L’Express

Guerre en Ukraine : une frappe à Lyssytchansk fait au moins 28 morts

Capture réalisée à partir d'une photo transmise par le ministère russe des situations d'urgence, le 3 février 2024, montrant les ruines d'une boulangerie après un bombardement dans la ville ukrainienne occupée de Lyssytchansk, dans l'est du pays




Le front dans l’est de l’Ukraine a à peine bougé depuis des mois, mais les combats restent sanglants et les bombardements se sont intensifiés dans les deux camps cet hiver. Côté ukrainien, l’armée de l’air a déclaré samedi avoir abattu neuf des 14 drones lancés par la Russie dans le sud et le centre de l’Ukraine dans la nuit de vendredi à samedi. La plupart des drones Shahed de fabrication iranienne visaient des « infrastructures énergétiques » dans la région centrale de Dnipro, où des milliers de personnes ont été privées d’électricité, selon la même source.Les infos à retenir⇒ Au moins 28 morts dans un bombardement dans l’est de l’Ukraine occupée, selon Moscou⇒ Des journalistes interpellés à Moscou lors d’une manifestation de femmes de soldats mobilisés en Ukraine⇒ Les autorités ukrainiennes ont ouvert une enquête pour crime de guerre après la mort de deux humanitaires françaisAu moins 28 morts dans un bombardement dans l’est de l’Ukraine occupéeLe bilan de la frappe de samedi imputée à l’Ukraine sur une boulangerie dans la ville occupée de Lyssytchansk, dans l’est du pays, est monté à 28 morts, dont un enfant, ont annoncé ce dimanche 4 février les secours russes. Lyssytchansk, dans la région de Lougansk, est tombée aux mains des forces russes durant l’été 2022 après une violente bataille. Les secours russes ont indiqué que les opérations de recherche se poursuivent, après avoir été à pied d’œuvre toute la nuit, pour retrouver des victimes sous les ruines de la boulangerie. « Environ 65 % de la structure détruite a été démantelée […] Hélas, 28 personnes, dont un enfant, sont décédées », a indiqué ce dimanche sur Telegram le ministère russe des Situations d’urgence.Des journalistes interpellés à Moscou lors d’une manifestation de femmes de soldatsLa police russe a interpellé brièvement samedi au moins une vingtaine de journalistes lors d’un rassemblement organisé sous les murs du Kremlin par des femmes de soldats combattant en Ukraine, qui demandent le retour de leurs maris du front. Un vidéaste de l’Agence France Presse interpellé pendant cette manifestation a indiqué qu’environ 20 à 25 journalistes, uniquement des hommes, se sont retrouvés avec lui dans un fourgon cellulaire et ont été conduits dans un commissariat pour des relevés d’identité. Environ trois heures plus tard, tous ces journalistes ont été relâchés après avoir reçu un avertissement du ministère russe de l’Intérieur, selon le vidéaste de l’AFP.Parmi ces interpellés se trouvaient plusieurs employés de médias étrangers, dont l’agence de presse canadienne Reuters, le média néerlandais NOS, le magazine allemand Spiegel et un reporter indépendant français. Avant ces interpellations, entre 40 et 50 femmes de mobilisés avaient déposé des fleurs sur la tombe du soldat inconnu sous les murs du Kremlin, près de la place Rouge. Depuis plusieurs semaines, ces femmes de soldats mobilisés pour combattre en Ukraine se retrouvent régulièrement, en signe de protestation.Humanitaires Français tués en Ukraine, une enquête pour « crime de guerre » ouverteAprès la mort de deux humanitaires français dans un bombardement russe à Beryslav le 1er février, les autorités ukrainiennes ont ouvert une enquête pour « crime de guerre ». L’enquête confiée aux gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité accuse également une « atteinte volontaire à la vie d’une personne protégée par le droit international humanitaire ». En France, le parquet antiterroriste s’est saisi de l’affaire.En Russie, l’attaque a été présentée de façon plus paradoxale, dans un contexte de guerre informationnelle contre la France. « Deux mercenaires français ont été tués à Beryslav, qui est sous contrôle de l’armée ukrainienne », titraient simultanément vendredi Argoumienty i Fakty et Moskovsky Komsomolets, deux médias russes de large audience, relèvent nos confrères du Monde.La série The White Lotus se sépare d’un acteur accusé de soutenir PoutineLa chaîne de télévision américaine HBO a annoncé avoir annulé la présence d’un acteur serbe dans sa série à succès The White Lotus après que l’Ukraine a accusé Milos Bikovic de soutenir la guerre déclenchée par le président russe Vladimir Poutine. L’Ukraine avait affirmé fin janvier que Milos Bikovic soutenait la Russie « depuis le début de l’invasion ». « HBO, ça ne vous dérange pas de travailler avec une personne qui soutient le génocide et viole le droit international ? », s’était insurgé le ministère ukrainien des Affaires étrangères. « Nous avons décidé de nous séparer de Milos Bikovic et son rôle sera redistribué », a déclaré un porte-parole de HBO dans un message laconique transmis samedi à l’AFP, sans donner davantage de détails.



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Publish date : 2024-02-04 12:24:12

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