de sabotage de milliers de bipeurs et talkies-walkies des membres civils et militaires du Hezbollah qui a tué des dizaines de personnes et en a blessé des centaines. Mais la série de coups durs que lui inflige Israël déstabilise désormais la population qui soutient la résistance islamique.Dans un système politique où le leadership est structuré de façon communautaire, l’un des principaux actifs du Hezbollah est son « contrat de protection » avec sa base sociale fondée sur le concept de la dissuasion militaire, malgré le déséquilibre manifeste des forces. Ce contrat est aujourd’hui ébranlé, même s’il est très loin d’être rompu. Lors de la précédente guerre avec Israël, en 2006, le Hezbollah était encore auréolé de sa lutte contre 22 ans d’occupation (Israël s’est retiré du sud du Liban en 2000). Aujourd’hui, les gens ont des doutes du fait de la gravité du relâchement sécuritaire. « Je ne comprends vraiment pas comment ils ont organisé une réunion d’urgence de 20 dirigeants juste après l’attaque des bipeurs qui a révélé à quel point le parti était infiltré », s’interroge un sympathisant. « Les gens posent des questions simples, comme celle de savoir pourquoi tant de cadres ont été éliminés si facilement, auxquelles il n’y a pas vraiment de réponse », poursuit l’observateur occidental.La critique des choix stratégiques de l’organisation est de plus en plus forte en dehors de ses rangs. « Le Hezbollah s’est une nouvelle fois trompé le 8 octobre », estime Fadi Assaf, cofondateur du cabinet de conseil Middle East Strategic Perspective. Déjà, en 2006, il avait, du propre aveu de son chef Hassan Nasrallah, sous-estimé la réponse israélienne à ce qu’il pensait être une simple opération d’échange de prisonniers. Plutôt que de chercher à récupérer ses soldats et de procéder à l’échange, l’Etat hébreu avait rasé la banlieue sud de Beyrouth (Dahieh en arabe), considérée comme un bastion du Hezbollah, mettant en œuvre sa nouvelle « doctrine Dahieh », fondée sur l’usage disproportionné de la force. « Cette fois, le Hezbollah est pris au piège du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui ne recule devant rien pour déployer toute sa puissance », poursuit Fadi Assaf. Or s’il s’est engagé sur la base d’une action concertée de tous les acteurs de l’axe de la résistance [NDLR : l’Iran, les Houthis yéménites, les milices chiites irakiennes], il est parmi eux celui qui a pris les plus gros risques et est menacé de perdre le plus. » »Peu d’applaudissement, beaucoup de peur »Un affaiblissement qui encourage les opposants du Hezbollah à pousser leur avantage. « Un de moins » se réjouit ouvertement un Libanais établi en France sur les réseaux sociaux, en partageant l’annonce de l’élimination par une frappe israélienne d’un responsable du parti pour la région du Mont Liban. « Aujourd’hui, il y a très peu d’applaudissements [des opérations militaires du Hezbollah] et beaucoup de peur », affirme Hanine Ghaddar, chercheuse au Washington Institute, représentative des chiites contestataires de l’hégémonie du Hezbollah.C’est précisément l’objectif de « l’ennemi », avertit Ibrahim el-Amine dans un éditorial d’Al-Akhbar, un quotidien proche du Hezbollah « Pour la première fois, [les opérations] ont touché au cœur de la confiance entre la résistance et son peuple », reconnaît-il, appelant les soutiens du Parti de Dieu à garder leur sang-froid. Pour lui, Israël n’a « aucune créativité en dehors de la logique de la violence pure et n’a pas compris que l’essentiel est de bâtir une stratégie réalisable ». Un objectif de désescalade qu’aucune partie à ce stade ne semble en mesure d’enclencher.

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Publish date : 2024-09-27 16:00:00

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L’Express

Victor Castanet, Mona Chollet ou Caroline Fourest : qui vend le plus de livres ?

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On n’avait rien de particulier contre Philippe Boxho, le fameux médecin légiste belge qui truste les premières places de notre palmarès des essais depuis des semaines avec deux (puis trois) de ses titres, La Mort en face, Les morts ont la parole et Entretien avec un cadavre, tous publiés par Keynes, mais l’on n’est tout de même pas mécontent de voir d’autres auteurs s’infiltrer sur le podium du Top 20. Ainsi en est-il de Victor Castanet qui s’empare de la première marche avec son nouvel ouvrage coup de poing, Les Ogres (Flammarion). Encore une enquête au long cours du journaliste qui a bouleversé en 2022 le paysage éditorial et surtout celui des Ehpad avec Les Fossoyeurs (Fayard, J’ai lu). Cette fois-ci, le lauréat du prix Albert Londres 2022 traite de l’univers de la petite enfance et des dysfonctionnements de certaines crèches, notamment celles de People & Baby. Tiré à 42 000 exemplaires et publié le 18 septembre, Les Ogres s’est écoulé à quelque 10 000 exemplaires en quatre jours selon Edistat.D’autres auteurs surgissent dans le palmarès de la semaine (du 16 au 22 septembre) : Mona Chollet, la journaliste et essayiste franco-suisse qui accumule les succès depuis Sorcières : La puissance invaincue des femmes en 2018, prend directement la 2e place avec son nouvel ouvrage, Résister à la culpabilisation. Sur quelques empêchements d’exister, toujours chez Zones. Un livre qui propose de braquer le projecteur sur l’ennemi intérieur. Et qui étudie ces attitudes (disqualification, culpabilisation des mères, culte du travail, etc.) qui s’insinuent jusque dans l’intimité de nos consciences. Autre « femme puissante », Caroline Fourest s’arroge la 4e place avec son Vertige MeToo (Grasset), qui entend, après le vertige, retrouver un équilibre, féministe et juste entre l’accusation et la présomption d’innocence. Un peu d’histoire ? Avec Il nous fallait des mythes ! La Révolution et ses imaginaires. De 1789 à nos jours (Tallandier), l’historien Emmanuel de Waresquiel se penche sur les mémoires et les héritages de la Révolution française et s’infiltre au 12e rang, tandis que trois autres auteurs Tallandier, Johann Chapoutot, Christian Ingrao et Nicolas Patin, s’offrent la 13e place avec Le Monde Nazi. 1919-1945, soit « une histoire totale du national-socialisme, de sa naissance en 1919 à son effondrement en 1945 ».Un petit coup d’œil du côté de la fiction ? Gaël Faye, qui vient d’être sélectionné pour le prix du roman de l’Académie française, portant ainsi à quatre le nombre de ses sélections pour les grands prix de l’automne (avec le Goncourt, le Renaudot et le Femina), continue sa marche triomphante avec la 2e place du podium pour Jacaranda (Grasset) ; de même, Kamel Daoud, lui aussi sur la première liste de l’Académie française, tient-il ferme son 5e rang avec Houris (Gallimard), tandis qu’Olivier Norek, sélectionné, rappelons-le, par les jurys Goncourt, Renaudot, et Interallié, descend à la 4e place (Les Guerriers de l’hiver, Michel Lafon).Le classement des meilleures ventes de livres.Parmi les nouveaux venus de la semaine, on signalera, évidemment, Valérie Perrin, qui s’arroge derechef la première marche du podium. Tata (Albin Michel) s’est écoulé à 25 000 exemplaires en quatre jours ! Dans le même ordre d’idée, Mélissa Da Costa, autre auteure Albin Michel, peut s’enorgueillir de ventes de plus de 95 000 exemplaires pour son Tenir debout publié le 14 août. Autres arrivants Nicolas Beuglet, dont le dernier thriller L’Ultime Avertissement (XO) opère un très beau démarrage, l’impayable Américain James Ellroy et ses Enchanteurs (Rivages) et, fermant le ban, Ali Hazelwood et sa « nouvelle bit-lit ultra-romantique », Bride (Milady).

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Author : Marianne Payot

Publish date : 2024-09-27 17:43:40

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L’Express

Gouvernement : deux nouveaux ministres délégués nommés par l’Elysée

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L’annonce était attendue cette semaine. L’Elysée a annoncé ce vendredi 27 septembre la nomination de deux nouveaux ministres délégués pour compléter le gouvernement. Charlotte Parmentier-Lecocq, députée du camp présidentiel depuis 2017 et qui a rejoint le parti Horizons ce mois-ci, a été nommée ministre déléguée aux personnes en situation de handicap, alors que le secteur avait exprimé sa colère à la suite de la disparition d’un portefeuille propre à cette cause.Le député Les Républicains Jean-Louis Thiériot a de son côté été nommé ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants, Sébastien Lecornu. « Je sais pouvoir compter sur vous pour accompagner nos Anciens combattants, faire vivre la Mémoire, et participer au rayonnement territorial et international du ministère », a réagi sur X ce dernier.Nommés six jours après l’équipe gouvernementale de Michel Barnier, « les deux nouveaux ministres vont rejoindre le séminaire gouvernemental » en cours ce vendredi autour du Premier ministre, a précisé Matignon. Avec ces deux nominations, le gouvernement de Michel Barnier compte 41 membres.

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Publish date : 2024-09-27 17:17:07

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L’Express

Robert Bourgi et la Françafrique : « Sous Jacques Chirac, j’ai vu du cash arriver à l’Elysée par millions »

