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Mark Rutte à la tête de l’Otan : une bonne nouvelle pour l’UE

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Dans les couloirs de l’immense quartier général de l’Otan, à Bruxelles, certains comptaient les jours : enfin, Jens Stoltenberg plie bagage ! Après dix années de bons et loyaux services, le Norvégien cède la place de secrétaire général, ce mardi 1er octobre, à Mark Rutte, désigné fin juin par les 32 Etats membres de l’Alliance atlantique. Le Néerlandais prend ainsi possession du bureau dont le seul véritable élément de décoration est une grande moquette bleue avec l’étoile à quatre branches du drapeau de l’Otan.Incarnation de l’unité otanienne, le secrétaire général n’en est pas le dirigeant. Les décisions politiques relèvent du Conseil de l’Atlantique Nord, qui regroupe l’ensemble des Etats membres et nécessite leur unanimité. Il n’empêche qu’il joue un rôle crucial dans la bonne tenue des travaux et discussions entre les représentants des nations. Sur ce point, en interne, le leadership de Stoltenberg, dont la fin de mandat a été repoussée de deux ans avec l’invasion russe de l’Ukraine, était critiqué pour une approche trop verticale des thématiques de travail.Surtout, il lui était reproché, et en particulier à ses plus proches conseillers, une indifférence, si ce n’est, dans certains cas, une forme d’aversion, pour ce qu’est et ce que fait l’Union européenne, dont les principales institutions se trouvent également dans la capitale belge. « Ils ne tenaient pas compte de ce que l’UE pouvait faire en complémentarité de l’Otan », regrette un bon connaisseur des arcanes de l’Alliance. Entre autres sujets concernés : l’aide à l’Ukraine et la politique industrielle de défense. Le fait que Jens Stoltenberg vienne d’un pays, la Norvège – qu’il a dirigé presque une décennie –, situé hors de l’Union européenne, n’a évidemment pas aidé.Du côté des Etats à la fois membres de l’Union européenne et de l’Otan, on se félicite donc de l’arrivée de Mark Rutte. Ce libéral-conservateur, réputé plus chaleureux que son prédécesseur, est l’un des plus habiles politiciens du continent. Il est parvenu à constituer des gouvernements de coalition à quatre reprises, à sa gauche ou à sa droite. Il s’est révélé être un négociateur redoutable lors des différentes crises qu’a eu à affronter l’Europe et avait joué un rôle non négligeable pour brosser dans le sens du poil le président Donald Trump, lorsque celui-ci menaçait les alliés pour leur manque d’investissement dans leurs défenses. »Avec Rutte à l’Otan et de nouveaux dirigeants à la tête de l’Union européenne, il y a l’occasion de faire beaucoup mieux coïncider les politiques des deux institutions », explique une source diplomatique. En plus du prochain président du Conseil, le Portugais Antonio Costa, et de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, deux anciens Premier ministres baltes devraient porter cette ambition, du côté de l’UE : le Lituanien Andrius Kubilius, commissaire à la Défense, et l’Estonienne Kaja Kallas, nouvelle cheffe de la diplomatie européenne, connue pour son soutien énergique à l’Ukraine.

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Author : Clément Daniez

Publish date : 2024-09-30 16:45:00

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Grève du 1er octobre pour les salaires et retraites : à quoi faut-il s’attendre ?

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Le gouvernement Barnier fait face à sa première mobilisation syndicale, mardi 1er octobre. La CGT, Solidaires et FSU, rejointes par des organisations de jeunesse, appellent à faire la grève et à manifester pour réclamer l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation des salaires. »C’est le match retour contre la réforme des retraites », assurait cette semaine la numéro un de la CGT Sophie Binet. « Nous pouvons obtenir son abrogation, c’est ce que montre la déclaration de Michel Barnier, le rapport de force est de notre côté », jugeait-elle au micro de Franceinfo. La CGT, deuxième syndicat en France, avait appelé dès la fin août à rejoindre la mobilisation initiée par l’intersyndicale des retraités pour réclamer notamment « l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires et des pensions, l’égalité entre les femmes et les hommes, le financement de nos services publics ».Au cours de sa première interview télévisée il y a une semaine, le Premier ministre s’était dit prêt à « améliorer » la très controversée réforme qui a porté l’âge de départ à la retraite à 64 ans.La manifestation parisienne, qui s’élancera de la place Denfert-Rochereau à 14 heures vers la Bastille, devait initialement coïncider avec la présentation du budget à l’Assemblée, finalement reportée. Elle interviendra juste avant le discours de politique générale du Premier ministre, à 15 heures, qui donnera le cap de sa politique alors que de nombreux sujets sociaux (assurance chômage, emploi des seniors, notamment) sont restés en suspens.Trafic « normal » pour les TGVCette première mobilisation de la rentrée pourrait toutefois s’avérer assez faible, confiait à l’AFP sous couvert d’anonymat une source syndicale, évoquant des « remontées du terrain (qui) ne sont pas bonnes ». Dimanche, la CGT recensait 179 lieux de rassemblements (à titre de comparaison, le syndicat en comptait plus de 200 le 1er mai et 250 lors de la dernière journée de mobilisation contre la réforme des retraites en juin). CGT et Sud Rail (Solidaires) appellent les cheminots à faire la grève. La SNCF a annoncé dimanche un trafic « normal » pour les TGV et des perturbations légères pour certains trains régionaux et Intercités.Dans une interview publiée dimanche soir par Le Parisien, Sophie Binet a estimé qu’il y avait « une énorme colère démocratique et sociale dans le pays, avec le sentiment de s’être fait flouer aux dernières élections ». « Inquiète » après sa rencontre avec Michel Barnier, la dirigeante syndicale a confié mercredi devant la presse « n’avoir eu aucune réponse sur les questions sociales ».Solidaires (non-représentatif) se joint également aux cortèges en « réaction concrète au résultat des élections » européennes et législatives. Pour combattre l’extrême droite, il faut répondre à « une colère sociale qui perdure depuis des années », fait valoir la co-déléguée Murielle Guilbert. Plusieurs organisations de jeunesse, dont l’Union étudiante, l’Unef, la Fidl ou l’Union Syndicale Lycéenne seront également mobilisées.Reste que le front syndical n’est plus uni cette fois: contrairement à la mobilisation pour le pouvoir d’achat l’an dernier ou la bataille unitaire contre la réforme des retraites, la CFDT, FO, la CGE-CGC, la CFTC et l’Unsa ont refusé de se joindre à la mobilisation mardi. « Ce n’est pas dans l’habitude de la CFDT de dire ‘parce qu’il y a une rentrée, il y a une mobilisation' », avait fait valoir le numéro 2 de l’organisation, Yvan Ricordeau. « Manifester le jour où le Premier ministre fait son discours de politique générale, c’est quand même un petit peu compliqué », jugeait lundi soir sur France Info le leader de la CFTC Cyril Chabanier. « On va écouter (…) et si on voit que ça ne va pas dans le bon sens, on n’exclut pas de pouvoir faire des mobilisations », prévenait-il.

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Source link : https://www.lexpress.fr/societe/greve-du-1er-octobre-pour-les-salaires-et-retraites-a-quoi-faut-il-sattendre-ROMXBFU3WVEZXIKVQ34NQ6TJWI/

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Publish date : 2024-09-30 17:30:00

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Mort de Nasrallah : après le Hezbollah, l’Iran dans le viseur d’Israël

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« Il n’y a pas d’endroit au Moyen-Orient qu’Israël ne puisse atteindre ». L’avertissement de Benyamin Netanyahou ce 30 septembre est sans ambiguïté adressé à Téhéran. « Le régime plonge notre région plus profondément dans l’obscurité et plus profondément dans la guerre », a insisté le Premier ministre israélien.Si Israël veut en finir avec la menace existentielle qui pèse sur son Etat, c’est à Téhéran que se trouve sa réponse. Netanyahou le sait. Biden, le président américain, le sait. Khamenei, le numéro un iranien, le sait. A vrai dire, tout le monde le sait. Mohammed ben Salmane, le leader saoudien, ne s’y était pas trompé. Avant le 7 octobre, le prince voulait dans son élan modernisateur, couper la chique à Khamenei, et assurer sa domination régionale en négociant une paix fondamentalement révolutionnaire avec l’Etat hébreu.Le Hamas le sentait aussi. Avant le 7 octobre, cette paix menaçait tout l’équilibre des forces qui était au service de l’organisation. L’accord entre l’Arabie saoudite et Israël aurait ouvert la voie au règlement de la question palestinienne. Il était inconcevable que le leader du monde musulman, qui abrite les lieux saints de l’islam, laisse tant de ses frères dans une situation intenable. Et Israël peut-être plus que jamais aurait cédé. Parce qu’entrevoir une fin à la lutte existentielle de l’Etat hébreu, même pour un leader cynique comme Netanyahou, aurait été une victoire politique d’une portée historique.Il n’y a pas de paix possible avec le régime des mollahsCette paix-là a été enterrée par le 7 octobre. Quand se brise le rêve, on se réveille dans un cauchemar. Le cauchemar où l’espoir a cédé la place à l’extrême, et où seule la loi du talion existe.Israël le sait, s’il veut enfin dormir tranquille, le plus grand défi qui lui est posé est né il y a 45 ans. La République islamique d’Iran s’est fondée sur l’idée même de la destruction d’Israël. Son « proxy », le Hezbollah, encore plus. Par essence, la révolution islamique de 1979 est totale, sans nuance. « Khamenei a une idéologie qui n’a pas cillé depuis qu’il a atteint le pouvoir à la mort de l’ayatollah Khomeyni en 1989 », décryptait le chercheur de Stanford Abbas Milani, dans un entretien avec L’Express. « Il pense que le monde occidental est en déclin, et qu’aujourd’hui c’est au tour de l’islam de dominer le monde ».Il n’y a pas de paix possible avec le régime des mollahs. Pas de pragmatisme, pas de négociation, pas de « realpolitik ». Le réalisme, l’approche rationnelle, est ici de comprendre que les leaders iraniens d’aujourd’hui n’ont qu’un objectif : gagner du temps pour asseoir leur assise définitive par le biais d’une arme atomique qui les rendraient intouchable. Pourquoi, nous Européens, négocions depuis vingt ans avec eux sur ce programme nucléaire sans obtenir grand-chose, reste de l’ordre du mystère. Par peur du chaos, par peur de l’après-mollah, par peur de la Libye, du chaos irakien, de Daech. Oui, le Moyen-Orient est un espace complexe, que des politiques de courte vue des Occidentaux ont façonné en un bourbier qui semble inextricable. Mais dans toute cette complexité, certaines choses sont simples : à Téhéran perdure un régime qui a soutenu le Hamas et le 7 octobre, qui a créé le Hezbollah et donc une grande partie de l’instabilité au Liban, qui assassine ses opposants et viole ses femmes, qui baladent les Occidentaux dans de fausses négociations depuis deux décennies.Une brèche dans le système de défense iranienEn déstabilisant le Hezbollah, en le décapitant de son leader charismatique, Israël a mis une première brèche dans le système de défense des Iraniens. Le Hezbollah, pour Téhéran, ce sont des milliers de missiles pointés en permanence sur Israël. Une assurance-vie pour le régime iranien, qui garantit ainsi que ses installations nucléaires ne seront pas bombardées. En brisant la tête de la milice chiite, Israël a fait le premier geste d’un mikado qui risque de se solder par un écroulement de tout le système de protection soigneusement mis en place par les Iraniens.Jusqu’où ira Israël ? D’autres membres du commandement des Gardiens de la révolution, la milice du régime, seront-ils visés, alors qu’ils ont déjà été la cible des attaques israéliennes à plusieurs reprises ? Deux commandants avaient été tués à Damas en avril dernier et auprès de Nasrallah, c’est un chef adjoint qui a été tué. Des sites nucléaires ? Des lieux officiels près d’Ispahan, comme le Centre de technologie nucléaire, qui avait déjà été visé en avril dernier, apparaissent comme des cibles faciles. Il reste aussi l’establishment iranien, le nouveau président, Massoud Pezeshkhian, mais il n’a pas de rôle central dans les questions de sécurité. Le cerveau ? Le Guide suprême Ali Khamenei, figure centrale du régime de Téhéran.Un acte qui mènerait sans ambiguïté vers une guerre. Gage est de penser qu’Israël n’ira pas jusque-là. Certains commentateurs affirment que les attaques d’Israël vont pousser la République islamique à finir de développer l’arme atomique. C’est prendre le problème à l’envers. Les Iraniens continueront leur politique de déstabilisation régionale, quelle que soit l’attitude d’Israël.

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Author : Hamdam Mostafavi

Publish date : 2024-09-30 17:55:24

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La kétamine, drogue ou thérapie ? Les coulisses de notre enquête

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Avec une augmentation par cinq de la consommation en dix ans en France, la kétamine est sur les radars des addictologues et de l’Office anti-stupéfiants. Les dangers sont connus : atteinte aux cloisons nasales, risques d’accidents vasculaires cérébraux, complications urinaires… sans oublier les épisodes hallucinogènes, qui s’étendent parfois sur plusieurs jours.Mais la molécule est aussi prisée des praticiens soucieux de soigner les dépressions et les épisodes suicidaires de leurs patients. « Dans un traitement qui inclut la kétamine, les chercheurs ont constaté que ces patients vont être plus réceptifs aux suggestions positives, et que cela peut permettre de désamorcer une crise suicidaire » précise Victor Garcia, journaliste à L’Express, dans cette vidéo où il raconte les coulisses de son enquête.

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Source link : https://www.lexpress.fr/sciences-sante/la-ketamine-drogue-ou-therapie-les-coulisses-de-notre-enquete-NO4WOZ6XTFF35DIWJ3QAHMF5TM/

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Publish date : 2024-09-30 17:57:43

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Au procès du RN, la « sérénité » de Marine Le Pen, la légèreté de Bruno Gollnisch

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« C’est une reconstitution de ligue dissoute ! » Bruno Gollnisch a l’air ravi, ce lundi 30 septembre, sur le parvis du Tribunal correctionnel de Paris. L’ancien eurodéputé Front national claque la bise à ses ex-camarades venus assister, comme lui, à leur procès dans l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement national. Vingt-sept prévenus sont accusés d’avoir détourné des fonds alloués par le Parlement européen pour rémunérer des salariés du parti. Les magistrats soupçonnent les représentants du RN d’avoir « de manière concertée et délibérée » mis en place, entre 2004 et 2016, un « système de détournement », validé par Marine Le Pen, des enveloppes (21 000 euros mensuels) allouées par l’Union européenne à chaque député pour rémunérer des assistants parlementaires. Le Parlement européen, qui s’est constitué partie civile, avait estimé son préjudice à 6,8 millions d’euros sur les périodes 2009-2017.Au deuxième étage du Tribunal, la salle d’audience est pleine à craquer tandis que les prévenus frontistes arrivent au compte-goutte et se pressent au premier rang, où Marine Le Pen est déjà installée, entre son amie Catherine Griset, eurodéputée, et Nicolas Crochet, expert-comptable du parti et homme-clé dans cette affaire, dont le procès doit durer jusqu’au 27 novembre. La patronne des députés RN est renvoyée devant le tribunal pour détournement et complicité de détournement de bien public. Elle encourt jusqu’à dix ans d’emprisonnement, 150 000 euros d’amende, et, surtout, entre cinq et dix ans d’inéligibilité.Julien Odoul, Louis Aliot, Jean-Marie Le Pen sur le banc des accusésA ses côtés, plusieurs représentants du parti d’extrême droite, comme l’ancien trésorier Wallerand de Saint Just, le maire de Perpignan Louis Aliot, les députés Timothée Houssin et Julien Odoul, ou encore Jean-Marie Le Pen, qui n’assistera pas au procès pour des raisons de santé. Ce samedi, selon des informations de Mediapart, l’ancien président du Front national, toujours doté d’un certain sens du timing, s’est pourtant permis de pousser la chansonnette à son domicile, entouré de plusieurs militants néonazis. Marine Le Pen, informée par le média d’investigation, a indiqué qu’une plainte serait déposée pour « abus de faiblesse ».Mais pour l’heure, c’est d’une tout autre affaire qu’elle devra s’occuper. La députée du Pas-de-Calais, qui est attendue à la barre lundi 14, mardi 15 et mercredi 16 octobre, se dit « sereine » et soutient n’avoir violé aucune règle. « Nous avons énormément d’arguments à développer pour défendre ce qui m’apparaît être la liberté parlementaire qui est en cause dans cette affaire », a-t-elle brièvement déclaré aux caméras ce lundi, avant de s’engouffrer dans la salle d’audience aux côtés de son avocat Rodolphe Bosselut. Il n’est plus question, toutefois, de dénoncer un « procès politique ». L’expression semble avoir été rayée, avec un peu de peine, du vocabulaire de la défense frontiste. « Il s’agit d’un procès fait à un parti politique par un adversaire politique (en l’occurrence, l’ancien président socialiste du Parlement européen, Martin Schulz) », tente de se débattre Alexandre Varaut, proche de Marine Le Pen, aujourd’hui député européen mais qui a longtemps travaillé sur l’affaire en tant qu’avocat.Le rôle des assistants parlementaires en questionLa ligne de défense a longuement été pesée par Marine Le Pen et ses proches. Les frontistes entendent remettre en question la ligne de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), qui a ouvert une enquête préliminaire en 2016 après avoir été saisi par le Parlement européen, et la définition donnée par le Parlement européen du rôle de l’assistant parlementaire ou du député d’opposition. « Il est tout à fait normal qu’un assistant parlementaire assure des fonctions au sein du parti, ce n’est qu’une différence de conception politique entre l’Allemagne et nous, mais en aucun cas notre position n’est répréhensible », assure un proche de la patronne. Interrogés sur les plateaux de télévisions, les cadres du parti, chargés d’aller porter la bonne parole, coupent court, assurant qu’il est préférable d’attendre la fin du procès « pour obtenir des réponses », ou citent en exemple le procès du MoDem, dans lequel François Bayrou avait été relaxé.Car l’échéance embarrasse, à l’heure où Marine Le Pen et le RN entendent se placer comme le seul recours et l’opposition crédible face au gouvernement Barnier, et les cadres craignent la répercussion médiatique du procès. « C’est sûr que ça va prendre du temps et de l’énergie, et on ne va plus parler que de ça pendant un mois », déplore un proche de la cheffe. Marine Le Pen, elle, assure qu’elle tentera de se rendre le plus souvent possible au procès, estimant qu’étant donné son rôle d’eurodéputée et de cheffe du groupe non officielle, à l’époque, c’est bien elle qui dispose de la vision la plus large de l’affaire. « Je répondrai à toutes vos questions » a-t-elle déclaré, ce lundi, à la présidente du Tribunal. Bruno Gollnisch, lui, veut continuer d’y croire : malgré les deux mois de procès, le RN gardera toujours la « tête haute et les mains propres ». Et en cas de condamnation ? « Vous n’aurez qu’à m’apporter des oranges en prison » s’esclaffe le dauphin déchu de Jean-Marie Le Pen.

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Source link : https://www.lexpress.fr/politique/rn/au-proces-du-rn-la-serenite-de-marine-le-pen-la-legerete-de-bruno-gollnisch-NVVRGNCR3RHULNW4S76YZ4MWLU/

Author : Marylou Magal

Publish date : 2024-09-30 18:48:02

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Telegram : les dessous du revirement de Pavel Durov face à la justice

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Les juges français n’ont jamais été aussi populaires qu’à la réunion d’Eurojust, à La Haye, jeudi 19 septembre. Plusieurs collègues européens s’approchent des membres de la section J3 du parquet de Paris, chargée de la cybercriminalité, pour les remercier et les prévenir… que l’entreprise Telegram coopère désormais avec leurs services, alors que ce n’était jamais le cas jusqu’au mois d’août 2024. Un magistrat indique même que la société administrée depuis Dubaï vient de répondre à sa sollicitation sur un dossier d’assassinats commandités sur l’application cryptée. J3 ? C’est au sein de cette petite section de cinq magistrats qu’a été prise la décision d’interpeller Pavel Durov, le directeur général de la plateforme, le 24 août 2024. Le fondateur de l’application a depuis été mis en examen pour une kyrielle d’infractions, parmi lesquelles le blanchiment de crimes en bande organisée, la complicité de diffusion d’images pédopornographiques ou de trafic de stupéfiants.Cette arrestation a tout changé, disent de nombreux magistrats confrontés à la criminalité organisée. Traditionnellement, Telegram ne répondait jamais aux réquisitions judiciaires, – sauf en de très rares cas liés au terrorisme -, se retranchant derrière le respect de la confidentialité des échanges, son principal argument marketing. « La mission de Telegram est de préserver la vie privée et la liberté d’expression dans le monde entier. Lorsque les lois locales vont à l’encontre de cette mission ou imposent des exigences technologiquement irréalisables, nous devons parfois quitter ces marchés. […] De tels événements, bien que regrettables, sont préférables à la trahison de nos utilisateurs et des convictions sur lesquelles nous avons été fondés », écrivait Pavel Durov en avril 2023, après le blocage de sa plateforme au Brésil.Pourtant, lors de sa garde à vue, Durov change d’attitude ; il s’engage à coopérer désormais avec les services judiciaires français. Peu après son interpellation, l’Office mineurs de la police judiciaire commence à obtenir des réponses à ses réquisitions. Il a reçu aujourd’hui des retours dans une dizaine d’affaires, notamment de pédocriminalité. L’unité nationale cyber de la gendarmerie a, elle aussi, obtenu des réponses, dans une proportion qui s’élèverait à une petite centaine d’affaires. Un virage confirmé lundi 23 septembre.L’arme du droitSur sa chaîne Telegram, Pavel Durov annonce un grand nettoyage de sa barre de recherche de groupes ou de bots – des conversations ou services automatisés. Les « contenus problématiques » y ont été supprimés grâce à l’intervention d’une équipe de modération assistée par intelligence artificielle, précise-t-il. Surtout, l’application actualise ses conditions d’utilisation avec une nouveauté majeure : « Les adresses IP [un identifiant utile à l’identification d’un utilisateur] et les numéros de téléphone de ceux qui enfreignent nos règles peuvent être divulgués aux autorités compétentes en réponse à des demandes légales valides. » Un tournant dans la collaboration de Telegram avec les autorités, jusqu’ici limitée à une poignée de cas, par exemple lorsqu’un utilisateur était déclaré « suspect d’activités terroristes » par un tribunal. « Telegram s’aligne désormais sur les standards minimaux de la modération pour ce type de plateforme », commente Damien Liccia, président de l’Observatoire stratégique de l’information (OSI), spécialisé dans l’analyse des réseaux sociaux. Les données de transparence de l’entreprise sont en cours de mise à jour, a pu constater L’Express sur Telegram. Avant, il était simplement indiqué que ce type de document n’était pas disponible pour la France.Le ton du message de Durov tranche aussi avec ses précédentes publications datées du 5 et du 6 septembre. Moqueur, le milliardaire d’origine russe rappelait que le représentant officiel de Telegram dans l’Union européenne était facilement joignable en cherchant son adresse email via Google. Durov, certes, accordait déjà quelques concessions comme la suppression de la fonctionnalité « People Nearby », qui permettait de contacter des utilisateurs situés à proximité sans leurs numéros – idéale pour le trafic de drogue, ou l’envoi de spams massifs. Mais il affirmait que « 99,999 % » des utilisateurs n’avaient « rien à voir avec le crime ». Une manière de minimiser ce qui lui était reproché.Interdit de quitter le territoire, avec l’obligation de pointer deux fois par semaine au commissariat, Pavel Durov risque pour certaines infractions jusqu’à 10 ans de prison et 500 000 euros d’amende. Cela, en raison de dispositions venues modifier le Code pénal français, issues de la loi Lopmi, entrées en vigueur… en février 2024, date à laquelle les enquêteurs ont formellement ouvert leur enquête contre Pavel Durov et son frère Nikolaï. « Il s’agit d’un texte qui n’innove pas en termes de principe de droit pénal, mais qui est très spécifique au numérique. Il facilite ainsi l’appréhension de patrons de plateforme qui ignorent les demandes de coopération judiciaire », indique Constantin Pavleas, avocat spécialiste du droit des technologies. Durov, cobaye de la justice française ?Les autorités le tiennent, également, sur un détail d’importance : sa déclaration, manquante, des prestations de cryptologie offertes par Telegram, auprès de l’Anssi, le gendarme de la cybersécurité française. Une obligation méconnue, mais totalement « binaire », pointe Sadry Porlon, avocat expert du numérique. « Il s’agit seulement de savoir : s’est-il inscrit ou non ? Cela semble plutôt facile à déterminer. » La peine encourue s’élève, ici, à deux ans d’emprisonnement et à 30 000 euros d’amende. Contactés, ni Telegram ni l’avocat de Pavel Durov n’ont souhaité commenter. »Nettoyez votre compte »Outre ses ennuis judiciaires, le fondateur de VKontakte, le Facebook russe, a une autre bonne raison de changer rapidement de comportement. Telegram, 900 millions d’utilisateurs, et valorisée selon ses dires à hauteur de 30 milliards de dollars, rêve d’entrer en Bourse. Pavel Durov avait ainsi déjà promis d’assainir son réseau. Sans jusqu’ici s’en donner les moyens. Car dans la balance, Durov devait aussi rester attractif aux yeux d’une communauté crypto essentielle à son business, par nature très libertarienne et méfiante de toute forme de régulation.Les états démocratiques qui multiplient depuis plusieurs années les enquêtes sur Telegram sans obtenir de réponses, comptent bien l’aider dans sa mue. La Corée du Sud, par la voix de Woo Jong-soo, le chef du Bureau national d’enquête de la police, a affirmé avoir l’ambition de collaborer avec leurs homologues français et d’autres institutions internationales. Le pays est en proie à une épidémie de deepfakes pornographiques sur la pastille. L’Union européenne, quant à elle, enquête actuellement afin de savoir si Telegram doit être considérée comme une grande plateforme au regard du DSA, le Digital Services Act, le règlement sur les services numériques. Le seuil est situé à 45 millions d’utilisateurs par mois sur le continent. Durov affirme, malgré une croissance phénoménale de Telegram ces dernières années, n’en avoir que « 41 ». Ce dernier va-t-il fournir des chiffres actualisés, les derniers datant de février ? De nouvelles obligations sur le signalement des contenus illicites pourraient peser sur l’appli dans le cas où la procédure bruxelloise aboutirait.La fin de l’impunité ne vise pas que le créateur de Telegram. Un procès vient de s’ouvrir, à Paris, où 10 personnes adultes sont jugées pour des activités pédopornographiques sur des boucles de la plateforme. Le renforcement de la modération pourrait conduire à plus de plaintes, et plus d’arrestations en bout de course. « Sauvegardez vos données Telegram le plus rapidement possible et nettoyez votre compte », a écrit sur X (ex-Twitter) Kim Dotcom, vieux routier du piratage de contenus sur Internet. Plusieurs streamers illégaux de matchs de football de Ligue 1, dont les droits télévisés ont été remportés par une nouvelle chaîne, DAZN, ont aussi cessé leurs activités.Sûrement que « Telegram perdra un peu de son aura sulfureuse », analyse Damien Liccia. Mais les alternatives, pour les cybercriminels ou propagandistes, manquent encore. Inclassable, Telegram mêle des fonctions de messagerie privée, avec chiffrement en option, et de groupe public pouvant réunir jusqu’à 200 000 membres. L’une de ses composantes essentielles, l’API – une interface de programmation d’application – permet notamment de créer des systèmes de bots. Pas sûr que la plateforme soit désertée de cette frange de sitôt. Après, « il n’est peut-être pas si mal d’avoir un endroit où surveiller l’essor des mouvances extrémistes, terroristes… », remarque Damien Liccia. D’autant plus qu’en cas de dérapage, la France sait désormais à quelle porte toquer.

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Author : Etienne Girard, Maxime Recoquillé

Publish date : 2024-09-30 19:00:00

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Allemagne : derrière le ralentissement de l’inflation, le spectre de la récession

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C’est un chiffre qui n’en finit plus de baisser : en Allemagne, l’inflation continue de refluer en septembre, jusqu’à atteindre son plus bas niveau depuis février 2021. Avec un indice des prix à la consommation de 1,6 % sur un an, le pays a vu pour la première fois depuis trois ans et demi cet indice passer sous la très symbolique barre des 2 % – soit l’objectif fixé par la banque centrale européenne (BCE) en 2021.Une bonne nouvelle en principe, donc, permise par une importante baisse (6,9 %) des prix du carburant et de ceux de l’énergie (3,8 %), par rapport à l’an dernier.En dépit de ces indicateurs positifs, l’économie allemande s’enfonce dans une dynamique morose. Ce contexte économique pourrait se traduire en 2024 par une deuxième année de récession : d’après les cinq grands instituts de conjoncture du pays (Berlin, Munich, Kiel, Halle et Essen), le pays devrait voir son activité économique encore se contracter de 0,1 % en 2024, après une récession de 0,3 % en 2023.Une industrie en difficultéPlusieurs facteurs viennent expliquer ce phénomène. L’état de l’industrie allemande – autrefois puissante et exportatrice –, qui peine à se relever des débuts de la guerre en Ukraine (et donc de la fin du gaz russe bon marché) et de la montée du protectionnisme chinois, qui a coupé court à ses exportations. Jusqu’ici, les chiffres du chômage sont stables (6 % environ), mais l’industrie automobile allemande pourrait bientôt se voir amputée de milliers d’emplois après la fermeture probable des sites de production Volkswagen, premier employeur industriel outre-Rhin.L’industrie subit la forte concurrence de pays étrangers, à commencer par la Chine, devenue extrêmement puissante dans le secteur de l’automobile, notamment électrique. D’autres secteurs peinent à se relever de la hausse des prix de l’énergie : la chimie et la sidérurgie, qui subissent également la concurrence avec la Chine.Consommation atoneCette situation pourrait perdurer. Les entreprises, qui auraient le pouvoir d’améliorer la productivité et la compétitivité ne réalisent pas ou peu d’investissements, entraînant une baisse des commandes provenant de l’étranger. Côté Etat, le gouvernement n’agit guère plus : la coalition au pouvoir s’enferre dans une orthodoxie financière de plus en plus marquée, se refusant à toute forme d’investissement, elle aussi. La part de l’investissement public brut dans le PIB allemand était de 2,5 % entre 2018 et 2022, soit la plus faible parmi les pays à revenu élevé important, à l’exception de l’Espagne. Résultat : certains chantiers restent au point mort, à commencer par certaines routes et infrastructures télécoms qui deviennent de plus en plus vétustes.La consommation des ménages ne risque pas non plus de relancer la croissance allemande : laminés par le choc énergétique et l’augmentation constante des prix du logement, ils peinent à reconquérir un pouvoir d’achat largement ébranlé depuis les débuts de la guerre en Ukraine, en dépit de quelques hausses de salaires et du ralentissement de l’inflation. Résultat, l’économie n’a quasiment pas progressé depuis 2019 et tout laisse penser que cette contraction devrait se poursuivre.

