Dans la cohue médiatique et politique des derniers jours, c’est une mesure qui n’a pas fait grand bruit. Lors de la présentation du programme de Renaissance pour les législatives, le 20 juin dernier, Gabriel Attal a annoncé vouloir supprimer les frais de notaire pour les primo-accédants pour les biens immobiliers allant jusqu’à 250 000 euros. Ces taxes, appelées droits de mutation (DMTO), servent à rémunérer le notaire gérant la vente, mais également à remplir les caisses des collectivités locales et de l’Etat. Or, les DMTO constituent la deuxième ressource financière des départements.Stéphane Troussel, président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis,