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Russie : le dissident Oleg Orlov condamné à deux ans et demi de prison

Le dissident Oleg Orlov, figure de la défense des droits humains en russie, au tribunal de Moscou, le 16 février 2024




Alors que des négociations cruciales s’engagent ce mardi entre le président des Etats-Unis, Joe Biden, et les élus du Congrès sur le blocage d’aides militaires à l’Ukraine, le chef de l’Etat français a appelé à un « sursaut » de la part des alliés de Kiev.Pour la première fois, Emmanuel Macron n’a par ailleurs pas exclu l’option d’un envoi de troupes occidentales en Ukraine, afin d’assurer la « défaite » de Moscou, qu’il a jugée « indispensable à la sécurité et la stabilité en Europe ».Les infos à retenir⇒ Macron appelle à un « sursaut » pour assurer la « défaite » de Poutine⇒ L’UE prête à saisir les intérêts d’avoirs russes gelés⇒ Nouvelle frappe ukrainienne à BelgorodLe dissident Oleg Orlov condamné à deux ans et demi de prisonLe dissident Oleg Orlov, figure de la défense des droits humains en Russie, a été condamné mardi à deux ans et demi de prison par un tribunal de Moscou pour des dénonciations répétées de l’offensive militaire russe en Ukraine. »Le tribunal a décidé de déclarer Orlov coupable et de lui infliger une peine de deux ans et six mois dans (…) une colonie pénitentiaire », a énoncé le juge dans son verdict, selon une journaliste de l’AFP présente à l’audience.Joe Biden reçoit les élus du CongrèsJoe Biden reçoit ce mardi à la Maison-Blanche les responsables démocrates et républicains du Congrès, dans l’espoir de débloquer une aide de 60 milliards de dollars à l’Ukraine. Ainsi, il accueillera Mike Johnson, le président conservateur de la Chambre, aux côtés de son homologue démocrate Hakeem Jeffries, et des responsables du Sénat, Chuck Schumer côté démocrate, et Mitch McConnell côté opposition républicaine. Mike Johnson a jusqu’à présent refusé d’examiner ce texte de loi qui prévoit de débloquer le soutien financier à l’Ukraine et à Israël ainsi qu’une réforme du système migratoire américain. »Le moment est venu d’agir. Le président Johnson ne peut pas laisser la politique ou l’obéissance aveugle à Donald Trump faire obstacle », a déclaré Chuck Schumer dans une lettre, après s’être rendu en Ukraine la semaine dernière. Pour rappel, l’ex-président des Etats-Unis a poussé ses partisans au Congrès à bloquer cette aide militaire. « Il y a une forte majorité bipartite à la Chambre prête à adopter ce projet de loi s’il est présenté », a assuré le conseiller de la Maison-Blanche à la sécurité nationale, Jake Sullivan sur la chaîne CNN.En Europe, tous les regards sont également rivés sur cette réunion. Le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski a d’ailleurs exhorté, ce lundi, le « speaker » (président) de la Chambre des représentants américaine à soumettre au vote l’aide militaire à l’Ukraine. « S’il vous plaît, laissez la démocratie suivre son cours », a-t-il martelé lors d’une visite à Washington.Macron appelle à un « sursaut » pour assurer la « défaite » de la RussieAprès une conférence réunissant les alliés de l’Ukraine à Paris, Emmanuel Macron a appelé ce lundi à un « sursaut » pour assurer la « défaite » de la Russie, qu’il a jugée « indispensable à la sécurité et la stabilité en Europe ». Le chef de l’Etat français a ainsi évoqué l’engagement de ces pays à « produire plus » d’armes, et a annoncé la création d’une « coalition pour les frappes dans la profondeur » afin de fournir à Kiev des « missiles et bombes de moyenne et longue portée ».Selon le Premier ministre tchèque Petr Fiala, une quinzaine de pays se sont dits prêts à rejoindre une initiative de Prague pour que l’UE achète des munitions hors d’Europe afin de mieux soutenir l’effort de guerre ukrainien. La France y participera, tandis que le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a évoqué une contribution de son pays de « plus de 100 millions d’euros » à ce plan tchèque.En outre, le président français s’est montré plus offensif que jamais en refusant d’exclure l’option d’un envoi de troupes occidentales en Ukraine. « Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol, constate-t-il. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre », a affirmé Emmanuel Macron, disant « assumer » une « ambiguïté stratégique ».L’UE prête à saisir les intérêts d’avoirs russes gelésLa Grande-Bretagne et les Etats-Unis appellent à la saisie de milliards de dollars d’actifs bancaires et autres de la Russie, mais ils se heurtent à la réticence des partenaires européens qui craignent qu’une telle mesure n’incite d’autres pays à fuir l’Occident.Les Européens s’accordent cependant autour d’une approche plus « subtile » consistant à saisir les intérêts tirés des investissements et des actifs russes, qu’ils soient publics ou privés, pour créer un fonds pour l’Ukraine, selon Spiros Lampridis, l’envoyé spécial de la Grèce pour l’Ukraine, lors d’une visite à Washington. « Je pense que c’est une question de mois », a affirmé le responsable à propos de la décision de la Commission européenne.Nouvelle frappe ukrainienne dans la région de BelgorodUne frappe de « drone kamikaze » imputée à Kiev a fait trois morts et trois blessés dans la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, a déclaré le gouverneur local ce lundi. Cette zone est régulièrement soumise à des bombardements. Fin décembre, des centaines de personnes avaient été évacuées de la ville de Belgorod, la capitale régionale, après une frappe qui avait fait 25 morts. Il s’agissait de l’attaque la plus sanglante contre des civils en Russie depuis le début de l’offensive contre l’Ukraine.



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Publish date : 2024-02-27 11:50:26

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