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Publish date : 2024-09-30 18:51:37

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L’Express

Présidentielle américaine : comment l’équipe de Harris drague les opposants républicains

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19 août 2024. La convention démocrate s’ouvre à Chicago. Près d’un mois après le retrait de Joe Biden, Kamala Harris est officiellement intronisée comme la candidate du camp démocrate. Mais au-delà des discours du couple Obama, de Joe Biden, du nouveau colistier Tim Walz et évidemment de la vice-présidente elle-même, une prise de parole a détonné. Adam Kinzinger, ancien député républicain ; Stephanie Grishim, ancienne attachée de presse à la Maison Blanche pour Donald Trump et principale conseillère pour Melania Trump, ou encore Olivia Troye, ancienne conseillère de Donald Trump en matière de sécurité nationale, font une apparition remarquée sur la scène principale. La teneur de leur discours est assez claire : non, ils ne rejoignent pas Kamala Harris sur l’intégralité de son bilan et de son projet. Mais le danger qu’incarne Donald Trump pour les Etats-Unis est à leurs yeux bien plus important que ces désaccords programmatiques.C’est sur cette lignée qu’est né le mouvement « Républicains pour Harris », qui cherche à convaincre les élus et électeurs plus modérés du Grand Old Party (GOP) à renoncer à voter pour Donald Trump et à soutenir la candidate démocrate, même en se pinçant le nez. Et si les premières figures républicaines à lâcher l’ex-président américain l’ont d’abord fait de leur plein gré, l’équipe de campagne de Kamala Harris semble avoir pleinement intégré l’intérêt stratégique de convaincre et intégrer d’autres anciens membres du GOP dans leur camp.Des soutiens en hausse…C’est notamment le cas de l’ancienne élue à la chambre des Représentants Liz Cheney, fille de l’ancien très influent vice-président de George W. Bush, Dick Cheney. Alors que celle-ci multipliait les critiques contre Donald Trump ces derniers mois, elle aurait été discrètement contactée par l’ancienne directrice de campagne de Joe Biden, Jen O’Malley Dillon, rapporte le Washington Post. Si elle n’avait pas passé le cap pour l’actuel président américain, c’est finalement un appel de Kamala Harris elle-même qui l’a convaincue de soutenir publiquement sa campagne il y a quelques semaines. Elle a ainsi affirmé à l’occasion d’une prise de parole à l’université de Duke que bien qu’elle soit conservatrice, elle voterait bien pour l’actuelle vice-présidente « en raison du danger que représente Donald Trump ». Avant d’ajouter deux jours plus tard que son père ferait de même.Liz Cheney a rejoint une liste de plus en plus importante de membres du camp républicain assumant publiquement leur vote pour Kamala Harris en novembre prochain, et appelant surtout les électeurs à faire de même. Parmi les noms les plus importants, on retrouve par exemple l’ancien procureur général de George W. Bush, Alberto Gonzales, qui a appelé dans une tribune dans Politico le 12 septembre à faire battre Donald Trump, « peut-être la menace la plus grave contre l’Etat de droit depuis une génération ». Le 18 septembre, plus de 100 anciens hauts responsables d’administrations républicaines (sous les présidences de Ronald Reagan, George Bush père et fils ou Donald Trump) ont signé une lettre affirmant soutenir Kamala Harris et déclarant Donald Trump « inapte » à être président. Ce dimanche, l’ancien sénateur républicain Jeff Flake – qui a également été ambassadeur en Turquie sous Joe Biden – a aussi officiellement affiché son soutien à Kamala Harris. Le camp démocrate a même recruté l’ancien chef de cabinet de l’opposant républicain Adam Kinzinger, Austin Weatherford, en tant que « directeur national de la mobilisation républicaine », avec pour rôle de « construire la coalition pour sauver la démocratie ». Rien que ça.… mais des figures qui manquentSi l’équipe de campagne démocrate insiste sur la moindre prise de guerre faite au camp républicain, la question de savoir si ces transfuges peuvent vraiment faire basculer le scrutin mérite d’être posée. Car jusqu’ici, les élus républicains qui ont passé le cap sont pour beaucoup ceux qui étaient déjà fermement opposés à Trump depuis 2021 (voire 2016). Et qui, par la même occasion, était déjà pour beaucoup marginalisés du Grand Old Party. Adam Kinzinger comme Liz Cheney avaient par exemple été deux des dix représentants républicains à signer la procédure d’impeachment contre Donald Trump en 2021, leur valant d’être presque ostracisés de leur parti. Le sénateur républicain Jeff Flake a également été ambassadeur en Turquie sous Joe Biden. L’équipe de campagne de Trump veut d’ailleurs s’en convaincre : « personne ne se soucie de ce que ces personnes mécontentes et dérangées ont à dire », insiste dans un communiqué Karoline Leavitt, porte-parole du candidat républicain.Une manière de s’auto-persuader, ou une réalité concrète ? Il est en tout cas clair que certains des noms les plus importants du camp républicain n’ont jusqu’ici pas encore passé le cap, et que l’attitude de ces derniers pourrait définitivement acter une vraie scission dans le camp de Donald Trump. C’est notamment le cas du sénateur américain Mitt Romney, candidat malheureux à l’élection présidentielle 2012 et critique acerbe du trumpisme depuis 2016. Selon le Washington Post, cette figure particulièrement convoité par les « Républicains pour Harris » aurait notamment exprimé ses réticences d’un tel choix, tout d’abord dans l’optique d’une éventuelle reprise du GOP post-Donald Trump. Mais surtout, l’homme de 77 ans – qui quittera le Sénat à la fin de l’année, officiellement pour prendre sa retraite – a confié des craintes pour… la sécurité de sa famille si jamais il faisait le choix de soutenir publiquement Kamala Harris. Une crainte de représailles de la mouvance pro-Trump qui serait également évoquée par d’autres opposants républicains à Donald Trump, selon le journal américain, et qui témoigne du climat que l’ex-président a installé dans son propre parti.Tim Miller, ancien stratège républicain désormais engagé contre Donald Trump, a de son côté expliqué, toujours auprès du Washington Post, que le camp démocrate devrait notamment cibler le ralliement d’anciens hauts fonctionnaires de l’administration Trump ayant déjà taclé l’ancien président, comme son ancien directeur de cabinet John F. Kelly ou son ancien secrétaire à la Défense, Jim Mattis. « Etant donné qu’ils ont travaillé directement pour Trump, ils ont la plus grande responsabilité de mettre en garde les autres et leur parole aurait un plus grand impact », explique-t-il. »Les gens vont prendre un temps et se dire : ‘Qu’est ce qui se passe ici, avec tous ces différents leaders et anciens membres éminents de toutes les administrations républicaines qui se manifestent’. Cela va aider sur le terrain », ajoute de son côté l’ancienne conseillère de Donald Trump, Olivia Troye. Il sera bien évidemment impossible de quantifier l’impact électoral que pourraient avoir ces soutiens. Mais dans une élection qui pourrait se jouer à une poignée de voix dans certains Etats clés, il vaut mieux se mettre toutes les chances de côté.

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Publish date : 2024-09-30 18:00:00

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L’Express

Finances publiques : les économistes nous ont-ils menti ?

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Forcément, l’atterrissage est brutal. Avec l’arrivée de l’automne, la France entre dans un sevrage douloureux, après des années d’irréalisme économique et financier. Comment retrouver la valeur des milliards quand le « quoi qu’il en coûte » a noyé le sens du chiffre ? De l’aveu du nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, le déficit public dépasserait les 6 % du PIB cette année, contre 4,9 % en 2023. Un dérapage de 14 % par rapport à ce qui avait été projeté et gravé dans le marbre du projet de budget pour 2024.Jamais, hors période de récession grave comme en 1993, en 2008 ou en 2020 lors du Covid, les finances n’avaient autant dérivé. Le feu couve au Trésor, l’institution chargée de vendre la dette française aux investisseurs, notamment étrangers. Pour continuer à payer les enseignants, les policiers, les juges, faire tourner l’hôpital, et régler ses créanciers, l’Etat français va devoir emprunter un peu plus de 315 milliards d’euros l’an prochain. Un montant historique. Or, depuis quelques jours, la France s’endette à des taux supérieurs à ceux du Portugal, de l’Espagne ou de la Grèce, les anciens cancres de la classe européenne. Imposé par les marchés financiers ou par la Commission de Bruxelles qui a placé la France sous surveillance, le rétablissement des finances est impératif. Priorité à la baisse de la dépense publique, martèle Laurent Saint-Martin, quand le Premier ministre Michel Barnier évoque, lui, quelques hausses d’impôts ciblées, au nom de la sacro-sainte « justice fiscale ».Ces choix vont immanquablement ranimer les querelles de chapelles qui ont enflammé la communauté des économistes ces derniers mois. Austérité suicidaire, clameront les uns, quand les autres regretteront des décisions trop timides. Priorité à la lutte contre les inégalités pour certains ; nécessité de restaurer l’attractivité et la compétitivité pour d’autres. Les oppositions entre économistes classiques, néoclassiques, keynésiens ou post-keynésiens, chantres de l’école de la régulation ou adeptes de l’école libérale autrichienne, ont toujours été intenses. « Mais là, les débats sont d’une radicalité inédite depuis 1981 », soupire Christian Gollier, le président de Toulouse School of Economics (TSE).Rarement, ces questions de politiques budgétaires, souvent arides, n’auront autant été étalées sur la place publique. A l’instar des médecins au temps du Covid, les économistes trustent aujourd’hui les plateaux des chaînes d’information continue. Stars – éphémères ? – au chevet d’un malade atteint d’une insoutenable légèreté budgétaire. La polarisation et la culture du clash qui gangrènent la sphère politique gagnent aussi le monde policé des universitaires. « Ce qui est grave c’est que certains de mes collègues ont un peu oublié que notre responsabilité est de faire le partage entre ce qui est possible et ce qui ne l’est pas », soutient Jean Pisani-Ferry, professeur d’économie à Sciences Po et inspirateur du programme d’Emmanuel Macron en 2017.Scientifique ou citoyen ?Les économistes auraient-ils perdu leur casquette de scientifiques ? Comme si la partie droite du cerveau, celle qui régit les émotions, avait pris le pas sur l’hémisphère gauche, centre analytique de la machine. Un problème, quand la science est attaquée de toute part. « En France, plus qu’ailleurs, l’idéologie prend le pas sur les faits dans les débats économiques », assure Christian Saint-Etienne, titulaire de la chaire d’économie industrielle au Cnam et membre de LR.La séquence des quatre derniers mois, avec la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, la campagne éclair pour les législatives et la crainte de voir le Rassemblement national (RN) s’installer à Matignon, a hystérisé les débats. « Ce qui s’est passé est extrêmement grave pour la profession », déplore Christian Gollier. Dans l’urgence, chaque camp politique a élaboré un programme économique, souvent vite fait, mal fait, miroir aux alouettes, fourre-tout sans colonne vertébrale, catalogue d’incantations creuses. Et pour crédibiliser les « paquets-cadeaux », tous ont frappé à la porte des universitaires. Après tout, le tampon « économiste » est un gage de sérieux. Bien plus que le « vu à la télé ». Le 24 juin, dans une tribune publiée sur le site du Nouvel Obs, 300 économistes de renom s’engagent en faveur du programme du Nouveau Front populaire (NFP) : « Les orientations proposées répondent aux défis de notre époque », écrivent-ils.Au premier rang des signataires, Eric Berr, professeur à l’université de Bordeaux, mais aussi animateur du think tank La Boétie, machine à penser de LFI. L’économiste a coécrit le programme économique du parti de Jean-Luc Mélenchon lors de la présidentielle de 2022. On y retrouve Thomas Piketty et Gabriel Zucman, professeurs à Paris School of Economics, Emmanuel Saez, de Berkeley, et Camille Landais, de la London School of Economics, également président du Conseil d’analyse économique (CAE), un collectif directement rattaché à Matignon. Trois jours plus tard, sur le site du FigaroVox, une centaine d’économistes plaident, eux, pour un programme centriste, renvoyant dos à dos NFP et RN. Parmi les signataires, Philippe Aghion, professeur au Collège de France, ou Gilbert Cette, de Neoma Business School, deux chercheurs qui ont largement alimenté le programme d’Emmanuel Macron en 2017. Entre les deux camps, l’ambiance est électrique. « J’ai officiellement soutenu le programme du NFP, même si je savais que certaines mesures n’étaient pas crédibles, comme le blocage des prix par exemple », assume David Cayla, professeur à l’université d’Angers. Pour lui, comme pour beaucoup d’autres, il fallait, avant tout, faire barrage au RN. Le temps du réalisme viendrait après, une fois les élections gagnées, croyaient-ils. « Le moment était exclusivement politique. Il n’y avait aucune place pour construire ou discuter de vrais programmes. Les orientations, en revanche, importent », plaide aujourd’hui un des grands noms de cette fameuse tribune.Mais la politique peut-elle supplanter la raison ? A gauche, ceux qui ont refusé de se laisser embarquer dans l’aventure s’en souviennent encore. « Certains de mes collègues m’ont accusé de jouer contre mon camp. Ils ont fait passer le militantisme avant la pensée et savaient pertinemment que ce programme ne tenait pas la route. Ils l’ont soutenu sans conscience professionnelle », attaque Henri Sterdyniak, professeur d’économie, classé à gauche. Ce cofondateur des Economistes atterrés, un groupe de chercheurs opposés à la pensée néolibérale, a même été radié en septembre du conseil d’administration de l’association. « Je suis trop keynésien, trop républicain, trop favorable au nucléaire, pas assez décroissant. Avec quelques autres, nous avons été ‘purgés’ par des plus radicaux », dénonce-t-il, amer.Quelques jours avant le premier tour des législatives, sur le réseau social X, Olivier Blanchard, l’ancien chef économiste du FMI et chercheur au Peterson Institute aux Etats-Unis, résumait la situation : « Je suis frappé par la prédominance de l’argument suivant : si vous rejetez le RN, vous devez voter NFP. Comme s’il n’y avait pas d’alternative. Il y en a évidemment une, voter pour un des partis du centre, que ce soit Ensemble, ou le LR qui n’a pas rejoint le RN, ou les ‘divers gauche’ qui n’ont pas rejoint le NFP. » Difficile de dire si ces différentes prises de position ont joué sur le choix du bulletin de vote dans l’isoloir. Ce qui est sûr, c’est que le soutien de grands noms de la science économique au programme du NFP a forgé l’idée, dans une partie de l’opinion publique, qu’une dette ne se rembourse pas forcément, qu’il suffit de taxer toujours plus pour faire rentrer l’impôt, que les contraintes de productivité et de coûts de production des entreprises sont presque secondaires. Des idées qui ne manqueront pas de ressurgir dans les prochaines semaines, lors du débat sur le budget pour 2025. « Collectivement, nous ne sortons pas grandis de cette séquence », conclut Jean Pisani-Ferry.Les conseillers du princeDerrière cet épisode, c’est le rôle de l’économiste au sein même de la société qui interroge. « L’économie est la seule science sociale confortablement installée au cœur du pouvoir politique. Une position acquise aux Etats-Unis, pendant la Seconde Guerre mondiale, quand il a fallu quantifier l’effort de guerre », observe Béatrice Cherrier, historienne de l’économie et chargée de recherche au CNRS-Polytechnique. Dès 1946, le premier Council of Economic Advisers est créé à la Maison-Blanche. Mais la frontière est ténue entre le conseil et l’instrumentalisation. « L’hyper politisation et la négation du temps démocratique ont enfermé les économistes dans un rôle d’idiots utiles », souffle l’un des pontes qui a signé la tribune des 300 économistes. Plus les responsables politiques sont décrédibilisés, plus ils cherchent le soutien des économistes, pour restaurer leur légitimité. « La profession est devenue le nouveau clergé », concède David Cayla. Quand il s’est agi de proposer un nom pour occuper Matignon, parmi les nombreux candidats, le NFP a pensé un temps à Laurence Tubiana, une économiste de renom, spécialiste des questions de développement durable. Puis ce fut Lucie Castets, présentée au départ comme une jeune économiste de 37 ans, rompue aux sujets de fraude fiscale et de criminalité financière.Au début de son premier quinquennat, Emmanuel Macron a, lui aussi, largement usé de l’aura de la profession, mettant en scène ses rencontres mensuelles avec un groupe d’une quinzaine d’économistes chargés de l’éclairer sur les réformes à mener. Les conciliabules se sont espacés au fil des années, les rangs des conseillers du prince se sont clairsemés. Et les réformes ? Pour avoir la réponse, il n’y a qu’à voir la tonne de rapports commandés par les gouvernements successifs, à France Stratégie ou au Conseil d’analyse économique, deux cercles de réflexion sous la tutelle du Premier ministre, qui prennent la poussière sur les étagères de Matignon.Si la relation entre les deux mondes – politique et économique – est devenue aussi étroite, et la frontière parfois poreuse, c’est aussi par le poids donné aux chiffres. Le culte de la quantification, la mathématisation à outrance de la science économique, le développement des modèles économétriques ont nourri ce besoin de chiffrage. Et les économistes, passés maîtres dans l’art de faire « parler » les bases de données, ont alimenté la machine. Sauf que ces fameux modèles ont des limites. « Il faut s’en méfier, ils ne sont que la reproduction du passé », explique Jean-Marc Daniel, professeur émérite à l’ESCP Business School. Tout dépend des hypothèses choisies, et des élasticités retenues. En clair, de la sensibilité d’un élément à la variation d’un autre. Quel sera l’effet d’une baisse des charges sur l’augmentation de l’emploi ? Quel impact un retour de l’ISF peut-il avoir sur l’investissement des entreprises ?Des chiffres avant toutDes résultats forcément intéressants pour un décideur politique, mais qu’il doit prendre avec des pincettes. « Un modèle qui fonctionne à un moment donné ne sera pas forcément efficient dans un autre contexte, dans un autre pays. Et puis, les ménages et les entreprises évoluent, changent de comportement avec le temps. Ce ne sont pas des atomes qui réagissent toujours de la même manière lors d’une expérience en laboratoire », résume Pierre Bentata, maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille. Depuis deux ans, les économistes de Bercy en ont fait l’amère expérience. Dans la construction du budget, ils ont surestimé l’élasticité des recettes fiscales à la croissance. D’où les mauvaises surprises en matière de rentrées d’impôts, notamment de TVA, à l’origine des mauvais chiffres du déficit par rapport aux prévisions initiales. Le politique peut bien essayer de s’en défaire : les faits sont têtus, ils finissent toujours par s’imposer.

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Author : Béatrice Mathieu

Publish date : 2024-09-30 17:00:00

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L’Express

Livres : « Le Vieux Monde derrière nous », brillant roman sur l’épopée d’un père

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Il faut toujours écouter les Québécois, surtout lorsqu’ils parlent de la France. Certes, Olivier Kemeid est atypique, tant il impressionne par son imposante culture historique du Vieux Continent, héritage de son père, syro-libanais maronite passé par l’Egypte et émigré au Canada en 1952.Codirecteur général et directeur artistique du Théâtre de Quat’Sous de Montréal jusqu’en 2023, Olivier Kemeid est réputé pour ses pièces L’Enéide (2007), Moi, dans les ruines rouges du siècle (2012), etc., et ses romans (Tangvald, 2017), effectuant des parallèles audacieux entre les mythologies d’hier et les maux contemporains, et creusant les relations père-fils.Rebelote aujourd’hui avec un roman aussi spirituel qu’enrichissant, Le Vieux Monde derrière nous (Arthaud). La trame ? Cent cartes postales envoyées par son père, Gil, à sa « blonde » Carole (une Rochefort pure souche, elle), rencontrée lors de l’Expo 1967 de Montréal. Nous sommes en 1968, l’étudiant en architecture a décidé, à 22 ans, de rallier le Levant en scooter depuis la France. C’est cette quête identitaire, ce périple étonnant, que nous suivons via les missives de Gil et la plume instruite de son fils.D’auberge de jeunesse en auberge de jeunesse17 mai 1968, Gil Kemeid débarque à Dieppe, là où près de mille Canadiens périrent un certain 19 août 1942 (brouillon du Jour J). « Les Français sont parmi les gens les plus stupides de la Terre. Tout est bloqué », écrit Gil, exaspéré de ne pouvoir poursuivre son chemin mais surtout ému de voir conspué son héros, le général de Gaulle, qui, avec son « Vive le Québec libre », propulsa sur la scène internationale le mouvement indépendantiste québécois. « Libérer la France et le Québec à vingt-quatre ans d’intervalle, c’est assez pour en faire un dieu aux yeux de mon père », note Olivier.Un drôle de bonhomme que ce père, un tissu de contradictions, nomade perpétuel et anarchiste bienveillant attaché aux vieilles pierres, au libéralisme, à la liberté comme à l’immigration. Une fois acquise sa Vespa, à Marseille, et la révolte essoufflée (relatée ici par le menu avec brio), le Levantin au teint hâlé peut s’envoler, d’auberge de jeunesse en auberge de jeunesse. Bienvenue dans les dictatures : Espagne, Portugal, Yougoslavie, Grèce, Bulgarie, Tchécoslovaquie, Hongrie… c’est fou ce que l’Europe compte alors de régimes autoritaires, dont notre érudit romancier brosse les grandes lignes.L’odyssée de Gil s’achève en Turquie, faute de visa pour Beyrouth. « Ça y est il y est, il a relié les capitales des trois empires, Londres, Paris, Istanbul, sous les jougs desquels toutes ses patries ont été asservies, Egypte, Liban et Québec », souligne l’auteur. Et l’on applaudit notre écrivain d’outre-Atlantique, digne représentant de cette francophonie que l’on célèbre les 4 et 5 octobre à Villers-Cotterêts lors du XIXe Sommet de la Francophonie.Et que l’on fête également à Paris, dans le cadre du Festival de la francophonie (du 2 au 6 octobre) qui se tient à la Gaîté Lyrique (Paris 3). Pour « Refaire le monde », intitulé de la manifestation, sont notamment conviés Marguerite Abouet (Côte d’Ivoire), Djaïli Amadou Amal (Cameroun), Eric Chacour (Québec), Kev Lambert (Canada), Barbara Cassin (France), Zineb Mekouar (France/Maroc), Marcelino Truong (France/Vietnam). Tandis qu’une une grande librairie éphémère francophone s’installera dans l’espace forum de la Gaîté Lyrique avec près de 5 000 livres.

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Author : Marianne Payot

Publish date : 2024-09-30 11:00:00

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L’Express

Wero, le nouveau service de paiement instantané qui va remplacer Paylib

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Un groupe de quatorze grandes banques européennes, comptant toutes les banques françaises, lance dès ce lundi 30 septembre en France un nouveau service de paiement instantané, baptisé Wero. Il succède à Paylib, qui disparaîtra en début d’année prochaine. Avec cette nouvelle application, les banques vont permettre aux particuliers d’envoyer et de recevoir de l’argent par virements instantanés de compte à compte, en utilisant simplement un numéro de téléphone, une adresse e-mail ou un QR code généré par l’application. Ce mode de fonctionnement, simple d’utilisation, doit permettre aux utilisateurs de l’utiliser pour leurs transactions du quotidien : rembourser un ami, envoyer de l’argent à un proche ou payer un service. D’abord inauguré en Allemagne, le service a vocation à remplacer les chèques et les espèces.Les banques européennes s’introduisent dans un marché dominé par PayPal et son concurrent chez les plus jeunes, Lydia. Wero ambitionne cependant d’être plus rapide que les deux banques en ligne : reliée directement à des comptes bancaires (plutôt qu’à des cartes bleues), la solution de paiement permet de réaliser des transferts d’argent sans délai, contre 1 à 2 jours habituellement. À terme, il sera possible d’envoyer de l’argent aux détenteurs d’un compte courant dans quatre pays étrangers : l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Le service est accessible depuis toutes les applications bancaires — sauf pour La Banque postale, qui a créé une application dédiée. Il sera gratuit pour tous les utilisateurs.Les quatorze banques envisagent d’enrichir les fonctionnalités de l’application au fil des années : d’abord simple solution de paiement, Wero devrait bientôt permettre de payer commerçants et professionnels sur Internet, avant d’être utilisé dans des commerces de proximité. Le service pourra aussi être utilisé pour effectuer des achats en plusieurs fois ou être utilisé pour partager des dépenses entre particuliers.Ce projet, initialement plus ambitieux, avec un coût de développement estimé en milliards d’euros, fait face depuis sa création à des vents contraires et a connu plusieurs retards successifs. Il a été largement revu à la baisse début 2022 avec l’abandon d’un projet de carte physique, à cause de dissensions entre les différentes banques partenaires.Concurrencer Visa et MastercardLe lancement de Wero vient également acter l’échec de son prédécesseur, Paylib. Imaginée par plusieurs banques françaises, la solution de paiement aux 35 millions d’inscrits n’a pas fait suffisamment d’adeptes pour être pérennisée.Avec ce nouveau service, les grandes banques européennes espèrent concurrencer les géants du secteur comme Visa, Mastercard, Apple Pay ou Google Pay. Aujourd’hui, aucun marché national « n’a les moyens pour concourir avec les grands concurrents internationaux », a rappelé la PDG d’European Payment Initiative (EPI), Martina Weimert. « Il faut vraiment la mutualisation des investissements et l’effort collectif », a-t-elle souligné, notamment à cause des milliards d’euros de coûts fixe que nécessitent ce genre d’innovations.Pour concourir, les banques comptent proposer à leurs clients et aux commerçants des tarifs plus compétitifs que ceux de leurs deux grands concurrents, les Américains Visa et Mastercard. Pour réellement s’installer, Wero devra être accepté demain par les commerçants. C’est là où devrait se jouer la « vraie bataille », selon EPI.

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Publish date : 2024-09-30 13:34:10

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L’Express

Israël – Hezbollah : ces menaces sans précédent qui pèsent sur l’Etat hébreu

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Vertigineux. En dix jours, Israël a réussi ce que l’on pensait impossible : éliminer la totalité du commandement du Hezbollah, une milice aux dizaines de milliers d’hommes et aux 150 000 roquettes, massée à sa frontière nord. Le tout sans perdre un seul soldat. A coup sûr, cet exploit israélien entrera dans les livres d’histoire militaire, de l’attaque des bipeurs explosifs à la frappe qui a débarrassé le monde du leader terroriste Hassan Nasrallah. « C’est le renseignement israélien à son meilleur niveau, il devient difficile d’imaginer mieux, assure Chuck Freilich, ancien conseiller à la sécurité nationale d’Israël. Mais nous avons déjà vu ce film par le passé, et les problèmes sur le long terme ne sont en aucun cas résolus. »L’Etat hébreu n’a en effet pas le temps de savourer. Les commémorations du 7 octobre rappelleront à tout un pays la terrible réalité du continent sur lequel il se trouve, un Moyen-Orient dans lequel le destin d’une nation bascule avec une poignée de missiles ou une mission suicide de fous de Dieu. Les succès d’hier créent l’hubris d’aujourd’hui et les catastrophes de demain. Avec son choix de l’escalade militaire sur tous les fronts – contre le Hamas à Gaza, le Hezbollah au Liban et les houthistes au Yémen – le gouvernement Netanyahou choisit aussi le risque maximum pour son pays, pourtant isolé comme rarement sur la scène internationale, en raison des dizaines de milliers de morts civiles causées par ses opérations.Certes, l’Iran et son « axe de la résistance » sont humiliés. Téhéran n’a été capable ni de répliquer à l’assassinat du leader du Hamas sur son sol, fin juillet, ni d’empêcher la destruction de l’état-major de sa milice la plus précieuse. Les mollahs encaissent, fulminent, mais restent impuissants. Pour l’instant. @lexpress Israël durcit son offensive contre le Hezbollah depuis plusieurs jours et transforme le Liban en théâtre d’une guerre de haute intensité. sinformersurtiktok apprendreavectiktok israel hezbollah liban ♬ original sound – L’Express – L’Express Alors que le régime iranien a plongé l’Occident dans le noir s’agissant de son programme nucléaire, celui-ci avance et peut réaliser une percée du jour au lendemain. Les attentats contre la communauté juive à l’étranger restent la marque de fabrique iranienne : n’oublions pas les 29 morts de l’attaque contre l’ambassade israélienne de Buenos Aires en 1992, un mois après l’élimination d’un leader du Hezbollah. Enfin, la République islamique continue son travail de sape pour déstabiliser le Moyen-Orient et faire en sorte que ce chaos se répande en Israël. Ses armes arrivent en nombre dans une Cisjordanie en ébullition et Téhéran veut faire tomber la Jordanie de l’intérieur, après la victoire des islamistes aux législatives le mois dernier. Autant de défis existentiels pour Israël.

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Author : Corentin Pennarguear

Publish date : 2024-09-30 13:47:31

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L’Express

Gaza : qu’est-ce que le FPLP, accusé de détenir des otages israéliens ?

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Le FPLP, ou Front populaire de libération de la Palestine. Si son nom retentit un peu moins fort que par le passé en Europe, le FPLP est en réalité un mouvement palestinien historique responsable d’attentats spectaculaires dans les années 1970, et classé organisation terroriste en occident. Peu à peu devenu minoritaire dans la bande de Gaza, il revient sur le devant de la scène depuis le 7 octobre 2023, pour son rôle présumé dans la détention d’otages israéliens… Et pour la polémique qu’il a récemment créée sur la scène politique française.Ces derniers jours, le FPLP est même devenu une cible privilégiée pour Israël : trois des membres de sa branche libanaise ont été abattus dans une frappe de missile de l’armée israélienne lancée au cœur de Beyrouth, ce lundi 30 septembre au matin. Pour cause : le groupe appuie le Hezbollah libanais dans ses opérations menées sur le nord d’Israël « en soutien » au Hamas.A Gaza aussi, le FPLP est un allié direct du Hamas. Parmi ses actions de soutien : l’organisation marxiste-léniniste est accusée par les autorités israéliennes de détenir en otage la famille Bibas, enlevée lors des attaques du 7 octobre 2023.Un mouvement historiquement connu pour ses attentatsClassée comme une organisation terroriste par l’Union européenne, les Etats-Unis, Israël, le Japon, le Canada et l’Australie, le Front populaire de libération de la Palestine est l’un des premiers mouvements palestiniens, créé en 1967 par Georges Habache. Lié à une forme de nationalisme arabe radical, le FPLP a hérité d’une influence révolutionnaire et marxiste dans les années 1970. A l’époque, il rejoint l’OLP de Yasser Arafat, mais présente une ligne plus dure que le parti majoritaire, le Fatah. Il ne reconnaît pas les accords d’Oslo, qui posent alors les jalons d’une résolution du conflit israélo-palestinien, et milite alors pour un seul Etat comprenant Juifs et Arabes.Il est responsable de nombreux attentats. Le plus célèbre : le détournement d’un avion d’Air France, en 1976, reliant Tel Aviv à Paris, à la suite duquel les 240 passagers sont retenus en otage en Ouganda, finalement libérés par un raid des forces armées israéliennes durant lequel le frère de Benyamin Netanyahou est tué. Les attentats se multiplient ensuite sur le territoire israélien dans les années 2000, la branche armée du FPLP, les « Brigades des signes rouges » procédant principalement par attentats suicides. Son secrétaire général, Ahmad Saadat, serait d’ailleurs toujours détenu dans les prisons israéliennes, condamné en 2008 à trente ans de réclusion.Le FPLP et la politique françaiseAujourd’hui, le mouvement laïque marxiste se mélange aux mouvements islamistes palestiniens dans la lutte contre l’Etat d’Israël. Si son influence a largement diminué depuis l’arrivée du Hamas au pouvoir en 2006 (il n’obtient alors que trois sièges au Parlement), il fait depuis peu les gros titres jusqu’en France. Le 10 juillet dernier, le mouvement publiait en effet un communiqué ayant retenu l’attention des médias de l’Hexagone et dont le Nouveau Front populaire, alors ressorti en très bonne position des législatives anticipées, se serait bien passé. »Le Front populaire de libération de la Palestine a suivi avec beaucoup d’intérêt l’Alliance des gauches françaises en tête des résultats des élections législatives et confirme qu’il s’agit d’un changement important en France qui pourrait contribuer à intensifier la pression sur le régime officiel français pour qu’il change sa politique sur de nombreuses questions, notamment la question palestinienne », énonçait ainsi le communiqué. Provoquant une réaction embarrassée de la gauche. “Il n’y a pas de lien entre le NFP et cette organisation”, a affirmé Manuel Bompard, le coordinateur de La France insoumise. Plusieurs connexions entre des personnalités de La France Insoumise et des membres du FPLP ont pourtant été rendus publiques.En octobre 2023 notamment, la députée insoumise Ersilia Soudais avait invité la militante Mariam Abou Daqqa, membre du FPLP, à l’Assemblée Nationale, quelques semaines avant son expulsion du territoire français. En mai 2023, plusieurs membres des Insoumis avaient également signé une tribune exigeant la libération de Georges Ibrahim Abdallah, membre de du FPLP détenu en France, condamné à perpétuité pour complicité d’assassinat de diplomates israéliens et américains en 1987.

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Publish date : 2024-09-30 13:48:27

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L’Express

Quand la pleine conscience nous éloigne de nous-mêmes, par Julia de Funès

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Aguerrir l’attention, diminuer le stress, stimuler notre cerveau, favoriser l’oxygénation du corps, renforcer notre système immunitaire, améliorer la qualité de notre sommeil, on ne compte plus les prétendus nombreux bienfaits sur la santé mentale et physique de la méditation de pleine conscience (ou mindfulness), vantée et accueillie par un nombre croissant de personnes et d’entreprises. La pleine conscience, a-t-on besoin de le rappeler, consiste à ramener notre attention sur l’instant présent et à observer, sans jugement, les sensations et les pensées telles qu’elles apparaissent ou disparaissent. Si la méditation de pleine conscience provient des traditions ancestrales bouddhiste et hindouiste, elle demeure une tendance significative au sein de notre société contemporaine.Ses thuriféraires estiment sa pratique d’autant plus incontournable à l’heure où la dispersion permanente liée aux outils digitaux, entre autres, laisse de moins en moins d’accalmie à l’esprit. L’engouement actuel pour la pleine conscience semble toutefois moins conjoncturel que structurel. Il n’est qu’un symptôme, celui d’un mouvement plus global d’individualisation, cette lame de fond qui traverse notre société faisant du « moi » de chacun l’intérêt suprême et de la coïncidence avec soi l’objectif de soins, d’attentions et de pratiques toujours plus nombreuses. Pleine conscience, visualisation positive, body scan, reiki, méditation, développement personnel, sophrologie, EFT… La diversité de ces multiples approches ne doit cependant pas masquer leur point commun, celui d’un mouvement introspectif, d’un retour sur soi, d’une réflexivité, d’un retournement sur soi-même que ces démarches suivent pour ainsi dire toutes.Sans déprécier l’absolue nécessité de la conscience réflexive (puisque la responsabilité d’une vie impose de se retourner sur soi-même), et sans dénigrer les bienfaits incontestables des démarches introspectives, nous pouvons toutefois questionner le recours systématique à celles-ci. Car la coïncidence avec soi-même passe-t-elle nécessairement par une approche intérieure et autarcique ? Ne suppose-t-elle pas au contraire une mise en mouvement ? Une projection vers l’extérieur ? Une sortie de soi ?Avons-nous suffisamment remarqué que nous n’adhérons jamais si pleinement à nous-mêmes qu’absorbés dans une activité, un sport, un travail, un art, un loisir, un élément naturel, une émotion, une relation…, bref, dans une présence autre ? L’immersion dans un ailleurs procure un sentiment de coïncidence souvent bien plus fort que celui procuré par les démarches introspectives, qui nous désolidarisent de nous-mêmes en nous objectivant. Car la conscience réflexive nous met à distance, fait de nous des spectateurs, et en ce sens nous éloigne de nous-mêmes.Certaines qualités, avertit le philosophe Vladimir Jankélévitch, sont même anéanties par la conscience qu’on en prend. Prenez le charme : il suffit de se penser charmant pour devenir un charmeur et perdre tout charme. L’humour : il suffit de se penser drôle pour se transformer en pitre pathétique. La modestie : il suffit de confesser sa modestie pour évoluer en vaniteux subtil. Il suffit de se savoir beau et d’en jouer pour s’enlaidir de prétention. Il n’y a rien de moins impactant qu’un orateur qui s’écoute parler, rien de plus risqué pour un pianiste que de se regarder jouer, rien de plus malheureux qu’un homme heureux qui conscient de son bonheur finit par ne plus l’être de crainte de ne plus l’être… Certains moments imposent donc de ne pas les voir pour mieux les vivre.Certaines qualités exigent de ne pas en avoir conscience pour les posséder. Certaines vertus n’adviennent que dans l’ignorance de soi-même. Etre sans savoir qu’on est, faire sans se regarder faire, vivre sans se regarder vivre nous éloigne de nous-mêmes mais nous rend au monde. Cette présence au monde rend tangible notre propre présence. Raison pour laquelle nous ne ressentons jamais si bien notre être que loin de nous. L’expérience de soi procède pour ainsi dire de cette forme passagère d’inconscience, d’insouciance ou d’absence à soi-même que Jankélévitch appelle « nescience ». Pleine conscience sans nescience n’est que ruine de soi.Julia de Funès est docteur en philosophie.

