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« Quand vient l’automne » : François Ozon, tout le contraire de Coppola, par Christophe Donner

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Elles se baladent toutes les deux dans les bois avec leur panier d’osier, anse en bois, bottes en caoutchouc, doudoune matelassée mauve pour l’une (Hélène Vincent), parka molletonnée, doublure panthère, pour l’autre (Josiane Balasko)*, deux vieilles copines à la chasse aux champignons. Elles jouent aux paysannes. Tout est faux chez elles. On voit tout de suite qu’elles ne sont pas du coin. La forêt autour d’elles, le village où elles habitent, les gens qu’elles croisent, le temps qu’il fait, tout les repousse, les contredit, les dénonce comme des usurpatrices. Même les champignons qu’elles ramassent leur sont hostiles… à mort.Depuis près de vingt ans qu’elles vivent à la campagne, elles n’ont pas réussi à véritablement prendre racine, elles n’y arriveront jamais, car, le spectateur l’apprend assez vite pour ne pas se cabrer devant ce défilé d’anachronismes, de décalages socioculturels, en réalité, Michèle et Marie-Claude sont des Parisiennes. Elles le seront toujours. Il n’y a pas plus parisiennes que ces deux-là. Aussi meilleures copines que l’île Saint-Louis et l’île de la Cité, aussi complices que deux agarics des trottoirs… Après avoir bien déroulé du câble, l’âge aidant, elles en ont eu marre de Paname, elles ont largué les amarres et sont parties à la recherche de la petite maison dans la prairie, histoire de refaire leur vie. Une vie saine, de préférence, une vie dans le droit chemin, pour une fois, et à l’abri de leur lourd passif. Sauf que nos deux compagnes de misère ont un point faible en commun : elles ont eu un enfant. Marie-Claire a un fils (Pierre Lottin) qui sort de taule. Michèle a une fille (Ludivine Sagnier) qui a elle-même un garçon, Laurent (Garlan Erlos), à peine 10 ans, et un mari, Bernard (Malik Zidi), qui vient de la quitter.Dans la chanson de Léo Ferré, l’île Saint-Louis part à la recherche de l’île au trésor, mais découvre que celle-ci s’est noyée : « Pour les îles sages/Point de grands voyages/Les livres d’images/Se font à Paris. » La preuve : c’est aussi à Paris que le crime de cette comédie policière et provinciale se fera.Elles ne sont pas « restées jeunes »François Ozon a eu envie de filmer deux femmes, vieilles, mais qui ne sont pas « restées jeunes » comme il serait convenable de vieillir. Certes, ce n’est pas seulement à la campagne qu’on devient vieilles, mais ça aide. La compagnie des arbres, sans doute, qui eux aussi se laissent aller. A Paris, on se maquille, on bouge, les saisons ne passent pas, elles se cognent aux façades haussmanniennes, rebondissent sur les toits éternellement gris. A Paris, on n’arrête pas de rajeunir, même quand on est un peu trop nombreux aux séances de cinéma du lundi après-midi.Ce que j’aime bien, avec Ozon, c’est qu’il ne va jamais au-delà des choses qu’il ne peut pas dire, filmer. On pourrait lui reprocher un certain retrait, une prudence, il s’arrête avant de se casser le nez. Il a toujours fait comme ça, même quand on le croyait transgressif. Ça serait un peu le contraire de Coppola qui défonce toutes les portes en hurlant « Poussez-vous, c’est moi que v’là ! » Le mec fatigant.Ne pas demander non plus aux actrices ce qu’elles ne sont pas capables de faire, c’est aussi une manière de faire du cinéma réaliste, juste, précis. Il stoppe l’émotion juste avant de nous faire pleurer. Comme s’il voulait qu’on reste lucide jusqu’au bout. Un exemple qui illustrera peut-être ce que j’essaie de dire. Il y a ce petit Laurent, ballotté entre sa mère acariâtre et sa grand-mère aimante. Ozon ne lui donne pratiquement jamais la parole. A quoi bon. On sait très bien ce qu’il a à dire sur les adultes pour lesquels il est l’objet de rivalité, de désir. Ozon va le maintenir en lisière du drame tout au long du film, alors que c’est autour de lui que tout se trame et bascule. Comme dans tout bon polar, l’énigme n’est plus celle qu’on croit, et la lumière se fait tout à la fin, sur l’insoupçonnable histoire d’amour, et Ozon dit « Coupez ! » avant qu’elle ne fasse scandale. Et c’est bien mieux comme ça.* »Quand vient l’automne », de François Ozon, en salles le 2 octobre.

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Author : Christophe Donner

Publish date : 2024-10-02 11:00:00

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Emmanuel Macron, la mue du macronisme : Les retraites et le changement de cap

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Dans ce troisième épisode de notre série, Laureline Dupont, directrice adjointe de L’Express, et Eric Mandonnet, rédacteur en chef du service Politique, s’intéressent à la marque que va laisser la réforme des retraites dès le début du deuxième quinquennat.RETROUVEZ TOUS LES EPISODES DE LA LOUPEÉcoutez cet épisode et abonnez-vous à La Loupe sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Google Podcasts, Podcast Addict et Amazon Music.Inscrivez-vous à notre newsletter.L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)Crédits : Public Sénat, AFP, TF1, LCP, TV5 Monde, RTL, INA, Euronews, France Info, Elysée, Radio J, BFMTVMusique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio TorrentLogo : Jérémy CambourComment écouter un podcast ? Suivez le guide.Charlotte Baris : Quand Emmanuel Macron prend la parole depuis l’Elysée le 17 avril 2023, il tente de tourner la page et de répondre à la colère qui s’exprime depuis le passage par 49.3 de la réforme des retraites.Après des mois de tergiversations et des débats en accéléré, les différentes forces politiques ne sont pas parvenues à un accord sur le report de l’âge de départ. Le gouvernement d’Elisabeth Borne a donc engagé sa responsabilité, puis promulgué le texte. Et la tension ne redescend pas. À chaque déplacement du président, c’est désormais par un concert de casseroles qu’il est accueilli.Même pendant son allocution des 100 jours, certains préfèrent faire du bruit que l’écouter. Ils n’entendent donc pas qu’Emmanuel Macron prévoit un bilan le 14 juillet, notamment autour de trois grands chantiers : le travail, la justice et l’ordre républicain… Mais les mois qui l’attendent seront loin d’apporter cet apaisement tant espéré.Pour aller plus loinLa réforme des retraites, possible compromis du camp macroniste ?Emmanuel Macron : son fantasme de la vie sans Premier ministreDes doutes, des pressions et beaucoup de flou : ce « ni-ni » qui embarrasse la Macronie

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Publish date : 2024-10-02 06:00:00

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Budget 2025 : Barnier veut faire contribuer les grandes entreprises et les Français fortunés

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Michel Barnier veut faire participer les plus riches au redressement des finances publiques. Le Premier ministre s’est engagé, ce mardi 1er octobre, à réduire le déficit public de la France à 5 % du PIB en 2025 en mettant à contribution des « grandes entreprises » et les « Français les plus fortunés », prévenant que la dette « colossale » du pays risquait de le conduire « au bord du précipice ». »La véritable épée de Damoclès, c’est notre dette financière colossale […] qui, si l’on n’y prend garde, placera notre pays au bord du précipice », a affirmé Michel Barnier devant les députés, s’engageant à un discours de « vérité » sur les comptes publics lors de sa déclaration de politique générale.La dette publique de la France a continué de gonfler à la fin juin, atteignait 3 228,4 milliards d’euros – soit 112 % du produit intérieur brut (PIB) – à la fin juin, alors que le déficit public devrait dépasser 6 % en 2024.Ramener le déficit public à 5 % du PIB en 2025C’est très loin du maximum de 60 % du PIB fixé par les règles budgétaires européennes, lesquelles fixent aussi un déficit public de maximum 3 % du PIB. Pour redresser les finances publiques très dégradées, et ramener le déficit public à 5 % du PIB en 2025 puis « sous le plafond de 3 % » en 2029, deux ans plus tard que l’échéance fixée par le précédent gouvernement, Michel Barnier compte réduire les dépenses tout en jouant sur le levier fiscal. »Le premier remède à la dette, c’est la réduction des dépenses. En 2025, les deux tiers de l’effort de redressement viendra donc de la réduction des dépenses. Réduire les dépenses, c’est renoncer à l’argent magique, à l’illusion du tout gratuit, à la tentation de tout subventionner », a-t-il déclaré. Toutefois, « une participation au redressement collectif » sera aussi demandé « aux grandes entreprises qui réalisent des profits importants » ainsi qu' »une contribution exceptionnelle » aux « Français les plus fortunés », au nom de l' »exigence de justice fiscale », a-t-il ajouté.

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Publish date : 2024-10-01 17:01:27

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Michel Barnier à l’Assemblée : la Vénus de Milo a remplacé le Premier ministre

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Pour préparer un débat de la primaire de la droite en 2021, Michel Barnier avait accepté de forcer sa nature. « Il faut que tu t’entraînes en te confrontant avec Nadine Morano », lui avaient conseillé ses amis. L’ancienne ministre sarkozyste à la gouaille légendaire n’est pas exactement la tasse de thé du Savoyard, il avait pourtant écouté et s’était entraîné avec elle.Forcer sa nature. Le Premier ministre n’avait pas mis les pieds dans l’hémicycle depuis quinze ans, un hémicycle dans lequel lui-même n’a pas siégé depuis trente-et-un ans. L’insoumis Louis Boyard était âgé de 5 ans, la bordélisation n’avait pas valeur de stratégie politique. Un proche du chef du gouvernement a alerté Matignon, quelques jours avant sa déclaration de politique générale : « Il ne doit pas parler aux députés mais aux Français. Il ne faut surtout pas qu’il s’arrête, sinon les autres vont se déchaîner. » Michel Barnier le savait sans doute déjà, mais cela va mieux en le disant.Il fut un temps où Michel Barnier parlait de « ruptures ». C’était au premier jour de sa vie de chef de gouvernement, sur le perron de Matignon. Mardi 1er octobre, devant les députés, il a évité de répéter le même terme et a plutôt dû souligner qu’il n’était là qu’ »aussi longtemps que vous le déciderez », puis de répéter, à la fin de son propos, en évoquant son sort : « C’est vous qui avez la clé dans vos mains. »Pas de virage idéologique trop raideA situation inédite, attitude inédite. Un Premier ministre pas applaudi au moment de prendre pour la première fois la parole devant l’Assemblée nationale, cela ne s’était jamais vu. 47 députés DR (Droite républicaine) enthousiastes, c’est un peu court dans cette Assemblée fragmentée.Un Premier ministre dans l’incapacité de faire des effets d’annonce le jour de sa déclaration de politique générale, voilà qui n’est pas commun non plus. Ce n’est plus un Premier ministre, c’est la Vénus de Milo à Matignon. Qui lance une « réflexion » sur la proportionnelle », une « réflexion » sur des ajustements de la loi sur les retraites, qui s’engage à « regarder les moyens d’augmenter les compétences des collectivités locales », « mettre à l’étude une idée, une journée nationale de consultation citoyenne », « reprendre le dialogue sur la fin de vie »…Qui renvoie enfin gauche et droite à leurs « impasses idéologiques » sur l’immigration. Non, lui se saisira du sujet avec « lucidité » et « pragmatisme ». Et ce ne sont pas quelques annonces législatives – reprise du projet de loi d’orientation agricole, texte sur la violence des mineurs ou sur la reconnaissance de l’expertise des infirmiers – qui renverseront la table. Mais nécessité fait loi. Michel Barnier ne peut prendre de virage idéologique trop raide, au risque de perdre une partie de son équipage. Son hétéroclite coalition doit être dirigée avec doigté.Pour Michel Barnier, il est plus facile de se faire applaudir en contre, « aucune tolérance vis-à-vis du racisme et de l’antisémitisme », « aucun accommodement sur la laïcité », « aucune remise en caisse de la loi Veil ou de la PMA ». Plus facile de se faire applaudir pour un hommage aux Français tués au Liban en 1983. Plus facile d’annoncer un report (celui des élections en Nouvelle-Calédonie) que de grandes réformes. »A la différence des grands génies qui l’ont précédé, il n’a pas un grand plan, c’est au jour le jour », confiait un fidèle de Michel Barnier avant la DPG. C’est le calcul du Premier ministre : jouer l’opinion contre les partis, profiter d’un paysage politique dévasté pour tenter de trouver un chemin. Cela ne fait pas rêver, il n’est pas là pour ça, telle n’a jamais été sa marque de fabrique.Michel Barnier prend donc les Français à témoin dans sa rude bataille. « Ils nous demandent de dépasser nos divisions et nos querelles et d’agir pour l’intérêt supérieur du pays », lance-t-il à la fin de son allocution. Il laisse son ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau dérouler ses propositions droitières dans les médias, elles qui sont adoubées par les enquêtes d’opinion. Il demande ce mardi une participation fiscale accrue des « grandes entreprises qui réalisent des profits importants » ou des « Français les plus fortunés » pour résorber le déficit public. Il franchit une « ligne rouge » tracée par des macronistes ? Hé bien, qu’ils s’expliquent devant le peuple ! « Barnier colle à l’opinion, note un député EPR. On gueule à raison sur les sorties de Retailleau, mais certaines sont populaires. Si on est en plus obtus sur les impôts, on va se faire défoncer. » »Point d’équilibre »En 2021, Michel Barnier s’était imposé en favori de la primaire LR grâce à un style tout en retenue, voire soporifique. Cette rhétorique l’avait préservé un temps des attaques internes, tant il n’offrait guère de prise à ses concurrents. Quand on l’écoute, on baille plus qu’on ne hurle. Et si ce trait de caractère était un atout dans cette Assemblée émiettée ? On prédisait l’enfer de Dante au nouveau Premier ministre, promis à la mitraille des Insoumis. Par son ton monocorde et son propos consensuel, il les a anesthésiés.Eux auraient aimé moins soupirer. Les députés du bloc central sont entrés dans l’hémicycle pétris d’interrogations sur les orientations du chef de gouvernement. Ils en sont sortis avec les mêmes doutes. « Très mauvais, sur le fond comme dans la forme. On ne retient rien », lâche un cadre de l’ex-majorité. « Ce n’est pas une DPG mais une déclaration de bonnes intentions », raille une cadre Ensemble pour la République (EPR). « Ses marges de manœuvre sont tellement étroites qu’il ne prend aucun risque », abonde un homologue Horizons.Michel Barnier est une pièce rapportée. Dans le bloc central, qu’il l’accueille avec méfiance. Dans cet hémicycle, qui le juge parfois illégitime à exercer ces fonctions, lui issu d’un parti aux 47 députés, lui plus à l’aise dans la défense du compromis cher au Parlement européen plus qu’à l’Assemblée nationale. Le Premier ministre apporte des cadeaux à ces hôtes. Aux macronistes, il fait crédit d’une progression de la capacité d’innovation de la France « sous l’impulsion du chef de l’Etat et de ses gouvernements depuis 2017 ». Au Parlement, il montre patte blanche. Oui, le gouvernement s’appuiera davantage sur ses travaux.La veille de sa nomination, Michel Barnier confie à un fidèle : « Je pense qu’on peut être le plus petit dénominateur commun. « Non, tu es le point d’équilibre », lui répond l’élu. Que nous sommes loin des figures classiques de la Ve. Pour qu’il soit un chef de la majorité, il lui manque deux choses : qu’il soit un chef et qu’il y ait une majorité.

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Author : Paul Chaulet, Eric Mandonnet

Publish date : 2024-10-01 19:04:24

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Débat Walz-Vance : ce que disent les sondages avant l’autre duel de l’élection américaine

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Alors que Donald Trump a récemment refusé de débattre à nouveau avec Kamala Harris, c’est au tour de leurs colistiers de monter au front. Trois semaines exactement après le débat tendu entre les deux candidats à la présidence des Etats-Unis, le sénateur républicain J.D. Vance et le gouverneur démocrate Tim Walz doivent se retrouver ce mardi 1er octobre pour leur premier (et vraisemblablement dernier) débat télévisé.Pendant 90 minutes, les aspirants à la vice-présidence américaine ferrailleront sur la chaîne américaine CBS sans autre public que les dizaines de millions de téléspectateurs attendus. Les règles du duel sont fixées : ils n’auront pas le droit de se munir de notes écrites et, à l’inverse du dernier débat entre Trump et Harris, les micros resteront ouverts, permettant aux adversaires de se couper la parole. Cette joute verbale sera l’occasion pour ces lieutenants de combler leur manque de notoriété avant le scrutin du 5 novembre, bien que Tim Walz soit déjà plus populaire que son J.D. Vance dans les sondages.Deux élus du Midwest encore peu connusSur le papier, tous deux ont pourtant un profil similaire. En effet, les deux élus ont été choisis pour séduire un électorat plutôt blanc et populaire du nord et du centre des Etats-Unis, d’où ils viennent. D’un côté, Tim Walz, ancien enseignant aux origines rurales, natif du Nebraska et gouverneur du Minnesota. De l’autre, J.D. Vance, qui a relaté dans un livre à succès son enfance difficile dans une Amérique meurtrie par la désindustrialisation.Surtout, tous deux restent relativement peu connus du grand public américain. Tim Walz, gouverneur du Minnesota, était peu connu en dehors de son Etat quand Kamala Harris l’a choisi en août pour former avec lui le ticket démocrate. Quant à J.D. Vance, malgré le succès de son livre, le sénateur avait très peu d’expérience politique avant que Donald Trump lui propose de le seconder, en juillet. Dès lors, ce duel de colistiers est vu pour chacun comme une occasion de combler leur déficit de notoriété.Pourtant, les sondages donnent pour le moment J.D. Vance perdant dans cette course à la popularité. C’est ce que confirme un sondage récent, révélé mercredi 25 septembre par l’agence américaine Associated Press et le Centre national de recherche sur l’opinion publique (NORC) de Chicago. Ainsi, « près de la moitié des électeurs inscrits ont une opinion plutôt ou très défavorable de Vance, contre environ 4 sur 10 fin juillet, tandis qu’environ un quart ont une opinion plutôt ou très favorable de lui », indique le sondage.Walz plus populaire dans plusieurs sondagesÀ l’inverse, l’agence précise qu’environ « 3 électeurs sur 10 ont une opinion négative de Walz, tandis qu’environ 4 sur 10 ont une opinion positive ». En effet, bien que le colistier républicain avait au départ de l’avance sur son adversaire démocrate grâce à son livre et ses déclarations anti-immigration médiatiques, Tim Walz a gagné en popularité depuis sa nomination sur le ticket présidentiel. Il a notamment trouvé un certain écho dans les médias en qualifiant plusieurs fois de « louche » (weird, en anglais) le tandem Trump-Vance.La légère avance du candidat à la vice-présidence Tim Walz semble également se retrouver dans plusieurs Etats du Midwest américain, d’où les deux colistiers sont issus, selon un autre sondage publié dimanche 29 septembre et réalisé par le quotidien américain New York Times avec l’université new-yorkaise Siena. Dans ce questionnaire, les électeurs du Michigan, de l’Ohio et du Wisconsin indiquent préférer le démocrate à son adversaire républicain. »Walz était perçu favorablement par 44 % des électeurs et défavorablement par 41 %, tandis que Vance était perçu favorablement par 42 % des électeurs et défavorablement par 48 % », rapporte ainsi le média américain Forbes. Un détail qui n’en est pas un, puisque le Michigan et le Wisconsin sont considérés comme des états pivots (ou swing states), capables de voter autant démocrate que républicain et faire pencher la balance de l’élection.Une avance faible mais notable chez les électricesCet écart se perçoit aussi du côté des intentions de vote selon le genre des électeurs. Si les candidats démocrates ont habituellement plus de soutien de la part des femmes, et les républicains de meilleurs résultats auprès des hommes, Walz semble cette fois « plus apprécié que Vance tant par les hommes que par les femmes », met en avant le sondage d’Associated Press.Ainsi, « environ 4 électeurs sur 10 » tous genres confondus « ont une opinion positive de Walz. A l’inverse, pour J.D. Vance, « environ 3 hommes sur 10 et un quart des femmes » ont exprimé une opinion positive à son encontre. Cet écart pourrait notamment s’expliquer par une déclaration polémique du colistier républicain formulée en 2021 et qui a refait surface en juillet dernier. J.D. Vance s’était alors moqué des « femmes à chats malheureuses », en référence aux personnes sans enfants.Malgré les différences mises en avant par ces sondages, Associated Press ne nomme aucun favori pour ce duel Walz-Vance : « Aucun des deux candidats à la vice-présidence ne surpasse Harris ou Trump auprès des principaux groupes démographiques », précise l’agence. Et le débat télévisé de ce mardi pourrait ne rien y changer, puisqu’il est généralement admis que ces face-à-face entre colistiers ont une influence relativement faible sur le scrutin. Mais dans cette élection présidentielle qui s’annonce serrée, « même de petits coups de pouce de la part des vice-présidents pourraient changer la donne », analyse Forbes.

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Source link : https://www.lexpress.fr/monde/amerique/debat-walz-vance-ce-que-disent-les-sondages-avant-lautre-duel-de-lelection-americaine-FP3U6DMJMFGGXFP4X6VSAOXUPA/

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Publish date : 2024-10-01 20:40:44

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Attaque de l’Iran sur Israël : missiles, riposte… Ce que l’on sait

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L’Iran a tiré, ce mardi 1er octobre, des dizaines de missiles sur Israël en riposte à l’assassinat de ses alliés, les chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien, la deuxième attaque du genre en près de six mois.L’attaque de l’Iran »Les systèmes de (l’armée) ont identifié environ 180 missiles tirés vers le territoire israélien depuis l’Iran », a déclaré dans la soirée l’armée israélienne dans un communiqué. Des dizaines de détonations ont été entendues et des explosions étaient visibles dans le ciel. Les sirènes d’alerte ont retenti à travers le territoire israélien. Le trafic a été totalement interrompu à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv et l’espace aérien israélien fermé pendant deux heures.Il y a eu deux blessés légers en Israël, selon les secours. Un Palestinien a été tué à Jéricho en Cisjordanie occupée par des éclats de missile, selon un responsable palestinien.Environ une heure après l’attaque, l’armée a indiqué qu’il n’y avait plus de menace iranienne « pour le moment » et affirmé que la population pouvait sortir des abris.NEW footage by Israel’s public news channel on Iranian missiles

pic.twitter.com/OUJIMTfZCL— Ragıp Soylu (@ragipsoylu) October 1, 2024La défense d’IsraëlC’est un responsable américain qui a déclenché l’alerte en fin d’après-midi sur une attaque imminente de l’Iran. L’armée israélienne a indiqué avoir intercepté un grand nombre de missiles tirés par l’Iran sur le pays, ajoutant avoir détecté quelques « impacts » lors de l’attaque. « Nous avons effectué un grand nombre d’interceptions. Il y a eu quelques impacts dans le centre et d’autres dans le sud du pays », a déclaré le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari.Le président américain, Joe Biden, a donné l’ordre à l’armée américaine « d’aider Israël à se défendre » contre l’attaque lancée par l’Iran et d' »abattre les missiles » visant ce pays allié des Etats-Unis, a indiqué la Maison-Blanche.Le 13 avril, en riposte à une frappe meurtrière imputée à Israël sur le consulat iranien à Damas, l’Iran a tiré vers Israël quelque 350 drones explosifs et missiles, la première attaque directe du genre, et qui a blessé une fille bédouine. La plupart des missiles ont été interceptés par Israël avec l’aide de pays étrangers, surtout les Etats-Unis.La vengeance de l’Iran »En réponse aux martyrs d’Ismaïl Haniyeh, Hassan Nasrallah et Abbas Nilforoushan (un adjoint au chef des Gardiens), nous avons visé le coeur des territoires occupés », ont indiqué les Gardiens de la Révolution, armée idéologique d’Iran, en référence à Israël. « Nous avons ciblé trois bases militaires autour de Tel-Aviv » lors de l’opération, ont indiqué les Gardiens dans un communiqué relayé par l’agence Isna. Dans un communiqué, ils ont également menacé Israël, leur ennemi juré, d' »attaques écrasantes » s’il ripostait aux tirs de missiles.L’agence de presse libanaise a fait état de tirs de joie nourris entendus ce mardi dans la banlieue sud de Beyrouth. « Des tirs de mitrailleuses nourris ont été entendus dans toute la banlieue sud, pour célébrer le lancement de missiles iraniens sur Israël », a indiqué l’Agence nationale d’information (Ani). Un correspondant de l’AFP a également entendu des tirs provenant de la banlieue sud, fief du Hezbollah pro-iranien, bombardé à plusieurs reprises depuis la semaine dernière.Israël est en guerre contre le Hamas à Gaza depuis une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre le territoire israélien le 7 octobre 2023. Il combat aussi le Hezbollah libanais qui a ouvert un front contre Israël en soutien au Hamas, son allié, au lendemain du début de la guerre. Vendredi, Hassan Nasrallah a été tué dans un raid dévastateur revendiqué par Israël dans la banlieue sud de Beyrouth. Le 31 juillet, Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, a été tué dans une attaque alors qu’il se trouvait à Téhéran. L’Iran et le Hamas ont accusé Israël. Le guide suprême iranien Ali Khamenei a affirmé que la mort de Hassan Nasrallah ne « sera pas vaine » et le premier vice-président iranien Mohammad Reza Aref a averti qu’elle entraînerait la « destruction » d’Israël.Israël prépare sa riposte »Cette attaque aura des conséquences. Nous avons des plans et nous agirons à l’endroit et au moment que nous aurons décidés », a averti après l’attaque le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari.Cette attaque de l’Iran intervient le jour où Israël a annoncé des opérations militaires au sol dans le sud du Liban contre le Hezbollah.

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Publish date : 2024-10-01 20:51:46

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« L’argent liquide, c’est moyenâgeux » : faut-il en finir avec le cash ?

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Pour payer une baguette de pain ou au marché, l’argent liquide est un réflexe. Pour rembourser ses proches, aussi. Mais cela pourrait changer. Lancé en France le 30 septembre, le service européen Wero amorce une petite révolution dans le domaine. Cette solution de paiement créée par 14 grandes banques va permettre aux particuliers de réaliser des virements instantanés complètement gratuits. Une option si pratique qu’elle est déjà demandée sur 6 % des virements. Mais les utilisateurs devaient jusqu’à présent payer pour en profiter. De quoi rendre l’argent liquide superflu ?La solution proposée par Wero est indéniablement dans l’air du temps. De plus en plus d’Européens se détournent du cash. Seulement 20 % des dépenses sont désormais réglées en billets ou en pièces, contre 34 % en 2012, souligne une étude de la banque de France de fin 2023. La carte bancaire s’est affirmée comme le moyen de paiement « central » pour les dépenses du quotidien. Les Français ont ainsi réglé « plus de 69 % de leurs dépenses » dans des points de vente en « monnaie scripturale » – comprendre, sans utiliser d’argent liquide.L’arrivée de nouvelles technologies de paiement comme les virements instantanés développés par des fintech ou des consortiums de banques, les paiements mobiles ou même les cryptoactifs rendent toujours plus accessoires les espèces. Le Covid a également fait planer la menace d’un risque de contamination par les billets et les pièces. Durant la pandémie, les retraits de billets ont diminué de 40 %, et certains commerces n’acceptaient tout simplement plus les espèces. Une vie sans cash ne serait sans doute pas pour déplaire aux franges les plus jeunes de la population. Une étude de CSA Research publiée en mars 2024 indique que seuls 34 % des 18-25 ans retirent de l’argent une fois par semaine. Ils ne sont que 17 % à utiliser du liquide pour envoyer de l’argent à des proches, préférant pour la plupart utiliser des virements bancaires, ou des solutions plus modernes. »Depuis environ deux siècles, l’histoire des instruments de paiement va dans le sens d’une dématérialisation », analyse l’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran, autrice du Pouvoir de la monnaie. Elle en veut pour exemple les billets, l’une des premières formes de monnaie bancaire, qui ont une valeur monétaire décorrélée de leur valeur intrinsèque – un billet ne coûte que quelques centimes à produire –, à la différence de la monnaie métallique d’or ou d’argent qu’ils ont remplacée. Puis sont venus les chèques, les cartes bancaires et les virements, qui véhiculent la monnaie scripturale de façon de plus en plus immatérielle. « La disparition du cash va dans ce sens, souligne l’experte. Voir disparaître le cash, ce n’est pas voir disparaître la monnaie, mais seulement l’une de ces formes. » Le liquide a beau encore servir dans près de la moitié des transactions entre particuliers, il ne représente que 10 % de la masse monétaire totale. « 90 % de la monnaie circule sous forme scripturale, avec des instruments comme les chèques ou la carte bancaire », explique l’économiste.Le fantasme d’une vie sans cash »L’argent liquide, c’est moyenâgeux, pas efficace et cela alimente le marché au noir », fait valoir Vincent, informaticien qui imagine un monde sans espèce sur son site Marianne 2025. La dématérialisation pourrait également amener plus de sécurité à certains niveaux : sans liquide, par exemple, il y aurait moins de braquages. Au Danemark, pays où plus de 80 % des achats se font par carte, il n’y a pas eu une seule attaque de banque en 2022 — une vingtaine d’années plus tôt, on en comptait plus de 200.Vivre sans cash devient de plus en plus aisé. Il est ainsi possible de régler ses courses dans de grandes enseignes par Carte bleue, mais également dans un nombre croissant de petits marchés, où certains vendeurs sont équipés de terminaux de paiement électronique (TPE). Dans les restaurants, ces derniers affichent désormais une option pour ajouter un pourboire au moment de régler ses consommations. Les artistes de rue en Angleterre laissent depuis 2018 les passants leur faire des dons avec leurs cartes bancaires. En Chine, les SDF sont équipés d’applications et de QR Code qui permettent de leur verser de l’argent sans avoir de pièces à portée de main.N’oublions pas, enfin, le développement des cryptomonnaies. Ces monnaies virtuelles, dont le bitcoin est l’exemple le plus connu, sont des solutions de paiement alternatives, qui ne dépendent pas de banques centrales. Elles sont émises sur des blockchains, sorte d’immense réseau partagé et consultable par tout le monde, où les particuliers peuvent se les échanger entre eux. Critiquées pour leur consommation énergétique et pour leur grande volatilité, elles sont tout de même de plus en plus utilisées par le grand public. Des milliers de commerces dans le monde acceptent les paiements en bitcoin. Un député bruxellois a reçu pendant un an son salaire dans cette cryptomonnaie, et le Salvador en a même fait sa monnaie officielle, au même titre que le dollar. Sur le premier semestre 2024, en moyenne, 14,5 millions de transactions par mois ont été réalisées sur le réseau bitcoin.Une autre révolution se prépare dans les technologies de paiement : les monnaies numériques de banque centrale (MNBC). Différentes des monnaies scripturales, issues des banques de détail, elles viennent directement des banques centrales, et fonctionnent par « tokenisation », de façon similaire aux cryptomonnaies. Mais, contrairement à ces dernières, les MNBC sont émises en cercle fermé par une institution centrale, qui décide de leur valorisation, et qui agit toujours en tiers de sécurité pour les paiements.E-yuan et euro numériqueLa Chine a été le premier pays à tester à grande échelle sa monnaie en numérique, l' »e-yuan », dès 2020, et d’après la Banque centrale, près de 120 millions de portefeuilles numériques ont été ouverts depuis. L’utilisation serait en croissance : en juillet 2023, les transactions en e-yuans représentaient 1 800 milliards de yuans, contre 100 milliards un an auparavant. Une belle envolée, qu’il faut néanmoins mettre en perspective : le nombre total d’e-yuans en circulation ne représente que 0,16 % de la masse d’argent liquide en Chine.En Europe, le projet d’euro numérique est piloté par la Banque centrale européenne depuis 2021 et il est toujours en développement, sans date de lancement annoncée. Si ses contours restent assez flous, l’institution a insisté sur le fait que l’euro numérique n’avait pas vocation à remplacer l’argent liquide, mais à exister à son côté – pour des achats sur Internet ou via des applications de paiement.L’euro numérique, quant à lui, « donnera un moyen de paiement numérique qui, comme l’argent liquide, nous unit parce qu’il peut être utilisé par tout le monde, partout », avait plaidé Fabio Panetta, du comité exécutif de la Banque centrale européenne (BCE), en septembre dernier. Les cartes de paiement des Européens n’étant pas toujours acceptées dans les commerces des Etats membres, l’euro numérique pourrait leur simplifier la vie, lorsqu’ils se déplacent. Il aiderait même l’application de politiques économiques — notamment lors de crises financières. « Les banques centrales pourraient faire des opérations de ‘monnaie hélicoptère’, assure Jézabel Couppey-Soubeyran. Au lieu d’en passer par des achats de titres sur les marchés financiers qui provoquent des bulles, elles verseraient directement sur chaque compte une certaine somme en euros, ce qui relancerait l’activité économique plus rapidement et plus fortement, tout en évitant ces effets néfastes. »Le cash n’a pas dit son dernier motLe projet d’euro numérique n’est cependant pas encore gravé dans le marbre. La BCE rendra un avis à ce sujet en octobre 2025, à l’issue d’une phase de recherche. Et, s’il est validé, l’euro numérique ne verra le jour qu’une fois le cadre législatif et juridique posé. Il ne fait d’ailleurs pas l’unanimité. Les banques le regardent d’un œil sceptique, redoutant que sa création n’entraîne une fuite de capitaux vers la BCE. Celle-ci a d’ores et déjà convenu de plusieurs limitations afin de les rassurer. Il ne sera pas possible de posséder plus de 3 000 euros numériques dans son portefeuille, et les comptes seront potentiellement hébergés par les banques partenaires.Mais l’opposition la plus forte à la disparition de l’argent liquide vient sans aucun doute des citoyens. Selon un sondage Ifop publié en mars de cette année, 83 % des Français sont inquiets à l’idée d’une disparition du cash, même ceux qui ne l’utilisent quasiment plus. « Parmi les raisons avancées, on retrouve la perte de confidentialité, le risque de hausse des inégalités, la dégradation des interactions sociales, ou encore la baisse de la solidarité », indique l’étude.La question de la vie privée est primordiale, confirme Faustine Fleuret, présidente de l’Adan, l’association rassemblant les entreprises du Web3 et des cryptomonnaies. « Il y a des biais négatifs sur le cash, car il est utilisé par l’économie souterraine. Mais l’argent liquide est aussi important pour de nombreux Européens qui n’ont rien à se reprocher, et qui veulent garder un moyen de paiement préservant leur confidentialité. » La BCE a beau assurer vouloir garantir un haut degré de confidentialité aux utilisateurs – qui seraient toujours protégés par le secret bancaire –, les craintes sont difficiles à étouffer. Et certains citoyens redoutent qu’une surveillance digne des dystopies de science-fiction se mette en place par ce biais.Qu’ils se rassurent. Selon l’économiste Michel Ruimy, « la part du cash dans les moyens de paiement va continuer de baisser, mais elle ne disparaîtra jamais complètement ». Il sera toujours plus simple de donner à ses enfants quelques pièces que de leur ouvrir un compte. Les cryptomonnaies ne sont pas encore acceptées partout. Et l’euro numérique ne sera pas forcément utile aux personnes sous interdit bancaire. Des bugs informatiques, comme la panne qu’a connue CrowdStrike, rappellent également certaines fragilités du monde numérique, pointe l’expert : « Si un bug de ce type se répète ou si une panne Internet de grande envergure touche le monde entier, il nous faudra du cash. »

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Author : Aurore Gayte

Publish date : 2024-10-01 19:53:37

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L’Express

EN DIRECT. Biden donne l’ordre à l’armée américaine d’intercepter les missiles visant Israël

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L’Iran a tiré, ce mardi soir, des missiles sur Israël où les sirènes d’alerte ont retenti dans l’ensemble du territoire, après que l’armée a appelé la population à se préparer à une attaque « à grande échelle ». A Téhéran, l’agence de presse officielle IRNA a annoncé des tirs par l’Iran de « missiles sur Tel-Aviv », sans aucune autre précision. Quelques heures plus tôt, un responsable américain a déclaré que l’Iran se préparait à mener une attaque imminente par missile balistique contre Israël.Les infos à retenir⇒ Un média d’Etat iranien confirme que le régime tire des missiles sur Israël⇒ Israël dit avoir lancé des opérations terrestres dans le sud du Liban⇒ Le Hezbollah dément toute incursion au sol19h25Biden donne l’ordre à l’armée américaine d’intercepter les missiles visant Israël19h22L’attaque contre Israël est une réponse à la mort des chefs du Hezbollah et du HamasL’attaque de missiles lancée par l’Iran contre Israël est une réponse aux assassinats des chefs du Hamas et du Hezbollah, ont affirmé mardi les Gardiens de la révolution. « En réponse aux martyrs d’Ismaïl Haniyeh, Hassan Nasrallah et Abbas Nilforoushan (adjoint au chef des Gardiens), nous avons visé le coeur des territoires occupés » (Israël), ont indiqué dans un communiqué les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique d’Iran, qui a également menacé d' »attaques écrasantes » si Israël répliquait aux tirs de missiles.19h20L’espace aérien est fermé en IsraëlL’espace aérien israélien a été fermé ce mardi soir et les vols ont été détournés, a déclaré un porte-parole des autorités aéroportuaires, alors que les sirènes d’alerte ont retenti dans tout le pays après le lancement d’une attaque de missiles par l’Iran. « L’espace aérien israélien est fermé. Les vols sont détournés vers d’autres destinations en dehors d’Israël », a déclaré le porte-parole dans un communiqué.19h05Trafic totalement interrompu à l’aéroport Ben-Gourion de Tel-AvivLe trafic aérien a été totalement interrompu à l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv ce mardi soir, selon un porte-parole, alors que des explosions ont retenti dans le centre d’Israël après le lancement d’une attaque de missiles par l’Iran. « Il n’y a actuellement ni décollage ni atterrissage » à l’aéroport Ben-Gourion, a déclaré à l’AFP un porte-parole de l’aéroport.18h55Un média d’Etat iranien confirme que le régime tire des missiles sur IsraëlL’Iran a tiré des « missiles sur Tel-Aviv », en Israël, a rapporté ce mardi l’agence de presse officielle IRNA, sans plus de détails. Cette annonce intervient après que l’armée israélienne a fait état de tirs de missiles en provenance d’Iran.NEW footage by Israel’s public news channel on Iranian missiles

pic.twitter.com/OUJIMTfZCL— Ragıp Soylu (@ragipsoylu) October 1, 202418h45Alerte de l’armée israélienne : « Des missiles ont été tirés d’Iran vers Israël » »Il y a peu de temps, des missiles ont été lancés depuis l’Iran sur le territoire de l’Etat d’Israël », a annoncé l’armée israélienne dans un communiqué.Des missiles d’interceptions ont été tirés au-dessus de Jérusalem ce mardi soir contre des projectiles venant de l’est visibles à leur traces lumineuses, ont constaté des journalistes de l’AFP.Des dizaines de détonations ont été entendues et des explosions visibles dans le ciel avant que les sirènes ne retentissent de nouveau.המתקפה האיראנית החלה: 102 טילים בליסטיים שוגרו מאיראן לעבר ישראלhttps://t.co/cz2Je8D4CW