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On a l’impression d’être dans Les Tontons flingueurs avec Lino Ventura et Francis Blanche lorsqu’on écoute Robert Bourgi. Pendant deux heures, attablé au Flandrin – une brasserie chic dont il connaît chaque serveur par le prénom – ça dézingue, ça « ventile », ça « éparpille façon puzzle ». Dans Ils savent que je sais tout*, ses mémoires publiés chez Max Milo, l’homme des missions discrètes pour le compte de la droite française et des hauts dignitaires africains se met à table. Et c’est du brutal.C’est que le dauphin de Jacques Foccart, l’inventeur de la Françafrique, affirme connaître beaucoup de secrets, petits et grands, notamment le montant de valises de grisbi qui parvenaient à flux continu au RPR de Jacques Chirac, puis à l’Elysée, le goût de Dominique de Villepin – surnommé « Mamadou » par Omar Bongo – pour les cadeaux, la passion de Chirac et de Mitterrand pour les marabouts, l’avion mis à la disposition de Jacques Toubon par Mobutu, les bonnes affaires de Roland Dumas en Afrique (la gauche est aussi concernée), les vins préférés de chaque ténor de la droite, leurs restaurants favoris, leur psychologie. Sans oublier, évidemment, le prix des costumes de François Fillon qu’il a pulvérisé politiquement en 2017, en révélant que le « candidat de la transparence et de la probité » se faisait offrir des ensembles par ses soins. Eh oui, c’est en partie à ce « tonton flingueur » qu’Emmanuel Macron doit sa place à l’Elysée !Pendant plus de trente ans, Robert Bourgi, Franco-libanais né au Sénégal, a tutoyé tous les chefs d’Etat de l’Afrique francophone : Félix Houphouët-Boigny et Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), Mobutu Sese Seko (République démocratique du Congo), Denis Sassou-Nguesso (Congo Brazzaville), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Mathieu Kérékou (Bénin) ou encore Abdoulaye Wade et Macky Sall (Sénégal). ll n’en vouvoyait qu’un seul : Omar Bongo (Gabon), qui l’appelait « Fiston » et dont il était le « conseiller spécial ». Pris ensemble, ces présidents faisaient parvenir au moins 10 millions d’euros en cash à Paris avant chaque échéance électorale. Des opérations clandestines dont Bourgi était un rouage essentiel, comme il le raconte lui-même.Avec quelques regrets à la vingt-cinquième heure (« Vers la fin des années 1990, j’ai commencé à être gêné… »), le lobbyiste Robert Bourgi, grassement rémunéré, en a bien profité. L’époque le permettait encore… jusqu’à ce que le Parlement mette fin à ces pratiques douteuses en légiférant sur le financement des partis politiques. Le « fiston » de Bongo est passé entre les gouttes et, de toute façon, aujourd’hui, les faits sont couverts par la prescription. Après une vie passée dans l’intimité des présidents – ses préférés furent Bongo, Chirac et Sarkozy – et à la table des meilleurs restaurants, le « tonton flingueur » de 79 ans rigole et admet qu’il s’est bien amusé. « Si c’était à refaire, je rempilerais mais, jure-t-il, en m’adaptant aux règles du temps. » L’aventure, c’est l’aventure…Le dernier témoin de la Françafrique publie ses mémoires au titre explosif, « Ils savent que je sais tout ». Il y a raconte comment les chefs d’Etat africains ont secrètement financé la droite française pendant des décennies.Votre définition de la « Françafrique » ?La Françafrique, c’est la politique de la France en Afrique telle qu’elle a été inspirée par le général de Gaulle et appliquée par Jacques Foccart en s’appuyant sur trois pôles, Dakar (Sénégal), Abidjan (Côte d’Ivoire) et Libreville (Gabon), où se trouvaient trois chefs d’État de très grande valeur : Léopold Sédar Senghor, Félix Houphouët-Boigny et Omar Bongo, un manœuvrier de premier ordre. Dans la Françafrique, il y a eu du bon et du mauvais. Mais lorsqu’on regarde la position actuelle de la France sur le continent, on ne peut que regretter la place qu’elle occupait autrefois. La Françafrique n’existe plus. Notre déclin remonte à la fin de la présidence Chirac. Je suis un ami inconditionnel de Nicolas Sarkozy mais force est de constater qu’il n’a pas la fibre africaine. Les présidents Hollande et Macron, encore moins. En Afrique, les nouvelles générations ne supportent plus l’arrogance française. La jeunesse africaine s’est détournée de nous. Jacques Chirac et Omar Bongo Ondimba le 30 novembre 2006 à l’Elysée.Henri Guaino vous expliquerait que Chicago est la capitale du Tchad !Robert Bourgi Votre avis sur le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy en 2007, affirmant que « l’homme africain n’est pas encore entré dans l’Histoire » ?Ce discours – rédigé par le conseiller présidentiel Henri Guaino – est pire qu’une erreur, c’est une faute. Nous en payons encore les conséquences. Je n’étais pas à Dakar avec le président. Pourtant, je lui avais proposé de m’emmener, en lui disant ceci : « Il n’existe pas un bipède en France qui connaisse aussi bien le terroir sénégalais que moi. » Je suis né et j’ai grandi à Dakar. Et j’ai étudié auprès du grand africaniste burkinabé Joseph Ki-Zerbo, auteur d’une histoire de l’Afrique en plusieurs volumes. Mais le président Nicolas Sarkozy, nouvellement élu, m’a dit : « Non, attends-moi à Libreville », qui était sa prochaine étape.Je me trouvais donc au Gabon chez le président Omar Bongo lorsque Sarkozy a prononcé son discours. En l’entendant, Bongo s’est tourné vers moi, incrédule, et m’a lancé : « Mais qu’est-ce qu’il lui prend ? Il est devenu fou ! A-t-il bu ? » « Papa » Bongo n’en revenait pas. D’après ce que nous a relaté ensuite sa fille Pascaline Bongo, qui était présente à Dakar, « Sarko » a découvert le discours de Guaino au dernier moment, dans la voiture qui le menait à l’université Cheikh-Anta-Diop, sans le modifier.Henri Guaino est-il, selon vous, un fin connaisseur de l’Afrique ?Mieux, c’est un immense africaniste… (rires). Je plaisante, bien sûr. Guaino serait capable de vous asséner sans ciller que Chicago est la capitale du Tchad ! Quoi qu’il en soit, au lendemain du discours, Sarkozy arrive à Libreville et Bongo le sermonne aussitôt : « Mais Nicolas, tu réalises ce que tu as dit ? As-tu oublié l’histoire de nos empires (l’empire du Mali, l’empire du Bénin…), nos philosophes, nos savants, nos grands penseurs ? Mais qu’est-ce qui t’a pris ? » Il a ajouté, en ma présence : « J’ai connu Kennedy et de Gaulle et j’ai vu tous les chefs d’État imaginables. Écoute ce que je te dis : tu vas payer ce discours toute ta vie. » J’ai reparlé de cet épisode avec Nicolas [Sarkozy] plusieurs fois pour lui dire qu’il faudrait un jour faire un geste pour réparer l’affront causé par ce discours. Je crains qu’il ne soit trop tard.Jacques Chirac, lui, était un authentique Africain, écrivez-vous dans vos Mémoires. C’est-à-dire ?Aucune personnalité politique française n’a atteint en Afrique francophone la dimension quasi mystique de Jacques Chirac. D’abord, il faisait quelque chose que personne n’a fait après lui : il cultivait des liens personnels et familiaux avec les chefs d’État. En tant qu’héritier de De Gaulle et Pompidou, il a eu cette chance d’avoir à ses côtés Jacques Foccart, dont la connaissance de l’Afrique et des Africains reste à ce jour inégalée parmi les Français. J’étais là quand Foccart a dit à Chirac : « Jacques, comme je l’ai conseillé au Général et à Georges Pompidou, vous devez téléphoner à quatre ou cinq chefs d’État africains chaque semaine, ne serait-ce que pendant trois minutes. Demandez-leur des nouvelles de leurs épouses, de leurs enfants ; souhaitez les anniversaires, etc. » A chaque date importante, je faisais comme Foccart : le matin même, je rappelais au président que telle personne fêtait aujourd’hui un anniversaire. Et il téléphonait au président concerné. C’était ça aussi, la « méthode Foccart ».Jacques Foccart, « l’inventeur » de la Françafrique décédé en 1997.Chirac avait, en outre, un don pour les contacts humains. Il inspirait la sympathie immédiatement. Combien de fois ne l’ai-je pas vu aller vers des serveurs, des cuisinières, des gens simples, des enfants ? Il leur demandait comment ils allaient, pourquoi ils n’étaient pas à l’école, etc. Il embrassait, palpait, étreignait. C’était extraordinaire. Nicolas Sarkozy, lui – et Dieu sait combien je l’apprécie – regardait sans cesse sa montre, à peine arrivé dans une capitale. Un jour, Bongo lui a fait la remarque : « Mais pourquoi regardes-tu toujours ta montre ? » Sa réponse : « Parce que, tu sais, j’ai un programme chargé à Paris. » Et Bongo : « Non, il n’y a pas de programme, arrête de regarder ta montre, tu es en Afrique ici ! »Chirac, dites-vous, consultait des marabouts…Il était, comme d’ailleurs François Mitterrand, un adepte des forces occultes. Avant la présidentielle 1988, Charles Pasqua avait rassuré Chirac sur les sondages mais d’autres, dans son entourage, étaient moins optimistes. Omar Bongo, lui, qui suivait la politique française dans les moindres détails, voulait en avoir le cœur net. Il lui a donc envoyé son propre marabout, qui était très âgé. J’ai installé ce dernier dans un hôtel près de la mairie de Paris afin qu’il fasse, reclus dans sa chambre pendant trois jours, cette prière qu’on appelle le khalwa – c’est toujours le jeudi soir – qui lui permet en quelque sorte de « quitter la terre » pour aller vers « l’Être suprême ». Au bout de trois jours de ce travail de préparation, je passe chercher le marabout de Bongo à l’hôtel… et il m’annonce la mauvaise nouvelle : « Ce n’est pas bon, mon fils. »J’avais prévenu Chirac qu’il fallait s’adresser au marabout en l’appelant « papa »Robert BourgiPuis je l’emmène, vers 20 heures, dans le bureau de Chirac à l’Hôtel de Ville car c’était au marabout, pas à moi, de lui communiquer ses prédictions. J’avais prévenu Chirac qu’il fallait s’adresser au marabout en l’appelant « papa ». Nous entrons dans la pièce et Chirac lui demande : « Alors, papa ? » Une scène de film ! Le marabout lui apprend alors le résultat négatif. Chirac se tourne vers moi et me lance : « Mais on m’avait dit que les sondages étaient bons ? » Et moi : « Mais monsieur le maire [de Paris], ce n’est pas moi qui prie, c’est lui. » Quelques jours plus tard, Chirac était battu par K.-O. Mitterrand avait huit points d’avance sur lui.Arrive la présidentielle de 1995. De nouveau, Omar Bongo fait travailler son marabout tandis que, de mon côté, je sollicite le marabout du président sénégalais Abdou Diouf, un saint homme qui vivait à Ziguinchor, en Casamance, loin de la capitale. Jacques Chirac croyait dur comme fer à ce genre de prédictions. Un soir, à l’approche du scrutin – ce devait être début avril 1995 –, j’assiste à une scène surréaliste à la mairie de Paris : le marabout prend les deux mains de Chirac avant de lancer un flot d’incantations et de paroles cabalistiques que je comprenais en partie, certaines étant tirées du Coran. Il regarde Jacques Chirac et lui fait savoir que, cette fois-ci, la victoire est assurée. Après la cérémonie, Jacques Chirac a téléphoné au président gabonais pour lui dire : « Omar, je viens de terminer avec notre ami. C’est bon pour moi, je te remercie. Si je suis élu, je t’appellerai en premier. »Vous insistez sur le fait que Chirac aimait vraiment, mais vraiment l’argent…Il est certain qu’il a bénéficié du concours financier de très nombreux chefs d’État africains, mais ceci s’inscrit dans un scénario qui existait avant lui. Foccart avait récolté des fonds pour Pompidou et sans doute aussi pour le général, mais ça, on le dit moins car on ne touche pas à la « statue » de De Gaulle. Chirac aimait le bon vin, la bonne chère, les bons hôtels, était habitué à la bonne vie, mais il n’aimait pas l’argent pour l’argent, comme Fillon. Chirac disposait de moyens considérables, mais il n’avait pas le culte de l’argent.Votre travail de « conseiller spécial » d’Omar Bongo et d’autres présidents consistait notamment à faire parvenir des valises d’argent en France, surtout pour le compte de Jacques Chirac. De quelle manière ?Attention, je n’ai jamais convoyé des valises. Ce n’était pas mon travail. Les choses se passaient ainsi : avant chaque élection, Chirac me faisait venir pour m’expliquer qu’une campagne se profilait à l’horizon. « Il faudrait que vous alliez voir nos amis en Afrique », me disait-il. Ensuite je me rendais à Libreville pour transmettre le message à « Papa » – c’est