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Author : Julia De Funès

Publish date : 2024-09-30 11:45:00

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L’Express

Conflit au Proche-Orient : pourquoi Israël cible aussi le Yémen

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Gaza, le Liban, et… le Yémen. Le pays, séparé d’Israël par l’Arabie saoudite, a été touché dimanche 29 septembre par de nouvelles frappes aériennes israéliennes qui ont fait quatre morts et 33 blessés à l’Ouest du territoire. Cible de la frappe : des bases et infrastructures exploitées par les Houthis, ces rebelles islamistes chiites contrôlant la majorité du Yémen, alliés de l’Iran et donc par extension du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien.Les Houthis, puissant bras armé de « l’Axe de résistance »Ces tirs étaient une réponse à un missile envoyé, samedi, par les Houthis vers l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv. Alors que l’armée israélienne affirme qu’il est tombé dans une zone non habitée sans faire de victime, une vidéo du porte-parole des Houthis Yahya Saree indique que le « nouveau missile balistique hypersonique » a touché sa cible, une position militaire à Jaffa près de l’aéroport. Une agression qui survient malgré les mises en garde du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui prévenait encore mi-septembre : « Les Houthis devraient savoir que nous faisons payer un lourd tribut à toute tentative de nous nuire ».Les Houthis n’en sont de fait pas à leur première attaque sur Israël. Eux qui comptent parmi leurs slogans « Mort à Israël », « Mort à l’Amérique » et « Malédiction sur les juifs » sont un puissant bras armé de ce que l’Iran appelle « l’axe de la résistance ». Depuis le 7 octobre 2023, ils affirment avoir ouvert un front avec Israël en « solidarité » avec les Palestiniens de la bande de Gaza. En juillet dernier déjà, ils ont ainsi mené une attaque de drone sur Tel-Aviv qui a tué un civil. Ils s’en prennent aussi régulièrement en mer Rouge ou dans le golfe d’Aden à des navires liés à Israël, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni.Israël vise des infrastructures yéménites utiles à l’IranDimanche donc, « une nouvelle agression israélienne a visé le port de la ville de Hodeida et celui de Ras Issa dans la province du même nom, ainsi que deux centrales électriques », a indiqué la chaîne des insurgés yéménites « Al-Massirah ». Une information rapidement confirmée par l’armée israélienne, qui a affirmé qu' »au cours d’une opération aérienne de grande envergure, des dizaines d’appareils de l’armée de l’air ont attaqué des cibles à usage militaire du régime terroriste des Houthis », dont en particulier des « centrales électriques et un port maritime ».Au-delà d’un acte de représailles envers les Houthis, cette attaque est aussi pour Israël une manière d’atteindre l’Iran, dont l’influence est très puissante sur les pays islamiques dans la région. Selon le porte-parole de l’armée israélienne David Avraham, le port maritime d’Hodeida visé par les missiles était « utilisé par les Houthis pour « transférer des armes iraniennes dans la région et des fournitures pour les besoins militaires ». Samedi, les Houthis ont affirmé que l’assassinat vendredi par Israël du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah allait renforcer « leur détermination » pour attaquer Israël. En retour, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a prévenu qu' »aucun endroit n’était trop éloigné » pour Israël.

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Publish date : 2024-09-30 12:16:02

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L’Express

Surtaxe sur les entreprises : vous avez dit « temporaire » ?

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A l’approche de la présentation du budget 2025 au Parlement, Michel Barnier dévoile ses cartes pour tenter de résorber un déficit public devenu hors de contrôle et qui devrait dépasser, au dernier pointage, les 6 % du PIB cette année. L’étiage n’est pas sans rappeler ceux de 2009 (7,4 %) et de 2021 (6,6 %). Deux années de crises aiguës, financière pour la première, sanitaire pour la seconde, pendant lesquelles la France fit le choix d’augmenter massivement ses dépenses publiques pour éviter la récession. En 2024, ni subprimes ni Covid pour justifier la dérive des comptes nationaux. Alors quoi ? Dans un entretien le 27 septembre au Journal de Saône-et-Loire, le Premier ministre a esquissé un début d’explication : « J’ai trouvé une situation très dégradée, beaucoup plus dégradée que cela a été dit. » Parti enseigner à Lausanne après un septennat à Bercy, Bruno Le Maire a dû apprécier la carte postale…L’exceptionnel qui dure, une tradition françaisePoussant son droit d’inventaire, le chef du gouvernement amorce, dans le même temps, un virage à gauche et préconise de revenir sur certaines baisses d’impôts mises en œuvre depuis 2017 par Emmanuel Macron et ses troupes. « Nous allons faire appel, de manière exceptionnelle et temporaire, à ceux qui peuvent contribuer à cet effort », souffle-t-il. Sa cible ? Les grandes entreprises qui réalisent plus de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires. En leur imposant une surtaxe d’impôt sur les sociétés, lequel repasserait de 25 % à 33 %, ce sont 8 milliards d’euros de recettes fiscales supplémentaires qui pourraient tomber dans les caisses de l’Etat. Du « temporaire », croix de bois, croix de fer… »Les impôts exceptionnels existent en France depuis longtemps et ils durent », rappelait avec malice l’expert en finances publiques François Ecalle, dans un billet publié l’an dernier sur le site de Fipeco. Les exemples abondent. En 2012, une contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, aux taux de 3 et 4 %, est instaurée « jusqu’à l’année au titre de laquelle le déficit public est nul ». Elle est toujours en place. Quant à la contribution au remboursement de la dette sociale, créée en 1996, elle devait s’arrêter avec l’extinction de ladite dette, prévue au bout de treize ans et un mois. Un horizon tellement précis… qu’il n’en finit plus d’être repoussé. En matière fiscale, le slogan de Mai 68 donne lieu à une variante bien connue des spécialistes :  » Exceptions, pièges à c…  »

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Author : Arnaud Bouillin

Publish date : 2024-09-30 11:36:03

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L’Express

Le RN devant la justice : tout comprendre au procès des « assistants parlementaires »

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Un procès aux lourds enjeux politiques pour la cheffe de l’extrême droite et son parti s’ouvre ce lundi matin devant le tribunal correctionnel de Paris. Marine Le Pen et plusieurs membres de l’ancien Front National sont soupçonnés d’avoir détourné des fonds du Parlement européen pour payer des salariés du parti entre 2004 et 2016, en faisant passer leurs postes pour ceux d’assistants parlementaires. Au-delà d’une amende très salée, la cheffe de file risque une peine d’inéligibilité qui pourrait venir freiner sa course fulgurante vers l’élection présidentielle de 2027.Qui est jugé ?Marine Le Pen ainsi que 24 membres et ex-membres du Front National (devenu Rassemblement National) sont sur le banc des accusés. Parmi les figures les plus connues du grand public vont notamment comparaître neuf anciens eurodéputés dont Louis Aliot, aujourd’hui vice-président du RN, l’ex-numéro 2 du parti Bruno Gollnisch, ou encore le député et porte-parole du RN Julien Odoul. À leurs côtés, 12 personnes ayant été leurs assistants parlementaires et quatre collaborateurs du parti seront aussi jugés dans ce procès prévu sur trois demi-journées par semaine jusqu’au 27 novembre.Jean-Marie Le Pen, 96 ans, concerné par les accusations, ne comparaîtra pas, une expertise ayant déterminé qu’il n’était pas « en état » d’être jugé pour des raisons de santé, comme l’ex-eurodéputé Jean-François Jalkh.En quoi consiste l’affaire ?L’affaire des « assistants parlementaires » a été ouverte en 2015 par un signalement du président du Parlement européen Martin Schulz, et concerne de très nombreux contrats d’attachés parlementaires sur une période de plus de dix ans (2004-2016). Le parquet de Paris a évoqué en septembre 2023 « un véritable système mis en place pour faire supporter, par le Parlement européen, une partie des charges de fonctionnement du FN via la prise en charge des salaires d’un nombre croissant de ses employés ». Ce « système », validé par Jean-Marie Le Pen puis sa fille, selon l’accusation, se serait accéléré avec l’entrée au Parlement en 2014 de 23 eurodéputés FN (contre trois auparavant).Pour l’accusation, ces « assistants », bien en peine de décrire leurs tâches, n’en avaient que le titre. Certains n’avaient même jamais rencontré leur employeur officiel ou mis les pieds au Parlement et ne travaillaient, selon l’accusation, que pour le parti – ce qui est interdit dans la réglementation européenne. « Marine, serait-il possible que je vienne à Strasbourg demain pour voir comment se déroule une session » au Parlement, « et faire la connaissance de Mylène Troszczynski à qui je suis rattaché ? », écrivait Julien Odoul en février 2015, soit quatre mois après le début de son contrat d’assistant parlementaire de Mme Troszczynski. « Oui bien sûr », avait alors répondu Marine Le Pen.Quelle peine encourent les prévenus ?Les prévenus, jugés notamment pour détournement de fonds publics ou complicité de ce délit, encourent un maximum de dix ans d’emprisonnement et un million d’euros d’amende. Et surtout une peine d’inéligibilité de dix ans susceptible d’entraver les ambitions présidentielles de Marine Le Pen pour 2027. « Mais il n’y a pas de raison qu’elle soit déclarée inéligible puisque François Bayrou, poursuivi pour les mêmes faits, président de parti politique lui aussi, a été relaxé. Donc ce qui vaut pour l’un devrait valoir pour l’autre », assurait Sébastien Chenu sur RTL ce dimanche.Le Parlement européen, partie civile, a évalué son préjudice financier à trois millions d’euros. Il ne réclamera que deux millions, un million ayant déjà été remboursé (ce qui n’est pas un aveu de culpabilité, a assuré le RN).Quelle est la défense du RN ?La plupart des prévenus contestent en bloc, évoquant une « mutualisation » du travail des assistants parlementaires. Le RN dénonce depuis des années un « acharnement », voire une procédure « politique ». « Nous n’avons rien à nous reprocher dans cette affaire », déclarait dans Le Parisien mi-septembre Marine Le Pen, 56 ans, disant tenir à expliquer à la barre que les assistants parlementaires ne sont « pas des salariés du Parlement européen » et ont « évidemment vocation, pour un certain nombre d’entre eux, à faire de la politique ». »Ce n’est pas un procès politique car les juges ne font pas de politique, mais c’est un règlement de compte politique de la majorité du Parlement européen », abonde auprès de l’AFP Me Alexandre Varaut, avocat et député européen RN.Marine Le Pen sera-t-elle présente ?La cheffe de file du RN a fait savoir qu’elle comptait se rendre autant que possible face aux juges. Mardi, elle pourrait cependant privilégier la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre Michel Barnier à l’Assemblée nationale. « Marine Le Pen a choisi d’être très présente dans ce procès. Certains disent ‘elle va se cacher, elle ne viendra pas’. Non, pas du tout. Ce n’est pas le genre de la maison », a assuré dimanche sur RTL le député RN Sébastien Chenu, promettant que Marine Le Pen avancerait « un certain nombre de nouveaux éléments ».

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Publish date : 2024-09-30 09:54:58

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L’Express

Cannabis : dans certains Etats américains, la légalisation a de surprenants effets

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Régulation d’un marché contrôlé par les réseaux mafieux, création d’emplois, nouvelles recettes fiscales permettant de financer des campagnes d’information et de prévention, voire le système de santé. La légalisation du cannabis est toujours accompagnée de son lot de promesses, qui se heurtent à des craintes bien réelles de dégâts potentiels sur la santé publique.En France, la question de la légalisation du cannabis est au point mort. L’idée n’est pas un sujet majeur pour les grands partis politiques du pays. Dans le reste de l’Europe, les positions évoluent doucement. En avril dernier, l’Allemagne est ainsi devenu le troisième pays européen, à partiellement légaliser le cannabis récréatif, après Malte et le Luxembourg. Mais ces décisions, encore récentes, n’ont pas encore livré tous leurs enseignements.Aux Etats-Unis, la légalisation de la marijuana remonte à plus de dix ans dans certains Etats. L’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) s’est donc penché sur les impacts de ces politiques dans trois Etats (Californie, Washington, Oregon). Cette analyse, proposée dans l’enquête Astracan (Analyse stratégique des politiques de régulation du cannabis) parue ce lundi 30 septembre, est riche en enseignements. « Nous avons mené un travail de plusieurs années, sur le terrain, afin d’obtenir une vue transversale de ce que recouvre la régulation du marché du cannabis dans ces trois Etats, ainsi que ses impacts économiques et sur la santé publique », explique Ivana Obradovic, directrice adjointe de l’OFDT et auteure du rapport.Le marché noir en recul, persistance du « marché gris »Aux Etats-Unis, la plante est légalisée dans certains Etats, mais reste classée dans les drogues illégales au niveau fédéral, ce qui crée un étonnant patchwork de règles. Néanmoins, ces projets de légalisation affichent tous un objectif commun : « renforcer l’interdit d’accès des mineurs au cannabis, reprendre la main sur le marché (illégal) et mieux protéger les consommateurs adultes à travers un meilleur contrôle de la substance, de ses usages et de ses conséquences », rappelle le rapport de l’OFDT. Certains États ont également voulu développer une filière économique rentable (Californie, Oregon), tout en favorisant l’accès des « petits opérateurs » au marché légal (Californie) et en évitant la constitution de monopoles (Washington). »Partout, le cannabis a été un marché très florissant qui s’est professionnalisé et développé. Ce secteur s’est industrialisé, un changement majeur qui est allé de pair avec le développement d’une économie directe (la production et la création de nouvelles gammes de produits) et indirecte : création de sociétés de biotechnologie, développement de la recherche mais aussi d’un marketing spécifique », résume Ivana Obradovic. La légalisation du cannabis est donc allée de pair avec une amplification de l’offre de produits dérivés, ce qui a généré des profits économiques importants.Plusieurs difficultés apparaissent néanmoins, dont celles liées à la transition du marché illicite vers le marché légal. « Dans les trois États étudiés, le marché noir recule progressivement », indique le rapport. Mais la légalisation semble tout de même avoir participé à juxtaposer les marchés licites, illicites et « gris ». Ainsi, le marché légal est parfois alimenté par le cannabis produit illégalement, mais vendu dans des dispensaires non contrôlés proposant du cannabis à usage médical. Le marché illégal, lui, se fournit parfois avec du cannabis légalement produit, mais ne trouvant pas de débouché sur le marché légal faute de points de vente physiques en nombre suffisant et à cause de l’interdit fédéral qui empêche d’exporter le cannabis légal, y compris d’un Etat à l’autre.Hausse de la consommation chez les majeursL’enquête montre aussi que, contrairement aux promesses des politiques de légalisation, le développement du marché du cannabis légal ne s’est articulé que très marginalement autour de la santé publique. Ainsi, les contraintes pesant sur les règles d’emballage et d’étiquetage des produits du cannabis restent faibles, tout comme les tentatives de limiter la publicité et la promotion de produits dérivés du cannabis. Surtout, l’autorisation de l’innovation commerciale a ouvert la voie à une diversification rapide de l’offre et à un élargissement des clientèles.Heureusement, la consommation de cannabis chez les mineurs – qui reste interdite malgré la légalisation – a diminué. « Cette baisse était déjà visible avant la légalisation, rappelle Ivana Obradovic. En tout cas, la légalisation n’a pas infléchi cette diminution ». En revanche, la consommation chez les adultes de plus de 25 ans a augmenté de manière très rapide dans les trois Etats étudiés. Cette hausse s’explique, selon la spécialiste, par l’amplification de l’offre de produits dérivés, dont des nouveaux produits de synthèse, mais aussi des produits de niche, comme les « cannabis gourmet », en plein essor en Californie, qui imitent les codes et les savoir-faire promotionnels de l’œnologie et de l’industrie du luxe.La tendance haussière est uniforme au-delà de 25 ans. Et la consommation de cannabis a également augmenté parmi les jeunes adultes (18-25
ans) dans les premières années suivant la légalisation, dans des proportions parfois importantes. »Il y a également tout un jeu marketing autour des différents cannabinoïdes – il y en a une centaine dans la plante de cannabis, outre le THC et le CBD -, mais aussi des terpènes, c’est-à-dire les arômes, ce qui a abouti à la création quasi infinie de nouveaux produits », précise Ivana Obradovic. De nouvelles manières de consommer sont également apparues, dont le dabbing, qui consiste à fumer du cannabis à la manière de l’opium, et surtout le vapotage régulier.Les « concentrés » inquiètentPlus inquiétant, l’OFDT constate un manque de restriction sur la composition des produits autorisés. Le taux de THC, le principal composant psychoactif de la plante, n’a ainsi pas été plafonné. « Cela a donné lieu à la création de’concentrés’, des produits aux tons jaune ou beige, liquides ou solides, parfois fumés mais surtout utilisés dans des vaporisateurs plus ou moins design, plus ou moins tendance », poursuit la spécialiste. Certains’concentrés’affichent des taux de THC allant jusqu’à 80 %, parfois même 90 %, contre généralement 15 à 25 % pour l’herbe ou les résines « classiques ». Sur Internet, de nombreuses vidéos montrent des utilisateurs s’écrouler après une simple bouffée de ce genre de produit.Le succès économique est là. Dans les Etats de Washington et de l’Oregon, les « concentrés » représentent un tiers de la vente de cannabis ces deux dernières années. Mais, au-delà du risque d’intoxication aiguë, les effets sanitaires à long terme ne sont pas connus, ce qui ouvre de grandes zones d’incertitudes, surtout dans un marché aussi débridé.Produit de cosmétique, à fumer, à vapoter, à « dabber » ou encore à ingérer. La créativité marketing semble sans fin. »Cela fait 10 ans que le cannabis est légalisé dans certains Etats, mais il est encore trop tôt pour évaluer les impacts sur la santé, notamment la santé mentale, à moyen et long terme », prévient la directrice adjointe de l’OFDT, qui ajoute néanmoins que la légalisation a permis un nouvel essor du développement de la recherche sur l’impact des cannabinoïdes sur la santé. Une chose paraît claire : plus il y a de points de vente physique, et plus les problèmes de santé publique sont accrus.Le rapport pointe, enfin, une autre promesse tenue. La légalisation devait permettre d’engranger de nouvelles recettes fiscales qui devaient financer des campagnes de prévention. « Mais quand on regarde l’allocation des ressources, on se rend compte qu’il y a peu d’argent consacré à cet objectif », affirme Ivana Obradovic. Ainsi, l’un des éléments clefs d’une légalisation visant à une plus grande sécurité de la santé publique se trouve, là encore, mis de côté.

