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Paris 2024 : les aménagements qui vont rester après les JO

This photograph shows the Paris 2024 Olympics Games flag next to European Union and French flag at the presidential Elysee Palace in Paris, on January 12, 2024. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)




À six mois et demi des Jeux olympiques d’été (26 juillet – 11 août), des aménagements prévus pour la capitale commencent à prendre forme, à émerger dans l’espace public parisien. Anne Hidalgo, la maire de Paris, le répète : « Nous sommes prêts. » Sur les infrastructures, le réseau de pistes cyclables, l’accueil des épreuves sur les sites olympiques, ou encore celui des touristes, « je n’ai cessé de le dire : on est prêt », souligne encore l’édile, pointant qu’il y a « d’autres sujets, comme celui des transports en commun, sur lesquels il y a encore du boulot ».Pour les Parisiens, « bien sûr il y aura des contraintes avec l’installation des sites olympiques, pour certains d’entre eux dès mars avril », ajoute la maire. Mais « les Jeux à Paris seront une fête inoubliable », prédit-elle. D’autant que certains aménagements sont prévus pour être durables et rappelleront à la mémoire des Parisiens et des Français ces JO 2024.La place de la Concorde piétonniséePour les JO, une partie de la place de la Concorde sera réquisitionnée et piétonnisée pour accueillir les épreuves des sports dits urbains (BMX freestyle, breakdance, skateboard et basket à trois), ainsi que la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques (28 août – 8 septembre). Ce week-end, la maire de Paris a ainsi annoncé que la moitié de la place de la Concorde, la plus grande de la ville, ne sera pas rendue aux automobilistes après les JO.Dans un entretien au journal La Tribune Dimanche, Anne Hidalgo a précisé que la place « sera offerte à la promenade depuis les Tuileries jusqu’à l’obélisque », à l’issue des Jeux. « La circulation est plus fluide en fermant la moitié de la place », estime-t-elle, ajoutant que la « place accordée à la voiture dans ce lieu emblématique n’aura été qu’une parenthèse dans l’Histoire ». « La place de la Concorde, le Trocadéro et Iéna […], avec le Champ de Mars, constituent 50 hectares d’espaces piétons et plantés pour la promenade », indique-t-elle, et « 60 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires » seront mis en place « par rapport à ce qu’on aurait fait sans les Jeux ».Le périph limité à 50 km/hAutre mesure phare prise pour les JO et qui restera ancrée dans le quotidien des Parisiens : l’abaissement de la vitesse sur le périphérique. La mairie dirigée par Anne Hidalgo a annoncé fin novembre sa volonté de limiter la vitesse sur le périphérique à 50 km/h après les Jeux olympiques. Toutefois, l’ancien ministre des Transports, Clément Beaune, avait affirmé que l’Etat « ne validera (it) pas » cette mesure. La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, avait elle dénoncé une mesure « antisociale » et susceptible de générer davantage de bouchons et donc d’émissions de CO2.Le périphérique, un des principaux axes urbains d’Europe, est emprunté chaque jour par 1,2 million de véhicules, franciliens en majorité, et circulant à 80 % avec pour seul occupant, leur conducteur. « C’est une mesure de bien commun qui a un intérêt collectif », a quant à lui martelé l’élu écologiste David Belliard auprès de l’Agence France Presse, dix ans jour pour jour après la réduction de la vitesse de 80 km/h à 70 km/h sur l’anneau de 35 kilomètres qui ceint la capitale.En outre, Paris envisage de consacrer une voie de son périphérique au covoiturage, en pérennisant à l’issue des Jeux olympiques 2024 la voie réservée aux participants, soit la voie de gauche. Des équipements de constatation des infractions, semblables à des radars, sont en train d’être installés, et devraient se pérenniser.Un centre aquatique olympique et des bassinsDepuis que Paris a été déclarée ville hôte pour 2024, peu de grandes infrastructures ont été construites, étant donné que beaucoup préexistaient. Néanmoins, un centre aquatique olympique (CAO), qui n’existait pas dans la capitale et la privait ainsi de l’organisation de grandes compétitions internationales, est sorti de terre. Il se situe à Saint-Denis, juste en face du Stade de France. D’ailleurs une passerelle suspendue au-dessus du périphérique les relie. Elle fait partie des deux équipements construits spécifiquement pour les JO. Dès 2025, elle bénéficiera aux habitants et usagers du territoire métropolitain et notamment de Seine-Saint-Denis, un département sous-équipé en piscines où un jeune collégien sur deux ne sait pas nager à son entrée en sixième.Toutefois, le centre aquatique olympique accueillera seulement les épreuves de natation artistique, de plongeon et des matchs de water-polo. La natation course, ou dite « en ligne », aura lieu à la Paris la Défense Arena de Nanterre. Des panneaux en acier inoxydable seront assemblés pour former deux bassins olympiques temporaires de 50 mètres. A la fin des JO, ces bassins prendront la direction de Sevran et Bagnolet pour faire office de piscine municipale.



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Publish date : 2024-01-15 17:43:22

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