Le conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump a-t-il des lacunes en matière de sécurité ? Ce serait un comble, et pourtant Michael Waltz, dit Mike Waltz, enchaîne les bourdes. Une semaine après avoir ajouté un journaliste à une discussion sur l’application Signal au sujet de la planification de la frappe américaine au Yémen, communément appelé le “Signal Gate, Mike Waltz aurait utilisé des comptes Gmail personnels pour mener des affaires gouvernementales, selon le journal The Washington Post.D’après le quotidien américain, Mike Waltz a diffusé des informations peu sensibles sur son compte personnel, comme son agenda et d’autres documents de travail. En revanche, l’un de ses collaborateurs a utilisé le service Gmail “pour des conversations hautement techniques avec des collègues d’autres administrations portant sur des positions militaires sensibles et des systèmes d’armement puissants liés à un conflit en cours”, écrit le journal.Gmail encore moins sécurisé que SignalGmail, le service de courrier électronique de Google, est encore moins sécurisé que les messages cryptés de Signal, souligne le Washington Post. Dans un communiqué, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC) Brian Hughes a assuré que Mike Waltz n’avait “jamais envoyé de documents classifiés sur son compte mail personnel ni sur aucune plateforme non sécurisée”. Le Washington Post dit se fonder sur des entretiens avec trois fonctionnaires et avoir consulté des courriels émanant des services de Mike Waltz.La semaine dernière, le conseiller sécurité de Donald Trump avait en outre “assumé son entière responsabilité” dans l’affaire du “Signal Gate”, où Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef du magazine The Atlantic, a été intégré par erreur à un groupe de discussion sur l’application chiffrée Signal. Les plus hauts responsables de l’administration américaine avaient alors évoqué des opérations militaires contre les rebelles houthis du Yémen, ce qui a ainsi donné au journaliste l’accès au plan de frappes américain contre les Houthis.Si en public, Donald Trump a défendu son conseiller à la sécurité nationale répétant que “c’est un homme bien”, minimisé la portée de l’affaire et attaqué les médias, en coulisses, Donald Trump a demandé à des personnes, internes et externes à l’administration, s’il devait le licencier a rapporté The New York Times. “L’incident est clos et le président continue à avoir confiance dans son conseiller à la sécurité nationale”, a déclaré mardi la porte-parole de la présidence américaine, Karoline Leavitt, au sujet du “Signal Gate”, avant la publication des dernières révélations du Post.20 conservations sur l’application SignalLe vent n’est toutefois pas en faveur de Michael Waltz. Pas plus tard qu’hier, mercredi 2 avril, le site Politico rapportait que l’équipe du conseiller à la sécurité nationale organise régulièrement des discussions sur Signal pour coordonner le travail officiel sur des questions telles que l’Ukraine, la Chine, Gaza, la politique au Moyen-Orient, l’Afrique et l’Europe. Le journal en ligne indique que deux des personnes qu’il a interrogées ont déclaré avoir participé ou avoir eu connaissance directe d’au moins 20 conversations de ce type. Quatre ont déclaré avoir été témoins de discussions portant sur des informations sensibles.Le Wall Street Journal avait déjà rapporté l’existence d’un groupe de discussion Signal du Conseil de sécurité nationale (NSC), en plus de celui sur le Yémen. Ces dernières révélations montrent que la dépendance du NSC à Signal est généralisée et fait partie intégrante de ses opérations.
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Publish date : 2025-04-03 15:44:00
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Tuesday, April 8