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Author : Victor Garcia

Publish date : 2024-09-30 10:00:00

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L’Express

EN DIRECT. Le chef du Hamas au Liban tué dans une frappe israélienne

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Alors que le chef de la diplomatie française a atterri à Beyrouth dimanche soir, l’armée israélienne a annoncé ce lundi 30 septembre avoir mené à l’aube, pour la première fois depuis le début de la guerre, une frappe au centre de la capitale Beyrouth contre un groupe islamiste libanais, « le Front populaire pour la libération de la Palestine ». Quelques heures plus tard, le Hamas a annoncé la mort de son chef au Liban, Fatah Charif Abou al-Amine, au sud du pays, qu’Israël bombarde sans relâche depuis dimanche et ce lundi matin. Le bilan des frappes de l’armée israéliennes dimanche monte à 105 victimes selon le ministère Libanais de la santé.Les infos à retenir⇒ Le Hamas annonce que son chef au Liban a été tué dans une frappe aérienne⇒ Pour la première fois depuis le début de la guerre, Israël a frappé le cœur de Beyrouth ce lundi⇒ Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot est à Beyrouth07h45Le chef du Hamas au Liban tué dans une frappe aérienneLe Hamas a annoncé ce lundi que son chef au Liban avait été tué dans une frappe aérienne dans le sud du pays, où l’armée israélienne mène des raids contre le Hezbollah. « Fatah Charif Abou al-Amine, le chef du Hamas au Liban et membre de la direction du mouvement à l’étranger », a été tué dans une frappe contre sa maison dans le camp de réfugiés palestiniens d’al-Bass, dans le sud du Liban, indique un communiqué du Hamas. Il a été tué avec sa femme, son fils et sa fille lors d’un « assassinat terroriste et criminel », a ajouté le mouvement islamiste.07h15L’Arabie saoudite appelle au respect de la « souveraineté » libanaiseL’Arabie saoudite a appelé lundi au respect de la « souveraineté et de l’intégrité territoriale » du Liban. « Le Royaume appelle la communauté internationale à assumer ses responsabilités quant à la protection de la paix et de la sécurité régionales afin de préserver la région et sa population des dangers et des tragédies des guerres », a déclaré dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères. Ryad « suit avec une grande préoccupation les développements en cours en République du Liban », a-t-il ajouté.06h55Des dizaines de cibles du Hezbollah frappées à l’aube »Les avions de combat de l’armée de l’air ont attaqué des dizaines de cibles de l’organisation terroriste Hezbollah dans la région de la Bekaa, au Liban », a indiqué un porte-parole de la Défense civile sur Telegram, précisant : « parmi les cibles attaquées, des dizaines de lanceurs et de bâtiments où étaient stockées des armes ».Le bilan des violents raids menés la veille par l’armée contre des fiefs du Hezbollah au Liban, deux jours après la mort de son chef Hassan Nasrallah, monte désormais à 105 personnes selon le ministère de la santé. Dimanche soir, l’armée israélienne a dit avoir mené environ 120 frappes supplémentaires « de grande envergure » dans le sud du Liban, dans la plaine de la Bekaa ou encore dans la banlieue sud de Beyrouth, où Hassan Nasrallah a péri vendredi. Ces dernières 48 heures, 14 secouristes ont par ailleurs trouvé la mort dans les frappes israéliennes.06h30Le chef de la diplomatie française à BeyrouthLe chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot est arrivé au Liban dimanche soir, premier haut diplomate occidental à se rendre au Liban depuis l’intensification des frappes israéliennes visant le Hezbollah. Il a commencé par remettre une aide sanitaire d’urgence au ministre libanais de la Santé Firass Abiad, qui l’a « remercié » pour « un don de onze tonnes et demie qui renforcera le stock médical pour traiter les situations d’urgence » et a salué « ses efforts pour faire face aux répercussions des attaques israéliennes ».Il entamera ensuite une réunion de travail sur la situation des ressortissants français, alors que son arrivée coïncide avec l’annonce dimanche soir de la mort d’un deuxième Français, après celle d’une ressortissante française âgée de 87 ans lundi dernier après une « forte explosion » dans un village du sud du pays. Après des entretiens avec plusieurs ministres, Jean-Noël Barrot doit aussi rencontrer le Coordonnateur spécial des Nations unies pour le Liban et la Force intérimaire des Nations unies (Finul).06h10Première frappe israélienne au cœur de BeyrouthL’armée israélienne a mené ce lundi 30 septembre, selon une source sécuritaire libanaise, une frappe dans le cœur de la capitale libanaise Beyrouth, la première depuis le déclenchement des hostilités entre Israël et le Hezbollah il y a un an. Selon cette source sécuritaire libanaise, « au moins quatre personnes ont été tuées dans une frappe de drone israélienne visant un appartement appartenant à la Jamaa Islamiya à Beyrouth intra-muros ». Ce groupe islamiste libanais sunnite appuie le Hezbollah dans ses opérations menées sur le nord d’Israël « en soutien » au Hamas. Le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), une organisation palestinienne laïque de gauche et qualifiée de terroriste par Israël et l’Union européenne, a annoncé la mort de trois de ses membres dans la frappe.06h05″Plus de 20 terroristes » tués avec le chef du HezbollahSelon une déclaration de l’armée israélienne dimanche 29 septembre, « plus de 20 autres terroristes » du Hezbollah libanais ont péri dans la frappe aérienne ayant détruit vendredi « le quartier général souterrain de Beyrouth situé sous des bâtiments civils » dans la banlieue sud de Beyrouth, qui a coûté la vie à son chef, Hassan Nasrallah. Elle a précisé avoir également tué Nabil Qaouq, un haut responsable du conseil central du Hezbollah, dans une frappe aérienne dans la banlieue de Beyrouth, ainsi que Ibrahim Hussein Jazini, Samir Taoufiq Dib, Abed al-Amir Muhammad Sablini et Ali Naaf Ayoub.

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Publish date : 2024-09-30 08:43:05

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L’Express

Gouvernement Barnier : Retailleau voudrait un référendum sur l’immigration

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Le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a exprimé dimanche 29 septembre son « regret » qu’on ne puisse pas faire de référendum sur l’immigration en France, jugeant aussi qu' »il n’y aura de maîtrise de l’immigration que si on a un plan d’ensemble ». « On ne peut pas faire en France […] malheureusement pour des raisons constitutionnelles […] de référendum sur l’immigration. Moi, je le regrette », a dit Bruno Retailleau sur LCI. Interrogé sur son souhait personnel d’un tel référendum, il a répondu : « Oui, mille fois oui », notant qu' »il faudrait d’abord réviser la Constitution » pour « permettre une extension du périmètre, du champ sur lesquels on peut consulter par référendum ».L’immigration n’est pas une chance, ni pour les migrants qu’on ne peut pas accueillir décemment, ni pour les Français. pic.twitter.com/Cgk7Uv3BJq— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) September 29, 2024Interviewé de son bureau, place Beauvau, Bruno Retailleau a justifié ce souhait d’un référendum par le fait que « l’immigration est un des phénomènes qui a le plus bouleversé la société française depuis 50 ans, depuis un demi-siècle, sans que jamais les Français n’aient eu à se prononcer ». Jugeant que « l’immigration n’est pas une chance », le ministre a estimé qu' »il n’y aura (it) de maîtrise de l’immigration que si on a un plan d’ensemble ».Pointant « un maquis de règles juridiques », il s’est dit prêt à utiliser « tous les leviers », tout en se disant « respectueux » du Premier ministre Michel Barnier qui doit faire sa déclaration de politique générale mardi et « annoncera un certain nombre de mesures ». Bruno Retailleau a notamment cité la piste d’une extension de la durée maximale de la rétention pour les personnes soumises à une obligation de quitter le territoire français (OQTF). « On peut l’étendre de beaucoup, en doublant » à 180 jours, a-t-il jugé, mais « ce n’est pas suffisant ». Il a également cité le sujet des expulsions, estimant qu' »on doit assumer un rapport de force » pour renvoyer les personnes dans leur pays d’origine, en citant « trois leviers » : l’octroi de visas, l’aide au développement et le commerce. Interrogé pour savoir s’il était pour la double peine, c’est-à-dire à l’expulsion systématique après que la peine a été purgée, il s’est par ailleurs dit « bien sûr » favorable.Des propos « réjouissants » pour Marion MaréchalL’interview du ministre de l’Intérieur a suscité de nombreuses réactions sur X. Prisca Thévenot (Renaissance), l’ancienne porte-parole du gouvernement, a estimé qu’on pouvait « parler immigration sans dénigrer les Français qui en sont issus ». « Notre langue permet de faire la différence entre immigration illégale et légale. La première est à combattre, la deuxième à contrôler. Ne pas faire la distinction fait le lit du RN », a-t-elle fustigé. « Quelle serait la différence avec un ministre de l’Intérieur RN ? », s’est interrogé le chef de file des députés PS Boris Vallaud.L’eurodéputée d’extrême droite Marion Maréchal a en revanche salué des propos « réjouissants ». « Double-peine, accords avec l’Algérie, société multiculturelle : difficile d’être en désaccord avec les mots de Bruno Retailleau ce soir », a-t-elle jugé.

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Publish date : 2024-09-30 08:11:48

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L’Express

Obésité : inspirons-nous du Royaume-Uni et adoptons une loi Evin contre la malbouffe

