[ad_1]
Ce ne serait plus qu’une question d’heures. Moins de six mois après le coup de massue de la dissolution, l’Assemblée nationale s’apprête à censurer ce mercredi 4 décembre le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962 qui plongerait le pays dans une grande incertitude politique et budgétaire. Alors que le chef de Matignon en a appelé hier soir, sur TF1 et France 2, à un « réflexe de responsabilité », Marine Le Pen, patronne du Rassemblement national, goûte l’étendue de son pouvoir de nuisance envers l’exécutif.Les infos à retenir⇒ Les motions de censure examinées à 16h00⇒ Nouvel appel de Michel Barnier à la « responsabilité », Emmanuel Macron ne veut pas y « croire »⇒ Une « déconnexion totale », selon un député du PS07h20Une « déconnexion totale », selon un député du PSLe député du Calvados Arthur Delaporte (PS) a accusé, mardi soir, les deux têtes de l’exécutif de souffrir d’une « déconnexion totale » avec « le pays qui veut la censure ». Et, si personne dans la majorité n’évoque en public l’après Barnier, les stratèges s’activent déjà en coulisses. Le président d’un groupe parlementaire propose de nouer un accord de « non censure » avec le PS pour échapper à la tutelle du RN, tandis que les noms du président du MoDem François Bayrou, du ministre des Armées Sébastien Lecornu (Renaissance) ou du président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand (LR) sont à nouveau évoqués pour entrer à Matignon. Michel Barnier a pour sa part écarté la possibilité d’y être renommé.07h10Michel Barnier appelle à la « responsabilité », Emmanuel Macron ne veut pas y « croire »Éviter la censure alors que le Rassemblement national, en plus de présenter son propre texte, devrait voter la motion de la gauche ? « Je pense que c’est possible », a assuré le Premier ministre mardi soir sur France 2 et TF1. Michel Barnier en a appelé au « réflexe de responsabilité » des députés, en mettant l’accent sur ceux du RN qui devront « rendre des comptes » à leurs électeurs s’ils s’associent à la motion de « l’extrême gauche ». « On n’est pas dans du marchandage », mais Marine Le Pen est entrée « dans une sorte de surenchère », a par ailleurs asséné le Savoyard, interrogé sur un éventuel dernier geste sur les retraites, pour éviter de devenir mercredi le détenteur du bail le plus éphémère de la Ve République.Emmanuel Macron de son côté a dit depuis Ryad ne « pas croire au vote de la censure », pointant un « cynisme insoutenable » du RN s’il joignait ses voix à celles du NFP qui vilipende les lepénistes dans sa motion, et du côté du PS une « perte de repères complète » pour ce « parti de gouvernement ». C’est dans l’avion qui l’emmenait en Arabie saoudite que le chef de l’Etat a appris lundi que le Rassemblement national avait décidé de censurer Michel Barnier. Et c’est dans le vol retour, ou juste après son atterrissage à Paris, qu’il prendra ce mercredi soir connaissance du verdict de l’Assemblée nationale.07h00Les motions de censure examinées à 16h00L’Assemblée examinera à partir de 16h00 cet après-midi les motions de censure déposées par le Nouveau Front populaire quasi au complet et l’alliance entre le Rassemblement national et les ciottistes, pour faire chuter le Premier ministre, nommé le 5 septembre. Celle de la gauche a toutes les chances d’être adoptée, le RN ayant promis de la voter, sans doute aux alentours de 20h00.Ces deux motions ont été déposées lundi dans la foulée du déclenchement par le Premier ministre de l’article 49.3 de la Constitution, pour faire adopter sans vote le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. La gauche reprochant au gouvernement de poursuivre une politique « sanctionnée dans les urnes », et l’extrême droite de porter un projet de budget « dangereux, injuste et punitif ».
[ad_2]
Source link : https://www.lexpress.fr/politique/direct-motion-de-censure-michel-barnier-joue-sa-survie-a-lassemblee-nationale-XNDI6Y3EBVECXDKQSKWEJALHQE/
Author :
Publish date : 2024-12-04 06:26:00
Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.