L’Express

Placements : faut-il miser sur les obligations convertibles ?

La salle des marchés d'Euronext, à La Défense, près de Paris, le 24 juin 2016




Imaginez un placement qui vous offre un rendement minimal connu à l’avance, tout en vous permettant de doper vos gains si les marchés actions grimpent, avec en prime la quasi-garantie de récupérer votre capital à la date d’échéance. Inimaginable ? Au contraire, un tel produit financier existe : ce sont les obligations convertibles en actions (OCA).Ces supports gagnent actuellement en attractivité, pour deux raisons. Tout d’abord, les baisses des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne, actuelles et futures, vont favoriser la valorisation du marché obligataire. Ensuite, la reprise de la croissance économique qui s’ensuivra devrait dynamiser les marchés actions.Ce produit repose sur une obligation à taux fixe – une créance – émise par une entreprise. Cette dernière s’engage à rembourser le capital investi à une date connue à l’avance et, dans l’intervalle, à verser régulièrement des intérêts.Une évolution calquée sur la santé de l’émetteurTout comme les actions, les obligations sont cotées et leur cours fluctue en fonction de la rémunération des autres obligations émises. Si la vôtre offre un rendement annuel de 4 % et que les nouveaux titres arrivant sur le marché proposent des taux inférieurs, votre placement verra son cours augmenter, et inversement. Il peut aussi évoluer en fonction de la santé financière de la société emprunteuse. Si cette dernière fait faillite, elle ne pourra pas rembourser le capital emprunté et l’obligation ne vaudra plus rien !Mais la particularité de la convertible réside dans l’existence d’une option supplémentaire : celle de pouvoir échanger votre part d’obligation contre un nombre prédéfini d’actions de la société émettrice. Résultat, si les marchés sont bien orientés et que le cours de l’action de l’entreprise monte en flèche, l’option prendra automatiquement de la valeur, boostant la cotation de votre OCA. Il sera alors opportun de la revendre pour empocher la plus-value, ou de l’échanger contre des actions si vous pensez que le potentiel de hausse du titre peut se prolonger dans le temps. »Ce marché n’est pas facile d’accès pour un petit épargnant car le ticket d’entrée est élevé, en moyenne entre 10 000 et 100 000 euros par titre, souligne Franck Languillat, directeur général de la Financière de la Cité. La solution consiste à investir dans des fonds d’obligations convertibles. Au niveau européen, il en existe une cinquantaine pouvant être logés dans votre compte titres, avec des frais de gestion qui tournent autour de 0,75 % du capital investi par an. » Faites jouer la concurrence car les droits d’entrée pratiqués peuvent varier sensiblement d’un établissement bancaire à l’autre.



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Publish date : 2024-06-15 10:30:00

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