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L’Express

Le nouveau gouvernement de Michel Barnier connu ce samedi ?




La formation du gouvernement, attendue depuis 75 jours, connaîtra-t-elle (enfin) son épilogue ce week-end ? Normalement oui, mais il convient d’être prudent en la matière. Après de « derniers ajustements », Michel Barnier a transmis vendredi soir une liste de noms « finalisée » au chef de l’Etat. Le locataire de Matignon, qui a « pleine liberté » pour composer son équipe, assure Emmanuel Macron, espère toujours pouvoir la présenter « avant dimanche ».Les infos à retenir⇒ Michel Barnier a transmis vendredi soir une liste de noms « finalisée » à Emmanuel Macron⇒ Certaines personnalités pressenties dans ce nouveau gouvernement suscitent des inquiétudes au sein du camp présidentiel⇒ Ecologistes et insoumis devaient se joindre à des manifestations organisées ce samedi en France contre le tandem Macron-Barnier.Une liste « finalisée » transmise par Barnier à MacronL’annonce du nouveau gouvernement pourrait tomber ce samedi en fin de journée. « Tout dépend de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) », qui doit vérifier qu’aucun ministre pressenti ne se trouve en délicatesse avec le fisc ou ne présente de conflit d’intérêts, souligne ce samedi l’entourage du Premier ministre. En attendant, ce dernier s’est entretenu vendredi soir par téléphone avec le chef de l’Etat après lui avoir adressé « la composition finalisée du gouvernement » selon cette source. Jeudi, une liste de 38 ministres, dont 16 de plein exercice, avait déjà été transmise au président de la République.Les inquiétudes du camp présidentielPlus de deux semaines après l’arrivée à Matignon de Michel Barnier, le camp présidentiel reste divisé sur la marche à suivre. Certaines personnalités pressenties dans ce nouveau gouvernement, très à droite (comme Bruno Retailleau à l’Intérieur ou, à la Famille, la sénatrice LR Laurence Garnier, opposée au mariage homosexuel), suscitent des inquiétudes au sein du camp macroniste. Après deux réunions de crise vendredi autour de François Bayrou, le MoDem n’a « pas totalement acté » sa participation dans l’attente de la liste « finalisée » transmise à l’Elysée. »Nous voulons voir si la tendance droitière persiste toujours autant ou s’il y a eu un rééquilibrage », explique à l’AFP Perrine Goulet, élue MoDem dans la Nièvre. « Nous souhaitons un gouvernement le plus en phase possible avec la répartition sortie des urnes » aux élections législatives, où Les Républicains n’ont obtenu que 47 députés, même si « on ne veut pas que Michel Barnier échoue ».Certaines voix chez l’allié Horizons ne semblent pas plus convaincues. Nommer Laurence Garnier, c’est franchir « une ligne rouge » pour Pierre-Yves Bournazel. L’ancien député du parti d’Edouard Philippe semble, en revanche, prêt à accepter Bruno Retailleau. « Ce n’est pas ma ligne politique, mais c’est une coalition, et une coalition c’est un compromis », explique-t-il. Avec un seul ministre de plein exercice attendu, Horizons, pourtant enthousiaste à la nomination de Michel Barnier, estime aussi ne pas avoir « été bien traité », selon l’un de ses cadres. @lexpress 🇫🇷 Avec Michel Barnier Premier ministre, c’est maintenant le Rassemblement national qui se trouve en position d’arbitre. On vous explique ⤵️ politique france news newsattiktok barnier ♬ original sound – L’Express – L’Express Des incertitudes sur certains postesLa liste « finalisée » de Michel Barnier sera-t-elle la dernière ? Ces derniers jours, « les noms bougent dans tous les sens », résume un conseiller ministériel. Le député macroniste Antoine Armand, un temps pressenti à Bercy, ne semblait plus figurer dans la nouvelle mouture, selon des sources concordantes.A l’Education nationale, le plus gros ministère, l’élue macroniste du Nord Violette Spillebout aurait été écartée. La députée Renaissance des Français de l’étranger, Anne Genetet, plutôt connue pour son expertise sur les questions de défense, aurait été approchée pour ce poste, désigné par le chef de l’Etat en 2023 comme un « domaine réservé ».Une manifestation de la gauche organisée ce samediLa gauche, dont la coalition est arrivée en tête des législatives, s’indigne aussi d’un futur gouvernement marqué à droite. Ecologistes et insoumis devaient se joindre à des manifestations organisées ce samedi dans plusieurs villes de France par des associations, des organisations étudiantes, environnementales et féministes contre le tandem Macron-Barnier.Le 21 Septembre: dans la rue contre le déni de démocratie, la politique Macron-Barnier et pour nos droits !

Et le 1er octobre on continue ✊ pic.twitter.com/IiwTfBnPwx— Attac France (@attac_fr) September 14, 2024″C’est une question de dignité pour tout un peuple, après une élection niée et volée par le président de la République », relève la cheffe de file des députés insoumis, Mathilde Panot. La France insoumise entend « augmenter la pression populaire » après une première journée de contestation le 7 septembre qui avait réuni dans toute la France entre 110 000 (police) et 300 000 personnes (organisateurs). A Paris, entre 20 000 et 40 000 personnes sont attendues ce samedi, dont 100 à 200 éléments radicaux, selon une source policière.Le chef de l’Etat a installé à Matignon « un Premier ministre de droite dure, anti-social, anti-migrants, au passé homophobe et qui ne pourra gouverner qu’avec l’accord permanent de Marine Le Pen », ont écrit dans leur appel à la mobilisation l’Union étudiante, l’Union syndicale et lycéenne, le Planning familial ou encore Attac France.



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Publish date : 2024-09-21 10:27:15

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