Donald Trump a réclamé ce vendredi que Moscou “se bouge” pour trouver une issue au conflit en Ukraine au moment où Vladimir Poutine rencontrait l’émissaire du président américain, Steve Witkoff. L’autre émissaire des Etats-Unis, le général Keith Kellogg, a, lui, proposé une solution post-conflit dans les colonnes du Times ce samedi : celle du modèle de Berlin après la Seconde Guerre mondiale. Avec, comme séparation, le fleuve Dniepr, “un obstacle majeur” naturel qui coupe l’Ukraine et même Kiev du Nord au Sud.Les infos à retenir⇒ L’émissaire américain imagine une séparation sur le modèle de Berlin post Seconde Guerre mondiale⇒ Donald Trump appelle Moscou à “se bouger”⇒ Plus de quatre heures de discussions entre Vladimir Poutine et Steve WitkoffDonald Trump appelle Moscou à “se bouger”Donald Trump a réclamé, vendredi, que Moscou “se bouge” pour trouver une issue au conflit en Ukraine au moment où Vladimir Poutine rencontrait l’émissaire du président américain Steve Witkoff. “La Russie doit se bouger”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, déplorant que “trop de gens meurent, des milliers par semaine, dans une guerre terrible et insensée”, depuis plus de trois ans.Le président américain ambitionne de mettre fin aux hostilités déclenchées par le Kremlin et a rompu pour cela, en février, l’isolement diplomatique que les Occidentaux imposaient à son homologue russe. Son administration organise des pourparlers séparés avec des hauts responsables russes et ukrainiens, qui n’ont cependant pas abouti, pour l’heure, à une cessation globale.Guerre en Ukraine : l’émissaire américain imagine une séparation sur le modèle de BerlinL’Ukraine post-conflit pourrait ressembler au “Berlin d’après la Deuxième Guerre mondiale”, avec une présence à la fois de forces européennes et russes, a décrit l’émissaire des Etats-Unis, le général Keith Kellogg, au quotidien britannique Times, ce samedi 12 avril. Et pour remplacer le mur de séparation construit en 1961 dans la capitale allemande – puis abattu en 1989 en pleine déliquescence de l’URSS -, l’émissaire américain pense au fleuve Dniepr, “un obstacle majeur” naturel qui coupe l’Ukraine et même Kiev du Nord au Sud.Selon Keith Kellogg, une présence anglo-française sous la forme d’une “force de garantie” de la paix, à l’ouest du Dniepr, ne serait “pas du tout provocatrice” pour Moscou. La Russie serait à l’est, tandis que les troupes ukrainiennes se tiendraient au milieu. Les Etats-Unis n’enverraient aucune force armée, a assuré le responsable. Néanmoins conscient que le président russe Vladimir Poutine pourrait “ne pas accepter” cette proposition, Keith Kellogg suggère également d’établir une “zone démilitarisée” entre les lignes ukrainienne et russe. Ce afin de s’assurer qu’aucun échange de tirs n’ait lieu.”Vous regardez une carte et vous créez, faute d’avoir un meilleur terme, une zone démilitarisée (DMZ). Les deux camps reculent chacun de 15 kilomètres”, explique-t-il. Une zone tampon post-guerre, mais de seulement quatre kilomètres de large, existe par exemple entre les Corées du Nord et du Sud depuis 1953. “Vous pouvez surveiller ça plutôt facilement”, affirme Keith Kellogg, ajoutant cependant : “Y aura-t-il des violations ? Probablement, parce qu’il y en a toujours”.Steve Witkoff et Vladimir Poutine : plus de quatre heures de discussionsLa rencontre à Saint-Pétersbourg, en Russie, entre le président Vladimir Poutine et l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a pris fin après plus de quatre heures de discussions qui ont porté notamment sur l’Ukraine, ont indiqué vendredi les agences de presse russes, Ria Novosti et TASS. “Le chef de l’Etat russe s’est entretenu avec l’envoyé spécial du président des États-Unis d’Amérique, Steve Witkoff”, a indiqué le Kremlin dans un court communiqué. “La réunion a porté sur les aspects du règlement ukrainien”, a-t-il ajouté.Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, avait précédemment affirmé ne pas attendre de “percées” diplomatiques à l’issue de cette rencontre, la troisième entre Vladimir Poutine et Steve Witkoff depuis février. L’administration de Donald Trump, qui veut mettre fin rapidement au conflit en Ukraine, organise depuis plusieurs semaines des pourparlers séparés avec des hauts responsables russes et ukrainiens. Ces discussions n’ont cependant pas abouti, pour l’heure, à une cessation globale des hostilités.
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Publish date : 2025-04-12 08:46:00
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