Le Royaume-Uni s’est dit prêt à envoyer des soldats en Ukraine “si nécessaire”, avant une réunion ce lundi 17 février à Paris de dirigeants européens sur la sécurité du continent à un moment particulièrement délicat. Le président américain, Donald Trump, a en effet annoncé la semaine dernière qu’il rencontrerait son homologue russe Vladimir Poutine en Arabie saoudite pour engager des négociations sur l’Ukraine, où la guerre déclenchée par l’invasion russe entrera le 24 février dans sa quatrième année.Tout en affirmant n’avoir pas le projet de rencontrer des responsables russes ou américains, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté annoncé dimanche soir être arrivé aux Emirats arabes unis pour une visite “humanitaire”. Il avait indiqué cette semaine qu’il pourrait aussi se rendre en Arabie saoudite.Les infos à retenir⇒ Le Royaume-Uni et la Suède prêts à envoyer des troupes en Ukraine⇒ Donald Trump assure qu’il pourrait rencontrer Vladimir Poutine “très bientôt”⇒ Les principaux dirigeants européens attendus à Paris pour une réunion sur l’UkraineLa Suède et le Royaume-Uni prêts à envoyer des troupes en Ukraine “si nécessaire”Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit dimanche prêt à envoyer des soldats en Ukraine si cela s’avérait nécessaire pour assurer la sécurité de la Grande-Bretagne et de l’Europe. Londres joue un rôle de premier plan en soutenant Kiev dans la guerre contre la Russie, ce qui “signifie également que nous sommes prêts et disposés à contribuer aux garanties de sécurité pour l’Ukraine en envoyant nos propres troupes sur le terrain si nécessaire”, a écrit le Premier ministre britannique Keir Starmer dans le quotidien Daily Telegraph. “Je ne dis pas cela à la légère”, a-t-il ajouté, affirmant mesurer “la responsabilité qu’implique le fait de mettre potentiellement en danger” les hommes et femmes de l’armée britannique. Mais “aider à garantir la sécurité de l’Ukraine, c’est aider à garantir la sécurité de notre continent et la sécurité du pays”.Keir Starmer a également confirmé qu’il prendrait part à la réunion convoquée lundi à Paris sur la sécurité européenne et l’Ukraine, et déclaré qu’il rencontrerait “dans les prochains jours” le président américain Donald Trump.Dans la foulée, la Suède a dit ce lundi ne pas “exclure” l’envoi de soldats de maintien de la paix en Ukraine. “Nous devons d’abord négocier maintenant une paix juste et durable qui respecte le droit international (…) Quand nous aurons cette paix installée, il faudra la maintenir et pour cela, notre gouvernement n’exclut rien”, a déclaré à la radio publique Sveriges Radio la ministre suédoise des Affaires étrangères Maria Malmer.Réunion à Paris entre les principaux pays européensLe président français Emmanuel Macron accueillera aujourd’hui “les principaux pays européens” pour des discussions portant sur “la sécurité européenne”, a indiqué dimanche le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot sur la radio France Inter. Dans la foulée, l’Elysée a fait savoir que participeraient à cette “réunion informelle” dans l’après-midi “les chefs de gouvernement de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Italie, de la Pologne, de l’Espagne, des Pays-Bas et du Danemark, ainsi que le président du Conseil européen, la présidente de la Commission européenne et le secrétaire général de l’Otan”.”L’objectif est de déterminer ce que les Européens peuvent faire pour eux-mêmes compte tenu de l’accélération que nous vivons en Ukraine en conséquence des initiatives du président Trump”, a déclaré un conseiller du président Emmanuel Macron, soulignant que les Européens devaient faire “plus et mieux” pour leur sécurité collective.La Conférence sur la sécurité de Munich, qui s’est tenue de vendredi à dimanche, a été marquée par un discours hostile du vice-président américain J.D. Vance à l’encontre de l’Union européenne, accusée notamment de ne pas respecter la “liberté d’expression”, et par la confirmation que les Américains envisageaient des négociations sur l’Ukraine sans les Européens.Donald Trump assure qu’il pourrait rencontrer Vladimir Poutine “très bientôt”Le président américain Donald Trump a assuré dimanche que sa rencontre avec son homologue Vladimir Poutine pourrait intervenir “très bientôt” et que le président russe voulait que les combats “cessent” en Ukraine.Interrogé par un journaliste sur le calendrier d’une entrevue avec le président russe, annoncée en Arabie saoudite, Donald Trump a répondu : “Aucune date n’a été arrêtée, mais cela pourrait être très bientôt”. Ces déclarations du président des États-Unis interviennent avant des pourparlers, également en Arabie saoudite, entre une délégation menée par son secrétaire d’Etat Marco Rubio, actuellement en tournée au Moyen-Orient, et des négociateurs russes. “Rien n’a encore été finalisé”, a déclaré, à propos des pourparlers sur l’Ukraine, Marco Rubio. Le secrétaire d’Etat a ajouté, dans cette interview sur la chaîne CBS, que ces négociations seraient l’occasion de commencer “une conversation plus large qui impliquerait l’Ukraine et la question de la fin de la guerre”.”Je pense qu’il veut cesser de combattre”, a affirmé pour sa part Donald Trump, à propos de Vladimir Poutine, près de trois ans après le début de l’invasion russe de l’Ukraine. “Nous avons parlé longuement et fermement”, a ajouté le milliardaire républicain revenant sur sa conversation téléphonique mercredi avec le président russe, qui avait stupéfié les alliés européens de Washington.A la question de savoir si Vladimir Poutine entendait envahir toute l’Ukraine, Donald Trump a répondu “non”, tout en affichant davantage de fermeté : “C’est la question que je lui ai posée, parce que s’il procède ainsi, cela nous aurait posé un gros problème. Et cela m’aurait causé un gros problème, parce qu’on ne peut pas laisser ça arriver”, a déclaré le républicain.L’Ukraine a attaqué avec des drones un oléoduc dans le Sud de la RussieL’Ukraine a attaqué avec des drones un oléoduc reliant la mer Caspienne à la mer Noire via le Sud de la Russie, provoquant l’arrêt d’une importante station de pompage, a annoncé lundi la compagnie exploitante. Selon un communiqué du Caspian Pipeline Consortium, l’attaque a été menée “par sept drones remplis d’explosifs et de composants métalliques” afin de “perturber l’installation et faire des victimes parmi le personnel opérationnel de la station”.La Russie a affirmé ce lundi avoir abattu dans la nuit 90 drones ukrainiens, dont près d’une quarantaine au-dessus de la mer d’Azov, ainsi qu’un missile de croisière antinavire Neptune, sans faire état de victimes. “Au cours de la nuit dernière, les systèmes de défense anti-aériens ont intercepté et détruit 90 drones ukrainiens”, a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram, au moment où les présidents américain et russe, Donald Trump et Vladimir Poutine, disent vouloir négocier au plus vite un règlement du conflit.
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Publish date : 2025-02-17 08:57:00
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