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Mike Waltz est probablement impatient que cette semaine se termine. Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump est au centre de l’affaire qui secoue Washington depuis lundi 24 mars, révélée par un journaliste de The Atlantic. Comme il l’a relaté dans un article, Jeffrey Goldberg, rédacteur-en-chef de ce magazine, a été intégré par erreur à un groupe de discussion sur l’application chiffrée Signal où les plus hauts responsables de l’administration américaine ont évoqué des opérations militaires contre les rebelles houthis du Yémen. Il a ainsi eu accès au plan de frappes contre les Houthis.Jeudi 27 mars, un juge a ordonné au gouvernement de Donald Trump de conserver les messages de la conversation dans laquelle les lieutenants du président américain parlent de frappes militaires à venir. Mike Waltz, à l’origine de cette spectaculaire faille de sécurité, a déclaré “assumer son entière responsabilité”. “J’ai créé ce groupe”, a affirmé le conseiller sur Fox News.Michael Waltz est depuis sur la sellette. Son sort a été abordé cette semaine par Donald Trump et ses proches, rapporte le New York Times. En public, Donald Trump a défendu son conseiller à la sécurité nationale, minimisé la portée de l’affaire et a attaqué les médias. Mardi, au lendemain de la révélation par Jeffrey Goldberg de son inclusion dans la discussion, le président américain a déclaré que Mike Waltz était un “homme bien” qui n’avait rien à se reprocher. Mais, en coulisses, Donald Trump a demandé à des personnes, internes et externes à l’administration, s’il devait le licencier.”Nous soutenons toute notre équipe de sécurité nationale”Selon des proches de Donald Trump interrogés par le célèbre quotidien américain, Mike Waltz a pu rester en fonction en partie parce que certains membres de l’administration le soutiennent encore, et parce que Donald Trump a voulu éviter toute comparaison avec la gestion chaotique du personnel de son premier mandat. Celui-ci avait connu le plus fort taux de rotation des principaux collaborateurs de toutes les administrations présidentielles modernes, rappelle le New York Times. D’après deux sources du quotidien, le milliardaire républicain a clairement indiqué qu’il ne souhaitait pas entamer un cycle de limogeages si tôt, après quelques mois de mandat. Le locataire de la Maison-Blanche, qui regrettait d’avoir limogé son premier conseiller à la sécurité nationale, Michael T. Flynn, moins d’un mois après son arrivée à la Maison-Blanche, en 2017, a estimé qu’un départ de Mike Waltz ou d’un autre conseiller alimenterait le discours selon lequel il sème le chaos.En outre, Donald Trump ne voudrait pas céder à une quelconque pression. Vendredi, depuis le Groenland, le vice-président J.D. Vance, qui accompagnait Mike Waltz pour tenter de faire pression afin que les Etats-Unis prennent le contrôle du territoire autonome danois, a défendu le conseiller à la sécurité nationale et Donald Trump par la même occasion. “Si vous pensez forcer le président des Etats-Unis à licencier qui que ce soit, vous vous trompez”, a déclaré J.D. Vance, qui participait également au groupe de discussion sur Signal. “Le président Trump l’a déclaré lundi, mardi, mercredi, jeudi, et je suis le vice-président qui le dit ici vendredi : nous soutenons toute notre équipe de sécurité nationale.”Selon le New York Times, pour Donald Trump, le véritable problème ne semble pas être l’insouciance de son conseiller à la sécurité nationale à discuter de projets militaires sur une application commerciale, mais plutôt son lien potentiel avec Jeffrey Goldberg, un journaliste que le président américain n’apprécie pas. Le dirigeant républicain a exprimé son mécontentement quant à la possession du numéro de Mike Waltz par le rédacteur-en-chef du magazine The Atlantic.Si le conseiller à la sécurité nationale devrait rester à son poste, il semble tout de même menacé. Même avant la fuite de données militaires sur Signal, Mike Waltz était dans une position précaire : il est jugé trop belliciste par certains conseillers du président américain et trop prompt à prôner une action militaire contre l’Iran alors que Donald Trump lui-même a clairement indiqué préférer un accord.



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Author : Julien Chabrout

Publish date : 2025-03-30 10:30:00

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