ainsi que j’appelais Bongo, qui m’appelait « Fiston » – ou ailleurs, par exemple Brazzaville (Congo) ou Ouagadougou (Burkina). Je transmettais le message et je retournais à Paris. Trois ou quatre jours après mon retour, Bongo m’appelait pour me dire : « Je t’envoie telle personne. » C’était soit un émissaire, soit sa fille Pascaline en qui il avait une totale confiance. Dans ce cas, il me disait : « Je t’envoie ta sœur. »Robert Bourgi, en centre, avec le président du Burkina Faso Blaise Compaoré (de 1987 à 2014)Tel jour à telle heure, l’émissaire arrivait, souvent en voiture diplomatique, avec un sac de voyage de taille moyenne. De mon côté, j’avais pris rendez-vous avec le cabinet de Chirac à l’Hôtel de Ville de Paris et plus tard, à l’Elysée où les choses transitaient par le secrétariat général. L’émissaire livrait le sac. Après une demi-heure, la porte s’ouvrait. C’était le grand Jacques, qui faisait une arrivée à l’américaine, en bras de chemise, sans veste. Magnifique ! Alors, tout le monde se levait. « Robert !, lançait-il. Quel bon vent vous amène ? » Moi : « Monsieur le président, j’ai quelque chose ici pour vous. » Chirac : « Le père Omar a-t-il été généreux ? » Je disais : « Oui je crois. » Chirac : « Bon, vous remercierez le président pour ce geste de générosité. La France en a besoin. »Qui avait le code secret des attachés-cases ? Moi.Robert BourgiQuelles sommes renfermaient ces sacs ?C’étaient souvent de très fortes sommes, 1 ou 2 millions d’euros en billet de 500. Cela tenait dans un sac de voyage. Lorsque c’étaient des sommes moindres, il arrivait qu’elles tiennent dans de simples attachés-cases en croco. Pour éviter que des billets s’évaporent pendant le voyage, à cause de convoyeurs indélicats, les bagages étaient fermés par un code que j’étais l’un des seuls à connaître : 555, parce que le chiffre 5 était le préféré de Bongo.Vous affirmez que vous n’avez jamais touché à cet argent. Vraiment ?Je ne voulais pas y toucher. Il y a des émissaires et chacun tient son rôle. J’ai toujours gagné ma vie comme conseiller ou lobbyiste en remplissant des missions pour les gouvernements du Gabon, du Congo, du Burkina Faso, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, etc. Je ne vais pas me plaindre. J’ai bien gagné ma vie. J’étais avocat, je faisais une note d’honoraires et c’était terminé. Auprès du gouvernement gabonais, c’était différent. J’avais un fixe. Mes émoluments se montaient à 50 000 euros mensuels. J’ai bien vécu. Mais je tiens à dire que je n’ai rien fait d’illégal.Sans l’argent de la Françafrique, qui finançait ses campagnes, Chirac serait-il, selon vous, devenu président ?Disons que ça l’a beaucoup aidé. Une campagne présidentielle demande beaucoup, beaucoup de cash. Mais je le répète : il y en a eu des procès, la juge Eva Joly est passée par là, mais jamais je n’ai été inquiété. Et pourtant il y a eu mille et un scandales autour de la Françafrique. J’ai pris ma retraite en 2012. Je n’ai pas connaissance que de l’argent africain circule. Par mon intermédiaire, ça s’est arrêté avec l’arrivée de Sarkozy. Dès 2007, en fait, c’était terminé [NDLR : à partir du milieu des années 1990, la loi sur le financement des partis politiques se renforce].Au cours de ces années, combien d’argent a été convoyé par ces fameux émissaires ?Je ne peux pas vous dire précisément. Je parle dans mon livre de 10 millions d’euros minimum pour la campagne de 1995, versés par Omar Bongo, Denis Sassou-Nguesso, Blaise Compaoré et Mobutu Sese Seko. Et sensiblement la même chose pour celle de 2002. En revanche, je peux vous garantir une chose : jamais un franc CFA n’est allé chez Nicolas Sarkozy.Troyes (Aube) 31 aout 2006. SEMINAIRE Nicolas SARKOZY (Ministre d’Etat, ministre de l’Interieur et de l’amenagement du territoire) et Dominique de VILLEPIN (Premier Ministre) lors d’un seminaire gouvernementalL’épisode des djembés, raconté dans votre livre, est plutôt cocasse…C’est une histoire de fou. A l’automne 2001, Blaise Compaoré, président du Burkina, me dit, très en amont de la présidentielle l’année suivante : « Jacques m’a demandé de l’aider, mais il faut être très prudent. Tout est surveillé, même nos émissaires, il faut se méfier, on ne sait jamais. Alors, je vais trouver un stratagème. » Je rentre à Paris et nous suivons la « procédure » habituelle, je demande un rendez-vous à l’Élysée afin d’être reçu, accompagné de l’émissaire du président burkinabé. Il s’agissait de Salif Diallo, ministre de l’Agriculture, un proche de Blaise Compaoré. Le rendez-vous est fixé un dimanche à 19 h 30. Je rejoins Salif Diallo à son hôtel, un Sofitel. Et dans sa suite, que vois-je ? Quatre djembés ! Je lui demande de quoi il s’agit. D’un groupe folklorique, peut-être ? (rires).Et lui de me répondre : « C’est l’argent, le patron a dit qu’il fallait le mettre dedans. » Bourré de billet, chaque tambour pesait son âne mort. Or j’avais une sciatique. J’avais été opéré et ne pouvais soulever quoi que ce soit. J’appelle mon fils à la rescousse. Et nous voilà en route tous les trois pour l’Elysée. Les consignes avaient été données : on pénètre par la Cour d’honneur. Et sous les yeux des gendarmes interloqués, nous ouvrons le coffre pour sortir les quatre djembés pleins à craquer. Un sketch. J’appelle alors la secrétaire qui descend. Chacun prend un djembé. Au total, 3 millions de dollars en petites coupures. Une fois là-haut, il a fallu découper les peaux des djembés au ciseau !Ne vous effleurait-il pas que cet argent aurait pu servir au développement de l’Afrique ?Au fil des années, je commençais à être gêné, très gêné par tout ça. Je savais que cet argent aurait pu servir à des cliniques, à des écoles, à des maternités. Trop d’argent s’en allait en France, vraiment trop. Une autre chose me gênait. Vers la fin de son règne, Omar Bongo ne recevait plus les mêmes égards, n’était plus considéré par la France. Il voyait moins Chirac, qui ne le prenait presque pas au téléphone. C’était injuste. En 2011, j’ai donné une interview explosive. Maintenant je publie mes Mémoires. Et j’ai encore de quoi écrire un tome II.Vous êtes l’homme qui a « tué » Fillon en révélant qu’il se faisait offrir des costumes par vos soins. Pourquoi ? Simplement parce qu’il ne répondait pas à vos SMS ?On dit que j’ai facilité la victoire de Macron… ce qui n’est pas faux. J’ai connu François (Fillon) en 1979 lorsqu’il était chef adjoint de cabinet du ministre de la Défense, Joël Le Theule. Nous avons sympathisé. Beaucoup plus tard, je l’ai soutenu à la présidentielle mais, comme beaucoup d’autres, je n’ai pas supporté qu’il attaque Nicolas Sarkozy [alors fragilisé par l’affaire Bygmalion] de manière aussi basse. En août 2016, en meeting dans son fief de Sablé-sur-Sarthe, il déclare : « Vous imaginez le Général de Gaulle mis en examen ? » Cependant le lendemain matin, un lundi, François me téléphone pour que l’on se voie. J’accepte et nous nous retrouvons à l’hôtel Ritz, selon son souhait.François Fillon à La Réunion le 12 février 2016Je lui ai tout de suite dit que j’avais mal digéré son discours de la veille. D’abord, parce qu’il y avait associé le Général et une mise en examen dans la même phrase. Ensuite, parce qu’il avait traîné dans la boue celui qui l’avait « fait » en le nommant Premier ministre. Fillon m’a expliqué que, emporté par l’ambiance du meeting, il avait dérapé. J’ai passé l’éponge et je lui ai dit que s’il remportait les primaires de la droite, alors je lui offrirais deux costumes Arnys que je lui avais commandés. Ce que j’ai fait.Quelques jours plus tard, il remporte la primaire de l’UMP contre Juppé. A partir de là, il m’a ignoré. Je l’appelais ? J’envoyais des SMS ? Aucune réponse. Les semaines passaient ? Toujours pas de réponse. C’était devenu une obsession chez moi, une blessure. Ma femme m’interrogeait : « Tu as eu François ? » Je lui répondais que non. Un jour, je suis dans la rue Cler, dans le VIIe arrondissement de Paris, tout près de chez lui. Je lui envoie un message : « Descends, je suis au café, à côté de ton poissonnier. » Sa réponse : « Je n’ai pas le temps, j’ai la tête sous l’eau et j’ai peur des journalistes. Laissons passer quelques semaines. » On aurait dit que le type que je voyais deux ou trois fois par semaine avait honte de moi, comme si je sortais de Sing Sing, d’Alcatraz ou de la Santé ! C’était incompréhensible. En lisant son message, je suis devenu blême au point que les gens autour de moi l’ont remarqué.Fillon va me le payerRobert BourgiC’est peu dire que je ne conçois pas les relations humaines ainsi. Quarante années d’amitié ne se soldent pas comme ça avec un SMS. Et je sais tout ce que j’ai fait pour ce garçon. Alors je me suis dit : il va me le payer. Les gens ont cru que Sarkozy était derrière tout ça mais au contraire, Nicolas, une fois averti de mon intention de pulvériser Fillon, a tenté de me tempérer : « Pense à notre famille politique, me disait-il, François Fillon est en train de remonter dans les sondages. Pense aux dégâts que cela ferait. » C’était inutile. Ma décision était prise, au-delà de tout calcul politique. J’ai dit à Nicolas : « Je ne suis plus membre de l’UMP, je suis juste Robert Bourgi et je vais le pulvériser. Il n’entrera pas à l’Elysée. » Le discours de Fillon sur la probité, sur la transparence, tout ça, je l’ai réduit à néant. J’ai demandé à ma secrétaire de me sortir le dossier Arnys, de faire des photocopies des factures et je les ai données au Journal du dimanche. Après avoir lu ces documents dans mon bureau, le journaliste du JDD a relevé la tête et a dit ces trois simples mots : « Il est mort. »Dans votre livre, vous égratignez aussi Dominique de Villepin en affirmant qu’il n’a pas autant de courage que Nicolas Sarkozy…Après l’AVC de Chirac en 2005, les chefs d’État africains l’encourageaient : « Présente-toi, tue le père, nous te financerons ! » Il n’a jamais osé. Puis ils lui ont dit : « Alors soutiens Nicolas Sarkozy ». Ce qu’il n’a pas fait non plus. J’aurais tellement voulu réunir et réconcilier ces deux-là, mais c’était peine perdue. Un jour, j’ai assisté à une scène en haut de l’escalier, à Matignon. Ils se hurlaient dessus ! L’un, Sarkozy, mesurait 1,65 m, l’autre 1,90 m. Mais c’était le premier qui avait l’ascendant, l’autre ne disait plus rien. J’ai fait demi-tour immédiatement et quand je suis arrivé en bas, les gendarmes, qui me connaissaient bien, m’ont fait signe que ça bardait…Revenons à l’Afrique. Quelles y sont aujourd’hui les puissances les plus influentes ?J’aurais voulu vous dire la France, mais économiquement nous ne pesons plus grand-chose. A la place, il y a la Turquie, la Russie, le Brésil, la Chine et les Américains. S’il y avait un nouveau Robert Bourgi aujourd’hui, la France serait peut-être encore n° 1 ! En 2009, les WikiLeaks ont révélé un télégramme du Pentagone me concernant, où ils disaient en substance : l’homme qui nous empêche de pénétrer l’Afrique, c’est Bourgi [NDLR : le télégramme en question le dépeint comme « la quintessence de l’acteur de la Françafrique impliqué dans des intrigues n’importe où en Afrique »]. Je me rappelle, Chirac ou « Sarko » me disaient : « Robert, il y a un appel d’offres à Libreville, Ouagadougou ou Brazzaville, il y a des concurrents étrangers, faites en sorte qu’Omar, Denis, ou Blaise [NDLR : le prénom des chefs d’Etat] nous choisisse… » Je prenais l’avion et j’allais « terminer » l’appel d’offres… Mais ça, c’est fini.Il n’y a plus personne et ces méthodes n’existent plus. Comme on dit en Afrique, Bourgi n’a pas son pareil. Il faut être costaud pour me remplacer. Je tutoyais tous les chefs d’État et les appelais par leur prénom. Je n’en vouvoyais que deux : Abdou Diouf et Omar Bongo. Ce dernier m’a dit un jour : « Fiston, un fiston, ça tutoie son père. » Je lui ai dit : « Papa, jamais je ne vous tutoierais. » Chirac lui aussi m’a dit un jour à la mairie de Paris de l’appeler par mon prénom. Ce à quoi j’ai répondu : « Monsieur le maire, jamais je ne vous appellerai par votre prénom. D’abord vous êtes mon aîné et deuxièmement, vous êtes mon patron. Vous êtes Monsieur le maire, Monsieur le Premier ministre et demain, j’espère, Monsieur le président. » Ça, c’est ma fibre africaine. Et arabe, bien sûr.*Ils savent que je sais tout (ma vie en Françafrique), par Robert Bourgi, avec Frédéric Lejeal (Max Milo), 509 pages, 24,90 euros.

