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L’Express

La rancune de Gabriel Attal contre Emmanuel Macron, ce changement à venir à l’Education




C’est fou comme la dissolution a vraiment tout clarifié ! Ce second quinquennat est décidément à nul autre pareil. Le gouvernement Attal n’avait déjà pas duré longtemps, et voilà que Michel Barnier est renversé par une motion de censure trois mois après sa nomination. François Bayrou se retrouve à Matignon, mais la crise n’en finit plus, la vie politique entre dans l’inédit.LR et le MoDem, passage de témoin ?La droite a longtemps posé un regard hautain sur le MoDem. Dans les collectivités locales, la formation de François Bayrou est souvent la force d’appoint des Républicains (LR) pour former des majorités. La donne a changé. Voilà la droite alliée potentielle du nouveau Premier ministre, en quête de postes au gouvernement et de garanties de fond. Un cadre LR constate ce déclassement : « Dans un sens, c’est presque plus dur d’aller avec François Bayrou que d’aller avec Emmanuel Macron. Il nous a trahis, pas Macron. Le MoDem venait vers nous localement. Là, c’est le chemin inverse. »Les amis d’Edouard Philippe veulent bouderLe silence d’Edouard Philippe et de ses amis après la nomination de François Bayrou à Matignon n’est pas passé inaperçu. Au sein d’Horizons, certains vont même plus loin, tel ce grand élu qui a donné ce conseil au maire du Havre : « Si on n’a personne au gouvernement, ce n’est pas plus mal… »Education : bientôt un sixième ministre…Un seul ministre de l’Education pour le premier quinquennat (Jean-Michel Blanquer), bientôt un sixième ministre depuis 2022 ? François Bayrou, qui dirigea ce ministère pendant quatre ans, entre 1993 et 1997, n’a pas l’intention de reconduire Anne Genetet, qui ne serait pas particulièrement défendue à l’Elysée. « Ce que je fais tombe à l’eau si le gouvernement est renversé », prévenait-elle avant le vote de la motion de censure. En 2023, dans Le Point, Emmanuel Macron avait indiqué que « l’éducation [faisait] partie du domaine réservé du président »…Dissolution : la vengeance de Gabriel AttalInvité à donner une conférence devant les Amis du Crif, mercredi 18 décembre, Gabriel Attal a musclé son discours contre le choix d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale en juin dernier. « Je n’ai pas été associé ni informé de cette décision de dissolution, donc je n’ai pas à avoir de regrets, a déclaré l’ancien Premier ministre. J’espère que certains en auront. » Ses propos ne manqueront pas de faire réagir ceux qui, autour du président de la République, l’ont entendu le soir du 9 juin, prononcer les mots suivants : « Je vous suis, monsieur le président. » Certes, Gabriel Attal l’a dit sur tous les tons, il n’était pas favorable à la dissolution mais a-t-il tenté d’infléchir la ligne élyséenne le jour de l’annonce ? Certains proches du chef de l’Etat jugent un peu faciles les prises de distance a posteriori du locataire de Matignon, ravi de pouvoir s’ériger en martyr du macronisme et éviter ainsi d’être éclaboussé par le choix de juin.Jordan Bardella, la grosse tête et Cyril HanounaA l’approche de Noël on regarde, au Rassemblement national, ce qui restera de l’année 2024. Un nom est sur toutes les lèvres, bien sûr, celui de Jordan Bardella. Le président du parti s’est vu pousser des ailes ces douze derniers mois, et les files d’attente qui accompagnent la tournée de dédicaces de son livre en témoignent. Alors, chez les marinistes, on persifle. A bas mots, on évoque la « grosse tête » qu’aurait prise le dauphin de Marine Le Pen, et on s’inquiète aussi sur ses projets d’avenir. L’entourage de Jordan Bardella, en particulier, nourrit les conversations de couloirs. « On sait comment ça marche, une grosse tête, ça s’alimente, et ça pourrait bien venir de toute la cour de courtisans qui l’entoure, de ses conseillers à la ‘team Hanouna' », s’inquiète un député frontiste qui n’a sans doute pas inscrit l’ouvrage de son président sur sa liste de Noël.Marine Tondelier, François Bayrou, l’hôpital et la charitéEn sortant de sa rencontre avec François Bayrou à Matignon le 17 décembre, l’écologiste Marine Tondelier a fustigé l’idée du nouveau Premier ministre de revenir sur le non-cumul des mandats. « Quand on essaie de tout faire, on fait tout mal », a considéré la secrétaire nationale d’EELV qui est aussi conseillère régionale des Hauts-de-France, conseillère communautaire d’Hénin-Carvin et également conseillère municipale d’Hénin-Beaumont.



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Publish date : 2024-12-19 15:57:00

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