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La France doit “clarifier” le motif d’arrestation d’une ressortissante iranienne, a appelé lundi 7 avril le gouvernement iranien. Alors que le contexte diplomatique est tendu entre les deux pays, Téhéran est sans nouvelle depuis plusieurs semaines d’une jeune iranienne de 35 ans, Mahdieh Esfandiari, diplômée en langue française et installée à Lyon depuis huit ans selon l’hebdomadaire Le Point.Sa famille, inquiète de ne plus avoir de ses nouvelles, a lancé l’alerte début mars auprès des autorités iraniennes qui ont ensuite pris contact avec leurs interlocuteurs français, précise le journal, qui affirme que Téhéran est depuis sans information. “Nous espérons que le gouvernement français donnera au plus vite accès à ce dossier et clarifiera les raisons de l’arrestation de cette citoyenne iranienne”, a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï. “L’accès consulaire n’a pas été autorisé” par les autorités françaises, a-t-il ajouté lors d’un point presse hebdomadaire, précisant que l’Iran suivait “cette affaire avec attention”. Les autorités iraniennes ont été “en contact ces derniers jours avec l’ambassade de France à Téhéran”, a souligné la porte-parole.Deux Français toujours détenus par l’IranDes sources diplomatiques françaises ont indiqué à l’AFP que les autorités iraniennes avaient “été informées de la situation de leur ressortissante, conformément aux dispositions de la convention de Vienne sur les relations consulaires du 24 avril 1963”. “Nous ne faisons pas de commentaire concernant une affaire qui relève des ministères de l’Intérieur et de la Justice”, ont-elles ajouté sans plus de précision. Sollicités par l’AFP, les ministères de l’Intérieur et de la Justice n’ont pas commenté dans l’immédiat.L’Iran, qui détient une vingtaine de ressortissants occidentaux ou binationaux, est accusé par leurs soutiens, des ONG et des chancelleries occidentales, de s’en servir comme monnaie d’échange, même si officiellement leurs libérations ne donnent lieu à aucune contrepartie. Au moins sept ressortissants français ont été détenus simultanément en Iran ces dernières années.En mars, le Français Olivier Grondeau, qui était détenu en Iran depuis octobre 2022 après un séjour touristique, a été libéré. Un autre Français, qui a requis l’anonymat et se trouvait en résidence surveillée depuis plusieurs mois, avait également été autorisé à quitter le territoire iranien. L’an dernier, un Iranien soupçonné par la France d’être un “agent d’influence” avait été placé en détention, avant d’être expulsé vers l’Iran. Deux autres le sont toujours. Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris, arrêtés lors d’un voyage touristique en 2022, sont accusés par Téhéran d’espionnage et toujours détenus par l’Iran.



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Publish date : 2025-04-07 16:20:00

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