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Source link : https://www.lexpress.fr/monde/robert-bourgi-et-la-francafrique-sous-jacques-chirac-jai-vu-du-cash-arriver-a-lelysee-par-millions-RRK3NHIAX5DSLIXDS2UMRCEEUU/

Author : Axel Gyldén, Charlotte Lalanne

Publish date : 2024-09-27 16:30:00

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L’Express

« Personne ne veut de cette guerre » : les Libanais sont-ils en train de lâcher le Hezbollah ?

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« La solidarité nationale est un devoir moral et politique à ce stade de l’histoire du Liban. L’appui à notre peuple du Sud, de la Békaa et de la banlieue [de Beyrouth] est la responsabilité de tous les Libanais, au-dessus de toute autre considération ». Ce message, publié sur X le 24 septembre, n’a pas été écrit par un allié politique du Hezbollah. Mais par l’ancien Premier ministre libanais Saad Hariri, dont l’assassinat du père, Rafic Hariri, en 2005, a été attribué à des membres du groupe paramilitaire chiite libanais.Il témoigne de la gravité des pertes humaines infligées par Israël aux civils libanais depuis que son gouvernement a déplacé le « centre de gravité » de la guerre « vers le Nord » et lancé une campagne meurtrière de bombardements sur le Liban. Une nouvelle phase qui fait suite à onze mois d’échanges de tirs transfrontaliers avec le Hezbollah depuis que ce dernier a unilatéralement ouvert, le lendemain des massacres du 7 octobre en Israël, un « front de soutien » au Hamas, son allié à Gaza. Le déluge de commentaires qui ont accueilli ce tweet résume la complexité du sentiment des Libanais à l’égard du Hezbollah, oscillant entre hostilité commune envers Israël et dénonciation de la milice chiite alliée de l’Iran, sur fond de fractures politiques internes. »La société libanaise est extrêmement polarisée sur la question du Hezbollah », explique Karim Bitar, professeur de relations internationales. Face à la violence de l’offensive israélienne, qui frappe une grande majorité de civils, on observe une réelle solidarité avec les habitants qui fuient le Sud et la plaine de la Békaa. Fait notable, les adversaires politiques du parti chiite ont même mis leurs critiques en sourdine. Mais ils n’en jugent pas moins sévèrement le Parti de Dieu. « L’émotion actuelle ne signifie pas en effet que le Hezbollah ne sera pas accusé d’avoir contribué à amener le Liban à cette situation dramatique. Car compte tenu de l’effondrement de ses institutions étatiques et de son délabrement socio-économique, le pays n’est pas en mesure d’affronter une guerre de cette ampleur. Et la société en est profondément traumatisée », poursuit Karim Bitar.Une population déstabiliséeDe nombreux Libanais ne cachent pas leur abattement. « Je suis épuisé, personne ne veut de cette guerre. Que ce soit pour le Hezbollah ou Israël, nos vies ne valent rien ; nous sommes pris au milieu d’affrontements qui durent depuis que le Liban et Israël existent », soupire Hanna, un vieux militant qui s’est enflammé pour toutes les causes depuis les années 1970, mais qui aujourd’hui ne pense qu’à sa subsistance dans un pays en faillite, sans système de retraite ni couverture santé.Pourquoi le Hezbollah a-t-il choisi d’ouvrir le front le 8 octobre, malgré le risque d’embraser le Liban ? Du fait de son positionnement stratégique dans « l’axe de la résistance » à Israël mené par l’Iran, « il jouait sa crédibilité locale et régionale », analyse un observateur occidental tenu à l’anonymat. Selon la même source, l’organisation armée par l’Iran a bénéficié jusque-là « d’un soutien politique relativement solide, dans un environnement libanais où cette question est fortement confessionnalisée et particulièrement complexe. En plus de la communauté chiite [NDLR : environ 30 % de la population], il pouvait notamment compter sur les sunnites et les Druzes. Seuls les chrétiens ont exprimé très clairement leurs réticences, par la voix de leurs leaders communautaires. » @lexpress Israël durcit son offensive contre le Hezbollah depuis plusieurs jours et transforme le Liban en théâtre d’une guerre de haute intensité. sinformersurtiktok apprendreavectiktok israel hezbollah liban ♬ original sound – L’Express – L’Express « Contrat de protection » mis à malDans un contexte de vacance politique dans la communauté sunnite, profondément secouée par ce qu’elle perçoit comme le martyre des Palestiniens, l’ancrage du Hezbollah aux avant-postes de la défense de Gaza a nettement remonté sa cote de popularité dans cette partie de la population. « On a assisté à des initiatives spontanées et massives de solidarité dans les quartiers sunnites de Tarik Jdidé, à Beyrouth », poursuit le même analyste, en référence aux dons du sang organisés après l’opération de sabotage de milliers de bipeurs et talkies-walkies des membres civils et militaires du Hezbollah qui a tué des dizaines de personnes et en a blessé des centaines. Mais la série de coups durs que lui inflige Israël déstabilise désormais la population qui soutient la résistance islamique.Dans un système politique où le leadership est structuré de façon communautaire, l’un des principaux actifs du Hezbollah est son « contrat de protection » avec sa base sociale fondée sur le concept de la dissuasion militaire, malgré le déséquilibre manifeste des forces. Ce contrat est aujourd’hui ébranlé, même s’il est très loin d’être rompu. Lors de la précédente guerre avec Israël, en 2006, le Hezbollah était encore auréolé de sa lutte contre 22 ans d’occupation (Israël s’est retiré du sud du Liban en 2000). Aujourd’hui, les gens ont des doutes du fait de la gravité du relâchement sécuritaire. « Je ne comprends vraiment pas comment ils ont organisé une réunion d’urgence de 20 dirigeants juste après l’attaque des bipeurs qui a révélé à quel point le parti était infiltré », s’interroge un sympathisant. « Les gens posent des questions simples, comme celle de savoir pourquoi tant de cadres ont été éliminés si facilement, auxquelles il n’y a pas vraiment de réponse », poursuit l’observateur occidental.La critique des choix stratégiques de l’organisation est de plus en plus forte en dehors de ses rangs. « Le Hezbollah s’est une nouvelle fois trompé le 8 octobre », estime Fadi Assaf, cofondateur du cabinet de conseil Middle East Strategic Perspective. Déjà, en 2006, il avait, du propre aveu de son chef Hassan Nasrallah, sous-estimé la réponse israélienne à ce qu’il pensait être une simple opération d’échange de prisonniers. Plutôt que de chercher à récupérer ses soldats et de procéder à l’échange, l’Etat hébreu avait rasé la banlieue sud de Beyrouth (Dahieh en arabe), considérée comme un bastion du Hezbollah, mettant en œuvre sa nouvelle « doctrine Dahieh », fondée sur l’usage disproportionné de la force. « Cette fois, le Hezbollah est pris au piège du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui ne recule devant rien pour déployer toute sa puissance », poursuit Fadi Assaf. Or s’il s’est engagé sur la base d’une action concertée de tous les acteurs de l’axe de la résistance [NDLR : l’Iran, les Houthis yéménites, les milices chiites irakiennes], il est parmi eux celui qui a pris les plus gros risques et est menacé de perdre le plus. » »Peu d’applaudissement, beaucoup de peur »Un affaiblissement qui encourage les opposants du Hezbollah à pousser leur avantage. « Un de moins » se réjouit ouvertement un Libanais établi en France sur les réseaux sociaux, en partageant l’annonce de l’élimination par une frappe israélienne d’un responsable du parti pour la région du Mont Liban. « Aujourd’hui, il y a très peu d’applaudissements [des opérations militaires du Hezbollah] et beaucoup de peur », affirme Hanine Ghaddar, chercheuse au Washington Institute, représentative des chiites contestataires de l’hégémonie du Hezbollah.C’est précisément l’objectif de « l’ennemi », avertit Ibrahim el-Amine dans un éditorial d’Al-Akhbar, un quotidien proche du Hezbollah « Pour la première fois, [les opérations] ont touché au cœur de la confiance entre la résistance et son peuple », reconnaît-il, appelant les soutiens du Parti de Dieu à garder leur sang-froid. Pour lui, Israël n’a « aucune créativité en dehors de la logique de la violence pure et n’a pas compris que l’essentiel est de bâtir une stratégie réalisable ». Un objectif de désescalade qu’aucune partie à ce stade ne semble en mesure d’enclencher.

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Publish date : 2024-09-27 16:00:00

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L’Express

Guerre en Ukraine : que prévoit le « plan de la victoire » de Zelensky pour la suite ?

