Vers la signature d’une trêve dans le conflit ukrainien ? C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre ce jeudi 24 avril Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, dans une interview à la chaîne américaine CBS. “Nous sommes prêts à conclure un accord, mais certains éléments spécifiques doivent encore être peaufinés”, a-t-il dit au média. Une intervention qui suit de quelques heures une nouvelle série de frappes meurtrières menées par Moscou sur plusieurs villes ukrainiennes, dont Kiev.Alors que Washington met la pression depuis plusieurs jours sur le pouvoir ukrainien pour tenter de faire aboutir les négociations, Donald Trump a dénoncé ces tirs dans un message lapidaire sur son réseau Truth Social. “Vladimir, ARRÊTE !”, s’est-il agacé, ajoutant n’être “pas content” de ces frappes au “très mauvais timing”. En déplacement à Madagascar, le président français Emmanuel Macron a pour sa part pris la défense de son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, accusé par le milliardaire américain de bloquer toute tentative d’accord. “Imaginez-vous à la place du président Zelensky, est-ce que vous pensez qu’il peut faire des gestes d’ouverture quand, aujourd’hui, sa capitale est bombardée ?”, a-t-il questionné.Les infos à retenir⇒ La Russie se dit prête à un accord pour mettre fin à la guerre⇒ Le chef de l’Otan Mark Rutte estime que “la balle est clairement dans le camp russe”⇒ Volodymyr Zelensky accuse la Russie d’avoir utilisé un missile nord-coréen lors des frappes sur Kiev07h20Sergueï Lavrov déclare que la Russie est prête à conclure un accordLe Kremlin souffle le chaud et le froid. Tandis que Moscou continue de bombarder l’Ukraine, avec notamment de nouvelles frappes meurtrières dans la nuit de mercredi à jeudi sur Kiev, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a laissé entendre que le pays était prêt à avancer vers une possible trêve avec l’Ukraine. Le président américain Donald Trump “parle d’un accord et nous sommes prêts à conclure un accord, mais certains éléments spécifiques doivent encore être peaufinés”, assure-t-il, dans une interview accordée à la chaîne de télévision américaine CBS. “Il y a plusieurs signes qui montrent que nous allons dans la bonne direction”, a lancé Sergueï Lavrov, malgré des désaccords persistants entre les différentes parties.Interrogé sur les récents bombardements de Kiev, qui ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés dans la capitale, le responsable botte en touche. “Nous ne visons que des objectifs militaires ou des sites civils utilisés par l’armée”, a-t-il promis. “S’il s’agissait d’une cible utilisée par l’armée ukrainienne, le ministère de la défense, les commandants sur le terrain, ont le droit de les attaquer.”07h15Pour le chef de l’Otan Mark Rutte, “la balle est clairement dans le camp russe”Les négociations pour avancer vers un cessez-le-feu en Ukraine n’ont pour le moment pas abouti. Washington n’a pas rompu le contact avec Moscou et prévoit même un nouveau déplacement dans la capitale russe de l’émissaire de Donald Trump Steve Witkoff. Dans le même temps, des représentants américains, européens et ukrainiens se sont réunis à Londres (Royaume-Uni) mercredi afin d’échanger eux aussi sur l’avenir de l’Ukraine, qui a accepté le principe d’une proposition américaine de cessez-le-feu de 30 jours en mars dernier. Ce même plan a pour le moment été refusé par le pouvoir de Vladimir Poutine. Une situation qui fait dire aujourd’hui au chef de l’Otan, Mark Rutte, “que la balle est clairement dans le camp de la Russie”.L’ex-Premier ministre néerlandais s’est exprimé à la sortie d’une rencontre avec le président américain à la Maison-Blanche, jeudi. “Il y a quelque chose sur la table maintenant, je pense, et les Ukrainiens jouent vraiment le jeu”, a-t-il ajouté. Le président américain, qui a aussi reçu jeudi le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre dans le bureau Ovale, a souligné qu’il fallait “aussi que l’Ukraine veuille conclure un accord” pour parvenir à un cessez-le-feu. “Nous mettons une forte pression sur la Russie”, a juré Donald Trump à cette occasion, pointant que Moscou ferait selon lui “une assez grosse concession” en acceptant de ne pas s’emparer de tout le pays.07h00Selon Volodymyr Zelensky, la Russie aurait frappé Kiev avec un missile nord-coréenLe président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi la Russie d’avoir utilisé un missile nord-coréen lors des frappes de la nuit précédente sur Kiev, qui ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés. “Selon les premières informations, les Russes ont utilisé un missile balistique fabriqué en Corée du Nord. Nos services spéciaux vérifient tous les détails”, a déclaré le dirigeant, dans un message publié sur Facebook. Pyongyang est un fervent allié de Moscou dans sa guerre en Ukraine. Le pays totalitaire fournit des troupes et des munitions à l’armée russe. Au total, près de 15 000 soldats nord-coréens sont déployés au sein des forces russes pour combattre sur le champ de bataille. Deux d’entre eux ont d’ailleurs été capturés par l’armée russe.Jeudi, Volodymyr Zelensky a écourté sa visite prévue en Afrique du Sud après la série de bombardements qui ont touché la capitale. Il a aussi affirmé que l’armée russe avait tenté de profiter de ces bombardements aériens massifs pour accélérer leur offensive au sol. “Alors que le gros de nos forces se concentrait sur la protection contre les missiles et les drones, les Russes ont considérablement intensifié leurs attaques au sol”, a-t-il déclaré sur Telegram, ajoutant que cet assaut avait été repoussé. Selon les autorités ukrainiennes, 70 missiles et 145 drones, visant au total six régions, ont été lancés par la Russie durant son attaque nocturne.
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Publish date : 2025-04-25 05:40:00
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