צילום: לפי סעיף 27 א’ pic.twitter.com/v8DcZbeX1U— החדשות – N12 (@N12News) October 1, 202418h30L’armée israélienne appelle la population à se préparer à une éventuelle attaque iranienne « à grande échelle »L’armée israélienne a appelé ce mardi la population à se préparer à une éventuelle attaque iranienne « à grande échelle » en obéissant aux directives de la défense passive et à se rendre immédiatement dans des abris en cas d’alerte et à y rester « jusqu’à nouvel ordre ». « Nous suivons la menace sérieusement », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée, dans un message télévisé. « Les tirs en provenance d’Iran pourraient être à grande échelle », a-t-il ajouté après que les Etats-Unis ont mis en garde contre une attaque « imminente par missile balistique » de la République islamique d’Iran.18h00Les ministres de la Défense d’Israël et des Etats-Unis ont parlé de la menace « imminente » d’attaque iranienneLes ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, et son homologue américain, Lloyd Austin, ont parlé mardi de la menace « imminente » d’attaque iranienne contre Israël, a indiqué le ministère israélien de la Défense dans un communiqué. « Le ministre et le secrétaire d’Etat ont discuté de la menace imminente d’une attaque de missiles iraniens contre Israël » et évoqué « l’état de préparation opérationnelle d’Israël pour défendre ses citoyens et ses ressources militaires, ainsi que la position des forces américaines dans la région », a ajouté le ministère.
17h50Les sirènes d’alerte aérienne retentissent dans le centre d’IsraëlLes sirènes d’alerte antiaérienne ont retenti ce mardi dans le centre d’Israël, a indiqué l’armée au lendemain du lancement de son offensive au sol contre des positions du mouvement islamiste armé Hezbollah dans le sud de Liban. « Les sirènes ont retenti dans le centre d’Israël », a déclaré l’armée dans un communiqué, sans donner de détails sur les zones concernées.17h05Une « guerre totale » doit être évitée « à tout prix », plaide le chef de l’ONULe secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a insisté pour un cessez-le-feu « immédiat », soulignant qu’une « guerre totale au Liban doit être évitée à tout prix », selon un communiqué de son porte-parole. »La souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban doit être respectée », a ajouté Stéphane Dujarric, précisant qu’Antonio Guterres, « très inquiet de l’escalade » au Liban, avait assuré lundi au Premier ministre libanais que l’ONU était « mobilisée pour aider toutes les personnes dans le besoin dans le pays ».16h46Le Hezbollah affirme avoir visé une base aérienne israélienne près de Tel-AvivLe Hezbollah libanais a annoncé avoir tiré des salves de roquettes en direction de la base aérienne de Sde Dov près de Tel-Aviv, deuxième attaque visant cette région israélienne en quelques heures. Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a précisé avoir « lancé des salves de roquettes de type Fadi 4 sur la base aérienne de Sde Dov », en réponse aux « attaques contre les civils et aux massacres commis par l’ennemi », et a dédié ces deux attaques à son chef Hassan Nasrallah, tué vendredi dans une frappe israélienne.16h36Israël dit n’avoir détecté aucune « menace aérienne » en provenance d’Iran « pour l’instant »L’armée israélienne a annoncé n’avoir détecté aucune « menace aérienne » en provenance d’Iran « pour l’instant », mais être prête « à se défendre et à attaquer » en cas d’attaque iranienne, après des informations américaines sur une « attaque imminente par missile balistique » de Téhéran contre Israël. »Nos partenaires aux Etats-Unis nous ont informés avoir détecté une préparation de l’Iran pour des tirs de missiles sur l’État d’Israël (…). Pour l’heure, nous ne détectons aucune menace aérienne (en provenance d)’Iran », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne dans un message télévisé. Mais le cas échéant, l’armée « est prête à se défendre et à attaquer », a-t-il ajouté.16h27L’agence de presse libanaise rapporte des frappes au sud de BeyrouthL’agence nationale d’information libanaise (Ani) a rapporté deux frappes israéliennes dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste Hezbollah.L’agence a fait état d’un « raid ennemi » visant un bâtiment à proximité de l’hôpital al-Zahraa, ajoutant qu’une autre frappe avait visé un bâtiment proche de l’ambassade du Koweït à Bir Hassan, au même moment où Israël annonçait avoir mené une frappe sur la capitale libanaise.16h01L’armée israélienne annonce une frappe sur BeyrouthL’armée israélienne a annoncé avoir mené une frappe sur Beyrouth, dernier raid en date visant le mouvement islamiste armé Hezbollah dans la capitale libanaise. « (L’armée) a mené une frappe précise à Beyrouth », a-t-elle indiqué dans un communiqué, sans autre détails.15h50L’Iran se prépare à lancer une attaque par missiles balistiques contre Israël, selon WashingtonLes Etats-Unis, impuissants jusqu’ici à empêcher une escalade militaire au Moyen-Orient, ont mis en garde contre une attaque « imminente » de l’Iran contre Israël, avertissant qu’elle entraînerait de graves « conséquences » pour Téhéran. « Les Etats-Unis ont des indications selon lesquelles l’Iran se prépare à lancer une attaque imminente par missile balistique » contre Israël, a déclaré un haut responsable américain dans une déclaration à l’AFP, sous couvert d’anonymat. »Nous soutenons de manière active les préparatifs de défense » d’Israël, a-t-il encore dit, en ajoutant qu’une « attaque militaire directe de l’Iran contre Israël entraînerait de graves conséquences » pour Téhéran. L’avertissement est lancé peu après qu’Israël a annoncé avoir lancé une offensive au sol dans le sud du Liban dans la foulée d’une semaine d’intenses bombardements qui ont fait des centaines de morts à travers le pays.15h30Israël annonce le rappel de quatre brigades de réserve supplémentaires face au HezbollahL’armée israélienne a annoncé ce mardi le rappel de quatre brigades de réserve supplémentaires qui vont être déployées dans le nord du pays, après avoir lancé une offensive au sol contre les positions du mouvement islamiste armé Hezbollah dans le sud du Liban voisin. « Cela va permettre de poursuivre les activités opérationnelles contre l’organisation terroriste du Hezbollah et d’atteindre les objectifs opérationnels, notamment le retour en toute sécurité des habitants du nord d’Israël dans leurs foyers », a indiqué l’armée dans un communiqué.14h15Le ministre israélien de la Défense informe les Etats-Unis de raids dans le sud du LibanLe ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a informé son homologue américain, Lloyd Austin, des opérations lancées par l’armée dans le sud du Liban contre les positions du mouvement islamiste armé Hezbollah, selon un communiqué publié mardi. « Le ministre a discuté des raids localisés et ciblés que (l’armée) a lancés cette nuit contre des cibles terroristes du Hezbollah dans la zone frontalière dans le sud du Liban », a précisé le communiqué du ministère de la Défense.13h55L’armée libanaise n’a pas constaté d’incursion terrestre israélienneTout comme la Force Intérimaire des Nations unies (Finul), déployée le long de la Ligne bleue qui marque la frontière entre Israël et le Liban, l’armée libanaise fait savoir qu’elle n’a pas constaté d’incursion terrestre israélienne. « Nous n’avons observé aucune incursion des forces ennemies sur le territoire libanais », a déclaré une source militaire à l’AFP.13h45Les restrictions concernant les rassemblements publics renforcées en IsraëlL’armée israélienne a annoncé mardi un renforcement des restrictions concernant les rassemblements publics dans tout le pays, y compris à Jérusalem et à Tel-Aviv, limitant le nombre de personnes pouvant se rassembler dans les lieux publics, à la veille du Nouvel an juif. « Conformément à l’évaluation de la situation par le Commandement du front intérieur (défense passive), il a été décidé de modifier les directives pour le public », a indiqué le commandement dans un communiqué, après l’annonce du début d’une offensive au sol israélienne contre le Hezbollah au Liban.13h30Le Liban demande à l’ONU d’établir un corridor aérien pour l’aide humanitaireLe président du Parlement libanais Nabih Berri, allié du Hezbollah, a demandé à l’ONU d’établir un corridor aérien pour acheminer l’aide humanitaire à près d’un million de personnes déplacées par la campagne de frappes israéliennes dans plusieurs régions du pays. Selon un communiqué de son bureau de presse, il a appelé l’ONU à « établir un pont aérien qui assure l’acheminement du matériel de secours ». Il a également appelé en même temps le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) et la Croix rouge libanaise à « remplir leur devoir » en livrant nourriture et fournitures médicales aux Libanais du sud.13h20Un Conseil de défense à l’Elysée ce mardi soirEmmanuel Macron réunira ce mardi soir, à 19h30, un Conseil de défense et de sécurité nationale consacré au Liban, a indiqué mardi la porte-parole du gouvernement, qui a rappelé la « solution diplomatique » prônée par la France, par ailleurs « prête » à évacuer ses ressortissants si nécessaire. « Sur la question des ressortissants, je peux vous dire que l’ambassade et les autorités consulaires se tiennent prêtes, de même que nos forces armées », a déclaré Maud Brégeon lors du compte-rendu du Conseil des ministres.Alors qu’Israël a informé lundi les États-Unis de son intention de mener des opérations terrestres « limitées » visant le Hezbollah au Liban, selon le département d’État américain, Maud Brégeon a rappelé « la ferme opposition de la France à toute incursion terrestre d’Israël » dans le pays du Cèdre.12h25Le Hezbollah dément toute incursion israélienne au sol au LibanLe Hezbollah dément qu’une incursion israélienne au sol soit en cours dans le sud du Liban, comme l’affirme Israël, et assure qu’aucun « affrontement direct » n’a opposé ses combattants à l’armée israélienne. « Toutes les affirmations sionistes selon lesquelles les forces d’occupation seraient entrées au Liban sont fausses », a affirmé le responsable du département d’information du Hezbollah à la chaîne Al-Jazeera. « Il n’y a pas eu d’affrontement direct sur le terrain » avec les troupes israéliennes, a-t-il ajouté.Parallèlement, un porte-parole des Casques bleus de l’ONU a indiqué à l’AFP qu’aucune incursion israélienne n’avait été détectée « pour le moment » dans le sud du Liban. « Il n’y a pas d’incursion terrestre pour le moment », a précisé Andrea Tenenti, porte-parole de la Force Intérimaire des Nations unies (Finul) déployée le long de la Ligne bleue qui marque la frontière entre Israël et le Liban.11h45L’ONU met en garde Israël contre les conséquences d’une « invasion terrestre de grande ampleur »L’ONU a mis en garde mardi contre les conséquences d’une « invasion terrestre de grande ampleur » d’Israël au Liban, où l’armée israélienne a lancé dans le sud du pays une offensive au sol contre le Hezbollah. « La violence armée entre Israël et le Hezbollah ayant dégénéré, les conséquences pour les civils ont déjà été terribles, et nous craignons qu’une invasion terrestre de grande ampleur d’Israël au Liban ne fasse qu’aggraver les souffrances », a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Liz Throssell, lors d’un point de presse.Le Haut-Commissariat, a-t-elle dit, est « gravement préoccupé par l’élargissement des hostilités au Moyen-Orient et par le fait qu’elles risquent d’entraîner l’ensemble de la région dans une catastrophe humanitaire et des droits humains ». « Les risques de voir la situation se détériorer davantage, avec des conséquences terribles pour les civils, et de voir la situation s’étendre rapidement à d’autres Etats de la région, sont réels », a averti Liz Throssell. « L’impact de l’escalade résultant des tirs de missiles des Houthis depuis le Yémen vers Israël et des attaques israéliennes en réponse est également très préoccupant », a-t-elle ajouté. »Trop d’enfants, de femmes et d’hommes innocents ont été tués et trop de destructions ont été commises », a-t-elle encore dit, appelant toutes les parties en conflit « à faire clairement la distinction entre les cibles militaires et les civils et les biens de caractère civil ». @lexpress Israël durcit son offensive contre le Hezbollah depuis plusieurs jours et transforme le Liban en théâtre d’une guerre de haute intensité. sinformersurtiktok apprendreavectiktok israel hezbollah liban ♬ original sound – L’Express – L’Express 11h30La Turquie presse Israël de retirer ses soldats « au plus vite »Dénonçant une « tentative d’invasion illégale » du Liban, la Turquie appelle Israël à retirer ses soldats « au plus vite », dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères. « La violation par Israël de la souveraineté et de l’intégrité territoriale par une attaque terrestre constitue une tentative d’invasion illégale. Cette attaque doit cesser au plus vite et les soldats israéliens doivent se retirer du territoire libanais », écrit le ministère.11h30Le Hezbollah dit avoir visé la principale base de renseignement militaire israélienneLe Hezbollah libanais a annoncé avoir tiré des salves de roquettes en direction de la principale base de renseignement militaire israélienne, Glilot, près de Tel Aviv. Dans un communiqué, la formation pro-iranienne, dont le chef a été tué vendredi dans une frappe israélienne, a précisé avoir « lancé des salves de roquettes de type Fadi 4 sur la base de Glilot ». Cette base du renseignement militaire abriterait aussi, selon des médias israéliens, le siège du Mossad, le renseignement extérieur israélien.11h25La Finul met en garde IsraëlLa Force de maintien de la paix de l’ONU au Liban (Finul) a averti que toute incursion frontalière était « une violation de la souveraineté libanaise et de son intégrité territoriale », après l’annonce par Israël d’opérations terrestres dans le sud du pays. « Les civils doivent être protégés, les infrastructures ne doivent pas être visées et la loi internationale doit être respectée », a indiqué la Finul dans un communiqué, appelant Israël et le Hezbollah libanais à ne pas « mener d’actions conduisant à l’escalade ».10h50Plusieurs pays organisent des évacuations de leurs ressortissantsOutre la France, qui a annoncé déployer « par précaution » un navire militaire au large du Liban, d’autres pays se tiennent prêts à évacuer leurs ressortissants au Liban. Berlin a ainsi envoyé lundi un avion militaire à Beyrouth afin d’évacuer notamment des employés de l’ambassade d’Allemagne au Liban et leur famille. Des employés d’autres organisations allemandes, ainsi que leur famille, et des ressortissants menacés pour des raisons médicales doivent aussi être rapatriés, a précisé le gouvernement. Le Royaume-Uni a également annoncé hier soir avoir affrété un vol commercial pour ses ressortissants qui souhaitent quitter le pays. La semaine dernière, Londres avait déjà annoncé le déploiement de 700 soldats à Chypre afin de préparer une possible évacuation. Le Canada pour sa part a réservé 800 sièges sur des vols commerciaux pour aider ses ressortissants à quitter le Liban. Et l’armée canadienne a mis en place des ressources d’urgence à Chypre si les vols commerciaux sont interrompus.10h45L’ONU lance un appel de fonds pour les déplacés du LibanLes agences de l’ONU ont lancé un appel de plus de 400 millions de dollars pour une aide urgente aux centaines de milliers de déplacés par les frappes israéliennes au Liban, selon un communiqué à l’issue d’une réunion avec le Premier ministre à Beyrouth. « Le Premier ministre libanais Najib Mikati et le coordinateur humanitaire pour le Liban Imran Riza ont lancé un appel d’urgence de 426 millions de dollars afin de mobiliser des ressources urgentes pour les civils affectés par l’escalade du conflit ayant conduit à une crise humanitaire au Liban », selon le communiqué.10h25Les sirènes d’alerte antiaérienne retentissent dans le centre d’IsraëlLes sirènes d’alerte antiaérienne ont retenti ce matin dans le centre d’Israël, a annoncé l’armée après avoir indiqué que des projectiles avaient été tirés depuis le Liban. « Des sirènes ont retenti dans le centre d’Israël à la suite de tirs de projectiles en provenance du Liban », a indiqué l’armée dans un communiqué. A Tel-Aviv, une journaliste de l’AFP a entendu des explosions au loin, qui pourraient être des interceptions de projectiles par le bouclier antimissile israélien. Un projectile est tombé sur une route du centre du pays, près de la ville de Kfar Kassem. Un homme blessé par des éclats d’obus a été pris en charge par les secours, selon la police, qui a ajouté qu’un autre projectile était tombé près du carrefour d’Eyal, sur une voie de circulation très fréquentée dans le centre du pays, sans faire de victime.09h55Le Liban face à « l’une des phases les plus dangereuses de son histoire »Le Liban fait face à « l’une des phases les plus dangereuses de son histoire », a averti mardi le Premier ministre libanais Najib Mikati, exhortant les Nations unies à fournir de l’aide à « un million » de déplacés par les frappes israéliennes sur le pays. »Environ un million de notre population a été déplacée en raison de la guerre dévastatrice qu’Israël mène au Liban », et « nous lançons un appel urgent pour davantage d’aide aux civils déplacés » a-t-il déclaré, cité par l’agence de presse libanaise.08h45L’armée israélienne fait état de « violents combats » dans le sud du LibanFaisant état d’affrontements violents dans le sud du Liban, l’armée israélienne enjoint ce mardi matin les Libanais à ne pas se rendre au sud du Litani, un fleuve libanais, « à bord de véhicules ». « Pour votre sécurité personnelle, nous vous demandons de ne pas vous déplacer à bord de véhicules du nord vers le sud du Litani », a écrit Avichai Adraee, porte-parole de l’armée israélienne, dans un message publié en arabe sur Telegram, en accusant le Hezbollah de se servir des civils comme de « boucliers humains ».08h20Des projectiles tirés depuis le LibanL’armée israélienne a fait état mardi matin de tirs de projectiles en provenance du Liban sur le nord d’Israël. Après le déclenchement de sirènes d’alerte à Metula et Avivim en début de matinée, « plusieurs projectiles ont été identifiés en provenance du Liban » dans chacune de ces deux zones, indique un communiqué militaire selon lequel certains projectiles ont été « interceptés » et que d’autres étaient « tombés », notamment, dans des zones non habitées.De son côté, le Hezbollah a affirmé avoir visé à deux reprises des soldats israéliens à Metula, à la frontière, déclarant avoir tiré à l’artillerie puis avec des roquettes sur « des troupes de l’ennemi ».07h15Le chef d’un groupe armé palestinien ciblé dans un camp de réfugiésUn responsable d’un camp palestinien à Sidon, dans le sud du Liban, a déclaré à l’AFP qu’une frappe israélienne y avait visé ce mardi un chef d’un groupe armé palestinien. « Le raid israélien a visé la maison du fils de Mounir Maqdah », dans le camp d’Ain al-Helweh, a déclaré le responsable, qui a requis l’anonymat. Il n’était pas clair dans l’immédiat si Mounir Maqdah, qu’Israël accuse de diriger la branche libanaise de l’aile armée du mouvement palestinien Fatah, se trouvait dans le bâtiment. En août, Israël avait annoncé avoir tué son frère, Khalil Maqdah, qu’Israël considérait également comme l’un des responsables de l’aile armée du Fatah.07h10La France déploie un navire militaire par « précaution » en cas d’évacuationUn bâtiment de la Marine française a quitté Toulon lundi pour se prépositionner au large du Liban par « précaution », en cas de besoin d’évacuation des ressortissants français, a appris l’AFP auprès de l’état-major des Armées. Le porte-hélicoptères amphibie (PHA) français, qui mettra « 5 à 6 jours » pour rejoindre la zone en Méditerranée orientale, selon cette source, est équipé d’hélicoptères et d’un « groupement tactique embarqué » mobilisable en cas d’évacuation de ressortissants français, si celle-ci venait à être décidée. « Nous renforçons nos moyens pour faire face à une détérioration de la situation », a affirmé à l’AFP un haut gradé de l’état-major des armées, précisant qu’à ce stade « il n’est pas question d’évacuation de ressortissants ».06h50Washington d’accord avec Israël sur la nécessité de « démanteler les infrastructures d’attaque » du Hezbollah au LibanLe ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a dit être convaincu, comme Israël, de la « nécessité de démanteler les infrastructures d’attaque » du Hezbollah, après le lancement dans la nuit de lundi à mardi de « raids terrestres localisés » israéliens dans le sud du Liban. Lloyd Austin a par ailleurs mis en garde Téhéran contre une éventuelle « attaque militaire directe visant Israël », en soulignant les « graves conséquences » que celle-ci entraînerait pour l’Iran, selon un communiqué publié sur le réseau social X.Le chef du Pentagone a fait ces déclarations après s’être entretenu avec le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant. « Nous avons convenu de la nécessité de démanteler les infrastructures d’attaque le long de la frontière afin de garantir que le Hezbollah libanais ne puisse pas mener des attaques du type de celles du 7 octobre contre les communautés du nord d’Israël », a-t-il déclaré. Une « résolution diplomatique est nécessaire » pour assurer la sécurité des civils « des deux côtés de la frontière », a-t-il par ailleurs réaffirmé.06h45Israël a lancé des opérations terrestres « limitées » dans le sud du LibanL’armée israélienne a annoncé mardi que des troupes au sol avaient traversé la frontière pour combattre le Hezbollah dans des villages du sud du Liban, précisant dans un communiqué que ces opérations terrestres qui ont débuté lundi soir étaient « limitées, localisées et ciblées » contre des « cibles et des infrastructures terroristes » du Hezbollah. L’armée n’a toutefois pas précisé le nombre de soldats impliqués dans cette incursion. « Ces cibles sont situées dans des villages près de la frontière et constituent une menace immédiate pour les communautés israéliennes du nord d’Israël », a-t-elle assuré.En parallèle, selon un responsable libanais de la sécurité s’exprimant sous couvert de l’anonymat, Israël a lancé au moins six nouvelles frappes sur le sud de Beyrouth au cours de la nuit, après que l’armée israélienne a ordonné aux habitants d’évacuer les lieux.