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Le président américain Joe Biden l’a promis jeudi 26 septembre à Volodymyr Zelensky, lors d’une visite du dirigeant ukrainien à Washington : « la Russie ne l’emportera pas » dans la guerre qui l’oppose à l’Ukraine. « Mon soutien au peuple ukrainien est inébranlable », a pour sa part déclaré la vice-présidente et candidate démocrate à la Maison-Blanche Kamala Harris. Lors de ces deux rencontres distinctes, Volodomyr Zelensky a pu présenter son « plan de victoire » aux deux démocrates, avant de le présenter ce vendredi au candidat républicain Donald Trump, souvent critique à son égard. »Renforcer le plan » »Lors de ma rencontre avec le président Biden, je lui ai présenté le plan de la victoire. Nous avons discuté des détails pour renforcer le plan, coordonner nos positions, nos points de vue et nos approches. Nous avons demandé à nos équipes de se consulter sur les prochaines étapes », a ainsi déclaré sur ses réseaux sociaux le président ukrainien. « J’ai (aussi) partagé les détails du plan de victoire avec la vice-présidente Kamala Harris. Il est très important pour nous d’être parfaitement compris et de travailler en totale coordination avec les États-Unis. Nous devons mettre fin à cette guerre, nous avons besoin d’une paix juste », a-t-il ajouté.I shared the details of the Victory Plan with Vice President @KamalaHarris. It is very important for us to be fully understandable and work in full coordination with the United States.

We must end this war and achieve a just peace. We must protect our people – Ukrainian… pic.twitter.com/ihS1JrAzKk— Volodymyr Zelenskyy / Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) September 26, 2024OTAN, armes, opération militaire… Un plan en quatre points principauxSi le président ukrainien a été peu disert sur les détails précis de ce plan, quelques points ont filtré dans la presse. Le Kyiv Independant explique par exemple que le plan « devrait aborder des stratégies militaires, politiques, diplomatiques et économiques. » Il vise à « créer de telles conditions et une telle atmosphère que la Russie ne pourra plus ignorer la formule de paix et le sommet de paix », a déclaré une source proche du président ukrainien au journal.Le quotidien britannique Times a également eu vent d’un plan en quatre points. Selon ses informations, le plan comporte « une demande de garanties de sécurité occidentales semblables au pacte de défense mutuelle de l’OTAN », la « poursuite de l’incursion de l’Ukraine dans la région russe de Koursk afin de disposer d’une monnaie d’échange territoriale », une demande d’armes et la question de l’aide financière internationale.Le journal ukrainien Kyiv Independant complète ces informations en affirmant que, selon des renseignements obtenus, « l’Ukraine demandera l’adhésion à l’OTAN dans les mois et non dans les années à venir », et rappelle que le chef du bureau présidentiel, Andriy Yermak, a déclaré en début de semaine qu’une invitation à rejoindre l’OTAN faisait partie du plan. Aucun cessez-le-feu partiel ne sera en revanche au menu.Le président américain Joe Biden a annoncé, peu avant sa rencontre d’hier avec Volodymyr Zelensky une « augmentation » de l’aide militaire à l’Ukraine, avec une enveloppe de près de 8 milliards de dollars et de nouvelles munitions de longue portée JSOW (Joint Standoff Weapon), « afin de renforcer les capacités de frappe à longue portée de l’Ukraine ». Sa déclaration ne mentionne toutefois pas l’autorisation espérée par Kiev de lancer des missiles à longue portée de fabrication américaine vers la Russie.

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Source link : https://www.lexpress.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-que-prevoit-le-plan-de-la-victoire-de-zelensky-pour-la-suite-IFY6OCKN25BC5KNFBNA6DU5FW4/

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Publish date : 2024-09-27 10:44:25

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L’Express

Japon : qui est Shigeru Ishiba, nouveau chef du parti au pouvoir et prochain Premier ministre ?

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La persévérance de Shigeru Ishiba a fini par payer ce vendredi 27 septembre, permettant à cette figure discrète mais influente de la politique japonaise de prendre la tête du Parti Libéral-Démocrate (PLD) pour succéder au Premier ministre Fumio Kishida.Âgé de 67 ans, Ishiba, connu pour sa maîtrise en matière de politique de sécurité et de défense, se présentait pour la cinquième fois à cette course pour la tête du parti au pouvoir. Il a battu Sanae Takaichi, qui ambitionnait d’être la première femme à occuper ce poste, en finale de cette élection, à laquelle Fumio Kishida a décidé de renoncer, abandonnant de facto son poste de chef du gouvernement.Favorable à un Otan asiatiqueAu niveau international, Shigeru Ishiba appelle à la création d’une version asiatique de l’Otan, ce qui pourrait irriter la Chine mais il reste toutefois prudent dans ses propos sur Pékin. Ishiba, qui va diriger la quatrième économie mondiale, soutient simplement que l’armée japonaise devrait être en mesure de réagir plus vigoureusement en cas de violation de son espace aérien ou de ses eaux territoriales. Actuellement, un coup de semonce est la seule option, et la Chine en a « bien conscience », a-t-il déclaré. Il plaide pour que l’alliance américano-japonaise sur la sécurité soit plus égalitaire. Sur le plan intérieur, celui qui fut longtemps considéré comme l’éternel N.2 dit souhaiter s’attaquer à des problèmes sociaux difficiles tels que les réformes politiques et agricoles et les questions de sécurité nationale.En 2012, ce père de deux enfants avait échoué à prendre la tête du parti face à son grand rival, Shinzo Abe. Même scénario lors de sa précédente tentative d’accession au pouvoir en 2020, face à Fumio Kishida, l’actuel Premier ministre, qu’il remplacera mardi. L’ancien ministre de la Défense et de l’Agriculture est plutôt apprécié par l’opinion japonaise mais a toujours souffert d’un manque de popularité auprès des parlementaires.Elu député à 29 ansPendant longtemps, Shigeru Ishiba s’était mis à dos les poids lourds du parti par exemple en « critiquant ouvertement les politiques du PLD sous la direction de Shinzo Abe », a affirmé à l’AFP Yu Uchiyama, professeur de politique à l’Université de Tokyo. Mais récemment, « il s’est exprimé sur la nécessité pour le parti au pouvoir de tourner la page concernant les scandales politico-financiers » qui ont ébranlé le PLD, ajoute-t-il, ce qui a pu jouer en sa faveur.Cette fois, les étoiles se sont en effet alignées pour ce passionné de trains et des chanteurs pop des années 1970 qui avait remporté son premier siège parlementaire en 1986 à l’âge de 29 ans. « Le travail de ma vie est la sécurité, la prévention des catastrophes et la revitalisation des régions rurales », a-t-il déclaré pendant la campagne pour la tête du PLD. Il a ainsi suggéré la création d’une agence gouvernementale chargée de la prévention des catastrophes naturelles dans ce pays sujet aux séismes et fréquemment frappé par des typhons et des pluies torrentielles.Originaire de la région rurale de Tottori – le département le moins peuplé du Japon – il accorde une place importante à la redynamisation de la campagne nippone. Il souhaite relever le faible taux de natalité du Japon en prenant des mesures telles que l’abaissement des longues heures de travail nippones et le renforcement des aides aux parents. « La population du Japon va fortement diminuer. Si nous ne prenons pas de mesures radicales, l’économie ne se développera pas. Je ne veux pas que les générations futures fassent à nouveau l’expérience de nos échecs et de nos revers », avait-il déclaré lors d’un débat télévisé.Objectif : relance économiqueShigeru Ishiba va devoir relancer l’économie nippone. Après avoir subi pendant des décennies une inflation quasi inexistante voire la déflation, le Japon a connu un virage en 2022, avec une hausse des prix à la consommation systématiquement supérieure ou égale à 2 %. Le futur dirigeant s’est engagé à stimuler l’économie en encourageant les investissements nationaux dans les secteurs technologiques des puces et de l’intelligence artificielle, ainsi qu’à utiliser l’énergie nucléaire parallèlement aux énergies renouvelables pour alimenter le pays.Ishiba a expliqué mercredi qu’il était particulièrement qualifié pour le poste de Premier ministre, car il a connu de nombreux échecs lorsqu’il s’est attaqué à des problèmes sociaux difficiles, comme la réforme agricole. « J’ai toujours beaucoup réfléchi pour savoir pourquoi les choses ne s’étaient pas toujours bien passées. Et je ne veux pas que les générations futures répètent les mêmes erreurs », a-t-il déclaré mercredi à deux jours de son élection.

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Source link : https://www.lexpress.fr/monde/asie/japon-qui-est-shigeru-ishiba-nouveau-chef-du-parti-au-pouvoir-et-prochain-premier-ministre-PII5XRN3ZNEOBLU3SS3JBANBPM/

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Publish date : 2024-09-27 13:11:18

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L’Express

Comment réduire la dette ? Ces exemples inspirants chez nos voisins européens

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La dette publique de la France a continué de gonfler à la fin juin, flirtant avec les 3230 milliards d’euros, à 112 % du PIB, en hausse par rapport à la fin mars (110,5 % du PIB), a annoncé ce vendredi 27 septembre l’Institut national de la statistique (Insee). Il s’agit d’une nouvelle indication de la forte détérioration des finances publiques à deux semaines de la présentation d’un projet de budget 2025 à haut risque pour le gouvernement.Dans le détail, la dette s’est alourdie de 175,2 milliards d’euros en un an et de 842,3 milliards d’euros depuis fin 2019, quand elle pesait encore moins de 100 % du PIB. C’est très loin du maximum de 60 % du PIB fixé par les règles budgétaires européennes. D’autres pays du continent ont pourtant réussi à mieux maîtriser leur endettement.La France, mauvaise élève en EuropeDans la zone euro au premier trimestre 2024, la dette publique était en moyenne de 88,7 % du PIB, selon les dernières données Eurostat, et de 82 % dans l’ensemble de l’Union européenne. Avec 112 %, la France est donc largement au-dessus. Seules la Grèce et l’Italie sont en plus mauvaise posture, avec un endettement qui atteignait respectivement 159,8 % et 137,7 % du PIB au premier trimestre (110,8 % en France au même moment).Mais ces deux pays ont, comparativement, bien mieux réussi à réduire leur endettement que la France ces dernières années. L’endettement de la Grèce était ainsi de 190,5 % au premier trimestre de 2022, et celui de l’Italie de 148,3 %. La dette française s’établissait quant à elle à 114,2 % du PIB. La diminution est donc bien plus faible pour la France. Les Etats européens dont le ratio dette/PIB a le plus diminué en deux ans sont, après la Grèce, le Portugal, Chypre et la Croatie. La France, elle, est très loin derrière.Si l’on regarde nos proches voisins, l’Espagne et le Portugal, qui arrivent en quatrième et sixième position juste derrière la France au classement des pays ayant la plus grande dette publique en pourcentage du PIB, l’ont vu diminuer de 7 points pour la première et de 23 points pour le second entre le premier trimestre 2022 et celui de 2024.L’Allemagne, elle, est endettée à hauteur de 63,4 % de son PIB, soit à peine plus que le maximum fixé par les règles européennes, et ce alors même que la croissance française résiste bien mieux que celle de son voisin d’outre-Rhin, que le taux de chômage est au plus bas et que l’inflation a fortement ralenti à 1,2 % sur un an en septembre. Pour expliquer ces mauvais résultats, le ministre de l’Economie, Antoine Armand, a affirmé que la dette française était « le résultat conjugué de 50 ans de déficit public » devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale. Le nouveau gouvernement du Premier ministre Michel Barnier s’est engagé à présenter durant « la semaine du 9 octobre » son projet de budget pour 2025, qui sera principalement placé sous le signe de coupes dans les dépenses publiques pour tenter de redresser la barre.Reste que les signaux d’alarme se multiplient : le taux auquel la France emprunte à dix ans, une référence pour les investisseurs, est passé jeudi au-dessus de celui de l’Espagne pour la première fois depuis près de dix-huit ans sur le marché où les investisseurs s’échangent la dette déjà émise. Ce basculement est le signe que les investisseurs jugent plus sûr de détenir de la dette espagnole que française. Résultat, les inquiétudes sur une potentielle attaque des marchés ressurgissent, comme durant la crise de la zone euro.

