L’Express

Cryptomonnaies : pourquoi les piratages n’ont jamais été aussi lucratifs

Money




Le vol de cryptoactifs a le vent en poupe : le montant des fonds dérobés – plus de 1,5 milliard de dollars – a été multiplié par deux sur la première partie de l’année 2024, à fin juillet, par rapport à la même période en 2023, selon le rapport Crypto Crime de Chainalysis. Ce bond est largement dû, explique le cabinet américain, à l’envolée du prix des cryptos, et en particulier du bitcoin, la plus célèbre des monnaies numériques, qui représente 40 % des braquages identifiés.Les hackers ont particulièrement ciblé des services centralisés, tels que des Bourses de cryptomonnaies, alors qu’ils se concentraient les années passées sur des plateformes décentralisées traitant peu le bitcoin. « Il est intéressant de noter que le nombre d’incidents de piratage en 2024 n’a que marginalement dépassé celui de 2023 », précisent les auteurs. Les escrocs dosent leurs efforts et optimisent leurs profits.Au global, les activités illicites en lien avec des cryptoactifs ont même tendance à se réduire, en baisse de 20 % sur les sept premiers mois de l’année. La seule hausse constatée, modeste (2 %), concerne le ransomware, ou rançongiciel. Cette activité consiste à introduire un programme malveillant pour pirater les ordinateurs et forcer les victimes à payer afin de récupérer l’usage de leur outil ou de leurs données. Là aussi, les pirates tendent à mener des actions plus rentables, en visant prioritairement les grandes entreprises et les fournisseurs d’infrastructures critiques, afin de percevoir des rançons plus élevées.



Source link : https://www.lexpress.fr/argent/placements/cryptomonnaies-pourquoi-les-piratages-nont-jamais-ete-aussi-lucratifs-IK4BDYJ4EJHTZJJYP76QENKIMI/

Author :

Publish date : 2024-09-08 11:00:00

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

Tags : L’Express
Quitter la version mobile

.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .... . . * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - . . . . .