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Macron et Zelensky ont signé un accord franco-ukrainien de sécurité

Le président français Emmanuel Macron salue le président ukrainien Volodymyr Zelensky à son arrivée au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 16 fevrier 2024, pour la signature d'un accord de sécurité bilatéral.




Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ont signé ce vendredi soir à Paris un accord bilatéral de sécurité censé garantir un soutien civil et militaire dans la durée à l’Ukraine en pleine guerre avec la Russie. Dans ce texte conclu pour « une durée de dix ans », la France s’engage à fournir en 2024 « jusqu’à 3 milliards d’euros » d’aide militaire « supplémentaire » à Kiev, après un soutien qu’elle chiffre à 1,7 milliard en 2022 et 2,1 milliards en 2023. L’accord prévoit « la fourniture d’une assistance globale à l’Ukraine » pour « le rétablissement de son intégrité territoriale dans ses frontières internationalement reconnues », « la dissuasion active et les mesures à prendre face à toute nouvelle agression » de la Russie, ainsi qu’un « soutien » à l’adhésion de Kiev à l’Union européenne et à « l’interopérabilité avec l’Otan ».Sur le front, l’armée ukrainienne a annoncé, ce vendredi, s’être retirée d’une position qu’elle tenait au sud d’Avdiïvka, ville de l’est de l’Ukraine où la situation s’est considérablement dégradée ces derniers jours face à la multiplication des assauts russes.Les infos à retenir⇒ Volodymyr Zelensky à Paris pour signer des accords de sécurité bilatéraux⇒ La ville d’Avdiivka est devenue l’épicentre des combats⇒ L’opposant russe et adversaire numéro 1 du Kremlin, Alexeï Navalny, est mortSituation « critique » à Avdiivka »Des combats acharnés ont lieu dans la ville » d’Avdiivka, a déclaré vendredi Oleksandr Tarnavskiy, un haut commandant ukrainien responsable des forces dans l’est du pays, sur les réseaux sociaux. L’Ukraine risque de devoir abandonner cette cité, aujourd’hui largement détruite, confrontée à un manque de moyens croissant. Selon les autorités ukrainiennes, l’armée russe multiplie les vagues d’assaut, malgré des pertes humaines très importantes depuis octobre, une situation rappelant la bataille de Bakhmout, que Moscou a conquise en mai 2023 après 10 mois de combats au prix de dizaines de milliers de morts ou de blessés.Avdiivka, brièvement tombée en juillet 2014 aux mains de séparatistes pilotés par Moscou, est revenue sous contrôle ukrainien et l’est restée, malgré l’invasion russe et sa proximité avec Donetsk, bastion des partisans de la Russie depuis 10 ans. »Nos troupes utilisent toutes les forces et tous les moyens disponibles pour contenir l’ennemi », a déclaré Oleksandr Tarnavskiy. Jeudi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a promis faire « tout ce qui est possible » pour sauver ses troupes à la peine sur le front oriental, en particulier à Avdiivka, où la situation a été qualifiée de « critique » la veille par des militaires et les Etats-Unis.L’Allemagne et l’Ukraine signent un accord bilatéral de sécuritéLe chancelier allemand Olaf Scholz et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ont signé vendredi à Berlin un accord de sécurité entre leurs deux pays pour garantir à l’Ukraine un soutien durable. Cet accord porte sur « les engagements de sécurité et le soutien à long terme » de l’Ukraine, avait indiqué plus tôt la chancellerie allemande.A quelques jours du deuxième anniversaire de l’invasion russe et après l’échec de sa contre-offensive de 2023, l’Ukraine est face à de multiples défis : les forces russes à l’offensive, l’aide militaire américaine bloquée, manque d’hommes, d’armes et de munitions.Ce vendredi matin, l’institut de recherche allemand Kiel Institute estimait que l’Union européenne devrait doubler son aide militaire à l’Ukraine pour pallier à la défaillance des Etats-Unis, dont une nouvelle enveloppe est bloquée depuis des mois au Congrès. « Il est hautement incertain que les Etats-Unis envoient de l’aide militaire supplémentaire en 2024″, estime l’institut, qui recense l’aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l’Ukraine depuis l’invasion russe le 24 février 2022.L’opposant à Poutine Alexeï Navalny est mort en prisonL’opposant russe et adversaire numéro 1 du Kremlin, Alexeï Navalny, est mort vendredi dans la prison de l’Arctique où il purgeait une peine de 19 ans de prison, ont annoncé les services pénitentiaires (FSIN). »Le 16 février 2024, dans le centre pénitentiaire N°3, le prisonnier Navalny A.A. s’est senti mal après une promenade […] les causes de la mort sont en train d’être établies », a indiqué le FSIN de la région arctique de Iamal dans un communiqué.Agé de 47 ans, ses multiples procès avaient été dénoncés comme politiques et une manière de le punir pour son opposition à Vladimir Poutine. Ces derniers mois, il avait enchaîné les problèmes de santé liés à une grève de la faim et à l’empoisonnement dont il avait été victime en 2020 et auquel il avait survécu.Un autre dissident jugé en Russie pour son opposition à la guerre en UkraineLe dissident russe Oleg Orlov est jugé depuis vendredi pour avoir dénoncé à plusieurs reprises l’assaut contre l’Ukraine. Ce dernier a refusé de s’exprimer lors de cette première audience, dénonçant un procès « injuste ». « Je ne reconnais pas ma culpabilité. Je ne comprends pas comment une personne peut être persécutée pour avoir exprimé une opinion », a-t-il martelé devant le tribunal qui juge ce dossier à Moscou.



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Publish date : 2024-02-16 21:46:54

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