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Publish date : 2024-09-27 13:43:00

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L’Express

Peggy Sastre secoue le néoféminisme condescendant, par Abnousse Shalmani

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Il existe des livres qui vous transpercent le cœur, vous ravivent les neurones, d’autres qui sont relus au gré de la vie qui passe. Il existe aussi des livres qui touchent au del. Le del est un mot persan qui dit et le ventre et la maison de l’âme – le centre névralgique de la vérité de tout Homme. Le del est niché dans le ventre et réagit aux nerfs et au cœur. Quand on a simplement mal au ventre, on a mal au del, mais on a aussi le del en lambeaux après un chagrin d’amour. Ce que je veux sauver, de Peggy Sastre, est un livre qui cause directement au del.Cher, lecteur, je ne vais pas te mentir : Peggy Sastre est aussi indispensable à mon équilibre émotionnel qu’à mon hygiène mentale. Sastre est une chasseuse de confort intellectuel, une chienne de garde des vicissitudes tribales, une non-conformiste salutaire. Alors quand Peggy Sastre se trouve nez à nez avec les pogroms du 7 octobre et dévisse, l’heure est grave : « Depuis le 7 octobre, toutes ces briques de mon identité intellectuelle, ce que je suis tout court, me donnent l’impression de croiser la piste d’atterrissage d’une enclume. Je ne sais pas quel terrain d’entente, même en creusant d’un côté de la planète à l’autre, je pourrais trouver avec un type qui appelle ses parents pour leur dire d’être fiers de lui car il vient de tuer dix juifs à mains nus. »Peggy Sastre veut sauver le libéralisme né des LumièresAprès le 7 octobre, doit-on accepter que « le tribalisme est effectivement le mode de fonctionnement de l’humanité » ? Justement, non. Peggy Sastre veut sauver le libéralisme né des Lumières, autrement dit « le compromis, le débat cheminant vers une vérité, une réalité commune, un progrès », elle veut remonter la pente. Et ce qui lui fait horreur, ce sont les meutes qui pensent que la fin justifie tous les moyens. Elle cherche alors à reconstruire les digues qui nous empêcheront, à l’avenir, d’en arriver là – au goût du sang, à ce qui invariablement finit en charnier. Et de nous rappeler que « la haine n’a pas comme contraire l’amour, mais l’indifférence. La tolérance, pour employer un mot plus poli ». Et de rappeler Diderot qui écrivait en 1745 : « Du fanatisme à la barbarie, il n’y a qu’un pas. »Et de décrire minutieusement ce pas dangereux quand il s’agit de néoféminisme qui oublie les fondamentaux – l’égalité en droit pour les hommes et les femmes – pour devenir un combat revanchard, un désir suprémaciste qui cache difficilement une lutte pour le pouvoir, une négation biologique, un puritanisme enfantin qui finit par vouloir « accorder aux femmes les seuls droits et avantages de la liberté en voulant les protéger de ses risques et de ses responsabilités – surtout quand il s’agit de liberté sexuelle ». Les femmes finissent par être considérées comme des êtres d’une fragilité exceptionnelle : « Vous voulez pourrir la vie de quelqu’un qui, de facto, ne dérange pas le moins du monde la vôtre ? Dites que vous le faites pour son bien et, si la pilule ne passe toujours pas, dites que c’est pour celui de la société. »Sastre réfléchit à la liberté d’expression totaleOn en est là avec le néoféminisme condescendant. Elle nous secoue, Sastre, quand elle réfléchit à la liberté d’expression totale. Oui, je sais, c’est contre-intuitif, mais les études sont là (il n’existe pas la moindre corrélation entre les lois restrictives contre la liberté d’expression et une diminution des comportements discriminatoires), l’Histoire est là (avant l’arrivée de Hitler au pouvoir, la législation allemande sanctionnait sévèrement les discours de haine, notamment antisémites). En somme, elle nous rappelle que la raison et l’esprit critique, tout ce pragmatisme politique est « une entreprise difficile, autant de fragiles édifices, qu’une bande de lettrés européens s’étaient mis dans l’idée de construire pour permettre au monde entier de vivre mieux ».Et elle trouve encore le moyen de nous faire toucher son intimité, ses doutes, ses boyaux qui se tordent devant les massacres islamistes, son cœur broyé devant l’injustice des chasses à l’homme, ses endives, sa famille, son avortement, comme son viol, sans un instant tomber dans la protection victimaire. En refermant Ce que je veux sauver, nous sommes rassurés et armés : tout n’est pas foutu et il y a encore des gens qui pensent que, pour résister à l’obscurantisme, le chemin le plus juste est toujours celui des Lumières férocement humanistes. Férocement.

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Source link : https://www.lexpress.fr/societe/peggy-sastre-secoue-le-neofeminisme-condescendant-par-abnousse-shalmani-QDHSGKGQLBGCVNJHOZ5SIQDGWQ/

Author : Abnousse Shalmani

Publish date : 2024-09-27 11:45:00

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L’Express

L’inflation ralentit, la dette grimpe… Les derniers chiffres de l’Insee sur l’économie française

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Deux bonnes nouvelles, et une mauvaise. D’après les derniers chiffres de l’Insee, publiés ce vendredi 27 septembre, l’inflation a nettement ralenti ce mois-ci, et la consommation des ménages a augmenté. La dette publique en revanche a encore grimpé, pour atteindre 112 % du PIB à la fin du deuxième trimestre. L’Express fait le point.L’inflation a nettement ralenti en septembreLes prix ont augmenté de 1,2 % sur un an en France au mois de septembre, en net recul par rapport à l’inflation de 1,8 % enregistrée en août, a indiqué ce vendredi l’Insee dans une première estimation. Ce ralentissement de l’inflation s’explique à la fois par le ralentissement de la hausse des prix des services (2,5 % sur un an en septembre après 3 % en août) et la diminution des prix de l’énergie (-3,3 %) et des produits manufacturés (-0,3 %), détaille l’Institut national de la statistique et des études économiques. Le coût des produits alimentaires (+ 0,5 % sur un an) et du tabac (+ 8,7 %) a quant à lui évolué au même rythme qu’au mois d’août, selon cette estimation provisoire qui devra être confirmée mi-octobre.L’indice des prix à la consommation (IPC) se maintient donc pour le deuxième mois de suite sous l’objectif d’inflation de la Banque centrale européenne, fixé à 2 %. Indicateur de référence au niveau européen, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) est également passé sous la barre symbolique des 2 %, à 1,5 % sur un an en septembre contre 2,2 % en août.Sur un mois, l’indice des prix à la consommation est en recul de 1,2 % en septembre. Il s’agit de « la baisse mensuelle des prix la plus forte depuis le début de la série (statistique, NDLR) en 1990 », souligne l’Insee. « À l’effet saisonnier de la baisse du prix des transports (aériens notamment) et des services d’hébergement, s’ajoutent en particulier la baisse marquée des prix de l’énergie, le retour à la normale de certains tarifs après les Jeux olympiques et Paralympiques et la baisse du prix des services de santé », énumèrent les statisticiens nationaux. « À l’inverse, les prix des produits manufacturés augmenteraient sur un mois, portés par la hausse des prix de l’habillement et des chaussures », complète l’Insee. Dans sa dernière note de conjoncture, publiée début septembre, l’Insee prévoyait que l’indice des prix à la consommation atteigne 1,6 % sur un an en décembre 2024.La consommation des ménages à la hausseLa consommation des ménages en biens a progressé de son côté de 0,2 % sur un mois en août, au même rythme qu’en juillet, tirée notamment par une hausse de la consommation alimentaire, a également indiqué ce vendredi l’Insee. La consommation alimentaire (37 % des dépenses totales en biens), qui avait souffert de la forte inflation désormais assagie, a accéléré en août, augmentant de 0,8 % après une hausse de 0,2 % en juillet. Elle a profité d’une « augmentation des achats sur presque tous les postes de consommation des produits agro-alimentaires », a détaillé l’Institut national de la statistique dans un communiqué. La consommation d’énergie, qui pèse pour 20 % des dépenses en biens des ménages, a ralenti (+ 0,2 % après + 0,9 %) du fait d’une moindre consommation de carburants et de dépenses en électricité et gaz en baisse.Suivant une tendance inverse, la consommation en biens fabriqués (43 % des dépenses) a poursuivi sa baisse (-0,4 % après -0,3 %), le rebond des dépenses en habillement n’ayant pas totalement contrebalancé « la forte baisse » des dépenses en biens durables tels que les matériels de transport et les équipements du logement (produits électroniques, meubles, appareils ménagers, etc.).En juillet, la consommation des ménages en biens avait progressé de 0,2 % également, révisée vendredi en baisse de 0,1 point par l’Insee.La dette publique continue de grimperLa dette publique de la France pour sa part a continué de gonfler à la fin juin, flirtant avec les 3 230 milliards d’euros à 112% du PIB, nouvelle indication de la forte détérioration des finances publiques à deux semaines de la présentation d’un projet de budget 2025 à haut risque pour le gouvernement. L’endettement public du pays, qui s’est massivement accru avec les dépenses déployées durant la crise sanitaire, a augmenté de 68,9 milliards d’euros au deuxième trimestre pour atteindre 3.228,4 milliards d’euros. Cela représente 112% du produit intérieur brut, une proportion en hausse par rapport à la fin mars (110,5% du PIB ou 3.159,5 milliards). La dette s’est alourdie de 175,2 milliards d’euros en un an et de 842,3 milliards d’euros depuis fin 2019, quand elle pesait encore moins de 100% du PIB, avant la crise du Covid.La hausse enregistrée au deuxième trimestre provient essentiellement de l’augmentation de la dette de l’Etat (+ 69,9 milliards d’euros). La dette des administrations de sécurité sociale s’est également inscrite en hausse, de 4 milliards d’euros. En revanche, la dette des organismes divers d’administration centrale s’est contractée de 4,7 milliards d’euros, et celle des administrations publiques locales de 0,3 milliard d’euros.Le nouveau gouvernement du Premier ministre Michel Barnier s’est engagé à présenter durant « la semaine du 9 octobre » son projet de budget pour 2025, qui sera principalement placé sous le signe de coupes dans les dépenses publiques pour tenter d’assainir des finances publiques fortement dégradées. Une hausse de la fiscalité, ciblée sur les plus fortunés et les grandes entreprises, est également envisagée.Après un décrochage à 5,5 % du PIB en 2023, le déficit public de la France connaîtra un nouveau dérapage en 2024 et risque de dépasser les 6 % du PIB, a prévenu le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin. C’est bien pire que le déficit de 5,1 % du PIB sur lequel tablait le précédent gouvernement et bien supérieur au seuil de 3 % fixé par l’Union européenne. Devenu un des mauvais élèves de la zone euro, la France a vu sa note souveraine dégradée par l’agence de notation S & P Global Ratings fin mai et fait l’objet d’une procédure pour déficits publics excessifs de la part de la Commission européenne.