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Publish date : 2024-10-01 19:21:44

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L’Express

Barnier à l’Assemblée : impôts, lignes rouges… Ce qu’il faut retenir du discours du Premier ministre

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Le grand oral est passé. Imperturbable malgré le chahut dans l’hémicycle, Michel Barnier a égrené ses priorités mardi 1er octobre lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.Dans un discours long de près d’une heure et demie, le nouveau Premier ministre, issu des Républicains (LR) a exposé ses « cinq chantiers prioritaires » : « Niveau de vie », « services publics », école et santé en tête, « sécurité », « immigration » et « fraternité ». Avec un accent mis notamment sur le redressement des finances publiques et la réduction de la dette « colossale » de la France. Retour sur les principales déclarations de Michel Barnier à l’Assemblée nationale.L’objectif de réduction des comptes publicsPremier engagement concret formulé par Michel Barnier : ramener le déficit à 5 % du PIB en 2025, avec l’objectif de revenir sous les 3 % en 2029, alors que le déficit devrait atteindre 6 % cette année. « Le premier remède de la dette, c’est la réduction des dépenses » et « en 2025, les deux tiers de l’effort de redressement viendront de là », a-t-il ajouté. Michel Barnier appelle notamment à « renoncer à l’argent magique ».Deuxième « remède » cité : « L’efficacité des dépenses publique. » Le Premier ministre appelle notamment à faire la « chasse aux doublons, aux inefficacités, aux fraudes, aux abus du système et aux rentes injustifiés », tout en développant « partout une culture de l’évaluation » de cette efficacité.Un effort fiscal demandé aux plus richesLe troisième remède sera le plus douloureux : le levier fiscal. « Nos impôts sont parmi les plus élevés du monde » mais « la situation de nos comptes demande aujourd’hui un effort limité dans le temps qui devra être partagé, dans une exigence de justice fiscale ». A savoir une participation demandée aux plus grandes entreprises et « aux Français les plus fortunés », a annoncé Michel Barnier.Le Premier ministre compte également demander « une participation au redressement collectif aux grandes et aux très grandes entreprises qui réalisent des profits importants », sans « remettre en cause notre compétitivité ». Des efforts qu’il promet « limités sur le temps ».Une volonté de durcir la politique migratoireLe Premier ministre a également jugé que les politiques d’immigration et d’intégration ne sont plus maîtrisées « de manière satisfaisante ». Michel Barnier a esquissé de nouvelles pistes de réformes, comme « un traitement plus efficace et en proximité des demandes d’asile pour que les demandeurs obtiennent rapidement une décision ».Sur la question sensible d’une meilleure exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF), un débat relancé dans une partie de la classe politique après le meurtre d’une étudiante à Paris, Michel Barnier propose de faciliter « la prolongation exceptionnelle de la rétention des étrangers en situation irrégulière ». D’abord fixée à 10 jours en 1993, elle a été portée de manière exceptionnelle à 90 jours avec la loi Collomb de 2018.Le Premier ministre a en outre ouvert la voie à une révision de la politique française sur deux sujets sensibles : les visas et les accords bilatéraux. « Mon gouvernement ne s’interdira pas de conditionner davantage l’octroi de visas à l’obtention de laissez-passer consulaires nécessaires aux reconduites à la frontière », a-t-il déclaré.Des réformes judiciaires sur les peines et la violence des mineursMichel Barnier a aussi souhaité des réformes judiciaires. Le Premier ministre a d’abord annoncé que son gouvernement allait proposer de « limiter » les possibilités d’aménagement de peines pour que celles-ci soient exécutées. Le gouvernement Barnier prévoit également un « recours plus important » aux travaux d’intérêt général, aux amendes administratives et aux amendes forfaitaires délictuelles, avec pour s’assurer qu’elles soient payées, des retenues sur salaires ou sur prestations sociales.Par ailleurs, Michel Barnier a dit vouloir « stopper la violence des mineurs ». Pour ce faire, il a dit vouloir reprendre les dispositions présentées en mai par son prédécesseur Gabriel Attal, qui avait souhaité qu’une loi soit votée « avant la fin de l’année » pour permettre notamment une « comparution immédiate » des jeunes à partir de 16 ans, une mesure pourtant décriée par les magistrats.Le Premier ministre a également reconnu la nécessité de « construire des places de prison », tout en diversifiant « les solutions d’enfermement, […] notamment pour les mineurs délinquants ». Il s’est dit favorable à de nouveaux établissements de courtes peines pour les mineurs délinquants.Ecologie : plus de nucléaire, moins de réglementationsMichel Barnier a également mentionné, comme lors de son arrivée à Matignon, la « dette écologique », confirmant la poursuite du développement du nucléaire, « mais aussi des énergies renouvelables ». Il a également qualifié la transition écologique comme « moteur de notre politique industrielle », en listant plusieurs objectifs de son gouvernement : « décarbonation des usines, encouragement à l’innovation, implantation de nouvelles industries de la transition, [et] renforcement de nos filières de recyclage ».Non sans quelques reculs à venir sur les réglementations environnementales, y compris sur le logement : pour doper le foncier, le Premier ministre promet de « faire évoluer de manière pragmatique et différenciée la réglementation Zéro artificialisation nette pour répondre aux besoins de l’industrie et du logement ».Enfin, Michel Barnier a mis choisi de mettre l’accent sur « la question de l’eau » et de sa raréfaction, en souhaitant la mise en place prochainement d’une « grande conférence nationale » sur cette thématique.Sur les questions sociales, du dialogue et des lignes rougesPrincipal point de colère à gauche et à l’extrême droite, la réforme des retraites pourra connaître des « aménagements raisonnables et justes », en concertation avec les partenaires sociaux, notamment sur « les questions des retraites progressives, de l’usure professionnelle, de l’égalité entre les femmes et les hommes ».Concernant le projet de loi sur la fin de vie, dont l’examen avait été suspendu à l’Assemblée en juin par la dissolution, le Premier ministre a annoncé qu’il souhaitait « reprendre le dialogue » avec le Parlement en début d’année 2025.Enfin, Michel Barnier a fixé ses lignes rouges : « Aucune remise en cause des libertés conquises au fil des ans » sur l’IVG, le mariage pour tous ou la PMA ne sera tolérée a-t-il insisté, précisant que son gouvernement n’accepterait « aucun accommodement sur la défense de la laïcité ».Outre-mer : un recul en Nouvelle-CalédonieMichel Barnier a également évoqué les difficultés liées aux territoires d’Outre-mer. En particulier concernant la crise actuelle en Nouvelle-Calédonie : les élections provinciales qui devaient s’y tenir avant la fin de l’année seront reportées « jusque fin 2025 » à cause de la situation explosive dans l’archipel. Le projet de loi constitutionnelle de dégel du corps électoral, à l’origine des émeutes qui ont enflammé l’archipel, ne « sera pas soumis au Congrès », a également annoncé le Premier ministre.Le Premier ministre a également annoncé qu’il présidera un « comité interministériel des Outre-mer » au premier semestre 2025, afin de « valoriser leurs ressources propres » et de « lutter contre la vie chère » dans ces territoires.Une volonté d’apaisement démocratiqueEnfin, le Premier ministre a reconnu le caractère instable de son gouvernement et les divisions au sein de la classe politique française. Michel Barnier a proposé plusieurs points pour y remédier. Dans une Assemblée agitée, il a appelé à de nouvelles méthodes « d’écoute, de respect et de dialogue entre le gouvernement et le Parlement », tout en promettant qu’il demandera à son gouvernement de « s’appuyer davantage sur le travail parlementaire ».De même, il s’est dit « prêt à ouvrir une réflexion et une action sans idéologie sur le scrutin proportionnel » pour les élections législatives, serpent de mer réclamé par une partie de la classe politique, de la gauche au Rassemblement national en passant par le MoDem.

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Publish date : 2024-10-01 18:14:20

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L’Express

Israël-Hezbollah : « Nos silences, autant que nos mots de trop, ont abîmé l’image de la France »

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Le 27 septembre, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, trouvait la mort dans une frappe israélienne survenue sur le QG du mouvement islamiste. Un coup de tonnerre dans la région et le point de départ d’une polémique visant plusieurs titres de presse – du New York Times au Guardian, en passant par Le Monde – auxquels a été reprochée une présentation biaisée de la vie du chef du Hezbollah, omettant ses faits d’armes les plus sanguinaires.François Zimeray, avocat de familles de victimes du 7 octobre et ancien ambassadeur de France pour les droits de l’Homme est de ceux qui s’en sont émus. Pour L’Express, ce dernier revient sobrement sur cet épisode – « il manque à notre époque ce mélange de lucidité et de clarté morale qu’on appelle le discernement » – avant d’analyser le silence d’Emmanuel Macron sur l’annonce de la mort du leader chiite. « Au regard de l’Histoire, ce sont nos silences qui, autant que nos mots de trop, ont abîmé l’image de la France, comme sur le génocide des Tutsis au Rwanda par exemple. Les propos se rectifient, mais les silences restent », juge-t-il. Fin observateur de ce conflit, François Zimeray dresse également, à quelques jours de la commémoration de la date du 7 octobre, un douloureux bilan de cette année écoulée. « Ce qui me frappe, c’est l’illisibilité de la ligne européenne, son manque de constance ». Entretien.L’Express : Vous vous faites d’ordinaire plutôt rare sur les réseaux sociaux. Mais après la publication d’un article du journal Le Monde concernant la mort de Hassan Nasrallah, vous avez écrit sur X : « élèves journalistes, souvenez-vous de ce papier, il fera date comme celui qui, en 1975, célébrait l’entrée des khmers rouges à Phnom Penh ». Pourquoi cette référence ?François Zimeray : Avais-je sous les yeux un portrait ou bien un éloge ? Aux lecteurs de juger sur pièce : Le Monde brosse le parcours d’un homme « respecté » et stratège « hors-pair », un « sayyid » [NDLR : littéralement ‘seigneur’, ‘prince’, ou ‘maître’] incarnant la « résistance » à Israël, aux « qualités exceptionnelles » qui se taille une « stature d’un chef de guerre ». Son « intégrité comme la modestie de son train de vie » sont rappelées, comme la mort de son fils « en martyr » (sic). Il est clair que l’article nous donne à voir le personnage à travers les yeux de ses soutiens et, dès lors, nous permet de mieux comprendre les ressorts de leur adhésion. Mais il manquait une dimension essentielle, la contribution centrale de Hassan Nasrallah à une entreprise de mort et de crime (la drogue), sa passion antijuive et antifrançaise, la prise en otage du Liban et, au final, de la paix.L’avocat François Zimeray, ancien ambassadeur pour les droits de l’Homme.Comment expliquez-vous que ces différents aspects aient manqué ?Cela ne concerne pas seulement Le Monde. Il manque à notre époque ce mélange de lucidité et de clarté morale qu’on appelle le discernement. Ce que j’appelle clarté morale, c’est d’abord, comme disait Péguy, le courage « de voir ce que l’on voit et de dire ce que l’on voit ». Trop de gens sont prisonniers du cadre idéologique qui structure leur pensée, ils se refusent à prendre acte d’une réalité qui n’est pas conforme à l’idée qu’ils s’en font. De plus, ce conflit a quelque chose de singulier, qui m’a toujours frappé : plus on s’éloigne de son épicentre, plus il est passionnel. Il y a ici, dans le débat public, des outrances que je n’ai jamais entendues ni à Tel-Aviv, ni à Ramallah.Au Moyen-Orient, notamment en Syrie, on a pu observer des scènes de liesse à l’annonce de sa mort. En Occident, certaines voix se sont pourtant émues de la nouvelle – à l’instar de la militante décoloniale Houria Bouteldja. Comment expliquez-vous ce décalage ?Comme ambassadeur pour les droits de l’Homme, j’ai beaucoup parcouru la région au moment des printemps arabes, et j’y ai fait des rencontres inoubliables. Je vous assure que les femmes et les hommes qui portent avec courage la cause de la liberté et qui, depuis des décennies, subissent les conséquences de ce fanatisme religieux (parmi eux les femmes iraniennes ou les LGBT que Nasrallah recommande de « tuer dès le premier acte impur ») savent exactement à qui ils ont affaire. Si les espoirs de démocratisation ont été le plus souvent écrasés, l’aspiration à la liberté est toujours présente, et ce serait une erreur de sous-estimer la lucidité des populations quant au fanatisme religieux et à ses conséquences.Chez nous, c’est autre chose. Notre approche de ce conflit est déterminée par plusieurs facteurs, qui tous convergent vers la réprobation d’Israël, la haine tenace de la démocratie sur fond d’un mélange de culpabilité – qu’il s’agisse de la Shoah, du passé colonial ou esclavagiste – et de bonne conscience, cette aspiration à se situer dans le camp du bien, qui est l’exact contraire de la conscience. C’est comme si nous réglions des comptes avec notre propre passé sur le dos d’Israël et des juifs.Le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a réagi à la nouvelle en rappelant qu’Hassan Nasrallah était à la tête d’une « organisation terroriste qui a attaqué et tué des civils innocents ». Joe Biden, quant à lui, a qualifié la frappe israélienne qui l’a tué de « mesure de justice ». En France, Emmanuel Macron est pour l’heure resté silencieux. Le comprenez-vous ?Je comprends la prudence, le souci d’être entendu de tous ; les diplomates craignent toujours le faux pas, mais au regard de l’Histoire, ce sont nos silences qui, autant que nos mots de trop, ont abîmé l’image de la France, comme sur le génocide des Tutsis au Rwanda par exemple. Les propos se rectifient, mais les silences restent. Je suis toujours surpris de réaliser à quel point manque le courage élémentaire de dire les choses simplement.Emmanuel Macron a toutefois condamné « les frappes et les agissements du Hezbollah ». Ajoutant que « le Liban ne doit pas devenir le nouveau Gaza. Israël doit cesser ses frappes et le Hezbollah sortir de sa logique de représailles ». Cela ne vous convainc pas ?Le langage compte, que signifie par exemple les « agissements » dans la déclaration présidentielle que vous citez ? Pourquoi ne pas parler d’attentats aussi lâches que cruels, d’agression délibérée des populations civiles d’un pays ami ? Ce qui se passe à Gaza, comme ce que nous observons au Liban, est une tragédie qui révolte notre humanité. Mais en serait-on là si la communauté internationale avait martelé depuis le 7 octobre l’exigence prioritaire de libération des otages ? Cela ne fut pas le cas, ou trop timidement. Comment ne pas voir dans ce silence, si l’on se place du point de vue du Hamas, un encouragement à continuer puisque cette exigence est vite devenue secondaire, et comment ne pas y voir, côté israélien, un abandon avec comme conséquence le sentiment que seule la force paie ? Au final, notre lâcheté aura contribué au nombre trop élevé de morts civiles.Rejoignez-vous néanmoins le président de la République, qui, le 26 septembre, jugeait qu’en refusant le cessez-le-feu proposé au Liban, Benjamin Netanyahou ferait « une faute » et « prendrait la responsabilité d’une escalade régionale » ?L’implication du Liban dans la guerre est en effet tragique, mais elle s’enracine dans un hold-up ancien – celui du Hezbollah précisément – là encore couvert par nos silences. Nous aurions été plus crédibles et mieux entendus si nous avions dénoncé avec force et constance la prise en otage de ce pays par le Hezbollah et si nous avions condamné de façon audible chaque attaque de la population civile d’Israël à partir du Liban. Alors seulement nous aurions pu attendre que chacun accorde du crédit à nos recommandations.Reste qu’Israël poursuit ses opérations au Liban. Certains s’inquiètent que l’Etat hébreu se trouve de plus en plus isolé sur la scène internationale en raison de sa stratégie militaire… N’est-ce pas un risque ?On peut comprendre que les Israéliens cherchent à éliminer le risque de voir leur population à nouveau sous le feu des missiles du Hezbollah. L’isolement diplomatique d’Israël est une évidence, mais leur priorité n’est pas de plaire, c’est de défendre leur peau. On peut reprocher à Israël sa surdité aux appels du monde. Mais le monde – en tout cas occidental – serait mieux écouté et entendu si sa ligne était cohérente : nous encourageons l’Ukraine à se défendre et semblons refuser à Israël le droit de le faire.Dans quelques jours, nous commémorerons la date des attaques terroristes du 7 octobre menées par le Hamas. Quel bilan dressez-vous de cette année écoulée ?J’ai beaucoup observé les réactions occidentales, comme citoyen bien sûr, comme ancien parlementaire européen, comme diplomate, mais aussi comme avocat de victimes du 7 octobre. Ce qui me frappe, c’est l’illisibilité de la ligne européenne, son manque de constance. Il y eut de vrais moments de solidarité et d’empathie, comme la cérémonie aux Invalides pour les Français assassinés. Mais la cohérence en diplomatie, qui est une condition de notre crédibilité, ce n’est pas de dire à chacun ce qu’il a envie d’entendre, c’est de tenir le même langage partout.Puisque vous me posez la question, beaucoup de choses m’ont frappé cette année. La libération d’un antisémitisme tous azimuts, l’incompréhensible agressivité de ceux que les affiches d’otages dérangeaient au point de les arracher, le pilonnage d’Israël dans la presse et son dévissage dans l’opinion mondiale, mais aussi l’incapacité d’Israël à se débarrasser d’un leadership qui a lourdement failli, notamment à Gaza où trop de civils innocents sont morts et où tant d’otages demeurent toujours. La délectation avec laquelle Israël est accusé de génocide, ce mot repris et savouré partout alors que cette accusation est juridiquement absurde et contredite par les faits. Tout cela donne le vertige, et inspire le sentiment que les faits ne comptent plus. Bref, le 7 octobre et ses suites auront servi à tourner la page du procès de Nuremberg pour ouvrir celle du procès d’Israël.

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Author : Alix L’Hospital

Publish date : 2024-10-01 17:42:11

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L’Express

« Il veut renverser la table socialiste » : Boris Vallaud, de sa permanence des Landes jusqu’à l’Elysée

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Septembre, jour grisâtre à Saint-Sever. Un ballet de parapluies anime la petite place de Verdun, centre géographique de la ville landaise aux 5 000 âmes. Quelques-uns s’arrêtent devant une porte d’une maison aux volets rouges. Les anciens du village se souviennent que les murs abritaient autrefois un restaurant de bonne facture. Boris Vallaud et sa famille y ont déjeuné après les obsèques du grand-père. Le tenancier a fini par mettre la clef sous la porte, laissant là quelques meubles à l’abandon, alors Vallaud en a fait sa permanence en 2017 lorsqu’il a été élu député du coin – la 3e circonscription des Landes. Sur la devanture, aucune immense photo avec son visage tout sourire en gros plan siglée « Votre député Boris Vallaud », mais son nom sur un écriteau d’une pâleur anonyme au coin de la sonnette qui annonce les visiteurs. Ils viennent toujours le jeudi et le vendredi, toujours nombreux, toujours des drames plein les poches. Ces gens se connaissent, se sont forcément croisés à l’une des 800 fêtes landaises annuelles. Des multirécidivistes des problèmes, travailleurs précaires interdits bancaires, chômeurs à la pelle, des agriculteurs, colosses de ce pays de rugby, qui se présentent comme « petits paysans » le regard baissé et la gorge nouée par les larmes tant ils sont noyés sous les dettes, des femmes battues et rebattues par leurs maris… Boris Vallaud en a vu passer autour de la petite table ronde. Il écoute les longs cortèges de problèmes, les pas si graves et les terribles, les affaires de voisinage et de route où l’on roule trop vite comme les suicides ou les viols d’enfants. Il les note sur son grand carnet à spirales. Un paragraphe par audience.Ce jeudi-là, une femme de ménage pousse la porte. Immigrée venue d’un pays d’Asie, Narisara* vit en France depuis vingt-sept ans, autrefois mariée à un Français. Il l’avait épousée, l’avait fait venir dans les Landes. Il l’avait cognée aussi. Lors de la séparation, il est parti avec l’argent mais surtout les papiers administratifs. La femme, mère de trois enfants nés en France, n’a que son vieux titre de séjour qu’elle voudrait bien faire renouveler mais l’ambassade de son pays d’origine refuse de lui donner copie de son acte de naissance. Il faudrait qu’elle vienne à Paris pour étudier la demande, sans assurance d’obtenir le document, mais elle n’a pas assez d’argent pour un aller-retour entre Dax et Paris, et puis qui gardera les enfants ? Elle travaille beaucoup, des ménages tous les jours, même le dimanche. Son petit classeur bleu regorge de fiches de paie. « C’est ma vie », clame-t-elle, sourire fier. Si elle est venue voir Boris Vallaud, c’est pour de l’aide avec la paperasse mais aussi un petit coup de plus à Paris. Il est député après tout, il doit connaître du beau monde là-bas. On le voit à la télévision. Un courrier avec l’en-tête de l’Assemblée nationale ou un simple mail avec son nom pour alerter l’ambassade sur la situation de Narisara, comme il en a fait tant d’autres à la préfète, à la justice, à la CAF. Ça pourrait débloquer une situation.Le paradoxe du comédienCar c’est cela que beaucoup viennent chercher, impuissants la plupart du temps : de l’entregent, une oreille influente auprès des pouvoirs publics, pour zigzaguer un peu plus facilement dans le dédale glacial de l’administration française. Ici, à Saint-Sever, comme dans tant d’autres coins de France, l’Etat s’est fait la malle au fil des années. Il n’y a ni lycée ni tribunal. Le dernier kilomètre de l’Etat se trouve entre les quatre murs de ce bureau de Boris Vallaud. Pour Narisara, l’élu fera un courrier à l’ambassadeur à Paris. « J’écris et je vous dis », lâche le député. Un début d’espoir avec quelques mots qui disent non pas l’impuissance de l’hôte mais la portée limitée de ses pouvoirs. Il n’est « que » député. Souvent, les visiteurs font de lui l’incarnation des maux d’en haut qui s’abattent parfois sur les gens d’en bas. Des maux en cinq lettres parfois : Cerfa. Comme ce jour où l’une de ses collaboratrices accompagne une jeune maman paniquée devant la vingtaine de pages d’un dossier de demande d’aide au handicap pour son fils. « Je suis malgré moi le visage de la déception, admet Vallaud. Le porteur impuissant des silences aux questions posées. »Toutes ces vies landaises croisées, ces vies loin de Paris, Boris Vallaud a décidé de les raconter dans En Permanence. Ces vies que je fais miennes (Odile Jacob). Un livre qui interroge sur le rôle du « politique » en 2024, qu’il soit maire, conseiller départemental ou régional, ministre ou, là, député ; sur leur utilité face aux vies des « gens qui ne sont rien ». On les dit trop occupés à la capitale, aux affaires de partis et autres. Un livre comme une réflexion idéologique au service de la gauche pour qu’elle ne soit plus le tribunal de la vie des gens. « La politique me fascine autant qu’elle me dégoûte, et je ne cesse d’être pris entre le romantisme de l’action et le désenchantement de l’impuissance, admet Boris Vallaud dans ses pages. Souvent, le romantisme est à Saint-Sever quand le désenchantement est à Paris. » Il applique le paradoxe du comédien de Diderot à son mandat : jouer avec raison pour mieux feindre l’émotion. Le meilleur acteur n’est pas celui qui joue avec le plus de sentiments mais celui qui met le plus de méthode, de sang-froid. Vallaud cogite avec lui-même : « Le meilleur des députés est-il celui qui épouse avec une empathie sans filtre les causes des hommes et des femmes de sa circonscription ou celui qui défend sans passion une certaine idée de l’intérêt général, de la nation, de la République, parfois à rebours de l’opinion dominante, parfois contre elle ? Faut-il écrire et voter la loi de sang-froid ou se plonger dans la vie des autres pour être le plus juste interprète du mandat qu’ils m’ont donné ? » Mais Boris Vallaud n’est pas Jacques Chirac ou tant d’autres, y compris à gauche qui jurent connaître « le peuple » et parlent en son nom depuis la capitale. Son empathie à lui n’est pas feinte.Ces vies, le bon élève à la coupe au bol blond né à Beyrouth, fils du célèbre historien Pierre Vallaud (qui fut l’éditeur d’un certain Michel Barnier) aurait bien pu les ignorer, et même ne jamais croiser leur route. Vallaud, le discret bosseur de la fameuse promotion Léopold Sédar Senghor à l’ENA qui vu passer Emmanuel Macron, Sibyle Veil, Mathias Vicherat et Gaspard Gantzer. En quittant les classes de la rue Sainte-Marguerite à Strasbourg en 2004, des carrières au Trésor, aux affaires étrangères et à l’Inspection générale des affaires sociales lui tendaient les bras, mais à tout cela il a préféré la préfectorale. Il fait ses armes comme secrétaire général de la préfecture des Landes. « Secrétaire général de la préfecture ? Comme Maurice Papon ? », le taquinera un jour Raymond Aubrac. Henri Emmanuelli, le baron socialiste des Landes et député de la circonscription avant lui, tombe sous son charme et l’appelle pour démêler toute sorte d’histoires avec l’Etat. « Je préfère vous emmerder vous que le préfet. Vous trouvez toujours une solution », le flattera un jour le Landais aux gros sourcils qui le pousse à prendre sa carte au PS. Il sait que Vallaud a le cœur à gauche : sa femme s’appelle Najat Vallaud-Belkacem, alors jeune figure socialiste, porte-parole de la campagne en 2007, et bientôt ministre de l’Education nationale. Le jeune énarque préférera filer en Saône-et-Loire avec Arnaud Montebourg – ses « meilleures années ». Ce dernier l’embarquera dans son cabinet au ministère du Redressement productif. Ce sera l’Elysée ensuite, au secrétariat général en remplacement d’Emmanuel Macron et Nicolas Revel en 2014. Revel lui confiera une petite musique qui n’a eu de cesse de trotter dans sa tête depuis : « Je pars parce que je m’interroge sur mon utilité. » »Il n’est pas envahi par le désir de conquérir le pouvoir »L’utilité, début d’une obsession politique. Mais que peut-il faire de plus désormais ? Ministre ? Lucie Castets le lui a proposé, l’idée ne l’enchantait guère. Michel Barnier rêvait qu’il lui dise oui, « non merci. » Premier ministre ? « Bof. » Président de la République, ce sera. Il se refuse à l’admettre publiquement, mais il envisage d’entrer dans la danse des prétendants à la succession d’Emmanuel Macron. Un de plus. Combien ont cette si haute estime d’eux-mêmes, jurant au sacrifice, au sacerdoce républicain, au point de croire qu’ils peuvent embarquer des millions de Français derrière leur nom ? Boris Vallaud n’est pas de ceux qui s’imaginent un destin de candidat sauveur, tous ses amis le disent avec une pointe d’agacement dans la voix tant ils aimeraient qu’il soit plus offensif. « Contrairement à beaucoup d’autres, il n’est pas envahi par le désir de conquérir le pouvoir alors qu’il a toutes les qualités pour le porter, raconte son ami historien Christophe Prochasson. Il est authentiquement modeste et se dit souvent que la vie est aussi ailleurs. Il n’a pas une folle envie de devenir président de la République, ce que je regrette. » Et de se reprendre aussitôt : « Quoique ! Ce n’est pas dans l’air du temps politique, mais c’est en réalité une qualité. »Encore faut-il trouver le chemin. Encore faut-il écarter les autres Narcisse dont le Parti socialiste regorge. Les grandes et basses manœuvres, les coups, étapes nécessaires à la conquête du pouvoir qui permet de changer la vie des gens qu’il raconte dans son ouvrage. Boris Vallaud sait y faire : présider le groupe de députés socialistes avec ses individualités, de François Hollande aux jeunes loups ambitieux, n’est pas une mince affaire. Si le parti dirigé par Olivier Faure est un panier de crabes, le groupe parlementaire mené par Vallaud est un havre de consensus aussi apaisé qu’efficace. « Au parti on s’engueule et au groupe on travaille », résume un parlementaire proche de Vallaud, l’un des nombreux qui le poussent à « aller plus loin ».Aller plus loin, c’est déjà remplacer le Premier secrétaire. Avant la dissolution, il se préparait déjà à « appuyer sur le bouton », dixit un socialiste. Doux euphémisme. « Avec quelques-uns, on a réfléchi sur une rentrée politique badaboum mais la dissolution a perturbé nos plans, confie un de ses amis qui assure que l’idée n’est pas abandonnée : il veut renverser la table socialiste, avec classe. » Des députés, maires et élus socialistes, des proches de Faure comme bien des adversaires internes de celui-ci, se disent prêts à se mettre en ordre de bataille pour lui dérouler le tapis rouge au prochain congrès du PS, début 2025. Un congrès que Vallaud espère de « réconciliation », avec un nouveau travail doctrinaire de gauche qu’il mijote depuis plusieurs années. Le Landais n’en pipe mot, mais il sait qu’il faudra bientôt un coup, un choc, sinon les vies croisées en sillonnant les Landes continueront de sonner à la porte de sa permanence les jeudis et vendredis jusqu’à ce que le Rassemblement national s’y installe.* Le prénom a été modifié

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Source link : https://www.lexpress.fr/politique/il-veut-renverser-la-table-socialiste-boris-vallaud-de-sa-permanence-des-landes-jusqua-lelysee-P4ESNKUEHRB6PFKJZKTMXMBIMI/

Author : Olivier Pérou

Publish date : 2024-10-01 05:30:00

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L’Express

Nouveau gouvernement Barnier : survivre à tout prix, par Jean-François Copé

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Fin du suspense, la France a enfin un nouveau gouvernement. Editorialistes et responsables politiques ressortent les concepts de sciences politiques pour définir la situation nouvelle au sein de l’exécutif : cohabitation, coalition, ou un mélange des deux ? Certains macronistes, toujours fidèles au « en même temps », ont même inventé le néologisme de « coalitation » pour qualifier cet équilibre inédit. Pourtant, le mot juste pour décrire ce nouvel exécutif est bien plus simple : un gouvernement de survie.En effet, c’est l’obligation de survivre qui occupera tous les esprits dans les mois à venir. Celle du gouvernement bien sûr mais aussi celle d’un régime institutionnel auquel de Gaulle avait donné une remarquable solidité et que l’incurie des présidents successifs a progressivement déconstruit pour satisfaire les effets de mode.Un avis de tempête parlementaireSi la fin septembre aura été dédiée à éteindre les départs d’incendies au sein de son propre gouvernement, c’est bien un avis de tempête parlementaire qui attend Michel Barnier dès octobre à l’Assemblée nationale avec le vote du budget. Dans un contexte politique inflammable, extrême gauche comme extrême droite n’ont pas caché leurs intentions. Jean-Luc Mélenchon prétend se « débarrasser aussitôt que possible » de ce gouvernement sans « légitimité ni futur ». Avant même le discours de politique générale, le choix est fait par le Nouveau Front populaire de déposer une motion de censure. Fidèle aux pratiques de La France insoumise, l’hémicycle sera comme depuis 2022 le lieu de toutes les passions et de toutes les provocations. De l’autre côté de l’échiquier, le RN opte pour une autre stratégie : celle du poker menteur. Sur X, Marine Le Pen a rappelé le fait que « ne pas avoir posé de censure préalable, ne […] prive pas de la possibilité de voter une censure ». Mais, prendra-t-elle le risque – suicidaire pour elle – de provoquer le chaos en s’alliant avec l’extrême gauche ?Car une motion de censure adoptée provoquerait instantanément une crise institutionnelle, d’autant plus grave qu’aucune dissolution de l’Assemblée n’est possible avant le 9 juin 2025 ! Un véritable saut dans l’inconnu alors que les extrêmes sont aux portes du pouvoir et que la société française a rarement été autant fracturée. Cependant, l’erreur fatale serait de céder à l’immobilisme par peur. Le gouvernement Barnier est certainement l’une des dernières chances pour la droite de gouvernement de démontrer aux Français sa capacité de répondre à leurs angoisses dans au moins un domaine, le rétablissement de l’ordre : ordre dans la rue, dans les comptes publics, à l’école, et à nos frontières. C’est non seulement la survie du gouvernement qui est en jeu mais au-delà, celle de tous les partis qui fondent leurs discours sur la vérité, la raison et proposent des solutions concrètes et nécessaires aux Français. Le résultat de son action aura des conséquences non seulement à court terme mais aussi en 2027. Car à l’heure où les candidats issus des partis de gouvernement sont légion à se rêver un destin présidentiel, la réussite de Michel Barnier doit être considérée comme un prérequis à toute ambition personnelle.Certes, je l’ai souvent évoqué, l’insécurité est la première de nos préoccupations. Mais notre stabilité financière est aussi gravement menacée. Les Français, à qui on ne dit jamais la vérité, découvrent que leur pays est sous le coup d’une procédure pour déficit excessif à Bruxelles. Alors que le déficit devrait dépasser les 6 % en 2024, ce n’est pas moins de 30 à 50 milliards d’euros d’économies – c’est-à-dire par une baisse des dépenses publiques, pas une hausse des impôts – qu’il faudra trouver dès les prochaines semaines pour échapper à une sanction majeure des marchés déjà très inquiets. Et tout cela dans un contexte international explosif qui exige que la France retrouve le plus vite possible sa crédibilité.On aurait donc tort de croire que les prochains mois seront uniquement décisifs pour le gouvernement Barnier. C’est, sans grandiloquence aucune, l’avenir de notre pays qui est en jeu. Oui, vraiment, le mot juste c’est : survie.

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Author : Jean-François Copé

Publish date : 2024-10-01 11:45:00

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L’Express

Présidentielle américaine : l’ouragan Hélène s’invite dans la campagne

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Avec un bilan provisoire de 130 morts et des ravages dans le sud-est des Etats-Unis, l’ouragan Hélène a pris lundi un tour politique, Donald Trump attaquant la gestion de la catastrophe par l’administration Biden.L’étendue des dégâts de l’ouragan, qui s’est abattu jeudi soir sur la Floride avant de traverser d’autres Etats, reste difficile à établir. Plusieurs zones restent inaccessibles et dépourvues de réseau téléphonique et d’électricité. « Il y a 600 personnes dont nous n’avons pas de nouvelles », avait précisé lundi Liz Sherwood-Randall, conseillère à la sécurité intérieure du président américain Joe Biden, disant espérer que certaines de ces personnes soient « en vie ».La Géorgie et la Caroline du Nord, deux Etats particulièrement touchés par cette catastrophe naturelle, font partie des sept Etats pivot qui pourraient faire basculer l’élection présidentielle du 5 novembre. Donald Trump s’est rendu lundi à Valdosta, une commune sinistrée de Géorgie. Le candidat républicain à la présidentielle de novembre s’est engagé à « apporter beaucoup de matériel de secours, notamment du carburant, des équipements et de l’eau » à ceux dans le besoin.Biden accuse Trump de mentirIl a aussi annoncé qu’il avait demandé à Elon Musk, le patron de SpaceX dont il est proche, de déployer son service d’internet par satellite Starlink dans la région. « L’Etat fédéral n’est pas réactif », a fustigé sur place l’ancien président, après avoir accusé plus tôt le gouvernement et les autorités démocrates de Caroline du Nord de « ne pas aider délibérément les gens dans les zones républicaines ». »Il ment », a rétorqué un Joe Biden virulent. « Ce qui me met en colère (c’est qu’il) sous-entend que nous ne faisons pas tout ce qui est possible. (…) C’est faux et c’est irresponsable ». Le président sortant Joe Biden a balayé les critiques des républicains sur sa gestion de la crise. « J’ai passé au moins deux heures au téléphone hier, de même que la veille », a-t-il rétorqué, assurant que les autorités fédérales seraient « là aussi longtemps que nécessaire ». Le démocrate a par ailleurs annoncé qu’il se rendrait en Caroline du Nord mercredi. Il avait indiqué auparavant qu’il ne se déplacerait pas tant que cela pouvait perturber les opérations de secours.Pas le moment « de parler politique »Coiffé de sa casquette rouge habituelle, Donald Trump s’en est aussi directement pris à sa rivale démocrate Kamala Harris, lui reprochant d’être « en déplacement, à faire campagne » avant d’affirmer lui-même que ce n’était pas le moment « de parler politique ». La vice-présidente a pourtant annulé des événements de campagne pour tenir lundi une réunion sur la catastrophe et a annoncé qu’elle se rendrait sur place prochainement.Dans les Etats sinistrés, les secouristes continuent de s’affairer pour tenter de retrouver des survivants et apporter des vivres aux habitants frappés par la catastrophe, parfois coupés du monde. Au moins 130 personnes ont perdu la vie, dont 57 en Caroline du Nord, 29 en Caroline du Sud, 25 en Géorgie et 14 en Floride, selon un bilan compilé par l’AFP à partir des déclarations d’autorités locales. »C’est une tempête sans précédent », a déclaré le gouverneur démocrate de Caroline du Nord Ray Cooper, décrivant « un bilan émotionnel et matériel indescriptible ». Lui aussi a réfuté les accusations de Donald Trump selon qui les victimes républicaines seraient négligées : « Si vous avez besoin d’aide, nous l’apporterons », a-t-il assuré. « S’il y a bien un moment où il faut se rassembler et mettre la politique de côté, c’est maintenant ».

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Publish date : 2024-10-01 12:16:17

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L’Express

Pourquoi autant de mots anglais dans les pubs ?

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Ce pourrait être un gag. Ou un poisson d’avril. Mais non : c’est la réalité. Depuis 1994, la loi Toubon, dont les 30 ans seront célébrés lors du Sommet de la francophonie qui se tient en France ces 4 et 5 octobre, fixe une règle simple. Une publicité peut certes recourir à une langue étrangère, mais, dans ce cas, « la présentation en français doit être aussi lisible, audible ou intelligible que la présentation en langues étrangères », indique-t-elle dans son article 4. La phrase vous paraît claire ? Elle l’est, en effet. Et pourtant, elle n’empêche en rien de voir des slogans énormes en anglais, tandis que leur traduction française, pour être repérée, nécessite une loupe dernier cri.VOUS SOUHAITEZ RECEVOIR CETTE INFOLETTRE ? >> Cliquez iciL’astuce ? Elle est double. Un : la loi autorise l’emploi de « marques » en langue étrangère. Logique, a priori : difficile d’empêcher McDonald’s de continuer à s’appeler McDonald’s ; Apple, Apple ; Disney, Disney, et ainsi de suite. A ceci près que des entreprises bien de chez nous se sont engouffrées dans la brèche pour créer de nouvelles marques – en globish, bien sûr. « Ma French Bank », lancée par La Poste, vous choque ? Vous n’avez rien compris, voyons, c’est une marque ! « Carrefour city » ? Une marque ! « CNews » ? Une marque, vous dis-je !Le second stratagème concerne les textes des publicités qui, eux, n’ont en théorie aucune possibilité d’échapper aux rigueurs de la loi. Or, vous le constaterez avec moi, cela n’empêche en rien le Club Med de communiquer avec That’s l’esprit libre ; la Peugeot 208 avec Unboring the future ou le Comptoir des cotonniers avec Le lifewear à la française (sic). La clé du mystère ? Elle réside dans l’interprétation baroque que fait de la loi Toubon l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), le supposé « gendarme » du secteur. » « Aussi » ne veut pas dire en lettres de même taille » !Son directeur, Stéphane Martin, accompagné de son juriste et référent langue française, Guillaume Dubelloy, l’expliquent sans ciller devant L’Express. « Certes, la loi Toubon stipule que « la présentation en français doit être aussi lisible, audible ou intelligible que la présentation en langue étrangère », mais « aussi lisible » ne veut pas dire en lettres de même taille » ! On s’étonne, tout de même, et on insiste. Le Robert ne définit-il pas l’adverbe « aussi » comme un « terme exprimant un rapport d’égalité » ? Pas pour l’ARPP, manifestement, qui maintient sa position. « Pour une affiche, assurent benoîtement Stéphane Martin et Guillaume Dubelloy, il suffit que la traduction figure quelque part de manière intelligible pour que la loi soit respectée. » Texto !Quant à la télévision et à Internet, c’est encore pire. Selon les dirigeants de l’ARPP, l’annonceur peut énoncer son slogan à plusieurs reprises en anglais sans encourir le moindre reproche pourvu que son équivalent français apparaisse à un moment ou à un autre à l’écrit. Nespresso a donc carte blanche pour égrener son « What else ? » autant de fois qu’il le souhaite, un minuscule « Quoi d’autre ? » planqué dans un coin de l’image lui permet de passer entre les gouttes. Avec un tel gendarme, les voleurs peuvent dormir tranquille…Comment en est-on arrivé là ? Pour le comprendre, il faut savoir que ladite « autorité » est composée pour l’essentiel de représentants d’annonceurs, d’agences et de médias – un entre-soi bien commode. Savoir aussi que, parmi les associations qu’elle consulte, elle ne convie jamais celles qui défendent la langue française – pas folle, la guêpe ! Savoir enfin que l’ARPP a tout loisir de fixer ses propres règles d’interprétation du texte. C’est ainsi que l’on aboutit à un détournement complet de l’esprit de la loi Toubon, que dénonce d’ailleurs le principal intéressé. « Disons que l’ARPP est un régulateur assez consensuel », déclarait-il avec une ironie amère dans un entretien accordé voilà quelque temps à L’Express. Doux euphémisme.Pour justifier son étonnant laxisme, Stéphane Martin évoque un dernier argument : « La pub ne fait que refléter l’imaginaire de l’époque, donc la domination des Etats-Unis dans les technologies et la culture populaire. » Un raisonnement qui serait convaincant si… la publicité n’était précisément l’un des secteurs qui contribuent à forger les imaginaires. Dans les faits, en ouvrant en grand les portes au globish, elle amplifie un mouvement qu’elle est l’une des rares à pouvoir contenir.Le plus curieux est que l’ARPP dispose d’un « conseil de l’éthique publicitaire » (CEP), dont les préconisations sont sans ambiguïté. « Le respect de la diversité culturelle est aussi indispensable, voire plus, que celui de l’écologie », souligne ainsi son président, le sociologue Dominique Wolton, sur le site du CEP. Un texte que ne semblent pas avoir lu ses principaux destinataires.RETROUVEZ DES VIDÉOS CONSACRÉES AU FRANÇAIS ET AUX LANGUES DE FRANCE SUR MA CHAÎNE YOUTUBEA lire ailleursUne université chinoise supprime les tests d’anglaisL’université chinoise Jiaotong de Xi’an a décidé de supprimer les tests d’anglais pour l’admission de nouveaux étudiants ainsi que pour l’obtention de diplômes. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un mouvement de remise en cause de la présence de la langue anglaise, porté notamment par des Etats soucieux de défendre leurs intérêts économiques et géopolitiques.Les anglicismes exaspèrent les auditeurs de Radio France…« Greenwashing », « bad buzz », « burn-out », « followers » et tant d’autres… La médiatrice de Radio France publie sur son site de nombreuses lettres d’auditeurs protestant contre l’abus d’anglicismes sur la radio publique et, plus généralement, le non-respect des règles de la langue française. Sans préciser les démarches entreprises pour y mettre fin.… mais fascinent les publicitairesTrès intéressante analyse de l’Académie des sciences commerciales à propos de l’omniprésence de l’anglais dans les publicités. Certes, note son autrice, Zysla Belliat, il arrive que les marques exigent des agences qu’elles utilisent cette langue. Mais « la prétendue modernité associée à l’anglais ne fait l’objet d’aucune réflexion et fonctionne comme une croyance absolue », regrette-t-elle, en soulignant notamment que le rap en français est l’un des genres musicaux les plus populaires dans la jeunesse.Succès public pour la Cité de la langue française de Villers-CotterêtsAvec 240 000 visiteurs en onze mois, le site dédié à notre idiome national est une incontestable réussite, au moins pour cette première année. « Cela veut dire que la langue est un vrai sujet. C’est un sujet populaire, qui attire les gens. La question de la langue et la question des langues françaises est un sujet extrêmement sexy », assure son directeur, Paul Rondin, dans cet entretien très vif où il apporte une vision dynamique et réjouissante de notre idiome national.Pour une véritable politique de la langue françaiseC’est ce que souhaite le Haut Conseil international de la langue française et de la francophonie après « le Waterloo de la langue française » qu’ont constitué d’après lui les Jeux olympiques. Cette stratégie sera présentée pendant le Sommet de la francophonie, lors d’une conférence de presse prévue le 5 octobre à partir de 11 heures au restaurant Le Ragueneau, 202 rue Saint-Honoré, à Paris.Bruno Retailleau, fervent adversaire des langues régionalesLe nouveau ministre de l’Intérieur, alors qu’il était sénateur, s’était frontalement opposé en 2015 à la modification de la Constitution visant à permettre à la France de ratifier la Charte des langues régionales. Une ratification qui reviendrait « à inscrire le principe du communautarisme dans la Constitution française », affirmait-il dans une confusion révélatrice entre unité et uniformité.Quelle place pour les langues régionales dans la nouvelle assemblée ? Les réponses de Paul MolacLe site Cheminez publie un long et passionnant entretien avec le député régionaliste Paul Molac. S’il se montre sans illusions sur les avancées possibles à court terme pour les langues régionales sous le gouvernement Barnier, il définit clairement les orientations de ce que pourrait être une France qui laisserait enfin une forme d’autonomie à ses territoires, et pas seulement dans le domaine linguistique.Combien restera-t-il de bascophones en France en 2050 ?En Iparralde (Pays basque français), 20 % de la population est aujourd’hui capable de parler basque. Un taux trop faible pour assurer son avenir, d’autant que l’euskara fait face à deux défis : un statut d’infériorité par rapport au français et un apport démographique massif de personnes non-bascophones. Conclusion : seule une politique volontariste permettra de sauver cette langue extraordinaire à l’horizon 2050, comme le souligne une étude fouillée de l’Office public de la langue basque. Parmi les mesures préconisées figure notamment un renforcement du basque dans l’enseignement, mais aussi une présence de la langue en dehors de l’école.Deux entreprises récompensées pour leur usage du bretonLe Crédit mutuel de Bretagne et Agriculteurs de Bretagne ont reçu le prix Ambassadeur de la langue bretonne, en raison de leur action volontariste en faveur du breton. La banque mutualiste utilise un matériel de communication partiellement en breton (signalétique, carte de vœux, etc.). Agriculteurs de Bretagne, qui éditait un magazine pour enfants en français, le publie désormais aussi dans cette langue.Le dernier numéro du Boutillon des Charentes est paruCe magazine s’est fixé pour objectif de défendre et faire vivre la culture charentaise. Il comprend notamment plusieurs articles rédigés en saintongeais, une langue d’oïl peu connue.A écouterComment enseigner le français ?Y a-t-il une crise des vocations ? L’intelligence artificielle va-t-elle révolutionner les méthodes d’apprentissage ? Pour répondre à ces questions, Pascal Paradou a invité dans son émission de RFI De vive(s) voix Cynthia Eid, présidente de la Fédération internationale des professeurs de français, et Monica Vlad, qui enseigne notre langue à l’université Ovidius, en Roumanie.A regarder« On va dire les termes ! » par Athena SolAgrégée de lettres, Athena Sol connaît, avec ses vidéos consacrées à la langue française, un impressionnant succès sur les réseaux sociaux – 1,1 million d’abonnés sur TikTok ! Dans cette nouvelle série proposée par TV5 Monde, elle présente sur le même ton, ludique sur la forme, sérieux sur le fond, l’histoire de quelques mots de la langue française qui traduisent des évolutions sociétales. « Ecocide », « chum », « autrice », « miskine » (un mot arabe à l’origine de notre adjectif « mesquin ») et tant d’autres. A découvrir.Découvrez le film consacré aux Alliances françaisesA l’occasion du Festival « Refaire le monde » et du Sommet de la francophonie, le documentaire Alliance(s) française(s) sera projeté au sein du Théâtre historique de l’Alliance française, à Paris ce mardi 1er octobre à 19 heures.Théâtre de l’Alliance Française, 101 boulevard Raspail, Paris. Entrée gratuite sur réservation.REAGISSEZ, DEBATTEZ ET TROUVEZ PLUS D’INFOS SUR LES LANGUES DE FRANCE SUR la page Facebook dédiée à cette lettre d’information.

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Source link : https://www.lexpress.fr/culture/pourquoi-autant-de-mots-anglais-dans-les-pubs-KVZFK5KNDJF75LIRO45XJIQXHY/

Author : Michel Feltin-Palas

Publish date : 2024-10-01 07:15:00

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L’Express

Formations en management : voyage au bout de l’enfer (et de l’ennui)

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Un pavé dans la mare qui ne date pas d’hier : « les entreprises américaines dépensent des sommes énormes pour la formation de leurs employés — 160 milliards de dollars rien qu’aux Etats-Unis et près de 356 milliards dans le monde en 2015 — mais elles ne tirent pas un bon rendement de leur investissement », alertaient déjà il y a six ans trois experts dans un article publié dans la Harvard Business Review. Une spécificité américaine ? En 2022, en France, un peu plus de 4,1 millions de salariés ont été formés pour un total de près de 31 milliards d’euros. Le coût unitaire par participant formé s’élève à 622 euros (22 heures en moyenne) et à 28 706 euros pour les parcours de reconversion longs (962 heures en moyenne) qui ont bénéficié à 19 000 salariés (France Compétence, rapport 2023). 77 % des Français font confiance à la formation professionnelle pour sécuriser leur avenir (Afpa/Ipsos, 2017).Pourtant, première distorsion : 21 % des nouveaux managers français trouvent leur formation ennuyeuse, 14 % la jugent ni claire, ni bien structurée (enquête 2023 de la plateforme de formation collaborative 360learning.com).Trop de théorie, pas assez de pratiqueDe leur côté, « les employeurs font de moins en moins confiance aux méthodes de formation actuelles. Pourquoi ? Parce que les formations actuelles sont lacunaires et le retour sur investissement qu’elles génèrent reste minime », pointe le cabinet de conseil en formations Microdoing dans un article publié en 2021. Deux problèmes sont avancés : le manque de montée en compétences des apprenants à la suite de leur formation et l’absence de suivi. Il n’y a ni analyse du besoin du manager dans son organisation, ni formation sur-mesure à l’aune de la réalité vécue sur le terrain. « Quelle que soit la méthode, et des statistiques le prouvent, seuls 10 % des éléments vus sont retenus à la fin d’une formation. On monte à 20 % lorsque l’on discute de ces nouvelles connaissances avec nos pairs. Mais l’apprentissage n’est complet que lorsque l’on met en application, de manière concrète et usuelle, les connaissances que l’on a acquises », poursuit Microdoing.La théorie sans la pratique n’est pas opérationnelle. Aucun bilan d’étape, aucun cahier des charges, aucun référent externe ou interne pour vérifier que la mise en œuvre est correcte. Ainsi, un manager qui pratique le micromanagement et suit une formation en feedback, risque de perdre en autorité si cette transformation, pourtant positive, n’est pas expliquée et ne concerne pas l’ensemble du service. Par ailleurs, la formation de certains managers est destinée à obéir à une injonction de leur hiérarchie ou de la DRH pour justifier d’une promotion. Selon la Harvard Business Review, « dans la plupart des cas, la formation ne mène pas à une meilleure performance organisationnelle, parce que les gens reviennent rapidement à leur ancienne façon de faire » – seulement 12 % des employés appliquent les compétences acquises dans les programmes de formation.L’écart entre l’investissement et le ressenti est abyssalPourtant, la formation est considérée comme un outil de développement économique pour l’entreprise. Quid du salarié ? Certains enthousiasmes peuvent s’étioler, dans la mesure où les politiques de formation mises en place par les entreprises françaises semblent moins orientées vers la sécurisation des trajectoires de leurs salariés qu’à l’appui de leur croissance et de leur performance. Par ailleurs, « en 2015, les entreprises françaises se distinguent par un investissement soutenu dans la formation, essentiellement sous la forme de cours et stages, mais accusent un retard pour les formations en situation de travail [NDLR : 23,5 % en 2015 contre 24,5 % en 2021], qui se développent par ailleurs rapidement en Europe », souligne une étude publiée par le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq) en 2024.Autre hiatus : 67 % des entreprises investissent dans les formations techniques et spécifiques au métier (Céreq) tandis que 41 % des managers pensent que leur formation est trop générale et pas assez spécifique (enquête 360learning citée plus haut). L’écart entre l’investissement et le ressenti est abyssal. En outre, 23 % de nouveaux managers n’ont pas le sentiment de bénéficier d’une formation au moment où cela leur serait le plus bénéfique. Trop tôt ou trop tard. Dernier dysfonctionnement : « ce ne sont ni le contenu ni l’approche de ces formations qui posent problème, mais la direction des entreprises, qui les met souvent en place sans réel changement de son organisation. D’où un décalage entre ce que le salarié apprend et ce qu’il constate, ce qui peut le rendre indifférent, démotivé ou cynique », relevait en 2016 la Harvard Business Review. Ou envieux : 30 % des managers français déclarent ne pas avoir reçu de formation sur le management (étude Robert Walters, juillet 2024).

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Author : Claire Padych

Publish date : 2024-10-01 08:00:00

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L’Express

EN DIRECT. Barnier a rendez-vous à l’Assemblée pour sa déclaration de politique générale

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Près d’un mois après sa nomination à Matignon, c’est le jour J pour Michel Barnier, qui présentera ce mardi 1er octobre à 15h devant l’Assemblée nationale sa feuille de route, dont il n’a jusqu’ici rien livré. Mais il ne sollicitera pas de vote de confiance des députés, à l’instar de ses prédécesseurs Elisabeth Borne et Gabriel Attal, privés comme lui de majorité absolue.Les infos à retenir⇒ Barnier prononcera sa déclaration de politique générale à 15h00⇒ Un Conseil des ministres à l’Elysée ce matin⇒ LR acceptera des hausses d’impôt « temporaires »10h00Le NFP déposera une motion de censure « la semaine prochaine »Invité sur TF1 ce matin, Olivier Faure a confirmé que le Nouveau front populaire déposerait une motion de censure contre le gouvernement Barnier. Le premier secrétaire du Parti socialiste a dénoncé « un hold-up démocratique qui a permis à Michel Barnier, issu d’un parti qui a fait moins de 6 % aux élections législatives, d’être aujourd’hui à la tête de ce gouvernement ».09h40LR acceptera des hausses d’impôt « temporaires » en échange d’économies « massives »La droite acceptera des hausses d’impôts « temporaires, exceptionnelles et justes » en contrepartie « d’économies massives », a annoncé ce matin le chef de file des députés Les Républicains (LR) Laurent Wauquiez, qui a dénoncé un héritage « catastrophique » des précédents gouvernements.Est-ce qu’il y a un vrai effort qui est fait sur les dépenses et est-ce que ce qui est demandé sur les impôts est temporaire, exceptionnel et juste ? Si c’est oui, on soutiendra. Si c’est non, on va contribuer » à améliorer le budget 2025, a déclaré Laurent Wauquiez sur RTL. La priorité doit « d’abord et massivement porter sur la lutte contre le gaspillage de l’argent public », a-t-il martelé, en soulignant l’intention de son groupe de « mettre sur la table des pistes pour faire 30 milliards d’économies ».Face à un déficit qui pourrait dépasser 6 % du PIB cette année, loin des 3 % fixés par Bruxelles, Michel Barnier devrait annoncer dans sa déclaration de politique générale, en même temps que des réductions de dépenses, une augmentation de certains impôts sur les grosses entreprises et les plus riches.09h00La CGT met la pression à BarnierPlus de 180 manifestations sont prévues aujourd’hui en France à l’appel de la CGT, la FSU et Solidaires pour réclamer notamment l’abrogation de la réforme des retraites et une hausse des salaires, au moment où le Premier ministre va dévoiler ses priorités lors de sa déclaration de politique générale.Reçus à Matignon, les syndicats ont réclamé l’abandon de la réforme de l’assurance chômage, une nouvelle négociation sur l’emploi des seniors, l’abrogation de la réforme des retraites et une hausse des salaires. Au cours de leurs échanges avec eux, Michel Barnier s’est montré à l’écoute selon les syndicats, mais n’a pas livré ses intentions. « C’est lui qui a choisi cette date (pour son discours de politique générale, ndlr), j’espère que c’est pour mieux répondre aux revendications sociales », a relevé Sophie Binet ce mardi matin sur LCI.🗣️ »Le premier point que le Premier ministre doit annoncer cet après-midi est le fait qu’il renonce à cette réforme de l’assurance chômage » : @BinetSophie pic.twitter.com/BUuODzzeA7— LCI (@LCI) October 1, 202408h40Conseil des ministres à l’ElyséeLe discours de Michel Barnier à l’Assemblée aura été précédé ce matin par un Conseil des ministres à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron, dont le compte-rendu aura lieu désormais dans des locaux de Matignon et non plus au palais présidentiel, marquant une nouvelle forme de distance entre les deux têtes de l’exécutif. Cette décision est le fruit « d’un commun accord » entre les deux têtes de l’exécutif et « illustre le nouvel équilibre institutionnel », a expliqué Matignon, qui réfute l’idée d’une « cohabitation » entre les deux hommes. Avec cette nouvelle organisation, le Premier ministre « rendra compte de son action de manière autonome ». @lexpress L’analyse de notre journaliste Eric Mandonnet sur le nouveau gouvernement Barnier. politique shorts barnier gouvernement sinformersurTiktok apprendreavectiktok ♬ original sound – L’Express – L’Express 08h30Le jour J pour Michel BarnierLe Premier ministre prononcera sa déclaration de politique générale (DPG) ce mardi à 15h00 devant l’Assemblée nationale. Le numéro deux du gouvernement, le ministre de la Justice Didier Migaud, la lira aux sénateurs au même moment. Michel Barnier devrait parler pendant environ une heure, selon son entourage, et insister sur deux exigences, « la dette financière et la dette écologique ». Pour préparer sa feuille de route, il a reçu la semaine dernière les forces syndicales et patronales. Il a aussi organisé un séminaire gouvernemental, qui visait surtout à développer un esprit d’équipe après plusieurs couacs entre ses ministres.Barnier parlera « prudemment », conformément à sa méthode du « montagnard » qui avance « pas à pas », prédit un allié, parce qu’il a « beaucoup d’adversaires tapis dans l’ombre ». De fait, le nouveau chef du gouvernement ne sollicitera pas de vote de confiance des députés, à l’instar de ses prédécesseurs Elisabeth Borne et Gabriel Attal, qui comme lui n’avaient pas de majorité absolue.


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Publish date : 2024-10-01 09:59:16

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L’Express

Etats-Unis : les dockers de 14 grands ports commencent une grève massive

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Les dockers de 14 grands ports américains ont commencé à débrayer tôt ce mardi 1er octobre après l’échec des négociations de dernière minute entre leur syndicat et l’Alliance maritime. La grève au sein du port de Virginie, l’une des installations touchées, « a commencé à 00h01 » mardi, a indiqué le port sur son site internet, en ajoutant que les discussions entre l’Alliance maritime des Etats-Unis (USMX), qui représente les employeurs, et le syndicat ILA « sont dans l’impasse ». Lundi soir, les deux parties avaient annoncé avoir repris leurs négociations qui, commencées en mai, achoppent sur les salaires et l’automatisation. »Au cours des dernières 24 heures, l’USMX et l’ILA ont échangé des contre-offres au sujet des salaires », a indiqué l’Alliance maritime dans un communiqué lundi soir, précisant avoir « amélioré » sa proposition et avoir demandé une prolongation de l’accord social pour continuer à négocier. Selon une source proche des discussions, la proposition détaillée par l’Alliance correspond à celle rejetée lundi matin par le syndicat.Le syndicat ILA projetait de faire grève dès l’expiration de l’accord social de six ans à 23h59 lundi (05h59 heure française mardi) dans les ports de la côte est et du golfe du Mexique. Sollicités par l’AFP, l’Alliance et le syndicat n’avaient pas réagi dans l’immédiat. L’USMX représente les employeurs de 36 ports disséminés le long des côtes entre le Maine (nord-est) et le Texas (sud), sur le Golfe du Mexique, en passant par la Floride (sud-est). En face, le syndicat des dockers compte 85 000 adhérents aux Etats-Unis (ports, rivières, lacs).Le contrat social arrivant à expiration concerne 25 000 adhérents, travaillant dans les terminaux de conteneurs et de chargement de véhicules roulants de quatorze grands ports (Boston, New York, Philadelphie, Baltimore, Savannah, Miami, Tampa ou encore Houston). Le syndicat avait prévenu dimanche que tous ses membres allaient tenir des piquets de grève dès mardi 00h01, « rejoints en solidarité par des dockers et des travailleurs maritimes dans le monde entier ». Le transport d’hydrocarbures et de produits agricoles, ou encore les croisières ne devraient être que très faiblement, voire pas du tout, affectés. »Rémunérations injustes » »Les membres de l’ILA méritent d’être compensés pour l’important travail qu’ils accomplissent afin que le commerce américain continue de circuler et de grossir », a indiqué le syndicat lundi matin, dénonçant les « milliards de dollars de bénéfices » engrangés par les ports et les transporteurs maritimes, y compris pendant la pandémie de Covid-19. « Pendant ce temps-là, les membres dévoués de l’ILA continuent d’être paralysés par l’inflation à cause de rémunérations injustes », a-t-il poursuivi. L’Alliance reprochait au syndicat de refuser toute discussion depuis des semaines, empêchant de ce fait une entente sur le nouvel accord de six ans. Et Joe Biden, qui se présente comme le « président le plus favorable aux syndicats », a indiqué dimanche n’avoir aucune intention d’intervenir. A cinq semaines du scrutin présidentiel. Il peut pourtant activer la loi Taft-Hartley – utilisée à maintes reprises pour des grèves de l’ILA avant 1977 -, permettant d’imposer un moratoire de 80 jours. Le service fédéral de médiation (FMCS) a indiqué lundi à l’AFP être en « contact régulier » avec les parties et se tenir « prêt à aider » si les deux camps acceptent. L’USMX est d’accord, pas l’ILA. »Pas de manque de produits essentiels »Des importateurs et exportateurs ont pris les devants en expédiant leurs produits en avance. D’autres ont opté pour un déchargement sur la côte ouest, plus coûteux en temps et en argent depuis l’Europe. Mais les ports de la côte ouest, couverts par un accord social distinct conclu en 2023 qui leur interdit de faire grève, pourraient perturber les activités par solidarité. Et ils disposent de peu de capacités disponibles. Les ports canadiens ne pourraient absorber un débordement des Etats-Unis. D’autant qu’ils subissent aussi des mouvements sociaux, comme Vancouver la semaine dernière et Montréal bloqué depuis lundi.Oxford Economics estime que chaque semaine de grève amputerait le PIB américain de 4,5 à 7,5 milliards de dollars. Selon le cabinet Anderson Economic Group (AEG), la première semaine de débrayage devrait coûter 2,1 milliards de dollars, dont 1,5 milliard en marchandises perdues (comme des denrées périssables). »Nous n’anticipons pas de manque de produits essentiels dans l’immédiat », a indiqué lundi Kathy Hochul, gouverneure de l’Etat de New York, lors d’une conférence de presse. Les constructeurs automobiles en revanche devraient pâtir du débrayage, les ports de Baltimore et de Géorgie servant d’entrée aux pièces détachées et de sortie aux véhicules. Ford surveille la situation « de près ». Le groupe allemand BMW, qui fabrique plusieurs modèles de SUV exclusivement en Caroline du Sud, n’anticipe pas de problème cette semaine. Le groupe de logistique DHL, qui a constaté une « forte demande » pour ses services de fret aérien, a activé « plusieurs plans de secours » pour ses propres acheminements, notamment l’utilisation de ports et de moyens de transport alternatifs.

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Publish date : 2024-10-01 08:23:14

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L’Express

EN DIRECT. Israël mène des opérations terrestres « limitées » dans le sud du Liban

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Les appels internationaux à la désescalade n’auront pas été entendus : des opérations terrestres « limitées, localisées et ciblées » contre des « cibles et des infrastructures terroristes » du Hezbollah ont commencé lundi soir, a confirmé Israël ce mardi 1er octobre. Hier, le patron de l’ONU Antonio Guterres avait dit son opposition à toute « invasion terrestre » israélienne du Liban, tandis que le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, en déplacement à Beyrouth, avait appelé Israël à « s’abstenir de toute incursion terrestre » ainsi qu’à un cessez-le-feu.Les infos à retenir⇒ Des opérations terrestres israéliennes lancées dans le sud du Liban⇒ Un navire militaire français déployé par « précaution » en cas d’évacuation⇒ Un camp de réfugiés palestiniens visé par une frappe israélienne08h20Des projectiles tirés depuis le LibanL’armée israélienne a fait état mardi matin de tirs de projectiles en provenance du Liban sur le nord d’Israël. Après le déclenchement de sirènes d’alerte à Metula et Avivim en début de matinée, « plusieurs projectiles ont été identifiés en provenance du Liban » dans chacune de ces deux zones, indique un communiqué militaire selon lequel certains projectiles ont été « interceptés » et que d’autres étaient « tombés », notamment, dans des zones non habitées.07h15Le chef d’un groupe armé palestinien ciblé dans un camp de réfugiésUn responsable d’un camp palestinien à Sidon, dans le sud du Liban, a déclaré à l’AFP qu’une frappe israélienne y avait visé ce mardi un chef d’un groupe armé palestinien. « Le raid israélien a visé la maison du fils de Mounir Maqdah », dans le camp d’Ain al-Helweh, a déclaré le responsable, qui a requis l’anonymat. Il n’était pas clair dans l’immédiat si Mounir Maqdah, qu’Israël accuse de diriger la branche libanaise de l’aile armée du mouvement palestinien Fatah, se trouvait dans le bâtiment. En août, Israël avait annoncé avoir tué son frère, Khalil Maqdah, qu’Israël considérait également comme l’un des responsables de l’aile armée du Fatah.07h10La France déploie un navire militaire par « précaution » en cas d’évacuationUn bâtiment de la Marine française a quitté Toulon lundi pour se prépositionner au large du Liban par « précaution », en cas de besoin d’évacuation des ressortissants français, a appris l’AFP auprès de l’état-major des Armées. Le porte-hélicoptères amphibie (PHA) français, qui mettra « 5 à 6 jours » pour rejoindre la zone en Méditerranée orientale, selon cette source, est équipé d’hélicoptères et d’un « groupement tactique embarqué » mobilisable en cas d’évacuation de ressortissants français, si celle-ci venait à être décidée. « Nous renforçons nos moyens pour faire face à une détérioration de la situation », a affirmé à l’AFP un haut gradé de l’état-major des armées, précisant qu’à ce stade « il n’est pas question d’évacuation de ressortissants ».06h50Washington d’accord avec Israël sur la nécessité de « démanteler les infrastructures d’attaque » du Hezbollah au LibanLe ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a dit être convaincu, comme Israël, de la « nécessité de démanteler les infrastructures d’attaque » du Hezbollah, après le lancement dans la nuit de lundi à mardi de « raids terrestres localisés » israéliens dans le sud du Liban. Lloyd Austin a par ailleurs mis en garde Téhéran contre une éventuelle « attaque militaire directe visant Israël », en soulignant les « graves conséquences » que celle-ci entraînerait pour l’Iran, selon un communiqué publié sur le réseau social X.Le chef du Pentagone a fait ces déclarations après s’être entretenu avec le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant. « Nous avons convenu de la nécessité de démanteler les infrastructures d’attaque le long de la frontière afin de garantir que le Hezbollah libanais ne puisse pas mener des attaques du type de celles du 7 octobre contre les communautés du nord d’Israël », a-t-il déclaré. Une « résolution diplomatique est nécessaire » pour assurer la sécurité des civils « des deux côtés de la frontière », a-t-il par ailleurs réaffirmé.06h45Israël lance des opérations terrestres « limitées » dans le sud du LibanL’armée israélienne a annoncé mardi que des troupes au sol avaient traversé la frontière pour combattre le Hezbollah dans des villages du sud du Liban, précisant dans un communiqué que ces opérations terrestres qui ont débuté lundi soir étaient « limitées, localisées et ciblées » contre des « cibles et des infrastructures terroristes » du Hezbollah. L’armée n’a toutefois pas précisé le nombre de soldats impliqués dans cette incursion. « Ces cibles sont situées dans des villages près de la frontière et constituent une menace immédiate pour les communautés israéliennes du nord d’Israël », a-t-elle assuré.En parallèle, selon un responsable libanais de la sécurité s’exprimant sous couvert de l’anonymat, Israël a lancé au moins six nouvelles frappes sur le sud de Beyrouth au cours de la nuit, après que l’armée israélienne a ordonné aux habitants d’évacuer les lieux.

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Publish date : 2024-10-01 08:26:33

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L’Express

« On est dans l’attente » : à l’Assemblée, le Nouveau Front populaire peine à trouver son rôle

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« Disons que le temps est comme qui dirait… suspendu. On est dans l’attente ». La députée écologiste Lisa Belluco est au diapason de ses collègues de gauche. Tous sont spectateurs impuissants des premiers pas de Michel Barnier, entre formation chaotique du gouvernement et premiers couacs au sein de l’exécutif. « On est condamnés à être en réaction », souffle le député du Parti socialiste Dominique Potier. « Il y a du spleen à gauche », résume son homologue PS Philippe Brun.Est-ce une phase de décompression ? La gauche a particulièrement été sujette à l’ascenseur émotionnel, ces trois derniers mois. De l’improbable première place aux législatives, à l’apparition furtive – mais source d’espoir – de Lucie Castets, en passant par les tentatives infructueuses de prendre la tête du gouvernement… Et puis le sentiment de trahison, les procès en « illégitimité » du nouvel exécutif. La coalition a d’ailleurs, et contrairement au Rassemblement national, dévoilé ses cartes : les députés du NFP seront de farouches opposants au gouvernement de Michel Barnier, en le censurant d’entrée de jeu.Au risque de l’invisibilisation ? « La visibilité du RN dans la séquence du discours de politique générale nous permettra surtout de montrer que Marine Le Pen tient en laisse le gouvernement. Et que nous sommes la seule opposition », nuance Danielle Simonnet, l’ancienne Insoumise désormais dans le groupe « écologiste et social ». « On clarifie les choses, contrairement à l’extrême droite. Ce qui ne nous empêchera pas de participer à la construction de certains textes », abonde un conseiller parlementaire rose. »Avoir notre propre séquence »Tenter, autant que possible, d’attirer la lumière. Jeudi dernier, les quatre présidents de groupe à gauche se sont entretenus par visioconférence, pour convenir de l’attitude à adopter lors de ces deux prochaines semaines de session parlementaire. Ainsi, le Nouveau Front populaire déposera-t-il une motion de censure en fin de semaine et la défendra une semaine après le discours de politique générale de Michel Barnier. Une motion dite « politique » : « Elle sera réorientée sur le contenu du DPG, et pas seulement sur le « déni de démocratie », explicite un chef de groupe. Cela permettra donc de rebondir sur ce qui a été proposé par le Premier ministre, être davantage sur le fond que sur l’affichage. » L’objectif est double : éviter d’apparaître comme une opposition pavlovienne, en suscitant un supplément d’intérêt médiatique. « Ça permettra d’avoir deux moments importants à l’Assemblée, et d’avoir notre propre séquence », souffle une huile rose…Tenter, autant que possible, d’apparaître unis malgré la double hégémonie socialo-insoumise, source de tensions au sein de la coalition ? D’un commun accord, c’est finalement le Parti socialiste qui devrait défendre cette motion de censure dite « unitaire », car signée en amont par l’intégralité des parlementaires du NFP. « Il y a chez les Insoumis, une volonté de mettre un peu d’eau dans leur vin. Et de la part des socialistes de ne plus apparaître sous la tutelle de LFI », analyse un parlementaire communiste. Ainsi certains présidents de groupes ont-ils suggéré que les députés de l’union des gauches « marquent le coup » d’une entrée commune dans l’hémicycle, le 1er octobre. Sans que la proposition n’emporte l’enthousiasme des socialistes. En cette XVIIe législature, il n’y aura pas non plus d’intergroupe… Celui de la Nupes avait laissé quelques mauvais souvenirs. Permettez à l’union d’avoir quelques limites !VertigesPassée cette séquence, certains sont pris de vertiges. « C’est difficile de se projeter dans la législature. On ne sait pas s’il y aura une dissolution, et il est évident que cela complique le travail parlementaire au sens strict, ça n’est pas très engageant, regrette Arnaud Le Gall, député LFI. Mais on continue de mettre en œuvre un ensemble d’action dans nos circonscriptions », relativise-t-il. Le spleen revient, souvent. « Le spleen, c’est l’absence de perspective », renchérit Philippe Brun, qui assure que le budget en est une. « La gauche n’a pas dit qu’elle le censurerait automatiquement. En tout cas, elle pourra contribuer au débat budgétaire, le faire évoluer. Se mettre en position de responsabilité, même si l’on ne pourra jamais revenir sur le lead originel de ce gouvernement, sous la tutelle de l’extrême droite. »D’autres appellent directement à penser l’après-Barnier. Mais au Nouveau Front populaire, le futur n’a rien d’univoque. « L’après », pour certains, n’est autre que Lucie Castets, encore largement soutenue par les Insoumis et Jean-Luc Mélenchon. « La nostalgie d’un été conquérant », ironise un député de gauche. Pour d’autres, il sera temps de nouer de nouvelles alliances, ouvertes au centre.Ceux-là n’ont pas manqué de saluer l’annonce du député Sacha Houlié, macroniste originel en rupture de ban : ce dernier a affirmé pouvoir censurer le gouvernement de Michel Barnier. Mardi dernier, Jean-Luc Mélenchon avait qualifié les membres de l’aile gauche du parti présidentiel de « passe-plats du RN », sans « convictions, ni consciences. » Bernard Cazeneuve, pressenti à l’été pour Matignon, s’est lui affiché le week-end dernier en allié du Modem, lors de l’université d’été de la formation de François Bayrou. Michel Barnier n’a pas encore prononcé son discours de politique générale. Mais « l’après », c’est maintenant.

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Author : Mattias Corrasco

Publish date : 2024-10-01 07:30:00

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L’Express

Kamala Harris : sa soeur Maya, si secrète et pourtant si influente

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Ce soir-là, la conseillère de l’ombre a pris toute la lumière. Tailleur rose bonbon, menton haut, verbe tranchant. Une légère émotion dans la voix – juste ce qu’il faut – au moment d’évoquer l’histoire « si américaine » de sa mère, Shyamala, jeune immigrante indienne devenue docteure en biologie et spécialiste des cancers du sein, décédée en 2009. Ce soir-là, Maya Harris, 57 ans, chauffe une foule de 50 000 personnes à la Convention démocrate de Chicago, avant de donner la parole à sa grande sœur, Kamala, pour son discours d’intronisation de candidate à la présidentielle américaine. Ce soir-là, le duo inséparable Maya et Kamala se lance officiellement à l’assaut de la Maison-Blanche. Enfin.Depuis leur entrée en politique, il y a près de trente ans, Maya Harris reste en coulisses et prend des notes, pendant que son aînée est sur le devant de la scène. A la sortie, elle est toujours la première à enrouler son bras autour de la candidate pour partager ses critiques (constructives) à chaud, sans prendre de gants. La seule capable de sermonner Kamala Harris, la seule capable de résister à son caractère en titane, c’est elle. « Depuis la mort de leur mère, Maya est devenue la première conseillère de Kamala, sa première confidente, son alter ego, assure Olivier Piton, avocat français basé à Washington et auteur de Kamala Harris, la conquérante (sorti le 26 septembre chez Plon). La candidate garde autour d’elle une tribu dans laquelle Maya tient une place extrêmement importante. » Tous leurs combats, intimes comme politiques, elles les ont gagnés ou perdus ensemble. »Si Kamala Harris doit choisir, elle choisira toujours Maya »A la séparation de leurs parents, les deux préadolescentes des rues d’Oakland, en Californie, suivent leur mère dans le froid de Montréal et se serrent les coudes dans une école francophone, où elles sont les seules à ne maîtriser que l’anglais. Puis, quand Maya devient mère au lycée, à 17 ans, Kamala se tient à ses côtés pour l’accompagner dans de brillantes études de droit à Stanford tout en élevant sa fille, Meena. Dans une rare fenêtre ouverte sur sa vie intime, la vice-présidente a raconté à Politico qu’elle rentrait plus tôt de la faculté de droit pour apprendre à sa nièce comment aller sur le pot… même si la grossesse adolescente de sa petite sœur n’apparaît pas dans ses Mémoires parus en 2019.Presque naturellement, la cadette va diriger toutes les campagnes politiques de sa sœur, du poste de procureure de San Francisco en 2003 aux primaires démocrates de 2020. « Les assistants de Harris savent qu’il vaut mieux éviter de s’interposer entre les deux sœurs, écrit Dan Morain, ancien journaliste du Los Angeles Times, dans sa biographie Kamala Harris (Talent éditions, 2021). Si Kamala Harris doit choisir, elle choisira toujours Maya. » Alors, quand elle se marie, à 49 ans, avec Doug Emhoff, c’est évidemment sa petite sœur qui dirige la cérémonie… et rédige ses vœux de mariage. « Kamala Harris raconte souvent des anecdotes sur son enfance, mais elle ne dit jamais ‘je’, toujours ‘nous’, car elle parle d’elle et de sa sœur, soulève Marcia Godwin, professeure à l’université de La Verne, en Californie, qui connaît bien les deux femmes depuis vingt ans. C’est une équipe très soudée depuis l’enfance. » La clef pour vraiment comprendre qui est Kamala Harris s’appelle Maya.L’autre prodige de la politique californienneDiplômée de Stanford, plus jeune doyenne d’une université de droit américaine (à 29 ans), militante pour les droits civiques et conseillère spéciale d’Hillary Clinton pour la présidentielle de 2016, Maya Harris a longtemps été considérée comme l’autre prodige de la politique californienne. Au-delà de leurs rires tonitruants et de leurs caractères bien trempés, les sœurs – qui ont deux ans d’écart – multiplient les points communs. « Leur sens de l’humour est similaire, elles sont brillantes et pointilleuses. Elles ont les nerfs solides et sont compétitives, parfois même entre elles, comme une grande et une petite sœur peuvent l’être », décrit Dan Morain.Dans une rare interview commune, datant de plusieurs années, Maya et Kamala s’envoient petites piques et éclats de rire, la première refusant d’appeler son aînée « générale Harris », le surnom donné aux procureurs généraux aux Etats-Unis. « Quand elle sera présidente des Etats-Unis, je l’appellerai madame la présidente, mais d’ici là c’est juste Kamala », souligne la première. « Non non, tu m’appelles grande sœur… grande sœur générale », réplique la seconde, avant de s’envoler dans un fou rire. Complicité et ambition d’airain, telle est la recette familiale des Harris.La politique américaine ressemble souvent à une histoire de famille. Pendant sa longue carrière, Joe Biden a laissé sa sœur Valerie mener ses campagnes électorales. Donald Trump a placé ses enfants partout à la Maison-Blanche et dans l’appareil du Parti républicain. George W. Bush a hérité du bureau Ovale de son père, et Hillary Clinton suivait les traces de son mari avant de s’effondrer aux portes de la victoire… Si elle ne vient pas d’une dynastie politique, Kamala Harris avance elle aussi en famille, avec Maya comme point d’ancrage. « Aux Etats-Unis, vous ne pouvez pas gravir les échelons comme l’a fait Kamala Harris sans avoir un réseau solide derrière vous, notamment familial, pointe Jennifer Nicoll Victor, politologue à l’université George-Mason spécialiste des réseaux politiques. Tous les présidents et les présidentiables récents viennent de familles dont les membres ont des carrières impressionnantes soit dans le monde du business, soit en entreprise, soit en politique. Le succès familial est devenu une condition essentielle du succès politique. »Kamala Harris cultive ses liens familiaux. Presque chaque dimanche, elle organise de grands déjeuners avec ses proches, où la politique est omniprésente. « C’est une tradition qu’elle a mise en place lors de son mariage avec Doug Emhoff il y a dix ans afin de mieux connaître les enfants de son mari », précise Marcia Godwin. Cette familière des Harris relève un détail à l’apparence anecdotique, mais crucial pour comprendre leur dynamique familiale : Kamala partage sa date d’anniversaire (le 20 octobre) avec sa nièce Meena, la fille unique de Maya. « Dès l’origine, c’est une famille très soudée, mais avec ce genre de rendez-vous en commun, elles font encore davantage d’efforts pour se voir et célébrer leurs anniversaires ensemble », raconte Marcia Godwin.Le cercle familial Harris, une clef pour la présidentielleCes jours-ci, les déjeuners dominicaux tournent autour d’un seul objectif : la Maison-Blanche, en jeu le 5 novembre prochain. C’est d’ailleurs autour de la table familiale, le dimanche 21 juillet, que Kamala Harris a appris l’abandon de Joe Biden, poussé par le Parti démocrate à se retirer de la course présidentielle. Ce jour-là, Maya se trouve à ses côtés ; elle ouvre immédiatement son carnet d’adresses, rempli de noms de l’aile gauche du Parti démocrate. Grâce à sa carrière dans les droits civiques, la petite sœur possède un solide réseau progressiste et au sein des minorités. Les deux femmes doivent rallier les troupes pour imposer Kamala comme la seule option de remplacement possible pour la présidentielle, en mettant d’accord la gauche et le centre du Parti démocrate. Après trois jours et des centaines de coups de fil, l’évidence s’impose : tous les cadres du parti, de Joe Biden à Bernie Sanders, en passant par Barack Obama et Bill Clinton, s’alignent derrière la vice-présidente. Les sœurs Harris arrachent leur première victoire de la campagne.Kamala Harris en meeting électoral à Madison, dans le Wisconsin, le 20 septembre 2024Pour le choix – crucial – du colistier de Kamala, Maya rôde aussi tout le week-end chez sa sœur (autour d’un rôti de porc, selon les indiscrétions de campagne). La décision se doit d’être rapide, franche et suffisamment habile pour faire basculer les sept Etats clefs où se jouera l’élection. La campagne Harris s’est donnée comme date limite le 6 août, afin de préparer l’opinion avant la Convention démocrate deux semaines plus tard.Le mari de Maya, Tony West, se trouve aussi en cuisine et participe activement au choix du potentiel vice-président. Numéro trois du ministère de la Justice sous Obama, désormais directeur juridique d’Uber, le beau-frère de Kamala a mis son réseau tentaculaire de la Silicon Valley au service de la candidate et parvient à lever des millions de dollars pour la campagne. Il s’est mis en congé sabbatique du géant du transport privé le temps de faire élire sa belle-sœur à la Maison-Blanche. D’après la presse américaine, il aurait été déterminant dans le choix de Tim Walz comme potentiel vice-président, ce sympathique gouverneur du Minnesota qui doit ramener la « Rust Belt » à Kamala Harris.Cette année, le clan Harris met tout en œuvre pour ne pas répéter les erreurs de sa première campagne présidentielle, en 2019. Kamala est alors sénatrice de Californie depuis deux ans et perçue comme une étoile montante du Parti démocrate depuis des années. Jeune, noire, avec une solide carrière de procureure, la Californienne brille notamment lors de l’audition au Sénat du juge Brett Kavanaugh, un choix de Donald Trump pour la Cour suprême, antiavortement et accusé d’agression sexuelle. Avec ses questions millimétrées et ses mimiques, Kamala Harris gagne une notoriété nationale et surfe sur la vague MeToo. C’est chez Maya Harris, avec vue sur Central Park à New York, qu’elle décide alors de se lancer dans la course des primaires démocrates, entourée encore une fois de son mari Doug Emhoff et de son beau-frère Tony West.Avec sa fraîche renommée, elle s’impose rapidement dans le trio de tête des primaires, aux côtés des vétérans Joe Biden et Bernie Sanders. Mais sa campagne s’effondre avant même le premier vote, dans l’Iowa. « Maya Harris dirigeait la campagne depuis le QG de Baltimore, sur la côte est, alors qu’une autre équipe gérait la côte Ouest à Los Angeles, retrace James Adams, politologue à l’Université de Californie Davis. Elle était perçue comme une personnalité clivante et comme l’une des raisons de l’échec de cette campagne désunie. » L’équipe dilapide les fonds, voyage en première classe et multiplie les coups bas en interne.Vif échange entre les candidats démocrates Kamala Harris et Joe Biden sur le plateau du débat à Miami, en Floride, le 27 juin 2019 Au crépuscule de la campagne, des membres du staff critiquent Maya Harris, dépeinte comme dure, cassante et responsable de licenciements abusifs au sein de l’équipe. « Maya n’a jamais été un modérateur, elle a toujours été partie prenante pour sa sœur, envers et contre tout, avance Olivier Piton. Les critiques sont peut-être permises dans l’intimité mais vis-à-vis de l’extérieur, le soutien indéfectible et total à Kamala Harris n’est pas négociable. » Cette réputation suivra la vice-présidente à Washington DC, où treize membres de son cabinet démissionnent pendant ses treize premiers mois en poste.Une campagne très à gauche, possible boulet aujourd’huiEn 2019, le problème de la campagne Harris va au-delà du management. Pendant des mois, son équipe change de stratégie constamment et peine à définir le profil de la candidate. A l’heure de Black Lives Matter, certains en interne tentent de gommer la réputation de procureure intransigeante de Kamala Harris, qui a mis des Américains en prison pour possession de cannabis et ne s’est pas opposée à la peine de mort. Maya Harris, qui vient du monde militant des droits civiques, impose alors une politique très à gauche pour gommer cette image. « Pendant cette campagne, Kamala Harris a défendu la sécurité sociale pour tous ou l’arrêt des financements de la police, se souvient James Adams. Ces déclarations pourraient être un boulet aujourd’hui, alors que Donald Trump tente de présenter Harris comme une candidate d’extrême gauche et une marxiste. C’est un vrai défi pour elle. » Si Maya reste aujourd’hui la première conseillère et confidente de sa sœur, elle ne tient pas officiellement les rênes de la campagne. Ceux-ci ont été confiés à Julie Chavez Rodriguez, une autre fidèle de Kamala depuis leurs années communes en Californie.Cela n’empêche pas Maya, au vu de sa carrière et de sa proximité avec la candidate, de gagner un surnom dans les couloirs de Washington DC : « la Robert Kennedy de Kamala Harris ». En arrivant à la Maison-Blanche en 1961, John Fitzgerald Kennedy avait nommé son cadet procureur général des Etats-Unis, et ce dernier envisageait lui-même de devenir président un jour. Assassiné à Los Angeles en 1968, « Bobby » connaît le même destin tragique que son frère.Kamala Harris pourrait-elle être tentée de faire comme JFK, avec le poste de procureur général en jeu pour sa sœur Maya, voire son beau-frère Tony West ? « L’adversaire majuscule de Harris se nomme Donald Trump, qui a été abondamment critiqué pour son népotisme pendant son mandat. Il serait donc peu probable qu’elle nomme des proches à des postes haut placés en cas de victoire, estime Jennifer Nicole Victor. Elle voudra absolument se démarquer de la présidence Trump. Maya Harris devrait donc rester focalisée sur l’aspect campagne politique de sa sœur plutôt que sur la gestion de l’administration, ce qui paraît davantage approprié. » Un retour dans l’ombre après une campagne victorieuse. La « générale » Maya Harris ne pourrait pas rêver mieux.

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Author : Corentin Pennarguear

Publish date : 2024-10-01 06:15:00

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L’Express

Emmanuel Macron, le grand récit du macronisme : les gilets jaunes et la confrontation au réel

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Dans ce deuxième épisode de la série, Laureline Dupont, directrice adjointe de L’Express, et Eric Mandonnet, rédacteur en chef du service Politique, racontent comment le mouvement a changé la trajectoire du quinquennat.RETROUVEZ TOUS LES EPISODES DE LA LOUPEÉcoutez cet épisode et abonnez-vous à La Loupe sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Google Podcasts, Podcast Addict et Amazon Music.Inscrivez-vous à notre newsletter.L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)Crédits : BFMTV, France 3, Le Monde, Euronews, INA, France Info, Facebook, Charente Libre, Elysée, Radio J, AFP, Public SénatMusique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio TorrentCrédits image : AFPLogo : Jérémy CambourComment écouter un podcast ? Suivez le guide.Charlotte Baris : Le 24 janvier 2019, en fin de journée, Bourg de Péage dans la Drôme reçoit un invité surprise : Emmanuel Macron. En déplacement dans le département, il vient participer à un débat citoyen, comme ceux qui sont organisés partout en France. Il y a une semaine, le président avait lancé cette grande consultation en Normandie, entouré d’élus, pour apaiser les tensions qui durent depuis près de deux mois. Cette fois, il se retrouve face aux Français, sans intermédiaire.Le président de la République s’installe sur l’une des chaises installées en cercle au milieu de 200 personnes. A côté de lui, un des participants porte même son gilet jaune. Pendant plus de 3 heures, il va écouter et répondre à toutes les questions.Avec les étudiants, avec les femmes, en bras de chemise, en Bourgogne ou en Aquitaine… Pendant des semaines, ces images d’un président au contact des Français vont se multiplier. Ce grand débat, c’est la réponse qu’a choisie Emmanuel Macron face au mouvement des gilets jaunes. Un mouvement qui va venir secouer son début de mandat et surtout sa méthode.Pour aller plus loin« Je ne suis pas prêt à prendre ce risque » : dans les cauchemars d’Emmanuel MacronEmmanuel Macron : son fantasme de la vie sans Premier ministreLa réforme des retraites, possible compromis du camp macroniste ?

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Publish date : 2024-10-01 06:00:00

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L’Express

Emmanuel Macron, aux origines du macronisme : l’élection de 2017 et le président jupitérien

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Dans ce premier épisode de notre série, Laureline Dupont, directrice adjointe de L’Express, et Eric Mandonnet, rédacteur en chef du service Politique, analysent les débuts du mouvement.RETROUVEZ TOUS LES EPISODES DE LA LOUPEÉcoutez cet épisode et abonnez-vous à La Loupe sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Google Podcasts, Podcast Addict et Amazon Music.Inscrivez-vous à notre newsletter.L’équipe : Charlotte Baris (présentation et écriture), Jules Krot (montage et réalisation)Crédits : Renaissance, INA, France Inter, CNews, France Info, France 5, Euronews, Elysée, Radio J, BFMTV, Public Sénat, AFPMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio TorrentCrédits image : AFPLogo : Jérémy CambourComment écouter un podcast ? Suivez le guide.Charlotte Baris : Nous sommes le 7 mai 2017. Il est un peu plus de 23h. Dans la cour Napoléon du Louvre, l’Ode à la joie de Ludwig van Beethoven résonne. Au loin, on entend la foule crier et applaudir. Pendant plus de trois minutes, Emmanuel Macron avance seul. Le regard solennel, il longe longuement les fontaines et les immenses allées du palais pour rejoindre l’estrade. Et l’image est impressionnante : il s’installe derrière un pupitre bleu-blanc-rouge. En arrière-plan, l’immense pyramide du Louvre. La musique s’interrompt. Puis il salue ses centaines de supporters, qui l’attendent depuis l’annonce des résultats, il y a trois heuresCe soir-là, Emmanuel Macron vient de remporter l’élection présidentielle face à Marine Le Pen, avec 66 % des voix. Le quinquennat commence donc par cette scène qui va fortement imprégner la présidence Macron.Pour aller plus loinEmmanuel Macron, tenir jusqu’en 2027 : sa stratégie, le spectre d’une démission, ses ambitionsBarnier à Matignon : entre LR et la Macronie, les coulisses d’un mariage forcéLa réforme des retraites, possible compromis du camp macroniste ?

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Publish date : 2024-09-30 06:00:00

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L’Express

Barnier face à Attal et Darmanin : les coulisses de leur guérilla avant le discours de politique générale

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« Je ne dispose pas des moyens que j’estime nécessaires pour assumer efficacement les fonctions de Premier ministre et, dans ces conditions, j’ai décidé d’y mettre fin. » Michel Barnier connaît l’histoire de la Ve République et la manière dont Jacques Chirac claqua la porte de Matignon en 1976. Il y a dix jours, il n’a pas seulement préparé une lettre de démission, comme Le Monde l’a indiqué. Il a surtout travaillé à une allocution qui prendrait le pays à témoin. Dans son accord de départ avec Emmanuel Macron figuraient deux points : une vraie liberté pour le choix des ministres ; un soutien des partis qui appartenaient à l’ancienne majorité.Or plus les jours passaient, plus ce soutien devenait conditionnel. Notamment de la part de deux personnes. Son prédécesseur, Gabriel Attal, aujourd’hui président des députés EPR, n’en faisait qu’à sa guise. « Ça a été un peu compliqué avec lui », constate un ami du Savoyard qui a le sens de la litote. Le désormais ex-ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, vient, comme le chef du gouvernement, de la droite. Ils avaient tout pour s’entendre, sauf que politique rime rarement avec logique.Les proches de Michel Barnier le présentent comme « un animal à sang froid » : « En cinquante ans de carrière, il ne s’est pas fait un ennemi ! » Le moment est-il arrivé de s’en faire un, et même deux ? Il y a ce qui s’est vu. Une passation de pouvoirs n’est pas le lieu le plus discret pour un règlement de comptes. Et il y a tout le reste. Dès le lendemain, loin des caméras, Michel Barnier retrouve Gabriel Attal. Ils ne sont toujours pas sur la même longueur d’onde. Le premier n’a aucune envie de se lier les mains, le second veut avoir le bras long. Forcément, ça se passe mal. On parle composition du gouvernement. Gabriel Attal pousse Gérald Darmanin pour le portefeuille de ministre de la Défense, Michel Barnier sait déjà qu’il ne veut plus de lui au gouvernement – il mettra huit jours à le recevoir pour ne rien lui proposer. Lucide sur son sort, Gérald Darmanin éventera une discussion avec le chef du gouvernement sur une hausse des impôts. Un cadeau de bienvenue!On nous vendait le négociateur du Brexit, voilà le maître d’écoleLes Armées, c’est à Bernard Cazeneuve que Michel Barnier entend les proposer. La discussion tourne court. Qu’Attal évoque d’autres noms et l’hôte de Matignon l’interrompt : « Je t’arrête, on n’est pas sous la IVe République. » Attal : « On n’est plus sous la Ve non plus. » Entre les deux, une vraie divergence institutionnelle. Un jour de septembre, Agnès Pannier-Runacher sort du bureau de Michel Barnier. Ce dernier, furieux, appelle Gabriel Attal. « Elle m’a dit qu’elle voulait d’abord demander l’autorisation du groupe avant d’accepter d’entrer au gouvernement, c’est très grave. » « C’est normal », répond Attal. Qui se demande si son successeur a compris que la majorité absolue, synonyme d’exécutif tout puissant, était morte.Le Savoyard compte exercer ses fonctions de Premier ministre en toute indépendance, malgré l’émiettement de l’Assemblée nationale. Que le député Attal reste à sa place, et tout ira bien ! On n’entre pas à Matignon à 73 ans pour se faire titiller par un jeune homme de 35 ans. Surtout quand on a une certaine estime de soi, et Michel Barnier n’en manque pas. Gabriel Attal et Laurent Wauquiez ont épinglé dans leurs échanges ce drôle de chef de gouvernement, confondant autorité et autoritarisme suranné. On nous vendait le négociateur du Brexit, capable de ramener à la raison le fantasque Boris Johnson ? Voilà le maître d’école, raide comme un piquet.Gérald Darmanin, de son côté, observe que Michel Barnier lui fait le coup du mépris. Aucun coup de fil après sa sortie sur les impôts. Ni pour l’enguirlander, ni pour l’inviter à venir en discuter autour d’un whisky. De coup de fil il n’en a jamais reçu, même pour lui signifier qu’il n’était plus ministre. Michel Barnier ne l’a pas rappelé, pas plus qu’il n’a répondu à venir à sa réunion de Tourcoing. Il n’aurait pas été déçu du voyage…La méthode les oppose tout autant. Gabriel Attal s’étonne du mystère entourant le discours de politique générale, feuille de route du nouveau gouvernement. Le Premier ministre consulte, écoute, mais ne laisse rien percer de ses intentions précises. « Qui gérera le dossier corse, Bruno Retailleau ou Catherine Vautrin ? », demande Gabriel Attal à Michel Barnier au cours d’un échange avec d’autres présidents de groupe de la coalition ? Il attend encore la réponse. Nouvelle divergence institutionnelle. Michel Barnier souhaite garder la main. L’élu des Hauts-de-Seine, à la tête du plus grand groupe de la coalition, veut peser. Le 26 septembre, à la veille d’un séminaire gouvernemental, Attal tient comme un conseil des ministres clandestin, avec les membres du gouvernement adhérents de Renaissance. »C’est le premier jour du reste de notre vie »C’est aussi une question d’état civil – les années chez Barnier pèsent plus du double de celles d’Attal. Et le chef du gouvernement se souvient-il que le tout jeune Darmanin, 26 ans à l’époque, avait tenu ses comptes de campagne comme petite main pour les européennes de 2009 ? Ces trois-là n’ont pas les mêmes réflexes, ni les mêmes références. Il faut trouver un ministre de gauche. Pourquoi ne pas solliciter le PRG ? Michel Barnier appelle donc Jean-Michel Baylet. L’ancien ministre, 77 ans, est content d’entendre son téléphone sonner. Sauf qu’il ne dirige plus les Radicaux de gauche depuis huit ans déjà…Pendant ce temps, Gabriel Attal et Gérald Darmanin pensent à demain. Le premier a de l’appétit. Suffisamment pour cumuler les fonctions de président de parti et de président de groupe. Le second a du temps. Il lance son mouvement Populaires, prépare un livre. « C’est le premier jour du reste de notre vie », a-t-il prévenu dimanche.Mardi, Michel Barnier prononcera son fameux discours de politique générale. Tout désormais se joue à l’Assemblée. Gabriel Attal et Gérald Darmanin s’élancent dans un subtil jeu d’influence avec Michel Barnier. Plus crûment, on appelle cela une guérilla. Tous l’assurent de leur soutien et lui adressent leurs vœux de succès. Mais lui mènent en parallèle vie dure pour préserver leur singularité. Gabriel Attal a tiré le premier. La ficelle est grosse, il le sait, mais pourquoi ne pas se priver ? Le dimanche 22 septembre, au lendemain de l’annonce du gouvernement, le voici qui, la main sur le cœur, demande à son successeur des garanties sur « la PMA, le droit à l’IVG, les droits LGBT ». Quelle n’est pas sa surprise de voir Michel Barnier sauter à pieds joints dans le piège quelques heures plus tard, et pas n’importe où : au 20 heures de France 2, il se croit obligé de donner un maximum de solennité à son propos : non, les droits acquis seront intégralement préservés. Il n’a jamais été question qu’il y touche, mais il se retrouve obligé de le proclamer haut et fort.Mais pourquoi sont-ils aussi méchants ?Depuis, l’élu des Hauts-de-Seine a mis le pied sur le frein. L’élu du Nord, sur l’accélérateur. A Tourcoing, dimanche, il met en garde : « Nous serons nombreux à ne pas pouvoir soutenir un gouvernement qui augmenterait les impôts. Augmenter les impôts, c’est la facilité. » Autant dire que c’est bon pour Lucie Castets et le Nouveau front populaire, pas pour le bloc central… Gérald Darmanin était prêt à participer aux contraintes inhérentes à l’exercice des responsabilités ; puisqu’il en a été écarté, il retrouve toute sa liberté.Avant que Gabriel Attal n’embraye sur l’immigration ? Il a déjà prévenu Michel Barnier de l’opposition de son groupe à un projet de loi reprenant les dispositions censurées en janvier 2023 par le Conseil constitutionnel issues du texte… Darmanin.Mais pourquoi sont-ils aussi méchants ? Un élu LR s’en est ouvert à un intime de Gabriel Attal. « Barnier ne sera pas le candidat unique de la droite et du centre en 2027. Vous devriez continuer la drague envers les LR pour qu’Attal soit candidat. » Le leader des députés EPR doit composer avec un groupe hétéroclite, lui a-t-on répondu. L’ex-Premier ministre, comme Gérald Darmanin, s’inscrit pleinement dans le bloc central, qu’aucun des deux ne veut s’aliéner. Il joue autant la carte de la cohabitation que celle de la coalition. Il a ainsi demandé aux ministres Renaissance de se rendre aux réunions de groupe hebdomadaires de son groupe. Un proche prévient : « Nous ne serons comptables que de ce qu’on soutient. » L’alliance à la carte. Chacun chez soi et les moutons seront bien gardés.Michel Barnier a failli jeter l’éponge. Désormais lancé, il laisse faire ses deux « alliés ». « Michel n’a pas trop à négocier avec Attal et les autres car tous ont besoin de lui. Les partis ont la bombe atomique, c’est vrai, ils peuvent renverser le Premier ministre mais ça leur retomberait sur la figure aussitôt », souligne un ami de Michel Barnier. Plus que leurs chefs, ce sont les électeurs de la droite et de Renaissance qui ont des intérêts communs et la même envie de ne pas laisser le pays entre les mains de la gauche ou du Rassemblement national. Cela vaut bien quelques efforts. Michel Barnier va prendre l’habitude de réunir chaque semaine à Matignon les présidents de groupes le soutenant. Gabriel Attal jouera le jeu. « Il ne faut pas non plus qu’on coule avec le truc », reconnaît l’un de ses fidèles. Gérald Darmanin estime n’avoir de devoir de solidarité qu’envers ses électeurs, puisque lui a été élu – contrairement au Premier ministre. Gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge…

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Author : Paul Chaulet, Eric Mandonnet

Publish date : 2024-09-30 06:15:00

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L’Express

Immobilier : dernière ligne droite pour investir en Pinel

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Le dispositif Pinel permettant d’investir dans l’immobilier neuf en bénéficiant d’une réduction d’impôt sur le revenu prend fin le 31 décembre 2024. Dans la pratique, une course contre la montre est maintenant engagée pour boucler l’opération dans les délais. « L’acte de vente doit être signé avant la fin de l’année, ce qui implique de réserver le bien au plus tard dans les jours qui viennent pour être certain de tenir les délais », précise Stéphane van Huffel, cofondateur de Net Investissement. Les derniers investisseurs pourront réduire leur impôt sur le revenu de 9 % en cas d’engagement de location sur six ans, 12 % sur neuf ans et 14 % sur douze ans.Pour mémoire, le bien doit être situé dans une zone tendue, et respecter des conditions de loyer et de ressources du locataire. La réduction d’impôt est plafonnée à un investissement de 300 000 euros, et 5 500 euros le mètre carré. Par ailleurs, le régime Pinel + ouvre droit à un avantage fiscal supérieur : la réduction d’impôt s’élève à 12 % sur six ans, 18 % sur neuf ans et 21 % sur douze ans. Il est réservé aux biens situés dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville ou respectant certaines normes de qualité.Le dispositif Pinel s’apprête donc à rejoindre la longue liste des régimes de défiscalisation immobilière qui se sont succédé depuis une quarantaine d’années, comme le Duflot, le Scellier ou le Robien. Reste à savoir quelle sera la politique du logement du nouveau gouvernement, et si une nouvelle incitation fiscale verra le jour pour convaincre les Français d’investir dans la pierre. « Les espoirs sont maigres compte tenu du dérapage des finances publiques », note Sandrine Allonier, la porte-parole du courtier en crédit Vousfinancer.

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Publish date : 2024-09-30 08:30:00

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L’Express

Guerre en Ukraine : Poutine assure que « tous les objectifs fixés seront atteints »

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Le président russe Vladimir Poutine a assuré lundi 30 septembre que « tous les objectifs fixés seront atteints » en Ukraine, en plein conflit armé, à l’occasion du deuxième anniversaire de l’annexion par la Russie des quatre régions ukrainiennes. »La vérité est de notre côté. Tous les objectifs fixés seront atteints », a déclaré le président russe dans une adresse vidéo, en félicitant le peuple russe pour « la Journée de la réunification » avec les régions ukrainiennes de Lougansk, de Donetsk, de Zaporijjia et de Kherson, célébrée en Russie le 30 septembre. »Nous n’avons pas abandonné nos frères et nos sœurs »Il a salué un « événement fatidique » qui s’est imposé selon lui pour protéger les habitants russophones de ces régions ukrainiennes contre une « dictature néonazie » et un « nationalisme radical ». « Nous n’avons pas abandonné nos frères et nos sœurs », a-t-il souligné, en défendant une nouvelle fois « la nécessité et la légitimité de l’opération militaire spéciale » russe – le terme qui désigne en Russie l’assaut lancé contre l’Ukraine le 24 février 2022, officiellement pour « démilitariser » et « dénazifier » ce voisin russe. « Aujourd’hui, nous luttons tous pour un avenir sécurisé et florissant de nos enfants et de nos petits-enfants », a affirmé le maître du Kremlin.Le 30 septembre 2022, Vladimir Poutine a signé et officialisé l’annexion des régions ukrainiennes de Donetsk et de Lougansk (est), ainsi que des celles de Zaporijjia et de Kherson (sud). Ces régions que Moscou ne contrôle que partiellement avaient voté pour leur rattachement à la Russie lors des référendums non reconnus par Kiev et la communauté internationale.

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Publish date : 2024-09-30 09:20:09

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