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Kamala Harris – Donald Trump : les temps forts du débat

Le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris se serrent la main avant un débat entre candidats à l'élection présidentielle américaine, le 10 septembre 2024 à Philadelphie (Pennsylvanie)




Ils ont pu confronter leurs visions opposées de l’Amérique, à moins de deux mois d’une élection présidentielle historique. Kamala Harris et Donald Trump se sont durement affrontés, ce mardi 10 septembre, lors d’un débat télévisé au ton très offensif. La vice-présidente démocrate et le candidat républicain, qui ne s’étaient jamais retrouvés face-à-face, ont rapidement fait de ce débat à Philadelphie une foire d’empoigne sur l’économie, l’avortement ou encore l’immigration. L’Express vous résume les temps forts. »Remettre en ordre le bazar »Kamala Harris a commencé par attaquer son bilan de président. « Ce que nous avons fait c’est remettre en ordre le bazar laissé par Donald Trump », a lancé la candidate démocrate au sujet de son rival républicain, président entre 2017 et 2021. En réponse, le candidat républicain a accusé sa concurrente démocrate de ne pas avoir de programme et d’avoir « copié » le programme du président sortant Joe Biden.Trump dit que Harris est « marxiste »Donald Trump a une nouvelle fois accusé mardi sa rivale démocrate Kamala Harris d’être une « marxiste » lors de leur premier débat télévisé pour l’élection présidentielle américaine. « C’est une marxiste. Tout le monde sait qu’elle est marxiste », a-t-il assuré.Une passe d’armes sur l’avortementLa question de l’avortement a fait l’objet d’une passe d’armes marquée entre les deux candidats à la présidentielle américaine à l’occasion de leur premier débat mardi, la candidate démocrate Kamala Harris accusant son rival républicain Donald Trump de propager un « tissu de mensonges » sur le sujet. »J’avais prévenu que nous allions entendre un tissu de mensonges et ce n’est en réalité pas une surprise. Il faut comprendre ce que l’on a là : Donald Trump a choisi lui-même trois membres de la Cour suprême sachant qu’ils mettraient fin à la protection (du droit à l’avortement partout aux Etats-Unis) et ils ont fait exactement ce qu’ils attendaient », a déclaré la candidate démocrate. Kamala Harris par ailleurs estimé que le candidat démocrate se montrait « insultant pour les femmes » en prétendant que des femmes pouvaient avorter non loin du terme de leur grossesse.Un débat dans lequel s’est aussi immiscée la journaliste d’ABC Linsey Davis, rappelant qu' »il n’y a aucun État dans ce pays où il est légal de tuer un bébé après sa naissance. »Pressed on his shifting position on abortion, former Pres. Trump falsely claims some states allow for the killing of an infant after birth.
@LinseyDavis: « There is no state in this country where it is legal to kill a baby after it’s born. » https://t.co/cp2VHYZOIH#ABCDebate pic.twitter.com/WJAmDpotO0— ABC News (@ABC) September 11, 2024″Une balle dans la tête » à cause des attaques de ses adversairesLe candidat républicain Donald Trump a affirmé avoir « sans doute » été la cible d’une tentative d’assassinat en juillet à cause des attaques de ses adversaires. « J’ai sans doute pris une balle dans la tête à cause de ce qu’ils disent à mon sujet », a-t-il lancé. Ils parlent de démocratie, […] je suis une menace pour la démocratie. Mais c’est eux la menace », a insisté Donald Trump.Trump continue de refuser de reconnaître qu’il a perdu l’élection de 2020Donald Trump a refusé de reconnaître mardi avoir perdu la présidentielle de 2020 lors de son premier débat avec sa concurrente démocrate Kamala Harris. « Il y a tellement de preuves, tout ce que vous avez à faire c’est y jeter un oeil », a-t-il dit, réitérant ses affirmations non fondées sur des fraudes supposées. « J’ai eu plus de 75 millions de suffrages, plus que n’importe quel président sortant. On m’a dit que lorsque l’on en obtient 63 millions, ce que j’ai obtenu en 2016, on ne peut pas être battu », a déclaré Donald Trump.Trump estime qu' »Israël disparaîtra » sous une présidence de HarrisDonald Trump a estimé qu' »Israël disparaîtra » sous une présidence de sa rivale Kamala Harris, mardi à Philadelphie lors de leur premier débat télévisé pour l’élection présidentielle américaine. « Elle déteste Israël. Si elle devient présidente, je crois qu’Israël n’existera plus d’ici deux ans », a dit l’ancien président américain au sujet de la vice-présidente des Etats-Unis. « Israël disparaîtra », a-t-il répété.De son côté, Kamala Harris a dit qu’elle donnerait « toujours à Israël la capacité de se défendre », rappelant néanmoins que « la manière dont le pays le fait est importante », car des innocents, dont des mères et des enfants, meurent dans ce conflit. »I will always give Israel the ability to defend itself … how it does so matters. »

Vice President Kamala Harris addressed the Israel-Hamas war, hostage deal, and ongoing cease-fire negotiations, during the #ABCdebate pic.twitter.com/f9exp6fe9t— ABC News (@ABC) September 11, 2024Harris affirme que Poutine « ne ferait qu’une bouchée » de TrumpLe président russe Vladimir Poutine « ne ferait qu’une bouchée » de Donald Trump et serait d’ores et déjà installé à Kiev si le candidat républicain était à la Maison Blanche, a accusé mardi la candidate démocrate Kamala Harris..@DavidMuir asks former Pres. Trump his plan to end the war between Russia and Ukraine.

« I want this war to stop, » Trump said. « I will get it settled before I even become president … I’ll get them [Zelenskyy and Putin] together. That war would have never happened. »#ABCDebate pic.twitter.com/Qs9gLxCmX3— ABC News (@ABC) September 11, 2024Vladimir « Poutine serait actuellement assis à Kiev, son regard tourné vers le reste de l’Europe, à commencer par la Pologne », a-t-elle lancé. « Et pourquoi ne dites-vous pas aux 800 000 Américains d’origine polonaise, ici même en Pennsylvanie, à quelle vitesse vous renonceriez au nom d’une faveur et de ce que vous pensez être une amitié avec […] un dictateur qui ne ferait de vous qu’une bouchée ».De son côté, Trump dit être capable de mettre fin à cette guerre qui « n’aurait jamais dû avoir lieu » « avant même de devenir président », en réunissant les chefs d’Etat des deux pays.Harris accuse Trump de vouloir « diviser » le pays sur les questions racialesKamala Harris a accusé son rival Donald Trump de vouloir « diviser » le pays sur les questions raciales, mardi à Philadelphie lors du premier débat entre les deux candidats à l’élection présidentielle américaine.Donald Trump says he « couldn’t care less » about Kamala Harris’ racial identity. « Whatever she wants to be is okay with me. »

Harris responds Trump has « consistently over the course of his career attempted to use race to divide the American people. » #ABCDebate pic.twitter.com/c6zebJErJ6— ABC News (@ABC) September 11, 2024″Je pense que c’est une tragédie d’avoir quelqu’un qui veut être président et qui a constamment, tout au long de sa carrière, tenté d’utiliser les questions raciales pour diviser les Américains », a-t-elle déclaré. L’ancien président a répondu mardi soir à une question sur de précédents propos dans lesquels il accusait Kamala Harris d’être devenue noire pour des raisons électoralistes, en disant : « J’ai lu qu’elle était noire ».





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Publish date : 2024-09-11 06:37:32

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