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Le Royaume-Uni a récemment annoncé qu’à partir du 1er octobre 2025, des restrictions seront mises en place sur la publicité pour les aliments et boissons jugés moins sains, tant à la télévision qu’en ligne. Ces mesures incluent un couvre-feu publicitaire avant 21h à la télévision et une interdiction totale des publicités payantes en ligne pour ces produits. Pendant ce temps, en France, la situation reste tout aussi préoccupante. Les projections concernant l’obésité à l’horizon 2030 indiquent qu’entre un quart et un tiers des adultes pourraient être touchés. Si en 1997, cette maladie concernait 8,5 % des adultes, en 2020, ce taux a doublé pour atteindre 17 %[1]. Ces chiffres soulignent l’urgence d’agir. Face aux mesures adoptées outre-Manche, il est pertinent de s’interroger sur la situation en France. Retour sur un problème grandissant.Le nombre croissant de personnes malades s’inscrit dans une véritable « épidémie de maladies non transmissibles chroniques », qui représentent désormais plus de la moitié de la charge de morbidité mondiale. L’obésité, en particulier, est étroitement liée à l’évolution de nos habitudes alimentaires, marquées par une consommation excessive d’aliments trop gras, trop salés, trop sucrés[2] et ultratransformés.C’est dans ce contexte qu’ont émergé diverses étiquettes nutritionnelles sur les emballages alimentaires, dont le Nutri-Score [3]. Ce système synthétise les informations nutritionnelles en cinq catégories, de A à E (A étant associé à une meilleure qualité nutritionnelle, et E à une moins bonne). La consommation d’aliments moins bien classés sur l’échelle du Nutri-Score est associée au développement de maladies chroniques[4], tout comme ceux qui sont ultratransformés. De nombreuses données montrent que les étiquettes nutritionnelles apposées sur l’emballage ont un réel impact pour aider les gens à faire des choix alimentaires plus sains[5]. Il est donc crucial de s’appuyer sur cet outil pour offrir aux Français et Françaises une information claire et efficace.Pour les personnes concernées, le surpoids a des conséquences très néfastes. Les complications morbides de l’obésité sont importantes et graves : risque accru de développer un diabète de type 2, pathologies cardiovasculaires, cancers, troubles psychiques, large altération de la qualité de vie, stigmatisation et discriminations…13 milliards de dépenses d’ici à 2030De plus, pour la société française, le coût de l’obésité est déjà considérable et risque de devenir insoutenable. En 2020, l’Assurance Maladie a consacré 8,4 milliards d’euros aux soins liés à l’obésité, soit près de 4 % de l’ensemble de ses dépenses[6]. Si la tendance actuelle se poursuit, ce chiffre pourrait dépasser les 13 milliards d’ici à 2030. En outre, la progression de l’épidémie va aggraver les autres conséquences sociales de l’obésité au premier rang desquels les décès prématurés mais aussi les arrêts de travail, et les pertes de production induites.Cette situation n’est pas inéluctable. Le dernier Plan National Nutrition Santé (PNNS4, 2019-2023[7]) a permis d’améliorer les comportements alimentaires et les pratiques d’activité physique. Cependant, ces avancées doivent être consolidées face à la progression rapide de la maladie et de ses impacts socio-économiques. Malgré les efforts déployés, l’épidémie d’obésité et de surpoids demeure un problème de santé publique majeur.Il est crucial de reconnaître que la prévention, et l’accès à une alimentation de qualité ne relèvent pas seulement de la responsabilité individuelle. Cette situation est en grande partie due à des incitations comportementales très défavorables qui encouragent l’adoption de mauvaises habitudes alimentaires, ciblant en priorité les populations les plus défavorisées. Ces inégalités sociales de santé, encouragées par les industriels, ne sont plus acceptables. Il devient urgent de prendre conscience de ces facteurs pour mieux les combattre.Au lieu de cela, les Français vivent dans un environnement dans lequel la publicité favorisant les comportements alimentaires néfastes est très forte. En 2022, à la télévision, sur les heures d’écoutes conjointes adultes/enfants, 57% des publicités portaient sur des aliments classés Nutri-Score D et E. Les fruits et légumes ne représentaient que 1% des spots publicitaires.[8] Or, des études montrent maintenant clairement les liens entre ces publicités et l’adoption de comportements néfastes pour la santé[9][10].Des mesures fortes sont possiblesIl n’y a pas de fatalité. L’épidémie d’obésité se développe à une vitesse telle que des mesures fortes doivent être prises sans délai, notamment en matière d’information, d’éducation à la santé et de prévention. En 1991, malgré un lobbying important des industriels, la loi Evin a permis de limiter considérablement la consommation de tabac et d’alcool, en limitant la publicité et en renforçant l’information des consommateurs sur les risques liés à la consommation de ces produits. Cette initiative a prouvé que des mesures fortes peuvent inverser des tendances inquiétantes.Sur la scène internationale, nombreuses initiatives sont nées pour alerter sur cette problématique, comme un groupe européen de l’OMS [11], la Ligue nationale Contre l’Obésité [12], ou Foodwatch. En France, la ligue contre l’obésité [13] mais aussi la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) [14] et la Cour des comptes [15]ont mis en garde contre cette situation et proposé des mesures fortes.Il revient donc à la puissance publique de prendre rapidement des mesures concrètes et ambitieuses pour lutter contre les causes de cette épidémie et répondre à cette urgence de santé publique. Alors que nos voisins britanniques ont décidé de protéger les enfants de l’exposition à des publicités influençant leurs préférences alimentaires dès le plus jeune âge, nous proposons la discussion d’une loi Evin de la malbouffe qui inclurait notamment :– l’obligation d’apposer le Nutri-Score sur tous les emballages alimentaires- l’interdiction de toutes formes de publicité pour tous les aliments dont le Nutri-Score est classé D ou E et/ou ultratransformés.Face à l’épidémie de maladies chroniques, ayons l’audace d’adopter des mesures fortes et ambitieuses pour protéger la santé des habitants et habitantes de l’Hexagone.Signataires principaux (par ordre alphabétique) :· M. Marc Billaud, Directeur de recherche émérite au CNRS· Mme Coralie Cuif, directrice innovation et prévention, initiative @Hôtel-Dieu, AP-HP· Pr Patrick Pessaux, Service de Chirurgie Viscérale et Digestive, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Nouvel Hôpital Civil, Président CERES (Collectif écoresponsabilité en santé)· Dr Marine Sarfati, médecin hospitalo universitaire en Santé Publique, Hospices Civils de Lyon· Dr Berenice Segrestin, endocrinologue, praticienne hospitalière au Centre Intégré de l’Obésite, Hospices Civils de Lyon,· M. Raphaël Yven, co-fondateur du réseau, Le LierreSignataires complémentaires (par ordre alphabétique) :Adela Abella, soignante, La Croix De RozonStéphane Adam, soignant, CPTS plaines de santé, CrestBrune Angles, soignante, LyonBiliana Arsic, chercheuse, ParisAssociation Française de Chirurgie, ParisDelphine Astier, soignante, CH de Valence, ValenceVanessa Augis, soignante, CHU de Bordeaux, BordeauxXavier Balmelle, soignant, Hospices Civils de Lyon, LyonAlice Baras, soignanteValerie Bellino, membre institution, Geneva Health Forum, Genève (Suisse)Yohann Benedetti, réalisateur, LyonLoïc Blanchet-Mazuel, soignant, Collège de Médecine Générale, Alliance Santé Planétaire, Observatoire National des Alimentations Végétales, LyonGabrielle Bloch-Rosner, membre institution, Conseil Régional Grand Est, StrasbourgCamille Bourillon, soignante, GHDCSS, ParisFaustine Bredeche, soignante, Hospices Civils de Lyon, LyonFlorence Brunet-Possenti, soignante, chercheuse, AP-HP Université Paris Cité, ParisJulien Brunier, soignant, Alliance Santé Planétaire, RennesMarine Cargou, soignante, CHU de Bordeaux, BordeauxPauline Carles, soignante, CHU de Bordeaux, PessacSandrine Carvès, soignante, chercheuseCoralie Chambrin, soignante, Hospices Civils de Lyon, LyonRudy Chouvel, Directeur d’hôpital, FHF, ParisCindy Clemenson, soignante, CH de Valence, ValencePierre-Francois Cuif, Université Paris Saclay, ParisAdrien David, JupillesAudrey Delangle, soignante, libéral, CugnauxSylvain De Lucia, soignante, Hôpitaux Universitaires de Genève, GenèvePhilippe Denormandie, soignant, APHP, ParisChristelle Desmecht, soignante, orthophoniste, RaismesClairane Desrayaud, ParisMarion Donze, soignante, ValenceMartine Drai, soignante, MarseilleMarie Duval, soignante, AnzinEcotableJuliette Fernoux, soignante, MâconAnnick Fontbonne, chercheuse, INSERM, MontpellierJacques Franzoni, soignant, CPTS Grand Valenciennes, RaismesLucie Gaillot-Durand, soignante, Hospices Civils de Lyon, LyonJose Manuel Garcia, patient, La Croix De Rozon (Suisse)Agathe Gaudier, soignanteEtienne Gazaix-Fontaine, soignante, Hôpital intercommunal de Créteil, CréteilJohanna Gazet, soignanteGhislain Grodard-Humbert, membre institution, Association Française des Diététiciens Nutritionnistes – AFDN, ParisMarie Guirguis, soignante, Saint DenisHafsah Hachad, soignante, chercheuse, APHP – Alliance Santé Planétaire, ParisRomain Hellmann, soignant, APHP et ARS Grand EstHélène Jaeg, soignante, Hospices Civils de Lyon, LyonRobin Jamet, soignant, CHU de Bordeaux, BordeauxAlyssia Jeanselme, soignante, CH de Valence, ValenceOlivier Joannes-Boyau, soignant, chercheur, CHU de Bordeaux, BordeauxArthur Kaczmarczyk, soignant, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, StrasbourgArthur Keller, Expert des risquesJoëlle Lannes, soignante, ToulouseCindy Lauro, soignante, CHU de Bordeaux, BordeauxClaude Lecher, soignant, CH de Valence, ValenceSamuel Legeay,chercheur, Université d’Angers, AngersBruno Lemarchand, soignant, chercheur, CHU La Réunion, Saint Pierre La RéunionAnne-Marie Le Ray-Richomme, chercheuse, Université d’Angers, AngersLyon Info Obésité, LyonSonia Mallet, soignante, CH de Valence, ValenceElodie Mamou, soignante, APHP, ParisRomain Manet, soignant, Hospices Civils de Lyon, LyonLaurie Marrauld, chercheuse, EHESP, RennesCaroline Mathieu, soignante, Hospices Civils de Lyon, LyonIngrid Mery, soignante, CH de Valence, ValenceMatthieu Meune, cadre administratif, BordeauxVincent Michaud, soignant, CHU de Bordeaux, BordeauxPierre-Jean Minello, soignant, Hospices civils de Lyon, LyonSébastien Mirek, soignant, Hospices Civils de Beaune, BeauneRebecca Nabeth, soignante, Institut curie et CH Versailles, Saint CloudMagali Nello, soignante, diététicienne nutritionniste retraitéeMathieu Noirot, soignant, Syndicale et association de soignants, CarbonneVirginie Palermo, pharmacienne, enseignante, UFA Oberlin, StrasbourgFrédérique Perlier, consultante spécialisée dans la transition écologique des secteurs santé & industrie, Coopérative LyonJosselin Pibouleau, Directeur CPAM IndreMélanie Popoff, soignante, ParisClaire Potier, professionnelle de santé, CHRU de Nancy, NancyEmilie Puaux, soignante, infirmière libérale, Portes Lès ValenceAurélie Quillet, soignante, patiente partenaire, Lyon Info Obésité, Ligue Nationale contre l’Obésité, LyonFlore Rebischung, soignanteStéphane Renard, entreprise spécialisée dans l’écologie, LyonAlexandre Robert, soignant, Climate Action Accelerator, GenèveAlexandre Roy, étudiantXavier Roy, soignant, CHU Felix Guyon,Saint Denis De La RéunionJean Ruiz, soignant, Hospices Civils de Lyon, LyonLayal Sakr, soignante, diététicienne libérale et EHPAD et CPTS, Beaumont Les ValenceCamille Savary,chercheuse, Université d’Angers, AngersBérénice Schell, soignante, chercheuse, INSERM, APHP, ParisAnne Senequier,soignante, chercheuse, Institut des relations internationales et stratégiques, ParisJulien Simoes, soignante, CHU de Bordeaux, BordeauxMargot Smirdec, soignanteNinon Soufflet, soignante, Hospices Civils de Lyon, LyonPierre Sujobert, soignant, chercheur, Hospices civils de Lyon – Université Lyon 1, LyonJean-Baptiste Swiadek, soignant, Centre hospitalier Macon, MaconCamille Taupy, membre institution, Association The Shifters, Gif-Sur-YvetteAlexis Trecourt, soignant, chercheur, Hospices Civils de Lyon, LyonAlexandre Unger, chercheur, APHP Lariboisière, ParisDavid Vaidis, chercheur, Université de Toulouse, CNRS, ToulouseLucie Verhaeghe, Directrice d’hôpital, CH Drôme Vivarais, ValenceBenoit Vincent, pharmacien dans l’industrie, Lyon[1] Mieux prévenir et prendre en charge l’obésité en France – rapport Martine Laville. Avril 2023[2] Hawkes, C. Food Policies for Healthy Populations and Healthy Economies. BMJ 2012[3] Julià, Catalina Roig and Serge Hercberg. Development of a new front-of-pack nutrition label in France : the five-colour Nutri-Score. 2017.[4] Nutritional quality of diet characterized by the Nutri-Score profiling system and cardiovascular disease risk: a prospective study in 7 European countries Deschasaux-Tanguy, Mélanie et al.The Lancet Regional Health[5] – Temple N. Front-of-package food labels: a narrative review. Appetite.- Normann Rønnow H. The effect of front-of-pack nutritional labelsand back-of-pack tables on dietary quality.Nutrients. 2020- Cecchini M, Warin L. Impact of food labelling systems on food choicesand eating behaviours: a systematic review and meta-analysis of randomized studies.Obes Rev. 2016[6] Etude du cabinet Asterès. L’obésité en France, un coût pour la collectivité de 10,6 Milliards d’euros – mars 2023[7] https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/synthese_bilan_pnns_4.pdf[8] Arcom. Rapport sur l’application de la charte alimentaire. édition 2023[9] Santé publique France. Juin 2020. Exposition des enfants et des adolescents à la publicité pour des produits gras, salé, sucrés[10] Toulouse School of Economics. Pierre Dubois, Rachel Griffith and Martin O’Connell. “The Effects of Banning Advertising on Demand, Supply and Welfare: Structural Estimation on a Junk Food Market”[11]https://www.who.int/europe/publications/m/item/obesity-in-the-who-european-region-factsheet[12]https://liguecontrelobesite.org/fr/la-ligue/[13]L’obésité, une menace sanitaire d’origine environnementale – Journée mondiale de l’obésité – 4 mars 2022[14] https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications-communique-de-presse/les-dossiers-de-la-drees/240717_DD-Surpoids-Obesit%C3%A9[15] Cour des comptes : La politique de prévention en santé. Les enseignements tirés de l’analyse de trois grandes pathologies. Novembre 2021

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Publish date : 2024-09-30 07:00:00

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Réindustrialisation : pourquoi la France est à un moment charnière

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Trou d’air ponctuel ou signe que le vent tourne ? En mal d’argent, la start-up Ynsect, porte-drapeau tricolore de la réindustrialisation, a annoncé le 26 septembre son placement en procédure de sauvegarde. Le coup est rude pour ce fleuron de la production de protéines et d’engrais à base d’insectes, gonflé aux levées de fonds – plus de 600 millions d’euros récoltés depuis sa création – et érigé en modèle au sein de la French Tech.Quelques jours plus tôt, Trendeo montrait, dans sa dernière étude, que la réindustrialisation avait connu un coup de mou sur les six premiers mois de l’année. De janvier à juin, le cabinet d’études a dénombré 61 annonces de fermetures d’usines ou d’ateliers de plus de dix salariés, chiffre en hausse de 9 % sur un an. Côté ouvertures, le compteur affiche 79, soit une baisse de 4 %. Le solde net reste donc positif, mais la dynamique marque le pas. « J’ai vu les derniers chiffres de Trendeo et l’interprétation qui en est faite, mais je trouve qu’il est trop tôt pour affirmer que la réindustrialisation patine. Cela manifeste une espèce d’impatience sur le sujet, alors qu’on est sur un mouvement de long terme. On peut difficilement piloter une évolution aussi complexe en fonction de chiffres de court terme », s’agace Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, qui organise un grand rassemblement d’entrepreneurs, Big, le 10 octobre prochain à Paris. D’après lui, la tendance est plus à la stabilité qu’au repli.Un tournantLa réindustrialisation n’en demeure pas moins à un moment charnière. La dissolution de l’Assemblée nationale, puis l’incertitude qui a suivi ont mis un coup d’arrêt à certains projets. « Nous sommes sur un cycle long, il peut y avoir des moments où des difficultés freinent le processus de réindustrialisation. On l’a vu dans les enquêtes de conjoncture : il y a une sensibilité très forte au contexte politique », rappelle Elise Tissier, directrice du Lab de Bpifrance. « C’est un signal d’alarme. Le flottement des derniers mois a pu conduire un certain nombre d’investisseurs à lever le crayon. La dynamique est moins positive. Il va falloir trouver des réponses », constate l’ancien ministre délégué à l’industrie Roland Lescure.Son successeur, Marc Ferracci, est attendu de pied ferme par le secteur. Pour sa première visite officielle, l’ancien député s’est rendu le 25 septembre à Tours, à l’inauguration de la nouvelle usine du constructeur de batteries médicales Vlad. Le nouveau ministre a tout à prouver. « Roland Lescure était assez visible et engagé. Marc Ferracci n’est pas quelqu’un qui s’est illustré sur ces sujets. Cela pose question sur la priorité qui pourrait être donnée à l’industrie », juge l’économiste Vincent Vicard. Il lui faudra envoyer un signal fort à tous les acteurs, d’autant qu’en période de diète budgétaire le soutien de l’Etat pourrait être reconsidéré. « Quand on cherche de l’argent, couper les investissements est ce qu’il y a de plus facile et rapide, mais aussi de plus coûteux, parce que vous sacrifiez les emplois et la croissance de demain. C’est exactement l’inverse qu’il faut faire », affirme Roland Lescure.Les PME et ETI en première ligneDepuis 2017, le discours politique s’est largement concentré sur les start-up industrielles et les giga-usines, à coups de grandes annonces. « N’oublions pas que le gros des troupes ce sont les PME et les ETI, les entreprises de taille intermédiaire. Elles représentent la majorité de notre potentiel de réindustrialisation. Une inflexion forte sur nos politiques actuelles est indispensable », pointe Olivier Lluansi, auteur de Réindustrialiser, le défi d’une génération (éd. les Déviations), inspiré d’un rapport pour le gouvernement. « On profite d’une nouvelle génération d’entrepreneurs familiaux, dynamiques et modernes. La France regorge d’innovations, mais le sujet est de les faire atterrir dans l’économie. Il y a quantité de PME qui peuvent se réinventer complètement, avec des produits plus innovants et plus complexes », assure Nicolas Dufourcq. Les multinationales auront elles aussi leur rôle à jouer. « Il faut réancrer nos grands groupes dans les territoires, afin de développer les écosystèmes autour », ajoute Vincent Vicard.Plusieurs freins restent néanmoins à lever pour libérer ce potentiel. A commencer par l’attractivité des métiers. « Nous avons suffisamment de places dans les formations aux métiers industriels. Le problème est que la moitié des diplômés ne rejoint pas l’industrie », relève Olivier Lluansi, qui milite pour un « grand coup de communication au niveau national pour reconnecter l’image de ces métiers à leur réalité ». Et casser pour de bon l’imaginaire collectif autour du travail à l’usine.