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Publish date : 2024-09-27 12:04:33

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L’Express

Poutine et sa doctrine nucléaire : ce que cache le récent réajustement de la Russie

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Avec la Russie, les discours sur un recours possible de l’arme nucléaire sont de deux ordres. Il y a ceux qui se résument à de la pure communication et ceux qui relèvent du signalement stratégique. Dans le second cas, il s’agit toujours d’un message à grande portée, pensé et conçu au plus haut niveau d’un Etat nucléaire, à destination des autres puissances dotées de la bombe atomique. Alors que la guerre en Ukraine dure depuis plus deux ans et demi, la prise de parole de Vladimir Poutine, en ouverture de son conseil de sécurité, le 25 septembre, appartient à cette catégorie.Lisant des fiches cartonnées préparées pour l’occasion, le maître du Kremlin a exposé à la télévision ce qui est présenté comme des « clarifications » quant à la politique nucléaire russe. Elles sont de trois ordres. Premièrement, il a expliqué que « l’agression de la Russie par un pays non-nucléaire, mais avec la participation ou le soutien d’un pays nucléaire » sera considérée « comme une attaque conjointe contre la Fédération de Russie ». Soit, en filigrane, une agression par l’Ukraine, avec le concours des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la France – l’objectif étant que les Occidentaux s' »autodissuadent ».Il précise, deuxièmement, que le recours à l’arme nucléaire pourrait avoir lieu à la détection d’un « lancement massif » de missiles, d’avions – « stratégique et tactique » ou de drones. « Il s’agit là d’un élargissement par rapport à la doctrine de 2020, qui parlait de missiles balistiques », pointe Héloïse Fayet, chercheuse à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Troisièmement, Vladimir Poutine a élargi la possibilité de répliquer avec des armes nucléaires en cas « d’agression de la Biélorussie », où des armes tactiques ont été déployées.La mise au point poutinienne était attendue, le président russe ayant évoqué une évolution de la doctrine lors d’un voyage au Vietnam, au début de l’été. Elle intervient en pleine assemblée générale de l’ONU, alors que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, se trouvait à la Maison-Blanche pour obtenir de l’aide supplémentaire des Etats-Unis. Elle a été prononcée au moment où ceux-ci, ainsi que le Royaume-Uni et la France, rechignent à laisser la possibilité à l’Ukraine de frapper en territoire russe avec leurs missiles de longue portée. @lexpress 🇺🇦 Alors que l’Ukraine disposait du troisième arsenal atomique de la planète au moment de l’effondrement de l’URSS, le pays décide de renoncer à son arme nucléaire. Et les États-Unis sont en partie responsable de cette erreur. On vous explique 👇 news newsattiktok ukraine russie ♬ son original – L’Express – L’Express « Les rodomontades nucléaires ont atteint leur paroxysme » »Poutine cherche à dissuader, mais il ne va pas déclencher le feu nucléaire pour des missiles qui frappent une base aérienne », estime cependant Héloïse Fayet. La sortie sur l’attaque aérienne « massive » relève le niveau d’incertitude quant à la possibilité de représailles à une attaque aérienne de la part de l’Ukraine. Mais rien ne permet de démontrer qu’il s’agit d’un abaissement du seuil d’utilisation de l’arme nucléaire, qui reste à l’appréciation de Vladimir Poutine, seul à même de savoir ce qu’il entend, dans ce cas-là, par « massive ».Les changements apportés à la doctrine russe « sont moins importants qu’il n’y paraît, mais ils offrent une plus grande marge d’interprétation aux dirigeants russes pour définir les circonstances de l’utilisation du nucléaire », a expliqué, dans un tweet, Mariana Budjeryn, chercheuse au Belfer Center de la Harvard Kennedy School. Et de prendre un exemple : « La menace d’utiliser des armes nucléaires contre un Etat non doté d’armes nucléaires signataire du traité de non-prolifération agissant de concert avec un Etat nucléaire n’est pas […] nouvelle ». De fait, les Etats-Unis et la Russie en faisaient état dans des lettres adressées au Conseil de sécurité de l’ONU en avril 1995.Cette hausse des menaces et de l’incertitude a fait réagir le secrétaire général des Nations unies. « Jamais, depuis les pires heures de la guerre froide, le spectre des armes nucléaires n’a jeté une telle ombre, a déclaré Antonio Guterres au lendemain de la déclaration de Vladimir Poutine. Les rodomontades nucléaires ont atteint leur paroxysme. » Tant que la guerre continuera en Ukraine, elles devraient se poursuivre.

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Author : Clément Daniez

Publish date : 2024-09-27 11:30:00

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L’Express

EN DIRECT. Israël-Liban : des drones et des projectiles tirés par le Hezbollah ont franchi la frontière

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Israël a promis jeudi de combattre le Hezbollah libanais « jusqu’à la victoire », rejetant un appel international à un cessez-le-feu de 21 jours, pendant que les frappes aériennes massives visant le Hezbollah se poursuivent sur l’est et le sud du Liban. En visite au Canada, Emmanuel Macron a jugé que ce serait « une faute » de refuser la proposition de cessez-le-feu, devant le risque d’une « escalade régionale ». Le mouvement chiite libanais, qui a juré de continuer ses attaques « jusqu’à la fin de l’agression à Gaza », a confirmé jeudi la mort du chef de son unité de drones.Les infos à retenir– Pour Emmanuel Macron, Netanyahou ferait « une faute » en refusant le cessez-le-feu- Le Hezbollah confirme la mort de Mohammed Srour, chef de son unité de drones- 92 morts et 153 blessés au Liban jeudi dans de nouvelles frappes israéliennes09h40Des drones et des projectiles tirés depuis le Liban ont franchi la frontièreL’armée israélienne a indiqué vendredi matin que quatre drones et des projectiles avaient franchi son territoire depuis le Liban où le mouvement islamiste Hezbollah a affirmé avoir tiré une salve de roquettes sur Tibériade, en basse Galilée, dans le nord d’Israël.Les sirènes d’alerte ont retenti notamment en basse Galilée, quatre drones ont pénétré sur le territoire israélien dans la région de Rosh Hanikra, à la frontière libanaise, et ont été interceptés, a indiqué l’armée dans un communiqué, ajoutant que plusieurs roquettes avaient été tirées et certaines interceptées. Dans un communiqué, le Hezbollah a indiqué riposter aux frappes « sauvages » d’Israël contre les localités et les civils libanais.09h35Syrie : cinq militaires tués dans une frappe israélienne près de la frontière avec le LibanCinq militaires syriens ont été tués dans une frappe israélienne qui a visé une position proche de la frontière avec le Liban, a rapporté vendredi l’agence officielle Sana. « L’ennemi israélien a mené une agression aérienne (..) sur l’une de nos positions militaires près de Kfar Yabous à la frontière syro-libanaise », a indiqué l’agence qui cite une source militaire. Elle a fait état de cinq tués et un blessé parmi les soldats syriens.LIRE AUSSI >> Assaf Orion, ex-stratège de Tsahal : « Israël ne se trouve pas encore dans la logique d’une guerre à grande échelle »09h00De nouvelles frappes israéliennesPour la cinquième journée consécutive, l’armée israélienne a mené ce vendredi des frappes contre le Hezbollah, dont les tirs de roquettes visent presque quotidiennement le nord d’Israël depuis l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le Hamas sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza. De nouveaux bombardements ont été signalés tôt ce matin sur des villes du sud du Liban, faisant des blessés, selon l’agence officielle libanaise ANI.07h20Pour Emmanuel Macron, Netanyahou ferait « une faute » en refusant le cessez-le-feuLe président français, Emmanuel Macron, a estimé jeudi, lors d’une conférence de presse à Montréal avec le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, que ce serait « une faute » de refuser le cessez-le-feu proposé au Liban. La proposition a été « préparée, négociée avec le Premier ministre Netanyahou et ses équipes, à la fois par les Américains et par nous-mêmes », a-t-il souligné. « Je pense que ce serait une faute de la part du Premier ministre (israélien) de la refuser parce qu’il prendrait la responsabilité d’une escalade régionale », a-t-il martelé.La France « s’oppose à ce que le Liban devienne un nouveau Gaza » a-t-il aussi déclaré, évoquant le nombre « absolument choquant » de victimes civiles.Oui, nous condamnons les frappes et les agissements du Hezbollah. Non, le Liban ne doit pas devenir le nouveau Gaza.

Israël doit cesser ses frappes et le Hezbollah sortir de sa logique de représailles. pic.twitter.com/0KI2JPbG1B— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) September 26, 2024Les Etats-Unis, l’Union européenne et d’autres alliés, ainsi que plusieurs Etats arabes, ont lancé mercredi soir un appel commun en faveur d’un arrêt des combats au Liban pendant 21 jours. Mais le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a assuré hier que l’armée poursuivrait son combat contre le Hezbollah « avec toute la force nécessaire ». « Il s’agit d’une proposition américano-française à laquelle le Premier ministre n’a même pas répondu », a déclaré un communiqué de son bureau.Le président français a estimé que les premières réactions d’Israël à la proposition n’étaient pas « définitives » et a évoqué la possibilité de convoquer un nouveau Conseil de sécurité sur le sujet pour « accroître la pression ». Benyamin Netanyahou devrait s’exprimer vers 15h30 heure française devant l’Assemblée générale de l’ONU.LIRE AUSSI >> Israël-Liban : comment Netanyahou se rachète une popularité07h05Le Hezbollah confirme la mort de Mohammed Srour, chef de son unité de drone »Avec beaucoup de fierté et d’honneur, la Résistance islamique annonce le martyre du commandant moudjahid Mohammed Hussein Srour », né en 1973 dans la ville d’Aïta al-Chaab, dans le sud du Liban, a déclaré le Hezbollah dans un communiqué jeudi. Mohammed Srour était le chef de l’unité de drones du mouvement chiite libanais. L’armée israélienne avait annoncé quelques heures plus tôt l’avoir tué dans une frappe au sud de Beyrouth.LIRE AUSSI >> Le Hezbollah, touché mais pas coulé ? « Le coup d’épée d’Israël lui a transpercé les entrailles »Selon une source proche de la formation libanaise, Mohammed Srour, mathématicien, faisait partie des hauts commandants du mouvement envoyés au Yémen pour entraîner les rebelles houthis, eux aussi soutenus par l’Iran. Il s’agit de la quatrième frappe en une semaine visant le fief du Hezbollah près de la capitale libanaise. L’agence de presse officielle libanaise a indiqué que « trois missiles » avaient visé « un appartement résidentiel dans un immeuble de 10 étages » dans cette banlieue densément peuplée du sud de Beyrouth.06h55Les frappes israéliennes ont fait 92 morts et 153 blessés au Liban jeudiLes frappes israéliennes au Liban ont tué jeudi 92 personnes et blessé 153 autres, a indiqué le ministère libanais de la Santé. Des « raids de l’ennemi israélien » ont causé la mort de 40 personnes dans le sud du Liban, 25 dans la région de Baalbek-Hermel (est), 23 dans la Bekaa (est) et 4 dans la région du Mont Liban (centre-est), d’après le ministère, et un total de 153 personnes ont été blessées.En près d’un an, les affrontements entre le Hezbollah et Israël ont fait 1540 morts.

