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L’historien et résistant Marc Bloch va être panthéonisé, annonce Emmanuel Macron

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« Pour son œuvre, son enseignement et son courage, nous décidons que Marc Bloch entrera au Panthéon », a déclaré ce samedi 23 novembre Emmanuel Macron à Strasbourg. Le président a loué la « lucidité » de l’historien et résistant, à l’occasion des 80 ans de la libération de la capitale alsacienne.Dans un discours à l’université de Strasbourg, où Marc Bloch a enseigné, Emmanuel Macron a mis en avant sa « lucidité cinglante qui nous frappe aujourd’hui encore », son « audace des mots et des idées qui se doubla du courage physique » et sa « volonté française jusqu’à son dernier souffle, jusqu’à l’assassinat par la Gestapo ». Emmanuel Macron a aussi remis la Légion d’honneur à son fils Daniel Bloch.Professeur d’histoire du Moyen-Age à l’université de Strasbourg de 1919 à 1936, Marc Bloch a renouvelé en profondeur le champ de la recherche historique en l’étendant à la sociologie, la géographie, la psychologie et l’économie. En 1929, il a notamment fondé avec Lucien Febvre la revue des « Annales d’histoire économique et sociale », qui a eu une résonance universitaire dans le monde entier.Capitaine et Croix de guerre en 1914-1918, de nouveau mobilisé en 1939, Marc Bloch s’engage dans la résistance au tournant des années 1942/43. L’auteur de L’étrange défaite, écrit en 1940 et publié après la guerre, est arrêté à Lyon le 8 mars 1944, emprisonné et torturé à la prison de Montluc, puis fusillé le 16 juin avec 29 de ses camarades. »Malgré-nous »Lors de son discours au Palais universitaire de Strasbourg, Emmanuel Macron a aussi évoqué les « Malgré-nous », ces 130 000 Alsaciens et Mosellans considérés comme Allemands après l’annexion de ces territoires, et qui ont dû intégrer l’armée allemande. Leur « tragédie doit être nommée, reconnue, et enseignée car elle est celle de la Nation ». »Ces enfants d’Alsace et de Moselle furent capturés, habillés d’un uniforme qu’ils détestaient, au service d’une cause qui les faisait esclaves, instruments d’un crime qui les tuaient aussi, menacés de représailles s’ils tentaient de fuir. Ceux-là comprirent parfois aussi dans leur rang des enfants perdus qui endossèrent la cause néfaste du Reich », a déclaré le président. « Il faut reconnaître les souffrances que les premiers subirent, celles que les seconds dans leur petit nombre causèrent, cette souffrance dont la responsabilité première incombe au régime nazi ».Très longtemps, les « Malgré-nous », associés pour certains à l’un des pires massacres de civils commis par les Nazis en Europe occidentale à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) en 1944, sont demeurés un sujet relativement tabou.Emmanuel Macron, qui poursuit un long cycle mémoriel autour des 80 ans de la Libération de la France et de la fin de la Seconde guerre mondiale, se rend ensuite à une soixantaine de kilomètres de Strasbourg, dans l’ancien camp de concentration nazi de Natzweiler-Struthof, le seul érigé sur le territoire français alors que l’Alsace était annexée de fait par le IIIe Reich.Cette journée de commémoration avait débuté par une cérémonie militaire place Broglie à Strasbourg, où le chef de l’Etat a salué la mémoire du général Leclerc et des hommes de la Deuxième division blindée, libérateurs de Strasbourg le 23 novembre 1944, après s’être juré trois ans plus tôt lors du serment de Koufra (Libye) de combattre jusqu’à ce que le drapeau français flotte sur la capitale de l’Alsace.

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Publish date : 2024-11-23 13:44:00

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Face aux désaccords sur le financement des pays pauvres, le succès « incertain » de la COP29

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Le succès de la COP29 de Bakou reste « incertain », a jugé samedi 23 novembre le commissaire européen chargé des négociations sur le climat, Wopke Hoekstra. « On fait tout ce qu’on peut pour construire des ponts sur tous les axes et faire de tout cela un succès. Mais est-ce qu’on va réussir ? C’est incertain », a-t-il dit à des journalistes face à une COP dont la conclusion ne vient pas.Alors que la COP s’étend déjà plus tard que sa fin prévue, les négociations plus que fastidieuses tardent à aboutir à un compromis ce samedi : la présidence azerbaïdjanaise devait initialement publier vers 14 heures sur place (11 heures en France) son ultime proposition, avant de le soumettre à l’approbation des près de 200 pays réunis ici vers 18 heures (15 heures en France), vingt-quatre heures après la fin théorique de la conférence.L’UE pousse pour 300 milliards de financement par anLe désaccord porte sur le montant du support financier donné par les pays développés aux pays en développement pour faire face au changement climatique. Ce samedi au matin, l’Union européenne, premier bailleur mondial pour le climat, a finalement annoncé soutenir le relèvement à 300 milliards par an d’ici 2035 de l’engagement financier des pays développés envers les pays plus pauvres, selon l’AFP. Cette offre révise celle de la veille à 250 milliards par an, qui avait été rejetée par les pays du Sud et jugé « inacceptable » par les pays africains au regard des catastrophes qu’ils subissent et de leurs énormes besoins d’investissement en énergies bas carbone.Mais cette nouvelle proposition reste en deçà des demandes des pays en développement, qui chiffrent leurs besoins entre 500 et 1 300 milliards de dollars annuels. Les Européens conditionnent par ailleurs ce chiffre à d’autres avancées dans le compromis final, comme une revue annuelle des efforts de réduction des gaz à effet de serre, s’opposant à des pays comme l’Arabie saoudite. « Il y a eu un effort extraordinaire des Saoudiens pour qu’on n’obtienne rien », s’étranglait ce matin un négociateur européen. »Mieux vaut pas d’accord qu’un mauvais accord »Quoi qu’il arrive d’ici la nuit, nombre de pays semblent résignés à repartir mécontents de la conférence sur le climat de l’ONU à Bakou. Pour Alden Meyer, expert qui a participé à presque toutes les COP interrogé par l’AFP, « les pays en développement ne seront pas contents du nouveau chiffre, que ce soit 300 ou 350 ». « Mieux vaut pas d’accord qu’un mauvais accord », a effectivement confirmé le chef des négociateurs du groupe africain, le Kényan Ali Mohamed. Il exige davantage de financement, « sinon cela mènera à l’échec de la COP ».La question sera alors : accepteront-ils ce qu’ils considéreront être un mauvais accord, ou bloqueront-ils tout texte final ? Aux COP, toute décision doit être prise par consensus des 198 membres. Pour qu’un compromis soit atteint, il faudrait monter à 390 milliards d’ici 2035, ont réagi des économistes mandatés par l’ONU, Amar Bhattacharya, Vera Songwe et Nicholas Stern. Un chiffre également repris vendredi soir par le Brésil et sa ministre de l’Environnement, Marina Silva.

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Publish date : 2024-11-23 11:50:00

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Livres : le vrai visage de Victor Hugo, Honoré de Balzac ou George Sand dévoilé

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Au XIXe siècle, on ne s’embarrassait pas de politiquement correct, si l’on en croit ce mauvais trait d’esprit de Balzac, inimaginable aujourd’hui : « J’ai travaillé comme un nègre, ou comme un Dumas. » Le génie stakhanoviste imbibé de caféine n’était pas plus tendre envers Sainte-Beuve : « Les poésies de M. Sainte-Beuve m’ont toujours paru être traduites d’une langue étrangère par quelqu’un qui ne connaîtrait cette langue qu’imparfaitement. » Encore plus cocasse, sa brouille avec son ex-ami Eugène Sue. Balzac ne se remet pas que ce dandy frivole et dispendieux, membre du Jockey Club, se soit recyclé en icône de la gauche grâce au succès des Mystères de Paris. La presse se met à payer Sue trois fois mieux que Balzac ! L’auteur de La Comédie humaine ne décolère pas contre le « pioupiou littéraire » aux « romans d’épicier ». Il est vrai qu’il se fait une haute idée de lui-même, comme en témoigne cette lettre à Mme Hanska : « Il n’y a en France que trois hommes qui sachent écrire notre langue : moi, Théophile Gautier et Victor Hugo. » Et d’enfoncer le clou : « Il faudra bien qu’un jour, on finisse par compter avec moi. Coûte que coûte, je m’imposerai à cette société qui fait la fine bouche devant ma silhouette épaisse et mes manières de rustre. » La postérité lui donnera raison.Toutes ces citations incroyables sont à retrouver dans Romantismes, le premier tome du Roman des artistes, une tétralogie que Dan Franck commence en fanfare avec ce volume qui va de 1815 (Waterloo) à 1847 (fin de la construction du château de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas). Entre-temps, il y a l’année décisive, 1830, qui voit s’enchaîner la bataille d’Hernani et les Trois Glorieuses. Esthétique et politique se mêlent (pas toujours bien) chez tous les jeunes de cette génération. En guise d’exergue à Romantismes, Dan Franck a mis cette phrase de Baudelaire : « C’est un plaisir très grand et très utile que de comparer les traits d’un grand homme avec ses œuvres. » Après avoir tout lu sur cette période, l’écrivain nous emmène dans les coulisses amicales et créatives de ces années fastes. On assiste ainsi à la peinture par Delacroix de La Liberté guidant le peuple, aux mutations de la presse et de l’édition, au voyage à Venise d’Alfred de Musset et George Sand, à leur séparation, et plus tard aux soirées chez Sand à Nohant, réunissant notamment Chopin, Liszt et Delacroix – car c’est un petit monde où tous se connaissent, se croisent, se lient, se fâchent. L’admiration et la rivalité sont les nerfs de la guerre. Lorsque Daumier caricature Louis-Philippe, Balzac applaudit : « Ce gaillard-là a du Michel-Ange sous la peau. » Mais quand Stendhal publie Le Rouge et le Noir au tout début de la monarchie de Juillet, Hugo se montre moins laudateur auprès d’Henri Rochefort : « J’ai tenté de lire ça. Comment avez-vous pu aller plus loin que la quatrième page ? Vous savez donc le patois ? Moi, je ne me passionne pas pour des fautes de français. Chaque fois que je tâche de déchiffrer une phrase de votre ouvrage de prédilection, c’est comme si on m’arrachait une dent. » « Elle est bête, elle est lourde, elle est bavarde »La misogynie est souvent l’une des caractéristiques de ces ambitieux. Malgré son talent et son panache, Sand sert de paratonnerre à ses consœurs, tant elle concentre les foudres masculines. Les frères Goncourt la détestent, Barbey d’Aurevilly la trouve « perdue dans un engourdissement profond comme le vide » et Baudelaire l’achève : « Elle est bête, elle est lourde, elle est bavarde ; elle a dans les idées morales la même profondeur de jugement et la même délicatesse de sentiment que les concierges et les filles entretenues. » N’en jetez plus ! Quand on voit la susceptibilité pathologique des auteurs actuels, on se dit qu’ils auraient vite perdu leurs illusions dans le féroce milieu littéraire du XIXe siècle…Un génie plus discret que Hugo ou Balzac émerge de cette biographie multiple qui ressemble à un Lagarde et Michard en plus vivant : Gautier. L’ami d’adolescence de Gérard de Nerval, l’homme au gilet rouge de la bataille d’Hernani, le « poète impeccable » (selon Baudelaire), était aussi un romancier inventif et un critique curieux et généreux, à l’œuvre journalistique prolifique. Tous ses jugements sur ses contemporains s’avèrent justes et éclairants. Avec Dan Franck, on s’amuse beaucoup, on révise, on savoure les piques et on apprend plein d’anecdotes méconnues. Sitôt son livre refermé, on peut remonter à la source en plongeant dans Histoire du romantisme de Gautier et Choses vues de Hugo.Le Roman des artistes. I. Romantismes, par Dan Franck. Grasset, 406 p., 24 €.

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Author : Louis-Henri de La Rochefoucauld

Publish date : 2024-11-23 12:00:00

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Crédit immobilier : ces astuces pour économiser sur l’assurance de votre emprunt

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Le coût d’un crédit immobilier ne se limite pas aux intérêts réglés à la banque. Il faut aussi tenir compte des frais de dossier, de garantie et surtout, de l’assurance du prêt. Celle-ci couvre l’emprunteur face à un accident de la vie – décès, invalidité, perte d’autonomie – en prenant en charge le remboursement du crédit. Elle n’est pas obligatoire du point de vue réglementaire, mais dans les faits, les banques l’exigent. Elle coûte en moyenne 0,36 % du capital emprunté, ce qui représente actuellement autour de 15 % du coût total du crédit. Une facture qu’il est possible de réduire.Rien n’oblige en effet l’emprunteur à accepter l’assurance de la banque lui accordant le prêt. Il est possible de la souscrire auprès d’une autre compagnie, à des taux généralement compris entre 0,08 % et 0,20 % pour les emprunteurs de moins de 45 ans. Les courtiers évaluent à 15 000 euros en moyenne les économies réalisées en déléguant l’assurance. « Les contrats proposés par les banques sont davantage mutualisés, il y a moins d’écart de taux entre les profils », explique Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux. A l’inverse, les contrats externes sont beaucoup plus individualisés : « Le tarif varie en fonction de l’âge, de l’état de santé, de la profession… », ajoute l’experte. D’où les écarts entre les deux, notamment pour les acheteurs les plus jeunes.Si la banque tique, temporisezLe courtier en assurances Magnolia.fr calcule qu’un emprunteur de 32 ans, non-fumeur, souscrivant un crédit de 250 000 euros sur 25 ans peut passer d’une assurance de prêt à 0,36 % dans sa banque à 0,11 % chez un assureur externe. La mensualité dégringole ainsi de 75 à 23 euros, soit une économie totale de 15 650 euros sur la durée totale du crédit.Les banques ne voient évidemment pas l’opération d’un très bon œil. « Elles mettent la pression sur le client en sous-entendant que le prêt ne lui sera peut-être pas accordé s’il ne souscrit pas l’assurance maison », rapporte Delphine Bardou, directrice générale adjointe du courtier Réassurez-moi. Or, l’emprunteur est souvent pressé par le temps et stressé par les nombreuses contraintes administratives liées à son achat immobilier. « Dans ce cas, mieux vaut souscrire l’assurance de prêt de sa banque pour ne pas faire de vague. Il sera toujours temps d’en changer ensuite », rappelle Delphine Bardou.Des économies substantielles à la clé.Une équivalence dans 11 critères sur 18Depuis la loi Lemoine du 28 février 2022, il est possible de résilier son assurance emprunteur à tout moment, autrement dit, dès le lendemain de son achat immobilier. « Le plus tôt est le mieux : l’économie sera d’autant plus importante que le changement d’assurance est réalisé rapidement », recommande Astrid Cousin, porte-parole de Magnolia.fr. Mais rien n’empêche de le faire plus tard. Dans la pratique, il faut commencer par rechercher un nouveau contrat. « Le client indique sur notre site la banque lui ayant octroyé le prêt afin que nous puissions lui proposer des contrats présentant des garanties au moins équivalentes, car dans le cas contraire, elle est en droit de refuser le changement d’assureur », relate Astrid Cousin. Précisément, le nouveau contrat doit être en accord avec au minimum 11 des 18 critères de garantie fixés par le Comité consultatif du secteur financier (CCSF).Une fois le nouveau contrat souscrit, le client envoie une demande de résiliation d’assurance à sa banque, accompagnée des conditions générales du nouveau contrat et du certificat d’adhésion. La banque bénéficie d’un délai de dix jours pour répondre. Elle peut demander des informations supplémentaires, accepter ou refuser si les garanties ne sont pas équivalentes. « Nous conseillons de choisir une date d’entrée en vigueur du nouveau contrat un mois après la demande de résiliation : cela laisse un peu de marge au cas où la banque traîne et que nous ayons besoin de la relancer », précise Astrid Cousin. Les délais s’allongent si le client doit réaliser un examen médical en fonction de ses réponses au questionnaire de santé fourni par le nouvel assureur. A noter que, depuis le 1er juin 2022, les emprunts inférieurs à 200 000 euros ne nécessitent plus de questionnaire médical. Des formalités limitées pour un gain immédiat.

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Publish date : 2024-11-23 11:30:00

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Au moins onze morts dans une frappe israélienne ayant visé un immeuble du centre de Beyrouth

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Les secouriste continuent de déblayer les décombres à la recherche d’autres victimes ou d’éventuels survivants. Selon le ministère libanais de la Santé, une frappe israélienne qui a visé samedi 23 novembre à l’aube un immeuble dans le coeur de la capitale libanaise Beyrouth a fait au moins onze morts et 63 blessés, a annoncé le ministère libanais de la Santé dans un nouveau bilan. Un chiffre qui pourrait continuer d’augmenter. Dans un communiqué, le ministère a précisé que le bilan final serait déterminé « après les analyses ADN de restes humains trouvés sur place ». Un bilan précédent faisait état de de quatre morts.De multiples frappes israéliennes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l’aube a complètement détruit un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise, alors que la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah entre dans son troisième mois.Les secouristes cités par l’Ani ont fait état d’un « grand nombre de morts et de blessés », sans plus de précisions dans l’immédiat. « La capitale Beyrouth s’est réveillée sur un massacre terrifiant, l’aviation israélienne ayant complètement détruit un immeuble résidentiel de huit étages à l’aide de cinq missiles, rue Maamoun, dans le quartier de Basta », a indiqué l’Agence nationale d’information Ani.Des journalistes de l’AFP à travers Beyrouth et ses environs ont entendu au moins trois fortes explosions, suivies d’une odeur âcre, après une journée d’intenses bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah pro-iranien, en guerre ouverte contre Israël.Plus tôt dans la journée de vendredi, ainsi que dans la nuit de vendredi à samedi, l’Ani avait déjà fait état d’une série de frappes israéliennes contre la banlieue sud de la capitale. Plusieurs bâtiments ont été visés, dont deux situés à la périphérie de la banlieue sud de Beyrouth, dans le secteur encore densément peuplé de Chiyah à Ghobeiry, qui abrite plusieurs centres commerciaux, là encore après des appels à évacuer.Dans le sud du Liban, où Israël, en guerre ouverte contre le Hezbollah libanais, mène depuis le 30 septembre des incursions terrestres, cinq secouristes affiliés au mouvement pro-iranien ont été tués, selon le ministère libanais de la Santé. Et dans l’est du Liban, où le Hezbollah est également présent, une frappe israélienne a tué le directeur de l’hôpital Dar al-Amal près de Baalbeck, et six membres du personnel soignant, dans sa résidence située à côté de l’établissement de santé, selon le ministère. »Extrêmement inquiétant »Lors d’un discours mercredi, le chef du Hezbollah Naïm Qassem a prévenu que son mouvement viserait « le centre de Tel-Aviv », en Israël, en riposte aux récentes frappes israéliennes sur Beyrouth.Ces frappes interviennent alors que l’OMS a déclaré vendredi que près de 230 agents de santé avaient été tués au Liban depuis le 7 octobre 2023, déplorant « un chiffre extrêmement inquiétant ».L’armée israélienne a déclaré avoir « effectué une série de frappes sur des centres de commandement terroristes du Hezbollah » dans la banlieue sud de Beyrouth. Elle a ajouté avoir touché « des cibles terroristes du Hezbollah dans la région de Tyr » (sud), dont des « centres de commandement » et « des installations de stockage d’armes », mais n’a pas commenté sur la destruction de l’immeuble résidentiel pour l’instant.Israël dit vouloir éloigner le Hezbollah pour permettre le retour des quelque 60 000 habitants du nord du pays déplacés par les échanges de tirs avec le mouvement libanais. Au Liban, des dizaines de milliers d’habitants ont également été déplacés.Après un an d’échange de tirs transfrontaliers, Israël est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah le 23 septembre, en lançant une intense campagne de bombardements au Liban, où plus de 3 640 personnes ont été tuées, selon le ministère libanais de la Santé. La cadence des frappes israéliennes s’est accélérée après le départ de l’émissaire américain Amos Hochstein, qui était en visite à Beyrouth mardi et mercredi pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

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Publish date : 2024-11-23 10:36:00

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Bientôt des Verts-Insoumis ? Comment Marine Tondelier risque de diluer son parti dans LFI

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Réunis le mercredi 20 novembre au Congrès des maires pour un petit-déjeuner, les édiles socialistes ont exprimé une préoccupation au sujet de l’un de leurs alliés. « La tendance de Marine Tondelier est plutôt LFI-compatible », s’est inquiété un baron nordique. Et un édile d’une grande ville de leur adresser une mise en garde : « Si les écologistes se mettent à vouloir changer d’alliance dans nos villes, les socialistes prendront leurs responsabilités dans les leurs. » Les roses ont des épines, et voilà tendue la classique corde de rappel entre ces deux formations, partenaires dans la plupart des métropoles gouvernées par la gauche et les Verts, alors que Jean-Luc Mélenchon – mettant en scène ses ambitions pour 2026 – menace de présenter des listes LFI partout. Tentant ainsi de s’asseoir de force à la table des négociations à gauche. A deux ans des échéances, les édiles socialistes ont déjà cru percevoir quelques signaux faibles, redoutant l’ouverture de ce nouveau pôle d’attractivité à bâbord. In municipium veritas ? »Il y a une aspiration interne au front LFI-EELV »Le PS observe le cas très particulier de Montpellier dirigée par Michaël Delafosse, où l’un des ambitieux adjoints écolos, Manu Reynaud, jugé trop proche du maire, a été exclu des Verts. Où Julia Mignacca – également présidente du parlement interne du parti et membre du courant de Marine Tondelier – appelle à constituer une « opposition unifiée et résolue » pour lutter contre les politiques « antisociales et anti-écologiques » de l’édile montpelliérain. Les socialistes gardent également un œil attentif sur la municipalité lilloise, que les écologistes ont failli ravir à Martine Aubry en 2020, à quelque 200 voix près. Stéphane Baly, reconduit par les militants locaux, a assuré ne pas faire d’alliance de premier tour avec les Insoumis. « Et au second ? », s’interroge un ténor local. »Il y a une aspiration interne à l’union des gauches. Et à défaut, au front LFI-EELV », répond Jérôme Gleize, conseiller de Paris et figure de l’aile gauche des Verts. En l’espèce, Marine Tondelier pourra statutairement se prévaloir d’accusation en inféodation, protégée par l’article 13-13 du règlement intérieur des Ecologistes qui consacre le principe de subsidiarité aux élections locales. « Sa plus grande force à Marine, c’est d’avoir piqué le talisman de l’union à Olivier Faure au moment du NFP, observe un sénateur socialiste. Si elle veut le garder, elle va devoir choisir… dans toutes les villes. Elle ne pourra pas se replier derrière ses statuts. » « Ces municipales seront un moment de vérité pour les uns et les autres », abonde Pierre Jouvet, secrétaire général du PS. Révélatrices de la nature de leurs alliés.Car voilà quelque temps que certains déplorent, à bas bruit, une supposée inféodation des Verts aux insoumis. Au Nouveau Front populaire, l’union vit tant bien que mal et les mauvais souvenirs restent. Combien de fois, lors de conversations informelles, ces députés se remémorent ce soir de la dissolution quand Marine Tondelier, sous pression de ses parlementaires, décide d’entamer des discussions avec ses homologues mélenchonistes ? « C’est le syndrome de Stockholm des Verts, pique un PS. Hier avec nous, aujourd’hui avec les Insoumis. » Car des preuves, veulent-ils croire, ils en ont à la louche. A l’image du délicat épisode des législatives partielles dans l’Isère, visant à trouver un point de chute à Lucie Castets. Après avoir affublé ses partenaires du qualificatif de « bourrins » – sans se positionner ouvertement sur l’épineuse question de l’éventuel groupe parlementaire d’appartenance de Lucie Castets – la secrétaire nationale a rapidement apporté son soutien au candidat insoumis Lyes Louffok, après que l’égérie du NFP a jeté l’éponge face à l’inextricable situation.Une attitude que certains expliquent par la porosité des deux électorats en vue d’une dissolution à l’été prochain. Bien que la réalité soit plus complexe : « Les deux formations recueillent le vote des jeunes, des classes moyennes et supérieures et des diplômés, analyse Mathieu Gallard, directeur de recherche à l’institut Ipsos. Il y a en revanche une différence des électorats en termes de revenus, et en termes de positionnements idéologiques ; les écolos sont moins radicaux que les Insoumis. » »Quand je lis dans la presse que je suis soumise aux insoumis, c’est n’importe quoi », s’insurge Marine Tondelier. Devant ses amis, l’intéressée estime s’être fait respecter par Manuel Bompard – qu’elle surnomme « Manu » – le coordinateur des Insoumis, qu’elle a appris à connaître au gré de longues soirées de négociations, et autres réunions hebdomadaires du NFP. Avec Jean-Luc Mélenchon, la relation est rugueuse – avec qui ne l’est-elle pas ? Les deux ont déjeuné ensemble, le mois dernier. Entre deux coups de fourchette à parler poloche, on évoque sans naïveté 2027. « Je pense que tout le monde a bien compris qu’il ne s’imposait pas mais qu’il ne s’excluait pas », ironise-t-elle. A cette échéance, les socialistes craignent de voir les écologistes filer dans le giron insoumis. Ces derniers en rient parfois avec leurs homologues écolos : « A un moment, vous devrez choisir. » Même injonction côté rose : « Les Verts devront déterminer par cercle concentrique quels sont leurs premiers alliés. » L’union a une date de péremption, et voilà les écolos pris dans la tenaille des forces hégémoniques.Choisir c’est renoncer. Et pour l’heure, au nom du NFP, Marine Tondelier et ses troupes aiment vraiment tout le monde… A l’Assemblée ou dans les médias, les écologistes mettent en scène leur tentative d’équidistance. Côté pile, les écolos s’accordent avec les roses pour une candidature unique de la gauche pour 2027, et ne font – tout récemment – plus de la candidature de Lucie Castets à Matignon l’alpha et l’oméga de l’alliance. Côté face, ils ne s’opposent pas ouvertement à l’éventualité d’une candidature de Jean-Luc Mélenchon (contrairement au PS), plaident pour un intergroupe NFP à l’Assemblée – seuls les Insoumis y ont répondu favorablement. « Les écolos cherchent à donner des gages aux Insoumis et aux socialistes, analyse un député de l’union. Le beau rôle n’est pas forcément le bon… »Le beau rôle – elle est devenue la personnalité préférée des Français de gauche, selon un sondage Cluster17 – Marine Tondelier (et sa veste verte) le doit à sa tournée médiatique post-dissolution. « Elle a réussi à être au diapason de l’état émotionnel des électeurs du NFP », salue Marie Toussaint, l’ancienne tête de liste écologiste aux européennes. « Le parti a retrouvé sa place », reconnaît Yannick Jadot. Et le bon rôle, pour les écologistes ? « Le rôle de trait d’union a ses limites. Pour obtenir des compromis entre les autres, vous donnez moins de vous-même », met en garde le présidentiable écolo de 2022. Un constat partagé par Marie Toussaint : « Je crains malheureusement que la place de l’écologie soit moins importante dans le NFP que dans la Nupes. » Marine Tondelier devrait, sans surprise, être reconduite à la tête du parti au congrès d’avril 2025 pour un mandat de trois ans. Autant d’années au pouvoir que d’injonctions à résoudre.

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Author : Mattias Corrasco

Publish date : 2024-11-23 07:45:00

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Boualem Sansal, Kamel Daoud… Ou la « prise d’otage » de Paris par Alger

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Depuis des mois, le téléphone sonne dans le vide à Alger. Sur la rive sud de la Méditerranée, plus personne n’ose décrocher quand le nom d’un journaliste français s’affiche sur l’écran. Et si les services secrets écoutaient ? Et si on leur passait les menottes un beau matin pour en avoir trop dit ? Se taire pour survivre, ne pas croupir, comme tant d’autres, dans les geôles du régime.Au téléphone, Boualem Sansal ne répond plus depuis le 16 novembre 2024, date à laquelle l’écrivain algérien – récemment naturalisé français – a atterri à Alger… et perdu sa liberté chérie. D’après le correspondant de RFI, des agents de sécurité en civil l’ont arrêté à quelques kilomètres de l’aéroport. L’auteur de 75 ans, infatigable pourfendeur du pouvoir algérien et de l’islamisme, risque la prison pour « atteinte à l’unité nationale ». Ses propos au média d’extrême droite Livre noir pourraient être en cause. « Quand la France a colonisé l’Algérie, toute la partie ouest faisait partie du Maroc », déclare-t-il dans cet entretien du 2 octobre dernier.La même semaine, on apprenait que son ami Kamel Daoud, autre grande voix de la dissidence, était la cible de deux plaintes dans son pays d’origine, au sujet de son dernier roman tout juste lauréat du prix Goncourt : Houris, plongée dans la vie d’une victime de la guerre civile qui ravagea l’Algérie dans les années 1990. Une rescapée de cette « décennie noire » accuse l’écrivain d’avoir tiré son récit des confidences faites à son épouse, psychiatre, violant ainsi le secret médical. Kamel Daoud est aussi visé par une plainte pour violation de la loi sur la réconciliation nationale, qui interdit l’évocation des « blessures de la tragédie nationale ».Peur sur la diaspora »En Algérie, la justice est aux ordres, souligne Pierre Vermeren, professeur à la Sorbonne et auteur de Dissidents du Maghreb (Belin, 2018). Ces deux affaires procèdent de la même mécanique, qui consiste à faire taire les deux figures les plus connues de l’Algérie intellectuelle. Beaucoup de voix ont déjà été tues en Algérie, désormais le régime s’en prend à ces personnalités de rang international. Et délivre un message à la France, perpétuellement accusée d’instrumentaliser les opposants au régime. »Daoud, Sansal, deux esprits libres, deux Algériens qui ont choisi de prendre, en plus de la leur, la citoyenneté française, comme un pied de nez à l’impossible réconciliation entre les deux capitales. « L’interpellation de Boualem Sansal sonne comme une punition pour la France après deux « affronts », reprend Pierre Vermeren : la naturalisation de Sansal il y a quelques semaines et le prix Goncourt décerné début novembre à Kamel Daoud. »Le pouvoir veut museler depuis longtemps la diaspora. Il est passé aux travaux pratiques, abonde un intellectuel algérien exilé ayant requis l’anonymat. Le régime prend la France en otage sur ses principes fondamentaux : Emmanuel Macron n’a d’autre choix que de réagir à l’arrestation de l’un de ses ressortissants. » Le président français s’est dit, le 21 novembre, « très préoccupé par la disparition » de Boualem Sansal, selon son entourage. L’agence de presse officielle algérienne APS a reproché à la France de prendre « la défense d’un négationniste qui remet en cause l’existence, l’indépendance, l’histoire, la souveraineté et les frontières de l’Algérie. »Cette nouvelle étape du durcissement du régime intervient en pleine crispation des relations diplomatiques entre Paris et Alger après la reconnaissance par l’Elysée, cet été, de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental – revendiqué par le Front Polisario, allié d’Alger.La France a bien tenté, depuis, des gestes d’apaisement : au lendemain de la réélection du président Tebboune, Emmanuel Macron envoyait sa conseillère Afrique du Nord rencontrer le chef de l’Etat. Quelques jours plus tard, il reconnaissait la responsabilité de la France dans l’assassinat du nationaliste algérien Larbi Ben M’hidi en 1957. Las, la pilule du Sahara occidental ne passe pas. Après avoir songé à rompre ses relations commerciales avec Paris, les généraux algériens, seuls maîtres du pays, franchissent un nouveau seuil. »Après la parenthèse du hirak, la peur est revenue, partout, note Pierre Vermeren. Or, si le pouvoir est capable de s’en prendre à l’écrivain le plus connu, âgé de 75 ans, de nationalité française, protégé par toutes les élites parisiennes… Imaginez ce que peut ressentir « l’Algérien lambda ». Vous vous dites que personne ne parlera de vous ni ne viendra à votre secours. Par conséquent, vous n’avez qu’une seule chose à faire : vous taire. » Déjà, à Paris et ailleurs, les voix de la diaspora algérienne se font plus discrètes, incitées par leurs familles restées au pays. Partout, la même crainte. Et avec elle son tragique corollaire : le silence.

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Author : Charlotte Lalanne

Publish date : 2024-11-23 08:59:00

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L’Express

Prix de l’électricité : cet argument qui pourrait vous convaincre d’habiter à côté d’une éolienne

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Les branches volent et les feuilles tourbillonnent. À peine le temps de retomber sur le sol humide qu’elles s’élèvent de nouveau, dans une valse répétitive orchestrée par Caetano, la tempête qui a traversé la France ce jeudi 21 novembre. La campagne nantaise n’a pas été épargnée par l’épisode hivernal précoce. Des rafales de vent y ont dépassé les 120 km/h. Si elle a semé la pagaille dans de nombreux secteurs, la tempête a fait quelques heureux. Ceux qui comptent sur l’activité éolienne, que la météo du jour a placé dans des conditions optimales. Et surtout les premiers clients du « Fan club » d’Octopus Energy, fournisseur d’électricité à l’origine de cette offre inédite sur le territoire : livrer des électrons à prix réduit pour les foyers situés à proximité du parc éolien des Touches II, en Loire-Atlantique.Une bonne affaire par gros temps. André Lambert, résident de Teillé, l’une des dix communes où le service est accessible, ne dira pas le contraire. Sur le tableau de bord de son compte client, l’aiguille affiche -50 %. À ce moment précis du début d’après-midi, le prix du kilowattheure (KWh) lui est facturé moitié moins, puisque l’éolienne dépasse de très loin le palier des 3 000 kW fixé pour bénéficier de cette réduction. Un autre tarif préférentiel existe, quand le temps est plus clément : -20 % sur la facture si l’éolienne produit plus de 100 kW.Le suivi par tranche de 30 minutes de la production du parc, implanté à une dizaine de kilomètres, permet au retraité d’optimiser sa consommation pour profiter des créneaux où les économies sont les plus intéressantes. « Hier soir, par exemple, j’ai vu que la nuit allait être calme, mais que le vent allait souffler le lendemain. J’ai donc attendu avant de mettre ma voiture électrique à charger », explique-t-il. Grâce à Caetano, ses deux véhicules ont leur autonomie au maximum, et sa batterie domestique affiche aussi 100 %. « Je ne connaissais pas Octopus Energy il a trois mois. Je me suis accroché au projet et je n’y vois que du gagnant », assure André Lambert. À tel point qu’il vante désormais les mérites de cette nouvelle offre à ses voisins, au boulanger de la commune ou à son édile, et les incite à sauter le pas.Vers une meilleure acceptabilitéCe « Fan club » pourrait-il être le chaînon manquant des projets éoliens ? Celui qui permet des retombées concrètes aux riverains, jusqu’ici davantage échues aux collectivités et aux propriétaires des terrains ? La loi relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, dite APER, tente bien d’augmenter localement « le partage de la valeur », mais elle peine toujours à le rendre visible pour les particuliers. « Ils n’en palpent pas financièrement les effets », abonde Jean-Pierre Belleil, maire de Joué-sur-Erdre, commune éligible à la nouvelle offre. « On veut casser cette idée du ‘je vois les éoliennes dans mon paysage mais il n’y a rien pour moi’. L’objectif est de créer un bénéfice direct et visible sur la facture », avance Lancelot d’Hauthuille, le directeur général d’Octopus Energy France. Selon ses prévisions, les clients enregistreraient une baisse annuelle d’environ 20 % de leur facture d’électricité. « C’est un vrai lien sur le réel », approuve Nikita Ghelelovitch, responsable du développement dans l’Ouest de SAB Energies Renouvelables, l’exploitant du parc éolien en question.Ce dernier y voit surtout une étape pour faciliter l’acceptabilité des parcs. À La Touche, le plus dur était déjà fait : les trois mâts (3 MW chacun) ont certes été mis récemment en service, fin 2023, mais ils s’ajoutaient à six éoliennes existantes, déjà bien intégrées dans le panama local. À l’avenir, l’argument tarifaire pourrait peser lorsqu’il faudra convaincre les habitants les plus rétifs aux projets qui partent de zéro. Lors d’une présentation pour l’un d’eux dans les Côtes-d’Armor, Nikita Ghelelovitch a évoqué l’expérimentation auprès d’une opposante. « À la fin, elle m’a dit qu’elle reconsidérerait sa position si on la mettait en place », raconte-t-il. »Pourquoi ne l’ont-ils pas fait avant ? »Le concept a déjà séduit outre-Rhin, sur deux secteurs, mais surtout outre-Manche, où Octopus Energy est le leader du marché. L’offre « Fan club » y est proposée pour trois parcs éoliens terrestres et un en mer. La réduction, dans ce dernier cas, s’applique aux habitants de la côte « à proximité visuelle du champ », explique Lancelot d’Hauthuille. En tout, près de 36 000 clients britanniques y ont souscrit. En France, c’est plutôt de l’ordre de quelques centaines pour l’instant, sur un potentiel de 10 000 à 12 000 foyers dans la zone concernée. Rien d’inquiétant pour une offre lancée mi-octobre. « Nous ne sommes qu’au début de l’histoire », promet l’ex-cofondateur de Plüm énergie.D’autres projets similaires pourraient voir le jour dans les trois à six mois. Octopus Energy voudrait aussi copier dans l’Hexagone l’application Winder lancée au Royaume-Uni, sorte de « Tinder » de l’éolien, sur laquelle les citoyens eux-mêmes font la demande pour avoir de tels projets à proximité de chez eux. Charge ensuite au fournisseur de concrétiser leur souhait. « Ça change la donne dès lors que la volonté vient des riverains, plutôt que d’avoir 6 ou 7 ans de recours interminables », admet Lancelot d’Hauthuille.L’entreprise, qui a débarqué en France en 2022, possède cinq parcs éoliens sur le territoire. Insuffisant pour fournir l’électricité à ses 350 000 clients. Elle s’appuie donc sur un réseau de plusieurs producteurs indépendants d’énergies renouvelables, qui pourraient avoir envie de suivre le chemin tracé par SAB et dupliquer le « Fan club ». Il est certain que les gros poissons du secteur, comme EDF ou Engie, gardent également un œil sur l’expérience ligérienne. « Je serai ravi d’être copié, devance le responsable d’Octopus. Car je suis convaincu que l’initiative est vraiment efficace. » André Lambert aussi. Le vent gémit toujours à l’extérieur de sa maison, chauffée et éclairée à moitié prix grâce aux rafales. Il s’interroge : « Pourquoi les autres ne l’ont-ils pas fait avant ? »

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Author : Baptiste Langlois

Publish date : 2024-11-23 08:00:00

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L’Express

L’Ouzbékistan et « l’or blanc » du coton : son habile stratégie pour peser sur le marché textile mondial

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Sous un soleil de plomb début septembre, dans la région de Samarcande, ce champ de 16 000 hectares de fleurs jaunes a donné naissance à une multitude de petites boules blanches de coton, fin prêtes à être cueillies aux creux de leur gousse. Un million d’hectares de champs de coton tapissent le territoire d’Ouzbékistan, pour qui la fin de l’été est toujours une échéance capitale : l’Etat y produit ses 1,3 million de tonnes de coton annuelles, le plaçant à la huitième place des plus grands producteurs de cette fibre textile, soit 3 % de la production mondiale.Autant dire qu’on ne plaisante pas avec l' »or blanc » dans ce pays d’Asie centrale – un épi de coton figure d’ailleurs sur l’emblème national. Sur lui repose toute l’industrie du textile, employant 570 000 personnes sur une population de près de 40 millions d’habitants à travers les 6 000 entreprises nationales, et 9 % du PIB en 2023. Mais il est aussi l’héritage du sombre passé communiste de cette ancienne république soviétique.Du boycott au « come-back » sur la scène internationaleSous l’URSS, l’Etat satellite a été désigné centre de production de coton de l’empire communiste. Pour intensifier les rendements, un système collectivisé a été mis en place, et maintenu durant le quart de siècle de la présidence d’Islam Karimov, après l’indépendance du pays en 1991. Il y a encore une décennie, des millions d’Ouzbeks, dont des enfants, étaient réduits à l’esclavage pour cueillir les petites boules blanches, tandis que les agriculteurs étaient obligés de faire pousser du coton sous peine de confiscation de leurs terres. En 2010, la communauté internationale a imposé un boycott des exportations de textile du pays.Les démons de la puissante machine à coton ouzbèke semblent aujourd’hui appartenir à l’histoire ancienne. A Samarcande, cité historique des routes de la soie, s’est tenue la prestigieuse conférence annuelle de la Fédération internationale des fabricants de textile (ITMF), un congrès qui réunit chaque année les plus grands acteurs mondiaux de la filière. « 2024 signe un véritable ‘come-back’ du coton ouzbek », estime un interlocuteur européen présent au forum. Une confirmation de la réhabilitation de l’Ouzbékistan après le travail concerté du gouvernement et des ONG pour éradiquer le travail forcé dans les champs suivi de la levée du boycott en 2022.Le coton, symbole d’une libéralisation à marche forcéeDevant un parterre de journalistes et d’investisseurs internationaux généreusement invités jusqu’à Samarcande, le ministre de l’Economie et les industriels se sont félicités de l’amélioration des conditions de travail dans le secteur. Mais aussi des résultats de l’importante restructuration de la filière textile ouzbèke, grâce aux réformes libérales mises en œuvre dans tous les pans de l’économie à l’arrivée au pouvoir du président ouzbek Chavkat Mirzioïev en 2016, après des décennies d’autarcie économique de son prédécesseur. Dans le milieu du coton, cet électrochoc s’est traduit en 2017 par la privatisation des champs, alors divisés en 146 « clusters » et gérés par des entrepreneurs locaux. Un système « unique au monde », selon Karim Shafei, observateur suisse indépendant qui a étudié les mutations de l’industrie du pays. Il repose sur « la supervision de toutes les étapes avant l’exportation de la fibre, de la cueillette sur les champs à la transformation et confection de produits textiles finis dans les usines ».Zafar Hakberdiev, propriétaire du cluster Kamalak, près de Samarcande, fait partie de la bonne centaine de « petits princes du coton » à travers le pays. A travers sa « grappe » d’entreprises, les bottes de coton sont directement transportées à une dizaine de kilomètres des champs, après la cueillette. Là, de bruyantes machines rotatives les transforment en fil, qui serviront à confectionner tee-shirts, chemises, linge de maison et tapis à destination des magasins de la région, ou pour être exportés, vers 58 pays. « Les emplacements sont à louer pendant vingt-cinq ans, et sont attribués selon les règles de libre concurrence », explique l’homme d’affaires, qui dit dégager un confortable revenu de 20 millions de dollars par an.Cette nouvelle organisation économique des champs n’est pas du goût de tout le monde. « Le système de clusters est en fait le même système de coercition collective », écrit l’économiste indépendant Youliy Youssoupov, directeur du Centre pour le développement économique, basé à Tachkent. « Aujourd’hui, au lieu de remettre le coton à l’Etat, il revient à une entreprise privée, cingle l’expert. Seulement, tout le reste est identique : les fonctionnaires décident des terres sur lesquelles le coton sera cultivé, fixent des objectifs et les prix, veillent strictement à ce que les agriculteurs ne plantent pas de carottes sur les cultures de coton… Comme sous le régime du grand-père Staline. » Pour des critiques similaires sur l’industrie de la soie en Ouzbékistan, Youliy Youssoupov s’est vu poursuivi en justice, puis blanchi.Besoin d’investissements étrangers et de diversificationPour les chefs des clusters, qu’importe : la révolution de l’industrie textile a insufflé un air de liberté économique dans ce secteur, au moins en apparence. Et permet d’appuyer la candidature ouzbèke à l’Organisation mondiale du commerce. D’autant plus que l’Ouzbékistan est passé à la vitesse supérieure avec des exportations à valeur ajoutée de produits textiles finis, et ne dépend plus des exportations de coton brut, bannies par le président en 2022. Résultat : en cinq ans, les exportations de produits textiles ont bondi de 206 %, tandis que le nombre d’usines a quintuplé, et le secteur a attiré deux milliards de dollars d’investissements étrangers en trois ans – encouragés par la création de zones économiques spéciales, qui offrent allègements fiscaux et autres avantages. »Les investisseurs internationaux sont traités à la même enseigne que les locaux, il n’y a aucune barrière », assure Tadjiev Mukhiddinovich, président de l’association du pôle coton textile. Pour l’instant, ils sont principalement coréens et indonésiens. « L’Ouzbékistan a le potentiel de changer la donne dans l’industrie textile mondiale et la chaîne de valeur », s’enthousiasme Karim Shafei, citant le coût compétitif de la main-d’œuvre, les produits réputés de bonne qualité, le climat d’investissement favorable, et les subventions à l’export. Mais pénalisées par le manque de connectivité vers l’Europe, et surtout une mauvaise réputation persistante du coton ouzbèke, les exportations de textiles restent essentiellement tournées vers les pays voisins, à hauteur de 85 %. En 2022, elles ne représentaient qu’un faible 0,35 % des exportations mondiales. »Le pays part de zéro, ce qui permet de saisir de grandes opportunités, juge, optimiste, Cem Altan, le président de la Fédération internationale de l’habillement (IAF). Et notamment celles de se conformer aux normes environnementales et de commerce soutenable ». Un défi de taille pour ce pays qui doit économiser son eau, dont la culture du coton est plus que gourmande. Déjà, le niveau des fleuves Syr-Daria et Amou-Daria diminue d’année en année à cause de la forte sécheresse qui frappe l’Asie centrale. Au nord-ouest du pays, la tristement célèbre mer d’Aral, asséchée à 90 % à cause de la culture intensive de coton à l’époque soviétique, devrait faire figure d’exemple à ne pas suivre. Mais la question est balayée par les acteurs de la filière, qui préfèrent tabler, d’ici 2026, sur le triplement du volume d’exportations de textiles. A condition que les champs ouzbeks suivent la cadence.

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Publish date : 2024-11-23 07:00:00

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Le bitcoin, grand gagnant du retour de Donald Trump ? Pourquoi ce n’est pas si simple

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88 000 dollars. 90 000. 94 000. Depuis la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine, on n’arrête plus le bitcoin. La célèbre cryptomonnaie enchaîne les records et atteint ce 22 novembre un pic historique. Donald Trump est perçu comme le catalyseur de cet emballement. Il a, de fait, mené une campagne très favorable aux cryptomonnaies, promettant entre autres de remplacer Gary Gensler – figure honnie des fans de bitcoins – à la tête de l’organisme de contrôle des marchés financiers (la SEC), et de créer une réserve stratégique de bitcoins.Le président américain réélu n’est en réalité pas le seul moteur de ce boom. L’année 2024 était déjà un millésime exceptionnel pour le bitcoin, explique Claire Balva, vice-présidente de Deblock : « Il y a eu l’autorisation des ETF Bitcoin en janvier, puis la baisse des taux d’intérêt. Cela a poussé les investisseurs à diversifier leurs actifs et à aller sur le bitcoin ». En mars, la plus célèbre des cryptomonnaie battait ainsi un record vieux de quatre ans, en dépassant pour la première fois les 69 000 dollars.La hausse a continué en avril avec le halving, un évènement se déroulant tous les quatre ans, qui accélère la raréfaction du bitcoin et qui augmente mécaniquement son prix. Il est donc « réducteur de dire que Donald Trump a changé la donne pour le bitcoin », estime Stanislas Barthelemi, senior manager crypto chez KPMG France.Ministres, directeurs d’agence… les nominations décidées par le président américain auront évidemment de l’influence sur les perspectives de l’industrie crypto. Mais aux Etats-Unis, « c’est le législatif qui a la main sur les questions de régulation », rappelle l’expert. Les entreprises outre-atlantique évoluent pour l’heure dans un cadre juridique flou. Contrairement à l’Union européenne, où le règlement Mica fixe des obligations précises aux sociétés, l’Etat fédéral américain n’a pas encore statué sur le sujet. Ce sont les choix législatifs en la matière qui détermineront la météo des crypto.Le secteur qui le sait bien avait d’ailleurs créé des « Pacs » (organisation privée de financement des élections) ad hoc et versé des centaines de millions de dollars afin de soutenir la campagne de candidats plus attentifs à leur demandes. Une stratégie qui a eu un certain succès. Stand With Crypto a ainsi calculé que 276 représentants (membres de la chambre basse du Parlement américain) et 22 sénateurs ayant des positions favorables au secteur avaient gagné un siège. De quoi faciliter la mise en place de lois et de réglementations plus avantageuses pour les actifs numériques.La revanche des « alt-coins » ?Est-ce à dire que l’avenir du Bitcoin est assuré ? Rien n’est moins sûr. Le cours du bitcoin a toujours répondu à des logiques cycliques. Lorsque le cycle actuel, particulièrement positif, se terminera, la chute pourrait être impressionnante. Lors de la dernière phase baissière, en 2022, le bitcoin était passé de 68 800 dollars à 15 000 en quelques mois. « On ne sait jamais combien de temps les phases d’euphories durent, c’est difficile de dire ce qu’il se passera sur le long terme », reconnaît Stanislas Barthelemi.Le bitcoin pourrait ne pas être le grand gagnant de l’histoire. L’hypothèse que les Etats-Unis dépensent des dollars pour créer une sorte de réserve nationale de bitcoin est plus qu’incertaine, souligne le Wall Street Journal. Par ailleurs, un assouplissement régulatoire n’aurait guère d’impact concret sur le bitcoin, celui-ci étant considéré comme une marchandise et non comme une valeur mobilière par la SEC. C’est aux alt-coins (les cryptomonnaies alternatives au bitcoin) qu’une régulation plus douce ouvrirait en réalité de nouvelles perspectives. Ce qui créerait simultanément une concurrence accrue au bitcoin.Un alt-coin profite déjà de la nouvelle configuration politique aux Etats-Unis : le Dogecoin. Cette cryptomonnaie, nommée en l’honneur d’un chien star d’Internet, a été créée par des développeurs pour dénoncer avec humour la spéculation autour des cryptomonnaies. Leur création a fini par les dépasser : le Dogecoin a été adopté par de nombreux fans de crypto, au premier rang desquels un certain… Elon Musk. Le PDG de Tesla a d’ailleurs, à plusieurs reprises, fait bondir sa valorisation en faisant allusion à cette cryptomonnaie dans des tweets.Lorsque Donald Trump a nommé Elon Musk à la tête d’un ministère surnommé Doge pour « Department of Government Efficiency », sa valeur a encore bondi. Aujourd’hui, le Dogecoin est la septième cryptomonnaie la plus importante au monde en termes de capitalisation boursière, à plus de 55 milliards de dollars. Une tendance qui pourrait perdurer tant qu’Elon Musk reste un des favoris de Donald Trump.

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Author : Aurore Gayte

Publish date : 2024-11-23 06:30:00

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La purge au RN, le conseil de Jack Lang à Gabriel Attal, la bonne surprise de Michel Barnier