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Author : Thibault Marotte

Publish date : 2024-09-30 06:30:00

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L’Express

Nathalie Loiseau : « On ne pleurera pas la mort de Hassan Nasrallah »

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On ne pleurera pas la mort de Hassan Nasrallah et d’une partie de son état-major. Pas nous. Pas la France, visée à de multiples reprises par le Hezbollah. Explosion du Drakkar à Beyrouth, attentats dans Paris, prises d’otages au Liban, mort de Michel Seurat, de Louis Delamarre… Le Hezbollah a du sang français sur les mains. On ne la pleurera pas davantage en Syrie, où le Parti de Dieu participe sans relâche aux basses œuvres de Bachar el-Assad.Au Liban, on n’oublie pas la litanie des assassinats commis par le Hezbollah, ou auxquels il a prêté main-forte. On se souvient que la mort de Rafic Hariri comme l’explosion du port de Beyrouth sont restées impunies. On est pleinement conscient que depuis plusieurs années, les institutions libanaises sont bloquées et prises en otage par le parti chiite, qui s’attelle à ce qu’il n’y ait pas de Président et presque plus d’Etat. On n’ignore pas par quels trafics le Hezbollah se finance et combien il contribue au risque que le Liban tout entier ne vire au narco-Etat. On fait la fête en Israël, visé depuis des décennies par les attentats et les attaques de la milice chiite, dans le Nord du pays comme à travers le monde.La cause est entendue, ou devrait l’être : lorsque les Etats-Unis ont éliminé Oussama Ben Laden, personne ne s’est lamenté. Le Conseil de Sécurité des Nations unies a sobrement rappelé que le chef d’Al-Qaeda ne serait « plus jamais en capacité de commettre des attentats terroristes ». Le secrétaire général de l’ONU d’alors, Ban Ki-moon, était allé plus loin : « Les crimes d’Al-Qaeda ont touché la plupart des continents, semant la tragédie et la mort de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants. C’est un jour où se souvenir des victimes. Je suis personnellement soulagé que justice ait été rendue pour un tel dirigeant du terrorisme international. »Faillite moraleOn aimerait une même clarté aujourd’hui, mais elle est rare. Tout laisse à penser depuis le 7 octobre que n’importe quel pays peut lutter contre le terrorisme à l’exception d’un seul, Israël. Il y a dans une partie de notre classe politique une dérive et une faillite morale qui suscitent colère et dégoût. Qu’une partie de l’opinion publique y soit perméable dit deux choses : la première est que nous n’avons plus de mémoire et ne réagissons que par l’émotion de l’instant présent, facilement exploitable et dangereuse pour nos démocraties. La seconde est que le gouvernement de Benyamin Netanyahou et de ses alliés d’extrême droite porte, par ses excès, sérieusement atteinte au crédit d’Israël et à la solidarité qui lui est due. L’élimination ciblée de terroristes avérés est une chose. La brutalité sans limite de l’opération militaire à Gaza et les violences encouragées des colons de Cisjordanie en sont une autre, qui entachent inévitablement le crédit d’Israël.Empêcher une nouvelle SyrieReste le Liban et son avenir. Si la France, comme elle le dit, aime vraiment le Liban, elle doit ouvrir les yeux, et vite, et agir en conséquence. Le pays est en danger, depuis longtemps et nous n’avons pas su empêcher sa lente agonie. L’économie comme l’Etat sont en lambeaux, les factions font la loi, l’exode des Libanais se poursuit et s’accélère. L’intérêt général a depuis longtemps cédé la place au chacun pour soi et au sauve-qui-peut. Israël ferait bien de se souvenir que l’euphorie qui a suivi la chute de Saddam Hussein ou celle de Kadhafi n’a été que de courte durée, faute d’alternative sérieuse et crédible en Irak comme en Libye. C’est au peuple libanais de se saisir de ce moment de bascule où tout est possible, le pire comme le meilleur.Nous pouvons, nous devons l’aider dans la mesure de nos moyens, mais jamais nous substituer à lui. Trop souvent, trop longtemps, nous avons agi comme si le Liban était encore sous protectorat français. Chaque fois, nous avons créé des attentes que nous avons déçues. Aujourd’hui, la mort de Hassan Nasrallah ouvre la voie à un nouveau Liban. Aux Libanais d’en écrire l’Histoire. Aux amis du Liban d’empêcher une nouvelle Syrie.

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Publish date : 2024-09-30 05:45:00

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L’Express

Amiral Rob Bauer : « Peu importe l’issue de la guerre en Ukraine, nous aurons un problème russe »

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En tant que chef du comité militaire de l’Otan, qui rassemble les 32 chefs d’état-major de pays membres de l’organisation, l’amiral néerlandais Rob Bauer se trouve à un poste d’observation privilégié du conflit en Ukraine. L’Express a pu l’interroger sur la situation actuelle à l’occasion de la prise en commandement de l’amiral français Pierre Vandier, à Norfolk, aux Etats-Unis, en tant que commandant suprême allié pour la transformation de l’Otan. « Il y a des progrès sur le champ de bataille pour les Russes, mais pas autant qu’ils le voudraient », fait valoir l’ancien chef d’état-major des Pays-Bas, qui revient également sur les menaces nucléaires à répétition de Vladimir Poutine.L’Express : La Russie progresse dans le Donbass et semble dans une position plus favorable dans sa guerre contre l’Ukraine…Amiral Rob Bauer : Je ne suis pas d’accord. Les Russes ne sont pas du tout dans une position favorable. Ils n’ont atteint aucun de leurs buts stratégiques en deux ans et demi de guerre. Ensuite, les Ukrainiens leur posent un dilemme stratégique avec leur invasion du territoire russe [NDLR : dans l’oblast de Koursk].Pour la première fois depuis 1941, il y a des troupes étrangères sur le sol russe. Poutine a dit qu’il défendait la mère patrie, mais ce n’est pas le cas. Les Ukrainiens obligent aussi les Russes à repousser leurs nœuds logistiques et leurs dépôts de munitions toujours plus loin [du front] en territoire russe, grâce à leurs drones. Les Russes ont ainsi perdu de grandes quantités de munitions et de carburant et sont incapables de défendre leur propre territoire. Les deux pays luttent contre les mêmes problèmes : ils ont tous les deux besoin de plus de combattants, de plus de capacités, d’armes et de munitions.Mais il y a des avancées russes dans le Donbass et des attaques en profondeur contre les infrastructures civiles ukrainiennes, en particulier énergétiques. Ne craignez-vous pas que l’hiver qui s’annonce soit encore plus difficile que les précédents pour les Ukrainiens ?Oui, bien sûr. C’est pour cela qu’il est important que ces frappes [longue portée] en Russie soient autorisées. Aujourd’hui, les Russes amènent la guerre dans le quotidien des gens en Ukraine. Mais l’Ukraine n’a pas réussi à faire de même avec les Russes alors qu’elle est attaquée par ces derniers en toute illégalité. Il y a des progrès sur le champ de bataille pour les Russes, mais pas autant qu’ils le voudraient. C’est très lent et très coûteux pour eux. Ils ont l’initiative depuis un moment et les Ukrainiens ne font que se défendre, mais l’offensive sur l’oblast de Koursk est un bon exemple de la capacité des Ukrainiens à faire preuve d’audace en trouvant des points faibles.Les Ukrainiens reçoivent-ils suffisamment d’aide militaire des pays membres de l’Otan ?L’Ukraine reçoit du soutien de la part d’une cinquantaine de pays, pas seulement de l’Otan, même si 99 % de cette aide militaire vient des alliés de l’Otan. Les Ukrainiens en demanderont toujours plus, ce qui est compréhensible, étant donné le fait qu’ils sont en guerre. Nous avons maintenant besoin d’augmenter notre capacité industrielle, pour être sûrs d’obtenir plus de systèmes d’armes pour notre défense, mais aussi pour permettre à l’Ukraine de lutter.Qu’est-ce que les frappes avec des missiles à longue portée occidentaux en territoire russe changeraient pour les Ukrainiens ?Il n’y a pas d’arme miracle. Mais toutes les armes que nous avons, c’est pour de bonnes raisons ; et donc une nation en guerre les veut toutes pour avoir tous les avantages de ces armes combinées. Militairement, frapper toujours plus profondément la Russie est dans la logique de ce qu’il faut faire. C’est aussi conforme au droit international de la guerre : si vous êtes vous-mêmes envahis, vous avez alors le droit de porter la guerre sur le territoire de l’autre. Donner ou non de telles armes est une question politique. Les nations ont le droit d’y réfléchir, d’en parler et de poser des limites aux Ukrainiens.Y a-t-il un risque que Poutine, ou la Russie, mène une attaque sur le territoire de l’Otan ?Les ambitions de la Russie sont plus larges que l’Ukraine. On le sait grâce au document reçu en décembre 2021, où les Russes demandaient à revenir à leur sphère d’influence, en exigeant que les nations devenues membres de l’Otan depuis 1997 ne puissent pas avoir des forces de l’Otan stationnées chez elles. On le sait aussi compte tenu de ce qu’ils ont fait en Géorgie en 2008, dans les années 1990 en Moldavie, en Crimée et au Donbass en 2014 et depuis 2022 dans le reste de l’Ukraine. Peu importe l’issue de la guerre, nous aurons un problème russe. S’ils gagnent, ils auront le sentiment qu’ils peuvent continuer contre d’autres pays. S’ils perdent, ils seront en colère, et nous auront là encore un problème.Seront-ils capables d’attaquer un pays de l’Otan ? Pas en ce moment, mais si la guerre se termine, ils disposeront alors d’une base industrielle en avance [sur celle de l’Otan] pour ce qui est de la production de matériel militaire. Leur capacité de se reconstituer sera plus forte que la nôtre. Certaines nations estiment que dans trois ans, d’autres que dans sept ans, les Russes seront capables de nous attaquer militairement. Est-ce qu’ils en auront l’intention ? C’est une possibilité. A la fin, ce sera une décision, non de l’Otan, mais de M. Poutine ou du dirigeant russe en place. Il y a beaucoup de choses qu’on peut planifier dans notre société, mais pas la guerre.C’est-à-dire ?On pensait que cela n’arriverait pas en Ukraine, et pourtant c’est arrivé et cela a provoqué un grand choc dans notre société : à savoir que si l’Ukraine peut être attaquée, nous pouvons être attaqués. Et cela a mené à la réorientation de l’Otan vers la défense collective. Toutes ces décisions ont été prises. Mais le plus grand problème, pour le moment, est la capacité de production industrielle.La Russie fait beaucoup plus de menaces nucléaires depuis février 2022. Craignez-vous l’utilisation d’une bombe atomique par Poutine ? [NDLR : l’interview a été réalisée deux jours avant que Poutine déclare, le 25 septembre, que la Russie se donnait la « possibilité » d’utiliser l’arme nucléaire en cas d’attaque aérienne « massive »]Oui, il y a plus de rhétorique de la part de la Russie. Est-il possible qu’ils utilisent une arme nucléaire ? Leur doctrine parle de l’utilisation d’une arme tactique dans un conflit conventionnel, c’est donc une possibilité. Mais nous nous sommes mis d’accord, récemment, pour dire qu’une guerre nucléaire ne doit pas être déclenchée et ne peut être gagnée.Si les Russes utilisaient une arme nucléaire, alors ils reviendraient sur ce point, et la Russie aurait un sérieux problème avec un nombre d’alliés qui sont indifférents à ce que fait la Russie ou qui la soutiennent. La Chine est l’une des nations qui pourraient reconsidérer son soutien à la Russie si celle-ci utilisait une arme nucléaire. Est-ce que cela va arriver ? Je ne sais pas. A chaque fois que les Russes émettent une menace, elle est à prendre au sérieux. Mais jusqu’à présent, nous n’avons pas eu à changer notre posture sur le nucléaire.Donald Trump pourrait revenir à la Maison-Blanche. Cela pourrait-il faire dérailler à l’Otan ?M. Trump n’est pas tant que cela contre l’Otan. Il était irrité par le fait qu’un grand nombre de pays, lorsqu’il était président, ne dépensaient pas assez pour leur propre défense, probablement parce qu’ils attendaient que les Etats-Unis interviennent si l’Otan était attaquée. Beaucoup de choses ont changé depuis : 24 nations dépensent 2 % ou plus de leur PIB pour la défense en 2024. Quand il était président, notre bilan n’était pas si bon. En fait, nous avons fait ce qu’il a demandé, pas parce que ce n’est pas une bonne chose qu’une seule nation paye la note et s’occupe de notre sécurité, mais parce que vous ne pouvez pas venir au secours d’un autre pays si votre propre défense n’est pas bien assurée.Cet été, au sein du parti républicain, on a entendu de moins en moins de sorties sur l’inutilité de l’Otan et sur le fait qu’il faudrait la quitter, mais plus sur le fait que les nations devraient payer davantage que 2 %. On entend des chiffres comme 3 ou 3,5 %. Si les dirigeants des Etats membres de l’Otan ne se sont pas mis d’accord sur un chiffre, ils ont déjà décidé que le financement de la capacité d’exécution des plans régionaux [les forces dédiées à une réaction rapide de l’Otan en cas de nécessité] s’ajouterait aux 2 %.La Chine n’est-elle pas une menace, à terme, pour l’Otan ? L’Alliance atlantique évoque ce pays, dans ses derniers communiqués d’après sommet, de la même manière qu’elle évoquait la Russie il y a encore quelques années…Pendant longtemps, on a pensé que l’interdépendance économique avec la Russie garantirait la sécurité. Cela s’est révélé faux. L’autre hypothèse qui s’est révélée fausse est que si notre commerce avec les Chinois leur permet de s’enrichir, ils deviendront démocratiques. La Chine se détache de plus en plus des règles internationales, ce que la Russie a déjà fait à bien des égards.Mais nous ne sommes pas voisins, sauf dans le monde numérique. La Chine n’est pas dans la zone couverte par le traité de l’Atlantique nord. C’est une différence importante. Personne ne défend l’idée qu’il faut considérer la Chine comme une menace de la même manière que la Russie. Mais il y a un nombre de dépendances vis-à-vis de la Chine sur lesquelles on doit être moins naïf. 75 % des matières premières médicales sont entre les mains de la Chine. Par ailleurs, les terres rares ne sont pas si rares et on devrait reconsidérer les gisements dont nous disposons. Pour des raisons environnementales, on n’ouvre pas de mines. C’est un choix, mais qui rend dépendant de la Chine, de façon volontaire, quand bien même l’on sait que cela pourra nous porter préjudice sur le plan sécuritaire à long terme. Si nous comprenons qu’il y a une dépendance, nous devrions parler de solutions pour la réduire. Mais je ne dis pas qu’il ne faut pas avoir de commerce avec la Chine, ce n’est pas le sujet.

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Author : Clément Daniez

Publish date : 2024-09-29 09:30:00

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L’Express

Placements : l’art africain contemporain, un marché à explorer

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Selon la doxa en vigueur, l’art contemporain est essentiellement occidental avec une surreprésentation américaine mise à mal par la montée en puissance de la Chine. C’est une image faussée de la réalité car des scènes artistiques émergent dans la plupart des pays du monde. C’est le cas de l’Afrique, immense continent à la création foisonnante. Si les artistes africains sont aujourd’hui à la mode, leurs œuvres restent encore accessibles.En France, l’intérêt pour l’art africain contemporain a débuté en 2015 grâce à l’exposition Beauté Congo à la Fondation Cartier. A la même date, le salon AKAA (Also Known As Africa) tint sa première édition. Des galeries françaises réputées, comme Daniel Templon ou Anne de Villepoix, se mirent à présenter de jeunes artistes, et des maisons établies, comme Artcurial ou Sotheby’s, organisèrent des ventes spécialisées. Le public fut au rendez-vous et le demeure aujourd’hui.La principale difficulté, pour l’amateur, est de faire son choix tant les modes d’expression sont divers et variés. Toutefois, comme le souligne Margot Denis-Lutard du département art contemporain africain d’Artcurial, « cet art est surtout figuratif. Les artistes s’éloignent de l’imagerie coloniale et offrent une lecture nouvelle du corps noir tout en utilisant les archétypes de l’art occidental ». Autre tendance, souligne-t-elle, « ils utilisent les textiles, les matériaux de récupération, brodent leurs toiles et mélangent diverses techniques comme le collage, la peinture, le dessin ».Un rendez-vous incontournableOn retrouve ces caractéristiques chez les peintres nigérians Olamilekan Abatan et Kelani Fatai, l’Ougandais Paul Ndema, le Congolais Chéri Samba, les Ivoiriens Saint-Etienne Yeanzi et Aboudia, la Germano-Sud-Africaine Marion Boehm, le sculpteur béninois Romuald Hazoumè ou le Mozambicain Gonçalo Mabunda, les photographes Omar Victor Diop du Sénégal et Zanele Muholi d’Afrique du Sud.Quant aux prix, ils commencent à 2 500 euros et peuvent dépasser 50 000 euros pour les grandes toiles d’Aboudia. La prochaine édition du salon AKAA, au Carreau du Temple à Paris du 18 au 20 octobre, s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour découvrir le bouillonnement artistique du continent africain (plus d’informations sur akaafair.com). Il accueille cette année, pour sa neuvième édition, 37 galeries françaises et étrangères qui proposent les œuvres d’une centaine d’artistes. L’amateur y trouvera tous les styles, dans une large gamme de prix.

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Publish date : 2024-09-29 09:44:20

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