Fin de saison et carton plein pour Morgane Moncomble avec sa tétralogie Seasons entamée le 20 septembre 2023 avec Un automne pour te pardonner et achevée le 19 juin avec Un été pour te retrouver, en passant par Un hiver pour te résister (3 janvier) et Un printemps pour te succomber (le 20 mars), les volets étant donc publiés (par Hugo Roman) au rythme d’un tous les trois mois environ. Et c’est simple comme un bon quarté… les voilà tous placés dans notre Top 20, totalisant à ce jour, selon Edistat, quelque 450 000 exemplaires vendus.Romancière de 28 ans, et reine française de la new romance, Morgane Moncomble a trouvé la bonne martingale en proposant quatre variantes autour d’une ficelle bien rodée, la réunion in fine de deux êtres supposés se détester. Après avoir ainsi réconcilié une avocate et son ancien assaillant, elle a réuni une star montante du patinage artistique et son « détestable » nouveau partenaire, puis une fleuriste fauchée et un playboy milliardaire, et, enfin, une éternelle romantique et son amour de jeunesse. Une question demeure : Morgane Moncomble aura-t-elle la même longévité que M. C. Beaton, la reine du cosy crime, écossaise celle-ci, qui a publié jusqu’à sa mort, à 83 ans, le 30 décembre 2019 au terme d’une prolifique carrière ? L’auteure des séries de romans policiers Agatha Raisin et Hamish Macbeth, best-sellers internationaux, ainsi que des séries sur la Régence Anglaise comme La Saison des débutantes, fait ainsi les choux gras d’Albin Michel, qui place systématiquement les publications de la Britannique dans le palmarès de nos meilleures ventes. Cette fois-ci, il s’agit du tome 35 ( !) de la série Agatha Raisin enquête, L’heure du crime.Une nouveauté aussi du côté des essais. Tandis que Félicien Faury grimpe à la 7e place avec Des électeurs ordinaires. Enquête sur la normalisation de l’extrême droite (Seuil), apparaît, au 17e rang, l’ouvrage du psychiatre et psychanalyste Robert Neuburger, Ecrire sa mère. A la recherche de l’amour perdu (Payot). L’auteur de L’art de culpabiliser (Payot 2008) s’intéresse à ces écrivains qui ont tenté de survivre à un manque d’amour maternelle. Citant Annie Ernaux, Nancy Huston, Delphine le Vigan, Marguerite Duras, Pascal Quignard, Hervé Bazin, Simenon, Colette, Albert Cohen, Romain Gary, Saint- Exupéry, Amélie Nothomb ou encore Eric-Emmanuel Schmitt, il explique comment l’écriture leur a été une bouée de sauvetage.
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Author : Marianne Payot
Publish date : 2024-06-29 11:00:00
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