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C’est fou comme la dissolution a vraiment tout clarifié ! Ce second quinquennat est décidément à nul autre pareil. Le gouvernement Attal est déjà tombé, les élections européennes sont à peine terminées que le président décide de convoquer des élections législatives. Avec le résultat qu’on connaît… Et quelque soixante jours plus tard, voici Michel Barnier à Matignon. Pour combien de temps ?Olivier Faure sera-t-il candidat à sa succession au PS ?C’est la question à 1 000 euros, que plus d’un se pose au Parti socialiste ces temps-ci – y compris autour d’Olivier Faure – et alors que le congrès doit se tenir avant l’été prochain. Critiqué y compris dans son propre camp (et allègrement par ses opposants, dont François Hollande), l’actuel premier secrétaire pourrait bien ne pas se représenter à la tête du PS. C’est en tout cas un scénario que les huiles socialistes envisagent très sérieusement. Une solution « pour le meilleur », disent-ils. « Partout dans les fédérations, personne ne veut revivre et refaire la guerre du dernier congrès de Marseille », explique un grand élu rose, plutôt fauriste que hollandais. A l’époque, des tricheries et des coups de billard à trois bandes avaient provoqué une crise historique sur fond de désaccord quant à la stratégie d’union avec Jean-Luc Mélenchon. »Refaire un tel congrès avant les élections municipales serait un hara-kiri », poursuit notre élu PS, qui craint un congrès « d’autodestruction » dans un duel entre le clan Faure et les amis de François Hollande. Alors, au PS, on espère donc une troisième voie, dite « de réconciliation », sans que ces deux-là ne s’affrontent jusqu’à ce que mort s’ensuive. Traduction : un retrait d’Olivier Faure ou du candidat affidé à l’ex-président de la République. Un nom circule toujours plus pour cette troisième voie : celui de Boris Vallaud, le chef des députés socialistes, soutenu par plusieurs caciques du PS, toutes couleurs confondues : pro-Faure et anti, hollandais ou encore des soutiens de Carole Delga, l’influente présidente de l’Occitanie. Pax socialista ?Le conseil de Jack Lang à Gabriel AttalLors d’une soirée à l’Institut du monde arabe, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal a croisé le chaleureux hôte des lieux, Jack Lang. Admiratif du parcours de son jeune interlocuteur, l’ancien ministre de la Culture a néanmoins voulu le mettre en garde contre le péché d’orgueil consistant à penser qu’on peut avancer en politique en critiquant ceux qui vous ont promu. « Sois grand seigneur ! » a conseillé l’aîné délicat. « Oui, vous avez raison », lui a répondu Gabriel Attal, pas contrariant.Marine Le Pen habille Laurent Wauquiez pour l’hiverDemandez donc à Marine Le Pen ce qu’elle pense de Laurent Wauquiez. Le député de la Haute-Loire s’est rappelé récemment à son bon souvenir, en annonçant la revalorisation des pensions de retraite. « Une arnaque considérable », assure en privé la cheffe de file du Rassemblement national. Avant d’ajouter : « Laurent Wauquiez n’est pas connu pour être le plus loyal de la place de Paris. » Et s’il devenait un adversaire pour 2027 ? « Laurent Wauquiez sera peut-être un adversaire, mais sera-t-il un adversaire sérieux ? Je ne crois pas… » Fin novembre, voilà donc Laurent Wauquiez déjà habillé pour l’hiver.Michel Barnier et la bonne surprise Astrid Panosyan-BouvetLe Premier ministre, qui se dit souvent fier de son équipe gouvernementale – un jugement global qui n’empêche pas un regard plus sévère sur certains –, ne tarit pas d’éloges sur Astrid Panosyan-Bouvet. Il a notamment apprécié le dialogue qu’a su mener la ministre du Travail sur la réforme de l’assurance chômage.Le RN continue la purge silencieuseAu RN, la chasse aux « brebis galeuses », selon l’expression consacrée, se poursuit en toute discrétion. La commission des conflits, organe du parti chargé de distribuer les sanctions disciplinaires, aurait, selon un de ses membres, déjà procédé à la purge d’une soixantaine de profils jugés « problématiques », écartés des fédérations dans les territoires. Objectif : éviter, en cas d’élections anticipées, de reproduire le cas des législatives 2024, où des dizaines de candidats frontistes avaient été épinglés pour des propos racistes, antisémites ou complotistes.Ian Brossat, le « contre-feu » communisteSi Anne Hidalgo décidait de ne pas se représenter, le sénateur communiste Ian Brossat s’est dit « disponible » et « capable » de briguer la mairie de Paris en 2026… Une ambition que l’ancien adjoint au logement et conseiller de la capitale depuis 2008 commençait à exprimer en privé. Le timing choisi par le chef de file communiste en interroge certains, alors qu’Emmanuel Grégoire (PS) – l’ex-dauphin de l’édile tombé en disgrâce au profit de l’adjointe socialiste Lamia El Aaraje, puis dernièrement du sénateur rose Rémi Féraud – vient de déclarer sa candidature, sans attendre la décision finale de la maire. « Anne Hidalgo a les communistes dans la main grâce aux accords de premier tour PS-PCF actés depuis 2014, analyse un lieutenant socialiste. Elle balance Brossat pour faire contre-feu à Grégoire », poursuit-il.

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Publish date : 2024-11-21 15:42:00

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L’Express

Guerre en Ukraine : Donald Trump mettra-t-il fin au conflit ?

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Dans l’univers trumpiste, la diplomatie est une affaire de coups de fil et de négociations viriles. « A peine élu, ma première action sera d’appeler Zelensky et Poutine pour leur dire de passer un accord », lançait-il encore à quelques jours de l’élection présidentielle américaine, triomphalement remportée le 5 novembre contre Kamala Harris. Un conflit, a-t-il juré, qui ne lui prendrait pas plus d’une journée de travail à solutionner.L’esbroufe d’une telle promesse ne devrait pourtant pas occulter le renversement stratégique qui pourrait bien s’opérer à Washington concernant la poursuite du soutien à l’Ukraine. Son colistier, J.D. Vance, laissait entrevoir dans une récente interview les grandes lignes du « deal » que l’administration Trump soutiendrait auprès de Kiev et Moscou. C’est l’objet de notre nouveau long format vidéo.

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Author : Renaud Toffier

Publish date : 2024-11-21 15:58:00

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L’Express

Michel Barnier défié jusque dans son gouvernement : l’épisode qui en dit long sur cette fragile coalition

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La dissolution de l’Assemblée nationale a transformé la Ve République. En caverne d’Ali Baba ou musée des horreurs ? En tout cas, on y trouve de tout. Un président de groupe parlementaire, Laurent Wauquiez, s’invite au 20 heures de TF1 pour annoncer une revalorisation partielle des retraites. Le ministre de l’Economie Antoine Armand s’oppose dans un entretien au Parisien à Michel Barnier sur les suppressions d’allègements de cotisations patronales dans le budget de la sécurité sociale, censées dégager quatre milliards d’euros d’économies. Le tout sans avertir Matignon de son initiative : le cabinet du Premier ministre n’a été informé ni de la prise de parole, ni de son contenu, contrairement à ses instructions données lors de la constitution du gouvernement.Le calendrier fait bien les choses. Le Premier ministre rencontre ce jeudi soir l’élu de Haute-Savoie lors d’une réunion budgétaire. Il compte lui dire tout le bien qu’il pense de sa démarche. Du fond comme de la forme…La coalition bouleverse les pratiques. Un ministre, ça ouvre sa « gueule » et ne démissionne même plus. Elle trouble les identités, aussi. « Je suis ministre de Michel Barnier et surtout j’appartiens à la famille Ensemble pour la République », assume Antoine Armand. Un conflit de loyauté habite ce participant régulier aux réunions hebdomadaires du groupe EPR. Il l’a tranché. « Il sent que tout cela sent le pâté, il préfère coller à ses copains », sourit un pilier du socle commun. Ainsi, le ministre se pose en porte-parole de son camp. Après avoir avalé tant de couleuvres, les députés macronistes érigent la hausse des cotisations patronales en ligne rouge. Elle serait une insulte à leur ADN, autant qu’une menace sur l’emploi. Les inquiétudes sur la conjoncture économique renforcent leur intransigeance. »Cela ressemble à du service commandé » »Position courageuse, « rappels salutaires »… Sitôt l’entretien publié, les compliments affluent sur la boucle Telegram des députés EPR. Le patron du groupe Gabriel Attal appelle ses troupes à « relayer son interview » sur leurs « réseaux ». « Cela ressemble à du service commandé », sourit un conseiller ministériel. Le bras de fer se poursuit. Le gouvernement a proposé de diviser par deux la réduction des allègements de charges en la ramenant à deux milliards. Gabriel Attal refuse cette ristourne. Il souhaite l’abandon de la mesure en contrepartie d’autres économies.La menace s’invite dans la négociation. Après son examen au Sénat, le budget de la sécurité sociale sera débattu la semaine prochaine lors d’une commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs. Cette instance sera chargée de trouver un compromis sur le texte promis au 49.3 lors de son ultime passage à l’Assemblée. Gabriel Attal envisage de rendre cette CMP « non conclusive » si aucun accord n’était trouvé d’ici là sur les charges. La voix de la représentante du groupe, Stéphanie Rist, y sera en effet décisive. Il compte soumettre cette stratégie au vote des députés EPR mardi 26 novembre. « Nous sommes dans notre rôle, défend le député de Moselle Ludovic Mendes. Il est hors de question de créer une explosion du chômage dans le pays. » Michel Barnier est un homme raide. Autour du Savoyard, on juge la tactique peu adaptée à la personnalité du Premier ministre. Du genre à le braquer un peu plus. Avant même l’épisode, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin avait averti un député : si on veut amadouer le Premier ministre, il ne faut surtout pas le griffer. Tout recul de sa part deviendrait alors un aveu de faiblesse. »Le 49.3 protégera ce compromis de la CMP »Menace sincère ? Coup de pression d’usage ? Matignon n’exclut pas un échec de la CMP, et promet déjà d’en faire porter la responsabilité à l’ex-majorité présidentielle. Il serait en revanche préjudiciable au gouvernement, qui tente de donner une teinte démocratique à l’inévitable passage en force. « Le 49.3 protégera ce compromis de la CMP », assurait une ministre en début de semaine. A défaut de compromis, l’article serait déshabillé de cette vertu.L’épisode dit tout de la fragile coalition gouvernementale, mélange de verticalité et faiblesse. Cet attelage, bâti dans l’urgence, ne repose sur aucun projet négocié par les forces politiques. Les ministres sont tenus d’appliquer une feuille de route fixée par Michel Barnier, comme aux grandes heures de la majorité absolue. Mais ils ont en parallèle une liberté d’expression inédite, fruit de la situation politique. Ne portent-ils pas la voix de groupes parlementaires indispensables à la réussite de l’aventure ? Ainsi, Michel Barnier n’exerce pas d’autorité nette sur ses troupes. L’ancien président Nicolas Sarkozy juge en privé que le négociateur du Brexit devrait parfois sévir, quitte à faire tomber une tête. Il n’est pas dit qu’il puisse se payer ce luxe.

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Author : Paul Chaulet

Publish date : 2024-11-21 17:19:00

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L’Express

Netanyahou visé par un mandat d’arrêt de la CPI : l’onde de choc en Israël et aux Etats-Unis

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L’annonce retentissante de l’émission d’un mandat d’arrêt par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, pour « crimes de guerre et crimes contre l’humanité » dans la bande de Gaza, a suscité une vague de réactions chez les médias et les dirigeants du monde entier. Une « bombe juridique massive », estime le journal Times of Israël. Qui souligne que « c’est la première fois que la Cour émet de tels mandats d’arrêt contre les dirigeants d’un pays démocratique ». Les deux responsables israéliens sont désormais menacés d’être arrêtés s’ils posent le pied sur le sol de l’un des 124 pays signataires du Statut de Rome qui a instauré la CPI en 1998.Dans le détail, le tribunal de La Haye a déclaré que les deux responsables israéliens portaient « chacun une responsabilité pénale » pour « le crime de guerre que constitue la famine en tant que méthode de guerre, et les crimes contre l’humanité que sont le meurtre, la persécution et d’autres actes inhumains », ainsi que pour avoir « dirigé intentionnellement une attaque contre la population civile », précise le site d’information européen Politico. »La Cour pénale internationale n’a aucune légitimité »En Israël, la décision a été largement dénoncée. Premier concerné, Benjamin Netanyahou a qualifié le mandat de « décision antisémite », s’estimant victime d’un nouveau « procès Dreyfus ». Tandis que son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, a dénoncé un « dangereux précédent » qui « encourage le terrorisme ». « C’est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l’humanité », a ajouté sur le réseau social X le président israélien, Isaac Herzog, qui accuse la CPI d’ignorer « le sort des 101 otages israéliens détenus en captivité brutale par le Hamas à Gaza » et de choisir « le camp du terrorisme ». Même dans les rangs de l’opposition, la réaction est vive. « Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d’arrêt sont une prime au terrorisme », a déclaré le chef de l’opposition, Yaïr Lapid.Si cette décision risque, d’après le Israël Times, d’isoler complètement Benyamin Netanyahou, « et de compliquer les efforts visant à négocier un cessez-le-feu pour mettre fin à un conflit qui dure depuis 13 mois », les conséquences sont atténuées par l’alliance de l’Etat hébreu avec les Etats-Unis, qui ne sont pas signataires du Statut de Rome et ne sont donc pas tenus d’appliquer l’ordre d’arrestation. « Les Etats-Unis rejettent catégoriquement la décision de la CPI d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens », a effectivement déclaré un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, quelques heures après l’annonce. Le prochain conseiller trumpiste à la sécurité nationale, Michael Waltz, a quant à lui affirmé que « la CPI n’a aucune crédibilité », rapporte le quotidien israélien.Les Gazaouis sceptiques face au soutien américainLa prise de position de Washington est, sans surprise, dénoncée par le Hamas. « Cette décision, que l’administration américaine – complice des crimes de guerre sionistes – a tenté de bloquer pendant des mois en intimidant la Cour et ses juges, constitue un précédent historique majeur », se réjouit le mouvement islamiste palestinien, cité par le quotidien libanais L’Orient-Le Jour. « Elle corrige également une longue trajectoire d’injustice envers notre peuple et une complaisance inquiétante face aux violations atroces qu’il subit depuis 76 ans d’occupation fasciste », ajoute l’organisation classée terroriste par les Etats-Unis comme par l’Europe.À Gaza pourtant, l’information « est prise avec un peu de scepticisme… Encore une fois, nous connaissons le soutien américain inébranlable », a rapporté ce jeudi Hani Mahmoud, correspondant palestinien présent dans la bande de Gaza pour le média qatari Al-Jazeera.Les pays de l’UE appliqueront la décision de la CPISur les réseaux sociaux, la réponse du chef de la diplomatie européenne est vite tombée. « Je prends acte de la décision de la CPI de délivrer des mandats d’arrêt à l’encontre de M. Netanyahou, de l’ancien ministre Gallant […]. Ces décisions sont contraignantes pour tous les Etats signataires du Statut de Rome, ce qui inclut tous les Etats membres de l’UE » a-t-il rappelé, insistant sur le fait que ces décisions doivent être « respectées et appliquées ».I take note of the decision of the @IntlCrimCourt to issue arrest warrants for Israel PM Netanyahu, former Minister Gallant, and Hamas leader Deif.

These decisions are binding on all States party to the Rome Statute, which includes all EU Member States.— Josep Borrell Fontelles (@JosepBorrellF) November 21, 2024Plusieurs pays de l’Union européenne ont déjà confirmé leur intention d’appliquer à la lettre l’ordre de la CPI. Interrogé sur la question de savoir si l’Allemagne appliquerait un mandat d’arrêt délivré par la CPI dès le mois de mai dernier, le porte-parole du gouvernement Steffen Hebestreit a déclaré lors d’une conférence de presse « bien sûr, nous respectons la loi », ajoutant que Berlin est un soutien « fondamental » de la CPI, rapporte le quotidien britannique The Times. Ce jeudi, les Pays-Bas ont également annoncé se préparer à exécuter les mandats d’arrêt, tandis que la France a affirmé, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, que la réponse du pays sera « conforme aux principes de la CPI ». L’Irlande, quant à elle, « respecte le rôle de la Cour pénale internationale. Toute personne en mesure de l’aider à mener à bien son travail essentiel doit maintenant le faire de toute urgence », rapporte le site Middle-East Online.Quelle que soit son issue, ce rebondissement constitue « le développement juridique le plus spectaculaire de l’histoire d’Israël » dont des responsables n’avaient jusqu’alors jamais été visés par des mandats internationaux, juge Eliav Lieblich, professeur de droit international à l’université de Tel-Aviv, auprès de la télévision américaine CNN. Au-delà du risque d’arrestation dans 124 pays, on peut selon le spécialiste, anticiper des implications plus larges, comme une « limitation de la capacité des tiers à coopérer avec l’armée israélienne ».

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Publish date : 2024-11-21 19:12:00

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L’Express

L’actu à La Loupe : les syndicats peuvent-ils faire basculer la mobilisation des agriculteurs ?

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Moins d’un an après les manifestations du monde agricole qui avaient conduit le gouvernement à prendre des mesures, les revendications restent les mêmes : contre l’accord de libre-échange du Mercosur et pour une plus juste rémunération des agriculteurs. Dans cet épisode de L’actu à La Loupe, Agnès Laurent, grand reporter à L’Express, décrypte les enjeux qui se cachent derrière ce nouveau soulèvement des campagnes.RETROUVEZ TOUS LES EPISODES DE LA LOUPEEcoutez cet épisode et abonnez-vous à La Loupe sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Google Podcasts, Podcast Addict et Amazon Music.Inscrivez-vous à notre newsletter.L’équipe : Charlotte Baris (présentation, écriture), Jules Krot (montage et réalisation)Crédits : TF1Musique et habillage : Emmanuel Herschon/Studio TorrentLogo : Jérémy CambourComment écouter un podcast ? Suivez le guide.Charlotte Baris : Dans toute la France, des tracteurs qui bloquent les routes, des bottes de foin en feu, du fumier déversé devant les préfectures… Ces images ne datent pas de janvier dernier mais bien d’il y a quelques jours. Les agriculteurs ont démarré l’acte II de leur mobilisation. Et pour cause, moins d’un an après d’immenses manifestations, la colère ne redescend pas.Les revendications sont les mêmes : une plus juste rémunération, une baisse des normes et une opposition aux traités de libre-échange, notamment le Mercosur. Sauf que de nouveaux enjeux moins connus sont venus se greffer à la grogne des campagnes…Pour aller plus loinUE-Mercosur, l’accord qui enflamme les campagnes françaises : manipulations, bras de fer et menacesLa FNSEA au cœur de la crise agricole : son influence, sa capacité de nuisance… et ses faillesTraité UE-Mercosur : derrière un accord décrié, ces chiffres qui montrent l’importance des enjeux

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Publish date : 2024-11-22 05:00:00

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L’Express

Stabilité et équilibre : ce que veulent vraiment les jeunes au travail

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Un travail bien rémunéré, mais aussi équilibré, épanouissant et qui offre des opportunités d’évolution. Voici ce qu’attendent les jeunes de leur travail en 2024, selon une étude de la Fondation Jean Jaurès en partenariat avec la Macif et BVA Xsight, publiée ce vendredi 22 novembre. Menée auprès de 1 000 jeunes femmes et hommes issus de régions et de catégories socioprofessionnelles différentes, cette étude a pour but de comprendre les attentes professionnelles des jeunes âgés de 18 à 24 ans, mais aussi leur perception du monde de l’entreprise et la manière dont ils s’engagent et se projettent dans le monde professionnel.Dans un contexte économique de plus en plus tendu, avoir une bonne rémunération, quel que soit le millier socioprofessionnel sondé, reste la priorité numéro 1 pour 40 % des jeunes. Un résultat constant parmi les études ces dernières années. Cette priorité va de pair avec une inquiétude persistante : près d’un jeune sur deux exprime la crainte de ne pas gagner assez d’argent pour se projeter dans l’avenir.La sécurité financière, mais aussi l’assurance d’avancerDes chiffres qui traduisent selon l’enquête un besoin de stabilité. « Toujours attachés aux repères traditionnels (propriété immobilière, vie de famille), ils cherchent à concilier stabilité et mobilité professionnelle », détaille l’étude. 67 % souhaitent ainsi devenir propriétaires ou construire une maison, et 59 % envisagent un projet familial.Si la sécurité et le confort financiers demeurent en tête de liste, ils ne sont plus les seuls critères à peser dans la décision des jeunes actifs. 29 % d’entre eux affirment ainsi qu’ils privilégieraient un poste qui leur permet de concilier vie professionnelle et vie personnelle, et 27 % affirment être à la recherche d’un emploi stimulant sur le plan intellectuel ou pratique. Ces chiffres sont à mettre en parallèle avec une autre inquiétude : celle de l’ennui au travail et du manque d’intérêt, qui concerne plus d’un tiers des jeunes interrogés.La mobilité au sein de l’entreprise participe à cette quête de stimulation : bien qu’ils recherchent la sécurité, 23 % des jeunes souhaitent évoluer au sein d’une entreprise qui leur donne la possibilité de changer de poste pour enrichir leur expérience. Deux tiers assurent aussi vouloir apprendre tout au long de leur vie en bénéficiant de formations, surtout chez les jeunes diplômés. Pour autant, la grande majorité préfère évoluer dans une entreprise française ou locale (52 %), loin devant les grandes entreprises du CAC 40 (12 %).L’engagement environnemental en reculD’autres éléments viennent renforcer leur bien-être au travail : Près de la moitié des jeunes disent avoir besoin d’une bonne ambiance au travail, et 21 % d’entre eux évoquent notamment la recherche d’un bon esprit d’équipe et d’une entente entre collègues, toutes générations confondues. Pour 41 %, il est essentiel de pouvoir compter sur ses collègues en cas de difficulté, et un tiers apprécient davantage un manager qui favorise un environnement de travail agréable qui valorise leur travail, et les aide à progresser.Les jeunes actifs valorisent également l’engagement sincère de leur entreprise dans une cause. L’une d’entre elles arrive largement en tête cette année : l’amélioration des conditions de travail, essentielle pour 33 % d’entre eux. C’est loin devant la préservation de l’environnement qui semble au contraire en baisse. Seuls 22 % des jeunes estiment que les entreprises doivent s’engager en priorité pour la préservation de l’environnement chez les CSP +, et seulement 13 % toute catégorie socioprofessionnelle incluse. C’est 10 points de moins qu’en 2023, pointe l’enquête. Un chiffre qui pourrait refléter une priorisation des besoins personnels et professionnels, face à un contexte socio-économique incertain.

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Source link : https://www.lexpress.fr/economie/emploi/stabilite-equilibre-et-mobilite-ce-que-veulent-les-jeunes-au-travail-MAFOU7GVIZBQBERUNGRXBUTYZA/

Author : Enola Richet

Publish date : 2024-11-22 05:00:00

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L’Express

Boualem Sansal : Emmanuel Macron « très préoccupé » par la « disparition » de l’écrivain

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Emmanuel Macron est « très préoccupé par la disparition » de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal qui, selon plusieurs médias, a été arrêté en Algérie, a indiqué jeudi 21 novembre l’entourage du chef de l’Etat. « Les services de l’État sont mobilisés pour clarifier sa situation », a-t-on précisé, ajoutant que « le président de la République exprime son attachement indéfectible à la liberté d’un grand écrivain et intellectuel ».L’auteur de 75 ans, qui a obtenu cette année la nationalité française, a été arrêté samedi à l’aéroport d’Alger, en provenance de France, ont rapporté plusieurs médias français. Les raisons de son arrestation ne sont pas connues. Selon l’hebdomadaire Marianne, il « ne donnait plus de nouvelles à ses proches depuis son arrivée à Alger ».Plusieurs responsables politiques français, appartenant surtout à la droite et au centre-droit, ont aussi exprimé leur inquiétude et leur soutien envers l’écrivain, connu pour sa liberté de pensée, que ce soit contre le pouvoir algérien ou l’intégrisme religieux, depuis qu’il s’est lancé en littérature en 1999. « Il incarne tout ce que nous chérissons : l’appel à la raison, à la liberté et à l’humanisme contre la censure, la corruption et l’islamisme », a lancé l’ex-Premier ministre Edouard Philippe sur X, en appelant aux « autorités françaises et européennes pour obtenir des informations précises et faire en sorte qu’il puisse circuler librement et revenir quand il le souhaitera en France ».Profondément inquiet de la disparition de Boualem Sansal depuis six jours, en Algérie.

Ingénieur, enseignant, écrivain de langue française, il incarne tout ce que nous chérissons : l’appel à la raison, à la liberté et à l’humanisme contre la censure, la corruption et…— Edouard Philippe (@EPhilippe_LH) November 21, 2024″Tous les moyens de pression sur l’Algérie doivent être activés pour obtenir la libération de notre compatriote, le grand écrivain Boualem Sansal », a renchéri le chef de file des députés LR (Républicains, droite) Laurent Wauquiez. La cheffe de file des députés du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen a demandé au gouvernement français d' »agir pour obtenir sa libération immédiate », saluant en Boualem Sansal un « combattant de la liberté et courageux opposant à l’islamisme ». »Imprudence »Boualem Sansal a rencontré dès ses débuts le succès avec « Le serment des barbares », un roman racontant la montée en puissance des intégristes qui a contribué à faire plonger son pays dans une guerre civile ayant fait au moins 200 000 morts entre 1992 et 2002. Ses livres, édités en France, sont vendus librement en Algérie mais l’auteur y est controversé, notamment depuis une visite en Israël en 2014.Un autre écrivain franco-algérien, Kamel Daoud, Goncourt 2024 pour « Houris », est au cœur d’une polémique en Algérie, accusé par une victime de la guerre civile d’avoir exploité son histoire. « Kamel Daoud fait l’objet de violentes campagnes diffamatoires orchestrées par certains médias proches d’un régime dont nul n’ignore la nature », a dénoncé lundi le dirigeant de sa maison d’édition, Gallimard, qui s’est vu interdire de participer au Salon international du livre d’Alger. Kamel Daoud a pris la plume jeudi soir dans Le Figaro. « J’espère vivement que mon ami Boualem reviendra parmi nous très bientôt », a-t-il dit dans une tribune, tout en confiant son incompréhension face à l »imprudence » dont aurait fait preuve, selon lui, Boualem Sansal en se rendant en Algérie.Ces événements interviennent dans un contexte diplomatique tendu entre France et l’Algérie, après l’appui de Paris au plan d’autonomie marocain pour le territoire disputé du Sahara occidental fin juillet. Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, est contrôlé de facto en majeure partie par le Maroc. Mais il est revendiqué par les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, qui réclament un référendum d’autodétermination et sont soutenus par Alger.

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Publish date : 2024-11-22 06:22:00

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L’Express

La très dangereuse surenchère nucléaire de Vladimir Poutine

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Le bombardement russe sur la cité ukrainienne Dnipro, le 21 novembre, avant l’aube, tranche avec ceux des dernières semaines. Pour la première fois depuis le début du conflit, la Russie a « testé » un missile balistique de portée intermédiaire. Ce type de vecteur, prétendument inarrêtable pour des défenses antiaériennes, est spécifiquement conçu pour porter des charges atomiques. Pour éviter toute mésinterprétation, Moscou a donc prévenu Washington, une demi-heure avant, que le tir que les Occidentaux s’apprêtaient à détecter ne serait pas nucléaire, mais conventionnel.Mille jours après l’invasion de l’Ukraine par ses troupes, le président russe a décidé de hausser la menace en agitant avec force son chiffon rouge nucléaire. Le tir du 21, en tant que signalement stratégique, se veut l’expression de sa détermination à user, si nécessaire, de tous les moyens à sa disposition. Il suit – et ce n’est pas un hasard – la signature, deux jours plus tôt, d’un décret présidentiel établissant la nouvelle doctrine nucléaire russe, avec plusieurs changements par rapport à la précédente, qui remontait à 2020.Une dangereuse surenchère rhétoriqueComme critères d’utilisation, le Kremlin évoque les atteintes à son intégrité territoriale et non plus seulement une menace contre l’existence même de l’État russe. Autres nouveautés : l’élargissement de ce principe à son alliée, la Biélorussie, hôte d’armes nucléaires russes sur son sol ; et le fait d’écrire, noir sur blanc, qu’elle pourra utiliser l’arme atomique contre un État non-nucléaire attaquant la Russie et bénéficiant du soutien d’États détenteurs de l’arme atomique. Soit un pays comme l’Ukraine, qui doit se garder, à l’avenir, de tout nouvel aventurisme en territoire russe, comme dans la région de Koursk.Cette dangereuse surenchère rhétorique a plusieurs objectifs. Elle vise bien évidemment à briser tout espoir de reconquête de tout ou partie de ses territoires actuellement perdus par Kiev, alors qu’il est de plus en plus question de négociations de paix. Il s’agit également de diminuer le soutien des Européens et des Américains aux Ukrainiens. Poutine cherche à jouer sur la psychologie des décideurs occidentaux en faisant monter, en eux, la crainte d’une escalade plus rapide qu’ils ne l’imaginaient vers l’emploi d’armes atomiques russes. Entre les Occidentaux et lui, la guerre des nerfs est montée d’un cran.

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Author : Clément Daniez

Publish date : 2024-11-22 09:31:00

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L’Express

Michel Barnier – Marine Le Pen : une promesse de déjeuner, un avertissement, un numéro inconnu…

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La phrase s’est perdue dans les limbes, prononcée au moment où le Premier ministre s’apprête à quitter la pièce. « Ne vous inquiétez pas, je vais vous inviter à déjeuner » : le 24 septembre, Michel Barnier, tout à son ode au respect qui accompagne son arrivée à Matignon, pousse le bouchon le plus loin qu’il peut, même avec sa voisine de l’instant, Marine Le Pen, lors de la conférence des présidents à l’Assemblée nationale.Le propos ne débouchera sur aucune proposition, un simple coup de fil de 35 secondes à la présidente du groupe RN à l’Assemblée, quelques minutes plus tard, mettra le feu aux poudres et divisera jusqu’à ses proches : certains trouveront que c’est bien joué, que la marque de Michel Barnier est précisément de pouvoir parler aussi bien au RN qu’aux socialistes. D’autres s’en émouvront, qui ont été élus contre un candidat du RN après la dissolution. De son côté, Marine Le Pen lâchera en guise de commentaire : « Les insultes publiques et les excuses privées, ça ne m’intéresse pas. »Lundi, la députée RN ne viendra pas à Matignon pour le déjeuner. Et quand il fera entrer Marine Le Pen dans son bureau – elle devrait être la première des responsables de l’opposition à être reçue, « un hasard de calendrier » dit-on à Matignon -, le Premier ministre ne dira pas à l’huissier : « Faites entrer la Folie, bannissez la Raison ! » La citation, tirée du Roi Lear de Shakespeare, sert d’exergue à La grande illusion, Journal secret du Brexit écrit par Michel Barnier. Il se contentera de le penser.L’avertissement qui ouvre son livreDans les pages qui suivent, c’est avec une citation… de Marine Le Pen elle-même qu’il entame « l’avertissement » qui ouvre son livre : « Nous vibrons avec les Britanniques qui ont saisi cette opportunité extraordinaire de sortir de la servitude. » Le négociateur du Brexit note alors que la dirigeante du RN demande « de manière opportuniste » le même référendum en France qu’en Angleterre.Michel Barnier-Marine Le Pen, tout les oppose sur le plan politique. Déjà Le Pen père, il y a 20 ans, s’appuyait sur des écrits de l’ancien commissaire de Bruxelles pour lancer : « Quel aveu ! Quel excès de franchise, qui correspond très exactement à ce que nous cessons de dire depuis des décennies : la construction européenne, c’est la destruction de la France. » Nous étions en juin 2004.Marine Le Pen n’est pas Jean-Marie, mais Michel Barnier reste Barnier. Ils ne se connaissent pas. Le 24 septembre, arrivée très en retard à l’Assemblée nationale, elle s’était même présentée formellement en s’asseyant à ses côtés, déclenchant les rires des présents. Quand il cherchera à la joindre, pour corriger les propos du ministre de l’Économie Antoine Armand, le chef du gouvernement n’a même pas son numéro de téléphone.Lui, dans sa longue carrière politique, n’a jamais été confronté électoralement à l’extrême droite – ses terres de Savoie en ont longtemps été épargnées – et n’a aucun contentieux personnel avec les dirigeants du parti. Elle, d’emblée, a prévenu ses collaborateurs : autant elle avait boycotté Gabriel Attal le junior, délégant Jordan Bardella pour les consultations à Matignon, autant elle irait voir Michel Barnier le senior.Au commencement était donc le ciel bleu. Quand il arrive à Matignon, le Savoyard et ses amis sont convaincus d’une chose : Marine Le Pen est sa meilleure alliée. Pas parce qu’ils auraient conclu un pacte secret, mais parce qu’elle est puissante : elle oblige ce socle commun qui ne ressemble pas à grand-chose à se rassembler au moins contre elle. « Tant que Marine Le Pen se sent forte, elle ne voudra pas faire tomber Michel Barnier », confie alors un ami du Premier ministre, tandis qu’un autre ajoute : « Le jour où elle baisse, tout change. »Ce jour est-il arrivé le 14 novembre, avec les réquisitions du parquet laissant planer l’hypothèse d’une inéligibilité immédiate de la candidate à l’Elysée ? Personne ne le sait. « Marine Le Pen a deux actualités, judiciaire et personnelle [NDLR : avec les inquiétudes sur la santé de son père] », relève un ami de Michel Barnier. Avec quelles conséquences sur la politique ?A l’ancien député européen Arnaud Danjean, aujourd’hui conseiller spécial du chef du gouvernement, Jordan Bardella a expliqué un jour : « La grande masse de notre électorat est contestataire, mais l’électorat marginal qui nous fait gagner est celui qui veut de la responsabilité. » Le groupe RN est aujourd’hui tiraillé entre ces deux lignes : de ce dilemme dépend pour une bonne part le sort de Michel Barnier.A Bercy, on fait les comptes, pas les marchands de tapis. En tout cas pas avec le Rassemblement national. Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, dans son rôle, ne voit pas l’intérêt de donner des victoires au RN, par exemple en faisant un geste sur le coût de l’électricité, dès lors que le parti ne pourra que voter contre le projet de loi de finances, le marqueur entre majorité et opposition.A Matignon l’angle de vue est forcément un peu différent. Jusqu’où la discussion de lundi, officiellement prévue sur les questions budgétaires, portera-t-elle ? Jeudi dernier, Elisabeth Borne déjeune avec Michel Barnier. Elle avance une autre monnaie d’échange : « Soit on est dans la main du RN soit on décolle les socialistes du NFP. Et il y a une façon de faire, c’est le mode de scrutin pour les législatives. » Mais elle sait, elle a payé pour voir, que la droite se crispe dès qu’elle entend le mot « proportionnelle ».Pour la durée, incertaine comme il le répète sans cesse, de son passage à Matignon, Michel Barnier s’est fixé en privé un objectif politique : « desserrer les extrêmes ». Lundi commencent les travaux pratiques. « Pour le Brexit, souligne l’un de ses fidèles, il a réussi à s’entendre avec le Hongrois Viktor Orban et ça, Marine Le Pen le sait. » Faites entrer la Raison, bannissez la Folie…

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Author : Eric Mandonnet

Publish date : 2024-11-22 13:51:00

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L’Express

Du Daghestan à Amsterdam, une chasse aux juifs d’aujourd’hui, par Abnousse Shalmani

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Ce n’était pas un pogrom. Ce n’était pas une contre-attaque aux immondes propos racistes de supporters israéliens – aussi bas du front que tous les autres supporters du monde – ce n’était pas non plus des représailles contre des Israéliens, soudain tous devenus des représentants coupables du gouvernement de Benyamin Netanyahou. C’était une chasse aux juifs.Une chasse aux juifs organisée en amont du match qui opposait le Maccabi Tel-Aviv à l’Ajax Amsterdam – selon une enquête sérieuse menée par des journalistes néerlandais qui prouvent la préméditation.Ce n’était pas non plus une chasse aux juifs qui rappelle « les heures les plus sombres de l’histoire européenne » – selon la formule consacrée et tant répétée par tant de politiciens à n’importe quel déluge d’antisémitisme qu’elle perd jusqu’à sa consistance historique. C’était une chasse aux juifs d’aujourd’hui, de maintenant, qui dit l’expression d’un antisémitisme deux fois millénaire renouvelé à la faveur de la guerre Israël-Hamas, mais pas seulement.Les poncifs antisémites d’hierL’antisémitisme d’aujourd’hui charrie tous les poncifs antisémites d’hier, du juif ennemi de l’humanité qui empoisonne les puits et boit le sang des enfants – tout comme il tue dans un but génocidaire des enfants gazaouis et libanais et n’est motivé que par la destruction totale de Gaza et du Liban – jusqu’au juif surpuissant, un marionnettiste de génie qui tire toutes les ficelles, de l’industrie pharmaceutique à la haute technologie, des élections occidentales à la mainmise sur les médias.Mais cet antisémitisme s’habille d’une moralité d’aujourd’hui, qui transforme le juif en nazi, qui se place du côté d’un humanisme qui se revendique – se planque – antisioniste pour ne pas dire sa haine antisémite et tomber sous le coup de la loi.Cette odieuse chasse aux juifs à Amsterdam rappelle celle du Daghestan (république russe à majorité musulmane de 3 millions d’habitants) où, le 29 octobre 2023, une foule surexcitée avait pris d’assaut l’aéroport de Makhatchkala, répondant à des appels antisémites sur les réseaux sociaux qui demandaient à la population de bloquer les passagers juifs et israéliens. Plus de 20 personnes avaient été blessées. Mais même avant cet événement impressionnant par son ampleur, des manifestations antisémites sont régulièrement organisées, un hôtel supposé abriter des « réfugiés israéliens » attaqué, un centre communautaire incendié. Derbent, la capitale historique, accueille encore plus d’un millier des juifs des montagnes, communauté millénaire dont le nombre se montait à 30 000 à l’époque soviétique et qui parlent une langue dérivée du persan. Il est cocasse de voir dans les rues des panneaux interdisant de louer des appartements à des « réfugiés juifs » qui n’existent pas.Ce ne sont pas des rappels d’un passé sombre, mais bien la réalité d’aujourd’hui, d’un monde qui, des universités occidentales jusqu’aux confins du Daghestan, des rues de Londres à celles de Jakarta redécouvre dans l’enthousiasme un ennemi historique et commun – et 6 millions de juifs assassinés n’y changeront rien, l’effacement historique militant grignote la mémoire – d’un monde où on lit, éberlué, dans des tribunes réunissant intellectuels et universitaires, que la dette de la culpabilité de la Shoah vient d’être soldée par le « génocide » en cours à Gaza. Je ne sais pas si tous ces antisionistes se rendent compte qu’ils ne militent pas pour la paix mais contre l’existence même de l’Etat d’Israël, qu’ils ne défendent pas les Gazaouis et les Libanais mais les abandonnent aux griffes totalitaires et sanglantes du Hamas et du Hezbollah, qu’ils usent de la liberté si chèrement acquise dans les démocraties libérales pour les brader à ceux qui demain s’en prendront à leurs universités, leurs journaux, leurs écoles, leurs sexualités, leurs quotidiens.Ce qui m’attriste, c’est l’aveuglement de ceux qui confondent le gouvernement israélien avec tous les juifs du monde, de ceux qui ne veulent pas comprendre que lutter contre le racisme sans lutter contre l’antisémitisme revient à donner un blanc-seing aux racistes, de ceux qui pensent que les juifs n’ont rien à faire au Proche-Orient et qu’ainsi ils piétinent la richesse historique qui dessine notre commune humanité.