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Publish date : 2024-09-27 09:47:14

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L’Express

Définition pénale du viol : Didier Migaud se dit pour une inscription du consentement dans la loi

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Vers une évolution du droit français ? Le nouveau ministre de la Justice Didier Migaud a déclaré ce vendredi 27 septembre sur France Inter qu’il était favorable à l’idée de faire évoluer la définition du viol en droit français en y intégrant la notion de consentement. A la question de savoir s’il était favorable, comme le président Emmanuel Macron, à l’inscription du consentement dans le droit français, Didier Migaud a répondu : « Oui ».Le débat sur la redéfinition du viol dans le code pénal pour que soit prise en compte l’absence de consentement a ressurgi en France à l’occasion du procès des viols de Mazan. A l’heure actuelle, l’article 222-23 du code pénal définit le viol comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise ». La notion de consentement, qui a refait surface dans les années 2010 avec l’onde de choc #MeToo, n’y est, elle, pas mentionnée explicitement.En Espagne, « seul un oui est un oui »En mars dernier, Emmanuel Macron s’est dit favorable à une évolution de la définition du viol. Le chef de l’Etat a par la suite souhaité qu’une proposition de texte puisse voir le jour « d’ici la fin de l’année », une perspective devenue incertaine avec l’annonce surprise de la dissolution de l’Assemblée nationale début juin qui a mis un terme aux travaux en cours sur ce sujet.Plusieurs pays européens ont fait évoluer ces dernières années leur définition du viol comme étant une atteinte sexuelle sans consentement explicite. En Suède, une loi sur le consentement sexuel, qui considère comme viol tout acte sexuel sans accord explicite, même en l’absence de menace ou de violence, est en vigueur depuis 2018. En Espagne, une loi – surnommée « Seul un oui est un oui » – a introduit depuis octobre 2022 l’obligation d’un consentement sexuel explicite. Même évolution en Grèce ou encore au Danemark.

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Source link : https://www.lexpress.fr/societe/justice/definition-penale-du-viol-didier-migaud-se-dit-pour-une-inscription-du-consentement-dans-la-loi-ORJGJISNZVGNLOCMXFCQPD4KFI/

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Publish date : 2024-09-27 09:31:34

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L’Express

Paris 2024 : retirés de la tour Eiffel, que vont devenir les anneaux olympiques ?

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Les anneaux olympiques accrochés sur la tour Eiffel depuis juin ont été retirés, en attendant en principe d’être remplacés par une structure plus pérenne pour y rester jusqu’en 2028 comme le veut la mairie de Paris, a constaté un photographe de l’AFP. Les anneaux aux cinq couleurs – 29 mètres de long, 15 mètres de haut – trônaient entre le premier et le deuxième étage de la Dame de fer.La maire de Paris Anne Hidalgo souhaite que ce symbole de l’olympisme reste sur le monument emblématique de la capitale jusqu’aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028. Mais la structure de trente tonnes confectionnée par le sidérurgiste Arcelor Mittal n’a pas été conçue pour résister aux conditions météorologiques hivernales.Désaccord avec les descendants d’EiffelLa Ville de Paris, propriétaire de la tour Eiffel, et le CIO, propriétaire du logo olympique, ont dit travailler à la construction de nouveaux anneaux pérennes, plus légers, tandis que les anciens seront fondus. En attendant que les nouveaux soient installés, des anneaux plus petits ont été accrochés sur le pont d’Iéna, juste en face, pour « faire une continuité », selon la mairie.Le projet de la maire socialiste de garder les anneaux jusqu’en 2028 sur la tour Eiffel a soulevé de vives critiques chez les défenseurs du patrimoine et les descendants de Gustave Eiffel. Ces derniers estiment que leur maintien porterait atteinte à l’oeuvre de leur ancêtre érigée il y a 135 ans, qui n’a pas vocation à leurs yeux à afficher une « enseigne publicitaire », les anneaux étant une marque commerciale.

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Source link : https://www.lexpress.fr/societe/paris-2024-retires-de-la-tour-eiffel-que-vont-devenir-les-anneaux-olympiques-JFYPEUZJ7RE7LAF7ULEXDGJOB4/

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Publish date : 2024-09-27 08:51:43

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L’Express

Gouvernement Barnier : ministre ou maire ? Quand le cœur – et les intérêts – balance

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Janvier 2024. A peine a-t-elle déballé ses cartons rue de Valois, que Rachida Dati annonce conserver son écharpe de maire du VIIe arrondissement de la capitale. Quelques jours plus tard, la nouvelle ministre de la Culture dévoile même son ambition de briguer pour la seconde fois la mairie de Paris en 2026. A vif, d’aucuns étrillent l’inélégance de la sortie. D’autres, au contraire, saluent la liberté de ton de la nouvelle star de l’équipe remaniée. Reste qu’au sein du gouvernement Attal, l’ancienne garde des Sceaux est la seule à s’être octroyée le privilège de cumuler fonction ministérielle et mandat exécutif local.Neuf mois et une dissolution de l’Assemblée plus tard, les voilà désormais trois. Peut-être même quatre. Et pour cause, Gil Avérous, qui souhaitait initialement se mettre en retrait, pourrait in fine rester maire de Châteauroux en parallèle de sa nouvelle vie de ministre des Sports. Pour des raisons personnelles, sa première adjointe, à qui il a demandé d’assurer l’intérim, tarde à accepter l’offre. « Si elle refuse, il restera maire afin de ne pas perturber sa majorité », explique l’entourage du successeur d’Amélie Oudéa-Castera. Qu’il se soumette ou se démette, qu’importe : son indemnité municipale sera suspendue. De même que celle de ses nouveaux collègues, qui ont pour certains, déjà tranché sur l’avenir de leur mandat local.Nommé au ministère de la Sécurité du quotidien le 21 septembre dernier, le maire de Valence, Nicolas Daragon, n’a quant à lui pas tergiversé longtemps. Aussitôt son entrée dans l’équipe de Michel Barnier annoncée qu’il promet sur X : « Je continuerai de m’engager au service de Valence et de tous les Valentinois. » Façon de faire comprendre qu’il restera premier magistrat de la préfecture de la Drôme. Son homologue au ministère de la Mer, Fabrice Loher, veille au grain : pas question que l’on retire de sa biographie X les titres de « Maire de Lorient » et de « Président de Lorient Agglomération ». Même parade du côté de son collègue chargé des Transports François Durovray, qui continuera à présider le Conseil départemental de l’Essonne.Le mandat local, une solution de repliMais alors, pourquoi s’accrocher à un mandat d’élu local lorsqu’on se retrouve propulsé au prestigieux et médiatique rang de ministre ? S’agit-il peut-être d’une façon de bénéficier de l’étiquette « tendance » d’homme de terrain, proche du quotidien des Français. « Pas sûr. Mieux vaut dire qu’on l’a été plutôt que de le rester et de se placer dans une situation de cumul », fait valoir Florent Gougou, enseignant-chercheur en sciences politiques à Sciences Po Grenoble. Les raisons de cette incongruité se trouvent donc ailleurs, loin des opérations de communication, nichées au cœur d’un contexte politico-institutionnel inédit, qui fait de l’équipe Barnier le gouvernement le plus fragile de la Ve République.Car après avoir sauté dans le vide au dernier jour de l’été, comment ne pas craindre d’égratigner, ne serait-ce qu’un peu, sa carrière ? « Lâcher les rênes d’une mairie, d’un département ou d’une région pour un contrat à durée très déterminée n’a rien de rationnel du point de vue stratégique, car le jour où le gouvernement tombe – et celui-ci à toutes les chances de tomber assez rapidement – les ministres qui le composent se retrouvent sans rien », pointe Benjamin Morel, maître de conférences de droit public à l’université Paris Panthéon-Assas. Dès lors, dans un climat politique aussi incertain, le mandat local incarnerait une forme d’assurance-vie.Ainsi comprend-on mieux pourquoi le nombre de ministres à la double casquette a été multiplié par quatre par rapport à l’ancien gouvernement. Mais là n’est pas la seule explication. « Les gouvernements macronistes ont toujours été composés en majorité par une petite élite issue de 2017 et 2022 qui n’est jamais parvenue à s’implanter dans les collectivités territoriales. Ce qui n’est pas le cas des LR, très bien ancrés territorialement », souligne Benjamin Morel. Tandis qu’ils n’étaient que sept au sein du gouvernement Attal à exercer un mandat exécutif local, ils sont aujourd’hui 17 sous la tutelle de Michel Barnier. Les chances pour qu’un dilemme entre fonction ministérielle et mandat local se pose augmentent ainsi naturellement. D’autant que le cumul des deux n’a rien d’illégal ni d’inconstitutionnel.Elu et nommé, pas la même affaireSi la loi de 2014 adoptée sous l’impulsion de François Hollande interdit bien le cumul des mandats, celle-ci ne s’applique qu’aux parlementaires français et européens. Seuls les députés, sénateurs et eurodéputés sont donc tenus de quitter leurs maroquins locaux. Raison pour laquelle Laurent Wauquiez, élu en Haute-Loire à l’issue des législatives anticipées, a été contraint de démissionner de son mandat de président de la région Auvergne-Rhône-Alpes cet été. Titre que le chef de file de la Droite républicaine aurait en revanche pu garder s’il était entré au gouvernement – à condition de renoncer en amont à son siège au Palais Bourbon.A ce jour, aucun texte n’interdit donc à un élu local nommé ministre de rester maire, président d’agglomération, de département, ou même de région. Une souplesse qui tient à une nuance : « Un ministre n’est pas élu, mais est nommé », rappelle le politologue Florent Gougou. De fait, il n’y a donc à proprement parler pas de cumul des mandats. Seulement un télescopage de plusieurs fonctions. « De la même façon qu’un maire peut diriger un organe de coopération intercommunale il peut également être à la tête d’un ministère », relève par exemple le constitutionnaliste Benjamin Morel.Une question reste toutefois en suspens : un bon ministre a-t-il le temps d’être un bon maire ? « Les thuriféraires du cumul diront que Jacques Chaban-Delmas Premier ministre n’a pas cessé d’être l’excellent maire de Bordeaux qu’il était avant d’être nommé à Matignon », sourit Florent Gougou. A noter également que le poids du maire dans le fonctionnement de sa commune varie. « Paradoxalement, être maire d’une petite commune est beaucoup plus prenant qu’être maire d’une grande ville où les services de la mairie sont très bien organisés », assure Benjamin Morel.

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Author : Ambre Xerri

Publish date : 2024-09-27 08:00:00

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