L’Express

L’armée ukrainienne dément avoir perdu sa tête de pont sur la rive occupée du Dniepr

Des militaires ukrainiens dans la région de Donetsk, en Ukraine, le 17 février 2024




La Russie a revendiqué mardi la reprise du village de Krynky, sur la rive occupée du Dniepr, dans le sud de l’Ukraine. C’est à cet endroit que l’armée de Kiev avait difficilement bâti une tête de pont en octobre dernier, l’une de ses seules avancées après l’échec de sa contre-offensive estivale.Ce nouveau succès de Moscou a été annoncé par le ministre de la Défense à Vladimir Poutine, peu de temps après la prise par l’armée russe de la ville d’Avdiïvka, dans l’est, et à quelques jours du début de l’entrée de la guerre dans sa troisième année. « Krynky a été nettoyée, nous contrôlons de facto toute la rive », a assuré Sergueï Choïgou en réponse à une question du président russe au cours d’une réunion entre les deux hommes.Les infos à retenir⇒ Une réunion des dirigeants du G7 consacrée à l’Ukraine aura lieu samedi ⇒ Un ex-indic du FBI recevait des infox russes sur les Biden⇒ L’état-major de l’armée ukrainienne a relevé mardi 84 attaques russes ces dernières 24 heuresL’armée ukrainienne dément avoir perdu sa tête de pont sur la rive occupée du DnieprL’armée ukrainienne a démenti mercredi avoir perdu le contrôle de sa tête de pont de Krynky sur la rive occupée du Dniepr, dans le sud de l’Ukraine, et dont le président russe Vladimir Poutine lui-même avait revendiqué la prise la veille. « Les dirigeants militaires et politiques du pays agresseur ont annoncé la prise de la tête de pont sur la rive gauche du fleuve Dniepr. Nous disons officiellement que cette information est fausse », a indiqué le commandement sud des forces ukrainiennes sur les réseaux sociaux. « Les forces de défense du sud de l’Ukraine continuent de tenir leurs positions, infligeant des pertes significatives à l’ennemi », a-t-il ajouté.Le G7 discutera samedi de nouvelles sanctions contre MoscouLa présidence italienne du G7 a annoncé mardi une réunion par vidéoconférence de ses dirigeants samedi consacrée à l’Ukraine, qui devrait décider un durcissement des sanctions contre la Russie. Cette réunion, à laquelle participera le président ukrainien Volodymyr Zelensky, est la première des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada) sous présidence italienne.Elle a été convoquée « à l’occasion du deuxième anniversaire de l’agression russe contre l’Ukraine », précise un communiqué du gouvernement à Rome, au moment où Kiev reconnaît vivre une situation « extrêmement difficile » pour ses forces, privées de munitions et d’aide américaine. A l’issue de la réunion, qui devrait durer une heure et demie dans le courant de l’après-midi, une déclaration conjointe sur l’Ukraine devrait être adoptée, selon des sources diplomatiques italiennes. Les participants devraient décider « un durcissement du régime de sanctions », selon les mêmes sources. « L’UE lancera un nouveau paquet de sanctions et les Etats-Unis approuveront eux aussi un tour de vis de leurs sanctions ».Un ex-indic du FBI recevait des infox russes sur les Biden, selon le parquetUn ex-informateur du FBI, poursuivi pour avoir menti et fabriqué de fausses accusations de corruption contre Joe Biden et son fils, a avoué aux enquêteurs avoir reçu des informations de personnes liées aux renseignements russes, ont rapporté des procureurs américains mardi en les qualifiant de « mensonges ».Alexander Smirnov, 43 ans, ancien indic américano-israélien de la police fédérale arrêté jeudi à Las Vegas, est soupçonné d’avoir menti en accusant le président américain et son fils Hunter Biden d’avoir perçu chacun cinq millions de dollars en pots-de-vin pour permettre à une société gazière ukrainienne, Burisma, d’échapper à des poursuites. Mais selon le procureur David Weiss et d’autres magistrats, « la mésinformation que Alexander Smirnov diffuse ne se limite pas à 2020. Il colporte activement de nouveaux mensonges qui pourraient avoir un impact sur les élections américaines (de 2024), après une rencontre avec des responsables des renseignements russes en novembre ». »Lors de son interrogatoire en détention le 14 février, Alexander Smirnov a admis que des responsables associés aux renseignements russes ont été impliqués dans la diffusion d’une histoire » au sujet de Hunter Biden, ajoutent les procureurs dans un document judiciaire déposé auprès d’un tribunal du Nevada.84 attaques russes en 24 heuresL’état-major de l’armée ukrainienne a relevé mardi pas moins de 84 attaques russes ces dernières 24 heures, toutes « repoussées », a-t-il assuré. Si les opérations russes se sont nettement réduites autour d’Avdiïvka même, de nombreux assauts ont en revanche eu lieu près de Mariïnka (est), près de Bakhmout (est) et dans la région de Zaporijjia (sud). »La situation est extrêmement difficile en plusieurs points de la ligne de front », a admis lundi soir Volodymyr Zelensky. Les troupes russes « mettent à profit le retard dans l’aide à l’Ukraine », a-t-il jugé, ce pays étant privé d’une aide militaire américaine cruciale de 60 milliards de dollars, actuellement bloquée au Congrès.Des composants occidentaux dans un missile nord-coréen trouvé en UkraineLes restes d’un missile de fabrication nord-coréenne retrouvé en Ukraine contiennent des composants visiblement fabriqués en Europe et aux Etats-Unis, malgré les sanctions sur Pyongyang, affirme mardi dans un rapport une organisation spécialisée. La Corée du Nord fournit de l’armement à la Russie pour sa guerre contre l’Ukraine, selon les Occidentaux, qui imposent depuis des années d’importantes sanctions contre ce pays asiatique isolé. Mais Pyongyang semble en mesure de contourner ces sanctions pour se procurer des pièces, selon ce rapport de l’ONG Conflict Armament Research (CAR).Ses enquêteurs ont « déterminé qu’un missile balistique produit en (Corée du Nord) et récupéré en Ukraine contient plus de 290 composants électroniques non-nationaux ». Les trois-quarts d’entre eux sont liés à des entreprises basées aux Etats-Unis et 16 % en Europe, selon l’ONG. Elle estime que le missile étudié, retrouvé le 2 janvier à Kharkiv, a été assemblé en mars 2023 au plus tôt.Vladimir Poutine « catégoriquement opposé » aux armes nucléaires dans l’espaceVladimir Poutine a affirmé mardi que Moscou était « catégoriquement opposé » au déploiement d’armements nucléaires dans l’espace, après que Washington a accusé la Russie de développer une telle arme anti-satellite. « Nous avons toujours été catégoriquement opposés au déploiement d’armes nucléaires dans l’espace et nous continuons de l’être », a déclaré le président russe lors d’une réunion avec son ministre de la Défense Sergueï Choïgou, retransmise à la télévision. »Non seulement nous appelons au respect de tous les accords existant dans ce domaine, mais nous avons également proposé à plusieurs reprises de renforcer ce travail commun », a ajouté le président russe, en référence au Traité sur l’espace de 1967, dont les Etats-Unis et la Russie font partie qui interdit le déploiement d’armes nucléaires dans l’espace.



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Publish date : 2024-02-21 10:12:55

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