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Author : Abnousse Shalmani

Publish date : 2024-11-22 15:00:00

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L’Express

Traitements antirhume : comment le gendarme du médicament envisage de faire le ménage

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Ils sont encore une fois mis en cause. Les médicaments antirhume, prisés avec l’arrivée de l’hiver, sont considérés de longue date comme dangereux par les autorités sanitaires. Pourtant, ils sont toujours actuellement en vente libre dans les rayons des pharmacies. Et les produits disponibles sur le marché sont encore nombreux : Actifed Rhume, Dolirhume, Humex Rhume, Nurofen Rhume, Rhinadvil Rhume… Mais cela pourrait bientôt changer. Après deux alertes en 2021 puis en 2023, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dit envisager le « listage » de ces traitements. Autrement dit : elle pourrait décider de placer sur la liste des traitements uniquement disponibles sur prescription médicale les produits antirhume.Des mises en garde répétées »La délivrance de ces médicaments sans prescription médicale n’apparaît aujourd’hui plus adaptée », a justifié le gendarme du médicament, jeudi 21 novembre, dans un mail transmis à l’Agence France Presse. Concrètement, ce « listage » constituerait une mesure à l’effet immédiat et aboutirait dès sa mise en place à interdire la vente libre des médicaments antirhume en pharmacie. « En France, les médicaments sont classés sur différentes listes en fonction de leurs conditions de prescription et de délivrance », rappelle l’ANSM sur son site web. La liste 1 compile tous les produits ne pouvant être délivrés que pour un temps donné par une ordonnance, tandis que ceux placés sur la liste 2 peuvent être obtenus plusieurs fois pendant un an à partir de la même ordonnance, « sauf indication contraire du prescripteur ».Pour le moment toujours disponibles sans ordonnance sous forme de comprimés, ces traitements – aussi vendus par spray nasal sur prescription – visent à décongestionner et désencombrer le nez. Il s’agit des principaux médicaments utilisés contre le rhume. Mais ils sont pointés du doigt pour leurs risques d’effets secondaires, comme des AVC et des infarctus. L’an dernier, elle avait explicitement demandé à ne pas utiliser ces produits, faisant un temps diminué le nombre de ventes du produit. Mais, depuis quelques semaines, le retour de l’hiver et de ses virus, les achats de tels médicaments rebondissent.Conflit entre les agences française et européenneL’interdiction à la vente de ces médicaments n’aurait-elle déjà pas pu être prononcée à l’heure actuelle ? L’ANSM explique que la règlementation européenne l’en empêche pour le moment. L’Agence européenne du médicament (EMA) doit en effet valider le retrait d’un médicament décidé par l’instance française. Or, la structure de l’UE a estimé l’an dernier que les traitements anti-rhume concernés ne présentaient pas de risques suffisants pour les prohiber définitivement, bien qu’elle ait imposé de nouvelles contre-indications sur leur utilisation. La justification de cette décision ? Les cas d’effets secondaires, même s’ils peuvent être très graves lorsqu’ils surviennent, restent extrêmement rares.L’ANSM, elle, n’en démord pas : les personnes qui se traitent contre une maladie bénigne, le rhume, ne devraient pas courir un risque aussi grave. « Un trop grand nombre de patients reste ainsi exposé à des risques graves au regard des bénéfices modestes de ces médicaments », appuie ainsi l’agence de santé publique. Les principales sociétés savantes françaises, comme celles des ORL ou des médecins généralistes, s’opposent elles aussi à l’usage de ces médicaments.

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Publish date : 2024-11-22 16:21:00

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L’Express

Censurer ou ne pas censurer Michel Barnier ? Quand tous tentent de sonder l’âme de Marine Le Pen

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Quelle est la stratégie d’un député du Rassemblement national (RN) ? Celle de Marine Le Pen. Ces élus ne sont pas à l’Assemblée pour fomenter des coups tactiques, mais pour exécuter les ordres de leur patronne. A quoi songe-t-elle ? Elus de tous bords se perdent en hypothèses pour cerner les intentions de l’ex-candidate à l’élection présidentielle envers Michel Barnier. La cheffe des députés RN menace de censurer le jeune gouvernement à l’issue des débats budgétaires. Elle égrène un chapelet de griefs contre le Savoyard, aussitôt relayés par ses ouailles. Sa formation ne serait ni respectée, ni écoutée. Marine Le Pen a théorisé sa doctrine nucléaire. Elle baissera le pouce si « le pouvoir d’achat des Français est amputé ». Il le sera par essence, au vu des soixante milliards d’euros d’économies cherchés par le gouvernement.Personne ne dissèque le projet de loi de finances pour saisir le jeu de Marine Le Pen. On tente plutôt d’identifier son intérêt à joindre ses voix à la gauche contre le négociateur du Brexit. « C’est dur de savoir ce qu’il se passe dans la tête d’une personne », sourit un député de La Droite républicaine (DR). Et quand cette personne est menacée d’inéligibilité, la mission devient impossible.Dans la tête de Marine Le PenAlors, ça phosphore. Ministres et députés déroulent à l’envie les mêmes démonstrations, toutes réversibles. Caméras et micros tendus sont autant d’injonctions à se transformer en pronostiqueurs. Les médias font l’exégèse de chaque menace frontiste, contribuant à solenniser le choix de Marine Le Pen. Résumons. Son électorat est en colère contre le gouvernement. Oui, mais les électeurs plus aisés – terre de conquête du RN – ont soif de stabilité. Le RN ne peut pas être un agent du chaos institutionnel, mais doit raffermir son statut d’opposant. Et ce procès des assistants parlementaires ? Va-t-il l’inciter à tout envoyer valser ou calmer le jeu ? Il n’est pas dit qu’elle le sache elle-même. En décembre 2023, sa stratégie lors de l’examen du texte immigration avait été arrêtée à la dernière minute. La vie politique de novembre n’est pas celle de décembre. Même son allié Eric Ciotti a dépeint une femme « hésitante » à un élu LR. « Marine Le Pen est une femme qui ne dit pas ce qu’elle fait et qui ne fait pas ce qu’elle dit », analyse un dirigeant Renaissance.L’exécutif attend le verdict. Déjà, Bercy a commencé à plancher sur le scénario noir d’une motion de censure pour fournir un budget à la France. Le couple exécutif n’a guère de prises sur Marine Le Pen. Un simple rendez-vous avec Michel Barnier le lundi 25 novembre, ne déplacera pas des montagnes. Le Premier ministre se dit « prêt » à être renversé. « Je sais que ce n’est pas ce que souhaitent les Français, qui souhaitent aujourd’hui la stabilité, la sérénité », a-t-il affirmé jeudi 21 novembre devant le 106e Congrès des maires. En marge du sommet du G20 à Rio de Janeiro, au Brésil, Emmanuel Macron a dit la veille souhaiter la « stabilité ».Crainte de paralysie parlementaireCette « stabilité » est-elle un moyen ou un but en soi ? Michel Barnier penche pour la première option. Il promet de présenter en début d’année prochaine « une cinquantaine » de mesures qui seront « mises en chantier » dans les trois ans. L’examen du texte sur la fin de vie doit reprendre son cours, un projet de loi sur l’immigration est attendu pour transposer le pacte européen sur la migration et l’asile. Le Premier ministre, soucieux de ne pas être l’homme des affaires courantes, qualifie cette ambition de « ligne d’horizon ».Cette ardeur ne dissipe pas le brouillard. La coalition gouvernementale montre chaque jour sa fragilité. Il y a ces ambitions présidentielles, obstacles à un travail en commun. Ces rancœurs des macronistes envers Michel Barnier, accusé d’abattre leur héritage. « Je soutiens uniquement le gouvernement pour des raisons de stabilité, lâche un député Ensemble pour la République (EPR). Mais je me dis parfois qu’un autre Premier ministre pourrait valoir le coup. » Les divergences idéologiques entre la droite et le « bloc central » s’observent, faute de projet négocié en amont. La première a raidi ses positions régaliennes et a adouci son ADN libéral. De nombreux députés craignent que la « stabilité » vanté par l’exécutif soit le faux nez de la paralysie parlementaire. « Je pressens une activité législative faible, avec une présidentielle qui commencera tôt », anticipe un député EPR. Un pronostic, encore. Une certitude : quel que soit le choix de Marine Le Pen, un saut dans l’inconnu est prévu.

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Source link : https://www.lexpress.fr/politique/rn/censurer-ou-ne-pas-censurer-michel-barnier-quand-tous-tentent-de-sonder-lame-de-marine-le-pen-P36H7VEGQNHNZEPSCBM5L7E7VY/

Author : Paul Chaulet

Publish date : 2024-11-22 16:30:00

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L’Express

Donald Trump : la victoire judiciaire du président élu dans l’affaire Stormy Daniels

L'ex-président américain et candidat républicain Donald Trump lors d'une table ronde avec des représentants de la communauté hispanique à Las Vegas, aux Etats-Unis, le 12 octobre 2024

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C’est une victoire judiciaire pour Donald Trump dans un dossier explosif. La justice new-yorkaise, qui a jugé au pénal le président élu coupable de paiements dissimulés à l’actrice de films X Stormy Daniels, a annulé ce vendredi 22 novembre le prononcé de sa peineLe juge Juan Merchan a décidé d’autoriser les avocats du 45e et bientôt 47e président américain, qui entrera à la Maison-Blanche le 20 janvier, de présenter avant le 2 décembre un recours pour faire annuler toute la procédure et le procès qui s’est tenu à New York au printemps dernier.Le magistrat rendra sa décision sur ce point de procédure le 9 décembre, selon un document judiciaire rendu public vendredi, ce qui rend encore possible, selon l’analyse du Washington Post, une très hypothétique sentence avant le 20 janvier. En attendant, le prononcé de la peine – possiblement de la prison -, prévu le 26 novembre après avoir été repoussé deux fois depuis juillet, a été « ajourné ».Le porte-parole de Donald Trump et futur directeur de la communication de la Maison-Blanche, Steven Cheung, a salué auprès du site de la chaîne conservatrice Fox news une « victoire décisive » pour le président élu. « Toutes les attaques contre le président Trump sont maintenant détruites et nous sommes désormais concentrés pour’Rendre l’Amérique à nouveau grande’ (Make America Great Again, MAGA, NDLR) », a-t-il lancé.Donald Trump a été reconnu coupable le 30 mai dans cette affaire de « falsification comptable aggravée pour dissimuler un complot visant à pervertir l’élection de 2016 ».Vers un gel des poursuites ?Le parquet de Manhattan avait ouvert la voie mardi à ce nouveau report. Le procureur de Manhattan Alvin Bragg avait fait savoir dans un document judiciaire qu’il s’opposerait à une annulation pure et simple de la procédure, mais que cette question méritait d’être examinée, ce qui provoquerait un nouveau renvoi de la sentence. Allant dans le sens des avocats de la défense, Alvin Bragg reconnaissait même que le gel de toutes les poursuites « jusqu’à la fin du mandat présidentiel » du 47e président des Etats-Unis doit être envisagé.Des quatre procédures pénales visant Donal Trump, ce dossier est le seul dans lequel un procès s’est tenu pour le candidat à l’élection présidentielle du 5 novembre qu’il a remportée, un scénario inédit dans l’Histoire américaine. Il a été reconnu coupable d’avoir caché aux électeurs le paiement de 130 000 dollars à la star de films X. Le but était d’éviter qu’un scandale sexuel n’éclate à la toute fin de sa campagne victorieuse en 2016 face à la démocrate Hillary Clinton.

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Publish date : 2024-11-22 18:07:00

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L’Express

Livre de Jordan Bardella : ce petit détail que cachent ses chiffres de ventes

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Plus de 60 000 exemplaires (au 17 novembre) en une semaine plus un samedi, c’est pas mal, même si les préventes sur les plateformes commencent à se tarir… Sans conteste, le Ce que je cherche (Fayard) de Jordan Bardella a réussi son décollage. A noter que le livre autobiographique du président du Rassemblement national se vend majoritairement (à 61 %) dans les GSS (Grandes Surfaces Spécialisées, soit la Fnac, les Espaces Leclerc, Cultura, etc.) tandis que les librairies (16 %) ne semblent pas en faire un produit d’appel. A comparer avec Mémoricide (Fayard), l’ouvrage de Philippe de Villiers, son challenger dans notre palmarès Edistat, qui se vend un peu plus dans les librairies (27 %) et qui, trois semaines après sa sortie, s’est écoulé à quelque 73 000 exemplaires. Rien à voir évidemment avec le 3e du classement, Résister (Payot), de la journaliste Salomé Saqué, dont les ventes (plus de 30 000 exemplaires au compteur) s’effectuent à 70 % dans les librairies.Dans ce palmarès des essais, on note en cette semaine du 11 au 17 novembre trois entrées : à la 11e place, celle de Raphaëlle Bacqué et Vanessa Schneider, qui publient chez Albin Michel le tome II de Successions. Secrets de famille (leur premier tome a paru en 2023). Où il est question, sous la plume des deux journalistes du Monde, de quelques grandes fortunes, telles les Rothschild, les Ricard, les Wertheimer (Chanel), les Barrière (Casino), les Leclerc, les Dassault ou les Saadé (armateurs)…NEW3830_TABLEAUX-PALMARESA leur suite, Matthias Baccino, Markets Group Lead at Trade Republic, comme il se présente sur compte Linkedin. Ce banquier, diplômé de l’ESSEC en 2009, multiplie les adeptes avec son Prenez votre argent en main ! Devenir riche, ça s’apprend ! (Michel Lafon). Prenant ainsi la place du financier et entrepreneur Charles Gave présent la semaine dernière à la 9e place avec Cessez de vous faire avoir. Occupez-vous de votre épargne ! (Pierre de Taillac) et déjà évacué de la liste. Troisième arrivant de la semaine, un habitué des best-sellers, Frédéric Lenoir avec le portrait haut en couleur de l’empereur philosophe romain sous le titre Le Rêve de Marc Aurèle (Flammarion). A noter, enfin, que le médecin légiste belge préféré des Français Philippe Boxho continue sa course triomphale en plaçant ses trois livres autour des morts dans le Top 10.Du côté des fictions, peu de changement, les couronnés de l’année (Kamel Daoud, Gaël Faye, Miguel Bonnefoy, etc.) font toujours la course en tête. Deux arrivées cependant, dont celle, enchanteresse, du grand John Irving avec une saga monumentale (992 pages, 1,314 kilo, 29 euros), Les Fantômes de l’Hôtel Jerome (Seui). Ou sept décennies, de 1941 aux années 2010, d’une fresque peuplée de personnages irrésistibles qui, dans la très conventionnelle Nouvelle-Angleterre, défient les conventions. Deuxième impétrante, Delinda Dane, une jeune Française (contrairement aux apparences) qui s’est frayé une jolie place dans le domaine de la romance. Avec le tome I de Mad Majesty (Hugo Roman), il est question de royaume, d’héritier scandaleux et de bien-aimée…

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Author : Marianne Payot

Publish date : 2024-11-22 17:21:00

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